France

 

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Voir aussi : France : histoire : 1919-1939 (3 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire
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Affichage par année

4070 affiches :

 

    [Loger décemment, habiter autrement]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Loger décemment, habiter autrement]. — Lyon : CNT_F (France) : SUB_ - CNT_ (Syndicat unique du bâtiment), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (maisons se donnant la main et formant le sigle DALAS) ]

    texte :

    Loger décemment, habiter autrement

    Conférence - Débat, le 15 novembre 2008 à 18 h

    ★ projection d’un film
    ★ rencontre avec des militants de l’APAU et du DALAS

    — L’APAU (Atelier Populaire d’Architecture et d’Urbanisme) regroupe des technicienEs du cadre bâti, des habitantEs et des syndicalistes afin de concevoir et réaliser l’espace collectivement sur la base du partage de savoirs, de l’autoformation et de l’autogestion.

    — Le DALAS (Droit Au Logement Autogéré et Social) regroupe des familles, des technicienEs du bâtiment et des syndicalistes de la CNT, qui réfléchissent ensemble à l’élaboration et la construction de logements populaires basées sur l’entraide et la solidarité.

    au local CNT - 44, rue Burdeau - 69001 Lyon

    Bar / casse-croûtes

    [logo SUB] Syndicat Unique du Bâtiment / CNT - SUB 69
    44, rue Burdeau - 69001 Lyon

    Tél. : 04 78 27 05 80 - mél : sub69@cnt-f.org - www.cnt-f.org/sub69

    [logo caisse à outils avec chat noir cerclé CNT] CNT

    CNT Construction

    […]


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/jpg/Affiche2B.jpg


    2008
    Affiche liée






    [Qui sont les terroristes ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Qui sont les terroristes ?]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (en défonce) ; photo (enfant assis sur mine marine ?) ]

    texte :

    Qui sont les terroristes ?

    Les conditions de vie toujours plus insupportables qui nous sont imposées reposent sur la peur. Peur de ne pas avoir de boulot et de ne pas arriver à boucler les fins de mois. Peur de la police, peur de la prison. Parce qu’au fond, la matraque et son acceptation est ce qui garantit les rapports sociaux.

    Dans ce monde à l’envers, le terrorisme ce n’est pas contraindre des milliards d’êtres humains à survivre dans des conditions inacceptables, ce n’est pas empoisonner la terre. Ce n’est pas continuer une recherche scientifique et technologique qui soumet toujours plus nos vies, pénètre nos corps et modifie la nature de façon irréversible. Ce n’est pas enfermer et déporter des êtres humains parce qu’ils sont dépourvus du petit bout de papier adéquat. Ce n’est pas nous tuer et mutiler au travail pour que les patrons s’enrichissent à l’infini. Ce n’est pas même bombarder des populations entières. Tout cela, ils l’appellent économie, civilisation, démocratie, progrès, ordre public.

    La politique est en réalité l’art de travestir les faits en changeant les mots. Leur « guerre au terrorisme » à l’échelle planétaire n’est qu’une arme de propagande pour légitimer toute agression militaire à l’extérieur et toute répression des rebelles à l’intérieur.

    Dans un effet miroir, l’État voudrait tous nous obliger à être le reflet de sa sale gueule autoritaire. Des amitiés, des affinités et le partage d’une même idée de liberté deviennent une « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Des liens tissés dans les luttes deviennent une « mouvance anarcho-autonome ». Un fumigène devient une bombe.

    Et pourtant, s’organiser n’est pas nécessairement constituer une Organisation, tout comme une grève n’est pas une prise d’otage. L’attaque contre une banque, une prison, une ANPE, une permanence électorale, un centre de rétention, le sabotage de la circulation des trains ou des machines dans une usine, ne sont pas du « terrorisme ». Un abîme sépare ceux qui s’insurgent pour se libérer, et ceux qui frappent dans le tas pour défendre, consolider ou conquérir le pouvoir, c’est-à-dire les États et leurs concurrents, les patrons, leurs mercenaires et leurs laboratoires de mort.

    Dans cette guerre sociale qui se déroule au travail comme dans la rue, de jour comme de nuit, l’ennemi est tout individu qui fait obstacle à la marche radieuse du capital.

    Que chacun, de la manière qu’il estime la plus adéquate, s’oppose au terrorisme d’État et au totalitarisme démocratique. Nous ne subirons pas cette déclaration de guerre en baissant la tête.

    Que crève le meilleur des mondes !


    sources :

    Affiche parue sur http://www.non-fides.fr/?Qui-sont-les-terroristes (12 novembre 2008) : « Texte d’une affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes en avril 2008 ».



    [Rassemblement contre la machine à expulser]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rassemblement contre la machine à expulser] / Eric Drooker. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; émigration et immigration  ; logement, habitat
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte (long) ; gravure (ville enclose d’une haute clôture avec personnes [pauvres ?] expulsées par un coup de pied géant) par Eric Drooker ]

    texte :

    Rassemblement contre la machine à expulser

    métro La Chapelle — dimanche 15 juin à 16 h

    Les contrôles et arrestations massifs de sans-papiers s’intensifient dans les quartiers et les gares. Au métro La Chapelle (ligne 2) et sur les boulevards qui l’entourent, ils sont devenus presque quotidiens : policiers et contrôleurs RATP traquent, tôt le matin, à l’heure d’aller au travail (à partir de 6 heures) et le soir, les sans papiers et les fraudeurs.

    Plutôt que de faire des grosses rafles visibles, les flics préfèrent opérer en petites unités de civils. Les détenus du centre de rétention de Vincennes expliquent qu’ils se sont fait arrêter par des policiers déguisés en jeunes couples ou passants du quartier, puis emmener au commissariat dans des voitures banalisées. En discutant entre eux, les retenus ont remarqué qu’à chaque jour correspondrait un faciès : par exemple, au mois de mai, les jeudi et vendredi les flics n’auraient contrôlé que des maghrébins.

    Le choix de ce quartier n’est pas anodin : entre Barbès et Stalingrad, la police sait qu’elle va attraper des travailleurs sans papiers. Et les autorités — de la préfecture à la municipalité — y trouvent leur compte, ça « nettoie » le quartier pour laisser place à la « mixité sociale » avec l’installation des bobos sur les Quais de Seine et à la Goutte d’Or. Cela fait plusieurs années que ces quartiers sont en « restructuration » : augmentation des loyers, expulsions des pauvres aux portes de Paris, contrôle e des places et des rues. La Chapelle, comme beaucoup d’autres quartiers, est un secteur d’application de la politique d’immigration de la France et de l’Europe : expulser un maximum de clandestins tout en mettant en place « immigration choisie et dévouée ». C’est le meilleur moyen pour optimiser le contrôle sur tous les travailleurs et sur tous les migrants.

    Face à ces arrestations des gens s’organisent. En témoignent les réseaux d’alerte téléphoniques mis en place dans certains quartiers de la région parisienne pour se prévenir des contrôles, se rendre sur place et opposer une résistance à la police. Dans les centres de rétentions les personnes arrêtées se révoltent (grèves de la faim, émeutes, refus du contrôle et de rentrer dans les cellules…) et devant ces prisons, des manifestations et des parloirs sauvages se multiplient.

    Sabotons la machine à expulser !

    Ce rassemblement s’inscrit dans le cadre de la « semaine de solidarité sans frontières » (du 9 au 16 juin 2008).
    Liberté pour tous les prisonniers, avec ou sans papiers !
    Liberté pour toutes et tous !
    Solidarité avec les deux de Vierzon. avec Bruno. Ivan, Damien et les autres !

    Toute contribution pratique à la semaine de solidarité sans frontières pourra être envoyée à : solidarite_sans_frontieres@riseup.net


    sources :

    Affiche annoncée dans Mauvaises intentions n° 2 (janv. 2009) : « Affiche trouvée sur les murs du 18e arrondissement, à Paris, début juin 2008. »





    [Repas gratuit pour toutes et tous : Resto trottoir, rendez-vous le dernier dimanche de chaque mois]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour toutes et tous : Resto trottoir, rendez-vous le dernier dimanche de chaque mois]. — Besançon : Autodidacte (librairie L’) : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), [ca ]. — 1 affiche (sérigr. ), coul. (quadri  : noir , bleu , orange , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : agriculture  ; luttes rurales et paysannes  ; luttes urbaines  ; manifeste
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (citrouille, brandissant des légumes, au dessus d’une foule ; divers phylactères : « des biens communs pas des profits », « de la bouffe pas des bombes », « des écoles pas des casernes », « des maisons pas des prisons », « des soins pas des potions », « des légumes pas du bitume », « des frites pas des flics ») ]

    texte :

    Resto Trottoir - collectif Food Not Bombs Besançon

    Repas gratuit pour toutes et tous

    dès 12 h 30, place Marulaz
    Rendez-vous le dernier dimanche de chaque mois

    • La rue est devenue un espace marchand
    Les centres villes sont dédiés au commerce au détriment des autres activités sociales. Pour imposer cet ordre marchand, les autorités repoussent les populations indésirables à la périphérie de la ville. interdire de différentes manières tout un tas de petits regroupements, réprimer des manifestations, contrôler les bars, cloisonner l’espace urbain, c’est priver la rue de toute vie. C’est pour cette raison que le Resto trottoir juge légitime de se réapproprier la rue.

    La rue est à nous ! Nous avons les moyens d’agir. par exemple :

    • La rue comme espace démocratique et de discussion
    La démocratie directe se construit collectivement sur les places publiques par des échanges et débats entre les habitant.e.s et non dans les urnes qui confisquent le pouvoir politique au profit d’une minorité.

    • La gratuité, une arme contre le système marchand
    La rue peut être un lieu d’échanges gratuits, de services entre voisin.e.s. Les zones de gratuité permettent à tous.tes, de pouvoir accéder aux objets et aux évènements. Le prix libre permet d’avoir des échanges sans profit basés sur l’appréciation de chacun e de ses propres moyens.

    • La réappropriation de la rue et des murs par l’expression populaire
    La propagande publicitaire envahit nos villes et nous impose la surconsommation, le gaspillage et des rapports sociaux stéréotypés. La rue doit redevenir un lieu d’expression populaire et non un espace contrôlé par le pouvoir politique et les marchands. Dans cette idée, nous pouvons peindre, graffer, tagger, signifier notre présence…

    • La réappropriation des espaces de vie et de circulation
    Pour des espaces verts intégrés à la ville Guérilla jardinière ! Semons, plantons, fleurs, arbres et légumes partout où c’est possible. Pour des transport non polluants ou collectifs qui ne monopolisent pas l’espace urbain. Pour une circulation lente et des espaces conviviaux qui favorisent le hasard des rencontres propices aux échanges.

    [dessin]

    Food not bombs

    Je ne bouffe pas des bombes

    Le Resto trottoir organise chaque mois un repas convivial dans la rue. Ce repas est gratuit, végétal, non exclusif et constitué à partir de nourriture donnée ou destinée à être jetée.

    Ces repas sont l’occasion d’échanges et de rencontres (par exemple autour de la table de presse) mais c’est aussi un espace alternatif au capitalisme, à sa logique de surproduction et de gaspillage, à son système de hiérarchisation et d’exclusion.

    Le collectif resto-trottoir se réunit chaque mercredi du mois à 19 h à la librairie l’Autodidacte pour
    organiser le repas suivant selon les principes de la démocratie directe et de l’horizontalité permettant ainsi à chacun.e de participer aux différentes étapes de ce processus pensé et réalisé collectivement. Une « zone de gratuité » se tient également ouverte à cette occasion afin d’échanger, en marge des rapports marchands, les objets (vêtements, livres, vaisselle, jouets…) devenus inutiles pour certains mais précieux pour d’autres.

    Des moments festifs et/ou revendicatifs peuvent avoir lieu en fonction d’initiatives.


    sources :
     






    [10 000 tonnes de déchets radioactifs dans la Meuse]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    10 000 tonnes de déchets radioactifs dans la Meuse]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , vert , texte en défonce ) ; 64 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique  ; France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (en défense) ; photo (plongeon d’un vieillard dans la mer) ]

    texte :

    10 000 tonnes de déchets radioactifs dans la Meuse

    Le démantèlement de la centrale nucléaire de Chooz A dans la pointe des Ardennes françaises a commencé. Si avec les deux centrales, les habitants de la région bouffaient et crevaient déjà du nucléaire depuis des décennies, cette fois ce sera surtout la Belgique et la Hollande qui seront touchées par le démantèlement via les rejets dans la Meuse de 10 000 tonnes de déchets toxiques et radiotoxiques liquides.

    Si l’on voit la merde que rejette l’industrie dans la Meuse et ses différents affluents depuis plus d’un siècle, on comprend vite que ce n’est que la énième couche de pollution et pourtant les ordures radiotoxiques les rejets soi-disant « limités » et « inévitables » en provenance de Chooz causeront une pollution autrement plus durable et charrieront à leur tour cancers et leucémies.

    Mais tout cela importe peu aux industriels, car les enjeux vont bien au-delà de la pollution d’une zone spécifique. En terme de marchés, si EDF cherche à devenir le spécialiste mondial en démantèlement, les entreprises spécialisées dans le nettoyage de zone contaminées, telles qu’Onet-Industries et Techman, feront leur lard, tandis que Adecco et Manpower se chargeront de recruter des liquidateurs.

    Contrairement au discours des écolos qui cherchent encore à nous vendre leur bonheur éolien, le démantèlement ne prépare en rien une sortie du nucléaire mais garantit son acceptation centrale comme énergie « la plus propre ». Il s’inscrit ainsi dans sa relance au niveau international. Tandis que partout dans le monde ils nous construisent de nouvelles centrales pour satisfaire les besoins dévorants du capitalisme, à Chooz, on parle de transformer une poubelle nucléaire en parc naturel.

    Comme après la fuite d’isotopes à Fleurus l’été dernier, l’État et les industriels mettent en marche leur machine à propagande pour nous faire avaler la pilule d’iode. Le démantèlement n’est en fait que la vitrine du service après-vente du nucléaire. Mais comme toute vitrine, elle n’est jamais à l’abri d’un pavé.

    Avant qu’ils aient fini de nous pourrir définitivement la vie, Attaquons le nucléaire et son monde !


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?10-000-tonnes-de-dechets : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes de France et de Belgique, juillet 2009 » (16 juillet 2009).






    [À propos de la destruction du quartier d’isolement à la prison de Bruges]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À propos de la destruction du quartier d’isolement à la prison de Bruges]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique  ; France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (femme allongée sur le dos, fumant une cigarette) n&b ]

    texte :

    Trois années de mutineries dans les prisons

    À propos de la destruction du quartier d’isolement à la prison de Bruges

    La prison n’est rien d’autre que le reflet de la société dans laquelle on vit. La société elle-même est une vaste prison où la plupart des gens sont enfermés dans la nécessité de trouver de l’argent, dans l’absence de perspectives de vie, dans des rôles de servitude et de soumission que les valeurs dominantes leur ont donnés. Tout comme dans la rue, il y a dans les prisons, les asiles psychiatriques et les centres fermés, des personnes qui ne se résignent pas et qui ne perdent pas un certain goût pour la liberté et pour une vie meilleure simplement parce qu’un juge l’a ordonné. Des personnes qui, quotidiennement, refusent l’humiliation d’obéir aux matons et aux chefs. Des personnes dans les cerveaux desquelles les murs et les barbelés de la prison ne sont pas encore imprimés et qui, bien au contraire, les considèrent plutôt comme des obstacles à franchir. Car la punition que la société, à travers ses juges et sa justice, leur a offerte, n’est que la conséquence d’un monde basé sur l’exploitation et l’oppression.

    Alors, depuis trois ans déjà, une petite tempête de révolte a laissé des traces dans des dizaines de prisons et de centres fermés en Belgique. En se mutinant, en boutant le feu à l’infrastructure carcérale, en attaquant les gardiens, en s’évadant, certains prisonniers ont retrouvé ce que le système a voulu leur enlever définitivement : le courage, un désir de liberté et une audace qui rêve de balayer toute la merde que cette société produit.

    Comme réponse, l’État a entre autre ouvert deux modules d’isolement à Lantin et à Bruges, de véritables prisons dans les prisons, pour mieux isoler et briser les « réfractaires ». Mais même dans ces cages, certains n’ont pas perdu le goût du combat. Le 2 avril 2009, des prisonniers à Bruges ont inondé les cellules de ce module et l’ont détruit presque entièrement. À l’heure où le gouvernement a annoncé ses plans de construction de sept nouvelles prisons, ils se retrouvent contraints de fermer le module d’isolement de Bruges. La machine carcérale n’est donc pas si bien rodée qu’elle parait.

    Force et courage et pour rous ceux qui se battent pour le liberté, dehors comme dedans !

    Attaquons, nous aussi, tout ce qui nous enferme, exploite et opprime !


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-a-propos-de-la-destruction (29 avril 2009).


    2009
    Affiche liée


    [About the destruction of the isolation unit in Brugge]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    About the destruction of the isolation unit in Brugge]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Belgique
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (femme allongée sur le dos, fumant une cigarette) n&b ]

    texte :

    Three years of mutineries in Belgian prisons

    About the destruction of the isolation unit in Brugge

    The prison is nothing more than a reflection of the society in which we live. A society that resembles a great prison in which the majority of the population are locked up because of the necessity to find money, because of the lack of perspective in life, because of roles of submission and servitude that are being imposed by the ruling values. Just like in the street there are people in the prisons, psychiatric institutions, detention centres who do not come to peace with this, that do not burry a certain taste for freedom, for a better life, because the judge imposes that. People that refuse the humiliation every day to obey the guards and chiefs. For whom the walls and the barbwire of the prisons are not yet marked in their brains, and rather observe them as obstacles that have to be overcome. Because the punishment society gave them, through its judges, only is a consequence of a world that is based on the exploitation and obedience.

    Since three years a small storm of revolt blows through the tens of Belgian prisons and detention centres. By rising up, by burning the prisons infrastructure, by attacking guards, by escaping, some prisoners found back what the system tried to take from them period : courage, a desire for freedom, a rebellion that dreams of finishing with at least a part of the mess this society brings.

    Answering to this, the State opened two new isolation units in Brugge and Lantin, real prisons inside the prison, to be able to better isolate and break the ‘unruly’. But even in these cages, some haven’t lost the taste of combat. On the 2nd of April 2009, prisoners in Brugge have flooded the cells of this unit after which they smashed the unit almost completely. On the moment that the government is announcing its plans to construct seven new prisons, they are obliged to close down their showpiece, the isolation unit in Brugge. The prison machine isn’t that well oiled as it seems.

    Strength and courage for all those who fight for freedom, inside and outside !

    Let us, we as well, attack everything which is locking us up, exploiting us and oppressing us up !


    traduction :

    Trois années de mutineries dans les prisons

    À propos de la destruction du quartier d’isolement à la prison de Bruges

    La prison n’est rien d’autre que le reflet de la société dans laquelle on vit. La société elle-même est une vaste prison où la plupart des gens sont enfermés dans la nécessité de trouver de l’argent, dans l’absence de perspectives de vie, dans des rôles de servitude et de soumission que les valeurs dominantes leur ont donnés. Tout comme dans la rue, il y a dans les prisons, les asiles psychiatriques et les centres fermés, des personnes qui ne se résignent pas et qui ne perdent pas un certain goût pour la liberté et pour une vie meilleure simplement parce qu’un juge l’a ordonné. Des personnes qui, quotidiennement, refusent l’humiliation d’obéir aux matons et aux chefs. Des personnes dans les cerveaux desquelles les murs et les barbelés de la prison ne sont pas encore imprimés et qui, bien au contraire, les considèrent plutôt comme des obstacles à franchir. Car la punition que la société, à travers ses juges et sa justice, leur a offerte, n’est que la conséquence d’un monde basé sur l’exploitation et l’oppression.

    Alors, depuis trois ans déjà, une petite tempête de révolte a laissé des traces dans des dizaines de prisons et de centres fermés en Belgique. En se mutinant, en boutant le feu à l’infrastructure carcérale, en attaquant les gardiens, en s’évadant, certains prisonniers ont retrouvé ce que le système a voulu leur enlever définitivement : le courage, un désir de liberté et une audace qui rêve de balayer toute la merde que cette société produit.

    Comme réponse, l’État a entre autre ouvert deux modules d’isolement à Lantin et à Bruges, de véritables prisons dans les prisons, pour mieux isoler et briser les « réfractaires ». Mais même dans ces cages, certains n’ont pas perdu le goût du combat. Le 2 avril 2009, des prisonniers à Bruges ont inondé les cellules de ce module et l’ont détruit presque entièrement. À l’heure où le gouvernement a annoncé ses plans de construction de sept nouvelles prisons, ils se retrouvent contraints de fermer le module d’isolement de Bruges. La machine carcérale n’est donc pas si bien rodée qu’elle parait.

    Force et courage et pour rous ceux qui se battent pour le liberté, dehors comme dedans !

    Attaquons, nous aussi, tout ce qui nous enferme, exploite et opprime !


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-a-propos-de-la-destruction (29 avril 2009).


    2009
    Affiche liée







    [Camp 2009 village]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Camp 2009 village]. — Strasbourg : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne  ; France  ; Grande-Bretagne / Royaume-Uni
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : camping  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (camping militant) ; vignettes ]

    texte :

    sink NATO / coulons l’OTAN / NATO versenken

    Camp 2009 village

    Earth - Europe - France - Strasbourg - Neuhof - 207, rue de Ganzau

    1.-5. april/avril

    camp / vegan kitchens / workshops / children’s space / barrios / party / festival / concerts / theatre / art / discussions / out of action / and the things you do.
    (bands: Guts Pie Earshot, Chaoze One, Lotta C, D’Onderhond, Paul Geigerzähler, Bobby Sixkillers, Laplacedukif, Putschversuch, Egopilot, Pebblestones, Skwaattack, Fidl Kunterbint, Domb, a.m.m.)

    village / cuisines vegan / ateliers / espace enfants / barrios / fête / festival / concerts / théâtre / art / discussions / out of action / et les choses, que tu fais.
    (bands : Guts Pie Earshot, Chaoze One, Lotta C, D’Onderhond, Paul Geigerzähler, Bobby Sixkillers, Laplacedukif, Putschversuch, Egopilot, Pebblestones, Skwaattack, Fidl Kunterbint, Domb, a.m.m.)

    camp / vegane voküs / workshops / platz für kinder / barrios / party / festival / konzerte / theater / kunst / diskussionen / out of action / und die dinge, die du tust.
    (bands: Guts Pie Earshot, Chaoze One, Lotta C, D’Onderhond, Paul Geigerzähler, Bobby Sixkillers, Laplacedukif, Putschversuch, Egopilot, Pebblestones, Skwaattack, Fidl Kunterbint, Domb, a.m.m.)

    village2009.blogsport.de (F) — camp09.blogsport.de (D) — village09.blogsport.de (GB)

    sommet.otan2009@gmail.com — natogipfel2009@riseup.net — camporga@riseup.net — kulturorga@riseup.net


    sources :

    Sommet OTAN Strasbourg-Kehl 2009

    http://fastrasbg.lautre.net/?Affiche-du-village-alternatif


    2009
    Affiche liée









    [Droit dans l’mur ! « ordre moral »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Droit dans l’mur ! « ordre moral »] / Gil_. — Bordeaux : GAB_ (Groupe anarchiste Bordelais) : Ovaires et Contre Tout !, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : famille  ; religion et spiritualité (en général)  ; sexisme et homophobie  ; sexualité et genre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Shaw, George Bernard (1856-1950)  ; Vian, Boris (1920-1959)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessins (« Dieu est amour » par Gil ([rabbin, évêque et imam armés jusqu’au dents s’écriant : « Bisoux ! », « Calins ! » « Poutoux ! » ; prêtre se mortifiant ; panneau routier d’interdiction avec « grenouille de bénitier » priant devant une croix) frise d’une manifestation en silhouette sous le texte ]

    texte :

    Droit dans l’mur !

    Journal du Groupe Anarchiste Bordelais avec la participation exceptionnelle cette-fois du collectif Ovaires et Contre Tout !

    On a eu chaud aux miches

    Créé dans les années 1970, issu des luttes féministes, le MFPF (Mouvement Français pour le Planning Familial) s’est donné pour missions d’accueillir, soutenir et informer toute personne, mineure ou majeure, qui en ressent le besoin et de favoriser l’accès à la contraception et à l’avortement :
    en proposant des consultations gynécologiques
    en intervenant dans les établissements scolaires
    en organisant des permanences et des groupes de parole.

    À travers ces différentes actions, il travaille ces thèmes :
    sexisme, viols et violences faites aux femmes, prostitution, maternité, sexualité, accouchement, sida, et bien sûr contraception et avortement.

    On aurait pu penser que l’existence des plannings était acquise, mais à l’image de tous les droits des femmes, elle est menacée. Cette année, l’État avait prévu de diminuer drastiquement leurs subventions, ce qui aurait à terme causé la fermeture de plusieurs centres. La mobilisation a fait reculer les autorités, mais ce n’est qu’un répit. Nous sommes habitué.es à la présence des plannings, nous ne pouvons pas imaginer qu’ils disparaissent. Et pourtant, ça peut se produire, ça a failli se produire… C’est pourquoi, dès aujourd’hui,
    il faut se réapproprier les luttes et les questionnements féministes
    qui avaient mené à leur création.

    Pour contacter le MFPF Bordeaux : 05 .56.44.00.04

    Fini la mauvaise haleine : Dieu vous aime !!!

    Il n’y a pas si longtemps, chacun.e devait choisir son camp : soit on était bigot, soit on bouffait du curé. Le bon vieux temps, quoi ! Puis les anticléricaux ont cru qu’ils avaient gagné et leur lutte est tombée dans l’oubli. Erreur : l’ordre moral en a profité pour revenir aussi vite que la conscience de classe régressait.

    L’État aide de moins en moins les services publics et les associations de solidarité. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant de voir débouler des institutions religieuses et caritatives (Réseau Solidarité Familles, Dies Irae — toutes deux fortement teintées d’intégrisme catholique et réactionnaire — ou encore les Frères musulmans — pas vraiment modérés non plus) : elles prennent la place de l’État-providence et multiplient les initiatives « d’entraide » bien ciblées vers la famille.

    Aujourd’hui, il est devenu quasi impossible de critiquer une religion sans être accusé.e d’intolérance et/ou de racisme. Ainsi, par exemple, empêcher « SOS tout petits » de prier pour le fœtus qu’on assassine, c’est ne pas respecter la liberté d’opinion et d’expression, et critiquer le port du voile relève de la discrimination raciale.

    Pourtant, restons réalistes : les intolérants, ce sont eux !

    Patriotisme, opinion publique, devoir parental, discipline, religion, morale ne sont que des jolis noms pour le mot « intimidation ». (G.B. Shaw).

    Toutes les religions se rejoignent sur un point : la domination et l’acceptation par l’individu.e de condition et de son rôle dans la société.

    Unanimement, elles enlèvent à la personne tout libre arbitre : c’est une entité « supérieure » (comprendre : imaginaire !) qui décide de ce que tu es et du rôle que tu as sur terre, à condition bie sûr que tu acceptes l’existence de cette entité imag… supérieure et que tu lui délègues tout pouvoir sur ta vie.

    Supprimez le conditionnel et vous aurez détruit dieu. (B. Vian).
    Nous qui sommes d’indécrottables athées, nous ne nous contenterons pas de regarder le religieux prendre de plus en plus de place sans rien faire. À nous de développer une entraide réelle, qui ne dépende ni des patrons, ni de l’État, ni des Églises ! À nous de continuer à nous battre partout où l’ordre moral sévit, essaie de se mettre en travers de nos vies, car nos vies nous appartiennent

    Sauvons les âmes : bouffons les curés !

    On pourrait dire de l’ordre moral que c’est un ensemble de valeurs conservatrices et réactionnaires imposée au plus grand nombre dans le but de mettre en place un standard de vie ou de pensée.

    Cet ordre moral constitue une « norme sociale » indiquant notamment la façon dont nous devons gérer nos vies, nos sexualités, nos corps. Il est intimement lié à l’organisation de la domination des hommes sur les femmes et au caractère obligatoire de l’hétérosexualité.

    C’est une morale dictée par les pensées puritaines et religieuses que quelques lois proclamant « l’égalité hommes/femmes » ne peuvent dissimuler.

    Car en même temps que l’État proclame « lutte contre les inégalités », il révise le « statut du fœtus », pour lui donner une existence juridique : la même que celle d’un être humain. Combat de ceux/celles qui voudraient que l’avortement soit considéré comme un meurtre.

    Car en même temps que l’État chante les louanges de « l’égalité des chances », il menace de supprimer une grande part des subventions aux plannings familiaux. Rare réseau d’information sur l’accès à la contraception, à l’avortement. Rare réseau de soutien aux femmes victimes de violences conjugales.

    Car en même temps que l’État pond des lois sur la « laïcité », ses représentants-e-s affichent leurs affinités avec des chefs de file religieux. La morale religieuse étant un élément non négligeable du respect de la norme imposée (sinon on est dans le péché) et de la soumission.

    Car la société ne se défait pas de l’organisation sociale autour de la famille. Le schéma « un papa - une maman - des enfants » structure les représentations et pèse sur les choix de vie. Voir les avantages conférés par l’État aux familles nombreuses.

    Car le schéma familial est celui d’un couple hétérosexuel, refusant à cette occasion l’adoption aux couples homosexuels. La justification est la peur de faire des enfants « anormaux », c’est-à-dire qui auraient grandi dans un milieu relativisant l’hétérosexisme.

    Car le couple est toujours la norme. Le désir ne devrait ainsi se porter que sur une seule personne, actant une possession réciproque des deux individu.e.s.

    Mais l’ordre moral est d’autant plus fort et complexe à combattre que chacun-e d’entre nous en est un relais, conscient ou non. Notre société normée a fait de nous des individu-e-s normé-e-s. Notre individualité a de profondes racines qui nous échappent car elles ne nous appartiennent pas : d’autres les ont cultivées pour nous.

    Et on peut faire confiance aux manuels scolaires, à la publicité et aux médias pour faire perdurer la transmission de ces valeurs.

    L"objectif d’une lutte contre l’ordre moral est de permettre à chacun.e de mener sa vie comme il.le l’entend : de disposer librement de son corps, de choisir sa sexualité, de choisir d’avoir ou non un/des enfant/s, de choisir quand et comment en avoir, etc.

    Seule une déconstruction (longue, radicale et au sein même de la lutte contre le patriarcat) des préjugés qui nous ont été inculpés pourrait laisser espérer qu’un jour, on mette à mort définitivement l’ordre moral et les normes sociales.


    sources :

    Journal mural Droit dans l’mur (Bordeaux, mai 2009).
    https://gabx.noblogs.org/post/2011/09/24/droit-dans-lmur-ordre-moral/ (site créé en 2011)
    mai 2009 d’après : http://www.atheneelibertaire.net/index.php/gab



    [En cette fin aout 2009, il n’y aura pas de Resto Trottoir]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    En cette fin aout 2009, il n’y aura pas de Resto Trottoir]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ]

    texte :

    collectif Food not bombs, Besançon
    http://restotrottoir.blogspot.com

    Les trottantEs organisateuRIces… sont en vacances… ne sont pas assez nombreuXes… sont au potager… se sentent un peu fatiguéEs mais motivéEs… déménagent dans le Jura… ouvrent leurs droits au chômage… on “pas mal” de boulot personnel… partent pour des festivals ou rendre visite à la famille, aux amiEs… Bref,

    … en cette fin août, il n’y aura pas de Resto Trottoir

    « Là où on partage un repas gratuit pour toutes et tous »

    Non à la politique d’exclusion et de répression !
    Nous voulons : de la bouffe, pas des bombes, des maisons, pas des prisons…

    Retrouvons-nous le dimanche 27 septembre 2009
    avec la zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets… + infokiosque : tracts et brochures… + discussions, échanges…
    + exceptionnellement un défilé de mode de la zone de gratuité

    Vous trouvez dommage qu’il n’y en ait pas cette fois-ci… Vous souhaitez nous rencontrer, participer à l’information, à la collecte, à la cuisine, à la distribution et au repas… Rejoignez-nous ou contactez-nous :
    à la réunion d’organisation : les 1res mercredis du mois à 18 h à Besançon - Rendez-vous dans la cour de la fac de lettres, au 32, rue Mégevand ou par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2009/08/pas-de-resto-trottoir-cette-fin-aout.html


    2011

    2010
    Affiches liées


    [Face à la guerre aux pauvres…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Face à la guerre aux pauvres…]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; pauvreté
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; image (sommets de tours vues depuis le sol) ]

    texte :

    Face à la guerre aux pauvres…

    Hausse des loyers, expulsion des logements, transformation du mobilier urbain en repoussoir anti-SDF, occupation policière, multiplication des caméras de vidéo-surveillance, chasse aux sans-papiers, aux prostituées, aux vendeurs à la sauvette...

    La rénovation n’a qu’un but : faire du fric. Elle permet de virer les pauvres pour installer des populations plus riches.

    La mairie et l’état organisent la spéculation immobilière et en tirent profit au côté des promoteurs. Ils construisent spécialement pour cette nouvelle population : 104, MK2, cafés-bobos, boutiques de mode...

    Flics, politiciens, artistes branchés, spéculateurs…

    Dégageons-les !


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Face-a-la-guerre-aux-pauvres : « Affiche trouvée sur les murs du Nord-Est de Paris, juin 2009 » (12 juin 2009).






    [Fête de la CNT Gard, 2009]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fête de la CNT Gard, 2009]. — Nîmes : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 61 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Berthuin, Jérémie (1972-....)  ; Cartouche  ; Mathurin, Michel  ; Rigouste, Mathieu (1980-....)  ; Savia, al  ; The Hop la !  ; Wakkan Tribu
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos (manifestations, groupes musicaux) ; étoiles taillées noires et rouges ; filigrane « sabocat » ]

    texte :

    Fête de la CNT Gard

    & soutien à Pascal suite aux violences policières du 1er Mai

    19 sept. 2009 à Montignargues

    Programme

    Films, conférences, débats en salle

    14 h

    Projection du film documentaire sur la répression suite aux révoltes populaires de juin 2008 à Sidi Ifni (Maroc) + débat « Pour un Maghreb des luttes sociales » animé par Jérémie Berthuin, secrétaire international de la CNT.

    16 h

    Projection du film documentaire de Michel Mathurin « Et pourtant ils existent », histoire du syndicalisme d’action directe + débat « Quelle alternative syndicale à la crise » animé par la CNT Gard

    18 h

    Conférence de Mathieu Rigouste, sociologue, auteur du livre « L’Ennemi intérieur » sur la justification des politiques sécuritaires de l’État français. Coorganisé avec le SCALP No Pasaran.

    Tables de presse d’organisations militantes, du comité de soutien à Pascal

    19 h 30 : apéro

    flamenco-rumba avec Al Savia

    21 h : concerts

    en plein air s’il fait beau, en salle s’il pleut !

    Intervention publique de la CNT Gard

    Wakkan Tribu (rock français)

    The Hop la ! (punk-rock français)

    Cartouche (rock’n’punk)

    Entrée prix libre de soutien

    Restauration sur place : boissons, assiettes, sandwich petits prix !

    Animations pour enfants (sous la responsabilité des parents)
    dès 14 h - contes, jeux, château gonflable
    16 h 30 - goûter offert

    [carte de situation]

    Avec le concours et le soutien du collectif Caméléon

    [logo chat noir cerclé CNT] Pour aider aux frais juridiques, adresser chèques de soutien à :
    CNT 6 rue d’Arnal 3000 Nîmes aec la mention : « solidarité inculpé du 1er mai 2009 » au dos.

    Graphisme : LOX - myspace.com/netlox


    sources :

    http://www.cnt-f.org/fedeptt/documents/2009/2009-05-01_Solidarite.Pascal_Fete.Montignargues.19-09-2009_Affiche.pdf







    [Il faut que tout ça serve à quelque chose]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il faut que tout ça serve à quelque chose]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) : Envolée (l’), [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Khider, Christophe (1971-....)
    • Presse citée  : Envolée, L’
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos (maillons de chaines) ]

    texte :

    “Il faut que tout ça serve à quelque chose”

    Christophe Khider, évadé de la prison de Moulins le 15 février 2009
    blessé par balles lors de son arrestation après deux jours de cavalez,à son avocate, seule autorisée à le visiter a l’hôpital.

    Pour en finir avec toutes les prisons

    Une évasion ou une tentative d’évasion, ce n’est pas un fait divers, c’est le geste de survie d’un enfermé que l’on tente de faire mourir à petit feu en prison.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas un jeu, c’est l’acte de prisonniers qui mettent leur vie dans la balance même s’ils savent que de toutes façons, dans la plupart des cas, il y a un mur ou une balle devant eux ; car les agents de l’administration pénitentiaire et les policiers ont ordre de tuer les candidats à la belle. Lors d’un procès, un directeur de prison a affirmé qu’il préférait dix « suicidés » à un évadé ; à l’inverse, aucun blessé chez les surveillants lors de l’évasion d’Antonio Ferrara de la prison de Fresnes en 2003. Aucun blessé, aucune violence pendant l’évasion et la courte cavale de Christophe Khider et Omar Top El Hadj : dans les deux évasions, les seuls blessés sont des évadés ou leurs amis.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas un mauvais film balancé à des millions de téléspectateurs pour les faire frémir, c’est le refus de l’hypocrisie d’une justice qui condamne à des peines sans limite, à des peines de mort à peine déguisées. Il y a peu, dix prisonniers longues peines de la centrale de Clairvaux ont même réclamé qu’on rétablisse pour eux la peine de mort parce qu’ils préféraient l’« euthanasie » à une agonie infinie. Avant son évasion de la prison de Moulins, Christophe Khider était libérable en 2045.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas une provocation : c’est des années d’isolement, de transferts aux quatre coins de l’hexagone et un traitement « spécial » pour les prisonniers repris ; cela fait plus de six ans qu’Antonio Ferrara supporte l’isolement dans l’isolement sans jamais voir la lumière du jour, menotté et entravé pour le moindre de ses déplacements, privé de tout contact physique si ce n’est avec vingt-huit surveillants lourdement armés.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas un coup pour rire, c’est de lourdes peines infligées aux familles et aux proches même lorsqu’ils ne sont pas déclarés complices. C’est le début d’un calvaire carcéral et judiciaire pour ceux qui ont cherché à arracher un emmuré de son tombeau. Comment ne pas comprendre qu’une mère, un frère, des amis, une compagne refusent de laisser crever un proche ?

    Une évasion ou une tentative d’évasion c’est des êtres humains enfermés qui veulent retrouver un peu de liberté. Et si on les présente comme des « monstres dangereux et sanguinaires » lâchés dans la nature, c’est pour essayer de faire accepter à tous la prison comme remède aux maux d’une société fondée sur le profit et la soumission. ils construisent dans l’urgence de nouvelles prisons comme hier ils bâtissaient les barres des cités de banlieue : des prisons-école pour les enfants, des prisons-hospice pour les grabataires, des prisons-hôpital pour les « malades mentaux », des prisons-bunker pour les prisonniers dits « dangereux »…

    Fin des longues peines

    Fermeture des quartiers d’isolement

    Solidarité avec les évadés leurs familles et leurs proches

    contact : envoleejournall@yahoo.fr


    sources :

    Avant 2018



    [Il n’y a pas de paradis futur]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il n’y a pas de paradis futur]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 21 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : individualisme  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Libertad, Albert (1875-1908)
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (femmes et fillettes souriantes traversant une rue devant une voiture renversée et enflammée, main dans la main) ]

    texte :

    Résignés, regardez, je crache sur vos idoles, je crache sur Dieu, je crache sur la patrie, je crache sur le Christ, je crache sur les drapeaux, je crache sur le capital et sur le veau d’or, je crache sur les religions : ce sont des hochets, je m’en moque, je m’en ris… Ils ne sont rien que par vous, quittez-les et ils se brisent en miettes. Vous êtes donc une force, ô résignés, de ces forces qui s’ignorent mais qui n’en sont pas moins des forces, et je ne peux pas cracher sur vous, je ne peux que vous haïr…ou vous aimer. Par-dessus tous mes désirs, j’ai celui de vous voir secouer votre résignation dans un réveil terrible de vie.

    Il n’y a pas de paradis futur,

    il n’y a pas d’avenir,

    il n’y a que le présent.

    Vivons-nous ! Vivons !
    La résignation, c’est la mort. La révolte, c’est la vie.

    Albert Libertad, « Aux résignés », dans L’Anarchie, 13 avril 1905.


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Il-n-y-a-pas-de-paradis-futur : « Affiche trouvée sur les murs de Paris, fin 2009 » (28 décembre 2009).