France

 

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Affichage par année

4093 affiches :

 



    [La Marmite]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Marmite] / Quino. — [S.l.] : La Marmite, [ ?]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autogestion  ; délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bakounine, Michel (1814-1876)  ; Brecht, Bertold (1898-1956)
    • Presse citée  : No pasaran (France)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (journal mural) ; dessins et photos (marmites ; toilettes « Bureau de vote. En prime : le papier pour pleurer » ; chat noir cerclé ; manifestation ; échiquier par Quino « Si personne ne travaille à ta place… Que personne ne décide pour toi ! ») ]

    texte :

    La Marmite

    « La seule fonction légitime du gouvernement (..) est /a défense des riches contre /es pauvres, ou de ceux qui ont quelque propriété contre ceux qui n’en ont pas du tout » Adam Smith, 1776.

    Abstention

    Aux dernières élections françaises, les abstentionnistes ont été traînés dans la boue et assimilés aux gens qui faisaient le jeu de l’extrême droite. Suite à l’appel à voter pour les moins pires, les gens sont descendus dans la rue pour clamer leur indignation. Seulement voilà, le manque de projet généralisé qui règne chez les politiques, toutes tendances confondues, si ce n’est le maintien en place d’un système qui ne nous a montré que son côté inopérant, n’a pas fait de cet engagement un levier suffisant pour changer les choses et surtout, pour paraphraser Rimbaud, pour changer la vie.

    Au contraire c’est une réaction de peur qui a guidé les foules en leur donnant l’illusion de faire une vaste opération citoyenne et qui a laissé un sentiment de honte et de compromission en faisant la part belle aux libéraux. En bref, la bourgeoisie, la propriété et la misère intellectuelle restent au pouvoir. Plutôt que de faire une force de ce choix pourtant très clair, qu’est ne pas souscrire à la mascarade électorale, on a traité les abstentionnistes d’indécis et d’apolitiques... alors que ce geste peut être le seul politiquement fort et nécessaire aujourd’hui.

    Actualité de l’autogestion

    Alors que l’autogestion paraît utopiste aux yeux de beaucoup, les exemples historiques sont là : l’Espagne de 1936, pour n’en citer qu’un, lorsque la CNT, la FAI(*) et les masses ouvrières opposèrent la révolution sociale au fascisme et collectivisèrent terres et usines. Mais plus proche de nous existent des expériences autogestionnaires sur base assembléaire sans chef ni élu.Le cas de l’Argentine lors du soulèvement de décembre 2001 est intéressant.

    À partir de ces évènements, des assemblées de quartier ont vu le jour. Chaque quartier ou presque en a organisé de manière hebdomadaire. Ces assemblées sont ouvertes à tous et sont "annoncées" en permanence grâce à des banderoles donnant le jour et le lieu de la réunion.

    Chaque assemblée envoie des délégués, plus ou moins tournants pour l’assemblée inter-quartier. Toutes ces assemblées semblent tenir fermement au principe de mandats impératifs (limité à une ou plusieurs tâches bien précises), de délégués tellement révocables (si ils ne remplissent pas leurs tâches) qu’ils/elles sont élus parfois à chaque réunion... A l’inter-quartier, des thèmes nombreux et variés ont été évoqués. Les questions posées l’ont été au préalable dans chaque assemblée et chaque délégué est censé voter en fonction de l’avis de son quartier. Si de nouvelles questions se posent, il est dit qu’elles "redescendent en bas" aux assemblées. A côté de ces assemblées, il y a aussi les occupations d’usines.

    L’usine de textile Bruckmann par exemple, est une usine occupée à Buenos Aires depuis janvier 2002. Après la révolte de décembre, les patrons sont partis sans rien dire. Les salariés ont décidé de continuer la production. Là aussi, les employés se réunissent régulièrement afin de décider de la marche à suivre et de régler les problèmes qui se présentent. En Argentine, l’assemblée a été adoptée comme forme de discussion, de coordination et de pensée collective pour tous ceux qui ont décidé de s’organiser au-delà des formes classiques de la politique. Ici, c’est donc le discours de la soi-disant "complexité" des choses qui est attaqué. Ce discours qui réserve "la chose publique" aux experts, aux techniciens ; qui nous condamne à la passivité. Le processus assembléaire ouvre la possibilité d’abandonner cette passivité.

    Aujourd’hui, les assemblées, les occupations d’usines, les piquétéros (mouvement de chômeurs) et toutes les autres luttes de base poussent les changements et commencent à créer de nouvelles formes de sociabilité. Elles existent en tant que contre pouvoir effectif.

    D’après un article de NO PASARAN Nov 2002 et un texte du colectivo situaciones publié sur le site de NO PASARAN nopasaran.samizdat.net/

    (*) C.N.T. : confédération Nationale du Travail F.A.I. : Fédération Anarchiste Ibérique

    Aux urnes citoyens

    On se sent bien isolé, près de l’urne. Un sentiment citoyen nous prend à la vessie. Et sous la lanterne de la responsabilité, se souvenant du mot d’ordre : cordon sanitaire contre les extrêmes en chemises brunes, ne soyez pas trop populiste, exprimez vous avec votre raison, rien ne changera nous sommes là pour ça. Glissez votre billet doux dûment rempli dans la fente, et attendez fébrilement devant votre téléviseur le dépouillement qui suivra. Peut être gagnerez vous ? Pour tromper l’attente, faites des paris : il n’y a pas de sot profit.

    « sombre est l’époque où les gens demandent à être déchargés du souci de défense de leurs intérêts réels et de leur liberté » Bertold Brecht

    L’abstention au vote n’est pas de la passivité, il y a d’autres moyens de luttes

    La réalité est que quand on est au pouvoir, les belles idées s’effacent devant un seul et unique but : le maintien du capitalisme sous toutes ses formes (capitalisme d’État ou privé, démocratie bourgeoise, dictature communiste et fasciste). La démocratie véritable est celle ou il y a une véritable liberté, celle ou les individus s’organisent ensemble et ne délèguent plus leur pouvoir sans contrôle. La démocratie directe et l’autogestion sont, par le biais d’assemblées générales, sans chef, seules porteuses de libertés (individuelle et collective). Seule une égalité sociale, économique et politique aboutira à l’éradication du fascisme une fois pour toute !

    Extrait d’un texte paru sur le site de la CNT-AIT (http://cnt-aitinfo/)

    Ne votez pas pour nous !

    "L’État a toujours fait partie du patrimoine des classes dominantes : le clergé, la noblesse, la bourgeoisie. À la fin arrive la bureaucratie quand l’État, ayant épuisé toutes les classes, tombe ou s’élève, comme on veut au rang de machine." M. Bakounine

    Nous défendons un monde où l’État n’intervient pas en cogestionnaire des existences humaines, mais où la vie se réalise pleinement contre les logiques de survie insufflées par cette civilisation post-industrielle.

    Nous ne voulons plus d’hommes politiques qui exercent leur métier comme médiateur entre les marchands et les gens. Nous voulons développer nos existences en toute autonomie. Nous voulons un retour à la générosité qui fait peu de cas de la représentativité. Nous voulons la fin de cette politique de stérilisation massive du vivant et le déploiement des idées, défendant l’homme vivant avec la nature en symbiose, l’impossibilité de s’approprier le bien commun par quiconque, la reconstruction par l’échange.

    Une marche à contre courant. Nous sommes opposés à toute conception du citoyen sur-informé, formaté plutôt, et à toutes sortes de consolations médiatiques. L’État agit en paralysant toute action de la pensée en sclérosant toute opposition de quelque manière que se soit. Nous sommes contre la domestication de l’individu, grâce à l’extension de la précarité et l’agitation du spectre de la peur. Cette société ambiguë qui agite le mouchoir du progrès en même temps qu’elle désire plus que tout le maintien au pouvoir des anciennes formes de domination.

    http://alternative.lautre.net/
    http://collectiflibertaire.free.frapa/
    http://www.ainfos.ca/

    Si personne ne travaille à ta place… Que personne ne décide pour toi !

    ni État, ni patron, autogestion

    Ne votez pas pour eux non plus

    Voyez ces Écolos marrons, anciens pourfendeurs de missiles Pershing qui proposent l’instauration d’une force de frappe européenne. Voyez d’autres réformateurs qui s’agitent dans tous les coins du globe, pseudo défenseurs de la veuve et de l’orphelin et qui se couchent dès que cela sent un peu trop le souffre, pour ne jamais aboutir qu’au maintien de la situation précédente.

    Ce sont des brasseurs de vents, qui n’ont même pas le charme romantique d’un Don Quichotte. Leur but : séduire, séduire, séduire.

    Finalement, ils fonctionnent exactement comme l’extrême droite, ils utilisent des slogans accrocheurs, vides ou embrassant une large possibilité de signifiants (le progrès, en marche, humanisme, nation, unité du pays, etc.) afin d’occulter

    Le pire serait que cela marche, que les gens soient assez bêtes pour être rassurés par ces ventripotents impotents du bulbe cérébral.

    contactez la Marmite : abstinent@no-lo.org


    sources :

    Affiche formée des deux parties A3 à coller ensemble.












    [Paix]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Paix]. — Strasbourg : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe de Strasbourg, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
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    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Israël  ; Palestine
    • Noms cités (± liste positive)  :
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    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte : logos (fusil brisé ; A cerclé) ]

    texte :

    Paix

    Parqués dans l’immense prison à ciel ouvert que sont les territoires occupés, la vie quotidienne des Palestiniens est, depuis 50 ans, un enfer. Chômage massif, harcèlement permanent, checkpoints, répression, camps de réfugiés. Tout développement économique, tout avenir, leur est interdit. Dans ces conditions, les révoltes se succèdent, les représailles s’accentuent, le désespoir aussi.

    Mais les médias persistent à vouloir renvoyer israéliens et palestiniens dos à dos. C’est aberrant, d’un coté une puissance économique(1) et militaire(2), de l’autre une économie de survie(1), et des armes rudimentaires. C’est une situation similaire à celle de la France en Algérie : un rapport colonial. À terme une seule solution pourra amener la paix : que chacun puisse librement déterminer son propre avenir.

    Aujourd’hui, la fuite en avant de l’extrême droite au pouvoir en Israël fait replonger la région dans l’horreur. La confrontation ne pourra amener que souffrance aux populations des deux cotés. Rien ne peut justifier le massacre de civils.

    De part et d’autre, des femmes et des hommes courageux, juifs, arabes, et volontaires internationaux, osent se lever pour s’opposer à la loi du plus fort, et exiger une paix juste, sans domination, loin de tout fanatisme religieux.

    1 PIB/habitant : Israël 17 500 $ (entre la France et l’Espagne). Palestine 1 500 $ (chiffres 1997)
    2 Dépenses militaires israéliennes : 11 % du PIB (France : 2,5 % USA : 3 %)

    [logo “fusil brisé”] — [logo : A cerclé] Fédération Anarchiste — Strasbourg
    http://www.fa-strasbourg.fr.st


    sources :

    http://fastrasbg.lautre.net/?Paix
    http://fastrasbg.lautre.net/IMG/jpg/doc-76.jpg








    [Tuez-la !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Tuez-la !]. — Strasbourg : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe de Strasbourg, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

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    • Presse citée  :
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    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; vignettes ; logo (A cerclé) ]

    texte :

    Tuez-la !

    Elle vous bouffe 70 % de votre temps libre (1),
    Elle vous prend 3h30 par jour (2),
    Elle vous transforme en consommateur passif,
    La télévision est une drogue dure.
    Arrêtez. Maintenant.

    La télévision occupe un rôle central dans nos vies. Pourquoi ? Quelles conséquences ça a sur nous, sur nos enfants ? La télévision dépeint un monde artificiel ou chaque personnage, chaque thème, chaque mouvement, sont choisis pour attirer le plus de téléspectateurs possibles, et cela au moindre coût. Le but est de vendre. La pub marche. Sur vous, comme sur tout le monde. Les milliards brassés par la télé viennent de votre poche. L’impact sur l’éducation des enfants est énorme. Les stéréotypes martelés par la télévision imprègnent notre vie quotidienne. Les émissions réellement éducatives sont rarissimes, mais même elles, favorisent un rôle passif, nous font ingurgiter des informations prémâchées, et nous incitent que peu souvent à une réflexion autonome.

    Alors, devenez un acteur de votre vie, prenez-vous en main ! Éteignez la télé.

    
    (1) Syndicat National de la Publicité Télévisuelle – enquête INSEE « emploi du temps » 1986-1999
    (2) Les chiffre varient : 3h50 (Médiamétrie 01/2001) ; plus de 3h (Ministère de la culture 1997)
    
    [logo] — [logo : A cerclé] Fédération anarchiste - Strasbourg — [logo]


    sources :

    http://fastrasbg.lautre.net/?Tuez-la
    http://fastrasbg.lautre.net/IMG/pdf/doc-74.pdf













    [La dernière babillarde]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La dernière babillarde]. — Lille : la (Lille) Brèche, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  : art : théâtre  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (mains au travers de barreaux de prison) ]

    texte :

    jeudi 24 avril 2003 - 20 h

    “La dernière balillarde”

    par la Cie « La Barbillarde » de Hem

    d’après des textes de détenu-e-s

    Théâtre

    Pièce suivie d’un débat sur les lois sécuritaires et la construction de nouvelles prisons
    par le collectif « La Brèche »

    salle des fêtes Wazemmes
    rue de l’abbé Arts • M° Wazemmes


    sources :

    Les textes sont tirés de deux ouvrages : Paroles de détenus (éd. Librio) et Pour en finir avec toutes les prisons (éd. L’insomniaque).
    https://lille.cybertaria.org/spip.php?article157



    [La prison, miroir d’une société d’enfermement]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La prison, miroir d’une société d’enfermement]. — Lyon : Collectif pour l’affichage libre "Murs blancs peuple muet !" [et/puis] « Murs blancs - Peuple muet ! » : Librairie la Gryffe (Lyon : 1978-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDL (Lyon)
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Peyrat, Yves
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logo (« murs blancs, peuple muet ! ») ; dessin d’après photo célèbre (poing levé depuis une prison) ]

    texte :

    La prison, miroir d’une société d’enfermement

    Au même titre que les centres de rétention, les camps de réfugiés, les zones d’attente pour les clandestins, les prisons nous dessinent la carte du monde des États et de l’économie.

    Les ghettos où l’on enferme la misère, où l’on enterre la révolte sont les véritables visages de notre présent.

    La prison n’est ainsi que l’iceberg d’une condition d’enfermement bien plus large et massive de la société toute entière, elle en est une partie intégrante et toutes deux interagissent ensemble.

    Aujourd’hui nous nous trouvons en face d’un système social qui se base sur le vol du plus grand nombre, sur l’extermination de masse pour garantir les privilèges d’une minorité, un système aussi basé sur la négation de la liberté, la torture et l’enfermement de ceux qui se rebellent contre leurs conditions de servage ou refusent les mécanismes qui leurs sont offerts pour devenir partie intégrante du système de mort que la société impose pour garantir certaines libertés à quelques individus.

    Le « droit à la sécurité » n’est donc pas une condition de la liberté comme l’affirment les propagandistes du régime. Cette sécurité n’est que l’autre nom de la violence d’État par laquelle se perpétuent l’exploitation et la misère du plus grand nombre.

    Ainsi la construction de nouveaux centres pénitentiaires accompagne une surveillance et un contrôle social plus en plus sophistiqué sous le couvert d’une nécessaire sécurité. : urbanisme de ghetto, vidéo-surveillance, cohortes de vigiles et de flics, fichage systématique, citoyen-flic...

    De plus le secteur carcéral avec sa main d’œuvre captive et presque gratuite est susceptible d’engendrer de larges profits au lieu d’engloutir des fonds publics : salaires défiant toute concurrence, charges sociales et couverture sociale inexistantes, aucun droit (du travail, syndical, ou autre). Vive le libéralisme intra-muros.

    Aujourd’hui on ne peut se contenter de belles phrases, de vœux pieux, de slogans : si la critique de la prison se limite à « à bas la prison ! », elle reste particulièrement inoffensive.

    Les attaques théoriques contre l’univers carcéral ne peuvent remplacer les urgences constantes que sont les liens, les passerelles existantes ou à faire exister entre le « dehors » et le « dedans ».

    La lutte contre la prison commence au quotidien dans tout ce qui peut être arraché au quotidien de l’enfermement.

    Lier les luttes de ceux et celles qui ne se résignent pas au projet d’anéantissement qui leur est réservé avec celles qui se déroulent dans cette autre prison qu’est la société doit constituer un de nos objectifs principaux.

    Car chaque brique que l’on ôtera à la prison, chaque fois que son exorbitant pouvoir de nuisance lui sera contesté ce sera un mur entier de l’édifice social qui s’effondrera.

    La moindre défaite des enfermeurs est une baffe à la face de l’État, un pas vers la liberté qui sape la toute puissance des propriétaires de ce monde et nous rapprochera de notre désir, un monde sans État, sans argent et sans classes.

    Débat avec Yves Peyrat, samedi 17 mai à 15 h

    [logo poing avec pinceau à encoller :] « Murs blancs, peuple muet ! » La Gryffe est membre du collectif Affichage libre - [logo] Librairie libertaire La Gryffe

    Librairie libertaire La Gryffe
    5, rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon - Métro Saxe-Gambetta - Tél. / fax : 04 78 61 02 25. www.lagryffe.net
    Ouverture du lundi au vendredi de 14 à 19 h - le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h


    sources :

    http://lagryffe.net/LA-PRISON-MIROIR-D-UNE-SOCIETE-D,120.html


    1988

    [s.d.]

    1973

    [s.d.]

    1976
    Affiches liées








    [On recherche 7 millions d’ouvriers]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    On recherche 7 millions d’ouvriers]. — Lyon : Collectif pour l’affichage libre "Murs blancs peuple muet !" [et/puis] « Murs blancs - Peuple muet ! » : Librairie la Gryffe (Lyon : 1978-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

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    • Lieux d’archivages  : CDL (Lyon)
    • Liste des thèmes  : économie : industrie  ; mouvement ouvrier
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Levaray, Jean-Pierre (1955-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logo (« murs blancs, peuple muet ! ») ; photo (ouvrier penché dans une machinerie) ]

    texte :

    On recherche 7 millions d’ouvriers

    « Ça me tombe dessus, comme une vague de désespoir, comme une petite mort, comme la brûlure de la balle sur la tempe. »

    Ça, c’est le travail à l’usine où de plus en plus on perd sa vie à la gagner, dans des conditions qui empirent.

    Ça, dans la peur de l’accident, de la mort qui rôde dans cette usine chimique déglinguée classée « Seveso » de la banlieue de Rouen, sœur de l’usine AZF de Toulouse.

    Ça, c’est l’ennui des tâches répétitives, la fatigue absolue du travail posté ou l’alcoolisme, les cachets permettent de tenir.

    Ça, c’est le travail toujours plus rude, plus précaire, plus fragile entre dégraissages, rumeurs de fermeture, pressions de la hiérarchie, management oppressant et déstabilisant.

    Ça, c’est l’isolement, la disparition de la solidarité, de l’esprit de lutte collective face au patron.

    Ça, c’est le mépris de l’encadrement, des gestionnaires pour lesquels on n’est qu’un coût, un moyen de production, bon à rouler dans la farine à la moindre occasion.

    Cependant dans cet endroit, on tente de vivre pour soi : moments arrachés en douce au patron, apéros, belote, jeux vidéos...

    C’est la lutte dans un atelier qui tourne à la victoire des ouvriers.

    C’est la montée à Paris en car, la manif devant le siège social, le saccage, l’occupation des locaux, la crainte sur le visage des chefs petits, moyens, grands, face à cette perturbation inimaginable de leur ordre.

    C’est aussi la grève courte, longue, catégorielle ou non qui montre qu’on vit, qu’on résiste, qu’on pense, qu’on refuse.

    Jean-Pierre Levaray, ouvrier dans la chimie depuis 30 ans, parle de ce qu’il vit.

    Il raconte le quotidien des ouvriers sur lesquels la télévision ne se penche qu’exceptionnellement, à l’occasion d’un plan social plus brutal que les autres ou quand les ouvriers menacent de faire sauter leur usine.

    Cette classe ouvrière chargée dans les discours politiques et syndicaux d’un passé pas si lointain de changer le monde est devenue une véritable classe fantôme, absente, niée, transformée par la magie des mots en « opérateur », « salarié », voire « France d’en bas ». Ils sont absents des débats des plateaux de télévision, des films, des livres, de la radio, des chansons.

    Et pourtant ce sont près de 7,8 millions d’individus qui sont des ouvriers soit 27,6 % de la population active. Si on y ajoute , 3,7 millions de travailleurs précaires et 7,8 millions d’employés, cela fait du monde et cela pose beaucoup de questions sur le travail,le salariat,les projets de transformation sociales...

    Jean-Pierre Levaray est ouvrier, militant syndical CGT, animateur du label de musique « On a faim », libertaire. Il a publié : Putain d’usine et Après la catastrophe (sur l’explosion de l’usine AZF) aux éditions l’Insomniaque. Classe fantôme, chroniques ouvrières vient de sortir aux éditions du Reflet.

    Débat avec Jean-Pierre Levaray, samedi 13 décembre à 15 h

    [logo poing avec pinceau à encoller :] « Murs blancs, peuple muet ! » La Gryffe est membre du collectif Affichage libre - [logo] Librairie libertaire La Gryffe

    Librairie libertaire La Gryffe
    5, rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon - Métro Saxe-Gambetta - Tél. / fax : 04 78 61 02 25.
    Ouverture du lundi au samedi de 14 à 19 h - www.lagryffe.net


    sources :

    http://lagryffe.net/On-recherche-7-millions-d-ouvriers.html




    [SIDA, l’autre guerre : débat avec des militants d’Act-Up Paris]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    SIDA, l’autre guerre : débat avec des militants d’Act-Up Paris]. — Lyon : Collectif pour l’affichage libre "Murs blancs peuple muet !" [et/puis] « Murs blancs - Peuple muet ! » : Librairie la Gryffe (Lyon : 1978-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDL (Lyon)
    • Liste des thèmes  : santé
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logos (« murs blancs, peuple muet ! », « copy = right ») ]

    texte :

    SIDA, l’autre guerre

    Quand 10 000 personnes meurent chaque jour du sida, ce qui se joue, c’est une guerre.

    En décembre 2002 et après un an de négociations, l’OMC n’est pas parvenue à trouver une solution dans la controverse concernant l’accès aux génériques dans les pays en développement et cela malgré l’objectif clairement fixé durant la conférence de Doha en novembre 2001 et malgré de nombreux accords internationaux signés par les membres de l’OMC déclarant que l’accès au standard de soins médicaux le plus élevé est un droit humain fondamental.

    L’heure est au bilan : cette année 15 millions de personnes sont mortes de maladies infectieuses pour lesquelles existent des médicaments, plus de 3 millions sont mortes du sida en l’absence de tout accès aux traitements.

    Les médicaments génériques sont essentiels parce qu’abordables dans les pays en développement où les gens ne peuvent payer les prix exorbitants imposés sur le marché international par les multinationales pharmaceutiques.

    Il a été démontré que l’application aveugle des règles de protection intellectuelle qui prévalent dans les pays du Nord est inadaptée aux pays en développement et a des conséquences néfastes sur leurs populations. Dans le domaine de la santé, les multinationales n’ont pas besoin des marchés des pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et des Caraïbes pour rentabiliser la recherche et le développement de leurs produits et faire de très grands profits. En revanche, leurs monopoles tuent.

    L’échec cuisant des négociations à l’OMC portant sur l’exportation de génériques s’explique simplement. Pendant un an, un certain nombre de pays riches n’ont poursuivi qu’un objectif : revenir sur le principe acquis à Doha selon lequel la santé publique doit primer sur les intérêts commerciaux. Les pays riches, en refusant une véritable réflexion et de véritables négociations, ont prouvé l’inefficacité et la dangerosité du système qu’ils ont souhaité imposé au reste du monde.

    Cependant, un autre monde est possible, un monde où les gens peuvent avoir accès aux médicaments essentiels. Les multinationales pharmaceutiques font d’énormes profits sur le marché des pays riches. Pendant ce temps, les pays en développement peuvent développer les échanges Sud-Sud entre pays et le partage des technologies afin de produire ou d’importer des copies de n’importe quel produit de santé dont ils ont besoin pour leurs populations. (extraits d’un communiqué commun d’associations contre le SIDA à Porto Alegre).

    Nous recevrons des militants d’Act-Up Paris samedi 12 avril afin de discuter des dernières évolutions de cette guerre, de partager leurs expériences de lutte, et pourquoi pas, envisager des initiatives dans le cadre du prochain G8 à Évian…

    Débat avec des militants d’Act-Up Paris

    Samedi 12 avril à 15 h

    [logo poing avec pinceau à encoller :] « Murs blancs, peuple muet ! » La Gryffe est membre du collectif Affichage libre - [logo] Librairie libertaire La Gryffe

    Librairie libertaire La Gryffe
    5, rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon - Métro Saxe-Gambetta - Tél. / fax : 04 78 61 02 25. www.lagryffe.net
    Ouverture du lundi au vendredi de 14 à 19 h - le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h


    sources :

    http://lagryffe.net/SIDA-L-AUTRE-GUERRE.html





    [Carnets d’un intérimaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Carnets d’un intérimaire] / Luz_. — Lyon : CNT_F (France) : Librairie la Gryffe (Lyon : 1978-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDL (Lyon)
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Martinez, Daniel
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logos (chat noir cerclé lisant, chat noir hérissé) ; dessin (capitaliste gras avec cigare allongé sur ouvrier maigre à quatre pattes« Vous manquez de flexibilité, mon cher… — … on sent les os. ») par Luz ]

    texte :

    Carnets d’un intérimaire

    Le gendre idéal de demain sera intérimaire. Ce slogan du patronat intérim tend à devenir réalité. Manpower va bientôt remplacer officiellement l’ANPE. De plan social en licenciement économique en passant par toutes les formes de restructuration, une bonne partie de la classe ouvrière pointe dans les boîtes intérim.

    Daniel Martinez, licencié économique par RVI à Bordeaux, nous présente à travers ses « Carnets d’un Intérimaire » son quotidien chez BIS. De mission en mission, on suit la lente dégradation de sa condition d’homme.

    L’intérim, c’est la fin du droit du travail, plus de vêtements de travail et de sécurité, pas de primes pour les boulots durs et insalubres. On lui octroie généreusement un salaire au niveau du Smic.

    L’intérim, c’est travaille et ferme ta gueule, car pour celui qui l’ouvre, c’est la fin des missions, et la dégringolade vers la misère, l’explosion de la famille, la solitude et la rue comme dernier refuge.

    L’intérim, pour en sortir, le poussera à mettre de côté sa dignité de travailleur au point d’aller quémander un emploi stable auprès des élus de droite comme de gauche. Mais son livre nous laisse l’espoir que cette classe ouvrière exploitée, dominée, mais toujours renaissante, se révolte un jour.

    Nous vous invitons à venir en discuter avec Daniel Martinez, le 22 janvier 2005 à 15 h à la librairie La Gryffe.

    Le débat est co-organisé par la CNT du Rhône.

    Extrait de Carnets d’un intérimaire (éd. Agone, 2003) :
    « Lorsque j’ai accepté cette mission, l’agence Bis m’avait dit qu’il ne s’agissait que d’un nettoyage de chantier. Au depart, il n’était aucunement question d’un quelconque transport de cloisons vitrées. Mais « les intérimaires peuvent tout supporter ». On nous fait transporter des portes ignifugées d’un gabarit assez impressionnant. Les vitriers utilisent des poignées avec de puissantes ventouses, que nous n’avons pas. Ils bénéficient d’un taux horaire de cinquante francs en qualité d’ouvriers qualifiés ; nous touchons le SMIC. Exténués, abrutis moralement et physiquement, nous débauchons à 18 heures. Je m’empresse de téléphoner à l’agence pour réclamer la prime de risque dont nous ont parlé les vitriers. Silence gêné. Réponses évasives. Le sous-traitant qui nous emploie n’a pas prévu cette mesure dans son budget. J’ai besoin de fric, j’ai besoin de bouffer. Je ne peux que fermer ma gueule. Combien ai-je côtoyé de copains d’infortune qui travaillaient sans chaussures adéquates ou harnais de sécurité alors que ceux-ci étaient obligatoires ? Combien en ai-je rencontré qui conduisaient un chariot élévateur sans permis de cariste ? À quoi sert l’Inspection du Travail ? ».

    Débat avec Daniel Martinez, samedi 22 janvier à 15 h

    [logo chat noir hérissé] CNT- Union départementale du Rhône — [logo chat noir lisant] La Gryffe

    Librairie libertaire La Gryffe
    5, rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon - Métro Saxe-Gambetta - Tél. / fax : 04 78 61 02 25.
    Ouverture du lundi au samedi de 14 à 19 h - www.lagryffe.net


    sources :

    http://lagryffe.net/


    [ca  2013]
    Affiche liée