CIRA (Lausanne)

Centre international de recherches sur l’anarchisme (CIRA, Lausanne)

CIRA (Lausanne)

Centre international de recherches sur l’anarchisme

Av. de Beaumont 24
CH-1012 Lausanne
Suisse

infoⒶcira.ch
métro m2 depuis la gare jusqu’à l’hôpital (CHUV), ou sortie autoroute Hôpitaux.

Voir en ligne : http://www.cira.ch

http://ficedl.info/?article42

Pour le CIRA Lausanne, les références indiquées sur les notices de ce site sont souvent de type :
Affxxxx, Affyyyy - XXXXXX (cira L)
— la première partie (commençant par Aff) correspond aux inventaires physiques des affiches ;
— la seconde partie correspond à la notice électronique propre au logiciel (http://www.cira.ch/catalogue/index.php?lvl=notice_display&id=XXXXXX) utilisé, ici PMB.

 

Affichage par année

2714 affiches :

 

    [Gloire, natalité ...]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gloire, natalité ...] / Gébé [2]. — Paris : la Grande réforme, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 36 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : contrôle des naissances  ; littérature : poésie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Margueritte, Victor (1866-1942)
    • Presse citée  : Grande réforme (1931-1939), la
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (poésie) ; entouré d’un dessin (caricature sur la guerre de Gebé [un autre]) ]

    texte :

    Gloire, natalité ...

    Gloire, natalité, termes gros de dangers…
    À leur tam-tam on voit se grouper sans vergogne
    Les pères La Victoire et les mères Gigognes.
    Il s’agit de lutter contre les étrangers.
     
    Les mères ont mis bas pour servir la Patrie
    Un tas de malheureux dignes de la voirie.
    Ils vont peupler l’hospice ou bine le cabanon.
    Sont-ils sains ? Les voilà promus chair à canon.
    Les pères tireront orgueil de leur massacre.
    Tomber au champ d’honneur, en somme, c’est un sacre.
     
    Personne ne se dit : « Assez tôt vient la mort ».
    Le destin « le plus beau, le plus digne d’envie »
    Combattant tous les maux, c’est d’œuvrer pour la vie.
    Seul but de l’être humain qui mérite l’effort. »
     
    Fabriquer du cadavre en série est besogne
    Plus simple. tout profit pour les maîtres forbans.
    Les pères La Victoire et les mères Gigognes
    Applaudissent. Galons et croix… Ouvrez le ban !
    Le linceul tricolore et doré claque au vent.
     
    Naissez, braves lapins ; la Gloire vous attend.
     
    Victor Margueritte

    Poésie extraite de « Nocturnes ». Un volume de vers
    Dessin de Gébé, exécuté spécialement pour La Grande réforme, 14, rue de la Duée — Paris (20e)


    sources :
     





    [Aux électrices, aux électeurs... le referendum est une duperie]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux électrices, aux électeurs... le referendum est une duperie]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 63 × 51 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Durand, Charles
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Fédération anarchiste

    Aux élections, aux électeurs

    Les politiciens de toutes couleurs se rencontrent pour berner encore une fois le peuple.

    Sans distinction de partis, ils veulent lui faire accroire que le changement de constitution résoudra les irritants problèmes créés par une incapacité totale du régime.

    Les causes du déséquilibre national résident dans la résistance des formules économiques désuètes envers le progrès social et nos machiavéliques « élus » pensent sortir le capitalisme croulant de ses ennuis en dirigeant le peuple sur l’imbroglio politique. C’est pourquoi

    le referendum est une duperie

    Depuis longtemps déjà la capitalisme — en tant qu’organisation — est condamné par l’histoire. Il doit rejoindre ses devanciers dans la tombe. Les temps actuels appellent les bases nouvelles, révolutionnaires, c’est-à-dire renversant toutes les valeurs morales et matérielles qu’une routine opiniâtre et entretenue voudrait prolonger indéfiniment. Devant la poussée des faits, nos politiciens de tout acabit tentent un ultime effort pour rajeunir une bourgeoisie sénile et la sauver de la décrépitude.

    La politique avec les compromissions louches, les tractations honteuses, les concessions débilitantes est donc envisagée pour ceux qui en vivent comme

    la dernière soupape de sûreté du capitalisme

    Ils défendent leurs avantages, leurs prérogatives qui n’existeront plus lorsque ce régime aura été balayé. Qu’apportera-t-elle de nouveau cette constitution ? Rien !

    Pourra-t-elle pacifier le terrible antagonisme des salaires insuffisants et de la fatale montée des prix ?

    Empêchera-t-elle la troisième guerre mondiale ? Non !

    Partie de données politiques, elle est incapable de résoudre les problèmes économiques et sociaux qui dominent actuellement toute la vie publique et privée.

    Mais, les constituants pensent redorer le blason fané du parlementarisme par une nouvelle formule ; ils prouvent ainsi que

    Voter, consolide le régime déjà condamné

    Les anarchistes convient le peuple à ne pas s’arrêter à ces billevesées utopiques, dignes des temsp reculés et révolus. Ils invitent le peuple à boycotter le referendum par une abstention significative de sa volonté très nette d’abattre le capitalisme et tous les politiciens.

    À bas le referendum, à bas le vote, à bas le capitalisme

    Pour être apposée cette affiche doit être timbrée et rayée d’un trait de couleur

    Le gérant : Ch. Durand — [marque d’imprimerie] Impr. centr. du Croissant - 19, rue du Croissant, Paris 2e.


    sources :

    Est-ce l’affiche parue en dernière page dans Le Libertaire n° 50 (11 octobre 1946, 50e année, 5e série).



    [Gli anarchici dopo il 2 giugno e dopo l’amnistia]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gli anarchici dopo il 2 giugno e dopo l’amnistia]. — Forlì Forlì, Forly : l’ Aurora, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier gris ) ; 48 × 34 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : manifeste
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (manifeste), supplément à « L’Aurora » n. 4 ]

    texte :

    Gli anarchici dopo il 2 giugno e dopo l’amnistia

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici considerano che da tali genitori non poteva nascere che una tale situazione, republicana di forma, vecchio regime di sostanza ; una republica vergognosa di sè, questuante pietà dal carnefici degli antifascisti ; amnistiante, anche in sede di governo provvisorio, la masnada infame che l’esarchia aveva incarcerata nell’ora in cui il popolo poteva farsi anarchicamente giustizia da sè ; come anarchicamente l’aveva già fatto in un primo temp.

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Di fronte ai fallimentari risultati della politica esarchica, gli anarchici […]

    Non eletti, non elettori ieri, sui piano del macchinismo statale ; ma presenti sempre ed astensionisti […]

    ***

    Non eletti nè elettori, nemmeno domani, gli anarchici ancora una volta dicono ai proletari, agli uomini liberi di ogni classe : la salute è in noi, […]

    Concluderemo coll’ osservare che anche i fatti in maturazione già smentiscono il miracolismo di quei bene intenzioni […]

    Viva la rivoluzione sociale !

    Supplemento all’Aurora N. 4 - Corso Diaz, 60 - Forlì


    traduction :

    Supplément à L’Aurora n° 4.


    sources :
     


    [Gli anarchici, chi siamo, che cosa vogliamo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gli anarchici, chi siamo, che cosa vogliamo]. — Forlì Forlì, Forly : l’ Aurora, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 50 × 35 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : propagande
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bakounine, Michel (1814-1876)  ; Faure, Sébastien (1858-1942)  ; Kropotkine, Pierre (1842-1921)  ; Proudhon, Pierre-Joseph (1809-1865)  ; Reclus, Élisée (1830-1905)
    • Presse citée  : Libertario (Milano, il)  ; Umanità Nova (1920-…)  ; Volontà (Napoli)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte (papier de couleur) ]

    texte :

    L’Aurora [pagina] 3

    Gli anarchici, chi siamo, che cosa vogliamo

    Nè ingenui nè violenti…

    Si ha degli anarchici, come individui, la più falsa delle idee.

    Gli uni ci considerano come degl’innocui utopisti, dei dolci sognatori, e ci trattano di spiriti chimerici dalle immaginazioni stravaganti il che è come dire dei semi-pani. Costoro propendono a ravvisare in noi dei malati che le circostanze possono rendere pericolosi, ma non dei malfattori sistematici e coscienti.

    Gli altri hanno di noi un giudizio ben differente pensano che gli anarchici siano dei bruti incoscienti, degli esseri odiosi, violenti e forsennati contro i quali non si è mai troppo premuniti nè si esercita una repressione abbastanza implacabile.

    Gli uni e gli altri sono nell’errore. Se noi siamo degli utopisti, lo siamo nello stesso modo di tutti quelli che ci hanno preceduti, i quali, hanno osato proiettare sullo schermo dell’avvenire delle immagini in contraddizione con quelle dei loro tempi... Noi siamo effettivamente i discendenti e i continuatori di questi Individui, i quali, dotati di una percezione e di una sensibilità più vive dei loro contemporanei, hanno intravveduto l’ alba, sebbene sprofondati nella notte.

    Noi siamo gli eredi di quegli uomini i quali, pur vivendo in un’epoca d’ignoranza, di miseria, d’ oppressione, di bruttura, d’ ipocrisia, d’ iniquità e di odio, hanno intravveduto una Città del sapere, del benessere, della libertà, della bellezza, della sincerità, della giustizia e della fratellanza, e che, con tutte le loro forze, hanno lavorato all’ edificazione di questa Città meravigliosa.

    Che i privilegiati, i soddisfatti e tutta la sequela immonda dei mercenarii e degli schiavi interessati al mantenimento e preposti alla difesa del Regime di cui sono o credono di essere i profittatori, lancino sdegnosamente l’epiteto peggiorativo d’ utopisti, dì sognatori, di spiriti stravaganti contro i coraggiosi artigiani e contro i chiaroveggenti costruttori di un’avvenire sociale migliore, è nel loro interesse. Essi sono nella logica delle cose.

    Ma è certo che, senza questi sogna-tori di cui noi facciamo fruttificare le idee ereditate, senza questi costruttori chimerici e malati — è così che in ogni tempo sono stati qualificati i novatori e i loro discepoli —noi saremmo ancora in quelle tenebrose epoche di schiavitù che stentiamo a credere che siano veramente esistite, tanto l’ uomo era ignorante, selvaggio e miserabile. Utopisti, perchè noi vogliamo che l’evoluzione segua il suo corso, liberandoci dalla schiavitù moderna, dal salariato, e faccia del produttore di tutte le ricchezze un’ essere libero, degno, felice e amorevole ?

    Sognatori, perchè noi prevediamo ed annunciamo la distruzione dello Stato la di cui funzione è di sfruttare il lavoro, d’asservire il pensiero, di soffocare lo spirito di rivolta, di paralizzare il progresso, di stroncare le iniziative, di perseguitare gli umili, d’ ingrassare gl’intriganti, di derubare i contribuenti, di sostenere i parassiti, di favorire la menzogna e I’ oscurantismo, di stimolare all’assassinio e all’odio, e, quando il suo potere è minacciato, di gettare sui campi di massacro tutte le esistenze che il popolo ha di più sane, di più vigorose, di più belle ?

    Spiriti chimerici, semi-pazzi, perchè, constatando le trasformazioni lente, troppo lente, ma inevitabili, che so-spingono le società unione verso nuove strutture edificate su basi rinnovate, noi consacriamo le nostre energie per demolire la struttura della società capitalista e autoritaria ?

    Noi sfidiamo gli spiriti informati e attenti del nostro tempo ad accusare seriamente di squilibrati gli uomini che progettano e che preparano consimili trasformazioni sociali.

    Insensati, al contrario, non solo a metà ma totalmente, quelli che s’ immaginano di poter sbarrare la strada alle generazioni contemporanee che marciano verso la Rivoluzione sociale, come il fluisse si dirige verso l’oceano : essi possono con I’aiuto di potenti dighe e d’ abili deviazioni, rallentare più o meno il corso del fiume, ma è fatale che questo tosto o tardi si precipiti nel mare.

    No ! Gli Anarchici non sono nè utopisti, nè dei sognatori, nè dei pazzi, e la prova è che ovunque i Governi lì attaccano e lì relegano nelle carceri alfine d’impedire alle parole di Verità ch’essi propagano di penetrare negli orecchi dei diseredati, mentre che, se I’ insegnamento libertario contenesse del chimerico o della demenza sarebbe loro facile farne emergere la sragione-volezza e I’assurdità.

    Nobiltà degli anarchici

    Certuni pretendono che gli anarchici siano dei bruti ignoranti.

    È vero che tutti i libertari non possiedono I’alta coltura e I’ intelligenza superiore di Proudhon, di Bakounine. di Eliseo Reclus e di Kropotkine. È esatto che molti anarchici colpiti dalla sventura propria dei tempi moderni, la miseria, hanno dovuto dall’età di dieci o dodici anni abbandonare la scuola e lavorare per vivere ; ma il fatto solo di essersi elevati fino alla concezione anarchica denota una comprensione viva e attesta uno sforzo intellettuale di cui sarebbe incapace un bruto.

    L’anarchico legge, studia, medita, s’ istruisce ogni giorno. Egli prova il bisogno d’ allargare continuamente il circolo delle sue conoscenze, d’arrichire costantemente le sue cognizioni. Egli s’interessa alle cose serie ; si appassiona per la bellezza che lo avvince. Il suo sforzo per formarsi una coltura più profonda e più estesa, non si arre-sta mai. Egli non crede mai di saperne abbastanza. Più apprende e più gli piace educarsi. Per istinto egli sente che se vuole illuminare gli altri bisogna che prima faccia provvigione di luce.

    Ogni anarchico è un propagandista egli soffre a tacere le convinzioni che lo animano e la sua più grande gioia consiste nell’esercitare intorno a lui, in ogni circostanza, I’ apostolato delle sue idee. Egli pensa di aver perduto la sua giornata se non ha niente imparato e niente insegnato, e tiene sì alto il culto del suo ideale, che osserva, paragona, riflette, studia sempre, tanto per avvicinarsi all’Ideale e rendersene degno, quanto per essere maggiormente in grado di esporlo e di farlo amare.

    E quest’uomo può essere un bruto insensato ? Un simile individuo può essere un crasso ignorante ?

    Menzogna I Calunnia !

    Umanità degli anarchici

    L’ opinione la più diffusa è che gli anarchici siano dei violenti, delle anime gonfie d’ odio. Ciò è, e non è.

    Gli anarchici sentono dell’odio ; essi sono vivaci e multipli, ma il loro odio non è che la conseguenza logica, necessaria, fatale del loro amore. Essi odiano la servitù, perchè hanno l’amore dell’indipendenza essi detestano il lavoro sfruttato, perchè amano il lavoro libero : essi combattono violentemente la menzogna, perchè difendono ardentemente la verità : essi esecrano l’ iniquità, perchè hanno il culto del giusto ; essi odiano la guerra, perchè combattono appassionatamente per la pace.

    Noi possiamo prolungare queste enumerazioni e dimostrare come tutto l’odio che gonfia il cuore degli Anarchici ha per causa I’ ardente attaccamento alle loro convinzioni, e che quest’odio è legittimo e fecondo, è virtuoso è sacro.

    Non siamo naturalmente odiatori ; siamo al contrario di cuore affettuoso e sensibile, di temperamento accessibile all’amicizia, all’amore, alla solidarietà, a tutto ciò che è di natura tendente ad avvicinare gl’individui.

    E non potremmo essere diversamente, poichè il più caro del nostro sogno e del nostro fine, è di sopprimere tutto ciò che solleva gli uomini in stato di guerra gli uni contro gli altri Proprietà, Governo, Chiesa, Militarismo, Polizia, Magistratura.

    Il nostro cuore sanguina e la nostra coscienza si rivolta dí fronte al contrasto della miseria e dell’opulenza. I nostri nervi vibrano e il nostro cervello in-sorge alla sola evocazione delle torture che subiscono quelli che, in tutti i paesi e a milioni, agonizzano nelle prigioni e nei bagni penali. La nostra sensibilità freme e tutto il nostro essere è preso da indignazione e da pietà al pensiero dei massacri, delle barbarie, delle atrocità che col sangue dei combattenti imbevono i campi di battaglia.

    Gli odiatori, sono i ricchi che fissano gli occhi al quadro dell’indigenza che li circonda di cui sono la causa ; sono i governanti che, ad occhio asciutto, ordinano i rnassacri ; sono gli esecra-bili profittatori che raccolgono le (ultime nel sangue e nel calmarne ; sono i cani di polizia che stringono le ma-nette ai polsi dei poveri diavoli : sono i magistrati che, senza indulgere con-dannano in nome della Legge e della Società, gli sventurati che sono vittime della Legge e della Società.

    Quanto all’accusa di violenti con cui si pretende di colpirci, basta, per farne giustizia, aprire gli occhi e constatare che, nel mondo attuale come nei secoli passati. la violenza governa, domina, broglia e assassina. Essa è la regola ipocritamente organizzata e sistematica di ogni governo. Essa si pratica e si afferma tutti i giorni sotto la veste dell’agente fiscale, del proprietario, del padrone, del gendarme, del carceriere, del boia, dell’ufficiale, tutti professionisti, sotto forme multiple, della Forza, della Violenza, della Brutalità.

    Gli Anarchici vogliono organizzare I’ accordo libero, I’ aiuto fraterno, l’intesa armoniosa. Ma essi sanno - per esperienza, per ragionamento e per storia - che non potranno edificare la loro volontà di Benessere e di Libertà per tutti che sulle rovine delle istituzioni costituite. Essi hanno coscienza che solo una Rivoluzione violenta avrà ragione delle resistenze dei dominanti e dei loro mercenari. La violenza di-viene così, per essi, una fatalità ; essi la subiscono, ma non la considerano che come una reazione resa necessaria dallo stato permanente di legittima di-fesa nel quale si trovano posti ad ogni momento i deseredati.

    La logica dell’anarchismo

    La tesi anarchica importa nella pratica alcune conseguenze che è indispensabile segnalare.

    Una rapida esposizione di questi coronari basterà a situare gli Anarchici in faccia a tutti gli altri aggruppamenti e a tutte le altre tesi, ed a precisare i tratti mediante i quali noi ci differenziamo da tutte le altre scuole filosofiche-sociali.

    Prima conseguenza — Colui che nega e combatte I’Autorità morale (la Religione), senza negare e combattere le altre non è un vero anarchico e, aggiungo, non è un anarchico integrale, poichè, sebbene nemico della Autorità morale, egli resta partigiano dell’Autorità politica ed economica.

    È lo stesso e per il medesimo motivo, di colui che nega e combatte la Proprietà, ma ammette e sostiene la legittimità e la bontà dello Stato e della Religione.

    È ancora lo stesso caso di colui che nega e combatte lo Stato, ma ammette e sostiene la Religione e la Proprietà. L’ Anarchico integrale condanna con la medesima convinzione e attacca con eguale ardore tutte le forme e le manifestazioni dell’Autorità, e si eleva con eguale vigore contro tutte le imposizioni che esse comportano.

    Dunque, in fatto come in diritto, l’Anarchismo è antireligioso, anticapitalista ed antistatale. Esso non risparmia, i suoi colpi, nè allo Stato, nè alla Proprietà, nè alla Religione ; ma vuole sopprimerli tutti e tre.

    Seconda conseguenza — Gli Anarchici non accordano alcuna efficacia ad un semplice cambiamento tra il personale che esercita l’Autorità. Essi considerano i governanti e i possidenti, i preti e i moralisti, uomini come gli altri, i quali, non sono per natura nè peggiori nè migliori dei comuni mortali e che, se essi imprigionano, uccidono, se vivono del lavoro altrui, se menticono, se insegnano una morale falsa e convenzionale, è perchè sono funzionalmente nella necessità di opprimere, sfruttare, mentire.

    Nella tragedia che si svolge, è la parte del Governo, qualunque esso sia, quella di opprimere, di fare la guerra, d’ imporle le imposte, di colpire quelli che urtano la legge e dì massacrare quelli che insorgono ; è il compito del capitalista, qualunque esso sia, quello di sfruttare il lavoro e di vivere da parassita ; è il compito del prete e del professore di morale, chiunque essi siano, di soffocare il pensiero, oscurare la coscienza e d’ incatenare la volontà.

    Perciò noi combattiamo tutti i ciarlatani, qualunque essi siano, dei partiti politici, nessuno escluso, che tendono i loro sforzi a persuadere le masse, di cui mendicano i suffragi, che tutto và male perchè essi non governano e che tutto andrebbe bene se essi governassero.

    Terza conseguenza — Risulta da ciò che precede che, sempre logici, noi siamo gli avversari dell’Autorità da esercitare pel medesimo titolo e nel medesimo grado che lo siamo dell’Autorità da seguire.

    Non volere obbedire, ma volere comandare, non significa essere anarchici, Rifiutarsi di lasciar sfruttare il proprio lavoro, ma consentire a sfruttare il lavoro altrui, non è essere anarchici. Il libertario si rifiuta di dare ordine nello stesso modo che si rifiuta di riceverne. Egli prova per la condizione di capo tanta repugnanza quanto per quella di subordinato. Non consente a sfruttare gli altri come non consente di essere sfruttato lui stesso. È ad eguale distanza dal padrone e dallo schiavo. Ma possiamo in pari tempo dichiarare che, a conti fatti, noi accordiamo a quelli che si rassegnano alla sottomissione le circostanze attenuanti le quali rifiutiamo formalmente a quelli che consentono a comandare polche i primi si trovano forzatamente nella necessità — è per essi, in certi casi, una questione di vita o di morte — di rinunciare alla rivolta, mentre che nessuno è nell’obbligo di ordinare, di esercitare funzioni di capo o di padrone.

    Quì emergono le opposizioni profonde, le distanze irriducibili che separano i gruppi anarchici da tutti i partiti politici che si dicono rivoluzionari o passano per tali. Poichè, dal primo all’ultimo, dal più bianco al più rosso, tutti i partiti politici non cercano che di scacciare dal Potere il partito che lo detiene per impadronirsene essi e diventare padroni a loro volta. Tutti sono partigiani dell’Autorità... alla condizione ch’essi stessi la detengano.

    Quarta conseguenza — Noi non vogliamo solamente abolire tutte le forme dell’Autorità, ma vogliamo ancora distruggerle tutte simultaneamente e proclamiamo che la distruzione totale e simultanea. è Indispensabile.

    Perchè ?

    Perchè tutte le forme dell’Autorità si collegano ; esse sono indissolubilmente legate le une alle altre. Esse sono complici e solidali. Lasciandone sussistere una sola significa favorire la resurrezione di tutte. Sventura alle generazioni, che non avranno il coraggio di andare fino alla totale estirpazione del germe viscido, del focolare d’ infezione I Esse vedranno prontamente riapparire le germinazione. Inoffensivi in principio, per non allarmare, impercettibili e quasi senza forza i germi si svilupperanno, si fortificheranno e allorche il male, sarà perfidamente e nell’ombra ingrandito, apparirà in piena luce, occorrerà ricominciar la lotta per sotterrarlo definitivamente.

    No l no ! non mezze misure, niente concessioni. Tutto o niente.

    La guerra è dichiarata tra i due principi che si disputano l’ impero del mondo : Autorità o Libertà. Il democraticismo sogna una conciliazione ; I’ esperienza ha dimostrato la stolta assurdità d’ una associazione tra questi due principii che si escludono.

    Bisogna scegliere. Soli, gli Anarchici si pronunciano in favore della Libertà. Essi sono contro il mondo intero.

    Non importa ! Vinceranno.

    Sébastien Faure

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    sources :

    Plusieurs couleurs de papier disponibles.




    [Solidariteit. De kracht van de strijd ligt in de uitbreiding van de staking]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidariteit. De kracht van de strijd ligt in de uitbreiding van de staking]. — [S.l.] : Comité van Arbeiders Eenheid, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 66 × 50 cm.

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    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Solidariteit

    De stakende arbeiders hebben Zaterdag 1 Juni in de Apollohal besloten
    de strijd voort te zetten.

    Hetzelfde deden de stakers in Rotterdam, die op dezelfde dag in de Rivièrahal bijeenkwamen. Ze leggen zich niet neer bij de eis der ondernemers, eerst aan het werk te gaan en dan maar af te wachten, wat aan de conferentietafel over hun lot zal worden beslist. Ze weten, dat zulks de volledige capitulatie zou betekenen.

    Allen vormen een front tegen de arbeiders

    De ondernemers, die de arbeiders willen laten werken voor een loon, dat niet toereikend is om in leven te blijven.

    De regeering, die ook de nieuwe strijdorganisatie van de arbeiders, de E.V.C. wil dwingen, zich aan de beruchte „regelen van het spel" te onderwerpen.

    Regelen van het spel, waarbij de door de regeering erkende arbeidersleiders, samen met ondernemers en regeeringsvertegenwoordigers zullen uitmaken, aan welke arbeidsvoorwaarden de arbeiders zich moeten onderwerpen, die aan de arbeiders het enige wapen dat ze nog bezitten, het stakingsrecht, ontnemen.

    Ook de oude vak bonden staan reeds lang in dit front. Hun leiders kennen alleen nog die eene taak, de arbeiders te knevelen en te binden, om ze machteloos aan de uitbuiting door de ondernemers uit te leveren.

    En nu is ook de centrale leiding van de EVC, die op het punt staat, de fusie met de oude vakbonden te voltrekken, in hetzelfde arbeiders-vijandige front komen te staan.

    Met het advies, Zaterdag 1 Juni gegeven, het werk te hervatten, en zich aan de regelen van het spel te onderwerpen, heeft zij voor de regeering en ondernemers gecapituleerd.

    Zeer terecht heeft een arbeider in de vergadering opgemerkt, dat, al zou de regeering de EVC willen erkennen, wij de regeering nog niet erkennen.

    Vooral dit moet de strijdende arbeiders duidelijk zijn. De EVC zal in de voortgezette strijd niet meer de strijd-organisatie zijn, die de arbeiders de zo nodige ruggesteun geeft.

    Het wreekt zich nu, dat de strijdende arbeiders niet zelf de organisatie van de strijd ter hand hebben genomen.

    Het besluit der EVC-leiding, om de staking te beperken, zou het einde van de strijd betekenen.

    Dit zou niet alleen de volledige capitulatie, maar de volstrekte nederlaag zijn.

    Het hoeft niet zo te zijn !

    Maar dan moet de organisatie van de strijd door de stakers zelf ter hand worden genomen.

    Alle stakersgroepen moeten onmiddellijk in vergadering bijeenkomen, en hun eigen stakingsleiding kiezen, hun directe vertegenwoordigers, die tezamen de centrale leiding vormen. De organisatie van de steun moet met vernieuwde kracht worden aangepakt, in handen van de nieuwe leiding, die direct aan de stakersvergadering verantwoordelijk is.

    Maar daarmee alleen is de strijd niet te winnen.

    De kracht van de strijd ligt in de uitbreiding van de staking

    De stakers moeten GEZAMENLIJK optrekken naar de andere bedrijven en een beroep doen op de
    daadwerkelijke solidariteit
    van alle arbeiders in alle bedrijven.

    Wat is arbeiderssolidariteit ? Is het genoeg dat de arbeiders een deel van hun loon afstaan ? Neen, kameraden, dat is n iet genoeg. Het neerleggen van de arbeid is de hoogste en beste vorm van solidariteit.

    Het werk in alle bedrijven moet komen stil te leggen, als een machtig protest van de gehele werkende bevolking.

    Het is een strijd, die voor alle arbeiders gestreden wordt.

    De „spel regels" van de regeering en de ondernemers maken de arbeiders machteloos.

    De in de strijd één geworden arbeiders vormen de enige macht, die aan de wurgende greep van het kapitaal weerstand kan bieden.

    Comité van Arbeiders Eenheid.


    sources :
     


    [Travailleurs ! Voter pour les partis, c’est voter pour l’État corrupteur et corrompu]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Travailleurs ! Voter pour les partis, c’est voter pour l’État corrupteur et corrompu]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 51 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; colonialisme  ; délégation de pouvoir (élections)  ; parti politique  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Martin, René
    • Presse citée  : Libertaire (1944-1956), le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Fédération anarchiste

    Travailleurs

    Des méthodes d’expression étatique viennent d’être adoptées sous le nom de Constitution, au milieu de l’indifférence et du dégoût général.

    Les politiciens de toutes nuances vous appellent de nouveau à participer à la comédie qui doit leur laisser, pendant cinq ans, les mains libres pour continuer leurs tripatouillages et maintenir leur régime de corruption.

    L’appétit de la classe dominante ne peut plus trouver d’aliments que par l’utilisation intensive des rouages de l’État.

    L’État tend de plus en plus à se substituer au capitalisme privé dans la direction de l’économie par la généralisation de nationalisations équivoques.

    L’État tente de contrôler toutes les formes de la pensée par ses organismes culturels, ses partis politiques, sa presse pourrie, sa CGT.

    L’État maintient par la brutalité sa domination sur les peuples coloniaux pour s’assurer des bases en vue du futur carnage.

    Voter pour les Partis, c’est voter pour l’État corrupteur et corrompu.

    Boycotter les élections, ce n’est pas abandonner la lutte, c’est dénoncer la naïveté du système parlementaire générateur d’illusions qui détournent les travailleurs de la seule forme de lutte efficace à laquelle les appellent les anarchistes :

    L’action directe

    pour la gestion de la production et de la répartition par les travailleurs eux-mêmes.

    Adhérer à la Fédération anarchiste, 145, quai de Valmy, Paris Xe — Lisez chaque semaine, Le Libertaire

    Impr. gérant : R. Martin — Cette affiche doit être timbrée à 4 francs et rayée d’un trait de couleur — [marque d’imprimerie] Impr. Centr. du Croissant - 19, rue de Croissant, Paris


    sources :

    Vu dans Le Monde libertaire, n° 1638 (2-8 juin 2011), p. 18. L’affiche semble de 1947 d’après cet article, mais est plutôt de 1946 (élections législatives du 10 novembre). Elle semble être imprimée au nom d’un numéro du Libertaire. Il existe un reproduction de cette affiche (l’exemplaire du CIRA Lausanne, par exemple).

    Affiche parue en dernière page dans Le Libertaire n° 53 (1er novembre 1946, 50e année, 5e série).









    [La tragique liste ne s’arrête pas là...]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La tragique liste ne s’arrête pas là...]. — [S.l.] : [s.n.], (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 42 × 27 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : parti politique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte (journal mural) ]

    texte :

    La tragique liste ne s’arrête pas là...

    Des informations qui nous sont parvenues après la publication de ce résumé font état d’une nouvelle série de crimes commis par les franquistes.

    ENCORE HUIT FUSILLES A OCAÑA

    Les antifranquistes dont les noms suivent :
    Eugenio Parra Rubio, Manuel Villalobos Villamuelas, Rogelio Garcia, Pedro Martînez Magro, B. Calero Vàzquez, Daniel Elola Gômez, Luciano Arroyo Coblanque, Felix Gômez Casares,
    qui figurent sur le tableau ci-joint, des condamnés à mort, ont été assassinés dans le bagne d’Ocaña, le 21 août 1948. On ne l’a su à l’extérieur que le 10 septembre. Franco n’a osé publier avant cette date aucun communiqué sur le crime que ses hommes avaient commis dans le plus profond secret.

    Ceci fait craindre que le même danger, grave et imminent, ne pèse sur tous les autres antifranquistes espagnols condamnés à mort ou sur le point de l’être à la suite des pétitions fiscales de peine capitale dont ils sont l’objet.

    NOUVELLES PÉTITIONS DE PEINE DE MORT

    Le soi-disant « procès » contre José SATUE s’est ouvert à Madrid le 25 août. Il est inculpé d’avoir dirigé la réorganisation de l’Union Générale des Travailleurs Espagnols. Piétinant toutes les normes juridiques, le juge spécial militaire requiert contre lui la peine de mort. Compte tenu des méthodes fascistes utilisées par Franco — l’assassinat des huit antifranquistes sus-mentionnés en est une nouvelle preuve — il y a lieu d’affirmer que les plus graves dangers pèsent sur la vie de José Satué et de ses compagnons.

    ARRESTATIONS MASSIVES

    Ces derniers temps, la police franquiste a pratiqué, dans la Galice espagnole, des arrestations massives de citoyens, républicains ou simplement « suspects » de l’être. Parmi les détenus se trouvent :
    José Gômez Gayoso, instituteur ; Antonio Seoane, ouvrier ; Juan Romero Ramos, ouvrier ; José Bar trina, médecin ; José Ramôn Diaz, tailleur ; José Rodriguez Campos, ouvrier ; Juan Martînez, paysan.

    On compte également. parmi les détenus, quatre femmes :
    Maria Blâzquez, Clementina Gallego, Carmen Orozco et Josefina Gonzâlez Cudeiro.

    Tous ont été et sont soumis pur la police à de brutales torture. On éprouve de sérieuses craintes pour leur vie.

    ASSASSINES PAR LA « LOI DES ÉVASIONS » OU LES TORTURES

    Pendant ce temps, c’est-à-dire au cours des semaines qui se sont écoulées entre la publication du résumé ci-joint et le 1er octobre, de nouveaux crimes ont été commis par la Garde civile parmi les paysans.

    En voici une liste de ceux dont la nouvelle est parvenue à notre connaissance :

    Noms et circonstances Date Lieu
    Eugenio Rueda VEROZAN
    Arrêté sous l’inculpation d’aider les « guerrilleros ». Après être soumis à de brutales tortures, il fut sorti du cachot et assassiné par l’application de la « loi des évasions »
    2 septembre 1948 Coruña
    Manuel RODRIGUEZ
    Assassiné par la Garde Civile qui fit feu sans préavis sur un groupe de paysans qui rentraient de leurs travaux
    2 septembre Coruña
    Trois paysans
    Assassinés par la Garde Civile alors qu’ils rentraient de leurs champs
     5 septembre Lugo (province)
    Justino ISABEL et Florencio MARTIN
    Arrêtés sous l’inculpation d’aider les « guerrilleros ». Après être soumis à de brutales tortures, ils furent sortis du cachot et assassinés dans la campagne
     13 septembre  Ciudad Real (province)
    José NOSTEIRO
    Assassiné par la Garde Civile par l’application de la « loi des évasions » à cause de ses idées républicaines
     15 septembre  Tuiriz (Pontevedra)
    Antonio ARAGON
    Assassiné à cause de son hostilité au régime de Franco ; la « loi des évasions » fut appliquée contre lui
     15 septembre Alhaurin el Grande (Málaga)
    Deux paysans
    Assassinés par la Garde Civile sous prétexte qu’elle les soupçonnait d’aider les « guerrilleros »
    16 septembre Zalamea (Badajoz)
    Guillermo ALVAREZ et Julio PRADA
    Assassinés par la Garde Civile. Ils avaient été arrêtés sous l’inculpation d’aider les « guerrilleros »
     16 septembre  Puente dt-Domingo Florez (Leon)
    Manuel VELA
    Arrêté, il fut brutalement torturé jusqu’à la mort par la police ; son cadavre fut ensuite pendu au cachot du Commissariat pour simuler un suicide
     16 septembre  Santander
    Rafael QUEIADA et Antonio GOMEZ
    Arrêtés alors qu’ils travaillaient dans une ferme, sous l’inculpation d’aider les « guerrilleros » ; ils furent assassinés avant d’être arrivés au poste
     16 septembre  Adamuz (Cordoba)
    Fernando GALLEGO
    Accusé d’être en liaison avec les « guerrilleros », il était conduit au poste et fut assassiné en chemin
     18 septembre  Villanueva del Duque (Cordoba)
    Salvador Giménez GARCIA et Salvador Herrera RUEDA
    Assassinés par la Garde Civile qui appliqua contre eux la « loi des évasions » sous prétexte qu’ils étaient « suspects »
     22 septembre  Cartarna (Málaga)
    Leonardo GONZALEZ
    Assassiné par un caporal de la Garde Civile, nommé Morado Rico
     22 septembre  Horta (Lugo)
    Francisco Revilla MARTIN
    Arrêté sous l’inculpation d’aider les « guerrilleros ». Après de barbares tortures, les gardes le sortirent à la campagne pour faire soi-disant une « reconnaissance des campements des républicains », et l’assassinèrent
     23 septembre  Motilla del Palancar

    Edition de « MUNDO OBRERO ». — Paris, 7 octobre 1948.
    Le Directeur-Gérant : F. Fernandez-Lavin, 15, rue Montmartre, Paris (1er).

    ICC, 13, rue de la Grange-Batelière, Paris (9e)


    sources :

    Journal mural publié par le Parti communiste espagnol (PCE), liste de personnes assassinées et arrêtées par les franquistes.
    Mention de responsabilité : Mundo Obrero.



    [Un nouveau crime fasciste se prépare en Espagne]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Un nouveau crime fasciste se prépare en Espagne]. — Genève : Fédération anarchiste suisse, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 28 × 17 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : justice  ; lutte armée  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : López Penedo, José “Liberto López” (1915-1950)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    sous la terreur franquiste

    Un nouveau crime fasciste se prépare en Espagne

    Aux travailleurs suisses !

    Jour après jour de nouveaux militants de la classe ouvrière sont livrés à la sanglante vengeance des bourreaux de l’Espagne franquiste.

    C’est aujourd’hui le tour de notre camarade José Lopez, militant doué de la Confédération Nationale du Travail espagnole. Âgé alors de 31 ans, Lopez avait vécu en France, où il se trouvait exilé comme ancien combattant de la glorieuse colonne Durruti. Lors du mouvement de la libération. il rallia le maquis et lutta vaillamment, aux côtés de nombreux camarades d’exil, contre les envahisseurs nazis. Impatient de lutter de plus près pour abattre le régime qui sévit depuis plus de vingt ans dans son propre pays, Lopez décida de rentrer clandestinement en Espagne pour se joindre aux combattants héroïques risquant quotidiennement leur vie dans la lutte sans répit qu’ils conduisent contre les sbires franquistes.

    La police eut vent de sa présence à Barcelone, où des militants actifs de la résistance se réunissaient à son domicile. Le 9 mars dernier, à deux heures du matin, de nombreuses forces policières bloquaient la maison pour y faire irruption. Nos camarades s’étant préparés à la défense, une bataille à coups de mitraillettes s’engageait et plusieurs policiers furent blessés.

    José Lopez, lui-même gravement atteint, ne put s’enfuir. Arrêté et gardé au secret pendant de longues semaines, il fut soumis aux plus affreuses tortures dans l’espoir de l’amener à dénoncer ses camarades. Mais, comme on peut bien le penser, Lopez, trempé par la lutte dure et implacable dans laquelle il s’était engagé, se garda bien de satisfaire aux injonctions de ses bourreaux. Lopez ne parla pas.

    Nous venons d’apprendre qu’il sera jugé sous peu par un tribunal spécial. On sait ce que cela signifie. C’est le jugement sommaire, sans possibilité de se défendre. Un simulacre de procès où le défenseur sera un avocat d’office, dont il n’aura pu faire le choix et qui fonctionnera par pure forme. C’est la condamnation certaine de José Lopez à la peine de mort et l’exécution dans les vingt-quatre heures. C’est l’assassinat perpétré froidement, sous le couvert d’un jugement légal.

    D’autre part, d’autres militants syndicalistes libertaires viennent d’être condamnés à Madrid et à Saragosse à des peines variant entre dix et trente ans de réclusion, sous l’inculpation d’action clandestine contre le régime. Leur situation est elle aussi tragique.

    Camarades, Travailleurs,

    Laisserons-nous, sans élever notre voix, que nos vaillants camarades espagnols soient emprisonnés, torturés, condamnés à la prison ou à la mort par les sinistres assassins qui oppriment et affament les travailleurs espagnols ? Laisserons-nous que Lopez, dont l’âme fière et indomptable devrait nous servir d’exemple dans notre lutte contre les forces d’oppression, succombe à la vengeance de ses bourreaux ? Que des dizaines de militants soient à leur tour voués à une mort lente dans les cachots de Franco l’assassin ?

    La solidarité des travailleurs ne doit être un vain mot. Que la protestation de nous tous s’élève avec force contre les crimes d’un régime d’oppression et de violence, afin que soient sauvées, s’il en est encore temps, la vie et la liberté de nos vaillants camarades.

    Août 1949.

    Fédération Anarchiste Suisse.

    Imp. Guerry & Pollet, Genève


    sources :
     


    [La Grève et ses conséquences. Aux ouvriers intellectuels et manuels]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Grève et ses conséquences. Aux ouvriers intellectuels et manuels]. — Marseille : CNT_ (France), [ca ] (Imprimerie nouvelle de Marseille). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 100 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; grève : grève générale  ; grève  ; lutte des classes  ; réformisme  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ Texte ]

    texte :

    CNT Confédération Nationale du Travail AIT

    Section française de l’Association Internationale des Travailleurs

    La Grève et ses conséquences

    Aux ouvriers intellectuels et manuels

    Une fois de plus, un des plus puissants mouvements de grève que l’histoire ait connu fut brisé par les centrales syndicales réformistes. Ce n’est pas la première fois qu’on assiste à de semblables trahisons, ce ne sera pas non plus la dernière, parce que le syndicaliste réformiste porte en lui

    le germe de la trahison permanente.

    D’autre part, les décisions gouvernementales sont ridicules, inacceptables. La « prime d’attente » est une tromperie machinée aux fins de briser un mouvement de justes revendications ; quant aux promesses fallacieuses du gouvernement, elles n’ont d’autre but que de ramener l’ordre capitaliste dans un pays ébranlé par le mécontentement des travailleurs ; et dire que l’État fut aidé dans sa sale besogne par des politiciens tarés ainsi que par les responsables syndicaux, imbus de réformisme, de collaborationnisme.

    Camarades ! Le syndicalisme révolutionnaire de la CNT, fidèle à la lutte de classe, préconise l’action directe, unique moyen de défense des exploités ; affirme que l’heure est venue de crier Halte aux spéculations politiques, aux grèves d’une heure ou de vingt-quatre heures, à celles dites tournantes, ainsi qu’aux grèves partielles, toujours vouées à l’échec, parce que l’expérience nous démontre que les ouvriers en grève sont isolés, qu’ils ne bénéficient jamais de la solidarité directe de l’ensemble des travailleurs, alors qu’en revanche. Le patronat, lui, est protégé par l’État et ses forces répressives telles que l’armée, la magistrature, la police, la gendarmerie.

    Les grèves du mois d’août amorcèrent un choc entre deux forces irréductibles : le capitalisme et les travailleurs. En ce moment, la patronat, mettant à profit la trêve, se ressaisit, prépare ses plans de bataille, c’est à cause de cela que la CNT vous dit : soyez vigilants, préparez-vous pour les luttes futures, rejoignez les syndicats parce que plus que jamais, la solidarité, l’unité et la grève générale sont indispensables pour briser les complots du patronat, de l’État, des politiciens.

    Qui ose nier que les ouvriers sont maîtres de leur destin, qu’eux seuls ont droit de choisir les méthodes capables de faire reculer les Grands Manitous ?

    Prolétaire, tu dispose d’une arme redoutable :

    la grève générale…

    … qui, aux temps modernes et en vertu du progrès de l’industrie et de l’économie, assurera le triomphe, l’émancipation intégrale des travailleurs.

    Ouvriers, ayez toujours présent à la mémoire que, seule la grève générale gestionnaire mettra la terre et l’industrie au service de la paix, qu’elle assurera le bien-être pour tous les humains. Dès lors, tous unis, préparons-nous pour les luttes futures.

    Aux réquisitions gouvernementales, véritable entorse au droit de grève, opposons la solidarité ouvrière, ainsi nous ferons triompher notre devise :

    L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.

    La CNT

    Imprimerie Nouvelle de Marseille


    sources :
     




    [Offentligt diskussionsmöte, de aktuella pris- och lönefrågorna]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Offentligt diskussionsmöte, de aktuella pris- och lönefrågorna]. — Gävle ; Stockholm : SAC_ (Sverige arbaretares centralorganisation : 1910-....), (AB Federativ, Tryckeri (Stockholm)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 58 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : Suède
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : économie (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Holm, Torsten
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ text ]

    texte :

    Offentligt diskussionsmöte

    Ämne :

    De aktuella pris- och lönefrågorna

    Talare från SAC : Sekr. Torsten Holm, Gâvle

    i ………………}

    ‘‘………… dagen den …………… kl. ………

    Inflationen blir allt mera betungande. Prisstegringarna tilltar. Hårdast drabbas de små inkomsttagarna, den stora massan av arbetare. De löneförbättringar som genomfördes om-kring årsskiftet och senare, har redan visat sig alldeles otillräckliga och har "uppätits" av de pågående enorma prisstegringarna. Framtiden ter sig allt annat än ljus och det blir allt bekymmersammare för den stora massan av arbetare att kunna existera. Vad är att göra ? Vad är det som orsakat inflationen och hur skall denna kunna brytas ? Detta är frågor av omedelbar aktualitet för alla och envar, frågor omkring vilka dagens föredrag och efterföljande diskussion kommer att röra sig. Arbetare — och alla intresserade i övrigt — möt upp till diskussionsmötet och tag del av de för Eder alla så viktiga frågorna.

    Tryckeri AB Federativ — Stockholm 1951

    SAC:s Byggnadsindustridepartement


    sources :
     

    1951
    Affiche liée


    [Offentligt diskussionsmöte : organisationsfrihet eller monopol]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Offentligt diskussionsmöte : organisationsfrihet eller monopol]. — Gävle ; Stockholm : SAC_ (Sverige arbaretares centralorganisation : 1910-....), (AB Federativ, Tryckeri (Stockholm)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 48 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : Suède
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Holm, Torsten
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ text ]

    texte :

    Offentligt diskussionsmöte

    Ämne :

    Organisationsfrihet eller monopol

    Talare från SAC : Sekr. Torsten Holm, Gävle

    i ………………}

    ‘‘………… dagen den …………… kl. ………

    Trots att föreningsrätten är i lag tillförsäkrad varje svensk arbetare, blir det ändå allt trängre för arbetarnas organisationsfrihet och rätt att bestämma. Detta gäller såväl ifråga om LO-förbundens uppträdande gent emot SAC:s medlemmar som mot de egna medlemmarna, vilka genom vetorätten och de ytterligare centraliseringsåtgärder som nu planeras i form av "avtals- eller expertråd" vid sidan av LO-ledningen, förlorar de sista resterna av rätten att få bestämma. Det är ett farligt spel som pågår med de demokratiska fri- och rättigheter, som arbetarna genom årtiondens kamp lyckats uppnå. Sätt stopp för ytterligare avdemokratisering av fackföreningsrörelsen ! Slå vakt om rätten att själva få bestämma ! Arbetare inom byggnadsindustrin — och alla intresserade i övrigt — möt upp till diskussionsmötet och tag del av de för Eder alla så viktiga frågorna.

    Tryckeri AB Federativ — Stockholm 1951

    SAC:s Byggnadsindustridepartement


    sources :
     

    1951
    Affiche liée


    [Pourquoi vous ne voterez pas ; la Fédération anarchiste vous dit : voter c’est faire le jeu de tous les arrivistes...]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pourquoi vous ne voterez pas ; la Fédération anarchiste vous dit : voter c’est faire le jeu de tous les arrivistes...]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 54 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Libertaire (1944-1956), le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (« Il a voté toute sa vie » : du dessus d’une banderole “journée nationale des vieux” une main jette un os sur un vieux couple en chemin) ]

    texte :

    Pourquoi vous ne voterez pas

    [logo :] Internationale anarchiste

    La majorité des citoyens ne votera pas : Non seulement parce que le scrutin qu’on nous impose est un défi au bon sens et à l’honnêteté, mais aussi parce que :

    Voter

    C’est soutenir la réaction à droite, favoriser la trahison à “gauche”.
    C’est manifester sa confiance envers des politiciens incapables ou corrompus, un régime de scandales, d’exploitation, de guerre.
    C’est croire à l’égalité des droits, à l’égalité devant la loi, alors que l’inégalité est flagrante, que le régime est un régime de « privilèges » dans lequel droite ou “gauche” font en définitive, le travail des classes exploiteuses,
    de Gaulle le galonnard, c’est l’homme de l’association “capital-travail”, l’homme de la collaboration entre les loups capitalistes et leurs victimes, le professionnel de l’assassinat !
    Thorez, avec ses complices Tillon, Arrachard, Monmousseau, a fait voter les crédits de la guerre d’Indochine (années 1945-47), a renfloué le Capitalisme avec son “Travailler d’abord, revendiquer ensuite”’, trahi les classes laborieuses et les militants de son propre parti.
    Moch, entouré des infâmes Moutet, Le Troquer, Gouin, Béchard, a voulu la guerre d’Indochine, matraqué les grévistes. Le parti des chéquards exécute toutes les sales besognes que le Capitalisme n’ose faire lui-même.
    Schumann, le valet des jésuites, est partisan de la Guerre préventive. Ruiner les travailleurs, les artisans, les petits paysans, saboter l’enseignement ne lui suffit pas, il veut asservir le peuple.
    Queuille a bien travaillé pour l’État : ministre des Finances, il taxe le pain, la viande et le vin ; ministre de l’Intérieur, il instaure le régime CRS ; président du Conseil, il trempe dans toutes les combines.
    Reynaud, l’homme des Trusts, représente la Confédération du Patronat Français, dirige les syndicats "jaunes" (CTI). C’est l’homme qui déclare : « La semaine des deux dimanches a vécu ».

    La “gauche” vous dira : ne pas voter, c’est faire le jeu de la droite
    La droite vous dira : ne pas voter, c’est faire le jeu de la gauche

    La Fédération Anarchiste vous dit :

    Voter c’est faire le jeu de tous les arrivistes de tous les partis, donner aux partis une Apparence de puissance.

    Car c’est chez nous, dans nos chantiers, nos villages, nos usines, nos écoles, nos universités, qu’est la puissance, que se créent les riches-ses, que se construit la vie du pays. Ne pas voter, mais agir c’est

    affaiblir tous les partis

    Que représenterait un gouvernement issu d’une Chambre qui ne serait élue que par 10 ou 15 pour cent des Français ? Rien !
    Ce serait un Gouvernement fantôme, sans aucune autorité morale, qui ne pourrait s’appuyer sur aucune fiction juridique légale, pour empêcher que se posent dans les faits les problèmes véritables, révolutionnaires :
    L’émancipation des travailleurs manuels et intellectuels
    L’organisation d’une société communiste libre
    Maintien de la Paix et sauvegarde de la Liberté

    Ne pas voter, ou voter blanc, c’est manifester son mépris à tout le système, c’est ruiner le pouvoir d’État, artificiel, corrupteur et exploiteur, c’est préparer la Révolution Sociale. Ne pas voter n’a donc de sens que pour ceux qui refusent l’imposture du vote, pour

    agir

    Sur le lieu du travail, dans les usines, les chantiers, les bureaux, les écoles, les corons. Au sein des Syndicats, des Comités ouvriers d’action, des Coopératives, des Mouvements de Jeunes et Loisir.

    Que reste-t-il pour organiser le combat, en face des partis pourris, des centrales syndicales politisées contre le parlement, pour le peuple, contre le vote, pour l’action :

    La jeune et grandissante Fédération Anarchiste

    (Rayer d’un trait de couleur) — [logo syndical] Imprimerie Centrale du Croissant, 19, rue du Croissant, Paris-2e. — Chaque Vendredi Travailleur, Étudiant, Paysan, tu lis « Le Libertaire ») - En vente partout : 15 fr.


    sources :

    Cette affiche qui est parue dans Le Libertaire n° 272 (8 juin 1951).

    L’indication « Rayer d’un trait de couleur » est liée au fait qu’en France, seule l’administration peut afficher une affiche blanche imprimée en noir.


    1951

    1951
    Affiches liées














    [Causeries d’initiation scientifique]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Causeries d’initiation scientifique]. — Paris : Défense de l’homme, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 80 × 60 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : science  ; technologie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Boll, Marcel (1886-1971)  ; François "Mystag", Robert (1919-1988)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ Texte annonçant une série de causeries à la salle des Sociétés savantes à Paris, octobre à décembre (1953 ?). Editeur responsable Robert François. ]

    texte :

    Sociétés savantes

    28, rue Serpente — Paris-VIe

    Les samedis à 18 h précises

    Causeries d’initiation scientifiques par Marcel Boll

    professeur agrégé de l’Université — docteur ès-sciences

    10 octobre — L’explication scientifique (introductions aux Causeries)
    17 octobre — Nécessité des mathématiques
    24 octobre — Rôle du hasard
    31 octobre — L’énergie et la puissance
    7 novembre — Le vide
    14 novembre — Qu’est-ce que la chaleur ?
    21 novembre — Qu’est-ce que la lumière ?
    28 novembre — Qu’est-ce que l’électricité-magnétisme ?
    5 décembre — Les lampes de radio
    12 décembre — Qu’est-ce que le son ?
    19 décembre La réaction chimique
    26 décembre — L’affinité

    Pour tous renseignements écrire à Robert François, 52bis, rue des Abbesses - Paris-XVIIIe

    Imprimerie F. Froitier, 181, rue Saint-Maur, Paris


    sources :