répression

 

 

Affichage par année

447 affiches :

 

    [Du sabotage considéré comme un des Beaux Arts]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Du sabotage considéré comme un des Beaux Arts]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : répression  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (diable dansant) ]

    texte :

    Du sabotage considéré comme un des Beaux Arts

    Il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir dans le sabotage une arme classique des exploités. Il faut vraiment avoir la mémoire courte pour oublier que, dans toute guerre sociale, nombre de révoltés n’attendent pas nécessairement que tout le monde se bouge pour exprimer leur colère.

    Des émeutes de novembre 2005 à celles du CPE au printemps 2006, des occupations d’usines et séquestrations de dirigeants aux nombreux sabotages lors du mouvement cheminot de novembre 2007, il semble clair pour beaucoup que ce n’est pas en mendiant qu’on peut en finir avec une situation de misère et d’exploitation.

    Dans cette société carcérale, on voudrait nous faire croire à coups de Tazers ou de bulletins de vote que nous vivons dans le meilleur des mondes : la démocratie marchande. Les guerres ou l’empoisonnement de la planète au nom du fric viennent pourtant nous rappeler que le capitalisme est un système mortifère et que l’État est un ennemi.

    Alors il faut se battre, pour détruire ce qui nous détruit. Lutter individuellement et collectivement là où l’on est, pour un monde libéré de l’exploitation et de la domination. Et ce n’est ni à leur code pénal ni à leur morale de nous dicter ce que nous avons à faire, mais à la rage et à l’éthique de chacun.

    Le 11 novembre, dix personnes ont été arrêtées lors d’une nouvelle opération du Ministère de la Terreur, accusées des sabotages de caténaires de la SNCF du week-end précédent. Les journaflics et les politicards, chacals de tous bords, se sont aussitôt empressés de dénoncer un imaginaire mouvement « anarcho-autonome », la « MAAF ». Sous ce même prétexte d’ “association de malfaiteurs à but terroriste”, trois camarades sont déjà incarcérés, parfois depuis plus de 9 mois, accusés d’une tentative d’incendie de véhicule de police à Paris (18e) en mai 2007, lors des explosions de colère venues saluer la dernière élection présidentielle.

    En un temps « de crise » où l’État arrose les capitalistes à coups de milliards, il tente une fois de plus d’isoler de « mauvais révoltés » pour mieux les éliminer. Mais peu importe qu’ils soient coupables ou innocents, laissons ces catégories aux charognes en toge et à leurs souteneurs.

    Car de même que la passion pour la liberté ne s’enferme pas dans des sigles, ce que redoute la domination c’est la multiplication diffuse et anonyme de ces attaques. Solidarité contre le terrorisme d’État, avec les moyens que chacun jugera adéquats...

    Brisons le train-train quotidien, 12 novembre 2008


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Du-sabotage-considere-comme-un-des : « Pour télécharger (imprimer, diffuser...) le tract (ou affiche) en PDF », « lu sur Indymedia Nantes (15 novembre 2008).









    [En lutte contre les élites]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    En lutte contre les élites]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; contrôle social  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (long) ; dessin (personnage masqué de BD, bras croisés) ]

    texte :

    En lutte contre les élites

    Depuis qu’ils nous ont annoncé leur crise, le capital, les patrons et toutes les machines à se faire du fric sur le dos des autres sont passés à une offensive encore plus sauvage, dévoilant sans trop de complexe leurs vrais visages.

    Licenciement à gogo, chômage technique, travail le week-end, délocalisation… Voilà le quotidien de milliers de personnes utilisées comme de vulgaires pièces interchangeables qui devraient faire fonctionner la machine à fric sans jamais en voir le moindre sous.

    On nous dit de nous serrer la ceinture, d’être responsables et que cela va passer, alors qu’au même moment la plupart des chiffres d’affaires des entreprises continuent à être conséquents. Ce genre de mépris ne peut rester sans réponse.

    Loin de la résignation, des formes de lutte à la hauteur de l’exploitation et de l’affront subi réapparaissent : séquestration de patrons, occupation du lieu de travail, blocage, sabotage… Autant de moyen jugés adéquats par les personnes qui les mettent en place ; sans trop se préoccuper de la notion de légalité, mais parce que dans ce corps à corps qui les oppose à leurs patrons, c’est ce qui leur a semblé utile et nécessaire.

    Évidemment, la justice — fidèle aux logiques de ce système — viendra vite sanctionner les personnes qui s’organisent, sonnant ainsi le rappel à l’ordre. Tout comme — à travers ses prisons, ses centres fermés pour étrangers et sa Constitution — elle rappelle à l’ordre chaque personne qui ne suit pas les règles du jeu imposées par le capitalisme. Mais cet ordre c’est celui de vies de restrictions au profit de quelques exploiteurs alors, franchement, cet ordre-là ils peuvent bien se le garder.

    La pression sur les personnes qui se mettent en lutte est de plus en plus pesante. Les astreintes sont en passe de devenir monnaie courante pour toutes formes d’actions sortant de la fameuse “table des négociations”. La marge de manœuvre se restreint de plus en plus, dans l’idée d’affaiblir rapport de force qui se constitue.

    En renvoyant chacun au “dialogue démocratique”, aux libertés individuelles ou en jouant des pressions financières, ils voudraient nous laisser manifester notre mécontentement tout en s’assurant que notre voix soit inoffensive.

    Il est important de montrer notre solidarité avec les personnes qui tombent sous les différentes sanctions judiciaires. Non pas parce que ces sanctions porteraient atteintes aux quelques “droits” que le pouvoir à bien voulu nous laisser, mais pour que la lutte puisse continuer et s’étendre à toutes les sphères de nos vies.

    Parce que l’État, le patronat et le capital veulent nous priver de nos vies, osons lutter sans entraves et de manière autonome.

    Nous n’aurons que ce que nous prendrons


    sources :

    Affiche annoncée dans Tout doit partir n° 5 (juil. 2009) : « Affiche collée dans Bruxelles. »




    [Soirée projection-débat Alexandre Marius Jacob]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Soirée projection-débat Alexandre Marius Jacob]. — Périgueux : Collectif libertaire Marius Jacob (Dordogne), (ipns). — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : histoire  ; militantisme  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Jacob, Alexandre Marius (1879-1954)  ; Termignon, Laurent  ; Turner, Thomas
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo : portrait de Jacob en chapeau-melon ]

    texte :

    Soirée projection-débat

    Vendredi 18 décembre 2009 à 20 h 30

    Alexandre Marius Jacob

    film documentaire de Thomas Turner et Laurent Termignon

    Engagement, répression, enfermement

    Anarchiste illégaliste, partisan de la « reprise individuelle », Alexandre Marius Jacob, membre des Travailleurs de la Nuit, devait payer cher plus de 150 cambriolages spectaculaires, reconnus. Riches et oppresseurs étaient la cible. Lui et ses compagnons avaient déclaré la guerre au monde capitaliste. Une partie des « recettes » était reversée à « La Cause ». 25 ans, 8 mois et 23 jours après son arrestation, la bagnard en Guyane, matricule 34 777, soutenu sans relâche par sa mère, recouvrait la liberté mais n’était toujours pas vaincu…

    Au café associatif Les Thétards, 7 rue de la Bride à Périgueux — [logo] Café libertaire : débats - projections - discussions

    Collectif libertaire Marius Jacob

    collectif.libertaire@no-log.org — http://collectif-libertaire.net

    Imprimé par nos soins


    sources :
     


    [Solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; procès  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos (mutins ; barbelés) ]

    texte :

    Le centre de rétention administratif de Vincennes était la plus grande prison pour sains-papiers de France. Le 21 juin 2008, un détenu qui avait réclamé en vain des médicaments y est mort. Le lendemain, le 22 juin, au cours d’une révolte collective, le centre est parti en fumée. 10 personnes sont inculpées pour cette révolte. Être solidaire des inculpés de l’incendie de Vincennes, c’est être solidaire de toutes celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, se révoltent contre un monde où des millions de vies sont suspendues à des bouts de papiers.

    Solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes

    Procès

    du 25 au 27 janvier
    13 h 30 au TGI de Paris, Mº Cité

    Semaine de solidarité

    du 17 au 24 janvier


    sources :
     


    [Να σαμποτάρουμε του κοινωνικό εφησυχασμό Να τελειώνουμε με το σύμπλεγμα του φόβου]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Να σαμποτάρουμε του κοινωνικό εφησυχασμό Να τελειώνουμε με το σύμπλεγμα του φόβου]. — Thessaloníki̱ = Θεσσαλονίκη Thessalonique : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , rose , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Grèce
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Botzatzis [Μποτζατζής], Vangelis [Βαγγέλης]
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo () ]

    texte :

    Να σαμποτάρουμε του κοινωνικό εφησυχασμό Να τελειώνουμε με το σύμπλεγμα του φόβου

    που επιζητά την ασφάλεια,την Τάξη και το σωφρονισμό

    Στις 11 Οκτωβρίου μετά απο 10 μήνες προφυλάκισης αφήνεται προσωρινά ελεύθερος ο Βαγγέλης Μποτζατζής. Διώκεται με βάση τον τρομονόμο και το κατηγορητήριο στηρίζεται σε μια « ανυπόστατη, κατασκευασμένη και ανακληθείσα κατάθεση, προϊόν απειλών, εκβιασμών, ψυχολογικής βίας και πίεσης » και στον « πηγαίο καταδιωκτισμό » ενός σεκιουριτά.
    Για την ίδια υπόθεση διώκονται τρεις ακόμα αναρχικοί που επέλεξαν τη φυγή ως μία σταση άρνησης στην επερχόμενη φυλάκισή τους που τα μμε τόσο καλά προετοίμασαν και η δικαστική εξουσία είχε δρομολογήσει. Εδώ και τόσο καιρό βρίσκονται σε ένα ιδιότυπο καθεστώς ομηρίας.

    Γίνεται πλέον φανερό πως οι εξουσιαστικοί μηχανισμοί επιδιώκουν την εδραίωσή τους μέσα από την παραδειγμάτική εξόντωση των αντιφρονούντων βαφτίζοντας τους τρομοκράτες.
    Είναι, όμως, οι δεσμοί αλληλλεγγύης που μπορούν να μπλοκάρουν στην πράξη την απόπειρα να στείνονται έκτακα δικαστήρια σε βάρος αγωνιζόμενων ανθρώπων. είναι όλο αυτό το πολύμορφο σύμπαν των αντιστεκόμενων που μπορεί να ξεδιπλώσει έμπρακτα δεσμούς αλληλεγγύης και κοινωνικής δράσης ικανούς να υπονομεύσουν κάθε σχέδιο της εξουσίας να Θέσει στο περιθώριο τον αγώνα για την ελευθερία.

    αλληλεγγύη το Β. Μποτζατζή
    καμία δίωξη τους Ν. Νικολάου, Δ. Συριανού, Κ. Χάλαζα.

    πορεία

    ΠΑΡΑΣΚΕΥΗ 14.11 - 18.00 ΚΑΜΑΡΑ

    κατάληψη φάμπρικα ★ υφανέτ


    traduction :

    Na sampotároume tou koinonikó efisychasmó Na teleiónoume me to sýmplegma tou fóvou pou epizitá tin asfáleia,tin Táxi kai to sofronismó Stis 11 Oktovríou metá apo 10 mínes profylákisis afínetai prosoriná eléftheros o Vangélis Botzatzís. Dióketai me vási ton tromonómo kai to katigoritírio stirízetai se mia « anypóstati, kataskevasméni kai anaklitheísa katáthesi, proïón apeilón, ekviasmón, psychologikís vías kai píesis » kai ston « pigaío katadioktismó » enós sekiouritá. Gia tin ídia ypóthesi diókontai treis akóma anarchikoí pou epélexan ti fygí os mía stasi árnisis stin eperchómeni fylákisí tous pou ta mme tóso kalá proetoímasan kai i dikastikí exousía eíche dromologísei. Edó kai tóso kairó vrískontai se éna idiótypo kathestós omirías. Gínetai pléon faneró pos oi exousiastikoí michanismoí epidiókoun tin edraíosí tous mésa apó tin paradeigmátikí exóntosi ton antifronoúnton vaftízontas tous tromokrátes. Eínai, ómos, oi desmoí allillengýis pou boroún na blokároun stin práxi tin apópeira na steínontai éktaka dikastíria se város agonizómenon anthrópon. eínai ólo aftó to polýmorfo sýmpan ton antistekómenon pou boreí na xediplósei émprakta desmoús allilengýis kai koinonikís drásis ikanoús na yponoméfsoun káthe schédio tis exousías na Thései sto perithório ton agóna gia tin elefthería. allilengýi to V. Botzatzí kamía díoxi tous N. Nikoláou D. Syrianoú, K. Chálaza. poreía PARASKEVI 14.11 - 18.00 KAMARA katálipsi fámprika ★ yfanét

    Pour saboter sa complaisance sociale
    Terminons avec le complexe de la peur

    recherche de sécurité, d’ordre et d’emprisonnement

    Le 11 octobre, après 10 mois de détention provisoire, Vangelis Botzatzis a été temporairement libéré. Il est poursuivi pour terrorisme et l’acte d’accusation se fonde sur un « témoignage inexistant, fabriqué et révoqué, produit de menaces, de chantage, de violences et de pressions psychologiques » et de la « persécution à la source » d’un garde de sécurité.
    Pour le même cas, trois autres anarchistes sont poursuivis qui ont choisi de fuir en refusant leur emprisonnement imminent, que les médias si bien préparés et la justice avaient lancé. Ils ont été dans un régime d’otage particulier pendant si longtemps.

    Il devient maintenant clair que les mécanismes autoritaires cherchent à se consolider par l’extermination exemplaire de dissidents en baptisant des terroristes.
    Ce sont cependant les liens de solidarité qui peuvent en pratique bloquer la tentative d’envoyer des tribunaux d’exception au détriment des populations en difficulté. c’est tout cet univers multiforme de résistance qui peut déployer dans la pratique des liens de solidarité et d’action sociale capables de saper tout plan de pouvoir pour marginaliser la lutte pour la liberté.

    solidarité avec V. Botzatzis
    pas de persécution de N. Nikolaou
    D. Syrianou, K. Halaza.

    Manifestation

    VENDREDI 14.11 - 18.00 KAMARA

    tissu accroupi ★ tissage


    sources :
     




    [Den Mut haben, zu rebellieren]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Den Mut haben, zu rebellieren]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; émigration et immigration  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ long texte ; dessin (groupe de personnes rassemblées sous une machine à grandes pinces qui attrape les personnes s’éloignant du centre) ]

    texte :

    Den Mut haben, zu rebellieren

    Ich gehe durch die Strassen und mir fällt wieder einmal auf, wie. viel Polizei präsent ist. Es ist zum Alltag oder sogar zur Banalität geworden, dass sie Personen auf der Strasse anhalten, kontrollieren, schikanieren und abführen.

    Die Polizei geht gezielt auf Menschen los, die in ihr Profil des Kriminellen passen. Kriminell ist, wer sich aus irgend einem Grund nicht in die Gesellschaft integrieren will oder die Möglichkeit dazu nicht hat. Integriert zu sein bedeutet, gültige Papiere zu besitzen und im Wirtschaftssystem zu funktionieren, sprich, sich täglich als Arbeitskraft ausbeuten zu lassen. Die Gesellschaft lehrt uns, für die Arbeit dankbar zu sein und im grauen Alltag das Konsumieren als Freiheit zu verstehen. Menschen, die sich dem nicht fügen, werden bestraft, denn in den Augen der Gesellschaft sind sie "böse". Sie sind "böse", weil sie das Funktionieren des Systems in Gefahr bringen könnten. Sie dienen jedoch auch als schlechtes Beispiel, um das zu ’"rechtfertigen, was als "gut" behauptet wird.

    Die letzten November angenommene Ausschaffungsinitiative beruht genau auf diesem Prinzip : es wird in "gute" und "böse" Migranten unterteilt. "Gute" Migrantlnnen sind die, die versuchen sich in die Gesellschaft zu integrieren und der Wirtschaft des Landes nützlich sind. Viele glauben, Migrantlnnen müssten dankbar sein, in der Schweiz leben zu können. Migration ist jedoch in erster Linie eine Konsequenz des wirtschaftlichen und politischen Terrors der dortigen Regime in Absprache mit und zu Gunsten von reichen Ländern. Viele Flüchtlinge meinen, im Westen ihr Glück zu finden, doch müssen sie hier Ausbeutungsumstände ertragen, die jenen gleichen, vor denen sie geflüchtet sind. Als billige Arbeitskraft sind sie hier — in einem kontrollierten Masse — durchaus "von Nutzen". Ausserdem dienen sie als Sündenbock für gesellschaftliche Probleme und die Unzufriedenheit Anderer. Durch vereinfachte Feindbilder (der Sexualverbrecher, die Sozialhilfebetrügerin) wird das rassistische Klima zusätzlich angeheizt. Mit dem Bild des "bösen" Migranten wird überspielt, dass es, ob Migrant oder Schweizer, im Grunde dieselben Autoritäten und dieselben sozialen Verhältnisse sind, die unsere Unzufriedenheit auslösen. Es wird gesagt, dass sie ausgeschafft werden, um die allgemeine Sicherheit zu garantieren. In Wirklichkeit werden als "böse" Migranten diejenigen verfolgt, eingesperrt und ausgeschafft, welche die gegebenen wirtschaftlichen Anforderungen nicht erfüllen oder sich nicht integrieren und ausbeuten lassen wollen. Die Sicherheit ist also in erster Linie die Sicherheit von jenen, die von dieser Wirtschaft profitieren — die der Reichen und Machthabenden. Und an dieser haben wir gewiss nicht das geringste Interesse.

    Wir fühlen uns verbunden und wollen gemeinsam mit allen Kämpfen, die im ausschaffungsgefängnis rebellieren. mit allen, die sich bei Kontrollen wehren und die Polizei nicht als Autorität akzeptieren. mit allen, die das Gesetz nicht anerkennen, weil es die Ausbeutung verteidigt. mit allen, die sich nicht ausbeuten lassen wollen.


    sources :
     


    [Droit dans l’mur ! « ADN »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Droit dans l’mur ! « ADN »]. — Bordeaux : GAB_ (Groupe anarchiste Bordelais), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; procès  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte sur 3 affiches ; dessins (ADN en forme de barreaux de prison ; menottes ADN, etc.) ]

    texte :

    Droit dans l’mur !

    À Bordeaux, trois personnes ont été inculpées pour refus de prélèvement ADN, suite à la réquisition d’un logement vide en 2009. Le procès s’est déroulé mercredi 8 septembre 2010.
    Ce procès n’est que la face visible de l’iceberg puisque le fichage ADN est devenu quasi systématique lors des gardes à vues. À Bordeaux comma ailleurs, des militant.e.s et autres ont parfois mobilisé autour de leur refus du fichage et obtenu des relaxes ou de simples amendes. Mais la plupart du temps, les rares personnes qui osent refuser se font condamner sans soutien et dans le silence. La loi stipule que l’accord de la personne mise en cause est obligatoire pour le prélèvement (dans la plupart des cas). Mais ce « droit » laissé au refus représente aussi un délit permanent passible d’un an de prison ferme et de 15 000 euros d’amende.

    Le saviez-tu ?
    L’ADN, ou acide […]

    Le prélèvement ADN
    Le prélèvement ADN a été instauré à la fin des années 1990 par le gouvernement Jospin. […]

    Gixel is watching you !

    Le GIXEL, un groupe de pression qui rassemble une cinquantaine d’industries de l’électronique dont EADS, Thalès, SAGEM, Oberthur ou 3M, s’exprime ainsi :
    « La sécurité est très souvent vécue dans nos sociétés démocratiques comme une attaque aux libertés individuelles. Il faut donc faire accepter par la population les technologies utilisées et parmi celles-ci la biométrie, la vidéosurveillance et les contrôles. […]
    […] »
    Source : www.gixel.fr

    Justice nulle part
    L’ADN, empreinte invisible du corps que nous dispersons en permanence un peu partout derrière nous, est considérée judiciairement comme « la preuve parfaire ». […]

    Prouve que tu existes !
    Malgré cette propagande scientifico-policière omniprésente, des individus refusent de se soumettre à la loi de l’État. […]

    Soutenons les formes de vie et de révolte qui font chavirer la machine sécuritaire.

    Pas de flicage, pas de fichage !

    Plus d’infos : http://refusadn.free.fr ; http://infoquiosques.net

    Le petit supplément connerie…
    « Les citoyens seraient mieux protégés si leurs données ADN étaient recueillies dès leur naissance » (C. Estrosi, député maire UMP rapporteur du projet de loi de « sécurité intérieure » 2007)


    sources :

    Journal mural Droit dans l’mur (Bordeaux, vers sept. 2010).
    https://gabx.noblogs.org/post/2012/01/07/adn/
    https://gabx.noblogs.org/files/2012/01/DDLMadn.jpg (p. 1/3)
    https://gabx.noblogs.org/files/2012/01/DDLMadn21.jpg (p. 2/3)
    https://gabx.noblogs.org/files/2012/01/DDLMadn32-723x1024.jpg (p. 3/3)



    [Können wir uns wirklich noch etwas vormachen ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Können wir uns wirklich noch etwas vormachen ?]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; émigration et immigration  ; prison  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ long texte ; photo (rang de maisons) ; dessin (œil à la paupière mordu par un diablotin) ]

    texte :

    Können wir uns wirklich noch etwas vormachen ?

    Das Trugbild des sozialen Friedens befleckt sich mit Blut. Im Schatten des gewohnten Laufs der Dinge fordert die herrschende Ordnung ein Leben nach dem anderen. Die Gesetze und ihre Hüter zeigen zur Zeit besonders deutlich, was sie im Wesentlichen schon immer waren : Mörder im Namen des Staates.

    Während Menschen apathisch durch die Einkaufsstrassen schlendern, wird in Zürich ein Mann bei einem Ausschaffungsversuch getötet. Inmitten der alltäglichen Belanglosigkeiten, mit denen uns die Medien vollstopfen, lassen Gefängniswärter in Bochuz (VD) einen aufsässigen Häftling in seiner brennenden Zelle ersticken. Doch der eintönige Rythmus der Arbeitswelt lässt kaum Zeit, darüber nachzudenken. Nur wenig später sterben zwei weitere Menschen, diesmal in einem Zürcher und einem Schaffhausener Knast.

    Jeder Tod im Knast ist Mord, da er von einer äusseren Gewalt herbeigeführt wird, die sich über uns stellt. Wenn nicht durch den Knüppel eines Wärters, dann durch eine auf wenige Quadratmeter reduzierte Existenz. In Pfäffikon erhängt sich eine Person, die wegen Diebstahls in U-Haft sass. Wieder fällt ein Flüchtling aus dem Frachtraum eines Flugzeuges. Ein 18-jähriger angeblicher Autodieb wird bei Freiburg von den Bullen in einem Hinterhalt erschossen. Und all das ist nur, was hier in den letzten drei Monaten durch die Mauern und Medien sickerte…

    Die politischen und juristischen Massnahmen, mit denen man vorgibt, solchen "Missgeschicken" nachzugehen, dienen bloss dazu, den sozialen Frieden zu bewahren. Wieso sollten wir uns noch auf solche Betrügereien einlassen, die uns bloss davon abhalten, die Wut in Revolte umzuwandeln ? In Revolte gegen diesen allzu gewohnten Lauf der Dinge... Das Gefängnis ist Folter, da besteht kein Zweifel, doch was ist mit der Gesellschaft, die es benötigt ? Jene, die solche Morde hinnimmt und rechtfertigt ?

    Wir kannten all diese Personen nicht, aber wir kennen die sozialen Verhältnisse, in denen sie unerwünscht waren. Wir kennen die Gesellschaft, die Gefängnisse baut, um den auferlegten Gesetzen Achtung zu verschaffen, um die Störfaktoren im sauberen Funktionieren der Ökonomie zu isolieren und schliesslich, um die Reichen und Mächtigen vor denjenigen zu schützen, die sich entscheiden, das Leben zurückzuholen, das man uns täglich entreisst. Denn nicht nur eingesperrt in Knästen oder in der Konfrontation mit Bullen werden immer wieder Menschen getötet, auch diejenigen, die in dieser auswegslosen Gesellschaft festsitzen, werden konstant auf dem Lebensminimum gehalten. Die Knäste verdeutlichen bloss eine Bedingung, die sich uns überall zeigt, wenn wir ihr ins Gesicht zu blicken wagen : Seit unserer Geburt haben wir der herrschenden Ordnung unsere Pflichten abzubüssen. In der-Schule, bei der Arbeit, vor dem Warenregal… Und mit jedem Ausbruchsversuch laufen wir Gefahr, dass uns die Leine noch enger gezogen wird. Einer solchen, auf Zwang basierenden Ordnung gilt unsere Verachtung — und unsere Angriffslust ! Wir erwarten nichts von ihr. Wir schulden ihr nichts. Was sollte uns verbinden ? Ein Leben ohne Substanz ? Was uns diese Gesellschaft aufzwingt, widert uns an, und Was sie uns anbietet, interessiert uns nicht. Je mögliche Veränderung liegt an uns
    selbst.

    Der Kampf für die Freiheit muss jenseits der Gesetzlichkeit gefochten werden. Dafür gilt es Komplizen zu finden. Dafür gilt es den Feind zu benennen. Die verantwortlichen Institutionen der Einsperrung und Unterdrückung haben einen Namen, ein Gesicht und eine Adresse…

    Wir wollen die unzähligen Morde nicht vergessen, nicht bis das letzte Gefängnis und das letzte Verwaltungsgebäude fällt ; nicht bis zum Ende dieser Maschinerie, die täglich weniger durch Zustimmung als durch Gewohnheit aufrechterhalten wird. Die falschen Trennungen zwischen Legal und Illegal, Bürger und Migrant, Wohnblockbewohner und Häftling, Arbeiter und Dieb, Dir und Mir verhindern bloss, das wir uns als Individuen begegnen, die sich als Unterdrückte erkennen. Denn aus solchen Begegnungen kann die Entschlossenheit wachsen, dem entgegenzutreten, worin wir diese Unterdrückung sehen. Sie könnten uns dazu verleiten, das Träumen zu wagen, um auch das Kämpfen zu wagen. Sie könnten schliesslich der alten Idee wieder Kraft einhauchen, dass es zunächst die Revolte gegen jegliche Kontrolle über unser Leben ist, die uns erlaubt, mit der Freiheit zu experimentieren.

    Von dem Moment an, wo wir uns ein Zusammenleben vorstellen können, das auf gegenseitiger Hilfe und einer anti-autoritären Sensibilität aufbaut, anstatt auf Leistungsdruck und Ausbeutung ; von dein Moment an, wo wir uns eine Welt ohne Knäste denken können, und somit ein Leben, das an uns selbst liegt — mit all seinen Konflikten und Leidenschaften — ; von dem Moment an haben wir auch die Möglichkeit, es wirklich zu realisieren !


    sources :
     




    [LOPPSI 2 : le meilleur moyen de l’éviter, c’est encore de lutter !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    LOPPSI 2 : le meilleur moyen de l’éviter, c’est encore de lutter !]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte noir sur blanc et blanc sur noir ; dessin (personnage en imperméable, cravate et chapeau mou avec œil à la place de la tête) ]

    texte :

    Chasse aux pauvres, restriction des libertés publiques, surveillance généralisée…

    Fichage de la population ; Criminalisation des vendeurs-ses à la sauvette ; Généralisation de la vidéo-surveillance ; Surveillance des échanges électroniques ; Couvre-feu pour les mineur-es de moins de 13 ans ; Installation de « mouchards » informatiques ; Expulsion et destruction des habitats alternatifs ; Impunité pour les agents de renseignement

    LOPPSI 2* : le meilleur moyen de l’éviter, c’est encore de lutter !

    * Loi d’Orientation et de Programmation Pour la Sécurité Intérieure

    Réunion publique mercredi 5 janvier [2011], dans les locaux de Solidaires, 84 rue de Cambrai à Lille, à partir de 19 h

    Plus d’infos sur : http://antiloppsilille.herbesfolles.org ; http://abasloppsi.flext.net/ ; http://www.syndicat-magistrature.org/

    Contact : antiloppsilille@herbesfolles.org


    sources :
     









    [La CNT face à la répression antisyndicale : samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La CNT face à la répression antisyndicale : samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille]. — Lille : CNT_- 59/62 (CNT-Union régionale Nord Pas-de-Calais) : CNT_F (France), . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 41 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; fascisme et antifascisme  ; luttes ouvrières  ; police  ; répression  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : 3 Bones  ; Chuche ma gaillette  ; Miss America  ; Mr Marcaille
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; soutien à militants  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo : chat cerclé (rouge sur noir) au dos d’un militant ]

    texte :

    La CNT face à la répression antisyndicale

    samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille

    15h : Projection + débat sur la répression antisyndicale, organisés par le STIS59, à la Maison des Syndicats, CNT de Lille (32 rue d’Arras).

    18h : Apéro,

    21h : Concert au Centre Culturel Libertaire (4 rue de Colmar, Lille) avec : Mr Marcaille (Noise), Chuche Ma Gaillette (Oi !), Miss America (Punk hardcore), 3Bones (Gabber)

    La CNT est une organisation syndicale qui monte. La combativité déployée par nos militant-es et le gain de crédibilité syndicale que connaissent nos pratiques de luttes, d’autogestion et d’action directe font peur aux patron-nes, aux capitalistes et à leurs allié-es. Pour nous faire taire, ils font tout leur possible !
    La CNT, organe de solidarité entre travailleur-ses, outil de lutte et de résistance aux exploiteur-ses qui nous affament et nous narguent, est de plus en plus efficace et donc de plus en plus prise pour cible :

    RÉPRESSION PATRONALE

    À Lille comme ailleurs, les directions voient d’un mauvais œil l’implantation de sections syndicales CNT dans les boîtes. Un syndicat combatif qui refuse la collaboration de classe (travailleur-ses et capitalistes ont des intérêts divergents et seuls nos oppresseur-ses ont intérêt à ce que nos deux classes s’entendent pour conserver leurs privilèges) et qui, directement contrôlé par sa base, n’est pas aussi prompt que certaines centrales corrompues à signer des accords défavorables aux employé-es ne peut pas plaire à ceux qui ne vivent que grâce à l’argent qu’ils nous volent. Les patron-nes utilisent tout l’arsenal juridique à leur disposition pour tenter d’interdire l’implantation de sections syndicales CNT dans les entreprises qu’ils contrôlent. Rien qu’à Sevelnord (Valenciennes, groupe PSA), la direction a
    intenté deux procès en vue d’interdire la section CNT de l’usine et multiplie les intimidations envers nos camarades qui l’animent. Après d’âpres batailles et de nombreux frais, la section existe officiellement et a été jugée légale..

    RÉPRESSION POLICIÈRE

    Comme la plupart des acteur-ices des différents mouvements sociaux récents et particulièrement au cours de celui pour la sauvegarde du régime des retraites qui a secoué la France cet automne, les militant-es de la CNT sont victimes de l’acharnement de la police et de la justice bourgeoise (bras armés par l’État à la solde des capitalistes) qui tentent tout pour intimider les grévistes et casser les contestations à grand coup de tonfa, d’amendes et de prison. Les procès s’enchainent et les peines tout aussi exorbitantes que disproportionnées tombent. Difficile pour notre organisation et ses militants de trouver les ressources financières nécessaires. Face à la répression, la solidarité est l’arme que nous devons déployer !

    AGRESSIONS FASCISTES

    Notre syndicat à toujours combattu le fascisme, le racisme et la xénophobie. Opposé-es aux idées et aux lois nauséabondes promues par les gouvernements successifs (chasse aux sans-papiers, aux Roms, débats sur « l’identité nationale »,…) ainsi qu’aux partis et groupuscules d’extrême droite qui se développent sur ce terreau (Front National et Identitaires), les militant-es de la CNT et ses locaux sont la cible récurrente d’attaques perpétrées par les nervis fascistes. Nous devons tout faire pour éviter que Lille ne devienne à l’image de Lyon, où des éléments fascistes ultra-violents n’hésitent plus à tenter d’assassiner des militant-es de notre organisation.

    Toutes ces luttes coûtent beaucoup d’argent. Le patronat, l’État et leurs allié-es attaquent les militant-es et leurs organisations aux portefeuilles de manière délibérée : ils savent que c’est un moyen très efficace de les plomber et de les rendre inaudibles.

    UL CNT, 32 rue d’Arras, 59000 Lille - www.cnt-f.org/59-62


    sources :

    Vu sur : http://www.cnt-f.org/59-62/wp-content/uploads/18juin2011-affiche-journee-repression.pdf (10/06/2011) ; accompagné du tract : http://www.cnt-f.org/59-62/wp-content/uploads/18juin2011-tract-journee-repression.pdf (10/06/2011).


    2011
    Affiche liée


    [La CNT face à la répression antisyndicale : samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La CNT face à la répression antisyndicale : samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille]. — Lille : CNT_- 59/62 (CNT-Union régionale Nord Pas-de-Calais) : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; fascisme et antifascisme  ; luttes ouvrières  ; police  ; répression  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : 3 Bones  ; Chuche ma gaillette  ; Miss America  ; Mr Marcaille
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; soutien à militants  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (chat cerclé au dos d’un militant) ]

    texte :

    La CNT face à la répression antisyndicale

    samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille

    15h : Projection + débat sur la répression antisyndicale, organisés par le STIS59, à la Maison des Syndicats, CNT de Lille (32 rue d’Arras).

    18h : Apéro,

    21h : Concert au Centre Culturel Libertaire (4 rue de Colmar, Lille) avec : Mr Marcaille (Noise), Chuche Ma Gaillette (Oi !), Miss America (Punk hardcore), 3Bones (Gabber)

    La CNT est une organisation syndicale qui monte. La combativité déployée par nos militant-es et le gain de crédibilité syndicale que connaissent nos pratiques de luttes, d’autogestion et d’action directe font peur aux patron-nes, aux capitalistes et à leurs allié-es. Pour nous faire taire, ils font tout leur possible !
    La CNT, organe de solidarité entre travailleur-ses, outil de lutte et de résistance aux exploiteur-ses qui nous affament et nous narguent, est de plus en plus efficace et donc de plus en plus prise pour cible :

    RÉPRESSION PATRONALE

    À Lille comme ailleurs, les directions voient d’un mauvais œil l’implantation de sections syndicales CNT dans les boîtes. Un syndicat combatif qui refuse la collaboration de classe (travailleur-ses et capitalistes ont des intérêts divergents et seuls nos oppresseur-ses ont intérêt à ce que nos deux classes s’entendent pour conserver leurs privilèges) et qui, directement contrôlé par sa base, n’est pas aussi prompt que certaines centrales corrompues à signer des accords défavorables aux employé-es ne peut pas plaire à ceux qui ne vivent que grâce à l’argent qu’ils nous volent. Les patron-nes utilisent tout l’arsenal juridique à leur disposition pour tenter d’interdire l’implantation de sections syndicales CNT dans les entreprises qu’ils contrôlent. Rien qu’à Sevelnord (Valenciennes, groupe PSA), la direction a
    intenté deux procès en vue d’interdire la section CNT de l’usine et multiplie les intimidations envers nos camarades qui l’animent. Après d’âpres batailles et de nombreux frais, la section existe officiellement et a été jugée légale..

    RÉPRESSION POLICIÈRE

    Comme la plupart des acteur-ices des différents mouvements sociaux récents et particulièrement au cours de celui pour la sauvegarde du régime des retraites qui a secoué la France cet automne, les militant-es de la CNT sont victimes de l’acharnement de la police et de la justice bourgeoise (bras armés par l’État à la solde des capitalistes) qui tentent tout pour intimider les grévistes et casser les contestations à grand coup de tonfa, d’amendes et de prison. Les procès s’enchainent et les peines tout aussi exorbitantes que disproportionnées tombent. Difficile pour notre organisation et ses militants de trouver les ressources financières nécessaires. Face à la répression, la solidarité est l’arme que nous devons déployer !

    AGRESSIONS FASCISTES

    Notre syndicat à toujours combattu le fascisme, le racisme et la xénophobie. Opposé-es aux idées et aux lois nauséabondes promues par les gouvernements successifs (chasse aux sans-papiers, aux Roms, débats sur « l’identité nationale »,…) ainsi qu’aux partis et groupuscules d’extrême droite qui se développent sur ce terreau (Front National et Identitaires), les militant-es de la CNT et ses locaux sont la cible récurrente d’attaques perpétrées par les nervis fascistes. Nous devons tout faire pour éviter que Lille ne devienne à l’image de Lyon, où des éléments fascistes ultra-violents n’hésitent plus à tenter d’assassiner des militant-es de notre organisation.

    Toutes ces luttes coûtent beaucoup d’argent. Le patronat, l’État et leurs allié-es attaquent les militant-es et leurs organisations aux portefeuilles de manière délibérée : ils savent que c’est un moyen très efficace de les plomber et de les rendre inaudibles.

    UL CNT, 32 rue d’Arras, 59000 Lille - www.cnt-f.org/59-62


    sources :

    Vu sur : http://www.cnt-f.org/59-62/wp-content/uploads/18juin2011-affiche-journee-repression.pdf (10/06/2011) ; accompagné du tract : http://www.cnt-f.org/59-62/wp-content/uploads/18juin2011-tract-journee-repression.pdf (10/06/2011).

    Au moins deux versions parues (couleurs, N&B). Ce tirage sur papier fort a une autre affiche au dos : « Assemblée générale de lutte, ouverte à tout-e-s ».


    2011
    Affiche liée


    [La routine du désastre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La routine du désastre]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; nucléaire  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Gabon  ; Japon  ; Niger
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ long texte (sur Fukushima, le nucléaire en France et dans le monde) ; montage photo (trois personnes avec masques à gaz devant champignon atomique) ]

    texte :

    La routine du désastre

    Les nouvelles de la catastrophe de la centrale atomique de Fukushima au Japon tournent en boucle. Les infos fusent pour l’instant, c’est un véritable bombarde-ment, mais rien ne perce.

    Les journalistes, experts et politiciens se garderont bien de préciser que derrière la catastrophe, c’est un quadrillage et une gestion militaires qui s’instaurent. En plus d’être contaminé, chacun sera en permanence contrôlé, testé, mesuré, surveillé, et déplacé dans des zones où toute liberté, initiative individuelle, et par-celle d’autonomie, auront disparu sous le règne kaki.

    Leur propagande préfère faire croire que ces opérations désespérées d’acheminement d’eau, de sable que leurs mesures martiales de confinement et leurs pauvres distributions de pastilles d’iode ont pour but notre santé. Pourtant si c’était vrai, un petit nombre de pays ne la mettraient pas en péril permanent en s’engageant dans la voie du nucléaire. Derrière cette monstruosité se cachent d’énormes intérêts économiques et stratégiques. Depuis le début, nucléaires civil et militaire sont complètement imbriqués, et l’histoire du développement de cette technologie est entièrement liée à un jeu mortifère entre puissants.

    La routine du désastre est déjà présente, à travers la multiplication quotidienne de ce que ces autruches du nucléaire qualifient par euphémisme d’« incidents ». Ils nous promettent par exemple maintenant de vérifier l’état actuel des 58 réacteurs du territoire français, mais ne disent bien sûr rien des problèmes insolubles posés par les déchets radioactifs qui dorment sous nos pieds dans près de 1000 sites, ni des nombreux cancers et leucémies que subissent celles et ceux qui vivent aux abords des installations nucléaires. Sans compter toutes les barbouzeries au Niger et au Gabon, où Areva exploite la main d’œuvre locale en la condamnant à une
    mort lente en même temps que toutes celles et ceux qui habitent près des mines d’uranium.

    En vrai, on pourrait tout de suite se passer du nucléaire et du monde qui le produit. Les écologistes et autres ONG à la sauce verte ne parlent que d’une pseudo « sortie » du nucléaire d’ici 20 ou 30 ans, pour ne pas froisser leurs soutiens étatiques et leurs potentiels électeurs. En véritables sauveteurs du capitalisme, ils espèrent occuper un rôle de contre-experts pour être associés à sa gestion actuelle.

    L’État tient le rôle du pompier pyromane. Il est celui qui a mis en place tout ce merdier et qui fait main-tenant mine d’être le protecteur, le seul à pouvoir assurer la sécurité des populations.

    Jamais .e monde renverser n’avait trouvé de meilleur garant. Un possible figé qui, à part connaître l’empoisonnement et la militarisation de cette planète, verra à peu près toujours les mêmes en haut et les autres en bas, les mêmes qui « savent » et les autres qui suivent.

    Ce qu’ils craignent réellement, ce n’est pas le désastre en cours et à venir, ce ne sont pas non plus les appels de leurs sbires citoyennistes à une « meilleure » gestion de l’existant, tous parlent encore la même langue du mal nécessaire.

    Ce qu’ils ont par contre à redouter ce sont des luttes contre le nucléaire et le monde qui va avec.

    Parce qu’ils nous moudraient tous cobayes résignés et désemparés. Parce que la liberté commence par le sabotage de ce monde qui nous détruit.

    Ni cobayes ni moutons,
    Fin mars 2011


    sources :
     



    [Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Grande-Bretagne / Royaume-Uni
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; insurrectionnalisme  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Algérie  ; Égypte  ; Tunisie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Cette semaine (ca2000-....)  ; Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (personnes jugées sur des vélos pour regarder par-dessus une palissade) début 20e siècle ]

    texte :

    Quelle liberté ?

    Ces dernières semaines en Algérie, en Tunisie ou en Égypte, des milliers et des milliers d’individus sont sortis dans la rue pour manifester leur rage et leur révolte contre des conditions de vie insupportables.

    En plein hiver, ces blocages de routes, ces pillages massifs de supermarchés et d’entrepôts, ces incendies de sièges de partis politiques, ces saccages de villas de riches et de lycées, ces attaques de commissariats, ces mutineries et autres assauts victorieux contre des prisons nous ont réchauffé le cœur...

    Aujourd’hui, malgré des dizaines de morts, la soif de liberté des insurgés ne semble pas prêt de s’éteindre. Mieux encore, elle pourrait se diffuser un peu partout. Car partout, c’est un peu la même poudre qui s’accumule, celle de la misère et de l’écrasement quotidien. Car partout, et ici aussi, c’est un même monde qui voudrait nous soumettre : un monde de fric et de pouvoir pour quelques-uns, d’enfermements et de coups assassins pour tous les autres. Un monde au service des patrons et des États, quelle que soit leur couleur, et quelle que soit la manière dont ils entendent nous exploiter et nous contrôler. A présent que de nouveaux maîtres plus démocrates se précipitent pour se partager le gâteau en Tunisie, est-ce vraiment pour cela que des milliers de révoltés se sont battus au cri de « Liberté » ?

    Depuis le 14 janvier à Paris, Olivier et Dan ont été jetés en prison après avoir tagué « Algérie, Tunisie, vive l’insurrection » et « Vive l’anarchie » sur les murs de Belleville. Le 21 janvier à Bagnolet, c’est François qui a été incarcéré avant de sortir sous contrôle judiciaire une semaine plus tard.

    Tous sont accusés par les larbins de la section anti-terroriste de Paris et par une charogne en toge — la juge d’instruction Patricia Simon — d’avoir apporté leur solidarité avec les dix sans-papiers inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes en juin 2008. Au cri de « Liberté pour tous, avec ou sans-papiers », ils ont manifestement touché une corde sensible. Celle d’un système avide de chair humaine facile à exploiter et broyer sur les chantiers ou derrière une machine à coudre, avant de la rafler puis de l’expulser dans le premier avion venu.

    Mais cette histoire de révolte et de solidarités ne s’arrête pas là : juste avant Noël, les chiens en uniforme avaient ainsi déjà enlevé Bruno dans le métro parisien avant de l’envoyer en préventive.

    Lui est accusé de faire partie d’une« association de malfaiteurs à finalité terroriste », parce qu’il avait eu l’impudence de se rendre en janvier 2008 à une manifestation devant ce même centre de rétention de Vincennes avec… des fumigènes. Ici aussi, dans le paradis de la démocratie marchande, il semble bien que la lutte antiautoritaire pour la liberté, la lutte pour un monde sans patrie ni frontières, conduise rapidement derrière les barreaux.

    Si la liberté est le crime qui contient tous les crimes, nous nous affirmons sans vergogne complices des actes de ces compagnons et camarades. De même que nous laissons volontiers les catégories de « coupable » et « innocent » aux barbelés du code pénal et à ses souteneurs.

    Dans cette guerre sociale qui se déroule au travail comme dans la rue, de jour comme de nuit, continuons de briser nos chaînes, ici comme partout : contre une société dans laquelle on devrait se tuer au turbin ou crever au chômage, être dressé à l’école et enfermé en prison, étouffer dans des tours de béton et subir l’occupation policière sans broncher.

    Des deux côtés de la Méditerranée, en lutte contre tous les pouvoirs, démocratiques ou pas.

    Pour un monde sans maîtres ni esclaves

    Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !


    sources :

    « Affiche sortie ces jours-ci et trouvée notamment collée sur les murs de Paris lors de la balade à Belleville du 25 janvier dernier […] en A4, pour des tracts ou à agrandir en A3 » diffusée sur http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3907 (1er février 2011) et sur http://www.non-fides.fr/?Quelle-liberte-Contre-tous-les (5 février 2011).


    2011
    Affiche liée


    [Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , brun , papier blanc ) ; 54 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : Grande-Bretagne / Royaume-Uni
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; insurrectionnalisme  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Algérie  ; Égypte  ; Tunisie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Cette semaine (ca2000-....)  ; Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (personnes jugées sur des vélos pour regarder par-dessus une palissade) début 20e siècle ]

    texte :

    Quelle liberté ?

    Ces dernières semaines en Algérie, en Tunisie ou en Égypte, des milliers et des milliers d’individus sont sortis dans la rue pour manifester leur rage et leur révolte contre des conditions de vie insupportables.

    En plein hiver, ces blocages de routes, ces pillages massifs de supermarchés et d’entrepôts, ces incendies de sièges de partis politiques, ces saccages de villas de riches et de lycées, ces attaques de commissariats, ces mutineries et autres assauts victorieux contre des prisons nous ont réchauffé le cœur...

    Aujourd’hui, malgré des dizaines de morts, la soif de liberté des insurgés ne semble pas prêt de s’éteindre. Mieux encore, elle pourrait se diffuser un peu partout. Car partout, c’est un peu la même poudre qui s’accumule, celle de la misère et de l’écrasement quotidien. Car partout, et ici aussi, c’est un même monde qui voudrait nous soumettre : un monde de fric et de pouvoir pour quelques-uns, d’enfermements et de coups assassins pour tous les autres. Un monde au service des patrons et des États, quelle que soit leur couleur, et quelle que soit la manière dont ils entendent nous exploiter et nous contrôler. A présent que de nouveaux maîtres plus démocrates se précipitent pour se partager le gâteau en Tunisie, est-ce vraiment pour cela que des milliers de révoltés se sont battus au cri de « Liberté » ?

    Depuis le 14 janvier à Paris, Olivier et Dan ont été jetés en prison après avoir tagué « Algérie, Tunisie, vive l’insurrection » et « Vive l’anarchie » sur les murs de Belleville. Le 21 janvier à Bagnolet, c’est François qui a été incarcéré avant de sortir sous contrôle judiciaire une semaine plus tard.

    Tous sont accusés par les larbins de la section anti-terroriste de Paris et par une charogne en toge — la juge d’instruction Patricia Simon — d’avoir apporté leur solidarité avec les dix sans-papiers inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes en juin 2008. Au cri de « Liberté pour tous, avec ou sans-papiers », ils ont manifestement touché une corde sensible. Celle d’un système avide de chair humaine facile à exploiter et broyer sur les chantiers ou derrière une machine à coudre, avant de la rafler puis de l’expulser dans le premier avion venu.

    Mais cette histoire de révolte et de solidarités ne s’arrête pas là : juste avant Noël, les chiens en uniforme avaient ainsi déjà enlevé Bruno dans le métro parisien avant de l’envoyer en préventive.

    Lui est accusé de faire partie d’une« association de malfaiteurs à finalité terroriste », parce qu’il avait eu l’impudence de se rendre en janvier 2008 à une manifestation devant ce même centre de rétention de Vincennes avec… des fumigènes. Ici aussi, dans le paradis de la démocratie marchande, il semble bien que la lutte antiautoritaire pour la liberté, la lutte pour un monde sans patrie ni frontières, conduise rapidement derrière les barreaux.

    Si la liberté est le crime qui contient tous les crimes, nous nous affirmons sans vergogne complices des actes de ces compagnons et camarades. De même que nous laissons volontiers les catégories de « coupable » et « innocent » aux barbelés du code pénal et à ses souteneurs.

    Dans cette guerre sociale qui se déroule au travail comme dans la rue, de jour comme de nuit, continuons de briser nos chaînes, ici comme partout : contre une société dans laquelle on devrait se tuer au turbin ou crever au chômage, être dressé à l’école et enfermé en prison, étouffer dans des tours de béton et subir l’occupation policière sans broncher.

    Des deux côtés de la Méditerranée, en lutte contre tous les pouvoirs, démocratiques ou pas.

    Pour un monde sans maîtres ni esclaves

    Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !


    sources :
     

    2011
    Affiche liée


    [Raid policier à Wazemmes, 53 personnes arrêtées… et combien de contrôles quotidiens ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Raid policier à Wazemmes, 53 personnes arrêtées… et combien de contrôles quotidiens ?]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; police  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte, non signé, dans un cadre, encre bleue ]

    texte :

    Raid policier à Wazemmes, 53 personnes arrêtées… et combien de contrôles quotidiens ?

    Vendredi 14 janvier 2011, une soirée de concerts hip-hop est organisée au Centre culturel libertaire (CCL), rue de Colmar. L’affiche qui annonçait « Plus de hip-hop moins de flics » a sans doute titillé la bleusaille qui a chopé la première occasion pour faire une bonne vieille rafle comme la France sait si bien les mener. Un surnom de tagueur écrit dans la poussière d’une devanture, et voilà l’occasion pour les flics de provoquer le public, de faire monter la pression. Des méthodes habituelles dans les quartiers à pacifier.

    À Wazemmes, la présence continue des flics s’est intensifiées avec l’installation du nouveau commissariat central. Si bien qu’ils se sentent suffisamment à l’aise pour briser les vitres du CCL, gazer et faire une rafle massive : 53 personnes asphyxiées, frappées, arrêtées puis humiliées et encore frappées en garde à vue. Une rafle comme Lille-Sud ou la rue Jules Guesde en ont déjà connues qui s’est conclue avec l’inculpation de deux personnes désignées au hasard. Depuis lors, la presse locale a fait son travail de relais docile du message policier, avec son corollaire de mensonges, et construit la désinformation. Pas question pour eux d’aller chercher plus loin, alors même que les liens entre la police lilloise et l’extrême-droite ne sont plus à démontrer et que la haine déployée par les flics avait ici clairement un goût de vengeance contre un lieu militant antiraciste et antiautoritaire.

    Cette histoire n’est pas une malencontreuse bavure ou un excès de zèle de la part de quelques agents : à Lille comme ailleurs, la police a pour but de maintenir l’ordre social existant. Elle est donc prête à tout pour écraser ceux qui refusent de jouer le jeu de cette société, avec ses gagnants bien propres sur eux, et la foule des perdants, toujours les mêmes, qui devraient se tuer au boulot ou crever au chômage. Toutes les méthodes sont bonnes : écraser pour l’exemple, abattre, mutiler par tirs de flashball, ou à coups de tonfa ou de taser. Nous faire baisser la tête pour sauver ce paradis de riches. Et quand ce ne sont les corps qui sont broyés, l’occupation du territoire, les contrôles systématiques, la vidéosurveillance, les vigiles, etc., se chargent de nous étouffer à petit feu.

    La fonction sociale de la police n’est plus à démontrer et c’est bien l’excellence de la police française en gestion de population qui a failli l’amener en Tunisie à mater les insurgés.

    De la Tunisie à la France, en passant par l’Algérie et ailleurs, vive l’insurrection !


    sources :

    L’affiche signalée dans le texte est visible ici. Une autre affiche a été placardée conjointement : Raid policier à Wazemmes, 53 personnes arrêtées… et combien de contrôles quotidiens ?.



    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 30 janvier 2011]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 30 janvier 2011]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; logement, habitat  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; montage photo (vieux pulvérisateur Fly-Tox marqué « LOPPSI 2 » ; président Sarkozy avec bulle « On les a encore enfumés ») ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 30 jan. 2011

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures…
    + infokiosque : infos, tracts et brochures…

    + concert de soutien au Resto Trottoir
    à 18 h au Maquis, rue Claude-Pouillet
    avec Astarojna, les ex R’Lopeurs, jazz manouch
    + Manu et Momo and guets

    Il pleut ou neige fortement : cherchez-nous quai Vauban ou aux Arènes

    pas vu à la TV !

    Nouveau liberticide !

    Désinfecte les Roms !
    Mate les cyber-rebels !
    Dépoussière les cabanes !
    Dégraisse les SDF !
    Désincruste les squatters, et même les locataires et proprios !

    Agit en moins de 48 ! : plus besoin des trêves hivernales !

    Nouvelle loi LOPPSI 2 : “tous les pauvres en tôle, les mécontents aussi !”

    Expulsion, décidée par le préfet, de toute personne vivant dans un logement susceptible de « comporter de graves risques pour la salubrité, la sécurité ou la tranquillité publiques », dans un délai de quarante-huit heures et sans l’avis d’un juge.

    Nous rejoindre : place Marulaz : participer à l’installation (11 h 30) et au repas…

    Participer librement : venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.

    Nous contacter : par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2011/01/le-repas-de-janvier-2011.html



    [Strijd tegen alle grenzen en elke vorm van opsluiting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Strijd tegen alle grenzen en elke vorm van opsluiting]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; émigration et immigration  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ long texte ; photo (porte ouverte, en pleine nature) ]

    texte :

    Strijd tegen alle grenzen en elke vorm van opsluiting

    Meer hekken, meer tralies, meer bewakers. Dat is het antwoord van de staat op de zoektocht van mensen naar een eigen leven over de grenzen heen, over de gevangenismuren heen. Jarenlang zijn er politieke spelletjes gespeeld met als inzet enkele schamele vodjes papier. Individuen moesten zich nederige burgers tonen of moesten zich uithongeren terwijl de specialisten over de juiste criteria discussieerden om in aanmerking te komen voor een regularisatie. De laatste maanden konden zelfs allerhande progressieve vertegenwoordigers of toegenomen dodelijke risico’s de machine niet in gang zetten om enkele verblijfsvergunningen te produceren. De strijd voor regularisatie met haar smeekbedes (’eisen’) aan de politiek en haar democratisch discours heeft nooit het perverse mechanisme van papieren en nationalismes doorbroken. Integendeel, de beslissing over leven en dood werd altijd elders genomen en de eigen onderdanige rol werd enkel versterkt.

    Maar al die jaren waren er ook individuen die weigerden om telkens weer op hun knieën te gaan. De opstanden in de gesloten centra, de ontsnappingen uit diezelfde centra, het verzet tijdens controles op trein, tram en bus, alle daden van sabotage en woede tegen de deportatiemachine. Ze werpen enkele zandkorrels in het radarwerk van opsluiting en deportatie, wijzen haar zwakke plekken aan, tonen aan dat het mogelijk is om het heft in eigen handen te nemen.

    Deze democratie heeft nu beslist dat ze de immigratie anders gaat beheren. Gedaan met het regulariseren op basis van politieke spelletjes of mediaspektakels. Gedaan ook met de opstandigen die stokken in de wielen van de deportatiemachine steken. Als haar wensen realiteit worden zal de immigratie nu worden georganiseerd aan de hand van de economische noden. Vanaf nu beslissen de bazen en bureaucraten wie er in komt. De anderen zullen zo snel mogelijk terug buiten gezet worden. Daarom dat de overheid nu een nieuw gesloten centrum bouwt (in Steenokkerzeel naast het al bestaande 127bis en naast de luchthaven van Zaventem), een centrum dat meer lijkt op de andere gevangenissen (met individuele cellen en verhoogde beveiliging). Daarom dat ze de razzia’s tegen personen zonder papieren de laatste tijd weer opvoert op de markten, in en rond de treinstations.

    Papieren maken het mogelijk voor de flikken, de politiekers, de machthebbers om ons te controleren, tegen elkaar op te zetten en te beheersen. Gevangenissen maken het mogelijk voor de beheerders van de democratie om opstandige en ongewenste individuen te isoleren en te breken, om de anderen die achter blijven angst aan te jagen en te laten kruipen.

    Maar we weten dat de staat niet boven de mensen staat, ze is opgemaakt uit sociale verhoudingen, uit persoonlijke beslissingen. Rondom ons zien we de structuren van verantwoordelijkheid en collaboratie en haar zwakke plekken. We weten dat we haar kunnen aanvallen, haar kunnen raken. We weten omdat we al gevoeld en geproefd hebben dat de wil om voluit te leven, het verlangen naar vrijheid hekken kan doorbreken, tralies kan ombuigen, banden kan smeden en grenzen kan vernietigen.

    Voor een strijd tegen het nieuwe gesloten centrum en de razzia’s, tegen de deportatiemachine en elke vorm van opsluiting.

    Laten we hier en nu beginnen.


    sources :
     


    [Έκτακτο Ανακοινωθέν :]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Έκτακτο Ανακοινωθέν :]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 67 × 48 cm.

    • Affiches par pays  : Grèce
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : procès  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; cadre de faire-part de deuil ]

    texte :

    ΕΚΤΑΚΤΟ ΑΝΑΚΟΙΝΩΘΕΝ :

    ΔΙΑ ΝΑ ΣΩΣΟΜΕΝ ΤΗΝ ΔΗΜΟΚΡΑΤΙΑΝ ΜΑΣ ΑΠΟ ΤΟΝ ΚΙΝΔΥΝΟ ΜΙΑΣ ΡΙΖΙΚΗΣΑΝΑΤΡΟΠΗΣ ΠΟΥΑΠΟΣΚΟΠΕΙ ΣΤΟΝ ΚΟΜΜΟΥΝΙΣΜΟΝ ΚΑΙ ΤΗΝ ΑΝΑΡΧΙΑΝ ΑΠΑΙΤΕΙΤΑΙ ΝΑ ΚΑΤΑΒΛΗΘΕΙ ΕΡΓΟ ΔΙΑ ΤΗΝ ΣΥΜΗΨΗΝ ΚΑΙ ΑΠΟΜΟΝΩΣΗΝ ΠΑΣΗΣ ΦΥΣΕΩΣ ΑΝΑΤΡΕΠΤΙΚΩΝ ΣΤΟΙΧΕΙΩΝ ΚΑΙ ΣΥΜΠΑΡΑΣΤΑΤΩΝ ΤΟΥΣ

    ΔΙΑ ΤΟΝ ΣΚΟΠΟΝ ΑΥΤΟΝ ΔΥΝΑΤΑΙ Η ΕΚΤΕΛΕΣΤΙΚΗΝ ΚΑΙ ΔΙΚΑΣΤΙΚΗΝ ΕΞΟΥΣΙΑΝ ΝΑ ΠΑΡΑΚΑΜΠΤΕΙ ΤΥΧΟΝ ΕΜΠΟΔΙΑ ΚΑΙ ΟΠΟΥ ΔΕΝ ΚΑΤΕΧΕΙ ΙΚΑΝΟΠΟΙΗΤΙΚΑΣ ΜΑΡΤΥΡΙΚΑΣ ΥΠΟΔΕΙΞΕΙΣ ΚΑΙ ΣΤΟΙΧΕΙΑ ΠΟΥ ΝΑ ΕΝΟΧΟΠΟΙΟΥΝ ΑΡΚΕΙ Η ΚΑΤΑΣΚΕΥΗ ΤΩΝ

    ΤΟ ΠΡΟΒΛΗΜΑΑΓΑΠΗΤΟΙ ΣΥΜΠΟΛΙΤΕΣ ΕΙΝΑΙ Η ΙΔΕΟΛΟ ΓΙΑΝ ΚΑΙ Η ΑΝΗΘΙΚΗΝ ΥΠΟΚΙΝΗΣΗ ΚΑΙ ΣΤΗΡΙΞΗ ΠΡΑΞΕΩΝ ΠΟΥ ΣΤΟΧΟΠΟΙΟΥΝ ΤΗΝ ΔΗΜΟΚΡΑΤΙΑΝ ΚΑΙ ΤΗΝ ΟΜΑΛΗΝ ΛΕΙΤΟΥΡΠΑΝ ΤΗΣ ΚΟΙΝΩΝΙΑΣ ΜΑΣ

    ΣΤΟ ΕΡΓΟ ΤΗΣ ΣΩΤΗΡΙΑΣ ΤΗΣ ΠΑΤΡΙΔΟΣ ΣΤΕΚΟΜΑΣΤΕ ΕΞΩ ΑΠΟ ΤΟ ΣΠΙΤΙ ΣΑΣ ΖΗΤΩ Η ΔΗΜΟΚΡΑΤΙΑ ΣΚΑΣΜΟΣ !

    0 αναρχικός Άpnς Σειρηνίδης συλλαμβάνεται στις 3 Μαϊου 2010 ως ύηοητος για ληστεία σε πολυκατάστημα. Αφού δεν βρίσκεται τίποτα που να τον συνδέει με το συγκεκριμένο γεγονός και λίγες ώρες πριν αποφυλακιστεί "ανακαλύπτεται" στα εργαστήρια της αστυνομίας ηως το DNA του "ταιριάζει" με αυτό που βρέθηκε πάνω σε χειρουργική μάσκα κοντά σε σημεία στα Εξάρχεια όπου τον Ιούλιο που 2009 άγνωστος πυροβόλησε εναντίον κλούβας των ματ. Παρά το πασιφανές της κατασκευής ενοχοποιητικών στοιχείων και παρότι η ταυτοποίηση DNA, μια επιστημονικά και νομικά αμφισβητούμενη μέθοδος, δεν μπορεί να στοιχειοθετεί από μόνη της κατηγορητήρια, ο Άpnς Σειρηνίδης παραμένει προφυλακισμένοι αηό τότε.

    Εν μέσω της κατάστασης εκτάκτου ανάγκης που έχει κηρυχθεί από τα αφεντικά λόγο της κρίσης γιο την αντιμετώπιση της αναμενόμενης κοινωνικής έκρηξης, είναι ξεκάθαρο, πωυ η αποθράσυνση του κρατικού μηχανισμού τείνει να γίνει σ κανόνας : Κατασταλτική αντιμετώπιση κάθε κοινωνικού αγώνα - Στοχοποίηση κοινωνικών ομάδων όπως οι μετανάστες Στημένες δικαστικές υποθέσεις και προφυλακίσεις χωρίς στοιχεία ως εργαλείο καθυπόταξης ανθρώπων που δεν κρύβουν την πολιτικά τους θέση και δράση

    Η κυριαρχική μέθοδος της κοινωνικής και δημοκρατικής συναίνεσης καθίσταται πλέον παρελθόν. Όσο εντείνεται το ενδεχόμενο κοινωνικής εξέγερσης τόσο θα ξεχειλίζει π βία από την μεριά του κράτους και τόσο Θα δυναμώνει και η δική μας αργή. Ο νους μας βρίσκεται στο πλάι όσων αγωνίζονται και η κραυγή μας στους δρόμους !

    ΛΕΥΤΕΡΙΑ ΣΤΟΝ ΑΝΑΡΧΙΚΟ

    ΑΡΗ ΣΕΙΡΗΝΙΔΗ

    ΕΠΑΝΕΝΑΡΞΗ ΔΙΚΗΣ 8 ΙΟΥΝΗ

    Η "αυτοδιάλυση" του πρώτου 6ικσστηρίου -9 Μάρτη- και η
    επανέναρξη της δίκης με νέο σύσταση μετά από 3 μήνες μόνο ως
    τεχνική ηαρότασης της προφυλάκισης του Άρη μπορεί να ειδωθεί

    ΦΑΜΠΡΙΚΑ ΥΦΑΝΕΤ
    […]


    sources :

    source



    [Οι σύντροφοί μας είναι ένοχοι]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Οι σύντροφοί μας είναι ένοχοι] / Théophile Alexandre Steinlen. — Athí̱na = Αθήνα Athenes : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 68 × 49 cm.

    • Affiches par pays  : Grèce
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : procès  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Economou [Μαρίας Οικονόμου], Maria  ; Kossiva [Αλέξανδρου Κόσσυβα], Alexander  ; Polikreti [Βένο Πολυκρέτη], Vénus  ; Traikaii [Μιχάλη Τράïκάηη], Michael
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (scène de procès) par Steinlen ? ]

    texte :

    Στις 17 Σεπτεμβρίου 2010, σε τυχαίο έλεγχο στην περιοχή του Πανοράματος Ευβοίας, εξακριβώνονται τα στοιχεία των αναρχικών Μιχάλη Τράïκάηη, Μαρίας Οικονόμου και Αλέξανδρου Κόσσυβα. Οι μπάτσοι τους προσάγουν και λίγο αργότερα τους γνωστοποιούν ότι κατηγορούνται για τη ληστεία της Εθνικής Τράπεζας Ψαχνών, δίχως να υπάρχει κανένα επιβαρυντικό στοιχείο που να τους συνδέει. Στις 31 Ιουλιου 2011 μια ακόμα μεθόδευση ενεργείται ει βάρος των αναρχικών συντρόφων Μαρίας Οικονόμου και Αλέξανδρου Κόσσυβα. Βρίσκονται κατηγορούμενοι βάσει της κα-τάθεσηs ενός ιμευδομάρτυρα για τη ληστεία της Εθνικής Τράπεζα στις 29 Μάρτη 2010 στο Σχηματάρι.

    Οι σύντροφοί μας είναι ένοχοι

    Στην ιστορική συγκυρία που τα αφεντικά έχουν κηρύξει μια πρωτοφανή σε ένταση επίθεση στα φτωχότερα κομμάτια της κοινωνίας, αθώοι για το σύστημα είναι μόνο όσοι αποδέχονται παθητικά την εκμετάλλευση, όσοι κερδοφορούν από τι πλατιές μάζες των ανά τον κόσμο προλετάριων, τα τάγματα ασφαλείας που με το δάχτυλο στη σκανδάλη είναι έτοιμα να δολοφονήσουν απεργούς, διαδηλωτές, εξεγερμένους...

    Παραμένουμε συνειδητά ένοχοι, ενισχύοντας την εμπροσθοφυλακή της αντίστασης, προωθώντας την κοινωνική ανταρσία

    Απαιτούμε την άμεση απελευθέρωση των αναρχικών
    Μιχάλη Τράïκάηη και Αλέξανδρου Κόσσυβα

    Καμία δίωξη στους αναρχικούς : Μαρία Οικονόμου και Βένο Πολυκρέτη

    Συγκέντρωση :
    δικαστήρια Χαλκίδας 18 Οκτώβρη 2011, 9.00 π.μ.

    Αναρχικοί σύντροφοι-ισσες


    sources :

    octobre 2011.




    [Austérité]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Austérité]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; prison  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1968
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestants dépavant une protection d’arbre urbain)

    texte :

    ANTI-AUSTÉRITÉ SIGNIFIE ANTI-ÉTAT

    « Sous les pavés, la plage. » – graffiti à Paris, mai ‘68

    aus·té·ri·té

    Les politiques gouvernementales qui coupent systématiquement l’aide sociale, la santé, les prêts étudiants et autres services sociaux.

    Il est évident pourquoi nous devrions être contre les mesures d’austérité. Certain.es d’entre nous sont des étudiant.es, certain.es d’entre nous sont sur l’aide sociale et beaucoup d’entre nous dépendent du système de santé provincial. D’une manière ou d’une autre, la plupart d’entre nous dépendent de l’État-providence ; sa destruction menace notre survie. Mais c’est seulement parce que le capitalisme et le colonialisme ont arraché nos connaissances collectives de comment nous nourrir et prendre soin de nos connexions à la terre sur laquelle nous vivons, nos liens les un.es aux autres. L’État-providence a été créé à une époque où le mode capitaliste de production avait besoin de travailleur(se)s obéissant.es et fidèles pour produire des biens, construire des bâtiments, mourir dans des guerres et fournir du travail intellectuel. Mais dans un monde de raréfaction des ressources, de croissance démographique et de machines toujours plus efficaces, nous devenons chaque jour moins nécessaire à l’entretien de ce système. Nous sommes, en fait, une menace pour lui – au moins potentiellement.

    La situation est trop dangereuse pour nous permettre d’être dirigé.es par des valets bureaucrates qui négocient avec l’État que nous devrions chercher à détruire. Nos ennemi.es ont la pleine intention de protéger les privilèges que leur offre le capitalisme et maintenant la survie du capitalisme dépend d’une exploitation plus profonde et plus efficace. Les gens vont résister, bien sûr, et en conséquence le gouvernement fédéral élargit le système carcéral (il y aura cinq expansions fédérales et sept provinciales au Québec seulement) et renforce l’appareil de contrôle social avec des patrouilles de police et la surveillance routinière dans les rues de chaque ville. Bien sûr, ce malgré la chute des taux de criminalité déclarée par la police et une diminution de la gravité de ces crimes à travers le pays.

    Déjà beaucoup d’entre nous ne pouvons pas payer la nourriture ou le loyer, d’autres arrivent à peine à s’en sortir. Déjà beaucoup d’entre nous sommes structurellement empêché.es d’améliorer nos vies de manière significative. Ceci est la vie sous le capitalisme. Et pour que le capitalisme puisse survivre à la présente crise, le cercle des personnes qui en bénéficient doit être réduit. L’âge du New Deal, de l’État-providence et de la classe moyenne est terminée.

    Nous n’allons pas mendier pour aucune réforme de l’État qui fasse de nous de bons travailleur(se)s, de bons citoyen.nes et de bons producteur(rice)s pour le capital. Nous allons libérer toute la fureur et la peur qui se sont construites à l’intérieur de nous au cours des jours et des années que nous avons perdus dans nos rôles de servitude passive. Lorsque nous attaquons les structures qui quotidiennement nous rendent misérables et nous humilient, nous trouvons une force unique qui brise notre solitude et détruise l’identité de travailleur(se) ou d’étudiant.e, de bon.ne ou mauvais.e citoyen.ne. Nous avons choisi de lutter contre l’infrastructure d’aujourd’hui plutôt que d’exiger sa maintenance.

    C’est la guerre contre le capital et l’État, l’austérité et l’autoritarisme – qu’ils soient explicites ou médiés par la démocratie. Lorsque les rebelles de Paris en 1968 ont inventé leur fameux slogan de jeter les pavés, ils impliquaient que le monde de leurs rêves était enterré sous les générations de défaites qui composent l’histoire du capitalisme – mais que tout ce qu’il faut pour commencer à dévoiler ce monde est de résister.

    mtlcounter-info.org — sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/austerite/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/aust%C3%A9rit%C3%A9.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/austerity/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/austerity.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées


    [Austerity]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Austerity]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; prison  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1968
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestants dépavant une protection d’arbre urbain)

    texte :

    ANTI-AUSTERITY MEANS ANTI-STATE

    “Beneath the paving stones, the beach”. – graffiti from Paris, May ‘68

    aus·ter·ity

    Government policies that systematically cut welfare, healthcare, student loans, and other social services.

    It’s obvious why we should be against austerity measures. Some of us are students, some of us are on welfare, and a lot of us are dependent on the provincial healthcare system. In one way or another, most of us are dependent upon the welfare state ; its destruction threatens our survival. But that is only because capitalism and colonialism have ripped away our collective knowledge of how to feed and care for ourselves, our connections to the land we live on, our connections to each other. The welfare state was created at a time when the capitalist mode of production needed obedient and loyal workers to produce goods, construct buildings, die in wars, and provide intellectual labour. But in a world of dwindling resources, growing populations, and increasingly efficient machines, we become less necessary to the maintenance of this system every day. We are, in fact, a threat to it – at least potentially.

    The situation is too dangerous to allow ourselves to be led by bureaucratic hacks who negotiate with the state that we should be seeking to destroy. Our enemies have every intention of protecting the privileges that capitalism affords them, and now the survival of capitalism depends on an even deeper and more efficient exploitation. People will resist, of course, and to that end the federal government is expanding the prison system (there will be five federal and seven provincial expansions in Québec alone) and strengthening the apparatus of social control, with police patrols and routine surveillance on the streets of every city. Of course, this is despite falling police-reported crime rates and a decrease in severity of these crimes across the country.

    Already many of us can’t afford food or rent ; others barely get by. Already many of us are structurally prevented from improving our lives in any meaningful way. This is life under capitalism. And for capitalism to survive the current crisis, the circle of people who benefit from it
must be reduced in size. The age of the New Deal, the welfare state, and the middle class is over.

    We will not beg for any reform from the state that trains us to be good workers, good citizens, and good producers for capital. We will unleash all of the fury and fear that has built up inside of us over the days and years that we have wasted in our roles of passive servitude. When we attack the structures that daily make us miserable and humiliated, we find a unique strength that breaks our loneliness and removes the label of worker or student, good or bad citizen. In our collective conflict with this system, we become uncontrollable. We choose to fight against the infrastructure of today rather than to demand its maintenance.

    This is war against capital and the state, austerity and authoritarianism – whether explicit or mediated as democracy. When the rebels of Paris 1968 coined their famous slogan about throwing paving stones, they were implying that the world of their dreams lay buried beneath the generations of defeat that comprise capitalist history – but that all it takes to begin to uncover that world is to resist.

    mtlcounter-info.org — sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/austerite/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/aust%C3%A9rit%C3%A9.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/austerity/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/austerity.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées



    [Black bloc]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Black bloc]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
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    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestation) ; dessins (émeute)

    texte :

    BLACK BLOC

    attaquer l’autorité, le capital et l’État dans les rues pour que toutes et tous nous joignent

    depuis 1981*

    C’est vrai que l’État n’est pas une vitrine, mais ce n’est pas non plus qu’un concept abstrait. Briser des vitrines n’est pas une action révolutionnaire. En fait, aucune action prise hors contexte et présentée en tant qu’abstraction n’est révolutionnaire. Nous ne pouvons ignorer les intentions et la stratégie de ceux et celles qui brisent des vitrines. L’État et le capital ne peuvent être attaqués en tant qu’abstractions. Ils peuvent être attaqués seulement dans leurs manifestations matérielles, leur existence sociale et leurs institutions. Il est impossible d’attaquer toutes les manifestations matérielles du pouvoir en même temps, elles doivent donc être attaquées une pièce à la fois.

    Lorsque l’intention d’être dans les rues est simplement de revendiquer poliment plus de liberté à nos dirigeant.es, les manifestations deviennent des événements contrôlables et ultimement symboliques. Passivité et obéissance sont de règle du début à la fin lors de ces marches qui ne posent aucune menace à la continuité des systèmes de pouvoir. Nous devons nous débarrasser du rôle du dissident et de la dissidente démocratique qui demande la réforme du système qui doit être détruit. Le but n’est pas de demander à nos ennemi.es d’arrêter, mais de les forcer à arrêter.

    Les personnes reconnaissant l’État et le capital en tant qu’ennemis jurés de la liberté – et qui veulent les détruire plutôt que de faire des compromis ou de dialoguer avec eux – utilisent parfois la tactique du « black bloc » dans les rues. Les « black blocs » sont des groupes de personnes portant des hoodies, pantalons, souliers et masques de la même couleur pour préserver leur anonymat et empêcher la police d’identifier et d’isoler qui commet une action particulière. Tout ce que vous avez besoin pour participer est un esprit de combat, des ami.es en qui vous avez confiance et divers vêtements pour se changer. Un « black bloc » n’est pas une gang – à moins qu’une gang soit un groupe partageant un désir d’agir ensemble pour la liberté. Ce n’est pas une organisation, mais une tactique pouvant être utilisée par toutes et tous voulant attaquer ce monde de misère, de travail, de dévastation écologique et de domination dans lequel ils et elles doivent vivre. Un bloc est uni par des intention communes de se révolter et non par adhésion à un groupe ou allégeance à un.e dirigeant.e ; parce que les anarchistes s’organisent eux- et elles-mêmes et n’ont pas de dirigeant.es.

    Depuis leur popularisation en Allemagne dans les années 1980*, les black blocs ont été utilisés par des anarchistes pour réaliser leurs désirs d’attaque tout en minimisant les risques de répression des prisons et des tribunaux qui utilisent leurs lois pour protéger la propriété et les système du pouvoir. Cet ordre social qui nous emprisonne, nous exploite et nous domine peut être déstabilisé par des attaques et les black blocs permettent d’attaquer et de développer des forces communes. C’est pendant ces moments, où le pouvoir perd le contrôle que des points de références sont créés pour les révoltes qui viennent, que nous pouvons mettre le cap sur les insurrections.

    C’est la police qui est la première ligne de défense de cet ordre social et le mythe de leur invincibilité est promulgué partout. Il y a un effort constant pour nous convaincre que les attaquer est tout simplement du voyoutisme. Nous savons mieux. Nous pouvons réclamer nos vies ensemble et nous rapprocher de la liberté en agissant contre les ennemi.es de notre liberté : la police et leur société-prison, les banques et autres institutions du capital ainsi que les bon.nes citoyen.nes délateurs.

    Ceux et celles qui se révoltent sont souvent presenté.es en tant que voyous. Les autorités disent que nous sommes violent.es parce que nous sommes ceux et celles qui veulent vivre en liberté, qui refusent de reproduire les rôles oppressifs, qui veulent l’abolition des propriétés, du capital et de l’autorité pour un monde de liberté totale et de solidarité. Tout cela est pour nous distraire de l’immense et constante violence systématique par laquelle les pouvoir du capitalisme et de l’État maintiennent leur contrôle. En luttant pour mettre fin à cet ordre social, qui nous décrira toujours en tant que « violent.e », nous pouvons récupérer nos vies et notre dignité.

    Dans une société qui priorise la propriété à la place de la vie, la propriété doit être détruite pour que nous puissions vivre.

    mtlcounter-info.org // sabotage.anarkhia.org // grevemontreal.noblogs.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/black-bloc/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/blackblocfr.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/black-blocs/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/blackbloc.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées


    [Black bloc]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Black bloc]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestation) ; dessins (émeute)

    texte :

    BLACK BLOC

    Black bloc : attacking authority, capital, and the state openly in the streets for all to join

    since 1981*

    “It is true that the state is not a window, but neither is it just an abstract concept. Breaking windows is not a revolutionary act and neither is any other act if taken out of context and presented as an abstraction, ignoring the intentions and strategy of those who break the windows. The state or capital or colonialism cannot be attacked as abstractions. They can only be attacked in their material forms, their social relations, and their institutions. It is not possible to attack all forms and material components of power at once, so they must be attacked in pieces at different times and locations.”

    When the intention of being in the streets is merely to politely ask something of our rulers, demonstrations become reproduced as controllable and purely symbolic events. Enforced passivity and obediance characterize these marches from point a to point b which then pose no threat to the continuation of power. The role of the democratic dissident, who pleads for power to reform the system that should be destroyed, is something to be shed. The point is not to ask for our enemies to stop, but to make them stop.

    People who recognize the state and capital as total enemies of freedom – and who want to destroy them rather than engage in compromise or dialogue with them – sometimes use the black bloc tactic in the streets. Black blocs are when people wear hoodies, pants, shoes, gloves, and masks of the same colour in order to conceal their identity, preventing the police from identifying and isolating which actions are commited by whom. Participating is as easy as bringing a fighting spirit, trusted friends, and certain clothing to change into and out of. A black bloc is not a gang – unless a gang can mean a group that shares the desire to act for freedom together. It is not an organization but a tactic open to anybody who wants to participate in attacking this world of misery, work, ecological devastation, and domination imposed upon them. A bloc is united by shared intentions to revolt, not by membership or allegiance to leaders, because anarchists self-organize and have no leaders.

    Since the 1980s* when it became popular in Germany, black blocs have been used by anarchists so that people can act as they desire while minimizing the threat of repression from the prisons and courts, which use their laws to protect power and property. This social order which imprisons, exploits, and dominates us can be subverted by attacks, and black blocs allow people to attack and develop their strength with others. These moments, during which power loses control to enforce itself, create social points of reference for rebellions to come, pushing towards insurrection.

    It is the police who are the front line of defense for this social order, and everywhere is propagated the myth that they are invincible. There is a constant effort to convince us that attacking them is senseless hooliganism. We know otherwise. Our lives can be reclaimed together in an empowering way and brought closer to freedom by acting against the enemies of our freedom : the police and their prison society, the banks and other institutions of capital, the good citizen snitches.

    Those who revolt are presented as “thugs”. The authorities tell us that we are violent, because we are those who want to live our lives freely on our own terms, who refuse to reproduce the roles forced down our throats, who seek the abolition of property, capital, and authority for a world of total freedom and solidarity. This is all to distract us from the immense and systematic violence with which the power of capitalism and the state maintains its control. By struggling to put an end to this social order, which will always condemn us as “violent”, we can steal back our lives and dignity.

    In a society that values property over life, property must be destroyed for us to live.

    mtlcounter-info.org // sabotage.anarkhia.org // grevemontreal.noblogs.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/black-bloc/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/blackblocfr.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/black-blocs/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/blackbloc.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées


    [Borstal Breakout ! : solidarité avec les inculpé-es !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Borstal Breakout ! : solidarité avec les inculpé-es !]. — Lille : Turbulences sociales, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  : pauvreté  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
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    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessins (hirondelles) ]

    texte :

    Borstal Breakout!

    Solidarité avec les inculpé-es !

    Le 5 juillet dernier, une dizaine de personnes ont pénétré dans les locaux de la Protection judiciaire de la jeunesse(PJJ), à Labège dans la banlieue de Toulouse, pour manifester contre l’incarcération des mineurs. Selon La Dépéche du Midi du 6 juillet, qui s’appuie sur les déclarations faites aussitôt à la presse par le procureur de la République, ces personnes étaient « “armées” de bouteilles dont elles ont déversé le contenu sur les bureaux et les ordinateurs. Un liquide marron au relent d’ammoniaque et qui pourrait contenir de l’urine et des excréments humains ». Elles sont reparties « après avoir lance des tracts qui contiendraient des propos injurieux sur l’action éducative menée par la PJJ ».

    Quatre mois plus tard, le mardi 15 novembre à Toulouse, 7 domiciles sont perquisitionnés par une centaine de gendarmes. 4 sont placées en détention provisoire sur demande du juge d’instruction. Une cinquième est placée sous contrôle judiciaire, une sixième doit rester à disposition du juge pour le reste de l’instruction en tan que « témoin assisté ».

    Qu’ils soient innocents ou coupables est le dernier de nos soucis, il est évident que le pouvoir a voulu frapper des personnes déjà connues pour avoir manifesté leur hostilité à ce système de mort. Ce qui importe, c’est de continuer la lutte, celle des mineurs enfermés comme celle de ceux qui tentent de la propager à l’extérieur. Ce qui importe, c’est de détruire cette société qui a besoin d’enfermer.

    * Samedi 14 janvier 2012 : concert de soutien
    Centre Culturel Libertaire 4, rue de Colmar - Lille (M° Porte des Postes)

    Bulgarian Yoghurt (punk rock’n’ roll - Paris)
    Larcin (Oï ! ’n roll - Lille)
    + Dj’s all styles
    21 h - Prix libre (tous les bénéfices iront aux inculpés)

    * Mardi 17 janvier : projection Vidéo
    [logo squat féministe] Le Mangematin 23, rue St Bernard - Lille (M° Montebello)

    Projection de Scum d’Alan Clarke - 1979

    21 h - Entrée libre

    Chaque soir, tables de presse avec de la documentations autour de l’enfermement


    sources :

    Voir sur : http://lille.cybertaria.org/article1955.html




    [Cops, pigs, murderers]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Cops, pigs, murderers]. — Montréal : sabotagemedia, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; police  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (scènes d’émeutes)

    texte :

    Cops, pigs, murderers

    The police claim their purpose is to “serve and protect”, but the 60 people who the SPVM have murdered since 1987 remindus that it is not us who the police serve and protect. We are told that we need the police, that their actions are excusable and necessary for our protection, that without them we’d all be killing each other. The truth is that we don’t need them at all. We know well enough who the killers are.

    The police exist to maintain social order in the service of capitalism and the state ; they’re not interested in reducing crime, but increasing social control. They are the ones firing tear gas and rubber bullets whenever a demonstration escapes their control, who attack striking workers or students. They’re the ones who stand between every hungry person and the grocery shelves stocked with food, between every homeless person and the buildings standing empty, between immigrants and their families on the other side of the border. The police literally put people in cages. They also convince many to live in cages of their own, made out of fear. They protect the rich, the bosses, and their property – not us.

    Capitalism is a system that has been forced upon us. As long as anyone might defy the hierarchy of a ruling elite, the police are necessary to regulate, to discipline, to control. Police violence is not an accident – it’s business as usual. It cannot be separated from the larger context of increasing austerity measures, strengthening social control, new prisons, tougher laws, and omnipresent surveillance technologies. The problem is not just the violence of the police, but the police themselves, along with the courts, laws, and prisons which exist to maintain the misery of capitalism.

    The police can only dominate us while we remain isolated. If everyone who hates them rose up at once, they would be powerless to stop us. In Egypt, it only took a week to burn down every police station and set every police department to flight. This is why our anger must be turned into action, such as when people rioted after the pigs murdered Fredy Villanueva in Montréal-Nord, when the Mohawks of Kanehsatake and Kahnawake erected armed barricades in 1990, or more recently during the combative demonstrations which have blossomed out of the student strike, where people regularly attack the police with anything from rocks to Molotov cocktails, smash their cars and equipment, and trash their stations.

    The police are one of the most significant obstacles to the realization of anarchy – a situation which would require people to direct their lives according to their own initiatives, only implementing decisions they felt to be in their best interests. Conflicts would have to be resolved to the mutual satisfaction of all parties involved, not suppressed by a gang with a monopoly on force.

    Until there are no police patrolling the streets, arresting our loved ones, and hassling us at every turn, the police will be attacked, along with their cages, and the systems of domination they seek to protect.

    sabotagemedia.anarkhia.org — mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/police.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/la-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/flics.pdf


    2012
    Affiche liée



    [Feu aux prisons et au monde qui en a besoin]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Feu aux prisons et au monde qui en a besoin]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [28 ?] × [43 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Coutel, Serge  ; Dimitrakis, Yiannis  ; Weir, Jean
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    photo (porte de cellule de prison, barbelés)

    texte :

    Feu aux prisons et au monde qui en a besoin

    La prison n’est rien de plus qu’un reflet de la société dans laquelle nous vivons. Notre société ressemble à une grande prison à ciel ouvert ; avec la menace de mourir de faim si vous ne dépensez pas votre énergie pour le capitalisme dans un travail dépourvu de sens, avec des caméras à chaque coin de rue, avec la police intimidant et assassinant dans la rue comme les screws font pour ceux et celles enfermé.es dans des cages et avec des frontières tracées en tant que murs par nos dirigeant.es. L’intérieur et l’extérieur de la prison ne diffèrent que par leur degré d’intensité, mais les deux sont basés sur la domination, l’aliénation et le contrôle.

    L’État n’est pas intéressé à réduire le crime, mais à augmenter le contrôle social. L’emprisonnement décent, comme un capitalisme humain, n’existe pas. L’emprisonnement – être pris en otage par l’État – est une raison en soi pour se rebeller contre les screws et leurs barbelés. Tout comme dans la rue, il y a des gens dans les prisons, les établissements psychiatriques et les centres de détention qui ne sont pas en paix avec leurs conditions, qui n’ont pas enterré un certain goût pour la liberté simplement parce qu’un.e juge a décidé qu’ils vivraient dans une cage. Au sein de ces murs, il y a celles qui refusent le quotidien d’humiliation d’obéir aux gardes, dont les murs et les barbelés ne sont pas encore gravées dans leur cerveau, et qui plutôt les observent comme des obstacles qui doivent encore être surmontés. Le châtiment que le juge leur impose est une conséquence d’un monde qui est basé sur l’exploitation et l’obéissance, un monde qui ne pourrait pas fonctionner sans la menace constante de prison pour ceux qui choisissent de ne pas se soumettre à la misère qui les entourent.

    Des vagues de révoltes, d’émeutes et de rébellions sont très répandues dans le système pénitentiaire. En se soulevant, en brûlant les infrastructures de la prison, en attaquant les gardes et en s’échappant, certains prisonnier(ère)s ont redécouvert ce que le système a essayé de leur enlever : le courage, le désir de liberté et la volonté de mettre un terme à au moins une partie de cette société de domination par la rébellion contre elle.

    Notre désir de vivre libre de l’exploitation est sans valeur si nous ne sommes pas disposés à agir. La machine de la prison n’est pas aussi bien huilée qu’elle le semble, et celles à l’extérieur peuvent retrouver ses engrenages à chaque coin de rue – des architectes de prisons aux banques qui financent les prisons. Notre passion pour la liberté est plus forte que leurs prisons !

    « C’est la plus terrible institution de notre époque que cette justice, fatiguée de surenchérir sur le crime qu’elle prétend punir ; ne crucifiant plus, n’écartelant plus, de dépeçant plus, n’empalant plus, ne brûlant plus et, même, ne décapitant plus. Il n’y a plus ni fer, ni roue, ni gibet, ni bûcher, ni rien. Ce qui remplace tout, c’est le temps. La vie amputée du temps ! C’est ça la prison : du temps infligé dans sa nudité. On ne tue pas, on laisse mourir. »
    – Serge Coutel

    « Même si les prisons étaient transformées d’entrepôts d’humain.es en hôtels de luxe, même si les prisonnier(ère)s de toutes les prisons recevaient des « réductions de peine », même si le passage à tabac à tous les jours des prisonnier(ère)s était remplacé par des accords sournois et assimilés par les politiques correctionnelles, conformément au modèle des « droits humains », même si les cellules blanches étaient peinturées en rose et que la méthadone remplaçait l’héroïne, nous resterions à jamais les ennemi.es de toute structure qui nous prive de notre liberté. Nous serons les rebelles à l’intérieur de vos hôtels de luxe et les incendiaires de la justice légale. Nous serons combattant.es éternel.les en amour avec la liberté. Des meilleures conditions de détention ne signifient rien de plus que l’amélioration des conditions de captivité. Pour nous, la question reste dans son essence, l’état de captivité en soi. »
    – Yiannis Dimitrakis, anarchiste brigand de banques emprisonné en Grèce

    « La prison n’est pas simplement un endroit, c’est aussi une condition : l’antithèse de ce qu’est la liberté. Par la même, l’absence de liberté est la prison et c’est seulement lorsque cette dernière est perçue comme condition propre qu’il devient possible d’entrer dans la dimension destructrice, sans mesure. »
    – Jean Weir

    sabotage.anarkhia.org - mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/prison/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/prison.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/la-prison/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/feuxprison.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées


    [Fire to the prisons and the world that needs them]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fire to the prisons and the world that needs them]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [28 ?] × [43 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Coutel, Serge  ; Dimitrakis, Yiannis  ; Weir, Jean
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    text

    photo (porte de cellule de prison, barbelés)

    texte :

    Fire to the prisons and the world that needs them

    Prison is nothing more than a reflection of the society in which we live. Our society resembles a great open-air prison ; with the threat of starvation if you don’t spend your energy on meaningless work for capitalism, with cameras on every corner, with the police intimidating and murdering in the streets like the jailers do to those locked in cages, and with borders drawn by our rulers serving as walls. The inside and outside of prison only differ in their degree of intensity, but both are based on domination, alienation, and control.

    The state is not interested in reducing crime, but in increasing social control. Decent imprisonment, like a humane capitalism, does not exist. Imprisonment – being held hostage by the state – is a reason in itself to rebel against jailers and their barbed wire. Just like on the street, there are people in the prisons, psychiatric institutions, and detention centres who do not come to peace with their conditions, who do not bury a certain taste for freedom just because a judge decides that they will live in a cage. Within these walls, there are those who refuse the daily humiliation of obeying the guards, for whom the walls and the barbed wire are not yet seared into their brains, and who rather observe them as obstacles that have yet to be overcome. The punishment that the judge imposes upon them is a consequence of a world that is based on exploitation and obedience, a world that would not function without the constant threat of prison for those who choose to not submit to the misery surrounding them.

    Waves of revolts, riots, and rebellions are widespread within the prison system. By rising up, by burning the prison’s infrastructure, by attacking guards, and by escaping, some prisoners have rediscovered what the system has tried to take from them : courage, the desire for freedom, and the will to put an end to at least a part of this society of domination through rebellion against it.

    Our desire to live free of exploitation is worthless if we are unwilling to act on it. The prison machine isn’t as well oiled as it seems, and those on the outside can find its gears on every street corner – from prison architects to banks that finance prisons. Our passion for freedom is stronger than their prisons !

    It’s the most terrible institution of our era, this justice, tired of outbidding the crime it pretends to punish ; it no longer crucifies, tears apart, skins, impales, brands, and even beheads. There is no longer the iron, the wheel, the gallows, the stake, or anything. What replaces them is time. Life amputated by time ! This is prison : time imposed in its nakedness. We no longer kill, we let die.
    – Serge Coutel

    Even if prisons were transformed from human storerooms into luxury hotels, even if the prisoners of all prisons are satisfied with ‘reduced sentences’, even if the everyday beatings of prisoners are replaced by sly agreements and assimilated by correctional policies in accordance with the ‘human rights’ model, even if the ‘white cells’ turn ‘pink’ and heroin gives way to methadone we will remain forever enemies of any structure that denies us our freedom. We will be the rebels inside your luxury hotels and the arsonists of legal justice. We will be eternal fighters in love with freedom. Better prison conditions mean nothing more than improved conditions of captivity. For us the issue remains in its essence, the condition of captivity in itself.
    – Yiannis Dimitrakis, anarchist bank robber imprisoned in Greece

    Prison is not simply a place, it is also a condition, the antithesis of which is freedom. By the same token, the absence of freedom is prison, and only when the latter is perceived as one’s own condition does it become possible to enter the destructive dimension without measure…Nothing less will do.
    – Jean Weir

    sabotage.anarkhia.org - mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/prison/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/prison.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/la-prison/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/feuxprison.pdf


    2012

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