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Affichage par année

85 affiches :

 

    [Mort aux voleurs !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mort aux voleurs !]. — Paris : [s.n.], [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Blondeau, Émilie “Maria” (1873-1891  ; Ravachol (1859-1892)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Mort aux voleurs !

    Les gouvernements républicains viennent une fois de plus de démontrer par le fait ce que nous affirmons depuis dix ans, c’est-à-dire que : la société bourgeoise étant basée sur l’exploitation des ouvriers, en un mot, sur le vol légalisé, ceux qui vivent sans travailler utilement et qui gouvernent les producteurs sont les vrais voleurs.

    Le Panama n’a étonné sérieusement que les gogos, les imbéciles, les bons électeurs, les braves Français de la France !

    Tous les hommes sincères qui se sont donné la peine de rechercher en dehors de la politique les causes des scandales, spoliations, crimes et misères de notre belle République, ont compris que le mal résidait dans le principe même d’Autorité, qui rend les hommes méchants.

    Assez longtemps le Peuple est resté courbé sous l’ignorance et la misère ; aujourd’hui, il se réveille, et il est grand temps.

    Déjà de hardis pionniers, sortis de son sein ont sonné le tocsin rue de Clichy, rue des Bons-Enfants, en Irlande et jusqu’à la Préfecture de police.

    Ces fiers révoltés disent aux filles publiques :
    « C’est la dégradation parée des riches qui fait votre dégradation sordide. Il n’y a des riches que parce qu’il y a une autorité qui protège leurs richesses. Au riche qui t’ouvre ses bras, plonge un couteau dans le cœur ! »

    Ces Ravachols crient au soldat :
    « Jetez bas l’uniforme dégradant, tirez sur ceux qui vous envoient tuer de pauvres diables Tonkinois, Dahoméens ou Allemands. Brûlez ces casernes qui produisent des êtres assez vifs et lâches pour trouer avec leurs Lebel des poitrines blanches de jeunes filles de 18 ans comme Maria Blondeau à Fourmies ! »

    Ce sont ces Anarchistes qui crient à la foule qui ricane au passage d’un vagabond enchaîné :
    « Ce n’est pas ce va-nu-pieds qui est coupable, et c’est aux gendarmes qu’il faut que vous jetiez votre mépris et de la boue ; car ils sont les chiens de garde de la propriété. Délivre ce malheureux et écharpe ces policiers ! »

    Ce sont encore les Anarchistes qui disent aux [rôdeurs ?] des Halles, aux libérés de Mazas, de la Roquette et des [b...] :
    « Le pire de vous vaut encore mieux que le [meilleur ?] de vos juges, que le plus intègre des Panamistes, ce n’est pas vous les voleurs ; vous n’êtes que les victimes des propriétaires, des bourgeois, des députés, des sénateurs, des candidats, tous voleurs, ceux la !
    « Vengez-vous donc, et retournant contre eux la sinistre devise :

    Mort aux voleurs !

    attaquez les sans relâche et, par tous les moyens, depuis le poignard dans l’ombre, jusqu’à la dynamite en plein jour. — Vous êtes les récidivistes, les maîtres du [moment … ?]. Unissez-vous par dessus les frontières (la Patrie est une blagues). Vous êtres trois millions de repris de justice dans la force de l’âge, en France, et seize millions dans les autres pays d’Europe.
    « Révoltez-vous ! Formez l’armée qui lavera la [… ?] dans le sang et la purifieras par le feu. — Vous ferez œuvre juste et belle.
    « C’est pour qu’il n’y ait plus de gouvernement, plus de prisons, plus de repris de justice, plus de rois, plus de présidents, plus de bourreaux, plus d’assassins, plus de coupables. Vous serez des vengeurs et des purificateurs. Et ne craignez pas de paraître trop cruels ; vous avez [su … ?] venger les crimes de tous les siècles d’oppression. Vous avez deux sortes de destruction à accomplir : en vous, les destructions morales (les préjugés de propriété, famille, autorité, patrie) ; autour de vous, les destructions matérielles. C’est par là que vous obtiendrez la liberté et le bonheur, l’harmonie et l’Anarchie ! »

    Mort aux voleurs !

    Vive l’anarchie

    (L’Autonomie individuelle)


    sources :

    Peut-être l’affiche des Archives nationales (A.N., F/7/12518) visible à :
    https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/mort_aux_voleurs.jpg

    Histoire de la série « Mort aux voleurs ! » : Manfredonia, Gaetano. « Mort aux voleurs », Le Monde libertaire n° 429 (28 janvier 1982).


    1882

    [ 1888 ?]
    Affiches liées


    [À bas la justice militaire !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À bas la justice militaire !] / Gustave-Henri Jossot ; René-Georges Hermann-Paul ; Auguste Roubille ; Félix Vallotton. — Paris : Ligue internationale pour la défense du soldat, [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 43 × 27 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Lhermitte, G.  ; Trèves
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ Image « d’Épinal », avec dessins (de Gustave Henri JOSSOT ; Félix VALLOTTON ; HERMANN-PAUL ; Auguste ROUBILLE ) et citations ]

    texte :

    Par la justice ! Pour l’humanité ! Vers la paix universelle !
    On peut adhérer à la Ligue individuellement ou par groupe
    Cotisation : individuelle 1.50 ; de groupe 5. ; de Fédération par groupe affilié 2.50
    Secrétaire général : G. Lhermitte. Trésorier général : Trèves.

    À bas la justice militaire !

    Édition de la Ligue Internationale pour la Défense du Soldat - 14, rue d’Uzès, Paris

    La Justice pour tous : abolition de la justice militaire.
    L’Humanité pour tous : abrogation de la loi de 1831 sur les réformes militaires et extension du bénéfice de la loi de 1898 sur les accidents du travail aux citoyens soldats.
    L’Égalité pour tous : abrogation de la loi de 1834 sur la propriété des grades.

    […]

    Imprimerie Nouvelle. — 10 rue Aubert, Épinal


    sources :

    Le rouge utilisé ici, est le rouge garance des uniformes français plus que la couleur révolutionnaire.

    Il en existe peut-être plusieurs versions : voir http://cgi.ebay.fr/AFFICHE-POLITIQUE-DEBUT-XXe-/320629022435 (consulté décembre 2010 par Cira Lausanne).







    [Isle of Wight Poemsong ]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Isle of Wight Poemsong ]. — [S.l.] : [s.n.], [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 51 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : Grande-Bretagne / Royaume-Uni
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : littérature : poésie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Gould, Dennis
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text (1966… 1973 ?)

    texte :

    Isle of Wight Poemsong

    for Sasha Jane Natasha

    We have all come together here
    To summon murder out
    For the walls of the city shake
    Our music and singers loud
     
    We have all come with sleeping bags
    To share with new lovers
    Whilst hearts of ease attack
    As we sleep out together
     
    We have all come to sing and dance
    To join voices of the present
    By chance asking awkward questions
    Whilst money drops on money
     
    We have all come together here
    Poor travellers on a journey
    Anarchists, RiffRaff, SlumGods and Gypsies
    Yes, Anarchists, RiffRaff, SlumGods and Gypsies

    Dennis Gould RiffRaltPoetSixChimneysBolenoweCamborneCornwall

    St George Printing Works. Ltd. 42a Cross Street, Camborne Cornwall


    sources :
     




    [Non aux fleurs empoisonnées]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Non aux fleurs empoisonnées]. — Nancy : [s.n.], [ & post]. — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 44 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : féminisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessins en deux passages (homme amoureux d’une fleur au centre en cœur et aux pétales parlants listant les qualités qu’il demande à une femme ; visage de femme avec texte en phylactère)

    texte :

    pureté - séduction - Pénélope - dodo - charme - marmots - muse - mari - ménage

    Non aux fleurs empoisonnées

    Mouvement de Libération de la Femme


    sources :

    Édité à Nancy ?





    [Stop the rape of Southeast Asia]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Stop the rape of Southeast Asia] / Juan Carlos. — [S.l.] : Gay men against the war, [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , vert , papier blanc ) ; 36 × 22 cm.

    • Affiches par pays  : États-Unis
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : répression  ; sexualité et genre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : guerres : Guerre du Vietnam *  ; Vietnam
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (poème contre la guerre au Vietnam et contre Nixon) ; dessin (avions bombardant des collines) signé Juan Carlos 73 ]

    texte :

    What gay freedom can there be while
    the bombs destroying Viet Nam
    the bombs that spread an American Empire of Destruction
    the bombs that empower Nixon’s Empire of Repression
    the bombs whose explosion is the sound of straight male power that would destroy gay life, leave Christopher Street in the same rubble it has left Hanoi
    The bombs which announce an era of increased persecution, arrest, imprisonment of gays
    What gay freedom can we hope for as long as we hear the bomb fall.

    Stop the rape of Southeast Asia

    Gay men against the war


    sources :
     

























    [Anarquismo no Brasil : dois filmes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Anarquismo no Brasil : dois filmes]. — [S.l.] : [s.n.], [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Brésil
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; art : théâtre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Escorel Filho, Lauro (1950-....)  ; Kahns, Cláudio
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (homme — torse nu — et femme — avec bonnet phrygien — marchant enlacé avec un drapeau) du journal italophone Avanti ! ; sur photo (foule de meeting ou de grève ?) ]

    texte :

    Anarquismo no Brasil

    dois filmes

    O Sonho não acabou
    com : Lélia Abramo, Rodrigo Santiago, Dulce Muniz, Flávio Portho, Manfredo Bahia, Flávio de Souza
    Direção : Cláudio Kahns

    Libertários
    narração : Othon Bastos
    música : Carlinhos Vergueiro
    fotografia : Adrian Cooper
    montagem : Lauro Escorel

    Local :
    Dia :
    Hora :

    Distribuição Dinafilme

    Fotocomposição : Andrade & Barbosa Associados


    sources :

    O Sonho não Acabou (1980, sur le théâtre anarchiste du début du 20e siècle). Libertários (30 min, 1976, sur le mouvement anarchiste du début du 20e siècle : commentaire sur photographies et flims d’époque).

    Libertários (30 min, 1976) : “Com fotografias, recortes de jornais, músicas e filmes do começo do século 20, uma análise da influência do movimento anarquista na formação de uma consciência de classe entre os primeiros operários brasileiros, em São Paulo, e na realização das primeiras greves para reivindicar melhores condições de trabalho.







    [No alla tortura]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    No alla tortura]. — La Spezia : Comitato di controinformazione, [ & post] ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (une  : rouge ) ; 84 × 61 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : prison  ; torture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Brigate Rosse
    • Noms cités (± liste positive)  : Fornoli  ; Petrella  ; Rognoni, Virginio
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    Testo

    texte :

    No alla tortura

    "... il governo ha condotto, conduce, condurrà la lotta al terrorismo nell’ambito della legalità repubblicana e con tutte le garanzie democratiche..." Questa è la risposta che il D.C. Rognoni, ministro dell’Interno, ha saputo dare alle interrogazioni parlamentari sulle torture praticate nei confronti dei presunti brigatisti o tali.

    In contrapposizione a questa dichiarazione ci sono delle denunce presentate dagli avvocati di Petrella e di Rocco e quella di G. Fornoni.
    Esse dimostrano in maniera inequivocabile come anche in Italia la pratica della tortura nei confronti dei prigionieri politici, sia diventata la norma che, anche se non legalizzata, è praticamente ufficializzata. Come si legge nelle denunce, le tecniche di tortura adottate dalla polizia, hanno raggiunto livelli di annientamento psicofisico che vanno ben oltre i classici pestaggi "tradizionali" : si parla infatti di sevizie, pestaggi, spilli sotto le unghie, bruciature da sigarette, ingerimento continuo di acqua salata, e di misteriose iniezioni che fanno perdere il senso della realtà.

    Per quanto riguarda specificamente Flavio, un compagno che ha sempre diviso con noi l’esperienza politica di questi anni (dalla radio, al centro sociale, alla lotta antinucleare), ci risulta, anche se per via ufficiosa, che sia stato torturato. Sappiamo che al momento dell’arresto gli è stato impedito violentemente di avvertire l’avvocato, e che durante il suo fermo a Firenze ha subito un trattamento "speciale" : sembra che sia stato incappucciato, seviziato e sottoposto ad ogni sorta di minaccia.

    Intendiamo denunciare all’opinione pubblica l’ipocrisia di un governo che pretende di farsi paladino dei diritti umani prima in Polonia e ora in Salvador, ma in casa propria avalla dei metodi tanto cari ai regimi fascisti.

    Pensiamo che per impedire questo stato di cose servano a ben poco le interrogazioni parlamentari, (la risposta di Rognoni tra l’altro lo conferma), ma occorre che si crei nel paese una mobilitazione di massa, per difendere quei diritti e quelle libertà che anche la costituzione italiana garantisce ai detenuti.

    Comitato di Controinformazione (c/o R.P.A)

    Serig. in proprio. SP


    sources :
     







    [La CNT ante el supuesto Congreso de Reunificación]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La CNT ante el supuesto Congreso de Reunificación]. — [S.l.] : CNT_ (España), [ & post] (Gondoles, impr. des (Choisy-le-Roi : 1956-2006)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : exil et exilés  ; mouvement anarchiste : congrès  ; syndicalisme : anarchosyndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bondía Román, José  ; Marc, Joan  ; Montero Montalvo, Fernando (1954-2004)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ]

    texte :

    CNT [logo Némée] AIT

    Confederación nacional del trabajo
    comité nacional

    La CNT ante el supuesto “Congreso de Reunificación”

    La noticia aparecida en algunos medios de comunicación informando de la celebración de un "Congreso extraordinario de unificación de la CNT" (CNT-AIT y CNT-Congreso Valencia) es completamente :falsa. Los elementos que dicen unificarse se fueron de la CNT en 1979, a raíz del V Congreso —un 7,5% de la Organización— y el resto, unos doscientos en ’toda España, han sido expulsados de la Organización (entre ellos, José Bondía y Joan Marc) por transgredir constantemente los acuerdos tomados en nuestros Plenos y Congresos.

    La supuesta unificación de la CNT es una farsa y un engaño a todos los trabajadores. La única CNT no se ha unificado con nadie, sigue siendo la CNT de siempre, y los que se fueron pueden volver a ella a . través de sus Sindicatos, aceptando los acuerdos que libre y voluntariamente adoptan en sus comicios. Pero el trasfondo de todas estas actuaciones hay que buscarlo en la necesidad que tienen los poderes políticos y económicos de terminar con el anarquismo y su actividad sindical, el anarcosindicalismo. Esta actitud se manifiesta en el apoyo que el gobierno del PSOE está dando a estos elementos que dicen unificar a la CNT.

    — APOYO ECONÓMICO : ¿Quién paga los millones que cuesta el "Congreso" del Palacio de Exposiciones y Congresos de Madrid ?, ¿y la comida en el lujoso restaurante Jai-Alai madrileño ? (4.000 pesetas cubierto).
    — APOYO POLICIAL : Dicho "Congreso" ha estado protegido continuamente por fuertes dotaciones policiales antidisturbios, cuya actuación facilitó que los • "congresistas" pudieran agredir impunemente a un grupo de compañeros que han hecho constantemente acto de presencia para demostrar la falsedad del montaje de "unificación"
    — APOYO POLÍTICO : Compromisos de José Bondía con Alfonso Guerra y otros miembros del PSOE, iniciados en vísperas de las elecciones legislativas del 82, tendentes, entre otros fines, a anular la campaña confederal de abstención e intentar cambiar los planteamientos de la CNT para convertirla en un sindicato amarillo y burocrático, integrado en el espacio sindical previsto por el PSOE para facilitar su política antiobrera — reconversión industrial salvaje, despidos, congelación salarial... — como freno a la actividad sindical de oposición de CC00 y CNT.
    — APOYO JURÍDICO : Permitiendo que un grupúsculo escindido de la CNT, organización legalmente constituida, utilice nuestras siglas, con el consiguiente confusionismo cara a la opinión pública y los trabajadores.
    — APOYO SOCIAL : Proporcionándole facilidades de acceso a los medios de comunicación que monopoliza el gobierno (en especial TVE).

    Pero todas estas ayudas no son gratuitas, lo que se exige a cambio es la sujeción de la CNT, la institucionalización del sindicato para que acepte los pactos sociales y comités de empresa a través de las elecciones sindicales. Como recompensa a toda esta labor en contra de los trabajadores, les "regalarían" nuestro Patrimonio Sindical histórico (unos 2.500 millones de pesetas).

    Es por todo esto por lo que la CNT quiere dejar bien claro que no se ha unificado con nadie, que sigue siendo la CNT y que estos elementos usurpan unas siglas que no les pertenecen ni les han pertenecido nunca. La CNT continuará desarrollando su acción sindical, basada en la Solidaridad de clase y en la Asociación Libre y Autónoma de los trabajadores, con independencia del Estado, de los partidos políticos o grupos de presión.

    Al gobierno le decimos que, ya que hace gala pública de respeto y acatamiento a las decisiones del poder judicial, cumpla la sentencia del Tribunal Constitucional de 24 de noviembre de 1983, donde se reconoce que la CNT ha sido discriminada en el uso de loca-les del Patrimonio sindical acumulado —antiguo vertical— y que hasta el momento ha sido ignorada por la Administración, en un claro comportamiento ilegal, autoritario y antidemocrático.

    Respecto a las cifras que los "congresistas" están aireando de que representan el 95% de la CNT, que son 20.000 afiliados, 600 delegados de 180 sindicatos..., podemos constatar que todos los que son estuvieron en el supuesto congreso, y que el último día no había más de cien personas, como pudieron comprobar los medios de comunicación presentes en la clausura. ¿Quiénes eran y dónde estaban los otros quinientos ?

    Comité Nacional de la CNT Secretario General : Fernando Montero Montalvo

    Imp. des Gondoles, 4 et 6, rue Chevreul, 94600 Choisy-le-Roi


    sources :