France

 

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    [Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse : manifestation place Degeyter]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse : manifestation place Degeyter]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , jaune , texte en défonce , papier blanc ) ; 37 × 55 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo de fond (aiguillages ferroviaires) ]

    texte :

    Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse

    Le vendredi 15 décembre 2017, aux alentours de 21 h, Selom, Matisse, Ashraf et Aurélien se font renverser par un train. Selom et Matisse en meurent. Ashraf et Autrélien sont blessés.

    La soir même, La Voix du Nord parle d’un raccourci que les jeunes « inconscients » auraient voulu prendre. Le lendemain à Caulier, des voitures brûlent. Une rumeur tourne dans le quartier : ils fuyaient la police. Pendant trois jours, presse, police, justice et préfecture ont nié la présence de la police sur les lieux.

    Le lundi, lors du rassemblement de solidarité avec les familles et les victimes sur la place de Fives, Aurélien explique que lui et ses amis cherchaient à échapper à l’intervention de policiers particulièrement agressifs qui leur fonçaient dessus, matraques à la main. Depuis, des plaintes ont été déposées par les familles et les autorités ont dû admettre une possible responsabilité policière dans le « tragique accident ».

    À Fives, comme dans d’autres quartiers, la police met la pression, elle frappe, elle ment, elle humilie. Voilà pourquoi certains les fuient…
    Comme en 2005 avec Zyed et Bouna, les conséquences sont mortelles.

    Pour dénoncer les violences policières et le mépris des pouvoirs publics

    Pour soutenir les victimes, leurs familles et leurs proches

    Manifestation samedi 13 janvier 2018 - 15 h - place Degeyter - Lille Fives


    sources :
     



    [La Grande guif’, feuille d’info n° 1]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Grande guif’, feuille d’info n° 1]. — Lille : la Grande guif’, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; féminisme  ; littérature : poésie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : guerres : Guerre mondiale , 2 (1939-1945)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Bwitch Gang (Reims)
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; conférence, débat…  ; meetings et manifestations  ; repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logo du journal mural (oiseau marin) ; vignette de trois roses feuillées ]

    texte :

    La Grande guif’

    feuille d’info n° 1 : 1ère quinzaine de mai 18.

    Quelques informations murales en provenance de nos réseaux vénères, amateurs et contre-culturels, sur Lille ou ailleurs… à destination de toutes et tous. On lâche rien et on tient les murs, contre vents et marées… vive la sociale

    Samedi 05 mai,15 heures : goûter à l’espace autonome des 18 Ponts (38, rue de Trévise) et rencontre avec deux membres du Bwitch Gang Crew, collectif féministe de Reims, rédactrice du fanzine Bwitch Gang.

    Plus d’infos sur : https://thebwitchesgang.wordpress.com, activité ouverte à toutes et tous.

    Mardi 08 mai,10 h marche de Porte des Postes (Lille) au cimetière d’Haubourdin, pour rendre hommage aux « tirailleurs » africains qui ont contribué à sauver la France de l’occupation nazie et des collabos pétainistes.
    Le 8 mai 1945, les cloches des églises de France sonnaient la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’histoire officielle laisse souvent une place marginale aux populations venues de l’empire français de l’époque qui ont pourtant participé directement et massivement aux combats de la première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale sur de nombreux fronts en Europe et sur la terre d’Afrique. Organisé par le collectif des sans papiers 59.

    Jeudi 10 mai, à partir de 19 h : soupe et concert à l’espace autonome des 18 Ponts avec Chavité (screamo punk — Nantes) et Krokodil (emo crust — Reims). Entrée prix libre.

    L’amour, la vie
    Sûrement pas un joli panier garni
    Pourtant habibi
    Un baiser m’a suffit
    Pour que j’en mords d’envie !
     
    Nahadine le printemps
    Les saisons ne font jamais la révolution
    Enrage-moi, brûle-moi sans raison
    Et sur ma peau, dévore-moi l’instant !

    PS : pas de révolution sans amour et sans poésie, pas de vie sans détour et sans folie
     ! :)


    sources :
     


    [La Grande guif’, feuille d’info n° 8]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Grande guif’, feuille d’info n° 8]. — Lille : la Grande guif’, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; féminisme  ; justice  ; police  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; conférence, débat…  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logo du journal mural (oiseau marin) ; vignette de trois roses feuillées ]

    texte :

    La Grande guif’

    feuille d’info n° 8 : octobre 2018, jamais rentré-es, jamais partie-es…

    Quelques informations murales en provenance de nos réseaux vénères, amateurs et contre-culturels, sur Lille ou ailleurs… à destination de toutes et tous. On lâche rien et on tient les murs, contre vents et marées… vive la sociale !

    Dans la nuit du 28 septembre 2018 à 3 h 30, près de Fouquières-lès-Lens (62), des gendarmes tuent Henry , lors d’un contrôle. Une colère légitime des proches et soutiens embrase les rues des communes voisines les heures suivantes. Cela est arrivé non loin de Montigny-en-Gohelle où fut assassiné Lahoucine Ait-Omghar, en 2013. À Lille, ça fait 9 mois que les proches et les soutiens de Selom et Matisse, morts en fuyant la police à Caulier, se battent contre la justice qui acquitte systématiquement les keufs. D’ailleurs, pour Adama Traoré, la justice déclare que les flics ne sont pas responsables de l’étouffement qu’il a subit lors de sa violente arrestation ! La famille d’Adama et les proches appellent à un rassemblement le samedi 13 octobre à Paris Gare du Nord à 14 h 30. Soutien à toutes les victimes et proches des violences policières, aux émeutières et aux incendiaires ! Ni oubli ni pardon ! Nique les keufs !

    Quelques nouvelles de la répression qui touche des employés syndiqués, de la SNCF notamment, suite au mouvement contre la réforme ferroviaire de ce printemps : à Lille, Nicolas et Olivier sont passés en commission disciplinaire et ont écopés de 2 et 4 jours de mise à pied et d’un dernier avertissement. Nous attendons encore une date de passage au tribunal correctionnel pour simples faits de grèves. Un rendez vous, annoncé large et fédérateur, contre la répression de ceux et celles qui luttent sur leurs lieux de travail pour leurs conditions de survie matérielle, se tiendra à la bourse du travail le samedi 20 octobre prochain… vive les voyous syndiqués, Nique les exploiteurs !

    Samedi 13 octobre, à la maison des syndicats CNT, au 32 rue d’Arras, est organisée une journée pour parler de la situation politique et sociale Grecque. À partir de 15 h 30, il y a la projection d’un film sur le parti néo-nazi Aube Dorée « Aube dorée, une histoire personnelle » , d’Angélique Kourounis, suivi d’une rencontre avec des camarades Grecs. Le soir à 20 h, un concert prix libre de rap avec Krav Boca (Toulouse), Atome d’Intifada (Bruxelles) et Sid (zad Notre-Dame-des-Landes) au même endroit. Tous les fonds récoltés seront reversés aux camarades d’ESE (syndicat anarchiste) et au squat de migrant-e-s Notara26 (Exarcheia, quartier d’Athènes).

    Les actions de mobilisation continuent pour soutenir et rendre visible les habitant-e-s du squat le 5 étoiles, 15 rue Jean-Jaurès pour réclamer de vrais hébergements, dignes et durables. Mineur-es, étranger-es, majeur-es, dubliné-es ou non, sdf, ont tous et toutes leurs situations bloquées. Tout le monde subit la violence administrative et policière de l’État, du département, des mairies, qui appliquent leurs politiques de contrôle, de parcage et de division favorisant la guerre entre les pauvres. Nahadine les frontières ! Nahadine la nation ! Nahadine la France !

    ** Ah ouai ! À ce qui paraît Le pen est à l’agonie, qu’il crève ! Sortons les cotillons avec force et paillette !… Nique sa race de facho ! **

    Suite à l’expulsion en juin dernier de l’espace autonome des 18 ponts, on est un peu en tong... mais toujours là ! Les promoteurs n’ont pas pris de vacances et ça rénove à tout va. Le projet de la loi Élan veut pénaliser l’ouverture de bâtiments vides. Il sera plus compliqué d’avoir des espaces de lutte et d’auto-organisation, hors de la légalité. Organisons nous face à la répression ! Nique les promoteurs ! Partout chez nous !

    Saluons et souhaitons de joyeux débordements à la toute nouvelle KIF (kaisse d’impression féministe). Le Kif est une caisse autogérée qui permet à qui veux, d’imprimer des brochures, des autocollants, des tracts, des affiches… qui touchent une pluralité de sujet dans une perspective féministe intersectionnelle (un féminisme qui à la volonté de prendre en compte toute les formes de domination systémique).

    *** Une nouvelle prison est en construction à Loos, un centre de détention qui verra le jour en 2021. Nique la taule ! ***

    **** Force et courage pour Rédoine Faid et ses complices, rage et détermination pour les prisonniers et prisonnières. ****

    VIVE LA CAVALE !


    sources :
     


    [La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 2, juillet 2018]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 2, juillet 2018]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    texte

    logo (silhouette de sorcière en vol sur son balai avec une chauve-souris)

    texte :

    Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 2, juillet 2018

    La Pétroleuse

    « Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres et à donner l’apparence de la solidité, à ce qui n’est que du vent. » G. Orwell


    On est en finale ?

    Il est 22 h et avec lae pote on se demande ce qu’il en est du match. C’est pas qu’on s’intéresse au foot (populaire ou médiatique). Je m’en tape de ce match, jusqu’à ce que j’entende les klaxons monter et ne plus s’arrêter. Mes poumons se resserrent, la colère monte. La fRance est en finale. C’est pas demain la veille que les citoyen-nes rangeront leurs drapeaux. C’est pas demain que je marcherai dans la rue sans me prendre leur nationalisme à la gueule. Comme si le climat sécuritaire-anti-terro-tous-charlie suffisait pas. Je les imagine parader en ce moment dans leur caisse en metal roulante, gueulant a s’en péter les cordes vocales et appuyant sur le klaxon aussi fort qu’iels sont con-nes. Ce soir iels vont m’empêcher de dormir. Leur euphorie me fait flipper. Ya 20 ans, la fRance gagnait la coupe du monde, mais j’étais trop jeune pour m’en souvenir vraiment. J’ai en tête I’euphorie, l’émotion de certain-es et le mythe « black-blanc-beurre », unité identitaire autour du drapeau. C’est beau non ? Les nostalgiques de 98 doivent en pleurer de joie ce soir. Moi, je broie du noir.

    Boom

    Boom ! Boom ! On dirait le bruit de la guerre. Comme si ça explosait à quelques mètres de I’endroit où je survis. Un coup d’œil au calendrier. On est le 14 juillet. Ah, il s’avère que je me suis trompé, ce n’est pas la guerre. C’est la fête nationale ! Et du coup, le feu d’artifice qui va avec…

    Il serait limitant de définir comme seule guerre celle qui se fait avec uniformes kakis et patchs à drapeaux dessus, armes de pointes, avions de chasses, bombes , napalm, agent orange pour les plus pressés. Certes, il y a guerre et guerre. Ce que l’État fait en Afghanistan, ce qui se passe en Syrie, ce n’est pas la même chose qu’ici. Sauf que, on ne m’enlèvera pas de la tête qu’ici aussi, c’est la guerre.

    I1 v a aussi la guerre sociale. Celle que l’État mène chaque jour contre les individus. Elle se fait par le travail, car il faut vendre son corps pour produire de la merde et pouvoir en manger après (de la merde). Elle se fait par la surveillance constante de nos vies. Par Ia technologie qui nous annihile. Elle se fait aussi par la politique, où des guignols de tout bord (oui oui de tout bord) viennent chacun-e leur tour nous expliquer comment ils et elles vont gérer… nos vies. Elle se fait-parIa compétition. Elle se fait par la chasse aux pauvres, aux déviant-es, aux fous et folles. Par le patriarcat pilier de l’État depuis toujours. Par les frontières, où tu ne passes pas si papa État n’a pas envie. Si tu veux passer quand même, citoyenn-es te dénoncerons, direction le camp. Par la prison. Par la pacification avec toutes les organisations qui colmatent les brèches, humanitaires comme syndicalistes. Et par la peur.
    Pour citer un poète :

    Ça ne peut pas durer
    ça dure
    trois jours
    trois nuits
    sans manger
    et derrière ces vitres
    ces pâtés ces bouteilles ces conserves
    poissons morts protégés par les boîtes
    boîtes protégées par les vitres
    vitres protégées par Les flics

    Alors oui c’est la guerre. Plus discrète, plus glaciale. Celle qui fait plier sous son drapeau. Car en démocratie, on fête Ia nation une fois par an. C’est ce qu’on appelle les « fictions guides ». Basiquement, pour chaque fiction qui soude Ia nation, un jour férié. Le 14 juillet ici, plein d’autres ailleurs. On fête ici la révolution de la bourgeoisie, celle de la terreur, celle qui a massacré les communards, qui a fait la guerre partout, tout le temps, ici et ailleurs.

    Les boom ! ne se sont pas arrêtés. C’est étrange comme ça sent le souffre. Finalement, c’était bien un bruit de guerre.

    Ni dieu ni maître

    14 juin 2018, journée de recueillement à Clermont-Ferrand. Alain Laffont, leader ex-maximus historique de l’extrême gauche, est parti rejoindre plein de vieux barbus et de non-moins vieux gauchistes au paradis socialiste. On a eu la joie de voir sa pogne sur des centaines d’affiches, non pas pour des élections, ni en soutien au soulèvement en Tunisie (si si illes avaient fait ça), mais cette fois-ci pour appeler à se recueillir.

    Qui ne le connaît pas ? En tout cas si c’est le cas, tu as bien de La chance, et La Pétroleuse s’excuse d’avance. Alain Laffont, le « médecin des pauvres », le chef incontesté et incontestable des trotskisles puy-de-dômois, puis de la Rance Insoumise. Laffont c’était le tvpe qui te regardais par dessus ses lunettes, et te parlait d’un ton paternaliste quand t’étais pas d’accord avec lui. Si t’étais pas d’accord c’était sûrement que tu I’avais mal compris. Alors il te ré-expliquait ses absurdités avec aplomb. Convaincu d’avoir (la) raison. 40 ans d’autoritarisme, 40 ans de magouille de gauche, 40 ans de pacification par le tonton Marx, bref un nomme, un vrai.

    Et devant des politiciens comme ça, on est obligé de s’incliner et de se rassembler. D’ailleurs, ses meilleurs ennemis (Godard et Bianchi) le regrettent, beaucoup, à I’UDI aussi, même à droite… Le mieux est résumé par son successeur, « si quelqu’un mérite le qualificatif de médecin du peuple, à part Che Guevara, c’est Alain ». Bon, c’est pas tout à fait vrai, on peut reconnaître à Laffont qu’il n’a pas participé à la construction de camps de redressement pour les homosexuels, contrairement à Ernesto. Par contre ils ont plein de points commun : la haine de I’individu, de son unicité. L’amour de la meute. La haine de l’émeute, I’amour de I’ordre. Un de ces gus qui veulent que tout soit sous contrôle, oui mais de gauche. Un de ces gus qui n’a rien dit quand la Mairie a construit pour 500 000 euros de grillages pour virer les pauvres du centre ville (devant le tribunal et ailleurs). un de ces sus qui à chaque fois que ça pouvait déborder, rappelait haut et fort que ça se réglera en conseil municipal et que faut pas pousser la démocratie dans les orties. Un démocrate, un vrai, un de plus.

    A La Pétroleuse, on aime pas les martyrs. On aime pas le culte de la personnalité. Ces deux choses traversent tous les milieux politiques, y compris chez les anarchistes, il ne faut pas se mentir. Sauf qu’ici, on crache sur vos idoles, on détruit vos statues, on rigole sur vos tombes. Parce que par delà I’union sacrée autour de ce bon vieux Alain, il y a de sales histoires. Très sales. Laffont en a exploité de I’individu au sexe féminin dans son taf. Médecin des pauvres, mais patron quand même.

    La Pétroleuse, anarchiste et profondément individualiste, a bien ri de la mort d’un chef gauchiste, un pacificateur de moins. Il en reste un paquet.

    lapetroleuse63@riseup.net


    sources :

    https://attaque.noblogs.org/post/2018/07/31/publication-la-petroleuse-n-2/



    [La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 3, novembre 2018]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 3, novembre 2018]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    texte

    logo (silhouette de sorcière en vol sur son balai avec une chauve-souris)

    texte :

    Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 3, novembre 2018

    La Pétroleuse

    « Nous sommes toutes et tous dans le caniveau, mais certaines d’entre nous regardent les étoiles » O. Wilde


    Mon Clermont ?

    Peut-être as-tu toi aussi été matraqué-e par la nouvelle campagne de Clermont Métropole. En gros, il s’agit aux citoyen-nes de dire ce que c’est Clermont pour elles et eux. Cette campagne m’a posée plein de questions, au delà de la machine propagandiste dont elle ne se cache pas.

    Alors c’est quoi Clermont pour moi ? Clermont-Ferrand Métropole, c’est une des villes, surtout de cette taille, les plus pacifiées de france. Où il ne se passe rien, où tout est sous contrôle, où chaque citoyen-ne est son propre flic. Il faut dire que d’y avoir une extrême gauche si puissante aide beaucoup à ce processus. Clermont-Ferrand, c’est Michelin, qui exploite, pacifie, et tue s’il le faut, avec l’aide des syndicats maisons.

    Deux centres commerciaux, où il fait bon se sentir exister, en consommant. Clermont-Ferrand, c’est Limagrain. C’est drôle comment les clermontois-es n’aiment pas Monsanto, mais trouvent Limagrain chouette (ça donne des emplois, une connerie comme ça). Pour moi, c’est plutôt ce foutu appel constant du nationalisme, local pour l’occasion. Clermont-Ferrand, c’est des migrant-es trié-es, jeté-es à la rue ou dans les bras des associations paternalistes qui leur expliquent de s’en laisser à eux et de ne pas se révolter, sans parler des nationalistes qui eux pacifient au coup de poing américain.

    Clermont-Ferrand, c’est ce lieu de culture emprunt d’un sexisme crasse, y compris dans les lieux « alternatifs ». C’est la culture dominante, mais ne vous inquiétez pas, les artistes alternatifs-ves sont financé-es. La pacification par l’art n’est pas moins violente.

    Clermont-Ferrand, c’est la gentrification, par exemple à la muraille de chine, où on va virer les pauvres pour y mettre des classes moyennes. Attention, je ne défends pas la muraille de chine, un bel exemple d’urbanisme antipauvres. Clermont-Ferrand, c’est aussi ces manifestations de gauche, où on se lamente et où on pétitionne. C’est aussi 7530 logements vides, mais pas pour les migrant-es ou les SDF. C’est le Puy-de-Dôme défiguré par un train ou les antennes relais. C’est les statues du mythe Vercingétorix et d’un chef militaire de Napoléon Place de Jaude. La guerre, c’est la paix.

    Cette ville n’est pas la mienne, ni aucune autre. Les villes ont été construites pour les riches, par les pauvres. Depuis le 1er janvier 2018, c’est devenu Clermont-Ferrand Métropole, sur le modèle d’autres métropoles. Il s’agit d’accélérer le processus de gentrification, de virer les pauvres qui sont moches et qui puent, loin des classes moyennes, des bourges, des touristes. Il s’agit maintenant d’être branché-e, écolo durablement, et surtout d’être connecté-e, partout, tout le temps. Une ville intelligente, comme ton portable. Il faut avancer avec le progrès, aujourd’hui appelé métropole, sinon c’est l’exclusion. La municipalité a même lancé une guerre à l’affichage sauvage, on vous l’a dit, une ville bien propre, bien lisse.

    Je ne m’intégrerais pas dans la métropole, ni ne pleurerais en disant « c’était mieux avant ». Contre la métropole, ses dégenseurs-euses, ses faux critiques, contre tout ce qui tente de me déposséder de moi-même.

    Sécession

    Ce monde, par chacun de ses pores, me fait violence, à chaque minute de chaque instant. Dans l’arrogance des maîtres, dans la fierté des esclaves. Dans la négation constante de mon individualité. Dans la destruction méthodique de ce qui reste de sauvage. Dans la technologie qui tente par tous les moyens de me déposséder de mon être. Je ne me sens chez moi nulle part.

    Parfois je me dis que je ne devrais pas être la/le seul-e à ressentir ça. Pourtant, les esclaves sus-nommé-es en demandent plus, encore plus, toujours plus. Plus de travail. Plus de démocratie. Plus de nucléaire. Plus de technologie. Plus de religion. Plus de frontière. Plus de spectacle. Plus de participation citoyenne au désastre. En moins de 3 siècles, la civilisation est arrivée à sa forme la plus aboutie, le capitalisme. L’État dévore absolument tout sur son passage, et ne laisse que des ruines à celles et ceux qui refusent de se voir nier dans ce qui fait d’elles et eux un-e individu unique.

    Reste alors un choix, parce que oui, j’en suis persuadée, c’est avant tout les choix qui façonnent un être. Reste alors ce qui est pour moi la seule option, faire sécession. Rompre avec ce monde ici et maintenant, par effraction. Pour moi, cela signifie rompre avec tout ce qui tente de me détruire. Et me lancer dans cet inconnu, qui fait peur, mais qui est surtout excitant, me jeter corps et âme dans la découverte de mon moi profond, en rupture totale.

    Fuir le travail, ne pas me laisser déborder par les technologies, ne pas être un-e bipède à smartphone. Refuser d’être cet-te esclave qui attend l’ordre d’un-e maître pour survivre, qui profite de ce que vous avez le culot d’appeler le « temps libre » pour se défoncer, dans les bars ou dans sa chambre. Vomir toute fierté toute appartenance à une patrie, à une région, à une ville, à un quartier, à un club de foot. A une identité rigide de classe, de genre, d’origine géographique. A toute essentialisation de ce que je suis. Cracher au visage de l’appel constant du nationalisme, fut-il déguisé en l’appartenance à un groupe social.

    Fuir la meute, fuir les meutes, fuir les réflexes de meute. Faire sécession, y compris avec un milieu anarchiste. Car tout groupe, toute communauté, tout milieu, aussi révolutionnaire soit-il, agit par l’instinct de meute, dès lors qu’il se voit en tant qu’entité. Ne m’associer que temporairement, par choix, avec des individus avec lesquels je partage une sensibilité, une passion. Faire, défaire, refaire les relations.

    N’être ni maître, ni esclave, ni membre actif d’un quelconque groupe ou milieu. Être moi, seul-e et unique, sans copie et sans réplique. Ne pas me reproduire, être indivisible, n’appartenir à personne. Étranger-e au cœur des masses, et paria de toutes les classes.

    Hors et contre la plèbe, c’est pour moi le prix de la liberté.

    lapetroleuse63@riseup.net


    sources :

    https://attaque.noblogs.org/post/2018/11/27/publication-la-petroleuse-n-3/






    [Les lycéens montrent la voie, suivons là !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les lycéens montrent la voie, suivons là !]. — Toulouse : CLASSE (Collectif de Liaison pour l’Autodéfense et la Solidarité de clasSE), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  : autonomie  ; étudiants (et luttes étudiantes)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
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    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (manifestant·e·s agenouillés avec banderole « Traverse la rue, prends ton bahut ») ]

    texte :

    Les lycéens montrent la voie, suivons là !

    Depuis une semaine un mouvement lycéen d’une ampleur et rapidité inédite a pris forme partout en France et particulièrement à Toulouse. Une quarantaine de lycées bloqués au plus fort, des blocus reconductibles presque partout, des manifs spontanées et sauvages du matin au soir tous les jours, des mises à distance de la police, des barricades enflammées un peu partout en ville, des pillages, des incendies d’établissements… Si les grands médias minimisent la chose personne n’a pu passer sérieusement à côté. De fait les lycéens et leurs alliés de galères bloquent la ville quotidiennement. Contrairement aux mobilisations contre la loi Travail ou Parcoursup au printemps dernier, ce sont les lycées aux plus fortes compositions prolétariennes qui se sont mis immédiatement en mouvement, donnant un rythme et un contenu bien plus intéressants.

    De la continuité…

    Les voix s’élèvent déjà pour tenter de faire rentrer ce mouvement dans des cases revendicatives, pour mieux le circonscrire. Pourtant, les médias le repèrent aisément, il ne s’agit ni spécifiquement d’une lutte contre Parcoursup ou contre la sélection à l’université, ni d’une lutte contre la réforme du bac pro ni d’une pure continuation du mouvement « gilet jaune ». C’est que, comme ce dernier, son contenu reste impalpable pour beaucoup, c’est-à-dire pour ceux qui veulent que les prolétaires en lutte aient des revendications et des objectifs réformistes et catégoriels.

    Les lycéens n’ont que trop de raisons pour se révolter et beaucoup ont vu leurs parents mettre ou soutenir les gilets jaunes ces derniers temps. Comme eux ils subissent depuis une répression à la hauteur de la fébrilité du gouvernement : des centaines d’arrestations, des blessés (graves) sont à compter dans de nombreuses villes ou encore des humiliations comme à Mantes-la-Jolie.

    Par le dépassement !

    Les blocages organisés par le mouvement des gilets jaunes semblaient atteindre une forme de limite que sont venues compenser les journées d’actions du samedi. Moins de personnes sur les piquets, plus de flics envoyés par le pouvoir pour déloger. C’est normal qu’après avoir passé plus de 20 jours et nuits à se relayer, tout en continuant pour beaucoup, d’aller au taf la journée, la fatigue se ressente… Les lycéens ont changé la donne par leur mobilité et leur détermination. Bloquer un carrefour et bouger sur un autre, la manœuvre a fait ses preuves.

    Les pratiques actuelles du mouvement lycéen sont la piste la plus crédible pour que ce mouvement se transforme en grande vague révolutionnaire. Comme les gilets jaunes avant eux les lycéens se sont immédiatement retrouvés ensemble par l’action directe. Blocage du bahut puis prise de la rue tant pour bloquer (barricades, déplacements policiers, métro coupé…) que pour agrandir le mouvement par le débrayage constant. Les manifs peuvent commencer à peu et finir à des milliers, signe de l’ambiance actuelle.

    Pour l’auto-organisation, contre le retour des morts-vivants

    Mais la mise en branle lycéenne a aussi remis dans le bain tout un pan du « mouvement social » complètement dépassé par l’actuel mouvement des gilets jaunes, car en mal de ses sujets de prédilection habituels. Si les bureaucrates de la gauche semblent avoir du mal à contenir ce bel élan pour le moment, il n’en reste pas moins que leurs tentatives sont et seront nombreuses. Services d’ordre, groupes de gilets jaunes qui s’attachent à reconnaître les « fauteurs de trouble » comme ils disent, paternalisme des syndicats étudiants envers des lycéens qu’on ramène à la fac et à qui on ordonne de rester sages…

    Cette contradiction va se retrouver dans tous les cortèges et blocages ces prochains temps. Entre ceux qui veulent la poursuite du mouvement, son élargissement sur des bases de classe et ceux qui aimeraient bien gratter quelques miettes afin que tout le monde rentre sagement chez soi en attendant les prochaines élections politiques ou syndicales.

    Comme une odeur de grève généralisée !

    Le mouvement actuel est en constante évolution. Tout le monde a bien compris désormais que ce n’est pas une mobilisation contre les taxes… Partout, on ne parle plus que de la vie trop chère pour être vécue, de l’argent qu’on n’a pas, d’un système politique qui n’est là que pour nous maintenir dans la merde, et nous tirer dessus le cas échéant. A nous de transformer les appels à détruire Macron en appels et en actes à détruire le capital. La question de la grève est désormais centrale, partout elle se murmure. Il suffit d’une brèche pour que nous venions toutes et tous l’agrandir. Soutenons tous les piquets des prochains jours, tant dans les lycées que dans les boîtes !

    La fameuse grève générale ne se décrète pas. Elle s’organise pratiquement, comme le font les lycéens.

    Bloquons puis allons débrayer les entreprises autour de nous une par une !

    C’est comme cela que nous déploierons la grève partout et sans représentant !

    Collectif Classe


    sources :

    Affiche ou tract ?
    http://www.classeenlutte.org/2018/12/07/les-lyceens-montrent-la-voie-suivons-la/




    [MEDEF : fléau social]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    MEDEF : fléau social]. — Angers ; Paris : l’ Étincelle (Angers) : No Pasaran (réseau) : REFLEX ; [et al.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 90 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; égalité et inégalité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (poings levés dans une manifestation) photo (homme ou enfant marchant, bras écartés, avec un masque à gaz) ]

    texte :

    MEDEF : fléau social

    assurance-chômage
    contaminé

    prestations familiales
    en sursis

    assurance-maladie
    en sursis

    retraites
    contaminé

    médecine du travail
    en sursis

    formation professionnelle
    en sursis

    négociations collectives
    en sursis

    Refusons en bloc leur “refondation sociale” !

    Nous voulons l’égalité sociale pas l’exploitation féodale…

    Agir ensemble contre le chômage et la précarité ! [logo] AC ! - 1, rue Bardoul, 49100 Angers

    Solidaires - Égalitaires - Libertaires — Reflex/No pasaran Angers - c/o L’Étincelle - 26, rue Maillé - 49100 Angers
    [logo] No Pasaran ! — 21 ter, rue Voltaire, 75011 Paris - Tél. 06 11 29 02 15


    sources :

    <2018


    2011

    2014

    [ 2014 & ante]

    [s.d.]

    [ 2007 & ante]

    [ca  2010]

    [ 2014 & ante]

    [ 2014 & ante]

    2009

    2009

    [ 2007 ?]

    [ 2007 ?]

    2014

    [ca  2010]

    2015

    [ca  2008]
    Affiches liées






    [Présentation du livre « Charbonnerie El Buen Trato »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Présentation du livre « Charbonnerie El Buen Trato »]. — Marseille : Imprimerie L’Impatience (Marseille), (Impatience (Marseille), L’). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

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    • Liste des thèmes  : édition  ; prison
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :


    [ texte (blanc sur noir) ; couverture du livre Charbonnerie El Buen Trato de Claudio Lavazza (coupe de travaux d’évasions, photo de la prison Punta Carreras de Montevideo) ]

    texte :

    Vendredi 2 novembre

    18 h - Boulevard Pardigon

    Présentation du livre

    “Charbonnerie El Buen Trato” (éd. Tumult) sur l’évasion d’anarchistes par tunnel de la prison à Montevideo (Uruguay) en 1930.

    Présentation, débat suivi d’une projection du documentaire “Acratas” : anarchistes expropriateurs de La Plata.

    Ensuite il y aura de quoi manger et boire en soutien à l’imprimerie L’Impatience.

    1930, Montevideo, capitale de l’Uruguay. En face de la prison de Punta Carretas, l’anarchiste Gino Gatti et sa famille décident d’ouvrir une charbonnerie : « El Buen Trato ». Les affaires vont pour le mieux. Cependant, en mars 1931, la famille Gatti décide de quitter Montevideo et de déménager en Argentine, pliant boutique après moins d’un an d’activité.

    Quelques jours après le départ de la famille italienne, les voisins de la dorénavant ex-charbonnerie remarquent des gens qui sortent en courant de l’établissement. Alarmés, ils avertissent la police qui arrive aussitôt et fait irruption sur les lieux. Une fois à l’intérieur, les agents mettent bien peu de temps à comprendre qui étaient ces personnes qui fuyaient. En effet, au fond d’une pièce, ils découvrent un trou dans le plancher, un puits parfaitement éclairé qui s’enfonce profondément. À côté de la cavité, il y a un billet qui dit : « La solidarité entre les anarchistes ne se réduit pas à des paroles ».

    Sept des évadés, de même que les constructeurs du tunnel, faisaient partie des groupes d’action anarchistes qui agissaient en Amérique du Sud dans les années 20 et 30. Recherchées et persécutées sans relâche par la police, ces individualités anarchistes menèrent une lutte contre l’État qui, si elle ne dura que quelques années, fut sans répit et se matérialisa dans des attentats, des expropriations, ou dans l’organisation d’évasions. Une lutte sans répit contre l’ennemi.


    sources :

    https://mars-infos.org/presentation-du-livre-charbonnerie-3463
    https://lelaboratoireanarchiste.noblogs.org/files/2018/12/CLAUDIO-LOCANDINA-WEBBE1.pdf













    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 28 octobre 2018]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 28 octobre 2018] / Andy Singer. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; écologie  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (route embouteillée bordée d’immeubles avec énergies vertes — photovoltaïque et éolien — de déchets et, protégées par des barbelés, d’usines polluantes) par Andy Singer ; légendes ironiques : éco-quartiers, aviation verte, énergies vertes, valorisations des déchets, incinérateur de déchets, biofuel, voitures vertes, bio-emballages ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 28 octobre 2018

    collectif Food not bombs, Besançon

    Repas gratuit pour toutes et tous !

    Place Marulaz, dès 12 h 30

    Repas végétalien issu de récupération

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut : cherchez-nous quai Vauban !

    Urbanisation greenwashing : ça se passe maintenant et chez toi !

    Planches-Relançons, éco-quartier Vaîtes, les Hauts du Chazal, éco-quartier Vauban, éco-quartier Viotte, parc des Prés de Vaux

    blog : http://restotrottoir.blogspot.com
    contact mail : resto-trottoir@herbesfolles.org


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2018/10/resto-trottoir-doctobre.html