contrôle social

 

 

Affichage par année

156 affiches :

 







    [Pour le soutien aux sans-papiers, contre la pénalisation de la solidarité]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pour le soutien aux sans-papiers, contre la pénalisation de la solidarité]. — Aix-en-Provence ; Marseille : AL__ (Alternative libertaire : 1991-2019) : CNT_F (France) ; [et al.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; [30 ?] × [21 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; éducation  ; émigration et immigration  ; procès  ; solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (mains serrées autour de barreaux de prison) ]

    texte :

    Instituteur et militant du RESF, Florimond Guimard risque 45 000 € d’amende et 3 ans de prison pour s’être opposé pacifiquement } — avec 200 autres — à l’expulsion d’un père de famille sans-papiers à l’aéroport de Marignane.
    Il est convoqué devant le tribunal correctionnel d’Aix le 22 octobre…

    une semaine d’action

    Pour le soutien aux sans-papiers, contre la pénalisation de la solidarité

    avec le Réseau Éducation Sans Frontière

    La solidarité n’est pas un délit — La solidarité n’est pas un délit — La solidarité n’est pas un délit —La solidarité n’est pas un délit

    Samedi 20 oct. — Marseille - Porte d’Aix - 15 h
    Manifestation unitaire « Journée de solidarité avec les étrangers », dans le cadre de la mobilisation nationale UCIJ (UniEs Contre une Immigration Jetable)

    Dimanche 21 oct. — Marseille - Parc F. Billoux (248, rue de Lyon, 15e)
    Rencontre - débat, 14 h 30, « Contre la pénalisation des actions citoyennes », suivi d’un goûter en musique

    Lundi 22 oct. — Aix - La Rotonde - 12 h

    Manifestation

    Veille citoyenne devant le tribunal (40, bd Carnot), de 14 h jusqu’à la fin de l’audience

    Retrouvez le programme complet sur http://www.educationsansfrontiere.org/redf13
    Aix solidarité, Article 13, ASTI Aix, ATTAC, ATMF, Ballon Rouge, CIMADE, FCPE, Femmes en noir, LDH, Mille Babords, MRAP, RESF, UCIJ, UJFP, Intersyndicale Éducation des BDR (FSU-CGT-CFDT-FO-UNSA-SUD), SDEN CGT, CNT, FSU SDU, SNEP, FSU SNUIPP, SNES FSU, SGEN CFDT, Solidaires, Sud Santé Sociaux, Sud STSF, Sud Éduc, UDAS, UD CGT, UD CFDT, AL, Resister, LCR, PCF, Collectifs Unitaires Anilibéraux du 13, Les Verts, LO, …


    sources :

    https://web.archive.org/web/20071025093605/http://www.cnt-f.org/fte/IMG/pdf/Affiche20octa.pdf



    [Crachez ici, c’est pour nos fichiers : quelques bonnes raisons de refuser le fichage ADN]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Crachez ici, c’est pour nos fichiers : quelques bonnes raisons de refuser le fichage ADN]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , jaune ) ; 45 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; désobéissance civile
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (long) ; fond jaune (titres en défonce, bordés de noir) ; photos (policier et laborantin) ]

    texte :

    Crachez ici, c’est pour nos fichiers

    Si le code pénal prévoit de punir le refus de prise d’ADN (théoriquement jusqu’à un an ferme et 15 000 euros d’amende), les peines doivent être proportionnelles au délit principal. En pratique, le refus n’est pas systématiquement poursuivi.

    Le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), qui compte déjà 7000 000 échantillons d’ADN, se remplit à une cadence industrielle. À présent, les flics mettent la pression pour prélever la salive lors des gardes à vue, sous n’importe quel prétexte. Refusons ce fichage !

    Parce qu’en accumulant ces données, l’État prétend pister l’ensemble de nos faits et gestes et fournir à travers « l’analyse par l’ADN » la preuve judiciaire que les experts, les médias, la justice présentent comme indiscutable.

    Parce qu’ils utilisent cette arme pour nous foutre la trouille et nous faire tenir tranquilles, et parce que nous n’avons pas l’intention de subir cela sans broncher.

    Parce que ce fichier supplémentaire et le contrôle toujours plus systématique permet à la fois de cibler telle ou telle catégorie à « risques », et de gérer les populations selon les intérêts économiques, sanitaires, migratoires des possédants et de l’État.

    Parce que refuser ce fichage, c’est aussi rejeter la logique de ce monde, où la génétique, comme les autres sciences, nous réduit à des objets de manipulations et de statistiques, et pour lesquelles la planète entière devient champ d’expérimentation.

    Parce que le pouvoir prétend résoudre les problèmes, alors qu’il en crée de nouveaux, comme l’aggravation des famines et des maladies par les OGM. Tout en favorisant, au nom de notre sécurité et toujours pour « notre bien », l’ouverture de nouveaux marchés lucratifs.

    Parce qu’il affirme nous protéger, quand il nous contraint à survivre dans des milieux mortifères sous contrôle médical et policier.

    Quelques bonnes raisons de refuser le fichage ADN


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Quelques-bonnes-raisons-de-refuser « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes » (24 janvier 2009). Elle est annoncée aussi paris sur A-Infos, le 18 décembre 2008, dans Mauvaises intentions n° 2 (janv. 2009).
    Existe une version proche, de 2010 ?.


    [ca  2010]
    Affiche liée



    [Rassemblement contre la machine à expulser]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rassemblement contre la machine à expulser] / Eric Drooker. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; émigration et immigration  ; logement, habitat
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte (long) ; gravure (ville enclose d’une haute clôture avec personnes [pauvres ?] expulsées par un coup de pied géant) par Eric Drooker ]

    texte :

    Rassemblement contre la machine à expulser

    métro La Chapelle — dimanche 15 juin à 16 h

    Les contrôles et arrestations massifs de sans-papiers s’intensifient dans les quartiers et les gares. Au métro La Chapelle (ligne 2) et sur les boulevards qui l’entourent, ils sont devenus presque quotidiens : policiers et contrôleurs RATP traquent, tôt le matin, à l’heure d’aller au travail (à partir de 6 heures) et le soir, les sans papiers et les fraudeurs.

    Plutôt que de faire des grosses rafles visibles, les flics préfèrent opérer en petites unités de civils. Les détenus du centre de rétention de Vincennes expliquent qu’ils se sont fait arrêter par des policiers déguisés en jeunes couples ou passants du quartier, puis emmener au commissariat dans des voitures banalisées. En discutant entre eux, les retenus ont remarqué qu’à chaque jour correspondrait un faciès : par exemple, au mois de mai, les jeudi et vendredi les flics n’auraient contrôlé que des maghrébins.

    Le choix de ce quartier n’est pas anodin : entre Barbès et Stalingrad, la police sait qu’elle va attraper des travailleurs sans papiers. Et les autorités — de la préfecture à la municipalité — y trouvent leur compte, ça « nettoie » le quartier pour laisser place à la « mixité sociale » avec l’installation des bobos sur les Quais de Seine et à la Goutte d’Or. Cela fait plusieurs années que ces quartiers sont en « restructuration » : augmentation des loyers, expulsions des pauvres aux portes de Paris, contrôle e des places et des rues. La Chapelle, comme beaucoup d’autres quartiers, est un secteur d’application de la politique d’immigration de la France et de l’Europe : expulser un maximum de clandestins tout en mettant en place « immigration choisie et dévouée ». C’est le meilleur moyen pour optimiser le contrôle sur tous les travailleurs et sur tous les migrants.

    Face à ces arrestations des gens s’organisent. En témoignent les réseaux d’alerte téléphoniques mis en place dans certains quartiers de la région parisienne pour se prévenir des contrôles, se rendre sur place et opposer une résistance à la police. Dans les centres de rétentions les personnes arrêtées se révoltent (grèves de la faim, émeutes, refus du contrôle et de rentrer dans les cellules…) et devant ces prisons, des manifestations et des parloirs sauvages se multiplient.

    Sabotons la machine à expulser !

    Ce rassemblement s’inscrit dans le cadre de la « semaine de solidarité sans frontières » (du 9 au 16 juin 2008).
    Liberté pour tous les prisonniers, avec ou sans papiers !
    Liberté pour toutes et tous !
    Solidarité avec les deux de Vierzon. avec Bruno. Ivan, Damien et les autres !

    Toute contribution pratique à la semaine de solidarité sans frontières pourra être envoyée à : solidarite_sans_frontieres@riseup.net


    sources :

    Affiche annoncée dans Mauvaises intentions n° 2 (janv. 2009) : « Affiche trouvée sur les murs du 18e arrondissement, à Paris, début juin 2008. »



    [Repas gratuit pour toutes et tous : Resto trottoir, rendez-vous le dernier dimanche de chaque mois]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour toutes et tous : Resto trottoir, rendez-vous le dernier dimanche de chaque mois]. — Besançon : Autodidacte (librairie L’) : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), [ca ]. — 1 affiche (sérigr. ), coul. (quadri  : noir , bleu , orange , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : agriculture  ; luttes rurales et paysannes  ; luttes urbaines  ; manifeste
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (citrouille, brandissant des légumes, au dessus d’une foule ; divers phylactères : « des biens communs pas des profits », « de la bouffe pas des bombes », « des écoles pas des casernes », « des maisons pas des prisons », « des soins pas des potions », « des légumes pas du bitume », « des frites pas des flics ») ]

    texte :

    Resto Trottoir - collectif Food Not Bombs Besançon

    Repas gratuit pour toutes et tous

    dès 12 h 30, place Marulaz
    Rendez-vous le dernier dimanche de chaque mois

    • La rue est devenue un espace marchand
    Les centres villes sont dédiés au commerce au détriment des autres activités sociales. Pour imposer cet ordre marchand, les autorités repoussent les populations indésirables à la périphérie de la ville. interdire de différentes manières tout un tas de petits regroupements, réprimer des manifestations, contrôler les bars, cloisonner l’espace urbain, c’est priver la rue de toute vie. C’est pour cette raison que le Resto trottoir juge légitime de se réapproprier la rue.

    La rue est à nous ! Nous avons les moyens d’agir. par exemple :

    • La rue comme espace démocratique et de discussion
    La démocratie directe se construit collectivement sur les places publiques par des échanges et débats entre les habitant.e.s et non dans les urnes qui confisquent le pouvoir politique au profit d’une minorité.

    • La gratuité, une arme contre le système marchand
    La rue peut être un lieu d’échanges gratuits, de services entre voisin.e.s. Les zones de gratuité permettent à tous.tes, de pouvoir accéder aux objets et aux évènements. Le prix libre permet d’avoir des échanges sans profit basés sur l’appréciation de chacun e de ses propres moyens.

    • La réappropriation de la rue et des murs par l’expression populaire
    La propagande publicitaire envahit nos villes et nous impose la surconsommation, le gaspillage et des rapports sociaux stéréotypés. La rue doit redevenir un lieu d’expression populaire et non un espace contrôlé par le pouvoir politique et les marchands. Dans cette idée, nous pouvons peindre, graffer, tagger, signifier notre présence…

    • La réappropriation des espaces de vie et de circulation
    Pour des espaces verts intégrés à la ville Guérilla jardinière ! Semons, plantons, fleurs, arbres et légumes partout où c’est possible. Pour des transport non polluants ou collectifs qui ne monopolisent pas l’espace urbain. Pour une circulation lente et des espaces conviviaux qui favorisent le hasard des rencontres propices aux échanges.

    [dessin]

    Food not bombs

    Je ne bouffe pas des bombes

    Le Resto trottoir organise chaque mois un repas convivial dans la rue. Ce repas est gratuit, végétal, non exclusif et constitué à partir de nourriture donnée ou destinée à être jetée.

    Ces repas sont l’occasion d’échanges et de rencontres (par exemple autour de la table de presse) mais c’est aussi un espace alternatif au capitalisme, à sa logique de surproduction et de gaspillage, à son système de hiérarchisation et d’exclusion.

    Le collectif resto-trottoir se réunit chaque mercredi du mois à 19 h à la librairie l’Autodidacte pour
    organiser le repas suivant selon les principes de la démocratie directe et de l’horizontalité permettant ainsi à chacun.e de participer aux différentes étapes de ce processus pensé et réalisé collectivement. Une « zone de gratuité » se tient également ouverte à cette occasion afin d’échanger, en marge des rapports marchands, les objets (vêtements, livres, vaisselle, jouets…) devenus inutiles pour certains mais précieux pour d’autres.

    Des moments festifs et/ou revendicatifs peuvent avoir lieu en fonction d’initiatives.


    sources :
     


    [En lutte contre les élites]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    En lutte contre les élites]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; contrôle social  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (long) ; dessin (personnage masqué de BD, bras croisés) ]

    texte :

    En lutte contre les élites

    Depuis qu’ils nous ont annoncé leur crise, le capital, les patrons et toutes les machines à se faire du fric sur le dos des autres sont passés à une offensive encore plus sauvage, dévoilant sans trop de complexe leurs vrais visages.

    Licenciement à gogo, chômage technique, travail le week-end, délocalisation… Voilà le quotidien de milliers de personnes utilisées comme de vulgaires pièces interchangeables qui devraient faire fonctionner la machine à fric sans jamais en voir le moindre sous.

    On nous dit de nous serrer la ceinture, d’être responsables et que cela va passer, alors qu’au même moment la plupart des chiffres d’affaires des entreprises continuent à être conséquents. Ce genre de mépris ne peut rester sans réponse.

    Loin de la résignation, des formes de lutte à la hauteur de l’exploitation et de l’affront subi réapparaissent : séquestration de patrons, occupation du lieu de travail, blocage, sabotage… Autant de moyen jugés adéquats par les personnes qui les mettent en place ; sans trop se préoccuper de la notion de légalité, mais parce que dans ce corps à corps qui les oppose à leurs patrons, c’est ce qui leur a semblé utile et nécessaire.

    Évidemment, la justice — fidèle aux logiques de ce système — viendra vite sanctionner les personnes qui s’organisent, sonnant ainsi le rappel à l’ordre. Tout comme — à travers ses prisons, ses centres fermés pour étrangers et sa Constitution — elle rappelle à l’ordre chaque personne qui ne suit pas les règles du jeu imposées par le capitalisme. Mais cet ordre c’est celui de vies de restrictions au profit de quelques exploiteurs alors, franchement, cet ordre-là ils peuvent bien se le garder.

    La pression sur les personnes qui se mettent en lutte est de plus en plus pesante. Les astreintes sont en passe de devenir monnaie courante pour toutes formes d’actions sortant de la fameuse “table des négociations”. La marge de manœuvre se restreint de plus en plus, dans l’idée d’affaiblir rapport de force qui se constitue.

    En renvoyant chacun au “dialogue démocratique”, aux libertés individuelles ou en jouant des pressions financières, ils voudraient nous laisser manifester notre mécontentement tout en s’assurant que notre voix soit inoffensive.

    Il est important de montrer notre solidarité avec les personnes qui tombent sous les différentes sanctions judiciaires. Non pas parce que ces sanctions porteraient atteintes aux quelques “droits” que le pouvoir à bien voulu nous laisser, mais pour que la lutte puisse continuer et s’étendre à toutes les sphères de nos vies.

    Parce que l’État, le patronat et le capital veulent nous priver de nos vies, osons lutter sans entraves et de manière autonome.

    Nous n’aurons que ce que nous prendrons


    sources :

    Affiche annoncée dans Tout doit partir n° 5 (juil. 2009) : « Affiche collée dans Bruxelles. »




    [Attaquons la vidéosurveillance !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Attaquons la vidéosurveillance !]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; 60 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : collection particulière
    • Liste des thèmes  : contrôle social
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; montage photo (caméras de surveillance dont l’une explose) ]

    texte :

    Des milliers de caméras quadrillent les villes, dans les transports, dans les rues et les bâtiments.

    Elles sont pensées et installées par l’État, les mairies, les architectes, les promoteurs de la sécurité et du contrôle, les commerces…

    Attaquons la vidéosurveillance !

    Les caméras sont un moyen de surveillance supplémentaire. Elles traquent nos déplacements et captent nos corps dans les moindres détails.

    Ils veulent nous empêcher de nous débrouiller, de nous rassembler et de les affronter.

    Soyons incontrôlables


    sources :
     



    [Crachez ici, c’est pour nos fichiers : quelques bonnes raisons de refuser le fichage ADN]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Crachez ici, c’est pour nos fichiers : quelques bonnes raisons de refuser le fichage ADN]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , jaune ) ; 47 × 66 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : collection particulière
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; désobéissance civile
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (long) ; fond jaune (titres en défonce, bordés de noir) ; photos (policier et laborantin) ]

    texte :

    Crachez ici, c’est pour nos fichiers

    Si le code pénal prévoit de punir le refus de prise d’ADN (théoriquement jusqu’à un an ferme et 15 000 euros d’amende), les peines doivent être proportionnelles au délit principal. En pratique, le refus n’est pas systématiquement poursuivi.

    Le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), qui compte déjà 7000 000 échantillons d’ADN, se remplit à une cadence industrielle. À présent, les flics mettent la pression pour prélever la salive lors des gardes à vue, sous n’importe quel prétexte. Refusons ce fichage !

    — Parce qu’en accumulant ces données, l’État prétend pister l’ensemble de nos faits et gestes et fournir à travers « l’analyse par l’ADN » la preuve judiciaire que les experts, les médias, la justice présentent comme indiscutable.

    — Parce qu’ils utilisent cette arme pour nous foutre la trouille et nous faire tenir tranquilles, et parce que nous n’avons pas l’intention de subir cela sans broncher.

    — Parce que ce fichier supplémentaire et le contrôle toujours plus systématique permet à la fois de cibler telle ou telle catégorie à « risques », et de gérer les populations selon les intérêts économiques, sanitaires, migratoires des possédants et de l’État.

    — Parce que refuser ce fichage, c’est aussi rejeter la logique de ce monde, où la génétique, comme les autres sciences, nous réduit à des objets de manipulations et de statistiques, et pour lesquelles la planète entière devient champ d’expérimentation.

    — Parce que le pouvoir prétend résoudre les problèmes, alors qu’il en crée de nouveaux, comme l’aggravation des famines et des maladies par les OGM. Tout en favorisant, au nom de notre sécurité et toujours pour « notre bien », l’ouverture de nouveaux marchés lucratifs.

    — Parce qu’il affirme nous protéger, quand il nous contraint à survivre dans des milieux mortifères sous contrôle médical et policier.

    Quelques bonnes raisons de refuser le fichage ADN


    sources :

    Existe une version proche, en 2008-2009.


    2008
    Affiche liée


    [Den Mut haben, zu rebellieren]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Den Mut haben, zu rebellieren]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; émigration et immigration  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ long texte ; dessin (groupe de personnes rassemblées sous une machine à grandes pinces qui attrape les personnes s’éloignant du centre) ]

    texte :

    Den Mut haben, zu rebellieren

    Ich gehe durch die Strassen und mir fällt wieder einmal auf, wie. viel Polizei präsent ist. Es ist zum Alltag oder sogar zur Banalität geworden, dass sie Personen auf der Strasse anhalten, kontrollieren, schikanieren und abführen.

    Die Polizei geht gezielt auf Menschen los, die in ihr Profil des Kriminellen passen. Kriminell ist, wer sich aus irgend einem Grund nicht in die Gesellschaft integrieren will oder die Möglichkeit dazu nicht hat. Integriert zu sein bedeutet, gültige Papiere zu besitzen und im Wirtschaftssystem zu funktionieren, sprich, sich täglich als Arbeitskraft ausbeuten zu lassen. Die Gesellschaft lehrt uns, für die Arbeit dankbar zu sein und im grauen Alltag das Konsumieren als Freiheit zu verstehen. Menschen, die sich dem nicht fügen, werden bestraft, denn in den Augen der Gesellschaft sind sie "böse". Sie sind "böse", weil sie das Funktionieren des Systems in Gefahr bringen könnten. Sie dienen jedoch auch als schlechtes Beispiel, um das zu ’"rechtfertigen, was als "gut" behauptet wird.

    Die letzten November angenommene Ausschaffungsinitiative beruht genau auf diesem Prinzip : es wird in "gute" und "böse" Migranten unterteilt. "Gute" Migrantlnnen sind die, die versuchen sich in die Gesellschaft zu integrieren und der Wirtschaft des Landes nützlich sind. Viele glauben, Migrantlnnen müssten dankbar sein, in der Schweiz leben zu können. Migration ist jedoch in erster Linie eine Konsequenz des wirtschaftlichen und politischen Terrors der dortigen Regime in Absprache mit und zu Gunsten von reichen Ländern. Viele Flüchtlinge meinen, im Westen ihr Glück zu finden, doch müssen sie hier Ausbeutungsumstände ertragen, die jenen gleichen, vor denen sie geflüchtet sind. Als billige Arbeitskraft sind sie hier — in einem kontrollierten Masse — durchaus "von Nutzen". Ausserdem dienen sie als Sündenbock für gesellschaftliche Probleme und die Unzufriedenheit Anderer. Durch vereinfachte Feindbilder (der Sexualverbrecher, die Sozialhilfebetrügerin) wird das rassistische Klima zusätzlich angeheizt. Mit dem Bild des "bösen" Migranten wird überspielt, dass es, ob Migrant oder Schweizer, im Grunde dieselben Autoritäten und dieselben sozialen Verhältnisse sind, die unsere Unzufriedenheit auslösen. Es wird gesagt, dass sie ausgeschafft werden, um die allgemeine Sicherheit zu garantieren. In Wirklichkeit werden als "böse" Migranten diejenigen verfolgt, eingesperrt und ausgeschafft, welche die gegebenen wirtschaftlichen Anforderungen nicht erfüllen oder sich nicht integrieren und ausbeuten lassen wollen. Die Sicherheit ist also in erster Linie die Sicherheit von jenen, die von dieser Wirtschaft profitieren — die der Reichen und Machthabenden. Und an dieser haben wir gewiss nicht das geringste Interesse.

    Wir fühlen uns verbunden und wollen gemeinsam mit allen Kämpfen, die im ausschaffungsgefängnis rebellieren. mit allen, die sich bei Kontrollen wehren und die Polizei nicht als Autorität akzeptieren. mit allen, die das Gesetz nicht anerkennen, weil es die Ausbeutung verteidigt. mit allen, die sich nicht ausbeuten lassen wollen.


    sources :
     


    [Droit dans l’mur ! « ADN »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Droit dans l’mur ! « ADN »]. — Bordeaux : GAB_ (Groupe anarchiste Bordelais), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; procès  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte sur 3 affiches ; dessins (ADN en forme de barreaux de prison ; menottes ADN, etc.) ]

    texte :

    Droit dans l’mur !

    À Bordeaux, trois personnes ont été inculpées pour refus de prélèvement ADN, suite à la réquisition d’un logement vide en 2009. Le procès s’est déroulé mercredi 8 septembre 2010.
    Ce procès n’est que la face visible de l’iceberg puisque le fichage ADN est devenu quasi systématique lors des gardes à vues. À Bordeaux comma ailleurs, des militant.e.s et autres ont parfois mobilisé autour de leur refus du fichage et obtenu des relaxes ou de simples amendes. Mais la plupart du temps, les rares personnes qui osent refuser se font condamner sans soutien et dans le silence. La loi stipule que l’accord de la personne mise en cause est obligatoire pour le prélèvement (dans la plupart des cas). Mais ce « droit » laissé au refus représente aussi un délit permanent passible d’un an de prison ferme et de 15 000 euros d’amende.

    Le saviez-tu ?
    L’ADN, ou acide […]

    Le prélèvement ADN
    Le prélèvement ADN a été instauré à la fin des années 1990 par le gouvernement Jospin. […]

    Gixel is watching you !

    Le GIXEL, un groupe de pression qui rassemble une cinquantaine d’industries de l’électronique dont EADS, Thalès, SAGEM, Oberthur ou 3M, s’exprime ainsi :
    « La sécurité est très souvent vécue dans nos sociétés démocratiques comme une attaque aux libertés individuelles. Il faut donc faire accepter par la population les technologies utilisées et parmi celles-ci la biométrie, la vidéosurveillance et les contrôles. […]
    […] »
    Source : www.gixel.fr

    Justice nulle part
    L’ADN, empreinte invisible du corps que nous dispersons en permanence un peu partout derrière nous, est considérée judiciairement comme « la preuve parfaire ». […]

    Prouve que tu existes !
    Malgré cette propagande scientifico-policière omniprésente, des individus refusent de se soumettre à la loi de l’État. […]

    Soutenons les formes de vie et de révolte qui font chavirer la machine sécuritaire.

    Pas de flicage, pas de fichage !

    Plus d’infos : http://refusadn.free.fr ; http://infoquiosques.net

    Le petit supplément connerie…
    « Les citoyens seraient mieux protégés si leurs données ADN étaient recueillies dès leur naissance » (C. Estrosi, député maire UMP rapporteur du projet de loi de « sécurité intérieure » 2007)


    sources :

    Journal mural Droit dans l’mur (Bordeaux, vers sept. 2010).
    https://gabx.noblogs.org/post/2012/01/07/adn/
    https://gabx.noblogs.org/files/2012/01/DDLMadn.jpg (p. 1/3)
    https://gabx.noblogs.org/files/2012/01/DDLMadn21.jpg (p. 2/3)
    https://gabx.noblogs.org/files/2012/01/DDLMadn32-723x1024.jpg (p. 3/3)



    [Jornades europees d’okupació = European Squatting Meeting, 2010]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Jornades europees d’okupació = European Squatting Meeting, 2010]. — Barcelona Barcelone : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , violet , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; contrôle social  ; culture  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : colloque
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (squatteurs masqué·es) dessin (rue squattée de ville) ]

    texte :

    Jornades europees d’okupació = European Squatting Meeting

    17, 18, 19 & 20 June — Barcelona 2010

    Present, passat i ¿futur ? de l’okupació a Europa

    Dimecres - Wednesday 16 juny
    19.00- Plaça de la Estació (M) Cornellà :
    Txaranga-Punk-Internacionalista i Kafeta d’Obertura a Laforsa

    Dijous - Thursday 17 juny
    10.00- Presentació de Col•lectius i Espais Participants [Presentation of Collectives and Participating Spaces]
    17.00- Debat : Canvis Legislatius i Interració amb el Poder [Discussion: Legislative Changes and Interaction with Power]

    Divendres - Friday 18 juny
    10.00- Xerrades : Casos de Resistència [Talks: Cases of Resistence]
    17.00- Debat : estratègies i Conseqüències Legals [Discussion: Legal Implications and Effects]

    Dissabte - Saturday 19 juny
    10.00- Esmorzar Popular i Espectacle a l’aire lliure a Vallcarka [Breaksfast+Open Air Show (M) Vallcarca]
    12.00- Manifestació [Demostration]
    18.00- Xerrades : Lluites Locals i Okupació [Talks: Local Struggles ans Squatting]

    Diumenge - Sunday 20 juny
    10.00- Xerrades : Nous Sistemes de Control Social [Talks: New Systems of Social Control]
    18.00- Conclusions
    20.00- Kafeta-Concert

    Totes els dias hi haurà Exposició oberta i projecció de vídeos al mati i a la tarda. No oblidis portar qualsevol suport d’àudio (Mp3…) amb cascs per escoltar les traduccions simultànies.

    Totes les activitats menys les que s’indiquen es realitzaran a :
    CSO Laforsa---- - Av. de la Fama 41, Cornellà de Llobregat (BCN)
    FGC L8 Almeda (M) L5 Cornellà

    http://www.faunanocturna.net/press/jornadeseuropeesdokupacio
    Contacte : jornadaskny010@riseup.net


    sources :
     




    [LOPPSI 2 : le meilleur moyen de l’éviter, c’est encore de lutter !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    LOPPSI 2 : le meilleur moyen de l’éviter, c’est encore de lutter !]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte noir sur blanc et blanc sur noir ; dessin (personnage en imperméable, cravate et chapeau mou avec œil à la place de la tête) ]

    texte :

    Chasse aux pauvres, restriction des libertés publiques, surveillance généralisée…

    Fichage de la population ; Criminalisation des vendeurs-ses à la sauvette ; Généralisation de la vidéo-surveillance ; Surveillance des échanges électroniques ; Couvre-feu pour les mineur-es de moins de 13 ans ; Installation de « mouchards » informatiques ; Expulsion et destruction des habitats alternatifs ; Impunité pour les agents de renseignement

    LOPPSI 2* : le meilleur moyen de l’éviter, c’est encore de lutter !

    * Loi d’Orientation et de Programmation Pour la Sécurité Intérieure

    Réunion publique mercredi 5 janvier [2011], dans les locaux de Solidaires, 84 rue de Cambrai à Lille, à partir de 19 h

    Plus d’infos sur : http://antiloppsilille.herbesfolles.org ; http://abasloppsi.flext.net/ ; http://www.syndicat-magistrature.org/

    Contact : antiloppsilille@herbesfolles.org


    sources :
     


    [Refusons ce monde techno-carceral]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Refusons ce monde techno-carceral]. — Périgueux : Collectif libertaire Marius Jacob (Dordogne), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte sur photo (personnage en cellule métallique de garde à vue, vue de dessus, avec enveloppe : « Vous avez un e-mail ») ]

    texte :

    Biométrie, fichage, vidéo surveillance, RFID, bracelets GPS, surveillance électronique, gestion informatisée, drones de reconnaissance, localisation satellite, désinformation, traçabilité, censure d’Internet, contrôle de masse, soumission volontaire, radars automatiques, armes « non-léthales », lois d’exception, couvre-feu…

    Refusons ce monde techno-carceral

    [logo étoile bicolore] Collectif libertaire Marius Jacob — collectif.libertaire@no-log.org — http://collectif-libertaire.net


    sources :

    Cette affiche utilise la même photo que : À bas toutes les prisons !! (GDALE, vers 2009-2010). Cette photo est parue sur le site http://bellaciao.org/fr. Elle a aussi du être utilisée par l’Imprimerie 34 (Toulouse) pour une affiche.


    [ 2009 ?]

    2008

    2010
    Affiches liées



    [Actions à Montréal contre les prisons, la police, et le monde qui en ont besoin]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Actions à Montréal contre les prisons, la police, et le monde qui en ont besoin]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 28 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    vignette (caméra de vidéo-surveillance)

    texte :

    Actions à Montréal contre les prisons, la police, et le monde qui en ont besoin

    “Vu la misère qui nous entoure, nous refusons de nous complaire. La police est une armée qui occupe nos rues. Tout acte qui la repousse un peu plus loin de nos vies nous réchauffe le cœur."

    2011

    Juillet :
    • Les bureaux d’une compagnie de construction et de promotion de condos ont été attaqués ; les vitrines ont été brisées et de la peinture a été lancée sur le bâtiment.

    Juin :
    • Manifestation en réponse aux deux meurtres commis par le SPVM. La police a été attaquée à coups de roches et de balles de peinture alors que des barricades se construisaient et que des vitres éclataient.

    Mai :
    • Des voitures de police ont été attaquées au décapant à peinture.
    • Nuit de graffitis anarchistes et perturbation du consulat Grec en solidarité avec les anarchistes en Grèce qui combattent la police et les fascistes.

    Avril :
    • Une banque a été attaquée et trois bannières exposées en solidarité avec les anarchistes qui font la grève de la faim au Chili.

    Mars :
    • Les vitrines de deux compagnies de sécurité ont été fracassées et de la peinture lancée sur leurs murs et leurs caméras. En solidarité avec les anarchistes de Puget Sound qui combattent la police et les anarchistes de Montréal qui font face à la répression.
    • Plusieurs véhicules du ministère de la sécurité publique du Québec ont été aspergés de décapant à peinture et leurs pneus ont été crevés. Ce ministère supervise les prisons provinciales et les forces policières.
    • La manifestation annuelle anti-flic a eu lieu. Des projectiles ont étés lancés aux policiers et des fenêtres d’entreprise ont été brisées.

    Janvier-Mars :
    • Quelques incendies criminels de condos en développement sont survenus. Les auteur(e)s sont
    resté(e)s inconnu(e)s.

    Nouvel An :
    • La troisième manifestation de bruit anti-prison en six mois a eu lieu à l’extérieur des prisons
    de Laval. Feux d’artifices, bannières et chants.

    “Il va sans dire que nous avons fait cela parce que nous haïssons la police, et nous ne sommes certainement pas seuls dans cette haine. Continuons le combat."

    2010

    Décembre :
    • 12 véhicules de Bell ont été couverts de décapant à peinture et leurs pneus ont été crevés pour souligner l’anniversaire de la mort de Mohamed-Anas Bennis. Sous les ordres du SPVM, Bell avait refusé de rendre les images caméras de la scène du meurtre disponibles pour l’enquête publique.
    • Le bureau de Sodexo, une compagnie qui prépare de la nourriture pour les prisonniers, a été attaqué avec des roches et de la peinture en bombe aérosol. En solidarité avec Roger Clément qui a posé une bombe à la Banque Royale du Canada ; John Graham, un prisonnier autochtone ; et Giannis Dimitrakis, un prisonnier anarchiste en Grèce.

    Novembre :
    • Les vitres de l’ambassade Russe ont été fracassées et de la peinture lancée sur sa façade, en solidarité avec les anarchistes en Russie qui font face à la répression de l’État pour des actions de défense écologique.

    Juillet :
    • Les vitres d’un poste de police de la GRC ont été fracassées par des anarchistes masqués. • Les fenêtres et les guichets d’une banque Laurentienne ont été brisés avec des roches et un marteau en solidarité avec la résistance au G20.

    Juin-Juillet :
    • 3 Banques Royales du Canada ont été fracassées, en solidarité avec l’incendie de la BRC d’Ottawa et avec ceux qui font face à la répression suite au G20 à Toronto.

    Juin :
    • Les vitres de la compagnie Sodexo ont été fracassées.

    Mai :
    • Les chemins de fer de CN dans l’Ouest de Montréal ont été bloquées.

    Mars :
    • 15 mars, manifestation annuelle anti-flic. Les manifestants ont attaqué les flics avec des roches, des feux d’artifices et de la peinture. Des barricades ont été construites dans les rues. 6 voitures de police ont été vandalisées.
    • Un groupe de personnes a attaqué un poste de police. 11 voitures de police ont été vandalisées : leurs vitres brisées, leurs pneus crevés et leurs ordinateurs défoncés. On a écrit FTP et ACAB sur le bâtiment, dont les fenêtres ont aussi été fracassées.

    “La prison est beaucoup plus que les quatre murs d’une horrible institution ; la prison est une condition qui nous cerne. La prison, c’est les caméras posées à chaque coin de rue qui surveillent nos allées et venues. C’est les frontières et la menace constante de détention et de déportation nous empêchant de choisir librement où nous voulons vivre."

    2008-2009

    Décembre :
    • Deux BRC ont été attaquées en solidarité avec la résistance contre la colonisation perpétuée par les Olympiques.

    Avril :
    • Une voiture de police a flambé.

    Août :
    • Émeute à Montréal-Nord suite au meurtre de Freddy Villanueva par le policier Jean-Loup Lapointe. Les émeutiers ont mis le feu et ont attaqué les flics avec des roches, des bouteilles et des coups de fusils.

    Mars :
    • Le 15 mars, pendant la manifestation anti-flic, une douzaines de vitrines d’entreprises au centre-ville ont été fracassées, un cocktail Molotov a été utilisé contre une voiture de police et des graffitis anti-flics ont été peints sur les murs.
    • Les pneus de 23 voitures neuves d’un concessionnaire Mazda ont été crevés.
    • Le feu a été mis à 3 machines distributrices de la Banque Nationale du Canada.
    • Six voitures de police du poste 23 dans le quartier Hochelaga ont été incendiées.

    “Ces chemins de fer sont partie intégrante des fondements d’un monde que nous détestons, construit par les colonisateurs qui ont introduit les juges, les flics et leurs prisons sur ces terre. Nous approchons cela ainsi que tout autre élément fondateur du capital, en visant sa destruction : pour chaque blocage de chemin de fer, une caméra de surveillance est détruite. Pour chaque voiture de flic mise à la ruine, une prison se fait raser."

    Mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/montreal-actions-against-prisons-police-and-the-world-that-needs-them/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/06/20082011fr.pdf


    2011

    2011
    Affiches liées




    [Lille[Big Brother]XXL ne pucera pas]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Lille[Big Brother]XXL ne pucera pas]. — Lille : Collectif contre les RFID (Lille) : Mutuelle des fraudeurs, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , texte en défonce ) ; 47 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : transports  ; technologie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (blanc au noir) : mise en page type article autour d’une image) ; dessin : personnages au dessus du crane avec code barre ]

    texte :

    Lille[Big Brother]XXL ne pucera pas

    Nous pucer comme du bétail : voila le dernier projet des élus de Lille Métropole. C’est prévu pour fin 2011.

    Les puces RFID sont de minuscules étiquettes électroniques qui contiennent des informations personnelles (nom, prénom, adresse, mail, photo…) et sont lisibles à distance. Bientôt, elles équiperont les cartes et les tickets de transport de toute la région : bus, métro, TER, tram, parkings, vélos « libre service »… Finis les tickets en papier, la carte à puce sera obligatoire et permettra à Transpole de contrôler et d’enregistrer tous nos déplacements.

    Le fichier des clients de Transpole sera échangé avec des enseignes commerciales « partenaires ». À partir de nos profils et habitudes de déplacements, nous serons assaillis de publicités personnalisées.

    La « liste noire » des fraudeurs sera échangée avec la SNCF et les réseaux de bus du bassin minier, Douai, Valenciennes et Dunkerque. Les contrôleurs munis de leur « Compteur de courtoisie » auront accès à l’identité des voyageurs et pourront mettre des amendes plus ou moins chères selon le nombre d’amendes déjà reçues par le porteur de la carte.

    Mais ce n’est pas tout. Pour 2012, Lille Métropole veut étendre le Pass transport pour un faire une « Carte de Vie Quotidienne ». Nous devrons biper à l’entrée des bibliothèques municipales, des cantines scolaires, des salles de sport, des cinémas locaux, des crèches… Et cette carte pourra servir de moyen de paiement.

    Nous ne sommes pas du bétail ou des numéros qu’on gère, contrôle et surveille en temps réel. Nous ne voulons pas être les proies des marchands de bonheur. Nous ne voulons pas être des éternels suspectEs. Nous voulons fuir ce contrôle total. Nous voulons rester anonymes et avoir droit à l’oubli. Nous fuirons cette course infernale qui nous oblige à être toujours plus mobiles, justes bons à consommer, vendre ou fabriquer des merdes.

    « Ce mauvais scénario de science-fiction n’est pas une fatalité. Nous le ferons trébucher. »


    sources :

    Affiche peut-être éditée par la Mutuelle des fraudeurs et un collectif Anti-RFID.



    [Montréal actions against prisons, police, and the world that needs them]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Montréal actions against prisons, police, and the world that needs them]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 28 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    vignette (caméra de vidéo-surveillance)

    texte :

    Montréal actions against prisons, police, and the world that needs them

    “We refuse to be complacent in the misery around us. The police are an occupying army in our streets and any act to further remove them from our lives warms our hearts.”

    2011

    July :
    • Condo developer attacked ; its windows were broken and building was painted.
    June :
    •Demo in response to two murders by the SPVM that attacked police with rocks and paint bombs, built street barricades, and broke windows.
    May :
    •Police cars attacked with paint stripper.
    •Night of anarchist graffiti and disruption of the Greek consulate in solidarity with anarchists in
    Greece fughting the police and fascists.
    April :
    •Bank attacked and three banner drops in solidarity with anarchists in Chile on hungerstrike.
    •Unclaimed long-term sabotage of 61 personal cars of police.
    March :
    •Two security companies had their windows broken and paint thrown on their walls and cameras
    in solidarity with anarchists in Puget Sound fighting the police and Montréal anarchists facing state
    repression.
    •Several Public Security Ministry of Québec vehicles were doused in paintstripper and had their
    tires slashed. The Ministry oversees provincial prisons and police forces.
    •Annual anti-police demo in which people threw projectiles at police and smashed corporate windows.
    January-March :
    •Slew of unclaimed condo development arsons.
    New Year :
    •Third anti-prison noise demo in six months outside federal prisons with fireworks, banners, and chants.

    “Prison is much more than four walls of a vile institution ; prison is a condition that surrounds us. It is the cameras on every street corner surveilling our comings and goings, it is the borders and constant threat of detention and deportation that would keep us from freely choosing where we want to live.”

    2010

    December :
    •12 Bell vehicles were covered in paintstripper and had their tires slashed on the anniversary of the police murder of Mohamed-Anas Bennis. Bell refused to make camera footage available to the public inquiry at the behest of the SPVM.
    •Sodexo, a corporation that manufactures food for prisons, was attacked with rocks and spraypaint in solidarity with : Roger Clement, who firebombed an RBC ; John Graham, an indigenous prisoner ; and Giannis Dimitrakis, an anarchist prisoner in Greece.
    November :
    •The Russian Embassy in Montréal had its windows smashed and paint thrown against its façade in solidarity with anarchists in Russia facing state repression for defense of the earth.

    July :
    •An RCMP station had it’s windows smashed by masked anarchists.
    •Banque Laurentienne had atms, windows, and a sign smashed with a hammer and rocks in solidarity with those who resisted the G20.
    June-July :
    •3 RBCs smashed in solidarity with the RBC firebombing and those facing G20 repression in Toronto.
    June : •Sodexo had its windows smashed.
    May : •CN rail lines west of Montréal were blocked.
    March :
    •Annual anti-police demo in which people attacked cops with stones, fireworks, and paint, built barricades in the street, and vandalized 6 police cruisers.
    •A group of people attacked a police station. 11 police cars suffered broken windows, slashed tires, and had their computers smashed. FTP and ACAB were written on the building, and its windows were broken.

    “It goes without saying that we did this because we hate the police, and we certainly aren’t alone in this hatred...
    continue the fightback.”

    2008-09
    December :
    •Two RBCs attacked in solidarity with resistance to the colonial Olympics.
    April :
    •Police car was torched.
    August :
    •Riot in Montréal-Nord after Fredy Villanueva was murdered. Fires were set, and police were attacked with stones, bottles, and guns.
    March :
    •During annual anti-police demo, dozens of downtown corporate windows were smashed, a molotov was used against a police vehicle, and anti-police graffiti was painted.
    •23 cars at Mazda dealership had their tires slashed.
    •Three ATMs of National Bank of Canada set on fire.
    •Six police vehicles set on fire in Hochlaga.

    mtlcounter-info.org

    “These rails are an integral part of the underpinnings of a world we hate, built by the colonizers who introduced judges, police, and their prisons to this land. We approach this and other bedrocks of capital with an eye for destruction : for every rail blocked, a camera smashed. For every cop car put to ruin, a prison razed.”


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/montreal-actions-against-prisons-police-and-the-world-that-needs-them/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/06/20082011en.pdf


    2011

    2011
    Affiches liées


    [Projection-débats autour du travail social]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Projection-débats autour du travail social] / Loïc Faujour. — Marseille : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; contrôle social  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Thépenier, Christine
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (un directeur de Pôle Emploi [bureau de placement] devant son agence : « On a confié à une boite privée la gestion de nos déchets », près d’une poubelle remplie de chômeurs) par Faujour ]

    texte :

    Projection-débats autour du travail social

    projection
    Petites et grandes soustractions , un film de Christine Thépenier

    Une plongée dans le quotidien des travailleurs-euses du social et de leurs usager(e)s. Extrait : « déjà que tu te sens impuissant à les aider, mais quand en plus, t’es dans un dispositif ou un système qui continue de les traquer... T’oscilles entre la colère et le découragement... »
    « ...c’est l’équation libérale : l’addition pour les riches, la soustraction pour les pauvres... »

    Projection suivie d’un débat en présence de la réalisatrice et d’un représentant de la fédération syndicale CNT Santé-Social

    Débats

    Le travail social dans le contexte actuel.
    Quel avenir pour les travailleurs-euses du social ?
    Dérives du privé et répression syndicale : l’exemple de People & Baby.

    samedi 22 janvier 2011, 20h00 à 1000 Babords - 61, rue Consolat 13001, entrée libre venez nombreux-euses !

    Soirée organisée par l’union locale CNT

    Confédération Nationale du Travail
    Pour un syndicalisme de classe et d’émancipation sociale.
    12 rue de l’Évêché 13002 Marseille.
    06 01 10 50 40 / sam@cnt-f.org

    [logo chat cerclé CNT]


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/pdf/last_affiche_22_janvier_2011.pdf





    [Strijd tegen alle grenzen en elke vorm van opsluiting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Strijd tegen alle grenzen en elke vorm van opsluiting]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; émigration et immigration  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ long texte ; photo (porte ouverte, en pleine nature) ]

    texte :

    Strijd tegen alle grenzen en elke vorm van opsluiting

    Meer hekken, meer tralies, meer bewakers. Dat is het antwoord van de staat op de zoektocht van mensen naar een eigen leven over de grenzen heen, over de gevangenismuren heen. Jarenlang zijn er politieke spelletjes gespeeld met als inzet enkele schamele vodjes papier. Individuen moesten zich nederige burgers tonen of moesten zich uithongeren terwijl de specialisten over de juiste criteria discussieerden om in aanmerking te komen voor een regularisatie. De laatste maanden konden zelfs allerhande progressieve vertegenwoordigers of toegenomen dodelijke risico’s de machine niet in gang zetten om enkele verblijfsvergunningen te produceren. De strijd voor regularisatie met haar smeekbedes (’eisen’) aan de politiek en haar democratisch discours heeft nooit het perverse mechanisme van papieren en nationalismes doorbroken. Integendeel, de beslissing over leven en dood werd altijd elders genomen en de eigen onderdanige rol werd enkel versterkt.

    Maar al die jaren waren er ook individuen die weigerden om telkens weer op hun knieën te gaan. De opstanden in de gesloten centra, de ontsnappingen uit diezelfde centra, het verzet tijdens controles op trein, tram en bus, alle daden van sabotage en woede tegen de deportatiemachine. Ze werpen enkele zandkorrels in het radarwerk van opsluiting en deportatie, wijzen haar zwakke plekken aan, tonen aan dat het mogelijk is om het heft in eigen handen te nemen.

    Deze democratie heeft nu beslist dat ze de immigratie anders gaat beheren. Gedaan met het regulariseren op basis van politieke spelletjes of mediaspektakels. Gedaan ook met de opstandigen die stokken in de wielen van de deportatiemachine steken. Als haar wensen realiteit worden zal de immigratie nu worden georganiseerd aan de hand van de economische noden. Vanaf nu beslissen de bazen en bureaucraten wie er in komt. De anderen zullen zo snel mogelijk terug buiten gezet worden. Daarom dat de overheid nu een nieuw gesloten centrum bouwt (in Steenokkerzeel naast het al bestaande 127bis en naast de luchthaven van Zaventem), een centrum dat meer lijkt op de andere gevangenissen (met individuele cellen en verhoogde beveiliging). Daarom dat ze de razzia’s tegen personen zonder papieren de laatste tijd weer opvoert op de markten, in en rond de treinstations.

    Papieren maken het mogelijk voor de flikken, de politiekers, de machthebbers om ons te controleren, tegen elkaar op te zetten en te beheersen. Gevangenissen maken het mogelijk voor de beheerders van de democratie om opstandige en ongewenste individuen te isoleren en te breken, om de anderen die achter blijven angst aan te jagen en te laten kruipen.

    Maar we weten dat de staat niet boven de mensen staat, ze is opgemaakt uit sociale verhoudingen, uit persoonlijke beslissingen. Rondom ons zien we de structuren van verantwoordelijkheid en collaboratie en haar zwakke plekken. We weten dat we haar kunnen aanvallen, haar kunnen raken. We weten omdat we al gevoeld en geproefd hebben dat de wil om voluit te leven, het verlangen naar vrijheid hekken kan doorbreken, tralies kan ombuigen, banden kan smeden en grenzen kan vernietigen.

    Voor een strijd tegen het nieuwe gesloten centrum en de razzia’s, tegen de deportatiemachine en elke vorm van opsluiting.

    Laten we hier en nu beginnen.


    sources :
     


    [Le Chat déchaîné #11 : armée lutte de classes et beaux discours]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #11 : armée lutte de classes et beaux discours] / Julien Zeppo. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; contrôle social  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Suisse : histoire : 1900-1947
    • Noms cités (± liste positive)  : Hellmo  ; Zeppo, Julien
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte (signé Hellmo)

    dessin (rue citadine dont l’axe central divise les manifestant·e·s et les militaires qui les mettent en joue) signé Julien Zeppo

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #9

    Armée lutte de classes et beaux discours

    80 ans après les faits, on a beaucoup parlé de la fusillade de Genève. D’une part, par bête goût de la commémoration. D’autre part, parce qu’est paru un livre (1), qui revient en détail sur ce sujet. Rappelons très brièvement les faits : le soir du 9 novembre 1932, l’année ouvre le feu, au pistolet et au fusil mitrailleur, sur une manifestation antifasciste, faisant treize morts et des dizaines de blessés. Puis on félicite les assassins et l’on condamne des dirigeants du PS genevois, qui avaient appelé à manifester, pour trouble à l’ordre public…

    Cet évènement a fait couler bien de l’encre et de la salive au point d’occulter, sans doute, d’autres drames similaires. Revenons en 1875, par exemple : les ouvriers du Saint Gotthard se mettent en grève ; on fait donner la troupe ; bilan : quatre morts. Jusqu’au milieu du XXe siècle, l’armée a fréquemment été appelée à « contenir » le mouvement ouvrier, avec des résultats plus ou moins dramatiques (2). Ce rôle joué alors par l’année de milice en dit long sur son caractère d’institution de classe.

    L’ouvrage de Jean Batou a des défauts, c’est entendu (3), mais aussi des qualités. Par exemple, il décrit bien l’état quasi psychotique des élites genevoises : confrontées à « quelques centaines de personnes armées de sifflets et de sachets de poivre » (4), elles se persuadent d’assister à un remake de la révolution d’octobre. La collusion est totale entre pouvoirs politique, financier, judiciaire et militaire. Grandes familles patriciennes, banquiers privés, politiciens conservateurs, cadres de l’armée, intellectuels d’extrême-droite : tout ce petit monde s’invite à dîner, défend ses privilèges et cultive jusqu’au délire la « peur du Rouge ».

    Où en sommes-nous aujourd’hui ?

    En 1932, on vivait les soubresauts de la crise de 29. La place financière genevoise connais-sait des difficultés dues à des affaires de fraude fiscale. Il y a donc des similitudes entre cette époque et la nôtre, et aussi d’immenses différences : ainsi, l’obligation de servir est aujourd’hui remise en cause, ne serait-ce que parce qu’elle n’arrange pas les patrons. De même, le mouvement ouvrier était certes divisé, mais plus actif et radical qu’aujourd’hui. Sans doute toutes les conditions ne sont-elles pas réunies pour que, demain, l’armée suisse fasse feu sur des civils. Mais il faut malheureusement constater qu’en théorie, tout est prêt.

    À la demande de l’inénarrable Ueli Maurer, la Milizkommission C a rendu en août dernier un rapport intitulé L’importance de l’armée pour la Suisse (5). Comme l’ont fait remarquer plusieurs observateurs, bon nombre des membres de cette commission sont, dans le civil, de hauts dirigeants de la banque ou de l’industrie. Leur prose est édifiante, surtout le paragraphe Utilité de l’armée dans des circonstances exceptionnelles. Par « circonstances exceptionnelles » on entend les catastrophes naturelles, les attaques militaires (un point sur lequel les auteurs eux-mêmes semblent fort peu convaincus) et l’extrémisme violent : on se demande bien de quel type d’ « extrémisme » il s’agit…

    Au mois de septembre, l’exercice d’état-major Stabilo due avait pour thème Désordres en Suisse et autour de la Suisse : il s’agissait de préparer 2000 officiers à la « gestion » de flux migratoires massifs et de mouvements sociaux à l’intérieur du pays. Ce jeu de rôle d’un goût douteux fait écho au projet de créer quatre bataillons de police militaire, sans prendre le risque d’une votation populaire (6). « La situation (due à la crise économique dans PUE et en Suisse) pourrait échapper à tout contrôle. Je n’exclus pas que nous utilisions l’armée dans ces prochaines années, » déclarait Ueli Maurer début octobre : l’heure n’est donc pas à la rigolade. Et la porte-parole du Département Militaire Fédéral, Sonia Margelist, d’ajouter : « L’armée doit être prête dans le cas où la police demanderait de l’aide. Il n’est pas exclu que les conséquences de la crise économique puissent conduire en Suisse à des protestations et à des violences. » On notera l’emploi du terme « protestations », suffisamment vague pour désigner tout et n’importe quoi…

    Il est donc encore parmi les missions de l’armée suisse que de s’attaquer à des civils, qu’il s’agisse de « gérer » les flux migratoires ou de réprimer les mobilisations sociales. Mais le discours a changé. Pendant l’entre-deux-guerres puis pendant la guerre froide, on présentait le peuple suisse comme fondamentalement bon et brave mais sujet à l’influence pernicieuse d’agents subversifs étrangers. Dans les années 30, les adversaires d’un parti socialiste genevois alors très re-muant soulignaient constamment les origines de ses dirigeants. On reprochait à Jacques Dicker d’être Juif et Russe (ça faisait beaucoup) et à Léon Nicole d’être… Vaudois : « deux microbes importés (…), deux vilains parasites qui par leurs émanations pestilentielles risquent d’infecter tout l’organisme genevois », écrivait ainsi le leader d’extrême-droite Roger Steinmetz.

    Aujourd’hui, plus besoin de métaphores médicales. Même Ueli Maurer, qui n’est pas vraiment une lumière, se rend compte que la colère sociale, de même qu’une bonne partie en tous cas des flux migratoires, sont les conséquences logiques des dé-confitures du capitalisme. Les pontes du DMF admettent sans peine que dans un contexte de crise globale, le peuple suisse, si placide soit-il, pourrait bien se révolter sans même que des agents étrangers lui en injectent l’idée. Or l’armée se doit de défendre les intérêts de l’économie - aussi foireux et injuste le système économique soit-il.

    Que l’armée suisse est une institution de classe, ce n’est pas un scoop. Mais, au pays de la paix du travail, du tir obligatoire et du couteau à douze lames, on ne s’en rend pas assez compte. Tant les élucubrations de la Milizkommission C que les travaux d’historiens doivent donner lieu à des prises de conscience et à des refus : refus de servir, refus de payer la taxe militaire, refus de cette solution foireuse que serait l’instauration d’une armée de métier ; refus du système tel qu’il fonctionne, et tel que l’armée cherche à le maintenir. À 80 ans de distance, il ne coûte rien de prononcer des discours commémoratifs ni d’exiger, comme Jean Batou, la réhabilitation posthume de leaders socialistes à qui ça fera une belle jambe. Mieux vaut nous réapproprier le bon vieux slogan : Pas un homme, pas un sou pour le militarisme !

    Hellmo

    1) Jean Batou : Quand l’esprit de Genève s’embrase. Au-delà de la fusillade du 9 novembre 1932, Lausanne, éditions d’En Bas, 2012.
    2) Entre 1918 et 1945, l’armée a assuré 22 fois un « service d’ordre » contre le mouvement ouvrier. Cf Bernard Degen dans l’ouvrage collectif Mourir en manifestant, Lausanne, En Bas, 2008, p. 44.
    3) Lire une critique acerbe mais pertinente sur www.lereveil.ch
    4) Manchester Guardian du 28 novembre 1932, cité in Batou, p. 108.
    5) www.vbs.acImin.ch/internet/vbs/fr/home/clepartementiorganisation/miliz-komm.html
    6) En 1978, la création d’une police fédérale de sécurité avait été refusée par 56 % des votants.
    7) Cité par Jean-François Fayet et Michel Caillat in Mourir en manifestant, p. 77.

    Hellmo

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch

    Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés


    sources :

    2012 ou 2013 ?



    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 29 juillet 2012]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 29 juillet 2012] / Veesse. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; contrôle social  ; émigration et immigration
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (personnage annonçant à un émigré « Nous vous expulsons, pour empêcher le Front national d’arriver au pouvoir, parce que lui, il vous expulserait !! ») par Veesse ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 29 juillet 2012

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    Repas végétalien issu de récupérations

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, libres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut ou neige fortement : cherchez-nous quai Vauban ou aux Arènes

    Une expulsion ne pourra jamais être « humaine », même sans séparer les familles. Même sans garde à vue.

    Des papiers pour tous ou pas de papiers du tout !

    Nous rejoindre : place Marulaz : participer à l’installation (11 h 30) et au repas…

    Participer librement : venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.

    Nous contacter : par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2012/07/resto-trottoir-dimanche-29-juillet.html




    [Attaquons la vidéosurveillance !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Attaquons la vidéosurveillance !]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 60 × 21 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; luttes urbaines  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (caméra de surveillance sabotée : « Blam Blam Blam ») ]

    texte :

    Des milliers de caméras quadrillent les villes, dans les travaux, dans les rues et les bâtiments.

    Elles sont pensées et installées par l’État, les mairies, les architectes, les promoteurs de la sécurité et du contrôle, les commerces…

    Attaquons la vidéosurveillance !

    Les caméras sont un moyen de surveillance supplémentaire. Elles traquent nos déplacements et captent nos corps dans les moindres détails.

    Ils veulent étendre le contrôle de l’État et du Capitalisme sur nos vies.

    Ils veulent nous empêcher de nous débrouiller, de nous rassembler et de les affronter.

    soyons incontrôlables !


    sources :
     

    [ 2013 & ante]
    Affiche liée


    [De la lutte en milieu urbain]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    De la lutte en milieu urbain]. — Paris : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [41 ?] × [30 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : architecture  ; art : cinéma  ; contrôle social  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Clerval, Anne  ; Debry, Jean-Luc (1954-....)  ; Fibre, La  ; Garnier, Jean-Pierre (1940-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (barbelés) ; dessin (esquisse de ville moderne forteresse) ; empreinte de patte de chat avec griffes ]

    texte :

    De la lutte en milieu urbain

    Quelles stratégie pour la reconquête du « droit à la ville » ?

    Venez participer à cet après-midi d’échanges et de réflexions entre militant-es, étudiant-es, universitaires et habitant-es, sur les résistances et alternatives aux politiques urbaines fondées sur la marchandisation, la privatisation et la remise en cause des solidarités de classe. Quatre débats seront organisés autour des questions de gentrification, de contrôle sécuritaire, d’étalement urbain et de résistances. Chaque débat commencera par une courte intervention d’un-e militant-e ou d’un-e universitaire, suivie par un débat avec les personnes présentes.

    Après-midi de rencontre et de débat autour des questions urbaines

    samedi 16 novembre 2013 à partir de 14 h

    à la CNT-F au 33 rue des Vignoles - Paris 75020
    Contact : cnt.esa@gmail.com
    entrée : prix libre

    Introduction de la journée par les membres de la section syndicale CNT de l’école spéciale d’architecture

    14h-15h : Le sens politique de la gentrification
    Débat introduit par Anne Clerval, géographe

    15h-16h : La ville sous contrôle sécuritaire
    Débat introduit par Jean-Pierre Garnier, sociologue

    16h-17h : L’étalement urbain
    Débat introduit par Jean-Luc Debry

    17h30-18h15 : Projection du film Marseille, capitale de la rupture
    Réalisation et production LA RABIA DEL PUEBLO (20’13) ©

    18h15-18h30 : Le 33, au cœur du droit à la ville…

    19h-20h : Les stratégies de lutte pour le droit a la ville

    21h00 : Concert de soutien - La Fibre
    (Cegi, Dayer, Gangrène, Sticky Snake) - Rap Rouge & Noir – Aveyron
    http://lafibre.bandcamp.com/album/s-t

    Table de presse assurée par la librairie Quilombo
    23 rue voltaire, 75011 Paris - www.librairie-quilombo.org

    Cet après-midi d’échanges et de débats est proposé par la section syndicale cnt-ste75 de l’École spéciale d’architecture.

    la journée se terminera par une soirée-concert avec petite restauration et bar autogéré.

    CNT ESA


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/pdf/affiche_lutte_final_bd.pdf


    2014
    Affiche liée


    [Droit dans l’mur ! « Occupe-toi de ton culte ! »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Droit dans l’mur ! « Occupe-toi de ton culte ! »]. — Bordeaux : GAB_ (Groupe anarchiste Bordelais), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; famille  ; sexisme et homophobie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte sur 2 affiches ; dessin ; montage photo ]

    texte :

    Droit dans l’mur !

    Journal mural du Groupe anarchiste bordelais gabx.noblogs.org

    Occupe-toi de ton culte !

    Égalité des droits pour tou·tes, c’est pour demain ?

    Le mariage pour tou·tes est passé…

    L’Assemblée nous endort en nous servant un compromis, on en oublierait presque la PMA (procréation médicalement assistée) et l’adoption pour tou·tes…

    Aucune raison pour que seul·es les hétéros y aient droit ! L’existence de droits différents entre les individu·es parce qu’illes sont homos ou hétéros constitue une discrimination.

    La mobilisation actuelle contre l’ouverture de ces droits à tou·te·s pue l’homophobie. On a ainsi pu lire ou entendre que l’humanité est structurée autour des relations entre hommes et femmes, que les enfants élevé·es par des couples homosexuels seraient traumatisé·es, en danger, maltraité·es, que l’opposition à cette loi se faisait au nom de la protection des enfants, et que son application entraînerait une normalisation de la polygamie…

    Mais le mariage c’est quoi ?

    C’est d’abord une organisation sociale, un outil qui permet la domination des femmes par les hommes et qui va à l’encontre de la liberté individuelle. Le devoir conjugal assujettit les femmes et les hommes en leur imposant une relation exclusive et un devoir sexuel. La normalisation des enfants, c’est le conditionnement qu’on leur impose : le couple hétéro comme seule vérité ! De nombreux enfants sont pourtant déjà élevé·es par leurs parents non biologiques !

    Le mariage, c’est aussi un outil d’exclusion de celles et ceux qui ne veulent pas rentrer dans ces normes hétéro-patriarcales. C’est une institution homophobe puisque réservée à des couples qui seraient complémentaires — un homme et une femme — et s’uniraient dans le but de procréer. Le mariage se fonde sur des conceptions naturalistes de l’identité : on naît femme ou homme et l’on hériterait de caractères et de rôle sociaux soi-disant prédéterminés et complémentaires. Mais ce n’est qu’un simple contrat économique mis en place pour mieux servir le patriarcat et le capitalisme, mieux soumettre les femmes en créant une dépendance économique.

    Laissez-nous gérer nos vies comme on l’entend ! On veut vos droits pas votre avis !

    Nous, on veut l’égalité !

    Nous, le mariage, on s’en fout ! Mais nous demandons qu’on nous laisse à tout·es la liberté de choisir entre toutes les formes d’union possibles : de pas d’union du tout à la non-exclusivité, nous revendiquons le droit de vivre et de s’aimer et/ou s’unir entre adultes consentant·es à 1, 2, 3, 4, 5…

    Nous exigeons l’accès à l’adoption et à la PMA, c’est-à-dire le choix pour tout·es d’avoir un enfant ou pas, au-delà de la notion de classe, de sexe ou de couleur de peau.

    Nous voulons sortir de la notion étroite de paternité/maternité qui impose un schéma contraignant et préconçu : un papa, une maman, des enfants, un pavillon, un monospace, une cuisine équipée et un portail électrique… Sortir des carcans de l’hétéronormalité qui voudrait nous faire croire qu’un·e enfant ne s’épanouit qu’au sein d’une famille hétéro.

    Nous revendiquons l’abolition du genre : le sexe biologique ne détermine pas la place des individu·es, et les catégories hommes-femmes cessent d’être la norme de référence pour l’organisation de la société. Choisissons librement nos orientations sexuelles ! Offrons aux enfants une éducation sexuelle non hétéronormée et non sexiste !

    Le mariage n’est pas une preuve d’amour comme on nous le martèle dans les pubs sexistes et hétéronormées !
    Les homophobes, lesbophobes, transphobes et racistes sont à l’offensive !

    Pas besoin de reconnaissance institutionnelle pour s’aimer et/ou vivre ensemble tant qu’il y a consentement mutuel : Pas d’État et pas d’Église dans nos lits !

    Arrêtez de nous bassiner avec le modèle père et mère quand on sait que la plupart des enfants grandissent autrement, et que ça a toujours été comme ça !

    Arrêtez de raconter des histoires qui laissent croire que l’hétérosexualité à l’occidentale est la seule façon de faire partie de l’humanité.

    Laissez-nous gérer nos vies comme on l’entend ! On veut nos droits, pas votre avis !


    sources :

    Journal mural Droit dans l’mur (Bordeaux, mars 2013).
    https://gabx.noblogs.org/post/2013/03/28/droit-ans-lmur/
    https://gabx.noblogs.org/files/2013/03/DDLMP1.jpg (p. 1/2)
    https://gabx.noblogs.org/files/2013/03/DDLLMP2.jpg (p. 2/2)





    [L’État nous observe, crevons lui les yeux !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    L’État nous observe, crevons lui les yeux !]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 63 × 21 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; luttes urbaines  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (personnes abattant un pylône de caméras (à la hache !) sur fond de ville à gratte-ciels) ]

    texte :

    L’État nous observe, crevons lui les yeux !

    Des milliers de caméras quadrillent les villes

    Ajoutées à un urbanisme du contrôle, aux uniformes en tout genre, au fichage de la population, aux cartes à puce et aux portables, les caméras en disent long sur le monde dans lequel on vit : une prison à ciel ouvert.

    L’État et les patrons voudraient nous faire croire que c’est pour « notre » sécurité qu’ils renforcent le contrôle, mais c’est « eux » et « leur » système qu’ils veulent protéger…

    Ils voudraient nous obliger à filer droit, et pire, qu’on n’ait plus la possibilité de les affronter :

    soyons incontrôlables !


    sources :
     

    [ 2013 & ante]

    [s.d.]
    Affiches liées





    [Face à l’État et aux patrons : luttes collectives]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Face à l’État et aux patrons : luttes collectives]. — [S.l.] : Alès : Exploités énervés, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier kraft ) ; 62 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; contrôle social  ; luttes sociales (mouvement social)  ; solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin façon gravure sur bois (groupe de personnes solidaires face à un bureaucrate assis) ]

    texte :

    Face à l’État et aux patrons : luttes collectives

    Nous sommes tous confrontés au manque d’argent, aux galères de boulots, aux difficultés pour finir le mois.

    Chacun peut résister au quotidien, pour survivre et ne pas trop subir. Mais nous avons aussi besoin de nous rencontrer, d’échanger des infos, de construire des rapports de force collectifs. À plusieurs, il est plus facile de se battre quand un proprio ou un huissier veut nous expulser, quand la CAF ou Pôle Emploi nous coupe les allocs, quand un patron refuse de nous payer ou nous licencie... S’organiser collectivement permet généralement de mieux s’en sortir.

    L’État et le patronat nous divisent pour mieux nous contrôler et nous exploiter. Travailleurs, chômeurs, français et étrangers, hommes et femmes, nous sommes tous dans la même galère. Nous avons tout à gagner à être solidaires dans la lutte contre ce système où la loi du profit nous écrase toutes et tous.

    Contre l’exploitation et les dominations,
    organisons-nous, soyons offensifs


    sources :

    http://exploitesenerves.noblogs.org/serie-daffiches-a-commander/




    [Luttes urbaines dans les quartiers des banlieues populaires]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Luttes urbaines dans les quartiers des banlieues populaires]. — Paris : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [41 ?] × [30 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; contrôle social  ; luttes urbaines  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Collet, Victor  ; Garnier, Jean-Pierre (1940-....)  ; Marlière, Éric  ; Ott, Laurent  ; Roçé  ; Thorn, Jean-Pierre
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (barbelés) ; dessin (policiers face à quelques manifestants sur fond urbain) ; empreinte de patte de chat avec griffes ]

    texte :

    Luttes urbaines dans les quartiers des banlieues populaires :

    Engagements, cultures et révoltes dans les banlieues populaires

    Programme de la journée :

    14h00-15h00 Jean-Pierre Garnier interviendra sur la question des politiques de la ville et de l’aménagement urbain dans les quartiers populaires à l’heure sécuritaire puis échangera avec la public.

    15h00-16h00 Éric Marliere interviendra sur la question des « jeunes de cité », les tensions avec la police et le sentiment d’injustice dans les quartiers populaires des banlieues suivi d’un échange avec le public.

    16h00-17h00 Laurent Ott présentera l’institution scolaire dans les quartiers populaires et son expérience d’enseignement en milieu ouvert dans les cités, suivi d’un échange avec le public.

    17h00-18h00 Victor Collet introduira la question des issues politiques et syndicales dans les quartiers des banlieues populaires suivi d’un échange avec la public.

    18h00-19h00 Rocé, rappeur viendra exposer sa vision de la culture subversive dans les banlieus populaires.

    19h00-20h30 Projection du film de Jean-Pierre Thorn : 93, la belle rebelle + débat. 20 h 30 Apéro

    Après-midi de rencontre et de débats autour des questions urbaines :

    samedi 31 mai 2014 à partir de 14h

    À la CNT-F 3, rue des Vignoles, Paris 75020 - cnt.esa@gmail.com

    [logo chat noir cerclé CNT] CNT — [logo empreinte de patte de chat] CNT ESA

    Cette journée a pour objet de soutenir pécuniairement tout-e-s adhérent-e-s en cas de conflit lié au travail.

    Cette caisse aidera à concrétiser nos luttes sans compromis parce qu’elle nous permettra d’âtre autonomes dans nos combats.

    Venez nombreux pour nous soutenir !


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/jpg/affiche31.jpg


    2013
    Affiche liée