soutien à militants

 

 
 

Affichage par année

433 affiches :

 



    [Contre le monde de l’argent et des lois]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre le monde de l’argent et des lois]. — Paris : Sans patrie, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 65 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Passamani, Massimo
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin style BD (femme brisant une vitre) ]

    texte :

    Contre le monde de l’argent et des lois

    Il y a de plus en plus d’indésirables dans le monde. Il y a trop de femmes et d’hommes pour qui cette société n’a prévu qu’un rôle : celui de crever.
    Isolés, ils servent à faire croire aux citoyens se prétendant tels qu’ils ont une réelle vie commune (entre les paperasses de l’autorité et les rayonnages des marchandises).
    Immigrés, ils servent à alimenter l’illusion d’avoir des racines chez les pauvres seuls avec leur néant, au bureau, dans le métro ou devant la télévision.
    Clandestins, ils servent à rappeler que la soumission salariale, ce n’est pas le pire — il existe aussi le travail forcé et la peur qui serre le ventre à chaque contrôle de routine.
    Expulsés, ils servent à renforcer sur tous les réfugiés économiques du génocide capitaliste, le chantage du bannissement vers une misère sans retour.
    Prisonniers, ils servent à menacer avec le spectre de la punition ceux qui ne veulent plus de cette minable existence.
    Extradés, en tant qu’ennemis de l’État, ils servent à faire comprendre que dans l’internationale de la domination et de l’exploitation, il n’ y a aucun espace pour le mauvais exemple de la révolte.
    Pauvres, isolés, étrangers partout, incarcérés, hors-la-loi, bannis : les conditions de ces indésirables sont de plus en plus communes.
    Citoyens ou étrangers, innocents ou coupables, clandestins ou réguliers : ces distinctions de codes étatiques ne nous appartiennent pas. Pourquoi la solidarité devrait-elle respecter ces frontières sociales, alors que les pauvres sont continuellement trimballés de l’une à l’autre ?

    Recherché dans le cadre d’un procès contre plusieurs dizaines d’anarchistes en Italie — bâti sur une « bande armée » inexistante et avec l’appui d’une fausse « repentie » — Massimo Passamani a été arrêté et incarcéré à Paris. Une fois celui-ci relâché, l’État français a décidé de signer un décret d’extradition à son encontre.

    La menace de ce décret est une épée de Damoclès suspendue une fois de plus, au dessus de la tête d’un irrégulier. Elle nous confirme l’alternative qui nous attend partout en Europe sous l’ombre du contrôle unifié : la domestication ou la matraque policière.

    Mais les codes et les fichiers de tous les pouvoirs ont un défaut : c’est de la masse anonyme que sortent les mutinés de l’esprit et de l’action.

    Aucun contrôle ne peut nous empêcher de franchir les frontières qui séparent la résignation de la révolte.

    Contre toutes les expulsions, contre l’extradition de l’anarchiste italien Massimo Passamani

    Pour plus d’informations : Sans Patrie - c/o TCP - 21 ter rue Voltaire 75011 Paris / passemuraille@free.fr


    sources :
     




    [Fête de soutien aux bad girls]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fête de soutien aux bad girls]. — Lausanne : Espace autogéré (Lausanne), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 14 × 42 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : féminisme  ; femmes  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; repas, cantine, …  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (Pippi Langstrumpf / Fifi Brindacier) ]

    texte :

    Fête de soutien aux bad girls

    Sa. 24 février

    Procès 6-7 mars
    18 h 30 - film : Fifi Brindacier
    20 h 30 - repas
    22 h 30 - perfo, concert(s), disco

    Suite à une campagne contre le harcèlement sexuel à l’université, quatre féministes sont accusées de « diffamation, calomnie et tentative de contrainte ». La plainte a été déposée par un prof. qui a délibérément choisi de reconnaître son cas particulier dans une information générale (son nom n’a jamais été cité).

    Une cinquantaine d’associations, syndicats, partis, dénocent le caractère arbitraire et injuste du procès qui leur est intenté. Planifié un jour avant la journée internationale des femmes, ce procès, qui vise à étouffer tout débat sur le harcèlement sexuel, risque bien de tourner au procès du féminisme.

    Tous et toutes au tribunal de Montbenon, les 6 et 7 mars 2001, à 8 h 45, pour soutenir les quatre militantes.

    Espace Autogéré — César-Roux 30 - 1005 Lausanne - www.squat.net/escpaceautogere


    sources :
     











    [Libertad para Carlos]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Libertad para Carlos]. — [S.l.] : CNT_ (España), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , jaune , texte en défonce , papier blanc ) ; 28 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : économie : mondialisation  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Martin Martinez, Carlos
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (sur Carlos Martin Martinez emprisonné après le sommet de Salonique) ; dessin (homme enchainé) ]

    texte :

    Libertad para Carlos

    represión - montajes - mentiras - torturas - aislamiento - acosos

    Carlos Martín Martínez, militante anarquista de la CNT, se encuentra encarcelado tras las manifestaciones y las protestas en la ciudad Griega de Salónica, tras la Cumbre de los Jefes de Estado de la Unión Europea. Junto a el otros seis activistas anticapitalistas, los cuales deben hacer frente a un burdo montaje de la Fiscalía, el Gobierno y la Prensa, acusándoles de pertencer a una supuesta "red de terroristas internacionales". Carlos junto a l@s tresmil manifestantes son anarquistas que fueron a Grecia a protestar contra el capitalismo globalizado y el nuevo Orden Mundial, aprovechando la presencia de los responsables directos de las injusticias sociales y de la muerte de millones de personas. la Fiscalía a usado a Carlos y al resto de encarcelados para "dar ejemplo", y as ; intentar evitar que sigamos mostrándoles nuestro rechazo más enérgico y que hagamos frente como durante estos últimos años en todos los rincones del planeta. Mientras tanto y pese a la difícil situación represiva, no cejaremos un sólo instante en plantear la cosas tal y como son, por mucho que les duela. Animamos y llamamos a la solidaridad y al compromiso directo en el cambio integral de esta sociedad, hacia una sin gobernates ni gobernad@s, sin ricos ni pobres, sin explotadores ni explotad@s.

    [logo : drapeau taillé] CNT-AIT

    Solidaridad con los 7 compañeros encarcelados


    sources :
     


    [Semaine internationale d’actions contre le contrôle social]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Semaine internationale d’actions contre le contrôle social]. — Paris : il-legalteam : No Border, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 45 × 64 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; émigration et immigration  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Union européenne (UE, CEE, ...)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte bilingue (français & anglais) ; dessin (empreinte de mains et grillage en barbelés) ; filigrane (affiche du « campement contre le SIS à Strasbourg du 19 au 28 juillet 2002 ») ]

    texte :

    du 22 au 28 février 2003, pendant les procès du campement No Border

    22nd to 28th February 2003, during NoBorder Camp trials

    Semaine internationale d’actions

    an international week of action

    Between 22nd and 28th February, 6 people charged during the Camp will bi tried in Strasbourg. The NoBorder Camp, in which more than 2000 people participated in Strasbourg in July 2002, was intended as an attack against measures intended to control us all, those with and those without documentation. Its call was “No border, No Nation, No Social Control”. Many different forms of action, demonstration, debate, self-organization and self-management involving all aspects of everyday life took place during the camp.

    International solidarity is required to combat the repressions the camp faced. By dragging our comrades through the courts, the State is inviting us to make ourselves heard, once again.
    We should make ourselves heard, in Strasbourg and elsewhere, on the very same issues which made us join the camp in the first place.

    This invitation deserves a response …

    On the occasion of this week-long court procedure, therefore, a week of action and concrete struggle against social control is called.
    We should affirm, once again, our determination to fight measures of social control currently being introduced and focus ont the issues raised during the camp.

    Du 22 au 28 février ont lieu les procès des 6 personnes inculpées durant le campement NoBorder. Le campement NoBorder, qui a réuni plus de 2000 personnes à Strasbourg en juillet 2002, entendait s’attaquer aux dispositifs de contrôle qui nous visent tous, avec ou sans papiers, à travers les mots d’ordre : “non aux frontières, non aux nations, non au contrôle social”. Actions, manifestations, discussions, auto-organisation et autogestion de tous les aspects de la vie commune ont pris place lors de cette initiative.

    Pour faire face à cette répression, la solidarité doit s’organiser au niveau international. En trainant des camarades devant ses tribunaux, l’État nous invite à nous manifester à nouveau, à Strasbourg et partout ailleurs, sur les questions qui nous avaient amen-es au campement :

    Soyons à la hauteur de l’invitation…

    À l’occasion de cette « semaine de procès », nous appelons à une semaine d’actions et de lutte concrète contre le contrôle social. Ce sera un moment pour réaffirmer, autour des thématiques mises en avant lors du campement, notre volonté offensive de mettre en échec ces dispositifs.

    contre le contrôle social

    against social control

    Relaxe pour tous les inculpés ★ Liberté de circulation et d’installation ★ Des papiers pour tous ou plus de papiers du tout
    End to all charges ★ Freedom of movement and of residence ★ Documents for every-one or no documents at all

    transmissions de récits d’action, de communiqués de soutien, suggestions et demandes d’infos ; accounts of action, communiqués, proposals and requests for information : il-legalteam@lalune.org ★ il-legalteam, 21ter, rue Voltaire, 75011 Paris

    Imprimerie spéciale


    sources :
     

    2002
    Affiche liée












    [Pour le soutien aux sans-papiers, contre la pénalisation de la solidarité]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pour le soutien aux sans-papiers, contre la pénalisation de la solidarité]. — Aix-en-Provence ; Marseille : AL__ (Alternative libertaire : 1991-2019) : CNT_F (France) ; [et al.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; [30 ?] × [21 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; éducation  ; émigration et immigration  ; procès  ; solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (mains serrées autour de barreaux de prison) ]

    texte :

    Instituteur et militant du RESF, Florimond Guimard risque 45 000 € d’amende et 3 ans de prison pour s’être opposé pacifiquement } — avec 200 autres — à l’expulsion d’un père de famille sans-papiers à l’aéroport de Marignane.
    Il est convoqué devant le tribunal correctionnel d’Aix le 22 octobre…

    une semaine d’action

    Pour le soutien aux sans-papiers, contre la pénalisation de la solidarité

    avec le Réseau Éducation Sans Frontière

    La solidarité n’est pas un délit — La solidarité n’est pas un délit — La solidarité n’est pas un délit —La solidarité n’est pas un délit

    Samedi 20 oct. — Marseille - Porte d’Aix - 15 h
    Manifestation unitaire « Journée de solidarité avec les étrangers », dans le cadre de la mobilisation nationale UCIJ (UniEs Contre une Immigration Jetable)

    Dimanche 21 oct. — Marseille - Parc F. Billoux (248, rue de Lyon, 15e)
    Rencontre - débat, 14 h 30, « Contre la pénalisation des actions citoyennes », suivi d’un goûter en musique

    Lundi 22 oct. — Aix - La Rotonde - 12 h

    Manifestation

    Veille citoyenne devant le tribunal (40, bd Carnot), de 14 h jusqu’à la fin de l’audience

    Retrouvez le programme complet sur http://www.educationsansfrontiere.org/redf13
    Aix solidarité, Article 13, ASTI Aix, ATTAC, ATMF, Ballon Rouge, CIMADE, FCPE, Femmes en noir, LDH, Mille Babords, MRAP, RESF, UCIJ, UJFP, Intersyndicale Éducation des BDR (FSU-CGT-CFDT-FO-UNSA-SUD), SDEN CGT, CNT, FSU SDU, SNEP, FSU SNUIPP, SNES FSU, SGEN CFDT, Solidaires, Sud Santé Sociaux, Sud STSF, Sud Éduc, UDAS, UD CGT, UD CFDT, AL, Resister, LCR, PCF, Collectifs Unitaires Anilibéraux du 13, Les Verts, LO, …


    sources :

    https://web.archive.org/web/20071025093605/http://www.cnt-f.org/fte/IMG/pdf/Affiche20octa.pdf





    [Widerstand verwahren ? Nix da !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Widerstand verwahren ? Nix da !]. — Zürich Zurich : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ), coul. (trois ) ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Camenisch, Marco (1952-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (nouveau procès de Marco Camenisch) ; dessin (mains enchainés) ]

    texte :

    Widerstand verwahren ?

    >Nix da !

    ★ Für eine Gesellschaft ohne Knäste

    Weil sich der politische Gefangene Marco Camenisch im Knast nicht brechen liess und weiterkämpft, will ihn die bürgerliche Rachejustiz zwangspsychiatrisieren und verwahren lassen — wehren wir uns gemeinsam gegen diesen Angriff, der uns allen gift !

    >Internationaler Aktionstag : 9.3.07

    >Prozess gegen Marco : 12./13.3.07,
    7:45 Obergericht Zureich (Hirschengraben 15)

    Freedom and sunshine for Marco — Schweine ins Weltall !


    sources :
     


    [Du sabotage considéré comme un des Beaux Arts]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Du sabotage considéré comme un des Beaux Arts]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : répression  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (diable dansant) ]

    texte :

    Du sabotage considéré comme un des Beaux Arts

    Il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir dans le sabotage une arme classique des exploités. Il faut vraiment avoir la mémoire courte pour oublier que, dans toute guerre sociale, nombre de révoltés n’attendent pas nécessairement que tout le monde se bouge pour exprimer leur colère.

    Des émeutes de novembre 2005 à celles du CPE au printemps 2006, des occupations d’usines et séquestrations de dirigeants aux nombreux sabotages lors du mouvement cheminot de novembre 2007, il semble clair pour beaucoup que ce n’est pas en mendiant qu’on peut en finir avec une situation de misère et d’exploitation.

    Dans cette société carcérale, on voudrait nous faire croire à coups de Tazers ou de bulletins de vote que nous vivons dans le meilleur des mondes : la démocratie marchande. Les guerres ou l’empoisonnement de la planète au nom du fric viennent pourtant nous rappeler que le capitalisme est un système mortifère et que l’État est un ennemi.

    Alors il faut se battre, pour détruire ce qui nous détruit. Lutter individuellement et collectivement là où l’on est, pour un monde libéré de l’exploitation et de la domination. Et ce n’est ni à leur code pénal ni à leur morale de nous dicter ce que nous avons à faire, mais à la rage et à l’éthique de chacun.

    Le 11 novembre, dix personnes ont été arrêtées lors d’une nouvelle opération du Ministère de la Terreur, accusées des sabotages de caténaires de la SNCF du week-end précédent. Les journaflics et les politicards, chacals de tous bords, se sont aussitôt empressés de dénoncer un imaginaire mouvement « anarcho-autonome », la « MAAF ». Sous ce même prétexte d’ “association de malfaiteurs à but terroriste”, trois camarades sont déjà incarcérés, parfois depuis plus de 9 mois, accusés d’une tentative d’incendie de véhicule de police à Paris (18e) en mai 2007, lors des explosions de colère venues saluer la dernière élection présidentielle.

    En un temps « de crise » où l’État arrose les capitalistes à coups de milliards, il tente une fois de plus d’isoler de « mauvais révoltés » pour mieux les éliminer. Mais peu importe qu’ils soient coupables ou innocents, laissons ces catégories aux charognes en toge et à leurs souteneurs.

    Car de même que la passion pour la liberté ne s’enferme pas dans des sigles, ce que redoute la domination c’est la multiplication diffuse et anonyme de ces attaques. Solidarité contre le terrorisme d’État, avec les moyens que chacun jugera adéquats...

    Brisons le train-train quotidien, 12 novembre 2008


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Du-sabotage-considere-comme-un-des : « Pour télécharger (imprimer, diffuser...) le tract (ou affiche) en PDF », « lu sur Indymedia Nantes (15 novembre 2008).







    [Fête de la CNT Gard, 2009]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fête de la CNT Gard, 2009]. — Nîmes : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 61 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Berthuin, Jérémie (1972-....)  ; Cartouche  ; Mathurin, Michel  ; Rigouste, Mathieu (1980-....)  ; Savia, al  ; The Hop la !  ; Wakkan Tribu
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos (manifestations, groupes musicaux) ; étoiles taillées noires et rouges ; filigrane « sabocat » ]

    texte :

    Fête de la CNT Gard

    & soutien à Pascal suite aux violences policières du 1er Mai

    19 sept. 2009 à Montignargues

    Programme

    Films, conférences, débats en salle

    14 h

    Projection du film documentaire sur la répression suite aux révoltes populaires de juin 2008 à Sidi Ifni (Maroc) + débat « Pour un Maghreb des luttes sociales » animé par Jérémie Berthuin, secrétaire international de la CNT.

    16 h

    Projection du film documentaire de Michel Mathurin « Et pourtant ils existent », histoire du syndicalisme d’action directe + débat « Quelle alternative syndicale à la crise » animé par la CNT Gard

    18 h

    Conférence de Mathieu Rigouste, sociologue, auteur du livre « L’Ennemi intérieur » sur la justification des politiques sécuritaires de l’État français. Coorganisé avec le SCALP No Pasaran.

    Tables de presse d’organisations militantes, du comité de soutien à Pascal

    19 h 30 : apéro

    flamenco-rumba avec Al Savia

    21 h : concerts

    en plein air s’il fait beau, en salle s’il pleut !

    Intervention publique de la CNT Gard

    Wakkan Tribu (rock français)

    The Hop la ! (punk-rock français)

    Cartouche (rock’n’punk)

    Entrée prix libre de soutien

    Restauration sur place : boissons, assiettes, sandwich petits prix !

    Animations pour enfants (sous la responsabilité des parents)
    dès 14 h - contes, jeux, château gonflable
    16 h 30 - goûter offert

    [carte de situation]

    Avec le concours et le soutien du collectif Caméléon

    [logo chat noir cerclé CNT] Pour aider aux frais juridiques, adresser chèques de soutien à :
    CNT 6 rue d’Arnal 3000 Nîmes aec la mention : « solidarité inculpé du 1er mai 2009 » au dos.

    Graphisme : LOX - myspace.com/netlox


    sources :

    http://www.cnt-f.org/fedeptt/documents/2009/2009-05-01_Solidarite.Pascal_Fete.Montignargues.19-09-2009_Affiche.pdf



    [Les feux de la révolte]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les feux de la révolte]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Grèce
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte (blanc, jaune, rouge) ; photo couleurs en fond (jeunes courant près d’une voiture en flammes) ]

    texte :

    Les feux de la révolte

    Les fins de mois sont de plus en plus difficiles. On se fait de plus en plus exploiter au boulot pour toujours moins de fric, sucrer les allocs et emmerder sans fin au RMI. Des milliers de personnes sont licenciées, l’âge de la retraite est encore reculé… et pendant ce temps-là l’État arrose les banques et les patrons à coups de milliards.

    Le pouvoir lâche ses cow-boys en uniforme qui se croient tout permis à coups de flash-ball, de rafles, d’expulsions, de rackets et de contrôles… tandis que toujours plus de personnes se retrouvent enfermées, que ce soit en hôpital psychiatrique, en centre de rétention ou en prison. Le système impose sa paix sociale en nous vidant le cerveau à l’aide de Prozac, de télévision et de crédits… bref, tout ce qui constitue la violence du quotidien.

    Les tensions sociales s’exacerbent et rien n’indique que cela va aller en s’amenuisant.

    Les actes de révoltes collectives et individuelles se multiplient aussi :

    En mai 2007 par exemple, lors du joyeux bordel des élections présidentielles, un véhicule de police a bien failli être incendié dans le 18e. Trois personnes suspectées dans cette affaire croupissent encore en prison sous l’accusation d’ « association terroriste ».

    De même, en juillet dernier après plusieurs mois de révoltes collectives, de mutineries et d’affrontements, des prisonniers ont détruit par le feu le centre de rétention de Vincennes. Sept sans-papiers (peut-être plus) sont inculpés et incarcérés.

    Depuis décembre en Grèce, après l’assassinat d’un jeune par les flics, des milliers de révoltés attaquent banques, commerces et commissariats. Occupations, pillages et destructions, manifestations et affrontements se poursuivent.

    Solidarité avec les révoltés incarcérés.
    Que les feux de la révolte se propagent partout.

    Manifestation samedi 24 janvier 2009, 15 h à Barbès


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Les-feux-de-la-revolte (8 janvier 2009).



    [Nous ne sommes pas des esclaves, nous sommes de la dynamite]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nous ne sommes pas des esclaves, nous sommes de la dynamite]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , violet , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Grèce
    • Noms cités (± liste positive)  : Bonanno, Alfredo Maria (1937-2023)  ; Stratigopoulos, Christos = Στρατηγόπουλου, Χρήστου
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (femme « pin-up » années 40-45 allumant une fusée de feu d’artifices) ]

    texte :

    Nous ne sommes pas des esclaves, nous sommes de la dynamite

    Ce sont de vieilles histoires, d’un autre siècle. La misère, que le progrès semblait avoir bannie de l’Occident, assène de nouveau ses morsures. Les banquiers ne se jettent pas encore par la fenêtre, mais les rues se remplissent de pauvres. Les usines et les commerces ferment leurs portes. Des millions de gens n’ont plus les moyens d’affronter l’avenir. On leur avait pourtant promis qu’une vie entière passée à genoux, entre un travail au profit d’un patron et l’obéissance aux exigences du gouvernement, leur assurerait pour le moins une survie tranquille. Aujourd’hui, il est clair pour tout le monde qu’il s’agissait d’un mensonge.

    Ce sont de vieilles histoires, d’un autre siècle. Les queues s’allongent devant les soupes populaires. Le nombre de vols dans les supermarchés augmente constamment. Les saisies judiciaires se multiplient. Et tandis qu’en bas on cherche à ne pas crever de faim, en haut ils se préparent au pire, à l’explosion sociale tant redoutée. On promet d’appliquer la « tolérance zéro » à ceux qui transgressent la loi, on construit de nouvelles prisons et centres de rétention, on place les quartiers sous vidéosurveillance, on les militarise, et surtout lorsque la rage commence à sévir. Qu’ils soient anciens ou nouveaux, les pauvres doivent savoir que mourir de privations ou se suicider sera le seul choix qui leur sera concédé.

    Ce sont de vieilles histoires, d’un autre siècle. Aujourd’hui, de plus en plus d’individus vont chercher l’argent là où il se trouve en abondance. Certains ont également un rêve qui leur colle à la peau, comme ces deux anarchistes, Christos et Alfredo, arrêtés le 1er octobre en Grèce après une attaque de banque. Le premier l’a braquée, arme à la main. On prétend que le deuxième l’aurait aidé en recelant le butin. Ces deux anarchistes, l’un grec et l’autre italien, se trouvent maintenant derrière les barreaux. La prison est le destin promis à ceux qui ne se résignent pas à crever dans la misère, c’est le destin promis aux ennemis de l’exploitation et de l’autorité.

    Ce sont de vieilles histoires, d’un autre siècle. Une économie en difficulté, un chômage endémique, la détérioration des conditions de vie, une guerre entre pauvres fomentée par les larbins des puissants, les nationalismes, les religions et les racismes qui gagnent du terrain, une planète menacée par le développement technologique, les États qui combinent aussi bien la carotte de la démocratie que le bâton du totalitarisme… Dans ce retour improvisé vers le passé, il manque encore quelque chose. Que la dignité salie chasse le désespoir et se transforme en actes. Que la liberté cesse d’être le droit d’obéir à l’autorité et redevienne un affront envers n’importe quelle forme de pouvoir. Que le désir de vivre ne se contente pas de ce qui existe déjà mais parte à l’assaut pour arracher ce qui n’a jamais été.

    Ce sont de vieilles histoires, d’un autre siècle, l’insurrection

    des anarchistes


    sources :

    Avant 2018




    [Solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; procès  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos (mutins ; barbelés) ]

    texte :

    Le centre de rétention administratif de Vincennes était la plus grande prison pour sains-papiers de France. Le 21 juin 2008, un détenu qui avait réclamé en vain des médicaments y est mort. Le lendemain, le 22 juin, au cours d’une révolte collective, le centre est parti en fumée. 10 personnes sont inculpées pour cette révolte. Être solidaire des inculpés de l’incendie de Vincennes, c’est être solidaire de toutes celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, se révoltent contre un monde où des millions de vies sont suspendues à des bouts de papiers.

    Solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes

    Procès

    du 25 au 27 janvier
    13 h 30 au TGI de Paris, Mº Cité

    Semaine de solidarité

    du 17 au 24 janvier


    sources :
     


    [Να σαμποτάρουμε του κοινωνικό εφησυχασμό Να τελειώνουμε με το σύμπλεγμα του φόβου]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Να σαμποτάρουμε του κοινωνικό εφησυχασμό Να τελειώνουμε με το σύμπλεγμα του φόβου]. — Thessaloníki̱ = Θεσσαλονίκη Thessalonique : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , rose , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Grèce
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Botzatzis [Μποτζατζής], Vangelis [Βαγγέλης]
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo () ]

    texte :

    Να σαμποτάρουμε του κοινωνικό εφησυχασμό Να τελειώνουμε με το σύμπλεγμα του φόβου

    που επιζητά την ασφάλεια,την Τάξη και το σωφρονισμό

    Στις 11 Οκτωβρίου μετά απο 10 μήνες προφυλάκισης αφήνεται προσωρινά ελεύθερος ο Βαγγέλης Μποτζατζής. Διώκεται με βάση τον τρομονόμο και το κατηγορητήριο στηρίζεται σε μια « ανυπόστατη, κατασκευασμένη και ανακληθείσα κατάθεση, προϊόν απειλών, εκβιασμών, ψυχολογικής βίας και πίεσης » και στον « πηγαίο καταδιωκτισμό » ενός σεκιουριτά.
    Για την ίδια υπόθεση διώκονται τρεις ακόμα αναρχικοί που επέλεξαν τη φυγή ως μία σταση άρνησης στην επερχόμενη φυλάκισή τους που τα μμε τόσο καλά προετοίμασαν και η δικαστική εξουσία είχε δρομολογήσει. Εδώ και τόσο καιρό βρίσκονται σε ένα ιδιότυπο καθεστώς ομηρίας.

    Γίνεται πλέον φανερό πως οι εξουσιαστικοί μηχανισμοί επιδιώκουν την εδραίωσή τους μέσα από την παραδειγμάτική εξόντωση των αντιφρονούντων βαφτίζοντας τους τρομοκράτες.
    Είναι, όμως, οι δεσμοί αλληλλεγγύης που μπορούν να μπλοκάρουν στην πράξη την απόπειρα να στείνονται έκτακα δικαστήρια σε βάρος αγωνιζόμενων ανθρώπων. είναι όλο αυτό το πολύμορφο σύμπαν των αντιστεκόμενων που μπορεί να ξεδιπλώσει έμπρακτα δεσμούς αλληλεγγύης και κοινωνικής δράσης ικανούς να υπονομεύσουν κάθε σχέδιο της εξουσίας να Θέσει στο περιθώριο τον αγώνα για την ελευθερία.

    αλληλεγγύη το Β. Μποτζατζή
    καμία δίωξη τους Ν. Νικολάου, Δ. Συριανού, Κ. Χάλαζα.

    πορεία

    ΠΑΡΑΣΚΕΥΗ 14.11 - 18.00 ΚΑΜΑΡΑ

    κατάληψη φάμπρικα ★ υφανέτ


    traduction :

    Na sampotároume tou koinonikó efisychasmó Na teleiónoume me to sýmplegma tou fóvou pou epizitá tin asfáleia,tin Táxi kai to sofronismó Stis 11 Oktovríou metá apo 10 mínes profylákisis afínetai prosoriná eléftheros o Vangélis Botzatzís. Dióketai me vási ton tromonómo kai to katigoritírio stirízetai se mia « anypóstati, kataskevasméni kai anaklitheísa katáthesi, proïón apeilón, ekviasmón, psychologikís vías kai píesis » kai ston « pigaío katadioktismó » enós sekiouritá. Gia tin ídia ypóthesi diókontai treis akóma anarchikoí pou epélexan ti fygí os mía stasi árnisis stin eperchómeni fylákisí tous pou ta mme tóso kalá proetoímasan kai i dikastikí exousía eíche dromologísei. Edó kai tóso kairó vrískontai se éna idiótypo kathestós omirías. Gínetai pléon faneró pos oi exousiastikoí michanismoí epidiókoun tin edraíosí tous mésa apó tin paradeigmátikí exóntosi ton antifronoúnton vaftízontas tous tromokrátes. Eínai, ómos, oi desmoí allillengýis pou boroún na blokároun stin práxi tin apópeira na steínontai éktaka dikastíria se város agonizómenon anthrópon. eínai ólo aftó to polýmorfo sýmpan ton antistekómenon pou boreí na xediplósei émprakta desmoús allilengýis kai koinonikís drásis ikanoús na yponoméfsoun káthe schédio tis exousías na Thései sto perithório ton agóna gia tin elefthería. allilengýi to V. Botzatzí kamía díoxi tous N. Nikoláou D. Syrianoú, K. Chálaza. poreía PARASKEVI 14.11 - 18.00 KAMARA katálipsi fámprika ★ yfanét

    Pour saboter sa complaisance sociale
    Terminons avec le complexe de la peur

    recherche de sécurité, d’ordre et d’emprisonnement

    Le 11 octobre, après 10 mois de détention provisoire, Vangelis Botzatzis a été temporairement libéré. Il est poursuivi pour terrorisme et l’acte d’accusation se fonde sur un « témoignage inexistant, fabriqué et révoqué, produit de menaces, de chantage, de violences et de pressions psychologiques » et de la « persécution à la source » d’un garde de sécurité.
    Pour le même cas, trois autres anarchistes sont poursuivis qui ont choisi de fuir en refusant leur emprisonnement imminent, que les médias si bien préparés et la justice avaient lancé. Ils ont été dans un régime d’otage particulier pendant si longtemps.

    Il devient maintenant clair que les mécanismes autoritaires cherchent à se consolider par l’extermination exemplaire de dissidents en baptisant des terroristes.
    Ce sont cependant les liens de solidarité qui peuvent en pratique bloquer la tentative d’envoyer des tribunaux d’exception au détriment des populations en difficulté. c’est tout cet univers multiforme de résistance qui peut déployer dans la pratique des liens de solidarité et d’action sociale capables de saper tout plan de pouvoir pour marginaliser la lutte pour la liberté.

    solidarité avec V. Botzatzis
    pas de persécution de N. Nikolaou
    D. Syrianou, K. Halaza.

    Manifestation

    VENDREDI 14.11 - 18.00 KAMARA

    tissu accroupi ★ tissage


    sources :
     





    [La CNT face à la répression antisyndicale : samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La CNT face à la répression antisyndicale : samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille]. — Lille : CNT_- 59/62 (CNT-Union régionale Nord Pas-de-Calais) : CNT_F (France), . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 41 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; fascisme et antifascisme  ; luttes ouvrières  ; police  ; répression  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : 3 Bones  ; Chuche ma gaillette  ; Miss America  ; Mr Marcaille
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; soutien à militants  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo : chat cerclé (rouge sur noir) au dos d’un militant ]

    texte :

    La CNT face à la répression antisyndicale

    samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille

    15h : Projection + débat sur la répression antisyndicale, organisés par le STIS59, à la Maison des Syndicats, CNT de Lille (32 rue d’Arras).

    18h : Apéro,

    21h : Concert au Centre Culturel Libertaire (4 rue de Colmar, Lille) avec : Mr Marcaille (Noise), Chuche Ma Gaillette (Oi !), Miss America (Punk hardcore), 3Bones (Gabber)

    La CNT est une organisation syndicale qui monte. La combativité déployée par nos militant-es et le gain de crédibilité syndicale que connaissent nos pratiques de luttes, d’autogestion et d’action directe font peur aux patron-nes, aux capitalistes et à leurs allié-es. Pour nous faire taire, ils font tout leur possible !
    La CNT, organe de solidarité entre travailleur-ses, outil de lutte et de résistance aux exploiteur-ses qui nous affament et nous narguent, est de plus en plus efficace et donc de plus en plus prise pour cible :

    RÉPRESSION PATRONALE

    À Lille comme ailleurs, les directions voient d’un mauvais œil l’implantation de sections syndicales CNT dans les boîtes. Un syndicat combatif qui refuse la collaboration de classe (travailleur-ses et capitalistes ont des intérêts divergents et seuls nos oppresseur-ses ont intérêt à ce que nos deux classes s’entendent pour conserver leurs privilèges) et qui, directement contrôlé par sa base, n’est pas aussi prompt que certaines centrales corrompues à signer des accords défavorables aux employé-es ne peut pas plaire à ceux qui ne vivent que grâce à l’argent qu’ils nous volent. Les patron-nes utilisent tout l’arsenal juridique à leur disposition pour tenter d’interdire l’implantation de sections syndicales CNT dans les entreprises qu’ils contrôlent. Rien qu’à Sevelnord (Valenciennes, groupe PSA), la direction a
    intenté deux procès en vue d’interdire la section CNT de l’usine et multiplie les intimidations envers nos camarades qui l’animent. Après d’âpres batailles et de nombreux frais, la section existe officiellement et a été jugée légale..

    RÉPRESSION POLICIÈRE

    Comme la plupart des acteur-ices des différents mouvements sociaux récents et particulièrement au cours de celui pour la sauvegarde du régime des retraites qui a secoué la France cet automne, les militant-es de la CNT sont victimes de l’acharnement de la police et de la justice bourgeoise (bras armés par l’État à la solde des capitalistes) qui tentent tout pour intimider les grévistes et casser les contestations à grand coup de tonfa, d’amendes et de prison. Les procès s’enchainent et les peines tout aussi exorbitantes que disproportionnées tombent. Difficile pour notre organisation et ses militants de trouver les ressources financières nécessaires. Face à la répression, la solidarité est l’arme que nous devons déployer !

    AGRESSIONS FASCISTES

    Notre syndicat à toujours combattu le fascisme, le racisme et la xénophobie. Opposé-es aux idées et aux lois nauséabondes promues par les gouvernements successifs (chasse aux sans-papiers, aux Roms, débats sur « l’identité nationale »,…) ainsi qu’aux partis et groupuscules d’extrême droite qui se développent sur ce terreau (Front National et Identitaires), les militant-es de la CNT et ses locaux sont la cible récurrente d’attaques perpétrées par les nervis fascistes. Nous devons tout faire pour éviter que Lille ne devienne à l’image de Lyon, où des éléments fascistes ultra-violents n’hésitent plus à tenter d’assassiner des militant-es de notre organisation.

    Toutes ces luttes coûtent beaucoup d’argent. Le patronat, l’État et leurs allié-es attaquent les militant-es et leurs organisations aux portefeuilles de manière délibérée : ils savent que c’est un moyen très efficace de les plomber et de les rendre inaudibles.

    UL CNT, 32 rue d’Arras, 59000 Lille - www.cnt-f.org/59-62


    sources :

    Vu sur : http://www.cnt-f.org/59-62/wp-content/uploads/18juin2011-affiche-journee-repression.pdf (10/06/2011) ; accompagné du tract : http://www.cnt-f.org/59-62/wp-content/uploads/18juin2011-tract-journee-repression.pdf (10/06/2011).


    2011
    Affiche liée


    [La CNT face à la répression antisyndicale : samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La CNT face à la répression antisyndicale : samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille]. — Lille : CNT_- 59/62 (CNT-Union régionale Nord Pas-de-Calais) : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; fascisme et antifascisme  ; luttes ouvrières  ; police  ; répression  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : 3 Bones  ; Chuche ma gaillette  ; Miss America  ; Mr Marcaille
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; soutien à militants  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (chat cerclé au dos d’un militant) ]

    texte :

    La CNT face à la répression antisyndicale

    samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille

    15h : Projection + débat sur la répression antisyndicale, organisés par le STIS59, à la Maison des Syndicats, CNT de Lille (32 rue d’Arras).

    18h : Apéro,

    21h : Concert au Centre Culturel Libertaire (4 rue de Colmar, Lille) avec : Mr Marcaille (Noise), Chuche Ma Gaillette (Oi !), Miss America (Punk hardcore), 3Bones (Gabber)

    La CNT est une organisation syndicale qui monte. La combativité déployée par nos militant-es et le gain de crédibilité syndicale que connaissent nos pratiques de luttes, d’autogestion et d’action directe font peur aux patron-nes, aux capitalistes et à leurs allié-es. Pour nous faire taire, ils font tout leur possible !
    La CNT, organe de solidarité entre travailleur-ses, outil de lutte et de résistance aux exploiteur-ses qui nous affament et nous narguent, est de plus en plus efficace et donc de plus en plus prise pour cible :

    RÉPRESSION PATRONALE

    À Lille comme ailleurs, les directions voient d’un mauvais œil l’implantation de sections syndicales CNT dans les boîtes. Un syndicat combatif qui refuse la collaboration de classe (travailleur-ses et capitalistes ont des intérêts divergents et seuls nos oppresseur-ses ont intérêt à ce que nos deux classes s’entendent pour conserver leurs privilèges) et qui, directement contrôlé par sa base, n’est pas aussi prompt que certaines centrales corrompues à signer des accords défavorables aux employé-es ne peut pas plaire à ceux qui ne vivent que grâce à l’argent qu’ils nous volent. Les patron-nes utilisent tout l’arsenal juridique à leur disposition pour tenter d’interdire l’implantation de sections syndicales CNT dans les entreprises qu’ils contrôlent. Rien qu’à Sevelnord (Valenciennes, groupe PSA), la direction a
    intenté deux procès en vue d’interdire la section CNT de l’usine et multiplie les intimidations envers nos camarades qui l’animent. Après d’âpres batailles et de nombreux frais, la section existe officiellement et a été jugée légale..

    RÉPRESSION POLICIÈRE

    Comme la plupart des acteur-ices des différents mouvements sociaux récents et particulièrement au cours de celui pour la sauvegarde du régime des retraites qui a secoué la France cet automne, les militant-es de la CNT sont victimes de l’acharnement de la police et de la justice bourgeoise (bras armés par l’État à la solde des capitalistes) qui tentent tout pour intimider les grévistes et casser les contestations à grand coup de tonfa, d’amendes et de prison. Les procès s’enchainent et les peines tout aussi exorbitantes que disproportionnées tombent. Difficile pour notre organisation et ses militants de trouver les ressources financières nécessaires. Face à la répression, la solidarité est l’arme que nous devons déployer !

    AGRESSIONS FASCISTES

    Notre syndicat à toujours combattu le fascisme, le racisme et la xénophobie. Opposé-es aux idées et aux lois nauséabondes promues par les gouvernements successifs (chasse aux sans-papiers, aux Roms, débats sur « l’identité nationale »,…) ainsi qu’aux partis et groupuscules d’extrême droite qui se développent sur ce terreau (Front National et Identitaires), les militant-es de la CNT et ses locaux sont la cible récurrente d’attaques perpétrées par les nervis fascistes. Nous devons tout faire pour éviter que Lille ne devienne à l’image de Lyon, où des éléments fascistes ultra-violents n’hésitent plus à tenter d’assassiner des militant-es de notre organisation.

    Toutes ces luttes coûtent beaucoup d’argent. Le patronat, l’État et leurs allié-es attaquent les militant-es et leurs organisations aux portefeuilles de manière délibérée : ils savent que c’est un moyen très efficace de les plomber et de les rendre inaudibles.

    UL CNT, 32 rue d’Arras, 59000 Lille - www.cnt-f.org/59-62


    sources :

    Vu sur : http://www.cnt-f.org/59-62/wp-content/uploads/18juin2011-affiche-journee-repression.pdf (10/06/2011) ; accompagné du tract : http://www.cnt-f.org/59-62/wp-content/uploads/18juin2011-tract-journee-repression.pdf (10/06/2011).

    Au moins deux versions parues (couleurs, N&B). Ce tirage sur papier fort a une autre affiche au dos : « Assemblée générale de lutte, ouverte à tout-e-s ».


    2011
    Affiche liée


    [Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Grande-Bretagne / Royaume-Uni
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; insurrectionnalisme  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Algérie  ; Égypte  ; Tunisie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Cette semaine (ca2000-....)  ; Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (personnes jugées sur des vélos pour regarder par-dessus une palissade) début 20e siècle ]

    texte :

    Quelle liberté ?

    Ces dernières semaines en Algérie, en Tunisie ou en Égypte, des milliers et des milliers d’individus sont sortis dans la rue pour manifester leur rage et leur révolte contre des conditions de vie insupportables.

    En plein hiver, ces blocages de routes, ces pillages massifs de supermarchés et d’entrepôts, ces incendies de sièges de partis politiques, ces saccages de villas de riches et de lycées, ces attaques de commissariats, ces mutineries et autres assauts victorieux contre des prisons nous ont réchauffé le cœur...

    Aujourd’hui, malgré des dizaines de morts, la soif de liberté des insurgés ne semble pas prêt de s’éteindre. Mieux encore, elle pourrait se diffuser un peu partout. Car partout, c’est un peu la même poudre qui s’accumule, celle de la misère et de l’écrasement quotidien. Car partout, et ici aussi, c’est un même monde qui voudrait nous soumettre : un monde de fric et de pouvoir pour quelques-uns, d’enfermements et de coups assassins pour tous les autres. Un monde au service des patrons et des États, quelle que soit leur couleur, et quelle que soit la manière dont ils entendent nous exploiter et nous contrôler. A présent que de nouveaux maîtres plus démocrates se précipitent pour se partager le gâteau en Tunisie, est-ce vraiment pour cela que des milliers de révoltés se sont battus au cri de « Liberté » ?

    Depuis le 14 janvier à Paris, Olivier et Dan ont été jetés en prison après avoir tagué « Algérie, Tunisie, vive l’insurrection » et « Vive l’anarchie » sur les murs de Belleville. Le 21 janvier à Bagnolet, c’est François qui a été incarcéré avant de sortir sous contrôle judiciaire une semaine plus tard.

    Tous sont accusés par les larbins de la section anti-terroriste de Paris et par une charogne en toge — la juge d’instruction Patricia Simon — d’avoir apporté leur solidarité avec les dix sans-papiers inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes en juin 2008. Au cri de « Liberté pour tous, avec ou sans-papiers », ils ont manifestement touché une corde sensible. Celle d’un système avide de chair humaine facile à exploiter et broyer sur les chantiers ou derrière une machine à coudre, avant de la rafler puis de l’expulser dans le premier avion venu.

    Mais cette histoire de révolte et de solidarités ne s’arrête pas là : juste avant Noël, les chiens en uniforme avaient ainsi déjà enlevé Bruno dans le métro parisien avant de l’envoyer en préventive.

    Lui est accusé de faire partie d’une« association de malfaiteurs à finalité terroriste », parce qu’il avait eu l’impudence de se rendre en janvier 2008 à une manifestation devant ce même centre de rétention de Vincennes avec… des fumigènes. Ici aussi, dans le paradis de la démocratie marchande, il semble bien que la lutte antiautoritaire pour la liberté, la lutte pour un monde sans patrie ni frontières, conduise rapidement derrière les barreaux.

    Si la liberté est le crime qui contient tous les crimes, nous nous affirmons sans vergogne complices des actes de ces compagnons et camarades. De même que nous laissons volontiers les catégories de « coupable » et « innocent » aux barbelés du code pénal et à ses souteneurs.

    Dans cette guerre sociale qui se déroule au travail comme dans la rue, de jour comme de nuit, continuons de briser nos chaînes, ici comme partout : contre une société dans laquelle on devrait se tuer au turbin ou crever au chômage, être dressé à l’école et enfermé en prison, étouffer dans des tours de béton et subir l’occupation policière sans broncher.

    Des deux côtés de la Méditerranée, en lutte contre tous les pouvoirs, démocratiques ou pas.

    Pour un monde sans maîtres ni esclaves

    Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !


    sources :

    « Affiche sortie ces jours-ci et trouvée notamment collée sur les murs de Paris lors de la balade à Belleville du 25 janvier dernier […] en A4, pour des tracts ou à agrandir en A3 » diffusée sur http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3907 (1er février 2011) et sur http://www.non-fides.fr/?Quelle-liberte-Contre-tous-les (5 février 2011).


    2011
    Affiche liée


    [Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , brun , papier blanc ) ; 54 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : Grande-Bretagne / Royaume-Uni
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; insurrectionnalisme  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Algérie  ; Égypte  ; Tunisie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Cette semaine (ca2000-....)  ; Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (personnes jugées sur des vélos pour regarder par-dessus une palissade) début 20e siècle ]

    texte :

    Quelle liberté ?

    Ces dernières semaines en Algérie, en Tunisie ou en Égypte, des milliers et des milliers d’individus sont sortis dans la rue pour manifester leur rage et leur révolte contre des conditions de vie insupportables.

    En plein hiver, ces blocages de routes, ces pillages massifs de supermarchés et d’entrepôts, ces incendies de sièges de partis politiques, ces saccages de villas de riches et de lycées, ces attaques de commissariats, ces mutineries et autres assauts victorieux contre des prisons nous ont réchauffé le cœur...

    Aujourd’hui, malgré des dizaines de morts, la soif de liberté des insurgés ne semble pas prêt de s’éteindre. Mieux encore, elle pourrait se diffuser un peu partout. Car partout, c’est un peu la même poudre qui s’accumule, celle de la misère et de l’écrasement quotidien. Car partout, et ici aussi, c’est un même monde qui voudrait nous soumettre : un monde de fric et de pouvoir pour quelques-uns, d’enfermements et de coups assassins pour tous les autres. Un monde au service des patrons et des États, quelle que soit leur couleur, et quelle que soit la manière dont ils entendent nous exploiter et nous contrôler. A présent que de nouveaux maîtres plus démocrates se précipitent pour se partager le gâteau en Tunisie, est-ce vraiment pour cela que des milliers de révoltés se sont battus au cri de « Liberté » ?

    Depuis le 14 janvier à Paris, Olivier et Dan ont été jetés en prison après avoir tagué « Algérie, Tunisie, vive l’insurrection » et « Vive l’anarchie » sur les murs de Belleville. Le 21 janvier à Bagnolet, c’est François qui a été incarcéré avant de sortir sous contrôle judiciaire une semaine plus tard.

    Tous sont accusés par les larbins de la section anti-terroriste de Paris et par une charogne en toge — la juge d’instruction Patricia Simon — d’avoir apporté leur solidarité avec les dix sans-papiers inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes en juin 2008. Au cri de « Liberté pour tous, avec ou sans-papiers », ils ont manifestement touché une corde sensible. Celle d’un système avide de chair humaine facile à exploiter et broyer sur les chantiers ou derrière une machine à coudre, avant de la rafler puis de l’expulser dans le premier avion venu.

    Mais cette histoire de révolte et de solidarités ne s’arrête pas là : juste avant Noël, les chiens en uniforme avaient ainsi déjà enlevé Bruno dans le métro parisien avant de l’envoyer en préventive.

    Lui est accusé de faire partie d’une« association de malfaiteurs à finalité terroriste », parce qu’il avait eu l’impudence de se rendre en janvier 2008 à une manifestation devant ce même centre de rétention de Vincennes avec… des fumigènes. Ici aussi, dans le paradis de la démocratie marchande, il semble bien que la lutte antiautoritaire pour la liberté, la lutte pour un monde sans patrie ni frontières, conduise rapidement derrière les barreaux.

    Si la liberté est le crime qui contient tous les crimes, nous nous affirmons sans vergogne complices des actes de ces compagnons et camarades. De même que nous laissons volontiers les catégories de « coupable » et « innocent » aux barbelés du code pénal et à ses souteneurs.

    Dans cette guerre sociale qui se déroule au travail comme dans la rue, de jour comme de nuit, continuons de briser nos chaînes, ici comme partout : contre une société dans laquelle on devrait se tuer au turbin ou crever au chômage, être dressé à l’école et enfermé en prison, étouffer dans des tours de béton et subir l’occupation policière sans broncher.

    Des deux côtés de la Méditerranée, en lutte contre tous les pouvoirs, démocratiques ou pas.

    Pour un monde sans maîtres ni esclaves

    Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !


    sources :
     

    2011
    Affiche liée