anniversaire, commémoration

 

 
 

Affichage par année

320 affiches :

 















    [26/04 a 01/05 – SEIS dias de inauguração da nova Casa Mafalda]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    26/04 a 01/05 – SEIS dias de inauguração da nova Casa Mafalda] / Quino. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Brésil
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Terra Livre (São Paulo)
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; art : vidéo  ; féminisme  ; sport
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; conférence, débat…  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin (Mafalda hurlant, poing levé) ; fond taillé (rouge et noir) ]

    texte :

    Amigas e amigos,
    a Casa Mafalda abre suas portas novas neste fim de semana prolongado de
    www.autonomosfc.com.br

    Casa Mafalda apresenta :

    6 dias, 6 coletivos 1 6 anos do autônomos & autônomas FC !

    No nosso novo endereço : Rua Clélia, 1895, Lapa
    3 quarteirões da Estação Lapa da linha 8 da CPTM e do terminal Lapa de ônibus.

    Nova casa !
    Novo ambiente !
    Filmes !
    Shows gratuitos !

    Programação :

    Quinta, 26/04 - 19hrs
    Grupo Feminista La Ruptura (Chile) promovem um debate sobre a experiência do feminismo autônomono no Chile : sua organização, suas formas de luta e mais.
    Depois do debate, o companheiro chileno Luchin faz uma apresentação acústica de música latinoamericana
    Entrada com contribuição voluntária sugerida de R$ 3,00.

    Sexta, 27/04 - 19hrs
    cine-debate do documentário “Pinheirinho : tiraram minha casa, tiraram minha vida”, apresentado pelo espaço cultural Mané Garrincha junto ao cineasta independente argentino Carlos Pronzato e ao FELCO (Festival latinoamericano de la clase obrera).
    Entrada com contribuição voluntária sugerida de R$ 3,00.

    Sábado, 28/04 - 18hrs
    A Biblioteca Terra Livre exibe os vídeos : Libertários e Deu n’A Plebe seguidos de debate.
    Entrada com contribuição voluntária sugerida de R$ 3,00.

    Domingo, 29/04 - 15hrs em ponto
    O Coletivo Anarco-Feminista Minas Terrestres promove mais um cine-debate sobre o documentário O corpo das mulheres
    Entrada com contribuição voluntária sugerida de R$ 3,00.

    Segunda, 30/04 - 20hrs
    O DAR - Desentorpecendo A Razão promove o lançamento do calendário queer " “Legalize o corpo” + festa dub na vitrola comandada pelo Coletivo Dub Sound + Junior Dub do Shack Attack Crew.
    Entrada pro debate com contribuição voluntária sugerida de R$ 3,00
    Entrada pra festa a R$ 5,00
    (quem já tiver contribuído na entrada do debate paga mais R$ 2,00).

    Terça, 1/5 - Debate 15hrs, show 18hrs
    Show gratuito na rua !
    Aniversário de 6 anos do Autô + festa de todos os coletivos autônomos ! + debate sobre futebol e política + exibição de vídeos + show NA LAJE com Colégio Interno. Kardia e Jennny X.
    Entrada com contribuição voluntária sugerida de R$ 3,00.


    sources :

    Sur : http://www.autonomosfc.com.br/blog/2604-a-0105-seis-dias-de-inauguracao-da-nova-casa-mafalda






    [Le Chat déchaîné #11 : armée lutte de classes et beaux discours]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #11 : armée lutte de classes et beaux discours] / Julien Zeppo. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; contrôle social  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Suisse : histoire : 1900-1947
    • Noms cités (± liste positive)  : Hellmo  ; Zeppo, Julien
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte (signé Hellmo)

    dessin (rue citadine dont l’axe central divise les manifestant·e·s et les militaires qui les mettent en joue) signé Julien Zeppo

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #9

    Armée lutte de classes et beaux discours

    80 ans après les faits, on a beaucoup parlé de la fusillade de Genève. D’une part, par bête goût de la commémoration. D’autre part, parce qu’est paru un livre (1), qui revient en détail sur ce sujet. Rappelons très brièvement les faits : le soir du 9 novembre 1932, l’année ouvre le feu, au pistolet et au fusil mitrailleur, sur une manifestation antifasciste, faisant treize morts et des dizaines de blessés. Puis on félicite les assassins et l’on condamne des dirigeants du PS genevois, qui avaient appelé à manifester, pour trouble à l’ordre public…

    Cet évènement a fait couler bien de l’encre et de la salive au point d’occulter, sans doute, d’autres drames similaires. Revenons en 1875, par exemple : les ouvriers du Saint Gotthard se mettent en grève ; on fait donner la troupe ; bilan : quatre morts. Jusqu’au milieu du XXe siècle, l’armée a fréquemment été appelée à « contenir » le mouvement ouvrier, avec des résultats plus ou moins dramatiques (2). Ce rôle joué alors par l’année de milice en dit long sur son caractère d’institution de classe.

    L’ouvrage de Jean Batou a des défauts, c’est entendu (3), mais aussi des qualités. Par exemple, il décrit bien l’état quasi psychotique des élites genevoises : confrontées à « quelques centaines de personnes armées de sifflets et de sachets de poivre » (4), elles se persuadent d’assister à un remake de la révolution d’octobre. La collusion est totale entre pouvoirs politique, financier, judiciaire et militaire. Grandes familles patriciennes, banquiers privés, politiciens conservateurs, cadres de l’armée, intellectuels d’extrême-droite : tout ce petit monde s’invite à dîner, défend ses privilèges et cultive jusqu’au délire la « peur du Rouge ».

    Où en sommes-nous aujourd’hui ?

    En 1932, on vivait les soubresauts de la crise de 29. La place financière genevoise connais-sait des difficultés dues à des affaires de fraude fiscale. Il y a donc des similitudes entre cette époque et la nôtre, et aussi d’immenses différences : ainsi, l’obligation de servir est aujourd’hui remise en cause, ne serait-ce que parce qu’elle n’arrange pas les patrons. De même, le mouvement ouvrier était certes divisé, mais plus actif et radical qu’aujourd’hui. Sans doute toutes les conditions ne sont-elles pas réunies pour que, demain, l’armée suisse fasse feu sur des civils. Mais il faut malheureusement constater qu’en théorie, tout est prêt.

    À la demande de l’inénarrable Ueli Maurer, la Milizkommission C a rendu en août dernier un rapport intitulé L’importance de l’armée pour la Suisse (5). Comme l’ont fait remarquer plusieurs observateurs, bon nombre des membres de cette commission sont, dans le civil, de hauts dirigeants de la banque ou de l’industrie. Leur prose est édifiante, surtout le paragraphe Utilité de l’armée dans des circonstances exceptionnelles. Par « circonstances exceptionnelles » on entend les catastrophes naturelles, les attaques militaires (un point sur lequel les auteurs eux-mêmes semblent fort peu convaincus) et l’extrémisme violent : on se demande bien de quel type d’ « extrémisme » il s’agit…

    Au mois de septembre, l’exercice d’état-major Stabilo due avait pour thème Désordres en Suisse et autour de la Suisse : il s’agissait de préparer 2000 officiers à la « gestion » de flux migratoires massifs et de mouvements sociaux à l’intérieur du pays. Ce jeu de rôle d’un goût douteux fait écho au projet de créer quatre bataillons de police militaire, sans prendre le risque d’une votation populaire (6). « La situation (due à la crise économique dans PUE et en Suisse) pourrait échapper à tout contrôle. Je n’exclus pas que nous utilisions l’armée dans ces prochaines années, » déclarait Ueli Maurer début octobre : l’heure n’est donc pas à la rigolade. Et la porte-parole du Département Militaire Fédéral, Sonia Margelist, d’ajouter : « L’armée doit être prête dans le cas où la police demanderait de l’aide. Il n’est pas exclu que les conséquences de la crise économique puissent conduire en Suisse à des protestations et à des violences. » On notera l’emploi du terme « protestations », suffisamment vague pour désigner tout et n’importe quoi…

    Il est donc encore parmi les missions de l’armée suisse que de s’attaquer à des civils, qu’il s’agisse de « gérer » les flux migratoires ou de réprimer les mobilisations sociales. Mais le discours a changé. Pendant l’entre-deux-guerres puis pendant la guerre froide, on présentait le peuple suisse comme fondamentalement bon et brave mais sujet à l’influence pernicieuse d’agents subversifs étrangers. Dans les années 30, les adversaires d’un parti socialiste genevois alors très re-muant soulignaient constamment les origines de ses dirigeants. On reprochait à Jacques Dicker d’être Juif et Russe (ça faisait beaucoup) et à Léon Nicole d’être… Vaudois : « deux microbes importés (…), deux vilains parasites qui par leurs émanations pestilentielles risquent d’infecter tout l’organisme genevois », écrivait ainsi le leader d’extrême-droite Roger Steinmetz.

    Aujourd’hui, plus besoin de métaphores médicales. Même Ueli Maurer, qui n’est pas vraiment une lumière, se rend compte que la colère sociale, de même qu’une bonne partie en tous cas des flux migratoires, sont les conséquences logiques des dé-confitures du capitalisme. Les pontes du DMF admettent sans peine que dans un contexte de crise globale, le peuple suisse, si placide soit-il, pourrait bien se révolter sans même que des agents étrangers lui en injectent l’idée. Or l’armée se doit de défendre les intérêts de l’économie - aussi foireux et injuste le système économique soit-il.

    Que l’armée suisse est une institution de classe, ce n’est pas un scoop. Mais, au pays de la paix du travail, du tir obligatoire et du couteau à douze lames, on ne s’en rend pas assez compte. Tant les élucubrations de la Milizkommission C que les travaux d’historiens doivent donner lieu à des prises de conscience et à des refus : refus de servir, refus de payer la taxe militaire, refus de cette solution foireuse que serait l’instauration d’une armée de métier ; refus du système tel qu’il fonctionne, et tel que l’armée cherche à le maintenir. À 80 ans de distance, il ne coûte rien de prononcer des discours commémoratifs ni d’exiger, comme Jean Batou, la réhabilitation posthume de leaders socialistes à qui ça fera une belle jambe. Mieux vaut nous réapproprier le bon vieux slogan : Pas un homme, pas un sou pour le militarisme !

    Hellmo

    1) Jean Batou : Quand l’esprit de Genève s’embrase. Au-delà de la fusillade du 9 novembre 1932, Lausanne, éditions d’En Bas, 2012.
    2) Entre 1918 et 1945, l’armée a assuré 22 fois un « service d’ordre » contre le mouvement ouvrier. Cf Bernard Degen dans l’ouvrage collectif Mourir en manifestant, Lausanne, En Bas, 2008, p. 44.
    3) Lire une critique acerbe mais pertinente sur www.lereveil.ch
    4) Manchester Guardian du 28 novembre 1932, cité in Batou, p. 108.
    5) www.vbs.acImin.ch/internet/vbs/fr/home/clepartementiorganisation/miliz-komm.html
    6) En 1978, la création d’une police fédérale de sécurité avait été refusée par 56 % des votants.
    7) Cité par Jean-François Fayet et Michel Caillat in Mourir en manifestant, p. 77.

    Hellmo

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch

    Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés


    sources :

    2012 ou 2013 ?

























    [Fuck Canada]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fuck Canada]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (graffitis)

    texte :

    Fuck Canada

    VIA Rail celebration of colonial genocide covered in the colours of green anarchy

    “Politicians, cops, capitalists and bootlickers across the territories of so-called Canada are celebrating the genocidal legacy of colonial civilization with a year full of grotesque spectacles. Canada tries to whitewash 150 years of colonial violence with fighter jets adorned with the colors of the Canadian flag, concerts and parades, and VIA Rail commuter train advertising.

    We see nothing to celebrate about the genocidal campaign waged against indigenous peoples, ecological devastation, or the establishment of a State which represses our wild desires and steals our capacity to live free. Instead, we celebrate the resistance of indigenous peoples across Turtle Island ; from the Gitwilgyoots peoples resisting the construction of a massive LFG (liquified fracked gas) terminal on their territories, to the Mi’kmaq resistance to fracking on their territories.

    Earlier this morning, we defaced the Canada 150 propaganda on the side of the VIA Rail train headed from Tio’Tia:Ke (“Montreal”) to Gichi Kiiwenging (“Toronto”). We wanted to celebrate an anti-colonial July 1st a little early, because colonialism isn’t reserved to a few days on the calendar. This is the same railway that was blockaded in solidarity with Standing Rock last November.

    Canada’s rail infrastructure played an integral role in the establishment of this settler society built on dead native and immigrant bodies – colonial expansion was contingent upon building these train lines for the transportation of troops and the transformation of “natural resources” into commodities for human exploitation. [...]"

    Canada150 Installation Defaced

    “On Friday, June 16, an installation in Montreal promoting Canada’s
    150th year of killing people and taking their land (among other
    shit), was defaced by some anarchists. A large “Canada150” bill-
    board above a Parks Canada information booth was covered with
    black paint, while anti-colonial posters were wheat pasted on an
    adjacent placard memorializing Sir Wilfred Laurier. [...]

    Inspiring calls to disrupt Canada150, a celebration of Indigenous
    genocide, have circulated widely in recent months. As people li -
    ving in Canadian cities who want to sabotage the economic, politi-
    cal, and symbolic machinery of the colonial state, we encourage a
    multi-pronged attack in engaging with Canada150.[...]

    Targets are everywhere. Colonization enlists every facet of Canadian capital and state power. On Friday, for instance, the property of Parks Canada, a federal agency that may seem innocuous at first glance, was damaged. Most parks in Canada are on traditional indigenous territories. The conversion of this land into federal and provincial parks is an important part of Canada’s genocidal history and present project. These areas were transformed from homes, hunting, and harvesting territories, where people could sustain themselves and their communities, into very specifically state-managed parks. It is no coincidence that the first National parks were established during the construction of the Canadian Pacific railway, and at the tail-end of the Métis Rebellion.

    Direct action targeting hard-to-defend infrastructure (even in and around urban areas) like highways, railways and pipelines can directly impact the revenue streams of government and corporate colonial profiteers. Doing so breaks with the social control on which colonial governance depends. These attacks build the skills, confidence, and collective capacity that are invaluable in periods of intensified collective action. [...]

    For the full communiqués, see
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/fuck-canada/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/fuckcanada.pdf


    2017

    2017
    Affiches liées


    [Fuck le Canada]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fuck le Canada]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (graffitis)

    texte :

    Fuck le Canada

    De la peinture aux couleurs de l’anarchie verte est lancée sur les trains VIA Rail célébrant le génocide colonial

    « À travers les territoires du soi-disant Canada, l’héritage génocidaire de la civilisation coloniale est célébré par les politiciens, les flics, les capitalistes et les lécheurs de bottes et, ce, pour une année entière remplie de spectacles grotesques. Avec des avions de chasse aux couleurs du drapeau canadien, des concerts et des défilés ainsi que des publicités sur les trains de passagers de VIA Rail, le Canada essaye de blanchir 150 années de violence coloniale.

    Pour nous, il n’y a rien à célébrer dans la campagne génocidaire contre les peuples autochtones, dans la dévastation écologique ou dans la mise en place d’un État qui réprime la férocité de nos désirs et nous dérobe de notre capacité à vivre librement. Ce que nous désirons célébrer, c’est plutôt la résistance des peuples autochtones à travers l’île Tortue : des peuples Gitwilgyoots qui résistent à la construction d’un immense terminal de gaz naturel liquéfié sur leur territoires à la résistance des Mi’kmaq contre fracturation sur leurs territoires.

    Plus tôt ce matin, nous avons sali la propagande du 150e canadien décorant les flancs d’un train VIA Rail en partance de Tio’Tia:Ke (“Montréal”) vers Gichi Kiiwenging (“Toronto”). Nous désirions célébrer à l’avance un 1er juillet anti-colonial, parce que c’est tous les jours que le colonialisme existe. En novembre dernier, le même chemin de fer avait été bloqué en solidarité avec Standing Rock.

    Les infrastructures ferroviaires a joué un rôle important dans l’établissement de la société coloniale bâtie sur les corps morts d’autochtones et d’immigrants – l’expansion coloniale était contingente à la construction des chemins de fer pour le transport de trouves et la transformation de “ressources naturelles” en marchandises pour l’exploitation humaine. [...]"

    Une installation du Canada150 recouverte de peinture

    “Le vendredi 16 juin, des anarchistes ont vandalisé une installation faisant la promotion du 150e anniversaire du Canada – célébrant l’assassinat de personnes autochtones et le vol de leurs terres (entre autres). Un immense panneau d’affichage “Canada150” se trouvant au-dessus d’un stand d’information de Parcs Canada, a été couvert de peinture noire, alors qu’étaient collés à proximité des posters anti-coloniaux sur une affiche commémorant Sir Wilfred Laurier. [...]

    En tant que personnes vivant dans des villes canadiennes et désirant saboter la machinerie économique, politique et symbolique de l’état colonial, nous encourageaons une attaque diversifié contre Canada150.[...]

    Les cibles sont partout puisque la colonisation mobilise toutes les facettes du capital et du pouvoir de l’État canadien. Vendredi, par exemple, la propriété de Parc Canada – une agence fédérale qui semble inoffensive au premier abord – a été endommagée. La plupart des parcs du Canada se trouvent sur des territoires autochtones traditionnels. La conversion de ces territoires en parcs provinciaux et fédéraux est un facteur important l’histoire du génocide des autochtones par le Canada et pour le projet canadien actuel. Ces zones, autrefois des maisons, des territoires de chasse et des territoires de cueillette à partir desquels les gens pouvaient subvenir à leurs propres besoins et à ceux de leurs familles, ont été transformés en parcs gérés de manière très spécifique par l’état. Ce n’est pas une coïncidence que les premiers parcs nationaux aient été établis lors de la construction du chemin de fer Canadien Pacifique et à la toute fin de la rébellion Métisse.

    Des actions directes ciblant des infrastructures difficiles à défendre (même dans et autour de zones urbaines) comme des autoroutes, des chemins de fer et des pipelines, peuvent avoir un impact direct sur les revenus des gouvernements et des profiteurs corporatifs coloniaux. Cela brise le contrôle social dont la gouvernance coloniale dépend. Ces attaques bâtissent des savoir-faires, de la confiance, et une capacité collective qui est inestimable dans les temps où l’action collective est intensifiée.[...]
    "

    Pour lire les communiqués en entier, allez voir
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/fuck-canada/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/fuckcanada.pdf


    2017

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