[s.d.]

[sans date]

 

861 affiches :

 

    [La candidature de Louise Michel]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La candidature de Louise Michel]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : critique de l’anarchisme  ; délégation de pouvoir (élections)  ; féminisme  ; littérature : satires
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Michel, Louise (1830-1905)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte (reprint d’une vieille affiche de 1881)

    carte forte

    texte :

    Prix 10 centimes — Prix 10 centimes

    La candidature de Louise Michel

    Programme

    Citoyens et citoyennes,

    Voici venir les élections.

    J’aime à supposer que cette fois les électeurs en ont assez et qu’ils ne vont pas se faire rouler suivant la déplorable habitude contractée par eux depuis que le suffrage universel fait semblant d’exister.

    Je dis : « Fait semblant d’exister » et je maintiens ce mot, car en réalité, le suffrage universel n’existe pas.

    Est-il logique, en effet, que dans notre pays la partie mâle de la population ait seule le droit de voter, tandis que la partie féminine doit se contenter de raccommoder les chaussettes de ses conjoints et les fonds de culottes de ses moutards ?…

    Est-il juste que des avortons sans finesse, sans cœur au ventre et sans aucune des connaissances sérieuses du cœur humain que nous possédons à un si haut degré, nous autres femmes, aient seuls le droit de confectionner des lois ineptes ou infâmes dont le plus souvent notre sexe enchanteur est la première victime.

    Non, mille fois non… cela n’est pas logique !…

    Re-non, re-mille fois re-non, cela n’est pas juste !!…

    Et le moment est venu où tout cela doit changer.

    C’est pourquoi, citoyens et citoyennes, militaires et bonnes d’enfants, je me suis décidée à poser ma candidature à la députation… et mon poing sur la figure au premier qui me blaguera.

    Bavarde comme le premier avocat venu ;

    Tapant du poing sur la tribune comme n’importe quel Gambetta ;

    Ni plus ni moins maboule qu’un Gavarnie ou qu’un Lorgeril ;

    J’ai toutes les qualités requises pour remplacer à moi toute seule au moins 340 des fameux 363 qui ont fait si peu de besogne en sept ans de temps.

    De plus, habituée que j’ai été à Nouméa à ne boire que de l’eau pas sucrée, mes électeurs pourront être assurés que je ne négligerai pas mon mandat législatif pour aller licher des verres de Néré à la buvette de l’Assemblée pendant qu’on discutera une loi sur le divorce ou l’abolition du concordat…

    Électeurs !

    Je vous parlais tout à l’heure de ce gros repu qu’on appelle Gambetta.

    Eh bien, nommez-moi à sa place, et je ne vous dis que ça.

    Je ne m’engraisserai pas comme il l’a fait, à seule fin de pouvoir cacher entièrement mon « programme de Belleville » en m’asseyant dessus plus tard.

    D’abord des programmes, il n’en faut plus ; ça sent la comédie ; et puis nous savons tous ce qu’en vaut l’aune. Ce que je réclamerai même tout d’abord, c’est le rétablissement du mandat impératif, grâce auquel les électeurs ont au moins le moyen de casser aux gages ceux de leurs employés — car les députés sont les employés du peuple, ne l’oublions pas, — qui voteraient la suppression des urinoirs publics alors qu’on les aurait élus pour réclamer la création supplémentaire de latrines pour dames.

    Pour en revenir à Gambetta, à cet homme qui prenait tant de ventre pendant que moi, je perdais ma gorge de jeune fille, je crois que le moment est opportun de le reléguer à jamais dans le magasin des accessoires avec tous les opportunistes ses amis, et de remplacer tout ce monde-là par des socialistes neufs et garantis bon teint… pendant au moins quatre ans.

    Et surtout, puisque les hommes ont montré leur impuissance absolue, de nommer des femmes à leur place, beaucoup de femmes, rien que des femmes !…

    Les femmes, il n’y a que ça !…

    Nous seules, citoyens pouvons faire votre bonheur.

    Nous seules sommes assez fortes pour vous octroyer toutes les libertés qu’il vous plaira.

    Ainsi, tenez, moi qui vous parle, une fois élue, voici les différents projets de lois que je sortirai de mon sac à ouvrage et que je ficherai sur la tribune de l’Assemblée au moyen de fortes épingles.

    1° Suppression du sénat, composé d’un tas de vieux ramollis incapables de rien créer et bons tout à plus à baver sur leurs pupitres pour y faire pousser des champignons ;
    2° Suppression de la Présidence de la République, et le Président remplacé par un timbre à signature de trois francs soixante quinze centimes une fois payé ;
    3° Abolition des armées permanentes, et les soldats employés à la culture des pommes de terre ou à pomper l’eau des rivières pour le cas où,comme cette année, la sécheresse deviendrait inquiétante pour les populations ; — comme conséquence, suppression des ministres de la guerre et de la marine.
    4° Abolition du capital et obligation pour tous les hommes de travailler de douze à quarante ans d’une façon quelconque ; versement des salaires dans les caisses de l’État, qui serait tenu de nourrir, loger, habiller et fournir de l’argent de poche à tout homme ou femme ayant atteint l’âge de la retraite ;
    5° Plus de patrons ni d’employés, rien que des égaux devant la loi, et même derrière ou à côté ;
    6° Suppression de la Magistrature et du Clergé, composés d’un tas de blagueurs qui passent leur temps à se f…icher de leurs concitoyens ;
    7° Le droit pour tout citoyen d’entrer gratuitement dans les tramways et dans les établissements tarifés à quinze centimes jusqu’à ce jour ;
    8° Suppression du Mariage et l’union libre reconnue comme seule légale. Conséquence : suppression des belles-mères ;
    9° Le droit pour tout le monde de sortir en caleçon de bain pendant les grandes chaleurs, l’obligation de se vêtir poussant à la dépense le pauvre prolétaire ; d’ailleurs, au moyen de ce système, les mœurs ne pourraient que s’améliorer, et l’on ne verrait plus des crevés idiots et pornographes suivre pendant trois heures une femme qui montre la moitié d’un mollet, ou une autre dont le costume recherché n’a d’autre but que d’exciter les passants à désirer la voir avec ledit costume… déposé sur une chaise, à côté ;
    10° La permission pour tout le monde d’écrire indifféremment « arico » ou « haricaud », sans s’exposer à se faire moquer de soi par ceux qui écrivent « haricot » sans trop savoir pourquoi ;
    11° Le meurtre d’un roi, d’un prince du sang ou d’un prince héritier quelconque considéré comme un droit sacré et comme un acte de justice ;
    12° Les députés payés à raison de douze sous l’heure de travail tout comme le premier galochier venu ; de cette façon, nos représentants feraient peut-être plus d’ouvrage et gagneraient au moins leur salaire ;
    13° Les Œuvres d’Émile Zola répandues dans les écoles en remplacement des œuvres classiques devenues par trop rococo ;
    14° Enfin, le droit pour la femme de porter la culotte et aussi celui de la poser quand le besoin s’en ferait sentir, droit dont, héla ! elle n’est que trop privée bien souvent.

    Voilà, mes chers concitoyens, mes principales réformes économiques et les différentes questions sociales que je me réserve de résoudre dès le lendemain du jour où vous m’aurez donné vos suffrages.

    Car vous me les donnerez. Vous le devez :

    D’abord par patriotisme ;

    Ensuite parce que je suis femme et qu’avec les dames, il faut toujours être garant ;

    Enfin, parce que, je le répète, moi seule ai assez d’énergie pour mener à bien toutes ces choses.

    Un dernier mot, et j’ai fini.

    Vous le savez, je suis demoiselle encore, je ne suis pas jolie, jolie, mais j’ai du nerf, et pour une femme, le nerf, c’est tout.

    Eh bien, de même que les vierges mystiques ne veulent d’autres époux que le Christ, je m’engage à devenir l’épouse de l’arrondissement qui me donnera le plus de voix !!!!

    Qu’on se le dise !!…

    Et maintenant,

    Électeurs, aux urnes !!!

    Et surtout pas d’abstentions, car il y va du bonheur de la France !

    Vive la sociale !!!…

    Voilà mon cri de ralliement.

    Signé : Louise Michel

    Pour copie qu’on forme : sa secrétaire particulière, Maltena Domigina

    Vente en gros : 5, rue du Croissant.


    sources :

    Affiche parodique et écrite par un homme ?


    1881
    Affiche liée



    [La crise]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La crise]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 63 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; pauvreté
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (mendiant)

    texte :

    [phylactère :] Saloperie de baisse tendancielle du taux de profit

    La crise

    photo agence focale


    sources :
     










    [La maison ne se touche pas]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La maison ne se touche pas]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte dactylographié

    texte :

    La maison ne se touche pas

    Maison a louer … Cherche maison — Maison … Maison

    C’est un problème qui revient souvent pour des millers de personnes étranglé(e)s dans la mâchoire des avis de’xpulsions, ou bien dans une cohabitation familiale forcée qui voit les enfants, les hommes et les femmes, les petits enfants, les nieces et neveux entassés dans le même espace.

    Les intérêts sont les mêmes depuis les années quarante, jusqu’à aujourd’hui d’un côté les propriétaires immobiliers qui demandent le champ libre pour la speculation et les loyers sauvages ; de l’autre le secteur gouvernementale (dus au ministère du logement ) qui veulent en assurer la gouvernabilité et la paix sociale. ils sont par dessus tout préoccupés d’éviter toutes tension qui puissent avoir des répercussions dans le reste de la société. L’entière histoire du problème de maison de l’après guerre à aujourd’hui, peut être vue comme une continuelle et difficile tentative de maintenir un equilibre entre ses deux exigences contradictoires.

    Les résultats sont sous les yeux de tous et toutes : un territoire complétement devasté par la spéculation, des centaines et milliers d’avis d’expulsions en attente d’être exécutés (15000 seulement à Milan) élimination des maisons a loyers contrôlés, marché noir du loyer, destination des habitants aux commerces (restau, magasins, bureaux…) on rappelle que des habitations comme commerces, permet à qui est propriétaire de plusieurs appartements ou soit disant utilisées pour cette raison, de vivre de ses rentes !!!

    Et aussi dans un même temps d’habiter dans les maisons de l’Institut Autonome des Maisons Populaires (HLM) à 300-350 francs par mois !!! et, toi, tu fais demande sur demande, queue sur queue et te retrouves même aux dernières places des listes d’attente avec l’espoir que dans 5 ou 6 ans on t’attribue un petit appartement à la périphérie de la ville dans une cité dortoir.

    Comme dernier choix, il ne te reste plus qu’à acheter !

    Banques et organismes financiers viennent te voir et te proposent des prêts bancaires pour tous les gouts et exigences, moyennant remboursement. un petit sacrifice pour 10 ou 20 ans et les 50 mètres carrés seront a toi.

    Encore un autre petit sacrifice ! après celui du travail, de l’obligation militaire, des obligations familiales, des traites chez le dentiste… à ce point que faire ? Environ 7000 locaux vides à Milan, prêts a être occupés !

    Contre la spéculation immobilière occupons les maisons vides pour revendiquer que la maison est un droit et un besoin qui doit être garanti

    Occupe toi aussi

    Non aux expulsions !


    sources :
     




    [La Mota-Cruz]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Mota-Cruz]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : culture  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (femme, animalisée, à vélo soulevant une motocyclette ; style 1900 ?) ; vignettes ]

    texte :

    Où vas-tu comme ça petit curieux ? et petite curieuse ?

    La Mota-Cruz

    nº 37 rue de l’Hôpital-Saint-Roch, Lille

    Tous les dimanches — 15 h 30 bouffe

    Tous les mardis — 18 h-20 h : infokiosque + diskeruz (disks no©)

    Tous les jeudis — 20 h : atelier couture

    Tous les mercredis — 20 h : beat box (rythmes à la bouche)

    Prix libre ou gratuit


    sources :
     







    [La religion nie l’individu]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La religion nie l’individu]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (panneau routier « Religion, non merci » [type "interdiction" de l’affiche du film d’Ivan Reitman, Ghostbusters (SOS Fantômes, 1984)] avec le pape Jean-Paul II au travers, à la place du fantôme) ]

    texte :

    La religion nie…

    [dessin « Religion, non merci »]

    …l’individu


    sources :

    Affiche vers 1990-1995, parue à Lille ?
    Le visuel existe déjà en italien en 1989 ou avant (vignette « Religione nella scuola no grazie! » dans Le Monde libertaire nº 762, 28 septembre 1989).


    [ca  1983]

    1983
    Affiches liées













    [lange genug raste der Mord durch die Gauen Europas]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    lange genug raste der Mord durch die Gauen Europas]. — Hannover Hanovre : FAU_ (Freie Arbeiter-Union), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : armement
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Rocker, Rudolf (1873-1958)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (intervention de Rocker au congrès syndical de 1919) ; photo (Rocker) ; fond taillé rouge et noir ]

    texte :

    „...Lange genug raste der Mord durch die Gauen Europas, nun liegt die Entscheidung abermals in unserer Hand.

    Nicht von oben wird sie uns kommen, kein Friedenskongreß kann sie uns bringen, nur durch die direkte revolutionäre Aktion der Arbeiter selbst wird die Frage gelöst.

    Fabrizieren wir keine Mordwerkzeuge mehr ! Liefern wir dem Staat keine Kanonen, keine Gewehre mehr ! Drücken wir dem kalten Mörder nicht selbst die Mordwaffe in die verruchte Hand !

    Sorgen wir dafür, daß die Betriebe der Zerstörung und der grausigen Menschenschlächterei sich in Betriebe segens-reicher und friedlicher Arbeit verwandeln...”

    Rudolf Rocker vor den Delegierten der Reichs-Konferenz der Rüstungsarbeiter Deutschlands in Erfurt ; März 1919

    Widerstand gegen Rüstungsproduktion

    [logo] Freie Arbeiter Union - Anarcho-syndikalisten Internationale Arbeiter-Assoziation

    Druck : Offizin, Stiftstraße 11, 3000 Hannover 1


    sources :
     



    [Le Chef a tort]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chef a tort]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 29 × 42 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : soumission
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte sur carte forte

    dessin (animal mammifère, rat ?)

    texte :

    Le Chef a tort

    ARTICLE PREMIER Le chef a toujours tort.

    ARTICLE 2 Même quand il a raison, le chef a tort, mille fois tort. L’irréparable tort du chef est d’être un chef.

    ARTICLE 3 Le chef ne boit pas, il pompe l’air de ses subordonnés. Le chef ne mange pas, il leur bouffe le temps et l’espace avec sa petite parcelle d’autorité.

    ARTICLE 4 Le chef ne dort pas, il se repose sur ses subordonnés, son rôle étant de les faire trimer encore et toujours.

    ARTICLE 5 Le chef, rouage le moins utile, n’arrive jamais en retard,puisque nul n’est pressé de le voir arriver.

    ARTICLE 6 Il n’est pas de bons chefs, il n’est que de sots larbins. Le fayot est au chef ce que la mouche est à la merde.

    ARTICLE 7 Tant qu’il y aura des chefs, il y aura la misère glauque des gestes programmés, la routine des droits de cuissage et des délations. Et tant qu’il y aura des gens pour accepter de travailler, il y aura des chefs.

    ARTICLE 8 Plus on critique le chef, plus il se dégonfle. Toutes les occasions sont bonnes pour nuire aux chefs.

    ARTICLE 9 Pour supprimer les chefs, il faut supprimer le travail. Pour supprimer le travail, il faut supprimer les chefs.

    ARTICLE 10 Les chefs qu’on abat ne font plus d’ombre à nos ébats.


    sources :
     

    [ca  1980]

    [ca  1980]

    [s.d.]
    Affiches liées