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    [Rythmes scolaires : retrait de la réforme !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rythmes scolaires : retrait de la réforme !]. — Paris : CNT_F (France), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , jaune , papier blanc ) ; 30 × 42 cm.

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    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (avec argumentaires d’exemples façon texte manuscrit scolaire) ; photo (montage : ouvrier mi-blanc mi-noir, avec casque de chantier, sur fond de chantier de construction) ; filigrane (poing levé) ]

    texte :

    Rythmes scolaires

    Rythme des enfants

    Dans les communes où la réforme a été mise en place, les enfants restent plus longtemps à l’école : autant d’heures de classe, plus d’heures d’école !

    Les enfants n’ont plus de coupure en milieu de semaine, parents et enseignant-e-s constatent une fatigue accrue pour les enfants après seulement quelques semaines de classe.

    Les journées sont tellement fragmentées que les élèves sont désorienté-e-s, particulièrement en maternelle.

    À Paris, les enfants de petite section sont réveillé-e-s de la sieste, ils sont pris en charge par trois adultes différent-e-s dans la même journée. Difficile dans ces conditions de structurer l’espace et le temps.

    On prétend prendre en compte le rythme de vie des enfants mais ce sont surtout les intérêts économiques qui priment : pour ne pas froisser l’industrie touristique, on ne touche pas au système des zones pour les petites vacances, ce qui crée des périodes travaillées qui varient de 5 à 12 semaines.

    Conditions de travail des adultes

    Pendant le temps périscolaire, les disparités de salaires et de statuts entre : l’enseignant, l’animateur titulaire, l’animateur précaire, l’ATSEM, bénévoles associatifs... sont aggravées. Ils font pourtant le même travail avec les mêmes enfants.

    En raison du manque de locaux disponibles, le lieu de travail des enseignant-e-s leur échappe, tandis que les animateur-rice-s ne peuvent s’approprier leur espace de travail.

    L’augmentation du nombre maximum d’enfants par adulte a été décidée pour faire des économies. Les activités sont donc plus difficiles à mettre en place et la sécurité des enfants en pâtit.

    Malgré l’avis du Conseil Constitutionnel, on est passé de 10 à 14 enfants pour un adulte en maternelle, et de 14 à 18 en élémentaire.

    Les difficultés de recrutement ainsi que le non-remplacement aggravent la situation du taux d’encadrement et génèrent des sureffectifs parfois hallucinants.

    À Paris, il n’est pas rare qu’un animateur se retrouve seul avec 50 enfants dans la cour.

    Ces conditions de travail et d’encadrement engendrent du stress, de la fatigue, des tensions, des démissions... ce qui a des conséquences sur la qualité des activités proposées aux enfants sur les temps scolaires et périscolaires.

    Aggravation des inégalités

    Les activités périscolaires sont financées par les communes, or elles n’ont pas ou ne se donneront pas toutes les mêmes moyens pour les mettre en place.

    Selon les communes, voire les quartiers, le tissu associatif, les activités disponibles et les équipements culturels et sportifs varient considérablement.

    Si la seule association du village est l’Amicale des chasseurs, Doudou Lapin a peut-être de quoi s’inquiéter

    Le contenu des activités peut varier selon la couleur et les choix politiques de la mairie. Celles-ci ont un pouvoir réel sur le contenu du périscolaire, dans le cadre du Plan Éducatif Territorial.

    Avec cette réforme, c’est la porte ouverte au clientélisme et aux fondations privées à visées mercantiles.

    Le 9 juin 2013, le ministère de la Jeunesse et des Sports a signé une convention de trois ans avec la Fondation Total pour financer les « activités culturelles en dehors du temps scolaire notamment en accompagnant la réforme des rythmes éducatifs ». Total promet 4 millions d’euros pour pallier les difficultés financières des communes.

    Pour des raisons financières ou politiques, les communes peuvent être amenées à faire payer les activités, certaines le font déjà.

    À Cours-sur-Marne, la mairie fait payer toutes les activités aux familles, 4 euro de l’heure, quels que soient leurs revenus. À Grenelle, la garderie, pompeusement rebaptisée « récréative », est gratuite mais les activités culturelles ou sportives sont payantes.

    Ainsi selon le lieu de scolarisation des enfants, ils n’auront ni les mêmes activités, ni les mêmes moyens, ni les mêmes rythmes : où est l’égalité dans tout ça ?

    Retrait de la réforme !

    Nos besoins :
    • L’école a besoin de personnels pour assurer les remplacements et réduire les effectifs dans les classes, accompagner les élèves en situation de handicap, assurer l’entretien de locaux,...
    • Elle a besoin de financements et de programmes qui permettent la mise en place, sur le temps scolaire, d’activités pédagogiques ouvertes sur le monde.
    • Le périscolaire doit être un vrai projet avec des vrais moyens et des personnels formés et respectés.

    Cette réforme est-elle vraiment la priorité ?

    Fédération CNT des travailleurs-euses de l’Éducation
    fede-educ@cnt-f.org — 06 26 50 01 36 — http://www ;cnt-f.org/fte


    sources :

    http://www.cnt-f.org/ud57/IMG/pdf/affiche_rythmes.pdf
    https://web.archive.org/web/20150505221013/http://www.cnt-f.org/fte/IMG/pdf/affiche_rythmes.pdf









    [www.gettingthevoiceout.org]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    www.gettingthevoiceout.org]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Getting the Voice Out, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
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    notes :
    descriptif :


    [ texte bilingue (néerlandais, français) ; photo (centre fermé de Steenokkerzeel vu depuis un grillage) ]

    texte :

    www.gettingthevoiceout.org

    Gesloten centrum Steenokkerzeel = Centre fermé de Steenokkerzeel

    Deze website « gettingthevoiceout » (de stemmen laten horen) heeft tot doel getuigenissen te
    laten horen van mensen die opgesloten en of mishandelt worden in Belgische gesloten centra…
    Deze mensen zijn opsloten in zeer moeilijke omstandigheden en worden met geweld het land uitgezet, welk ook hun geschiedenis of hun land van herkomst is.
    Wij steunen hun strlid zowel binnen als buiten de centra.
    Deze getuigenissen en beelden zijn vrij beschikbaar om verder te verspreiden, te laten beluisteren of erover te debatteren.

    Le site « gettingthevoiceout » (Faire sortir la voix) a pour vocation de vous donner à entendre des témoignages venant de personnes enfermées et maltraitées dans les centres fermés en Belgique...
    Ces personnes sont détenues dans des conditions misérables avant d’être expulsées violemment, quelque soit leur origine ou leur histoire.
    Nous soutenons les luttes de ces personnes à l’Intérieur comme à l’extérieur des centres.
    Ces témoignages sont à la disposition de toutes et de tous, pour apprendre, diffuser, faire entendre, débattre, agir...

    contact : gettingthevoiceout@vluchteling.be

    Extraits de témoignages — Enkele uittreksels uit getuigenissen

    […]


    sources :

    Existe aussi en flyer A5 (fr, nl, en)










    [Le travail est un crime]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le travail est un crime]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
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    • Liste des thèmes  : travail, emploi
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    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (émeutier ? dans une rue vide)

    texte :

    Le travail est le plus grand affront et la plus grande humiliation que l’humanité ait commis contre elle-même.

    Le travail est la grande malédiction. Il produit des hommes sans esprit et sans âme.

    Quand nous cesserons de travailler, enfin la vie commencera pour nous.

    Le travail est un crime

    Je ne prétends pas qu’il faut tout simplement quitter son patron demain et voir ensuite comment bouffer sans travailler, en étant convaincu que la vie commence. Si on est contraint de vivre dans la dèche, c’est déjà assez malheureux, le fait de ne pas travailler aboutissant dès lors, dans la plupart des cas, à vivre sur le dos des camarades qui ont du travail. Si tu es capable de gagner ta vie en pillant et en volant - comme disent les honnêtes citoyens - sans te faire exploiter par un patron, eh bien, vas-y ; mais ne crois pas pour autant que le grand problème soit résolu. Le travail est un mal social. Cette société est ennemie de la vie et c’est seulement en la détruisant, puis toutes les sociétés de labeur qui suivront - c’est-à-dire en faisant révolution sur révolution - que le travail disparaîtra.

    C’est alors seulement que viendra la vie - la vie pleine et riche - où chacun sera amené, par ses purs instincts, à créer.

    Créer est une joie intense, travailler est une souffrance intense.

    Tout travail est criminel.

    Travailler c’est collaborer à faire des bénéfices et à exploiter ; c’est collaborer à la falsification, à la fourberie, à l’empoisonnement ; c’est collaborer aux préparatifs de guerre ; c’est collaborer à l’assassinat de toute l’humanité.

    Le travail détruit la vie.

    Voilà pourquoi nous allons saboter consciemment chaque entreprise capitaliste. Chaque patron essuiera des pertes par notre fait. Là, où nous, jeunes révoltés, sommes obligés de travailler, les matières premières, les machines et les produits seront obligatoirement mis hors d’usage. À chaque instant les dents sauteront de l’engrenage, les couteaux et les ciseaux casseront, les outils les plus indispensables disparaîtront - et nous nous communiquerons nos recettes et nos moyens.

    Nous ne voulons pas crever à cause du capitalisme : voilà pourquoi le capitalisme doit crever à cause de nous.


    sources :
     



    [Liberté pour Chiara, Claudio, Mattia, Niccolò : le terrorisme, c’est l’État]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Liberté pour Chiara, Claudio, Mattia, Niccolò : le terrorisme, c’est l’État]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : économie : transports  ; insurrectionnalisme  ; luttes rurales et paysannes  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (incendie devant un tunnel) ]

    texte :

    La lutte continue contre la construction de la ligne TGV Lyon Turin et la dévastation de la montagne en creusant le plus grand tunnel d’Europe.

    Dans la nuit du 13 au 14 mai 2013, une trentaine d’individus ont réussi à entrer dans le chantier militarisé en Val Susa et à incendier du matériel.

    Parcourir les sentiers, ouvrir les grilles et entrer dans le chantier pour incendier des machines. Cette nuit fut une des plus belles, comme toutes celles passées ensemble sur les barricades.

    Peu nous importe qui y a participé, aujourd’hui quatre compagnons.nes sont en prison depuis le 9 décembre 2013 accusé.es de terrorisme.

    Nous ne les laisserons pas seul.es.

    Si maintenant nous n’avons pas la force de détruire les murs de la prison pour reprendre ceux et celles qu’ils nous ont enlevé, nous avons pourtant l’occasion de réchauffer leurs cœurs par la chaleur de notre rêve commun et par la lutte, ici, dehors.

    Si aujourd’hui nous tenons le coup, les occasions viendront. L’occasion de descendre en Clarea, en Val Susa, d’abattre les clôtures et de détruire ce maudit chantier viendra.

    Liberté pour toutes et tous.

    A sarà düra

    No TAV

    Liberté pour Chiara, Claudio, Mattia, Niccolò

    Le terrorisme, c’est l’État


    sources :
     


    [Opération expulsions : partout en France]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Opération expulsions : partout en France]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux ) ; 35 × 53 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; squatt  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessins détournant les affiches publicitaires (« ménagère » éblouie ou effarée ?, silhouettes de meubles design années 50-60) ]

    texte :

    Été comme hiver, pour les squatters et locataires

    Opération expulsions

    partout en France

    avec la police et les huissiers, tout votre intérieur à la rue en 10 minutes !

    xontre les expulsions de logements loués ou squattés

    contre les loyers toujours trop chers

    contre la misière programmée

    contre la restructuration urbaine

    contre les juges et les huissiers, les flics et les urbanistes

    Organisons-nous collectivement


    sources :

    Photographié à Lille (mars 2015).













    [Pour vivre sans médiation de l’État, il nous faut défendre la terre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pour vivre sans médiation de l’État, il nous faut défendre la terre]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; écologie  ; économie : industrie  ; économie : transports  ; populations autochtones
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin

    texte :

    Pour vivre sans médiation de l’État, il nous faut défendre la terre

    Depuis la d’août 2015, le chef héréditaire ainsi que les défenseurs de la terre Gitwilgyoots ont mis su pied un campement à Lax U’U’La (île Lelu). Petronas et Pacific Northwest LNG prévoient construire une raffinerie de gaz naturel de 11 millions de dollars à l’embouchure de la rivière Skeena. Cette raffinerie sera alimentée par 3 pipelines LNG. On propose de faire passer l’un de ceux-ci à travers le territoire Gitxsan, où le peuple Gitxsan résiste actuellement contre le projet depuis le campement Madii Lii.

    Depuis des milliers d’années, les communautés ont subvenu à leurs besoins par elles-mêmes grâce aux abondantes offrandes de la rivière Skeena et des terres environnantes. Ces projets menacent de détruire toutes possibilités de vivre libre et de la terre, plutôt que contrôlé par l’État. La colonisation a provoqué la presue-extinsion du bison des prairies. Si nous ne luttons pas, c’est le saumon sauvage du Pacifique qui suivra.

    L’État canadien investit dans des projets d’extraction partout sur le territoire qu’il domine. Ces pipelines, mines, sites de fracturation de gaz et expansions de chemins de fer ne sont pas des projets individuels. Ils prennent tous part au même effort de maintient d’une société et d’un style de vie dépendant directement de la dévastation des ressources naturelles et de la colonisation perpétuelle.

    laxuula.com / madiilii.com / skeenadefense.com


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf






    [#jappuiemescamaradespourlevandalisme]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    #jappuiemescamaradespourlevandalisme]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 28 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (deux personnes masquées et vêtues de noir attaquant une vitrine avec de la peinture jaune et une batte)

    texte :

    #jappuiemescamaradespourlevandalisme

    En 2016, plus de 20 commerces bobo ont été vandalisés dans Hochelaga. Ne sachant plus que faire pour pour mettre fin à cette vague d’actions directes, la municipalité et les commerçants ont récemment lancé une campagne de relations publiques ayant comme slogan #jappuiemescommercantscontrelevandalisme.

    Ils essaient de nous faire croire que la « revitalisation » (un joli mot pour la gentrification) bénéficie à tout le monde, comme si plus de policiers qui nous harcèlent dans les rues, plus d’expulsions et plus de boutiques de luxe était en fait pour notre propre bien ! Ils veulent nous monter contre ceux qui prennent action, ceux qui refusent de laisser le capitalisme rendre notre quartier de plus en plus misérable. Bien sûr, la seule réelle priorité derrière les sourires des politiciens est de s’assurer que Hochelaga reste profitable pour les commerces.

    Nous voyons les choses différemment. Ces commerces bobos ne servent qu’à rendre le quartier plus attirant pour les développeurs immobiliers. Leurs projets de condos affreux et hors de prix ne font que mener la vie dure aux yeux et aux porte-feuilles de tout le monde sauf eux-même. Ceux et celles qui prennent action contre ce genre de cible nous rappellent que, malgré leur progression, les projets de développement capitaliste ne sont pas invulnérables. Les gentrificateurs n’ont pas à être tolérés. Se défendre n’est pas seulement possible, c’est aussi nécessaire. Continuons la lutte !

    « J’aimerais que la police ait peur d’être attaquée quand elle patrouille dans Hochelag ; que les petits commerces bourgeois hésitent avant de s’installer ici, parce que leurs primes d’assurances vont être super chères ; que les gens pensent au fait que s’ils parquent leur char de luxe dans le quartier pour la nuit, il risque de se faire trasher ; que dès qu’un graf ou une affiche est enlevée, elle soit aussitôt remplacée. »
    - une anarchiste impliquée dans certaines actions contre la gentrification

    Communication autonome pour la lutte contre l’autorité :
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    2017

    2017

    2017
    Affiches liées


    [1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; luttes urbaines  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée

    texte :

    1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry

    1890 — St-Henry

    Rue Notre Dame
    À St-Henri, vers la fin des années 1890, la rue Notre-Dame est un endroit disputé. L’élite commerçante fait appel aux autorités et à la police de la ville de St-Henri pour agrandir la rue et favoriser son développement avec l’industrie et les expropriations de même que l’application de divers règlements qui visent à priver la population plus démunie de l’usage des espaces publics.

    Bref, on voulait changer le profil du quartier.
    Les conséquences ? Des nouvelles lois interdisent la présence des travailleuses du sexe et des gangs de rues, et accroissent la présence policière.

    Louis Cyr
    La ville a même recruté Louis Cyr, l’homme-fort et héros consacré de St-Henri, pour donner à sa police une image forte.

    Ces lois suscitent une résistance considérable. En fait, une nuit où Cyr tente s’arrêter une membre du Gang des Bleus (une bande du coin), il se fait tabasser par les complices du prévenu et tombe sans connaissance. Peu après Cyr lâche sa job. Aujourd’hui à St-Henri on lutte toujours contre les commerçants riches, les proprios, et la police, puisqu’ils sont tous complices dans l’exclusion systématique des résident.es les plus défavorisées.

    2015
    En réponse au vandalisme de ses commerces, Corey Shapiro fait appel à des policiers en civil pour surveiller
    L’Archive et Campanelli et propose aux commerces sur Notre Dame d’embaucher une compagnie
    de sécurité privée. Quelle ironie que Campanelli ait fait peindre une murale de Louis Cyr sur son commerce !
    La murale a été vandalisée plusieurs fois déjà. La lutte de 1890 continue...

    …Leur présence fait augmenter les loyers, chassent les commerces abordables, et ne contribue en rien aux besoins sociaux du quartier. De plus, pour les protéger, la présence policière est intensifiée ! Ainsi, la résistance contre la police et l’embourgeoisement continue. En 2016, des gens ont pillé pour des milliers de dollars dans une épicerie bobo de la rue Notre-Dame. La nourriture a ensuite été redistribuée dans le quartier.


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    [ 2016 ?]
    Affiche liée