[aaaa ?] date incertaine

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 ?]

 

Affichage par année

595 affiches :

 


    [Modifications à apporter au paiement de votre impôt : refus-redistribution de l’impôt 3 % pour le Larzac]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Modifications à apporter au paiement de votre impôt : refus-redistribution de l’impôt 3 % pour le Larzac]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : luttes rurales et paysannes
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Bangladesh
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Avis aux contribuables

    Modifications à apporter au paiement de votre impôt

    Tiers-Monde :
    La famine sévit et est devenue catastrophique en de nombreux pays (Sahel, Bengla-Desh, etc.)

    Chez nous :
    Des terres sont rendues improductives par des spéculateurs et par l’armée, notamment au Larzac.
    Non seulement elles sont stérilisées, mais on y expérimente des armes qui seront vendues au Tiers-Monde.
    « Le blé fait vivre, les armes font mourir ».

    Il est possible de réagir :
    Les paysans du Larzac refusent de se laisser expulser : ils construisent une bergerie sur un terrain convoité par l’armée ; ils moissonnent et labourent des terres achetées par les spéculateurs et par l’armée.
    Comme eux et pour soutenir leur lutte, nous pouvons agir en participant au

    Refus-redistribution de l’impôt 3 % pour le Larzac

    Comment faire :

    • à chaque paiement de l’impôt, verser 3 % de la somme demandée à Monsieur le Trésorier de l’Association pour la Promotion de l’Agriculture sur le Larzac, Ferme de l’Hospital du Larzac, 12100 Milau ; mentionner « redistribution » au dos du chèque ;
    • écrire à Monsieur le ministre des Armées, 14, rue Saint-Dominique, 75005 Paris, pour lui dire que vous continuerez tant que le projet d’extension du camp militaire du Larzac se sera pas abandonné ;
    • envoyez une copie de cette lettre à votre percepteur en lui versant le reste de votre impôt.

    Pour être tenus informés. Écrire à une des adresses suivantes :

    Coordination nationale : V. Roussel, […] Montargis - soutien financier […]
    Nancy […]
    Lyon […]
    Limoges […]
    Paris […]

    [impr.]


    sources :
     


    [Espagne aujourd’hui ; Qu’il aille au diable !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Espagne aujourd’hui ; Qu’il aille au diable !]. — Limoges : Comité pour l’Espagne libre : Escuela moderna (Calgary & Montréal : La), [ ?] (EP [Éditions Polyglottes]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada  ; France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : mort
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Bontemps, Charles-Auguste (1893-1981)  ; Bourdet, Claude (1909-1996)  ; Breton, André (1896-1966)  ; Cotereau-Viala, Jean (1898-1979)  ; Forestier, Denis (1911-1978)  ; Galtier-Boissière, Jean (1891-1966)  ; Joyeux, Maurice (1910-1991)  ; Lebesque, Morvan (1911-1970)  ; Lecoin, Louis (1888-1971)  ; Montaron, Georges (1921-1997)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    1964 1 affiche n/b Comité pour l’Espagne libre

    [ photo Franco et Hitler + texte (voir aussi autres versions) ; au dos, Espagne aujourd’hui : dessin d’un bourreau et d’un garrot ]

    texte :

    [recto]

    Espagne aujourd’hui

    [dessin de garotté :] Spagna oggi

    Escuela Moderna - Montréal - Canada


    [verso]

    Qu’il aille au diable !

    Et qu’avec lui disparaisse pour toujours son abominable régime, chancre de l’Europe

    Trente années de crimes accompagnant les pas de Franco, plus de trois cents mois de forfaits perpétrés dans son sillage, c’est assez, c’est trop, cela ne peut durer. Il faut accourir au secours d’une population écrasée de malheurs par un potentat papelard, fasciste de surcroît et hitlérien également.

    Que Franco subisse le sort de Mussolini ou celui des condamnés à mort de Nuremberg, qu’il se retire dans une lointaine et obscure retraite, peu nous chaut, pourvu que les Espagnols débarrassés du poids de son odieuse présence retrouvent au plus tôt le goût et les possibilités de vivre.

    Franco le protégé et le complice d’Hitler aurait d’ailleurs intérêt à se faire oublier

    Hitler créa Franco en 1936-1939

    Voyez-le en compagnie de l’autre monstre en gare d’Hendaye à la fin de 1940.

    [photo d’Hitler et Franco saluant des soldats allemands à Hendaye]

    Honteuse collusion, héritage sanglant qui ne lui donnent pas le droit de martyriser les antifascistes supportant mal son joug accablant.

    Franco prolonge Hitler en 1964

    Une entente entre nations a toujours été souhaitable, mais pas entre deux misérables gredins et scellée dans le sang des hommes. Celle qui s’amorce présentement entre la France et l’Allemagne remporte, au contraire, notre adhésion et nous en saluons l’aurore, tout en regrettant qu’elle ne se fit pas au début du siècle — alors qu’elle nous eût valu une ère de paix éminemment profitable aux individus comme aux peuples.

    Franco ayant bouclé ses malles et quitté le pays à jamais ; la liberté ayant reconquis ses droits dans la péninsule ibérique enfin purifiée ; la presse, les syndicats, les diverses organisations, la pensée ayant retrouvé leur expression première ; les prisons ayant largement ouvert leurs portes et les exilés étant de retour dans leur patrie d’origine, un très long cauchemar aura cessé et la paix mondiale y trouvera son compte.

    Nous n’aurons de cesse que ce soit vrai ! Que la dictature soit répudiée en Espagne !

    Le Comité pour l’Espagne libre et tous ses membres : Colette Audry, Vincent Auriol, Claude Autant-Lara, Robert Barrat, Ch.-Aug. Bontemps, Claude Bourdet, André Breton, Jean Cassou, Jean Cotereau, Denis Forestier, Jean Galtier-Boissière, Maurice Joyeux, Alfred Kastler, Henri Laugier, Morvan Lebesque, Louis Martin-Chauffier, Georges Montaron, Jean Paulhan, André Philip, Emmanuel Roblès, Laurent Schwartz, Manès Sperber, le bâtonnier Thorp, Henry Torres, Robert Treno.

    S’adresser, pour le Comité, à Louis Lecoin, 20, rue Alibert, Paris 10e

    Imp. « EP », 232, rue de Charenton, Paris 12e


    sources :

    Reproduction de l’affiche du Comité pour l’Espagne libre (1964), probablement après le garrotage de Puig Antich (1974) qui semblait avoir été imprimée au dos d’une autre (« Qu’il aille au diable ! Et qu’avec lui disparaisse pour toujours son abominable régime Nous n’aurons de cesse... que la dictature soit répudiée en Espagne », 160 × 115 cm)






    [Les patrons sont-ils indispensables ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les patrons sont-ils indispensables ?] / ATPOPLG (Atelier populaire de Liège). — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu ) ; [59 ?] × [40 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Belgique  ; France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (BD sur l’exploitation des travailleurs) ]

    texte :

    Les patrons sont-ils indispensables ?

    [BD]

    -- Qu’est-ce que vous avez dit à cet homme ?
    -- Je lui ai dit de travailler plus vite…
    -- Combien le payez-vous ?
    -- 15 dollars par jour…
    -- Où prenez-vous l’argent pour le payer ?
    -- Je vends les produits !!
    -- Qui fabrique les produits ?
    -- Lui !
    -- Combien de produits fabrique-t-il en un jour ?
    -- Pour une valeur de 50 dollars !
    -- Ainsi ce n’est pas vous qui le payez. C’est lui qui vous paye 35 dollars par jour pour lui dire de travailler plus vite !
    -- Hum !
    -- …
    -- Mais c’est moi le propriétaire des machines !!
    -- Et comment avez-vous eu ces machines ?
    -- J’ai vendu les produits et je les ai achetées !!
    -- Et qui a fabriqué ces produits-là ?
    -- Silence ! Il pourrait vous entendre !

    […]

    ATPOPLG


    sources :

    ca 1974 ?

    Une autre version [plus ancienne ?] — d’Yves Giroud — a été éditée par la Ligue marxiste révolutionnaire (1969-1980, Suisse) :

    « Les patrons sont-ils indispensables ? », affiche de la Ligue marxiste révolutionnaire (LMR, 1969-1980) en Suisse. Auteur : Yves Giroud

    [ 1995 ?]

    2009

    [ 1995 ?]

    [ 1995 ?]

    [ 1995 ?]

    [ 1995 ?]
    Affiches liées




    [Usagers des PTT : le Personnel des PTT en grève]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Usagers des PTT : le Personnel des PTT en grève]. — [S.l.] : Partis et mouvements non anarchistes, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : luttes ouvrières
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; sigle des PTT (postes) ]

    texte :

    Usagers des PTT

    Le Personnel des PTT en grève

    Pourquoi
    • le courrier subit de constants retards
    • les files d’attente s’allongent au guichet
    • le service des chèques postaux se détériore
    • les équipements téléphoniques sont insuffisants et défaillants

    Le gouvernement est responsable
    • il procède au démantèlement des PTT
    • il refuse les effectifs et les moyens nécessaires
    • il licencie les auxiliaires
    • il laisse les équipements dans le plus grand dénuement
    • il surcharge le personnel de tâches
    • le personnel est mal payé, les salaires sont très faibles.

    Le service public en danger

    Vous subissez les conséquences de cette situation… le personnel aussi
    Vous êtes frappés d’un super impôt par l’augmentation des tarifs postaux
    La taxe de raccordement du téléphone va passer de 500 F à 1 100 F
    Par contre les grosses sociétés bénéficient de tarifs et de régimes spéciaux
    Les sociétés privées de financement du téléphone réalisent des profits scandaleux

    Pour redonner aux PTT l’efficacité qui a fait leur renom
    Pour redonner au personnel les conditions de travail et de rémunération auxquelles il a droit

    Soutenez l’action du personnel des PTT

    Édité par les régions parisiennes CGT et CFDT des PTT

    [… impr. ?]


    sources :
     


    [6 heures pour la presse libre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    6 heures pour la presse libre]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?] (Tautin, impr. Gilles (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : autre presse
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :


    [ texte (soutien au journal mao Libération ; visuel : chaine s’effritant sous le chant d’un chanteur guitariste sur un mont ]

    texte :

    6 heures de chanson non-stop

    Libération Libération Libération

    dimanche 2 février de 18 h à minuit

    6 heures pour la presse libre

    Avec la participation amicale de :

    François Béranger, Michel Buhler, Jean-Michel Caradec, Jean-Roger Caussimon, Richard Cocciante, Jacques Debronckart, Patrick Font, Jacques Higelin, Imago, Maxime Le Forestier, Jean-Yves Luley, Michèle Mally, Marti ; Alain Meilland, Mouloudji, Georges Moustaki, Véronique Nordet, Hubert Pagani, Quatre-Vents, Catherine Sauvage, Patrick Siniavine, Jean Sommer, Alan Stivell, Anne Sylvestre ; Teca et Ricardo, Pierre Tisserand, Philippe Val, Jacques Yvart

    Chapiteau Galaxy (chauffé) Métro Porte de Pantin - Prix des places : 20 F - Billet de soutien : 30 F… ou plus ! - En vente : Libé, 27 rue de Lorraine, Paris 19e de 10 à 20 h (métro Laumière) et Imprimerie Tautin, 4, passage Dieu, Paris 20e de 10 à 18 h

    […]


    sources :
     


    [Amsterdammers]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Amsterdammers]. — Amsterdam : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Pays-Bas
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (faux texte du maire, sur la situation au Nieuwmarkt) ; armoiries de la ville d’Amsterdam ]

    texte :

    Amsterdammers,

    Blijf rustig thuis als binnenkort de Nieuwmarkt ontruimd wordt ! de Amsterdamse politie heeft de situatie volledig onder controle. Steun het verzet op generlij wijze.

    Als de betrokken bewoners blijven volharden in hun halsstarrige weigering om de huizen op het metrotracee vrijwillig te verlaten zal de politie een eind maken aan dit ondemocraties. Negatief en agressief verzet.

    De gewelddadige demonstraties voor het stadhuis en de ernstige intimidaties van wethouders en ambtenaren die op de een of andere wijze bij de metro zijn betrokken. Vormen een ernstige bedreiging van de democratie en kunnen tot een ondergraving daarvan leiden. Daartegen zullen wij ons met alle middelen waarover wij beschikken verzetten.

    In de afgelopen tijd hebben wij kunnen zien hoe het protest in de nieuwmarkt steeds verder van het pad der passieve. Burgerlijke ongehoorzaamheid is afgedwaald.en de situatie is met recht oproerig te noemen als u weet dat men in de nieuwmarkt vindt dat de buurbewoners zelf de buurt beter kunnen besturen dan de door de Amsterdammers gekozen gemeenteraad !

    Vaak hoort men beweren dat een grote meerderheid der bevolking niet gediend is van een metro. Dit is pertinent onwaar : onlangs nog nam de gemeenteraad met een zeer ruime meerderheid de beslissing om de metro door te trekken.

    In deze tijd van gewestvorming. Overloop en grootschaligheid is inspraak nuttig maar zelfbeheer en directe democratie onmogelijk. Daar de gewone man het algemeen belang niet kan overzien. waar worden wij anders voor betaald ?

    Het algemeen belang is er bij gediend als u zich met uw problemen tot bestaande instanties wendt : d.w. z : de politieke partij van uw keuze of voor het bijleggen van ’n arbeidsgeschil uw bond. nooit zijn buitenparlementaire- of wilde acties gerechtvaardigd. dezen kunnen alleen ons systeem ondermijnen.

    De welvaart komt niet aangewaaid en wij zullen hiervoor allen offers moeten brengen. 3 000 doden in het verkeer per jaar is schokkend. Maar noodzakelijk ! als lucht. voedsel en water minder zuiver is dan vroeger moet u wel bedenken dat ons welvaartspeil sterk gestegen is. Als morgen uw huis aan de beurt is om geamoveerd of gerenoveerd te worden. Vertrek dan rustig naar purmerend. Almere en de Bijlmer waar. Voor de 160 000 Amsterdammers uit de volkswijken die nog weg moeten. huizen gebouwd worden aangepast aan moderne eisen en uw draagkracht.

    Wij moeten de werkgelegenheid redden en de armen inelkaar slaan. Ook al kunnen wij betaalbare woningen niet meer bouwen of handhaven de afbouw van het nieuwe stadhuis. opera en metro zullen verder geen onnodige vertraging meer ondervinden. Zij die zich hiertegen verzetten staan ons aller vooruitgang in de weg. Wettig genomen besluiten zullen uitgevoerd worden

    De geloofwaardigheid van ieder gemeentebestuur dus ook van ’n links bestuur komt in het geding als wij na herhaalde waarschuwingen de ordeverstoringen in de Nieuwmarkt over onze kant laten gaan. Burgers.blijft kalm.verricht uw dagelijkse verplichtingen en luister naar de nieuwsberichten via radio of t.v.

    Tijdens de verbouwing van de Nieuwmarkt gaat de verkoop van de binnenstad gewoon door !

    [signature]
    Burgemeester

    PVDA - Caransa - AMCO - Winkeliersver. de city - CPN - Gez. Engelse speculanten - CDA - bouwbond NVV ballast nedam - van der Meyden - Zadelhof - Arch. Buro de Klerk - Hillen en Roosen - Mr Kingma-etc.etc.


    sources :
     




    [Libertad]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Libertad]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 31 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : liberté
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ dessin de nombreux symboles projetés par une explosion nommée « libertad » ; slnd ]

    impr. sur carte forte

    texte :

    Libertad


    sources :

    Affiche en 2-3 parties ?


    1975
    Affiche liée









    [Foutre !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Foutre !]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 41 × 23 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : situationnisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Foutre !

    Les Éditions Champ Libre viennent d’avoir l’impertinence de rééditer La Misère en milieu étudiant, sans tenir aucun compte de la ferme protestation que leur avaient adressée les personnes les plus autorisées et les plus estimables ; des personnes qui, à Strasbourg comme ailleurs, ont pris une part éminente au mouvement de contestation en 1966 et même quelque peu avant, et dont on sait de reste qu’en aucune circonstance elles ne se sont abaissées à tirer la moindre rémunération des entreprises de l’édition commerciale. Tous ceux qui connaissent les mérites passés et présents de ces personnes comprendront assurément les raisons de leur indignation. Leur cause est celle de tous ceux qui leur ressemblent.

    Les néfastes Éditions Champ Libre, en effet, ne craignent pas maintenant de faire mettre en vente le célèbre pamphlet de Strasbourg, le transformant donc tout à coup en pure et simple marchandise, et par le fait même en texte contre-révolutionnaire. On n’ignorait pas, pourtant, que la destination évidente de ce pamphlet était la diffusion absolument gratuite.

    Le public a été averti de cette révoltante récupération, la plus notable peut-être de la dernière décennie, par un document parfaitement convaincant qu’a signé Mustapha Khayati lui-même, mais qui exprime aussi très fidèlement le sentiment de quelques autres.

    Des bourgeois ou des bureaucrates, pour nuire à la contestation, ont parfois insinué que certains de ceux qui la représentent se souciaient assez peu de la réalité concrète, surtout là où elle les gêne, et ne croyaient pas tout ce qu’ils disent, puisqu’on les voit le plus souvent se dérober sous des sophismes qui ne font même pas bon ménage à l’intérieur d’une seule page. On ne sait pas trop qui cette calomnie prétendait viser. Il en est en tout cas quelques-uns - et s’il n’en reste que deux nous serons ceux-là - qui ne sont point faits pour se déguiser sous la perruque de Tartuffe, et qui exposent bien franchement et bien honnêtement à la face du monde, quand ils croient devoir prendre position sur un terrain pratique, tout ce qu’ils en pensent et tout ce qu’ils y font Ceux-là ne se paient pas de creuses dialectiques : ils appellent un chèque un chèque. Et ils ont acquis, peut-être, quelque compétence et quelques titres pour apprendre à ceux qui l’ignorent ce que c’est qu’un marchand.

    Aussi bien, dans la présente affaire, la pire malveillance sera réduite au silence, car rarement la théorie révolutionnaire a été fondée sur une base si solide, et la justesse de son application pratique sera transparente aux yeux de tous. On ne peut nier que quiconque vend à quelque prix que ce soit quelque chose, qu’il s’agisse d’une tonne de blé, d’un exemplaire d’un livre ou d’une heure de son temps, participe au système marchand, qui est mauvais. Ceux qui ont plus à vendre que les autres sont les pires : petits ou grands possédants du système de la vénalité. Tous ceux qui vendent, ou font vendre, des textes révolutionnaires, ne sont rien d’autre que des marchands, au sens scientifique du terme, mais des marchands plus perfides que tous les autres, et souvent même plus riches. Quand la Révolution, qui ne peut que se vouloir au delà de ce néfaste système, juge bon de communiquer ses écrits, elle les confie tout innocemment à l’édition sauvage, et c’est en quoi l’édition sauvage n’est pas marchande.

    Ce principe apporte, on en conviendra, un progrès décisif à la critique révolutionnaire, progrès qui permet en même temps une simplification théorique dont elle avait fortement besoin : ce ne sont plus les textes qui sont à juger désormais, mais uniquement les éditeurs. Est-il marchand ? Est-il sauvage ? Voilà la pierre de touche de la valeur d’usage, et le credo de la praxis globale. L’édition marchande est coupable, quoi que veuillent dire les livres publiés Au contraire, n’importe quoi peut être écrit dans la nouvelle innocence de l’édition sauvage, ou moyenne-sauvage. L’édition sauvage, surtout quand elle peut utiliser les techniques de reproduction moderne, coûte très peu : elle permet donc aux prolétaires qui l’animent de se livrer sans entraves à leur pratique favorite, nous voulons dire celle du don subversif, en offrant gratuitement les textes, notamment dans les librairies. Il convenait de couronner l’édition sauvage de la théorie par une théorie de l’édition sauvage. Nous la donnons ici avec cette modestie collective que l’on nous connaît depuis longtemps, et qui nous protège de tout vedettariat Mais comme chacun reconnaîtra notre bonne foi et notre cohérence, on pourra aussi nous reconnaître à cette rigoureuse lumière que nous avons créée nous-mêmes pour la circonstance.

    Qu’est-il, en effet, de plus choquant qu’un ouvrier qui fait grève pour autogérer la production des montres, alors que la montre est essentiellement l’instrument de la mesure du temps esclavagiste ? C’est évidemment un play-boy fortuné qui verse dans le snobisme d’employer son argent à publier des vérités critiques, alors que l’argent est l’instrument essentiel de la société du mensonge. L’Histoire nous confirme autant que le bon sens. S’est-il jamais trouvé un aristocrate pour approuver la révolution de 1789, ou un bourgeois pour financer Bakounine ? Mais les récupérateurs de notre temps ne redoutent aucun paradoxe.

    Les révolutionnaires sincères sont si bien servis par l’édition sauvage qu’ils n’ont qu’à laisser sans regret l’édition officiellement commerciale aux misérables qui la lisent, ou même se compromettent jusqu’à y travailler sur commande ; encore heureux les jours où ils n’en ont pas tiré vainement les sonnettes !

    N’y aurait-il pas, en vérité, quelque chose d’insolite, de choquant, de jamais vu, à laisser vendre un livre dans lequel on condamne le système marchand ? Qui croirait alors à la sincérité des exigeantes convictions de l’auteur, ou des co-auteurs s’ils sont plusieurs ? Imagine-t-on, par exemple, le Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations diffusé autrement que par un éditeur sauvage ? On en aurait ri.

    Mais les paroles sont insuffisantes pour soutenir le bon droit piétiné : il faut agir, et l’occasion est Justement là.

    Sait-on bien que le même texte que Champ Libre se permet de vendre 8 francs est disponible depuis huit mois dans les bonnes librairies, et pour le prix de 6 francs seulement, en édition sauvage ? Cette édition sauvage est due aux courageuses Editions Zoé, de Genève. C’est celle-là que tout vrai révolutionnaire se fera un devoir d’acheter pour boycotter et miner le ploutocrate de Champ Libre.

    Les Éditions Zoé, de Genève, sont sauvages puisque J.-P. Bastid, le collaborateur de Mustapha Martens, craignant d’excéder l’honnête sauvagerie des Editions Lattès et des Presses de la Cité, ou des ultra-anarchistes de la Série Super-Noire, y apporte une partie de son utile production Les Éditions Champ Libre sont tout le contraire, puisqu’elles ont autrefois refusé l’étonnant De la grève sauvage à l’autogestion généralisée que leur présentait Raoul Ratgeb, ce qui a contraint ce révolté à porter son manuscrit à l’édition sauvage, chez Bourgois-10-18. Ces mêmes Éditions Champ Libre s’étaient du reste déjà démasquées auparavant en refusant les services de Khayati lui-même, et de Vaneigem aussi, qui leur proposaient, contre une somme modique, de se charger de compiler hâtivement des anthologies de textes subversifs des siècles précédents, parce qu’il importe de les faire connaître présentement à ceux qui sauront s’en servir. On voit par ces exemples si variés, mais qui tous, comme par hasard, offensent les plus dignes signatures de l’édition sauvage, et un stock de personnalités si apparentées et si ressemblantes dans toutes les métamorphoses de leur rigueur subversive qu’il est presque impossible de distinguer les unes des autres, combien l’activité, essentiellement commerciale, des détestables Éditions Champ Libre est finalement inacceptable.

    Ô vertu subjective-radicale, tu n’es qu’un mot ! Estimerait-on pour rien les nsques personnels immenses que nous avons courus jadis, nos années de peines et de fatigues constantes au service de la révolution, et notre fort long refus de toute concession ? Si l’on nous négligeait alors, sous le prétexte que l’on ignorait tous nos talents, que nous objectera-t-on, à présent qu’on les connaît ? N’est-ce pas assez que les vampires de la mine et du rail sucent notre sang du matin au soir dans les usines où ils nous exploitent ? Il faut encore souffrir qu’un nanti se rie de nous, et ramasse de l’argent à la pelle, alors qu’il n’en a même pas besoin, en livrant dans tous les hyper-marchés, à la canaille consommatrice qui en fait ses délices, Cieszkowski, Anacharsis Cloots, Bruno Rizzi !

    DES PROLÉTAIRES


    sources :
     


    [Los procesos franquistas continúan. El gobierno francés sigue... Contra el neo fascismo en Europa]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Los procesos franquistas continúan. El gobierno francés sigue... Contra el neo fascismo en Europa]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 49 × 65 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; caricature (flic espagnol et flic français) ]

    texte :

    Los procesos franquistas continúan

    ¡¡El gobierno francés sigue los procesos franquistas !!

    Como resultado de la colaboración policial internacional, el gobierno francés va a juzgar diez anti-franquistas (2 españoles, 7 franceses y una escocesa) tras 5 años de libertad provisional, por complicidad en el secuestro del director del Banco de Bilbao que se realizó en mayo del 74. Un secuestro político para exigir la liberación de los presos políticos españoles.

    A pesar de la amnistía política tras la muerte del dictador. A pesar de una falta total de pruebas, los inculpados pueden ser nuevas victimas de la internacional policíaca, que ya ha significado, entre otras cosas, la abolición de los derechos de asilo político.

    Contra el neo fascismo en Europa


    sources :

    Parue à l’occasion de la reprise du procès contre les ravisseurs du banquier Suarez.











    [Ecologia : projecció i debats]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ecologia : projecció i debats]. — Barcelona Barcelone : Ateneu llibertari (St Andreu) = Ateneo Sant Andreu, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 45 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : écologie  ; nucléaire  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ photo (usine au bord de l’eau) ; texte (programme des débats en février ; 1977 ou 1983 ou 1994) ]

    texte :

    Ecologia

    projecció i debats
    Bus 3, 4, 11, 12, 35, 40 [NS]
    carrer Sant Andreu, 97 - atacar Fabra i Puig.

    febrer, dissabte 4, 10 nit — Medi Ambiant, collabora C. Grups ecologics Gironins i Catalunya Nord
    cala s’alguer
    la contaminació i els seus efectes.
    la vida als aiguamolls de l’Empordà.

    dissabte 11, 10 nit — Nuclears, col·labora CANC
    mil bombs
    Marcoule

    dissabte 4, 10 nit — Home i entorn, col·labora TARA
    autopista, “una navalada a nosa terra”
    un pueblo para la supervivència
    un lloc per a dormir

    dissabte 25, 10 nit — Urbanisme
    Cerdà,“ una obra malograda”
    Asclepius

    organitza el grup d’ecologia
    Ateneu Llibertari de St Andreu
    carrer Servet, 15


    sources :
     







    [Le nº 2 de La Guerre sociale est paru]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le nº 2 de La Guerre sociale est paru]. — Paris : La (1977-1985) Guerre sociale, [ ?] (EP [Éditions Polyglottes]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 27 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : État et étatisme  ; féminisme  ; presse  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (pillage dans un quartier de New York, lors de la grande panne d’électricité de juillet 1977 ?)

    texte :

    Le nº 2 de La Guerre sociale est paru

    L’importance de ce qui s’est fait [les 13 et 14 juillet 77 à New York] est autant dans le pillage lui-même, sa négation des rapports marchands, que dans la volonté et la capacité qu’il a révélées, qui seront ultérieurement capables de se transformer en projet positif. Le communisme commence par vider les magasins, mais son problème est de les remplir autrement.
    p. 71

    Au centre de la contre-révolution, il n’y a pas la défense des intérêts corporatifs de la bourgeoisie, mais la défense de la condition prolétarienne. Et c’est tout naturellement que les organisations contre-révolutionnaires efficaces se montrent plus ouvriéristes les unes que les autres.
    p. 66

    L’Etat surgit quand l’activité des hommes pose un problème, parce qu’elle n’est plus unifiée. Le problème du pouvoir apparaît quand les hommes perdent le pouvoir de se transformer eux-mêmes ainsi que leur environnement, et sont contraints d’agir dans un autre but que le contenu de leur activité. L’État est l’organisation rendue indispensable par le travail aliéné.
    p. 30

    Le féminisme est une manifestation du quotidiennisme. Mais il ne suffit pas de le définir comme révolte partielle et de lui recommander de devenir total, en abandonnant le point de vue particulier de la femme — suivant le même principe qui oppose à l’erreur de l’autogestion la vérité de l’auto-gestion généralisée. Ce qui doit être mis à jour, c’est son contenu et l’inversion qu’il suppose sur les vraies solutions.
    p. 1

    [cadre noir :] Disponible :

    « E.P. », 232, rue de Charenton, 75012 Paris


    sources :

    Affichette de vente.



    [Le Père Peinard au populo : élections législatives de mai 1898]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Père Peinard au populo : élections législatives de mai 1898] / Maximilien Luce. — Paris : le Réfractaire, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier vert ) ; 55 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Réfractaire (1974-1983), le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (« avant l’élection », le candidat montre la lune ; « après l’élection », l’élu montre la lune de son postérieur en montant à l’« Aquarium »-Chambre des députés) par Maximilien Luce ]

    texte :

    Deux ronds — Élections législatives d’avril 1902

    Le Père Peinard au populo

    Avant l’élection

    Le candidat. — Je vous promets la lune. Je vous la donnerai ! Je le jure !
    Les votards. — Vive not’ candidat ! Vive Tartempion ! Vive la Lune !…

    Après l’élection

    Les votards. — Tartempion, ta promesse ! La Lune… il nous faut la Lûûne…
    L’élu. — La lune ? La voila, bougres d’empaillés : Si le cœur vous en dit… embrasser-la !

    vu : le candidat pour la frime :

    Lisez « Le Réfractaire » 320, rue St-Martin 75003 Paris

    Imprimerie « l’Aisne Nouvelle » 02100 St-Quentin


    sources :

    Reprise d’une affiche déjà parue en 1898.


    1898

    1910

    1902

    [s.d.]
    Affiches liées


    [Les autonomes à Saint-Lazare : un réformisme aux couleurs radicales]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les autonomes à Saint-Lazare : un réformisme aux couleurs radicales]. — Paris : [s.n.], [ ?] (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 46 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Les autonomes à Saint-Lazare : un réformisme aux couleurs radicales

    L’opéra-pour quatre sous

    C’est fait : dans la valse des étiquettes, « l’Autonomie » casse tous les prix. Son label s’étale en lettres grasses sur toutes les vitrines du spectacle, de Libération aux informations télévisées.

    Rarement un tel saccage ne s’est émancipé si radicalement de ces prétextes circonstanciels traditionnels, ne s’est organisé si délibérément.

    De quoi faire trembler toute la racaille politique, de la Ligue Communiste au PFN, en passant par l’euromarchais, le garde des « sots » et le président de la République. Tous ces mensonges sont groupés en une sainte chasse à courre pour traquer ce spectre : la négation de la marchandise et de l’État.

    Mais jamais une action si radicale ne s’est enchaînée si radicalement à une cause aussi méprisable, n’a proclamé aussi délibérément sa dépendance à l’égard du pire réformisme : la lutte contre la vie chère.

    Voilà bien de quoi rassurer la même racaille. Et si les staliniens et les gauchistes déplorent cette concurrence extrémiste mal venue, tous se réjouissent d’un péril qui se ment assez bien à lui-même pour ne plus avoir à en falsifier la portée. L’essentiel est sauvé, la grande peur prend l’allure d’un combat d’étudiants pour l’aménagement des poubelles de la vie quotidienne.

    La « paupérisation croissante » dont parle le communiqué des BAR n’est que la forme ultime d’une paupérisation de la vie elle-même.

    Il est toujours plus difficile de « perdre sa vie à la gagner » et la marchandise, dont le développement quantitatif semblait pouvoir garantir, jusqu’en 68, le sommeil d’une foule d’esclaves et les pro-fits de leurs maîtres, présente aujourd’hui une abondance empoisonnée qui n’est même pas à la portée de toutes les bourses. Tous ceux qui étaient déjà fondamentalement pauvres n’ont même plus la possi-bilité de se croire riches.

    Cette « mort chère » ne contraint évidemment pas les « masses prolétariennes à un suicide collectif inéluctable », comme voudraient le faire croire les auteurs imbéciles du communiqué des BAR ; mais elle les amène à choisir entre le développement de la barbarie actuelle et une révolution abolissant le travail, la marchandise, les classes et l’État.

    Le maître-mot des autonomes : survivre.

    Après les bêtes et les gauchistes, les « zootonomes » voudraient encore faire croire que l’homme est fait pour vivre de pommes de terre. Et ceci, en faisant leurs « achats politiques » (les basses quêtes), en « auto-réduisant » les néo-aliments vomis par les restaurants universitaires, en imposant la gratuité des droits de petits cadres (s’offrir les plaisirs sublimés du cinéma ou garrer son « atome-mobile dans les camps de concentration urbains, par exemple). Mais ils ne s’arrêtent pas là ; après avoir lutté pour habiter « sans bourse délier » leurs taudis squattérisés ou les rames puantes du « métro-police », ils prétendent élargir leur combat à la hausse des prix en général ! Voilà ce qu’ils cachent derrière leur verbiage révolutionnariste, leurs phrases telles que : « politique des besoins », « politique de la vie quotidienne », « salaires garantis pour tous ». Ces bouffons n’ont d’autre but en fait que de sauver par tous les moyens, et la politique, et le salariat, et la vie quotidienne, c’est-à-dire la trivialité de la vie réifiée par les pseudo-besoins de l’économie.

    Héritiers du gauchisme décomposé par leurs origines étudiantes dégradées, leurs prétentions éducastratrices, leur démagogie, leur volonté de se faire reconnaître par toutes les puissances du vieux monde : média, partis, fausse et irréelle opinion publique(1) ; ils sont aussi le produit concentré en idéologie des principales contradictions des luttes du prolétariat moderne. Notamment des luttes ouvrières actuelles où l’affrontement avec les gardiens de l’aliénation, les défenseurs du prolétariat (qui ne défendent même plus seulement le travail salarié mais l’austérité et l’auto-limitation des grèves tout court), se déroule encore sur le terrain de l’aliénation, celui miné par avance de la conservation du travail (Lorraine par exemple).


    Mais alors que les ouvriers apprennent, en se parlant sans intermédiaire et en s’organisant eux-mêmes, à rencontrer et à combattre l’ennemi qui est dans leur tête, à se critiquer, alors que les faux problèmes posés par l’atomisation des luttes empêchent encore un règlement global de la question sociale, mais se dépassent dès que les conditions le permettent (Caen et Saint-Nazaire. On sait de plus qu’une généralisation des grèves sauvages est possible à tout moment), alors que les ouvriers sont toujours plus contraints à ne plus combattre l’aliénation par des moyens aliénés, l’idéologie autonome fait tout pour maintenir l’aliénation, y compris par des moyens désaliénants.

    Quand les bureaucrates staliniens et gauchistes sont mis à nu, le réformisme se rhabille avec les oripeaux de l’extrémisme. Ces enfants abârtadis de la contestation en miettes ont eux-mêmes jugé bon de se scinder sans vergogne en « militaros » et en « désirants ». Mais ces écoliers du P.38 et ces machines désirantes ignorent évidemment tout de la violence historique et du désir, occupés qu’ils sont à singer avec deux doigts ce que leurs homologues italiens ont fait avec des armes, ou à se prostituer avec les putes de Vincennes et Bologne réunies.

    Mais nous n’identifions évidemment pas les plumes prostituées, les petits épiciers misérabilistes de la « marge » bénéficiaire, les chefs occultes qui font figure de leaders à « mascarade » ou à Tolbiac avec un grand nombre de jeunes prolétaires qui circulent dans cette « mouvance » et dont la rage de vivre est authentique.

    Mais le meilleur service que l’on puisse rendre à un mouvement quel qu’il soit, est de critiquer impitoyablement toutes ses faiblesses ; comme le meilleur soutien que l’on peut apporter aux cama-rades victimes de la répression et à tous les emprisonnés, n’est pas d’apposer inutilement au bas d’une feuille les signatures de nos ennemis, ou de protester contre la seule répression, mais de poursuivre l’offensive en nous forçant à être de plus en plus intelligents, en liquidant chez nous ce qui appartient encore à l’ennemi.

    Camarades anti-« militants » et anti-« politiques », l’isolement provisoire est de loin préférable à la communauté de la misère. Les gens qui fétichisent l’organisation en cherchant à s’allier à tout prix ou en sombrant dans l’activisme ne font que masquer leur manque d’autonomie réelle. Le désespoir ne suffit plus, le terrorisme fait le jeu de l’État, la lutte de classes existe ! Ce n’est pas le groupuscule d’étudiants qui se réclame de l’autonomie et de l’action de Saint-Lazare contre la vie chère qui fait peur au pouvoir dominant et à tous ceux qui voudraient prendre sa place, mais au contraire le mouvement prolétarien moderne, qu’ils ne font que représenter spectaculairement.

    Ce mouvement a déjà dit sur la « vie chère » l’essentiel, le 14 juillet 1977 à New-York : « Les prix ont monté trop haut, maintenant il n’y aura plus de prix et quand nous aurons fini, il n’y aura plus de Brodway non plus ». Ne nous effrayons pas de nos propres gestes ; ils parlent suffisamment d’eux-mêmes.

    L’autonomie réelle commence sur les ruines de sa représentation politique

    Les ami(e)s de Mary Black

    (1). Voir les nombreuses interviews accordées au « Matin », au « Monde », au « Nouvel Observateur », à « Libération », à la radio, à la télé, etc. Ces racketeurs se sont encore signalés récemment en faisant avec la LCR le service d’ordre d’une manifestation à Tolbiac et en condamnant les débordements de Saint-Lazare et les « casseurs » du passage Hebrard.

    Imprimerie Édit 71 — 9, rue Auguste-Métivier = 75020 Paris — tél. 636.89.09


    sources :

    Journal mural R°/V° ou tract-manifeste ?



    [Louise Michel ou les œillets rouges, création mondiale]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Louise Michel ou les œillets rouges, création mondiale] / Jean-Jack Martin ; André Néraudan. — Paris : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 77 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : théâtre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Houdart, Dominique  ; Michel, Louise (1830-1905)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (annonce d’un spectacle) ; portrait (Louise Michel) d’après André Néraudan ]

    texte :

    Compagnie Dominique Houdart en coproduction avec le centre d’animation culturelle d’Orléans et du Loiret

    Louise Michel ou les Œillets rouges

    création mondiale

    Texte, mises en scène Dominique Houdart

    formes animées, dispositif scénique Marcel Violette

    musique de Michel Frantz

    interprété par Marie-France Delmas avec Jeanne Heuclin, Christian Betermin, Marie-Paul Jourdan, Hishem Rostom, Jean Bisilliat-Gardet, Baptiste Chapelot

    théâtre du Manitout

    phone 325.60.13 — 17, rue Campagne-Première 75014 Paris

    Tous les soirs à 20 h 15 — relâche dimanche et lundi

    prix des palce 25 F — groupes, étudiants, collectivités, cartes vermeil 18 F

    réservation par téléphone de 14 h à 20 h

    Imp. EV Tours r.c. 75 8 35 / Jean-Jack Martin


    sources :

    Ce portrait de Louise Michel (photo d’André Néraudan) a, un temps, été utilisé sans le titre du Monde libertaire.


    [ 1978 & ante]

    1980

    [ca  1987]

    1980
    Affiches liées






    [Uranium, à Régleilles la destruction a commencé]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Uranium, à Régleilles la destruction a commencé]. — Ille-sur-Têt ; Perpignan : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier vert ) ; 56 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ photo d’un bulldozer et invitation à une soirée ]

    texte :

    Uranium

    — À Régleilles la destruction a commencé
    — demain Ille ! Néfiach !

    [photographie, légende :] « Les bulls à l’œuvre à Régleilles »

    Réagissons !

    Tous à la salle des fêtes d’Ille-sur-Têt, lundi 17 à 21 heures

    Comité Information Écologique d’Ille-sur-Têt - Mouvement Écologique Catalan Perpignan

    Imp. spé.


    sources :

    Inscription « Imp. spé. » manuscrite.