rouge

 

 
 

Affichage par année

2273 affiches :

 



    [Libertäre tage, Ostern ’93]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Libertäre tage, Ostern ’93] / J. Mennicken. — Frankfurt am Main Francfort-sur-le-Main : Dezentral, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 84 × 59 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; salon, foire  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (chat noir sur « A cerclé » formé de papier rouge déchiré) ]

    texte :

    von Do 8.bis Mo 12. April 1993 Universität Frankfurt/Main

    Libertäre tage, Ostern ’93

    mit Libertärer Buchmesse

    Wege zu einer anarchistischen Gesellschaft

    Arbeitsgruppen : Anarchistische Bewegung ; Repression ; Staatlichkeit als Okkupation ; Reformismus ; Antifaschismus ; Antisemitismus ; Nationalismus ; Antimilitarismus ; Kultutkritik ; Filosofie ; Drogen ; Anarchismus, Feminismus, Staat ; Feminismus und Rassismus ; Frauengeschichte ; Männer und das Patriarchat ; Streiks und Direkte Aktionen ; Gewerkschatliche Strategien ; Selbstverwaltete Betriebe ; 5 Stunden Woche ; Soziale Ökologie ; Anarchistische Pädagogik ; Antipädagogik

    Kultur- und Kinderprogramm, Veranstaltungen, Demonstration, Konzerte, Kunst

    Informationsmappe ist für 7.- DM (ab 3 Ex. 5.- DM) erhältlich bei :
    Libertäre Tage ’93, c/a Dezentral, Sandweg 131a, W-6000 Frankfurt/Main 1
    Konto : T. Schupp (LT ’93), Postgiro Ffm, BLZ 500 100 60, Konto-Nr. : 56 09 73 - 607

    Veranstalter :
    Anarchistisches Forum Frankfurt
    Mitveranstalter : ASTA Uni Film Ffm, ASTA FH Ffm

    Plakatentwurf : J. Mennicken


    sources :

    Aff0738 - 305721 (cira L)





    [Vingrau, non à la carrière]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vingrau, non à la carrière]. — Vingrau : Comité de défense de Vingrau, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 48 × 69 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : luttes rurales et paysannes
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ dessin d’un chantier (bouteurs et policiers armés contre manifestants et barricade) ; texte ]

    Divers slogans sur le dessin : « J’aime le vin, le soleil, la terre, pas la poussière » (sur une grappe de raisin lancée), « Vous voulez nos pierres, non ? » (sur un caillou lancé) ; « Non à la carrière ! » (banderole), Omya (nom de l’entreprise de carrière sur des bouteurs et sur une faux ensanglantée) , « No pasaran » (drapeau), « Danger » (affiche avec bâton de dynamite marqué « Boum »)

    texte :

    Vingrau

    Non à la carrière !


    sources :
     




    [Contre le chômage et les exclusions, à Paris le 28 mai]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre le chômage et les exclusions, à Paris le 28 mai]. — Paris : CNT_F (France) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , jaune , papier blanc ) ; 59 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : économie : chômage  ; pauvreté
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    texte

    carte (silhouette de la France avec flèches convergeant vers Paris)

    texte :

    Contre le chômage et les exclusions

    à Paris le 28 mai, 15 h, place de la Bastille

    Les marches contre le chômage arrivent à Paris.

    Manifestation nationale soutenue par : Association Pour l’Emploi, l’Information et la Solidarité, Comité des sans-logis, Mouvement National des Chômeurs et Précaires, Union nationale des associations de chômeurs, Association de Défense des Usagers de l’Administration, AGIR-SNAU-SNIEN-FEN, APRES, CAIF, CFDT ANPE, CFDT Auvergne, CFDT Banques, CFDT Basse Normandie, CFDT Bourse, CFDT Hacuitex, CFDT Finances, CFDT Ministère du Travail, CFDT Provence Alpes Côte-d’Azur, CFDT Transports-Équipement, CMR, Confédération Nationale du Logement, CNT IdF, Confédération Paysanne, Confédération Syndicale des Familles, Coordination Européenne des Femmes, CRC Santé-Sociaux, Culture et Liberté, Droit Au Logement, Elles sont pour, FASTI, FDSU-Finances, FEN, FIDL, FMI, JOC-JOCF, Ligue des Droits de l’Homme, MRAP, MW, RÉAS, SE-FEN, SIEN-FEN, SNA-Banque de France, SNACCRF, SNADJEN-FEN, SNAEN-FEN, SNASUB-FSU, SNB-FEN, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNESUP-FSU, SNETAP-FSU, SNICS-FSU, SNPES-FSU, SNPTS-FEN, SNUDDI, SNUI, SNUIPP-FSU, SPASET, SU-Caisse d’Épargne, SUD-CAM, SUD-PTT, SNPIT, SUPPer, SOS Racisme, UNEF-ID, Union des Familles Laïques, Vie Nouvelle


    sources :
     




    [Festival art et anarchie 1994]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Festival art et anarchie 1994]. — Lille : Collectif Festival Art et Anarchie (Lille) : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe Humeurs noires (Lille : 1987-1998), (22_mars, impr. du (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge ) ; 43 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; art : musique  ; art : théâtre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Angoisse Rouge  ; Beurres et ordinaires, les  ; Bric Broc théâtre (Cie Les Sangs-Cailloux)  ; Dead Michel Simon  ; Doillon, Jacques  ; Duroy, Daniel  ; Elde, Yves  ; Faréniaux, Louisette  ; Ferré, Léo (1916-1993)  ; Figure Head  ; Gébé (1924-2004)  ; Gouwy, Ghislain  ; Leduc, Christian  ; Lorne, Gérard (1929-2005)  ; Lune parle toute seule, la  ; Manfredonia, Gaetano (1957-....)  ; Marcellan, Aimé (1948-....)  ; Maricourt, Thierry (1960-....)  ; Métamkine  ; Moon in June  ; Pass Pass (Capaharnaum de los Ratpis)  ; Pastre, Geneviève  ; Petit Futur  ; Prost, Richard  ; Scraps  ; Space Farmers  ; Stink Sisters  ; Vigò, Jean (1905-1934)  ; WAQ_  ; Wilmet, Marc (1938-....)  ; Zarbi Band
    • Presse citée  : Alternative libertaire (Belgique : 1976-2005)  ; Monde libertaire (1954-…), le  ; Radio Campus Lille
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessins ; programme recto-verso ]

    texte :

    Art, Anarchie, festival 1994

    Lille et quartiers — 1er au 15 avril

    Mais pourquoi tant de haine ?

    Nous nous reconnaissons dans la mouvance libertaire et nous militons pour une société de liberté, d’entraide et d’égalité. Égalité entre les sexes et les sexualités, entre les cultures et les identités, entre les individus quels que soient leur âge et leur naissance. Entraide économique, entraide sociale, entraide tout court. Liberté contre les fachos et leurs églises, contre l’armée, contre l’autorité quelle que soit sa forme. Égalité, entraide et liberté des artistes, des spectateurs et des organisateurs.

    Le Festival Art et Anarchie 1994, deuxième du genre, se prépare sur ces bases.

    Nous avons la volonté politique de faire avancer l’idée anarchiste par l’art… concrètement ça veut dire :

    Faire naître le désir de militer contre l’armée, pour la liberté, contre le pouvoir, pour la libération sexuelle, contre le racisme, pour la solidarité… avec les gens rassemblés à l’occasion du festival.

    Montrer et réfléchir au fait qu’il y a une manière libertaire de penser et vivre l’art (comme il y a une manière libertaire de penser et vivre la relation amoureuse, l’éducation des gosses, la production, la bouffe, l’organisation sociale…).
    Remettre en cause l’art réservé à une élite, qui s’abstient de toute connivence politique, si ce n’est pour s’allier au fric et aux dominants.

    Estimer que chaque individu est susceptible de définir ce qu’il entend par artistique, ou encore ce qu’il trouve beau.

    Rejeter toute norme artistique, et vomir le « bon goût ».

    Proposer à tous de se donner du plaisir à vibrer pour une danse, une toile, une musique, un spectacle qu’ils regardent, ou qu’ils font, ou les deux à la fois.

    L’offrir gratuitement ou pas cher.

    Le faire dans des lieux divers mais toujours attachés à des quartiers.

    En profiter pour parler de tout ce qu’on peut faire par soi et pour soi, avec les autres et pour les autres, sans s’en remettre aux autorités et aux élus, mais en agissant où les questions se posent, sans son quartier, avec les gens directement concernés.

    Évidemment essayer de montrer qu’il existe une conception anarchiste de l’art en organisant un Festival Art et Anarchie ne suffit pas, sauf à penser que les gens vont se dire « L’art peut être anarchiste, donc le reste aussi, et je m’en vais de suite faire la révolution à la maison ». Bien sûr il y aura chaque fois que possible une table de presse où seront proposés bouquins, journaux libertaires et militants (avec la part belle faite aux écrits sur l’art et l’anarchie, mais pas seulement).

    Plus des gens différents expliqueront comment ils prennent leur vie en main, comment ils luttent dans leur quartier, quels sont leurs projets à construire, plus d’autres gens feront de même. C’est la force de l’exemple qui depuis longtemps anime les anarchistes.

    Enfin ce Festival on le fait et on vous propose de le faire surtout parce qu’on en a envie, et qu’on a cru comprendre qu’on était pas tout seul.

    En profiter pour parler de tout ce qu’on peut faire par soi et pour soi
    […]

    Abonnement pour la durée du festival : 150 francs
    (bouffe végétarienne et boissons non comprises)
    Abonnement de soutien : 200 francs ou plus

    Pour tout contact, demande d’information, réservation, abonnement : Collectif Festival Art et Anarchie, c/o Humeurs Noires, BP 79, 59370 Mons-en-Barœul - tél. : 20.56.92.75 — Table de presse du groupe Humeurs Noires dans le hall de la fac de Lille III le mercredi entre 12 h et 14 h — Ventes à la criée du Monde libertaire et d’Alternative libertaire le vendredi de 17 h à 19 h devant la gare de Lille et le dimanche de 10 h 30 à 12 h 30 sur le marché de Wazemmes (derrière l’église…) — Émissions Humeurs Noires « La Voix sans maître » le vendredi de 19 h 30 à 20 h 30 sur Radio Campus, 106.6 — Centre Culturel Libertaire Benoît Brouchoux, 1/2 rue Denis-du-Péage, 59800 Lille-Fives - Permanences le samedi après-midi, 20.47.62.65


    sources :

    2e et dernière édition du festival. Affiche-programme aussi encartée dans Alternative libertaire n° 162 (avril 1994). Peut-être imprimé par 22 mars (Bruxelles).







    [Manifeste ... nous affirmons qu’il est temps de poser sérieusement la question de la dissolution de la Suisse]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Manifeste ... nous affirmons qu’il est temps de poser sérieusement la question de la dissolution de la Suisse]. — Delémont : D’autre part : Groupe à rebours, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 51 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : manifeste  ; politique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Suisse
    • Noms cités (± liste positive)  : Born, Maurice (1943-2020)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Manifeste

    L’essayiste Denis de Rougemont voyait dans la Suisse fédéraliste une préfiguration possible de l’Europe en devenir.

    À ce jour. nous devons à la vérité de lui donner tragiquement raison. Il avait pourtant négligé de nous préciser que son augure était catastrophique...

    À ce jour, nous n’avons plus d’excuses. Suivant l’évolution de nos voisins, nous savons maintenant ce que le passé nous réserve... La Suisse s’avère être le modèle du monde que prépare la technocratie européenne. Elle préfigure, avec le quart de siècle d’avance que lui a valu l’évitement des conflits. l’ennui monstrueux d’un avenir planifié pour les États européens qui l’encerclent.

    À ce jour, nous comprenons qu’un siècle et demi passé dans la sainte forteresse d’un laboratoire, à fuir le microbe des remises en cause, à éviter les ferments qui induisent la tolérance, à conforter dans la durée l’excellence de nos maux, aboutit à une définitive solidification. Les leurres d’une possible ascension sociale et des lendemains qui chantent ont eux-mêmes regagné le magasin des accessoires. Utiles tant que l’homme était force de travail, tant aussi que lui restait le choix d’être ou non consommateur. ils ne sont plus bons qu’à exporter vers les pays de misère dont nous vivons. Ici, plus rien d’aérien ne se meut, plus rien de liquide ne s’agite, tout s’est définitivement pétrifié. la Suisse est de marbre.

    À ce jour, rejoignant le grand rêve totalitaire qui voulait que les hommes occupent dans l’organisation du monde la place définitive à laquelle les destinait la qualité « de leurs tissus et de leur âme », nos maîtres sanctionnent l’évolution, la dominent de la perfection de leur organisation sans faille. Maintenir la situation à un stade qui fut mythiquement celui du profit maximal de la classe marchande reste la seule utopie helvétique. Mortelle utopie ! Depuis longtemps, rien n’est plus à décider, tout est accompli, tout est déjà connu. Et voilà pourquoi Peter Bichsel s’évertue en vain à rechercher les lieux d’une discussion, à trouver une Suisse qui soit celle du citoyen suisse. La persistance de l’esprit du Réduit national. en empêchant toute connexion avec le grand large, a favorisé la mise en place d’une pensée étriquée tout en fomentant la construction du plus grand décor jamais conçu par l’homme. grandeur nature. grandeur culture. Des millions de figurants habitent et font vivre cet artefact si conforme au rêve immobile des maîtres de l’économie, dans un respect religieux de leur rôle infiniment répété. La Suisse est bien devenue ce Disneyland sans âme, la Suisse ne ment pas, la Suisse est un mensonge.

    À ce jour, nous saisissons comment nos pouvoirs, usant tantôt du visage de la tradition, tantôt de celui des prétendues exigences de la modernité, ont perverti le réel de nos existences. Ils ont conservé, contre la vie, ce qui fut normal auparavant et qui devait s’effacer, le transformant en accessoire factice ; ils ont comblé de reconstitutions artificielles le vide créé par la destruction volontaire des versions authentiques qui les gênaient. Ainsi s’est installé le bric-à-brac qui constitue le matériel de la pensée helvétique.

    À ce jour, le mensonge triomphant, ayant gagné en conscience satisfaite ce qu’il perdait en désir d’inventer, a fait de nous ses complices et ses otages Confondant l’être et le rôle assigné, voici qu’au risque de nous détruire, nous prolongeons à notre tour le mensonge dont nous mourons lentement. Nous recouvrons tristement — avec une tristesse qui nous est devenue nature — la médiocrité ambiante du voile d’un prétendu réalisme. Dans ce théâtre où nous répétons notre rôle sans conscience de l’avoir jamais appris, notre veulerie se réfléchit dans la couardise européenne face à la Yougoslavie dépecée ; notre égoïsme trouve son écho dans les lâches mesures contre les réfugiés, dans le pillage du pauvre monde ; notre impuissance s’avère aussi totale que celle des États devant les cohortes de travailleurs jetés à la rue par la sainte économie de marché.

    À ce jour, réduits à assumer une Suisse mythique, à la porter à bout de bras, les intellectuels ont dans leur majorité opté pour le rôle de « gardiens de la prison », oubliant que leur place n’est pas au côté du pouvoir, mais bien dans l’affirmation et la défense de valeurs intemporelles et extérieures au réalisme de cet État qui. leur donnant le droit de penser librement, leur en ôte la faculté Pour reprendre la formulation de Julien Benda : « Le pouvoir temporel gouverne selon l’injustice ; le pouvoir spirituel condamne cette injustice, et la subit à son tour. » Les « clercs » ont oublié : le désir de gloire, l’appât du gain sécuritaire les ont conduits à épouser toutes les querelles partisanes, toutes les idées pratiques de ce monde de l’utilité, et à prétendre pourtant s’étonner de l’accusation de trahison ou d’outrage dont on les accable dès qu’ils osent relever encore la tête. La confusion de la pensée est telle que la plupart renoncent, préférant s’adonner à l’écrit verbe, à la culture désincarnée, nombrilisme clos au monde.

    À ce jour, et devant cette survie amère et répétitive érigée en norme, devant cette volonté niveleuse n’offrant plus de droit à la différence que dans la grossièreté, la trivialité d’une consommation hiérarchisée, nous disons que la Suisse apparaît bien comme ce « Milieu du monde » autour duquel ce qui reste d’espoir de vie, de différences proclamées, d’odeurs incontrôlées, de désir affiché, de violence assumée se trouve entraîné dans l’orbite dont ce pays constitue le trou noir.

    À ce jour donc,
    - parce que nous refusons la sombre menace de Victor Hugo, prévoyant que « la Suisse, dans l’histoire, aura le dernier mot »
    - parce que le temps des rafistolages politiques, des nécessaires critiques dont on espère la prise en compte est bien révolu ;
    - parce que dans cette logique, les idées utiles ne peuvent qu’être contraintes à servir celles du pouvoir ;
    - parce que si cette démocratie refuse de mettre fin au scandale du déve-loppement cumulatif prétendument irréversible et à son cortège de chômeurs, il est probable que les chômeurs s’en saisiront et mettront fin à cette prétendue démocratie ;
    - parce que dans son désir de mort, ce monde tente aujourd’hui de réduire ce qui reste de nature à l’humaine culture ;
    - parce qu’enfin ce désir. à trop être comprimé, finira par exploser dans d’ignobles déviations qui pourraient faire le totalitarisme de demain ;

    nous affirmons qu’il est temps de poser sérieusement la question de la dissolution de la Suisse.

    Après sept cents ans d’hésitations et cent cinquante ans de parades ennuyeuses, après les derniers soubresauts de vie, apparus à la faveur de la conjoncture occidentale du demi-siècle — déchirures vite colmatées au pseudo-ciment social —, notre peep-show de la démocratie peut bien, profitant de l’anniversaire de sa Constitution, avouer qu’il n’a jamais été qu’un appât et relâcher enfin ses prisonniers-voyeurs. Le moment semble idéal pour dépasser les bornes avec quelques initiatives précises :
    - puisque les sujets qui y naissent, qui y vivent n’ont pas tous le droit de vote. désertons les bureaux de vote, encourageons activement l’abstention ;
    - puisque l’histoire est falsifiée du 4 août au 1er août, puisque seule est retenue la mythologie qui nous fossilise, désertons les commémorations, encourageons l’amnésie nationale ;
    - puisqu’il n’y a plus de place à l’intérieur, puisque les quotas de fait excluent les femmes, les étrangers et les frontaliers, désertons leurs salons, devenons frontaliers, encourageons la marginalité. Et que la marge gagne bientôt toute la page ;
    - puisque les moyens ne suffisent plus à la satisfaction des besoins élémentaires de tous, puisqu’on pleure sur le sort des prétendus exclus, prenons le terme pour la chose, excluons-nous, c’est là ce que nos maîtres craignent le plus :
    puisque les intérêts des possédants sont érigés en priorité nationale, que cet État est leur propriété, refusons de participer à leur défense, tournons le dos à leur armée ;
    - puisque l’Europe est le dernier jouet à la mode, refusons de rejoindre l’un des camps. Évitons aussi d’agiter le hochet d’une Europe des régions : elle sent par trop la logique surannée des empires. Contentons-nous d’organiser notre dissidence. Les maquis se fédéreront bien comme ils l’entendront !

    Puisque enfin la seule loi reste l’économie, refusons de faire celle de la réflexion.

    Groupe à rebours

    Le Groupe à rebours refuse toute médiatisation. toute personnalisation. Nous répondrons par écrit, et au nom du groupe, à toute demande, critique ou développement. Vous pouvez reproduire ce texte, le traduire ou l’adapter librement, même sans indication d’origine. Vous pouvez aussi nous communiquer vos actions et réactions à l’adresse suivante :
    Case postale N° 3294, 28(X) Delémont 1.


    sources :

    Écrit par Maurice Born ? Cette affiche accompagnait l’ouvrage : Dissolution de la Suisse : dix solutions !.






    [Scuola : né di Stato né privata, per una trasmissione antiautoritaria del sapere, noi non smobilitiamo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Scuola : né di Stato né privata, per una trasmissione antiautoritaria del sapere, noi non smobilitiamo] / Clifford Peter Harper. — Bologna Bologne  ; Carrara Carrare : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Umanità nova, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; 84 × 56 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : éducation  ; fédérations anarchistes  ; mouvement anarchiste : congrès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Umanità Nova (1920-…)
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; gavure (une ville dans laquelle il y a une manifestation, un chat noir au premier plan) : dessin de Clifford Harper ]

    texte :

    Scuola : né di Stato ni Privata

    per una trasmissione antiautoritaria del sapere

    Come ogni anno, il nuovo governo, spalleggiato dalle burocrazie di CGIL-UIL, impone nuovi tagli alla scuola e all’università, a scapito dei ceti meno abbienti e dello stesso valore pedagogico dell’insegnamento.

    Come ogni anno, si mobilita per alcune settimane il movimento studentesco, che come al solito viene fermato attorno a Natale dalle forze politiche che, dietro l’ipocrisia dell’"apolitica", nascondono i loro tentativi egemonici sul movimento.

    Noi non crediamo che la riposta di chi vive la scuola sia la società, perché non ci va bene lo Stato né il Privato : vogliamo autogestire la scuola, la società e la nostra esistenza. Perché l’autogestione non è un surrogato dell’"okkupazione", ma l’autogoverno delle scuole, delle fabbriche e dei quartieri, senza la sfruttamento dell’uomo sull’uomo, sulla donna e sull’ambiante.

    Per rovesciare in senso antiautoritario l’intera istruzione, ci mobilitiamo dal basso, lontano dai partiti e dalle burocrazie, per un progetto rivoluzionario che riguardi tutti coloro, studenti, lavoratori della scuola e genitori, che vogliono impegnarsi nella scuola per costruire in prima persona un mondo nuovo.

    Il nostro metodo è antiautoritario e assembleare. E proprio per combattere l’autorità, non ci basta discutere una legge, ma tutto un sistema, e per questo non ci limitiamo a rivendicazioni settoriali ma sosteniamo, tramite i meccanismi della solidarietà, le lotte sociali espresse dai sindacati di base contro i padroni e contro i sindacati di Stati CGIL-CISL-UIL, e le lotte antimilitariste ed antiautoritarie espresse dai relativi movimenti.

    Una riforma cambia solo la forma.

    noi non smobilitiamo !

    Umanità nova : settimanale anarchica - Per copie saggio, diffusione, abbonamenti : CCP 12 93 15 56 intestato a Italino Rossi, CP 90-55046 Querceta (LU) — FAI - Federazione Anarchica Italiana - Convegnio di Bologna del 3-4 dic. ’94, Commissione di Corrispondenza : CP 14-54033 Carrara


    sources :

    Pubblicato in pagine centrale di Umanità nova anno 74 n. 36 (18 dicembre 1994)


    [s.d.]
    Affiche liée



















    [René Binamé]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    René Binamé] / Charb. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Alternative libertaire mensuel (Bruxelles) ; [et al.], (22_mars, impr. du (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : René Binamé et les roues de secours
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logos ; dessin (caricature du pape qui fume une croix) de Charb ]

    texte :

    René Binamé

    Bruyants et folkloriques, vrombissants et clapotants, iconoclastes et wallons, provocateurs récidivistes,inutiles et si futiles, mais tellement sympathiques

    [logo] Arédjé : chat é asteure — [logo radio] 21RTBF : rock à gogo — Alternative libertaire — [3 pochettes de discques des Binamé]

    Pour recevoir le dernier numéro de notre minizine Arédjé, envoyez un petit mot gentil, votre adresse et un timbre à René Binamé, avenue de la Jonction 27, 1060 Bruxelles, Belgique.

    Éditeur responsable : Olivier Maniel, avenue de la Jonction 27, 1060 Bruxelles
    Affichage culturel exempt ce timbre


    sources :

    Promotion des disques de Binamé. Paru dans Alternative libertaire, n° 179 (décembre 1995), n° 196 (juin 1997).


    [s.d.]
    Affiche liée



    [Unbeirrt]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Unbeirrt]. — Zürich Zurich : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 59 × 41 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : culture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : exposition  ; lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :


    [ recto : photo (sculpture : tête humaine en pierre, de Constantin Brancusi / Constantin Brâncuși ?) ; texte /
    verso : photo (artiste qui peint sur un mur) ; texte (sur la librairie et le disquaire) ]

    texte :

    Unbeirrt

    Paranoia-City Buchhandlung / intoxiqué / Recommended records

    Zürich


    sources :
     





    [Dibattito pubblico dopo l’elezione del 21 aprile]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Dibattito pubblico dopo l’elezione del 21 aprile]. — Fano : Circolo culturale Napoleone Papini, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; 100 × 70 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Scarinzi, Cosimo
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte serré entre deux mains ]

    texte :

    Nello scontro elettorale tra i vari schieramenti sono i lavoratori e le classi più deboli che rischiano di rimanere schiacciati. Coloro che già pagano tutte le tasse !

    Gli schieramenti politici si contendono i voti attraverso slogan d’effetto e battaglie d’immagine, ma i loro programmi sono stati elaborati da loro bensì sono simili. I programmi non sono stati dettati da padroni, finanzieri e commercianti. Una amara realtà ci aspetta dopo il 21 aprile, dopo le promesse elettorali. Verranno Chiesti nuovi sacrifici in nome dell’Europa, nuove rinuncie sulle pensioni, tagli alla sanità e alle garanzie sociali. Nei luoghi di lavoro, in nome dei disoccupati, verrà richieto maggior sfruttamento, minori vincoli sugli orari e sempre minori garanzie del posto di lavoro, nella società, l’introduzione di nuove regole istituzionali e la concentrazione dei poteri porteranno allo svuotamento dei luoghi di democrazia.

    È necessario togliere la delega ai partiti sulle scelte politiche. Bisogna riappropiarsi delle capacità di decidere e di agire nella società.

    Venerdì 26 aprile 1996, alle ore 21

    Fano - sala S. Lazzaro

    Circolo culturale Napoleone Papini

    SIP - Via Garibaldi 47 - Fano - 6/4/96 - Committente r. Mattioli Michel


    sources :
     


    [Dieu et maître présente Otro Futuro]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Dieu et maître présente Otro Futuro]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , vert , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : cinéma
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne : histoire : ->1907  ; Espagne : histoire : 1908-1923  ; Espagne : histoire : 1923-1931  ; Espagne : histoire : 1931-1936  ; Espagne : histoire : 1936-1939  ; Espagne : histoire : 1939-1975
    • Noms cités (± liste positive)  : Netchaiev, Serge (1847-1882)  ; Prost, Richard  ; Proudhon, Pierre-Joseph (1809-1865)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ photomontage (texte, dessin [gravures Renaissance], photos [Netchaïev, Proudhon]) ]

    texte :

    Dieu et maître présente :

    Otro Futuro

    1989
    un film de Richard Prost sur l’Espagne de la guerre civile, en présence du réalisateur

    Le film, découpé en 3 parties de 50 minutes, relate les événements qui ont marqué l’Espagne avant et pendant la guerre civile ; il a été produit par les hommes et les femmes de l’exil anarcho-syndicaliste qui ont été les acteurs de la guerre :

    1re partie : Des racines idéologiques (introduction des idées bakouninistes en Espagne) au soulèvement franquiste de juillet 1936).
    Création de la CNT en 1910 _ La dictature de Primo de Rivera — L’avènement de la république en 1931 — Le soulèvement des Asturies en 1934 — Le communisme libertaire ici et maintenant…

    2e partie : L’écrasement du soulèvement militaire dans la majeure partie de la péninsule et la mise en pratique en Catalogne, Levant, Aragon, Castille du « programme » communiste libertaire : les colonnes de miliciens, les collectivisations agraires d’Aragon, les collectivisations industrielles en Catalogne, etc.

    3e partie : Difficultés et contradictions politiques de la fin de 1936 à la fin de la Seconde guerre mondiale : Les journées de mai 1937, la liquidation progressive de la révolution — Victoire franquiste } L’exil et les camps de concentration espagnols, français et allemands — La résistance.

    Au Relais des Chasseurs
    Aux Écorcheresses

    le vendredi 16 février 1996, à 18 heures


    sources :
     


    [Drogues, légalisons]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Drogues, légalisons]. — Nantes ; Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe de Nantes, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; 72 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : censure  ; criminalité et délinquance  ; drogue  ; répression  ; santé
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (personnage derrière une prote barreautée de prison) ]

    texte :

    Drogues

    Nous condamnons la prohibition car :

    • elle entretien une mafia étatique et privée qui dynamise la marché ;
    • elle marginalise les usagers (délinquance, prison, …) ;
    • elle introduit des produits coupés encore plus toxiques ;
    • elle empêche, par le mensonge, toute politique sérieuse d’information et de prévention.

    Nous voulons :

    • un système coopératif afin que les drogues ne puissent pas devenir officiellement, comme l’alcool et le tabac, un marché juteux empêchant toute prévention ;
    • des produits purs et des produits de substitution avec une politique d’accompagnement et de soutien ;
    • un changement de société car le système capitaliste engendre une société de « consommation », une société toxicomaniaque et inégalitaire.

    Légalisons

    FA — Fédération anarchiste - 145, rue Amelot - 75011 Paris — FA


    sources :

    Affiche annoncée dans Le Monde libertaire n° 1042 (9-15 mai 1996).


    1998
    Affiche liée