1977

 

 

200 affiches :

 

    [Did you ever want to kill your boss ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Did you ever want to kill your boss ?]. — [S.l.] : Workers against work, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 56 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : États-Unis
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ bande dessinée détournée ]

    texte :

    Did you ever want to kill your boss ?

    1
    — Well, you’re not the only one
    — Work stinks

    2
    The things we give up in order to work are never returned

    3
    — When w fuck-up on the job+steal from our boss, we begin to realize our own power
    — Their collective action was the beginning of my end

    4
    — For a world without money or bosses of any kind…
    — Screw your boss, he’s screwing you !!


    sources :
     



    [Ecologia : projecció i debats]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ecologia : projecció i debats]. — Barcelona Barcelone : Ateneu llibertari (St Andreu) = Ateneo Sant Andreu, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 45 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : écologie  ; nucléaire  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ photo (usine au bord de l’eau) ; texte (programme des débats en février ; 1977 ou 1983 ou 1994) ]

    texte :

    Ecologia

    projecció i debats
    Bus 3, 4, 11, 12, 35, 40 [NS]
    carrer Sant Andreu, 97 - atacar Fabra i Puig.

    febrer, dissabte 4, 10 nit — Medi Ambiant, collabora C. Grups ecologics Gironins i Catalunya Nord
    cala s’alguer
    la contaminació i els seus efectes.
    la vida als aiguamolls de l’Empordà.

    dissabte 11, 10 nit — Nuclears, col·labora CANC
    mil bombs
    Marcoule

    dissabte 4, 10 nit — Home i entorn, col·labora TARA
    autopista, “una navalada a nosa terra”
    un pueblo para la supervivència
    un lloc per a dormir

    dissabte 25, 10 nit — Urbanisme
    Cerdà,“ una obra malograda”
    Asclepius

    organitza el grup d’ecologia
    Ateneu Llibertari de St Andreu
    carrer Servet, 15


    sources :
     











    [Federalismo, acción directa, autogestión. 1 mayo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Federalismo, acción directa, autogestión. 1 mayo] / Savario [?]. — [S.l.] : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : Premier Mai
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ bande dessinée (ouvrier parlant, en marchant, devant usine et compangons) par Savario ? ]

    texte :

    CNT - AIT

    Federalismo, acción directa, autogestión

    1 mayo

    [Dessins :]
    « Mi emancipación comienza luchando en la vida cotidiana, pues es en esta que aparecen la explotación salarial la alienación, el autoritarismo. »
    No he de esperar de nadie a que me liberen. Solo yo, consciente, soy capaz de liberarme a mi mismo.
    « Pero no conseguiré nada si no me uno con mis compañeros, pues padecemos todos la misma explotación, y solo, unidos en la base sin que nadie sobrepase a los demás podremos emanciparnos a nosotros mismos. »

    Confederación nacional del trabajo


    sources :
     










    [Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]. — Paris : Front libertaire des luttes de classes, (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , vert , papier blanc ) ; 64 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; gauchisme  ; justice  ; presse  ; procès  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Overney, Pierre (1948-1972)
    • Presse citée  : Front libertaire des luttes de classes (1970-1979)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    2 photos (dont une de la Guerre d’Espagne : « S’organiser contre la violence d’État : Espagne 36 »)

    texte :

    Front libertaire des luttes de classes

    édité par l’Organisation Communiste Libertaire

    texte de mise au point des NAPAP

    Qui sommes-nous ?

    Nous n’avons plus den à voir avec l’étiquette « maoïste » que la presse nous a collée si commodément. S’il est vrai que d’anciens maos appartiennent aux NAPAP, ce n’est pas seulement à partir du bilan de la liquidation de la « Gauche Prolétarienne » ou de « Vive la Révolution » que nous nous sommes formés.

    De même que les éléments stratégiques de notre pratique ne s’appuient pas sur la théorie de la lutte armée comme une fin en soi.

    Notre pratique part du bilan du « gauchisme » en général depuis 68, et sur une lecture précise des luttes révolutionnaires à travers l’Europe capitaliste.

    Le « gauchisme » depuis 68, c’est avant tout un constat d’échec flagrant au niveau stratégique, c’est-à-dire face à l’objectif numéro 1 qui motive son existence : bousiller cette société pourrie et contribuer à en construire une autre.

    Pourtant, cet échec ne s’étend pas à toute l’Europe. Quand on compare les situations révolutionnaires de la France et de l’Italie sur la même période (et cela malgré des différences évidentes de contexte), on remarque que :
    — d’un côté les gauchistes français se sont noyés dans d’innombrables querelles idéologiques stériles.
    — de l’autre côté des Alpes, par contre, s’est développée au sein d’une certaine extrême-gauche, une expérience militante riche d’enseignements stratégiques.

    Pour la première fois au sein du « gauchisme européen », le besoin d’une véritable stratégie anti-capitaliste l’emportait sur le radotage idéologique classique.

    Ainsi, la « stratégie du P.38 » se comprend mieux dans sa finalité par la double défaite historique du PCI (à travers les grèves sauvages anti-compromis historique d’automne 76 et le saccage du Seguy italien, Lama, de l’Université de Rome par les étudiants), que par le raccourci simplet : durs/pas durs, violents/ non violents.

    Cette référence à l’Italie n’est pas pour nous le second piège à cons du « pays grand-Timonier », comme la Chine en joua le rôle ici entre 66 et 72. Ce qui nous frappe et nous intéresse dans l’exemple italien, ce sont les victoires réelles de forces populaires révolutionnaires dans leur façon de penser, d’agir, mais aussi de vivre en 1977.

    Loin de tomber dans les souricières de boutique ou baba-cool, ces forces populaires ont mis sur pied en quinze ans une dynamique dont la direction incombe aux gens eux-mêmes (et non plus à des bureaucrates de partis ou de groupuscules).

    En France, le règne des groupuscules, de 1966 à 1977, a contribué à mettre en pièces tout apport et anti-soupe PS/PCF des luttes de masse. La liste serait longue à faire des espoirs déçus par les conneries répétées des gauchistes idéologiques français : la liquidation des foyers autonomes d’usines, des groupes locaux de Secours Rouge, du mouvement des immigrés qui lança la grève nationale de septembre 73, des nombreuses expériences depuis 1968 au sein de la jeunesse, des activités offensives des paysans-travailleurs réduites souvent à néant par des querelles de chapelles, etc., toute cette liquidation laborieuse est à mettre au lourd passif du gauchisme.

    En dehors des restes du gauchisme culturel encore « à la mode », l’extrême-gauche traditionnelle n’a rien d’autre à proposer de « vivant » qu’un soutien critique pour 1978 à la gauche unie. Quant aux frustrés du Grand Soir, on leur glisse naïvement un « On verra après, peut-être qu’on débordera », entamant encore plus le potentiel (déjà rare) de confiance populaire les soutenant.

    Mais il serait absurde de résumer la lutte révolutionnaire, en France, aux bruits de chiottes des groupuscules gauchistes.

    En effet, il existe aujourd’hui des noyaux d’usines qui ont commencé à réfléchir à ce qui les attend face aux chemins sinueux et aventuristes proposés par les saints patrons de l’avenir « du peuple de France » (sociaux-démocrates du PS, euro-communistes du PCF).

    La lutte des SONACOTRA, malgré l’isolement volontaire dans lequel les contiennent les réformistes de gauche et d’extrême-gauche, a montré que la nouvelle classe ouvrière immigrée peut s’exprimer en toute autonomie. Et de plus qu’elle ne se limite plus seulement à des luttes minoritaires de secteur. Il en est de même pour les Lip ou les paysans du Larzac ou les viticulteurs qui passent progressivement de la révolte à une réflexion constructive et originale sur la lutte à mener contre le capitalisme dans tous ses aspects.

    Il est évident que cette force populaire est encore très faible. Elle a du mal à panser les coups pris dans la gueule depuis 1871 de la part des trahisons réformistes très variées et des déboires du gauchisme.

    Mais c’est avant tout à partir de sa réalité que nous, NAPAP, nous avons décidé d’exister et de nous battre.

    Que signifie notre forme d’organisation pour lutter ?

    Il est clair que nous ne sommes ni le parti combattant de quoi que ce soit, encore moins une nouvelle « Bande à Baader ».

    Nous avons tiré le bilan de pratiques politico-militaires étrangères qui mènent des combattants « spécialistes » à une lutte solitaire et suicidaire face à l’appareil d’État moderne.

    Notre pratique s’inscrit dans l’édification de l’autonomie ouvrière organisée au sein du mouvement populaire. Notre but n’est pas d’appeler à la formation de 1, 10, 100 NAPAP régis par une direction centrale, style état-major de la violence populaire potentielle. Nous abordons une autre étape qui consiste à nous fondre dans la dynamique du mouvement et non pas à chercher à en prendre la tête d’une façon officielle ou magouillarde.

    Cela pour réaffirmer notre volonté de ne plus être des délégués de l’action violente, qu’elle soit applaudie ou sifflée.

    Pourquoi en priorité l’autonomie ouvrière ?

    Parce qu’en dépit des bavardages philosophiques de salon marginal, la lutte des classes et Ia dynamique des couches révoltée du prolétariat restent la clé stratégique majeure pour foutre en l’air ce système social. Il est évident que le patronat l’a compris. Il suffit de lire les comptes rendus patronaux et gouvernementaux de la CEE pour découvrir que la convention européenne sur le terrorisme vise les degrés croissants de violence populaire et leur maturité politique.

    Mais le terrorisme d’État ne se manifeste pas seulement au cœur des usines. Toutes les formes de vie, de comportement sont touchées par les lourdeurs répressives de la société carnivore.

    Au niveau de l’habitat, on ne compte plus les expulsions arbitraires, les opérations quasi-criminelles des promoteurs qui saccagent les vieux quartiers pour y couler leur fleuve de béton macabre. Pour-tant, depuis l’expérience avortée de 1971 et des comités de mal-logés, des groupes de squatters tentent de vivre dans des îlots occupés. Mais les flics ne leur laissent guère le temps d’en profiter. Et changer de plus en plus souvent d’endroits rend la vie dingue aux dits squatters. La solution pour eux est-elle alors de se réfugier dans la drogue dure ou dans le pacifisme désespéré ? Le coktail Molotov reste parfois un argument plus convaincant que la résignation refoulée.

    Pour ceux qui ont un logis, la situation n’est guère plus réjouissante : immeubles souvent insalubres et loyers en hausse constante. Face à cet état de fait, la désobéissance civile est une pratique timide et mal connue en France. Auto-réduire son loyer, ses factures de gaz, d’électricité, s’attaquer aux prix hiérarchisés des transports, des cinémas, des théâtres, demeure la seule riposte possible et vivable. devant le pouvoir de l’argent.

    Il est grand temps d’imposer sa manière de vivre autrement qu’en ayant pour seul recours le choix d’un bon avocat. Pour les jeunes fauchés, étudiants sans boulot, prolos anti-syndicat-ronron, immigrés en ghetto racial, jeunes braqueurs ou casseurs, il n’y aura jamais de « bon avocat », mais toujours de sales flics pour leur balancer une grenade à tir tendu, ou une 357 magnum à la sortie d’une banque.

    Le mal s’étend maintenant à la nature elle-même, l’énergie nucléaire soutenue par la droite et la gauche réformiste (PS/PCF) est le dernier gadget des apprentis-sorciers de la recherche capitaliste. La lutte contre l’implantation des centrales nucléaires ne s’arrêtera pas grâce à un rassemblement non-violent, si chouette soit-il, ou un recours au Conseil d’État.

    Il est donc vital que le débat sur les ripostes efficaces à apporter contre le terrorisme d’État s’éten-de aussi bien dans l’usine qu’en dehors, y compris en nous-mêmes, car il serait aberrant de lutter, même les armes à la main, sans combattre les germes que l’idéologie dominante nous a collés dans la tête (passivité forcée des « femmes soumises », phallocratie, racisme…).

    Pourquoi la lutte armée ? Pourquoi. Tramoni ?

    L’affaire Tramoni a dévoilé le clivage créé par la mort de Pierre Overney. Dans l’histoire du mouve-ment révolutionnaire en France, on connaissait jusqu’à maintenant, le vieux fossé réformistes/« révolutionnaires ».

    Il faudrait maintenant être plus précis sur les subdivisions. Une nouvelle catégorie de penseurs est née : celle des dandies de la « révolution humainement possible » (cf. déclaration de Geismar, Victor, Le Dantec). Il est certain que, planqué derrière un bureau universitaire ou une maison d’édition, on ne craint pas trop les aléas de la restructuration industrielle, ni les coups de flingue ou de tournevis de la CFT. Il est étonnant que ces « anciens » ne s’en souviennent plus.

    Ce courant de parleurs à vide se cache derrière un discours réquisitoire très juste sur l’histoire du socialisme/Bunker aux vingt millions de morts (ses propres victimes) et sur les absurdités des militantisme gauchiste. D’où son impact passager depuis 1972. Mais lorsqu’on aborde les recettes proposées, on se rend compte de leur aspect fantomatique classable dans la rubrique « Soldes » sous le titre « Humanisme au rabais ».

    Nous avons abattu Tramoni, non pas comme des vengeurs, mais parce qu’il était le symbole du terrorisme patronal impuni. Parce que baisser les bras devant ce symbole équivaut à en créer d’autres, mais victimes ceux-là, du nom d’Overney ou de Maître. Pour combattre ce style de « paix sociale ». répondre au terrorisme d’État par des moyens aussi convaincants que les siens. L’utilisation du fusil ou du « P.38 » n’est pas un mythe pour Français en mal d’Italie ou d’Amérique du Sud. Elle demeure la seule argumentation de résistance et d’attaque que les multinationales et les patrons ne pourront jamais récupérer dans leurs bureaux d’études.
    — l’exécution du flic privé A. Tramoni ;
    — la tentative de destruction du stock de véhicules anti-grève bouchon de de Renault-Flins.
    — le plasticage du siège de la CFT.
    — les coups de feu tirés sur le siège administratif de Citroën.
    — l’attentat contre l’un des bureaux d’embauche de Simca-Chrysler.
    Toutes ces actions s’inscrivent dans un même schéma.

    1. Nier les thèses légalistes et soi-disant démocratiques des syndicats et de l’Union de la gauche, comme quoi ces gens une fois au pouvoir, tout s’arrangera pour le mieux avec les patrons et leurs nervis. Mais les patrons seront toujours là, même si l’usine passe sous le contrôle de l’État.

    2. Nier qu’une pétition pour exiger la dissolution d’une milice patronale comme la CFT ait quelque utilité sinon endormir la colère populaire. Idem pour le recours à la justice bourgeoise comme garant neutre des libertés.

    À ce propos, l’affaire du viol d’Issy-les-Moulineaux en 1972 par un commando CFT dans l’enceinte de l’usine Citroen-Balard est révélatrice de l’impuissance du légalisme. Depuis cinq ans d’instruction, aucun procès n’a eu lieu, malgré l’identification des coupables et la perquisition du juge au local CFT de l’usine à Balard, dans laquelle on retrouva trente barres de fer […]

    Sans récuser le caractère positif des juges progressistes, il est évident que si leur travail n’est pas relayé par des actions Illégales, il ne sert à rien […].

    C’est pourquoi nous avons décidé de sortir de la légalité bourgeoise ou réformiste et de pratiquer le lutte armée afin d’instaurer un autre type de vie et de rapporte humains entre les gens. De ce fait, les NAPAP n’auront pas d’attitude « critique » face aux irresponsables du Programme commun s’ils dirigeaient le gouvernement en 1978. Leur voie légaliste, et au contenu politique plus que douteux les amènera dans le même cul de sac que leurs collègues italiens du PCI : soit faire payer la crise aux plus pauvres et appliquer ainsi la même politique que Giscard-Chirac, soit tenter l’aventure démocratique socialiste à la chilienne ou à la portugaise sous le regard amusé de Carter, Chirac et autres Bigeard. Dans le second cas, ce sera toujours les mêmes qui paierons l’addition. Du fait que, fondamentalement, le Programme commun ne change rien à l’exploitation de l’homme par l’homme ou de la femme par l’homme, les NAPAP combattront les gérants futurs d’un capitalisme d’État avec les mêmes armes que celles que nous utilisons contre le capitalisme libéral de Giscard.

    Noyaux Armés pour l’Autonomie Populaire

    Inculpé !

    pour apologie de crimes, de meurtres, et d’incendies…

    Imprimerie Edit 71, 9, rue Auguste Métivier - 75020 Paris


    sources :

    Sur les NAPAP :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Noyaux_arm%C3%A9s_pour_l%27autonomie_populaire


















    [Internationale cynique ; vive la révolution douce]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Internationale cynique ; vive la révolution douce]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 46 × 35 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : marxisme  ; révolution
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ têtes au formol « extra, longue conservation » et têtes embrochées : Marx, Engels, Lénine, Staline, Mao ; a cerclé dans le "C" de cynique]

    texte :

    Internationale cynique

    Il faut en finir avec les dictatures « révolutionnaires », les tribunaux « révolutionnaires », les chefs « révolutionnaires », les guides « révolutionnaires », les armées « révolutionnaires », les prisons « révolutionnaires », l’État, les gouvernements « révolutionnaires »…

    La révolution ne saurait avoir ni dictatures, ni tribunaux, ni chefs, ni guides, ni armées, ni État, ni gouvernements, ni dieu, ni maître !!!

    l’imagination ne sera jamais au pouvoir

    l’imagination nie le pouvoir

    le pouvoir nie l’imagination.

    Vive la révolution douce

    Formol extra, longue conservation

    Internationale cynique


    sources :

    Affiche rééditée en 1977 par Poing noir.


    1985

    [ca  1970]

    1977
    Affiches liées




    [Irmgard Möller muss raus]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Irmgard Möller muss raus]. — Hamburg Hambourg : Partis et mouvements non anarchistes, [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : bleu ) ; 59 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; torture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Möller, Christian  ; Möller, Irmgard (1947-1977)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    Text

    Foto (Irmgard Möller)

    texte :

    Begreifen, “Das Isolation Folter ist und daß sie die gleiche Funktion hat wie physische Folter Nicht nur sofort Informationen zu erlangen, sondern langfristig den einzelnen Gefangenen seiner Geschichte zu berauben, seiner Identität zu berauben, seiner ganzen Persönlichkeit. Ihn umzudrehen.”

    Kämpfen
    “Aus der Gewißheit, daß das Ziel, für das auch ich kämpfe, nicht nur meines ist, sondern das der Mehrheit der Menschen auf der ganzen Welt. Aus der Gewißheit, daß es richtig und gerechtfertigt ist, mit einem System Schluß zu machen, es umzuwälzen, weil es die Mehrheit der Menschen nicht leben läßt, sondern umbringt.”

    Zitate aus Interviews mit Irmgard Möller, Gefangene aus der RAF — seit über 21 Jahren in Isohaft

    Irmgard Möller muss raus

    V.i.S.d.P. : FrauenLesben, Flotte Lottenstr.1, 22777 Hamburg


    sources :
     


    [Jacques Probst, Jamais la mer n’a rampé jusqu’ici]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Jacques Probst, Jamais la mer n’a rampé jusqu’ici]. — Genève : Noir éditions, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Probst, Jacques (1951-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (couverture de livre) ; dessin (labyrinthe) ]

    texte :

    Jacques Probst

    Jamais la mer n’a rampé jusqu’ici

    L’Amérique

    Douze face à moi

    Considérant l’étendue du désastre, le désert ouvert devant, derrière lui, à main droite.
    gauche
    il s’assit. Décapsule la bouteille. Le première gorgée ravagea son estomac, mais la seconde, troisième, quinzième, vingt-huitième peuplèrent bientôt le désert d’être familiers, amicaux. Tous y allaient à son égard d’un signe, consolation, encouragement. Courage ? Quel besoin de quel courge ? Autour de lui, toute surface est plane. La bouteille fur vide. Dernière bouteille.

    Éditions Noir

    case postale 167 CH-1211 Genève 4


    sources :
     





    [Jornadas libertarias internacionales. Por el reencuentro de la vieja acracia]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Jornadas libertarias internacionales. Por el reencuentro de la vieja acracia]. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 100 × 69 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Libreria Anomalia (Roma)
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; art : musique  ; art : théâtre  ; mouvement anarchiste : rencontres internationales
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Chomsky, Noam (1928-....)  ; Colombo, M.  ; Guérin, Daniel (1904-1988)  ; Vignati, Alejandro
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (liste des participants annoncés : Musica, Teatro, Cinema, Ecologia) ]

    texte :

    Jornadas libertarias internacionales

    Barcelona — CNT — 22-25 de julio 1977

    Por el reencuentro de la vieja acracia

    Debates sobres
    — Valoración de la práctica libertaria desde 1936
    — Marxismo y anarquismo frente a las cuestiones del Estada i la política
    — Enseñanza e instituciones cerradas
    — Crítica a la soeledad industrial i alternativas libertarias
    — Movimiento libertario y organización
    — Ecología i sexología
    — Problemática ecológica y alternativa libertaria
    —  Alternativas libertarias a la práctica cinemate gráfica y teatral
    —  Aspectos libertarios en el cine no libertario
    — Análisis de los procesos asemblearios del teatro en Barcelona (ADTE-AAD)
    —  Estado-Espactáculo-Autogestión
    — Mujeres libres : Mujer y parto

    Asistirán y participaran

    Música : […]

    Cine : […]

    Teatro : […]

    Ecología : Colectivo TARA que montará una geodésica, instalará un molino de viento y llevará el debato sobre “Ecología y anarquismo”.

    Exposiciones de : Carteles de la guerra civil, pintura, tapices, cerámica…

    Vídeo : Un colectivo grabará les debates del Salón Diana para reproducirios en pantalla grande en el Parque Güell.

    I tambien : Noam Chomsky - Alejandro Vignati - grup. Sebastian Faure - SAC (Suecia) • dr. Colombo - Daniel Guérin • Ionesco... por encima de todo se espera la aportación libertaria de toda la basca del mundo, especialmente la gloriosa basca ibérica.

    Salud i anarquía !

    Zonas liberadas

    Parc Güell - Salo Siana - Ateneos

    Precio de los abonos : solidarios. 500 ptas. normal. 300 ptas

    Venta de abonos : salo Diana (San Pablo. 85) - tenderete CNT ramblas - CNT/Espectáculos. Pasaje de la paz, 8 - Parc Güell.

    Dep. Leg. B. 28.696 - 1977


    sources :

    Cette affiche existe sen deux langues (castillan / catalan).


    1977

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    Affiches liées




    [L’appel du 18 joint]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    L’appel du 18 joint]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Alternative libertaire mensuel (Bruxelles) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : vert , couleur en dégradé , papier blanc ) ; 43 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique  ; France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; drogue  ; santé
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Alternative libertaire (Belgique : 1976-2005)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessins ; pétition ]

    texte :

    Libération — Alternative

    L’appel du 18 joint

    Cigarettes, pastis, aspirine, gros rouge, calmants, font partie de notre vie quotidienne. En revanche, un simple « joint » de cannabis (sous ses différentes formes : marijuana, haschich, kif, huile) peut vous conduire en prison ou chez un psychiatre.

    Des dizaines de documents officiels (notamment les rapports La Guardia aux États-Unis, Wootton en Grande-Bretagne, Le Dain au Canada) ont démontré que le cannabis n’engendre aucune dépendance physique, contrairement aux drogues dites « dures », telles que l’héroïne, mais aussi au tabac ou à l’alcool, et n’a aucun effet nocif comparable (« Pas même une bronchite, sauf chez les grands fumeurs », a écrit aux États-Unis le directeur de l’Institut national contre l’abus des drogues). Le contenu de ces documents n’a jamais été porté à la connaissance du public français, on a préféré laisser la grande presse mener des campagnes d’intoxication fondées sur des mensonges ineptes.

    Dans de nombreux pays déjà — États-Unis (Californie, Oregon, Alaska), Pays-Bas, Canada…, la législation sur le cannabis a été considérablement adoucie. En France, on continue d’entretenir la confusion entre drogues dures et drogues douces, gros trafiquants, petits intermédiaires et simples usagers. Cela permet de maintenir et de renforcer une répression de plus en plus lourde : depuis 1969, la police peut perquisitionner chez n’importe qui, sans mandat, à toute heure du jour ou de la nuit, sous prétexte de drogue. Cela permet des arrestations massives de jeunes et des quadrillages policiers. Cela sert à justifier la détention de centaines de personnes, petits revendeurs ou fumeurs de cannabis, quand tout le monde sait que des gros bonnets de l’héroïne sont en liberté. Ces emprisonnements, bien sûr, sont sélectifs et frappent en priorité la jeunesse, surtout la jeunesse ouvrière et les immigrés, particulièrement dans les régions.

    Or, des milliers et des milliers de personnes fument du cannabis aujourd’hui en France, dans les journaux, les lycées, les facultés, les bureaux, les usines, les ministères, les casernes, les concerts, les congrès politiques, chez elles, dans la rue. Tout le monde le sait. C’est pour lever ce silence hypocrite que nous déclarons publiquement avoir déjà fumé du cannabis en diverses occasions et avoir éventuellement, l’intention de récidiver. Nous considérons comme inadmissible toute forme de répression individuelle, soumise à l’arbitraire policier et entendons soutenir activement tout ceux qui en seraient les victimes. Nous demandons que soient prises les mesures suivantes :
    — dépénalisation totale du cannabis, de son usage, sa possession, sa culture (autoproduction) ou son introduction sur le territoire français en quantités de consommation courante.
    — ouverture de centres d’information sur les substances psychotropes, en ordre alphabétique : alcool, cannabis, cocaïne, héroïne, LSD, médicaments, tabac, etc.

    Nous n’avons que faire de la légalisation de la marijuana, ni de sa commercialisation. Si des trusts à joints s’en emparent, c’est une question de société. Ce texte n’est pas un appel à la consommation. Il vise seulement à mettre fin à une situation absurde.

    Affichez-moi !

    Dans la société de la norme et de la grande déprime…

    on a les plaisirs qu’on veut bien se donner …

    Les premiers signataires

    Abrahams Jean-Jacques, Annabel, Areski, Dr. Atlan H., Alessandrini Paul. Alessandrini Marjorie. Arietta Adolfo, Anquetil Gilles. Backman René, Bourgeade Pierre. Béranger François. Berger Claude. Bizot Jean-François, Baratier Jacques. Bastide Jean-Pierre. Bouteille Romain, Bardet Vincent. Bodevent Jean-Louis, Barouh Pierre, Bost Jacques-Laurent, Bok Philippe (médecin), Colombel Jeannette, Coste Patricia, Chesneaux Jean, Copi, Clémenti Pierre. Castagnet Paul, Copferman Émile, Carpentier Jean (médecin), Cahiers du Cinéma, Calvet Louis-Jean, Cullaz Maurice, Deleuze Gilles, Duits Charles, Dollé Jean-Paul, Dupré Jean-Louis, Dubois Bernard, Davezies René, Devy Michel, Dachy Mare, Dautin Yvan, Delessert Philippe, Dosse Roger, Druillet Philippe, Dietlin Éric, Dubenton Anne, Erlinguer Serge (médecin), Fromanger Gérard, Font Patrick, Ferré René, de Fréminville Bernard (médecin), Fluence, Fourastié Philippe, Glucksman André, Grasset Jean-Baptiste, Geismar Alain, Guattari Félix, Gotlib, Gébé, Gir Moebius, Haines Jim, Held Jean-Francis, Houdart Blandine, Huppert Isabelle, Isserman Dominique, Ithurriaque Jean (médecin), Jaubert Alain, Jacquot Benoît, Kalfon Jean-Pierre, Kouchner Bernard (médecin), Karsentv Serge, Kan Alain, Levy-Leblond Jean-Marc, Levy-Leblond Élisabeth (médecin), Le Forestier Maxime, Landau Maria (médecin), Letté Jean-Paul, Lyotard Jean-Francois, Lauten Élodie, Lacroix Hugo, Levaillant Yvan, Lagrange Valérie, Laperrousaz Jérôme, Laffont Bernadette, Leclerc Henri (avocat), Mandryka, Mallerin Daniel, Marc’0, Matricon, Mercadet Léon, Matzis Costa, Meunier Jean-Louis, Magny Colette, Muchnik Nicole, Morello Dominique, Maulineux Maud, Mercanton Isabelle, Morin Edgar, Manceaux Michèle, Mémmi Michael, Merleau-Ponty (avocate), Negroni François, Najman C., Nicoulaud Gilles, Oswald P.J., Oswald Hélène, Ogier Bulle, Orla, Pinhas Richard, Pleyney Marcellin, Pradalié Philippe, Pasquet Sylvaine, Rauch Alain, Revault d’Allonnes, Reed Will, Renault Philippe, Rouzaud Jean, Ribbes Jean-Paul, Rochefort Christiane, Roche Raguenés Jean, Righini Marielle, Rosso Serge-Bruno, Richard Jean-Vincent, Sollers Philippe, Saint-James Daniel, Sarduy Severo, Sery Patrick, Samuel Laurent, Savary Jérôme, Simmonet Dominique, Szejer Myriam (méd.), Tavernier B., Timsit (avocat), Topor, Tobias, Thérame Victoria, Verthomme Hugo, Vannoni Patrice, Varela José, Van Eersel, Patrice, Vasca Jean, Verdier Joan Pau, Val Philippe, Yelnik Jean-Benoît, Zouiou, France Léa, Sami Avari, François Chatelet.

    Nous ! et vous ?


    sources :

    Affiche en page centrale du journal Alternative libertaire n° 30 (1er décembre 1977), publié sans doute conjointement avec Libération.