France

 

Voir aussi : France ** (10 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire
Voir aussi : France : histoire (1 affiche) – Géographie, géopolitique et Histoire
Voir aussi : France : histoire : —>1789 (3 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire
Voir aussi : France : histoire : 1789-1848 (13 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire
Voir aussi : France : histoire : 1848-1870 (2 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire
Voir aussi : France : histoire : 1870-1880 (0 affiche) – Géographie, géopolitique et Histoire
Voir aussi : France : histoire : 1871 (La Commune) (82 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire
Voir aussi : France : histoire : 1880-1894 (3 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire
Voir aussi : France : histoire : 1894 (2 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire
Voir aussi : France : histoire : 1894-1914 (13 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire
Voir aussi : France : histoire : 1914-1918 (3 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire
Voir aussi : France : histoire : 1919-1939 (3 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire
Voir aussi : France : histoire : 1940-1945 (3 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire
Voir aussi : France : histoire : 1945-1968 (8 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire
Voir aussi : France : histoire : 1968 (53 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire
Voir aussi : France : histoire : 1968—> (5 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire

Affichage par année

4564 affiches :

 

    [Appel sur la légitimité politique de l’insoumission totale]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Appel sur la légitimité politique de l’insoumission totale]. — Paris : GRIT (groupe révolutionnaire insoumission totale) : GSI_ (Groupe de solidarité et d’information-insoumission), [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 45 × 63 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; manifeste
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte (une partie — un manifeste — dans un cadre noir)

    texte :

    Appel sur la légitimité politique de l’insoumission totale

    Un mouvement important se développe depuis plusieurs années en France et il est nécessaire que l’opinion française et internationale en soit mieux informée.

    De plus en plus nombreux, des jeunes gens sont poursuivis, emprisonnés, condamnés pour avoir refusé un an d’encasernement. Dénaturées par leurs adversaires mais aussi édulcorées par ceux-là même qui auraient le devoir de les défendra, leurs raisons restent généralement incomprises. Il est pourtant insuffisant de dire que cette résistance aux autorités civiles et militaires est une utopie courageuse ; révolte d’individus refusant de voir leur personnalité brisée, elle est une signification qui dépasse les circonstances dans lesquelles elle s’est affirmée et qu’il importe de ressaisir.

    Pour les insoumis, la lutte poursuivie soit clandestinement par actions directes, soit publiquement par propagande politique ne comporte aucune équivoque : c’est un combat dépassant le simple cadre anti-militariste, c’est une lutte menée contre l’État qui affecte de les considérer comme marginaux, mais aussi eux luttent précisément pour cesser de l’être. Il ne suffit pas de dire que l’armée est refusée en tant qu’armée de classe, armée impérialiste accompagnée de surcroît de sexisme ; il y a de cela dans toute armée. En fait par une décision qui consacre son pouvoir irréductible, l’État mobilise des classes entières de jeunes citoyens afin d’accomplir, en cas d’urgence, ce qu’il n’hésite pas lui-même à désigner comme une besogne de police, briseuse de grève contre le mouvement de refus généralisé. Faut-il rappeler que, plus de quinze ans après le guerre d’Algérie, le militarisme français, par suite des exigences de l’État, continue son œuvre de destruction dans le champ politique international ? (Djibouti, Tchad, bombardement au napalm au Sahara…).

    Ni armée de conquête, ni armée de guerre civile, ni armée de défense nationale, l’armée est peu à peu devenue un rouage idéologique fonctionnant pour lui-même et une caste dont même le pouvoir civil, se rendant compte de l’effondrement général des valeurs, semble prêt à dénier l’utilité.

    Aujourd’hui les autorités militaires entretiennent une répression arbitraire et absurde contre les ré-fractaires, par des tribunaux d’exception. Et l’armée, détournant les fins que l’ensemble du pays a l’illusion de lui confier, agissant parfois ouvertement et violemment en dehors même de sa légalité, continue son travail de perversion et d’assujettissement de l’ensemble des individus, en habituant les citoyens sous ses ordres à subir et à pratiquer des actions factieuses et avilissantes.

    C’est dans ces conditions que beaucoup de Français en sont venus à remettre radicalement en cause le sens des valeurs et des obligations hiérarcho-traditionnelles. Qu’est-ce que le civisme, lorsque dans certaines circonstances, il devient soumission honteuse ? Et lorsque par la volonté de ceux qui l’utilisent comme instrument de domination idéologique, l’armée s’affirme comme étant en fait l’école de l’obéissance servile et du crime, la révolte contre l’armée ne prend-elle pas un sens global ? N’y a-t-il pas des cas où le refus est un acte de légitime défense, où la désertion est un acte minimum de survie ?

    La simple objection de conscience ayant fini par être reconnue et restreinte par l’État et sa législation, il est normal qu’elle se soit trouvée dépassée concrètement par des actes toujours plus nombreux d’insoumission, de désertion aussi bien que d’auto-organisation du mouvement contre l’armée.

    Mouvements libres qui se sont développés en marge de tous les partis officiels, sans leur aide, malgré leur désaveu, et par nécessité contre eux. Encore une fois, en dehors des cadres et des mots d’ordre préétablis, une résistance est née, cherchant et inventant des formes et des moyens de lutte en rapport avec une situation nouvelle, dont les groupements politiques et les journaux d’opinion se sont entendus, soit par timidité doctrinale, soit par préjugés nationalistes ou moraux à ne pas reconnaître le sens et les exigences véritables.

    Les soussignés, considérant que chacun doit se prononcer sur des actes qu’il est de moins en moins possible de présenter comme des faits divers de l’aventure individuelle ; considérant qu’eux-mêmes à leur place, et selon leurs moyens, ont le devoir d’intervenir, non pas pour donner des conseils aux hommes qui ont à se décider personnellement face à des problèmes aussi graves, mais pour demander à ceux qui les jugent de ne pas se laisser prendre à l’équivoque des mots et des valeurs, déclarent :
    — Nous respectons et jugeons justifiés les actes d’insoumission totale et de désertion. — Nous respectons et jugeons justifiés l’auto-organisation des divers groupes d’insoumission totale ainsi que les réseaux d’aide qui peuvent se créer autour d’eux. — Nous défendrons la cause des insoumis totaux qui contribue à abattre les fondations du vieux monde.

    Premiers signataires :

    Arrabal - Simone de Beauvoir - Marcel. Body - Charles Belmont - Pierre Bourgeade - Georges Bernier Claude Bourdet - Jean-Michel Caradec’h - Collectif Radio Libre - Robert Castel - Georges Casalis - Fia Colombo - Rédaction du C.A.P - François Cayenne - Jean Catu - Isabelle Cebu - François Chatelet - Jean-Roger Caussimom - Chantal Chamaf - Jean Cardonnel - Revue "Cahiers du Cinéma" - René Dumont - Me Odile Dhavernas - Bernard Dimay - Françoise d’Eaubonne - Gérard Fromenger - Jean-Pierre Faye - Viviane Forrester - Danièle Fournier - Samy Frey - Félix Guattari - Gérard Guégan - Pierre Goldfayn - André Gorz - Xavière Gauthier - Gébé - Me Gisèle Halimi - Guy Hocquenghem - Jean-Edern Hallier - Jacques Henric - Claude Jaget - Evelyne July - Alain Jaubert - Alain Jouffroy - Elie Kagen - Julia Kristeva - Jean-Jacques Lebel - André Laude - Jean-Pierre Le Dantec - Henri Laborit - Ginette Laborit - Éric Losfeld - Annie Leclerc - Serge Livrozet - Jean Lapeyrie - Annie Lebrun - Maxime Le Forestier - Denis Langlois -Me Jean Meloux - Théodore Monod - Jean-Pierre Manchette - Jacques Monory - Bernard Noël - Nicoulaud - Marc Oraison - May Picqueray - Journal le Réfractaire - José Pierre - Marcellin Pleynet - Olivier Reveult d’Allonnes - Denis Roche - Me Christian Revon - Rezvani - Emmanuelle Riva - Gérard Soulier - Jean-Paul Sartre - Delphine Seyrig - Philippe Sollers - l’équipe de la revue "Sorcières" - René Schérer - Me Toubiana - Alain Touraine - Haroun Tazieff - Anne Vergne - Docteur J.P. Vernand - Frank Venaille - Jacques Vallet -

    Pour signer et diffuser cet appel, pour gendre contact avec le G.R.I.T, et pour tout soutien financier, écrire à
    G.S.I - 320 rue St Martin 75003 - Paris -

    imp. sp.


    sources :
     







    [Carmaux, 17 et 18 mai, hall de la Verrerie]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Carmaux, 17 et 18 mai, hall de la Verrerie]. — Carmaux : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : armée
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ exte ; dessin (char [de nuit ?]) ]

    texte :

    Carmaux, 17 et 18 mai, hall de la Verrerie

    Stands, débats, bouffe, couchage à la dure

    15 F [samedi]

    Samedi 17

    17 h : folk occitan, Jean-Paul Spano, Fourre-tout

    20 h : Giroussens, Sarremejané, Grosse Catastrophe, Banlieue Grise, Taxi-Way (rock, jazz-rock)

    Dimanche 18

    J.-P. Spano, Vendémiaire
    Théâtre (pique-nique en compagnie d’[Annkrist/Areski ??])
    René Weerner (en [XXXX] d’Alan Stivell)
    Mabise (musique brésilienne)
    bla folk aec Vendémiaire

    15 F [samedi et dimanche]

    [… impr. ?]


    sources :

    1980, 1986 ou 1997 .












    [Foutre la Pologne !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Foutre la Pologne !]. — [S.l.] : les Amis de la paresse, [ca ] (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 64 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : paresse  ; syndicalisme  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Pologne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte (bleu)

    photo-montage (les dirigeants syndicaux Henri Krasucki (« Encore et toujours travailler la masse ! ») et Edmond Maire (« qu’il nous faut savoir saisir en différents endroits… ») mènent un mouton à l’abattoir)

    texte :

    Foutre la Pologne !

    “La CGT a les ressources suffisantes et la volonté d’être le responsable syndical, coopératif, indépendant, critique et responsable du Pouvoir”
    H. Krasucki

    “Malgré la richesse de l’expérience de la CFDT, nous patinons dans la traduction de nos orientations”
    E. Maire

    Pour les syndicats, le salariat est éternel puisqu’ils en vivent. Leur fonction est double
    moderniser la capitalisme et mater les rébellions contre le travail

    Ne laissons pas aménager le salariat.
    Supprimons-le.

    Les Amis de la paresse

    Imprimerie Edit 71


    sources :
     













    [J’aime le cinéma, je vais au TPFA]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    J’aime le cinéma, je vais au TPFA]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 45 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (caricature de la justice militaire, marchant au pas) ]

    texte :

    J’aime le cinéma, je vais au TPFA

    Entrée libre et gratuite

    Adresses des tribunaux permanents des forces armées

    Paris : […]
    Lyon : […]
    Lille : […]
    Metz : […]
    Rennes : […]
    Bordeaux : […]
    Marseille : […]
    Papeete : […]
    Landau : […]

    [cadre vide :] Jour des séances
    [cadre vide :] Adresse du collectif anti-TPFA le plus proche

    Imp. spéc.


    sources :
     






    [La papillonne : pour en finir avec l’école, l’éducation, la soumission, l’enfance]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La papillonne : pour en finir avec l’école, l’éducation, la soumission, l’enfance]. — Marseille : Acratie (Marseille), [ca ] (Encre noire (Marseille)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier violet ) ; 45 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : éducation  ; enfants et enfance
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (tête d’enfant) ]

    texte :

    Acratie

    Association culturelle régionale d’anthropologie théorique et d’intervention expérimentale

    La Papillonne

    Pour en finir avec l’école, l’éducation, la soumission, l’enfance

    Comme notre temps est à la recherche du nom qui pourrait le mieux en exprimer l’esprit, bien des termes ont été proposés, qui tous prétendent être le bon. De quelque côté qu’on se tourne, l’époque actuelle présente le spectacle le plus chaotique des tumultes partisans et les grands hommes du temps se rassemblent, tels des vautours, autour de l’héritage caduc du passé. Partout abondent les dépouilles politiques, sociales, ecclésiastiques, artistiques, morales et autres, et tant qu’elles ne seront pas consumées, l’air ne sera pas pur et les êtres vivants resteront oppressés.

    Sans notre intervention, notre temps ne donnera pas naissance au terme adéquat ; nous devons tous y travailler ensemble. Pourtant, si cette œuvre dépend de nous, il est bon que nous nous demandions ce que l’on a fait de nous et ce que l’on se pro-pose de faire de nous ; quelle est donc cette éducation grâce à laquelle on tente de faire de noua les créateurs de ce terme ?

    Si notre époque, après avoir conquis la liberté de pensée, désire la parfaire en liberté de volonté pour faire de celle-ci le principe , d’une ère nouvelle, l’objectif final de l’éducation ne peut plus être le Savoir, mais le Vouloir né du Savoir et, pour exprimer de façon frappante le but des efforts de l’éducation, nous dirons qu’il est l’homme personnel ou libre. La vérité même de l’homme n’est rien d’autre que la révélation de sa nature propre et pour cela il lui faut se découvrir lui-même, se libérer de tout ce qui lui est étranger, s’abstraire à l’extrême ou se débarrasser de toute autorité, reconquérir sa naïveté. L’école ne forme pas d’hommes aussi foncièrement trais ; s’il y en a cependant, c’est bien malgré l’école.

    En pédagogie, comme dans d’autres domaines, la liberté n’a pas droit de cité, notre faculté d’opposition ne peut pas s’exprimer ; on ne veut que de la soumission. Le but est seulement de dresser à comprendre la forme et la matière : des ménageries des humanistes ne sortent que des lettrés, de celles des réalistes que des citoyens utilisables et, dans les deux cas, rien que des individus soumis. On étouffe par la force notre saine tendance à l’indiscipline et l’on empêche en même temps le Savoir de se développer en Volonté libre.

    Aussitôt que l’homme met son point d’honneur à se sentir, à se connaître, à se réaliser — ainsi donc dans le sentiment et la conscience de soi et dans la liberté — il s’efforce alors de mettre fin à son ignorance, car celle-ci fait de l’objet étranger et pour lui incompréhensible une barrière, un obstacle à la connaissance de soi. Si l’idée de liberté s’éveille chez l’homme, une fois libre il ne cesse de continuer de se libérer ; mais s’il n’est que cultivé, il s’adaptera aux circonstances en personne hautement cultivée et raffinée et ne sera plus qu’un serviteur à l’âme soumise. Que sont donc, pour la plupart, nos personnages riches d’esprit et de culture ? Des marchands d’esclaves es au sourire hautain, des esclaves eux-mêmes.

    55, rue Berlioz - 13006 Marseille - Tél. (91) 47.33.39

    Imprimerie Encre noire


    sources :