France

 

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Affichage par année

4564 affiches :

 


    [Appel au monde, solidarité avec Solidarité ! la Pologne est toujours vivante !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Appel au monde, solidarité avec Solidarité ! la Pologne est toujours vivante !]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : grève : grève générale  ; politique internationale  ; solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Pologne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Appel au monde

    À tous les parlements, gouvernements ; à toutes les nations et aux hommes de bonne volonté qui chérissent la démocratie, la liberté et les droits des travailleurs.

    Au risque de notre vie et de notre liberté, au mépris des dispositions draconiennes de la loi martiale, en dépit de la tentative de nous paralyser par la peur, des centaines de milliers d’ouvriers et de patriotes polonais se sont mis en grève et exigent la levée de l’État de siège, la libération de toutes les personnes arrêtées, la restitution de tous les droits syndicaux et démocratiques, arrachées par notre peuple depuis août 1980.

    Appuyez-nous dans notre lutte par des protestations massives et par votre soutien moral. Ne restez pas les bras croisés à regarder la tentative d’écraser les débuts d’une démocratie en plein cœur de l’Europe. Soyez avec nous en ces moments difficiles.

    Solidarité avec Solidarité !

    La Pologne est toujours vivante !

    Appel des grévistes de Solidarité du port de Szcecin

    15 décembre 81

    Cette affiche a été composée et imprimée par des travailleurs pendant leurs heures de travail en solidarité avec les travailleurs polonais.

    Imprimerie Solidarité


    sources :
     






    [Chant funèbre pour Jaruzelski]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Chant funèbre pour Jaruzelski]. — Paris : [s.n.], (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 64 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Pays de l’Est (Bloc de l’Est)  ; Pologne  ; URSS
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte encadré

    texte :

    Chant funèbre pour Jaruzelski

    Tout le battage mené autour de la répression en Pologne, des emprisonnements, du maintien de l’ordre par l’armée et la milice, ne sert qu’à masquer ce qu’a été la réponse prolétarienne au coup de Jaruzelski : perpétuation de la pratique des grèves, sabotages, refus de se soumettre. Le mouvement ouvrier polonais n’a pas été écrasé, et ceux qui le pleurent regrettent en fait leurs illusions sur une impossible conciliation.

    Jaruzelski et ses alliés, l’empire russe et les banquiers occidentaux, ont donné la troupe pour imposer les conditions préalables (travail obligatoire, hausse des prix, dévaluation du zloty) au remboursement de l’énorme dette extérieure. Le mouvement est encore trop faible pour se permettre de jouer le jeu de l’insurrection : c’est avec raison que les ouvriers polonais, isolés, affaiblis par une situation très dure, ont évité le bain de sang et refusé de donner des martyrs. Au lieu de se jeter sous les chars, comme certains l’auraient aimé, ils ont eu recours à leur arme favorite : le blocage de la production. En redonnant son sens originel à la notion de grève, ils ont paradoxalement bien mieux et bien plus aidé le prolétariat d’Europe et du monde que tous les faux amis du peuple polonais n’ont pu aider celui-ci.

    Et maintenant qu’il faut bien nourrir les prolétaires polonais, les gouvernements d’Europe et des pays de l’Est, en prenant en charge une part plus grande de la pénurie, ne pourront que développer malgré eux les conditions qui permettront au prolétariat polonais de briser son isolement et d’être rejoint par le prolétariat de l’ensemble des pays voisins. Tout ce qui diffuse la crise, l’empêche de se concentrer en Pologne, est favorable à l’extension de la lutte.

    Ce qu’il faudra bien finir par enterrer, c’est le compromis historique à la polonaise entre les staliniens en place et ceux qui auraient souhaité une démocratisation du régime politique et des conditions de l’exploitation sans s’attaquer à ses bases. Solidarité, en un an, était devenu une institution avec ses 40 000 permanents, son leader et ses experts, précisément en s’opposant aux grèves qui continuaient, en traitant dans le secret avec les autorités, et en expulsant les gêneurs. Experts et même syndicalistes ont leur place dans ce qui doit suivre l’état de guerre : Jaruzelski a trop besoin d’eux.

    En France, c’est le tollé contre les staliniens et l’empire russe. Mais quand Marchais déclare : « Le chef du gouvernement s’appelait Jaruzelski. Il a fait appel à des mesures exceptionnelles, en quelque sorte l’article 16 de notre propre constitution qui prévoit des pouvoirs exceptionnels », c’est qu’il est contraint d’annoncer la couleur. En France aussi nous avons des Hernuzelski. Ceux qui appellent de leurs voeux un boycottage et un blocus des pays de l’Est ne peuvent guère que se rallier à la bannière du président des États-Unis, justifiant les préparatifs matériels et idéologiques d’une guerre. Il est réactionnaire de vouloir fermer les frontières que le capital a ouvertes et d’isoler ceux que l’on prétend soutenir. C’est le prolétariat russe qui réglera son compte à la bourgeoisie soviétique et pas les États occidentaux ou l’idéologie des droits de l’homme.

    Imprimerie Edit 71


    sources :
     





    [Dans les prisons socialistes il reste des prisonniers politiques]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Dans les prisons socialistes il reste des prisonniers politiques]. — Paris : [s.n.], (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 64 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe  ; Meins, Holger (1941-1974)  ; Sands, Bobby (1954-1981)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos de dirigeants (Helmut Kohl, Margaret Thatcher, François Mitterrand)
    photos de grévistes de la faim morts en prison (Holger Meins, Bobby Sands, « ? » )

    texte :

    Dans les prisons socialistes il reste des prisonniers politiques

    [portrait : Helmut Kohl]
    Le 9 novembre 1974, Holger Meins meurt au terme d’une grève de la faim entamée par les prisonniers de la Fraction Armée Rouge à Stammheim et dans les autres prisons spéciales de l’État socialdémocrate d’Allemagee Fédérale.
    [cadavre nu : Holger Meins]

    [portrait : Margaret Thatcher]
    Le 4 mai 1981, Bobby Sands meurt au terme d’une grève de la faim menée par les prisonniers républicains irlandais à Long Kesh, prison spéciale du colonialisme britannique. Neuf autres grévistes de la faim sont morts depuis.
    [affiche de soutien à Bobby Sands, tenu en manifestation]

    [portrait : Francois Mitterrand]
    Depuis le 21 août dernier, des prisonniers politiques, devenus, après avoir été exclus de l’amnistie, les droits communs de l’État PS, ont entamé une grève de la faim pour imposer leur libération immédiate et sans conditions. Mitterrand fait le mort…
    [gros point d’interrogation]

    Ils font la grève de la faim, imposons leur libération

    Comité unitaire pour la libération des prisonniers politiques

    Imprimerie Edit 71 - 22, rue d’Annam - 75020 Paris - tél. 636.89.09


    sources :
     

    1988

    1988

    1978
    Affiches liées












    [Faites quelque chose pour les travailleurs polonais, suicidez-vous !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Faites quelque chose pour les travailleurs polonais, suicidez-vous !]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : marxisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Chili  ; guerres : Afghanistan : 2001-2003 *  ; Pologne  ; Salvador
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (blanc sur noir) ]

    texte :

    Faites quelque chose pour les travailleurs polonais

    Suicidez-vous !

    L’indignation, la colère ou la honte périodique que vous étalez à longueur de colonnes de journaux à chaque fois qu’un ivrogne galonné fait parader ses chars sur le ventre d’une population nous donne envie de dégueuler.

    Vos représentants, politiciens, journalistes, sociologues peuvent enfin jouer un rôle à leur mesure : celui de Guignol.

    Tout ce beau monde pratique l’indignation sélective, à chacun ses charniers, le Chili vaut-il la Pologne, l’Afghanistan, la Salvador ? de toutes façons le commerce continue.

    Peignes culs. La France est le seul pays d’Europe où la venue au pouvoir du fascisme n’ait pas entrainé un bain de sang. La révolte de quelques-uns ne peut faire oublier qu’à cette époque, tout comme maintenant, vous ne faisiez pas de politique !

    Toquards. Vous en êtes à reprocher au Parti communiste sa position abjecte !
    Est-ce qu’il n’en a jamais eu une autre ?

    Vous avez les communistes que vous méritez

    Faux derches. Le Parti socialsite se refait un pucelage en osant émettre des réserves sur l’intervention militaire contre les mineurs polonais. Combien sont, parmi ceux-ci, les fils de ceux contre lesqules il a envoyé la troupe en 1947 ?

    Vous les avez élus… Ils vous ressemblent tant !

    On a planifié votre indignation comme on organise déjà votre silence.

    Vous supportez tant puisque vous vous supportez vous-même

    Vous pouvez crever !

    imp. spéciale


    sources :
     





















    [Le cul entre deux chaises ou la farce tranquille de M. Faure]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le cul entre deux chaises ou la farce tranquille de M. Faure]. — Toulouse : [s.n.], (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , rose ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : justice  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe  ; GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationalistes, 1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    [ texte (long) ; dessin (bas de personne se tenant assise à cheval sur deux chaises) ]

    texte :

    Le cul entre deux chaises

    ou la farce tranquille de M. Faure

    Un gouvernement de gauche doit proclamer une Amnistie Générale !

    J’ai lutté sous Giscard contre le nucléaire, l’expulsion des immigrés, le QHS, la peine de mort, le franquisme, le centralisme ; on m’a bâillonné et on m’a jeté en prison.

    Je me suis dit « Comment la droite autoritaire et liberticide une fois balayée, les socialistes me traiteraient-ils en ennemi ! »

    Pourtant, Maurice Faure a parlé de simple remaniement de ce tribunal d’exception, la Cour de Sûreté de l’État. Pourtant Maurice Faure envisage que pour des actes de même nature on puisse amnistier ceux d’entre nous condamnés à 8 ans et garder en prison ceux d’entre nous condamnés à 8 ans et un jour. Alors il suffira que les Tribunaux aient prononcé des peines de 8 ans et un jour ! Pourtant Maurice Faure a permis aux flics d’arrêter et de faire inculper six camarades libertaires comme le pouvoir précédent se l’est toujours permis grâce à cette juridiction.

    Nous n’en pouvons plus d’avoir combattu pour plus de liberté et d’être encore dans les cachots du pouvoir giscardien devenu socialiste parce que Faure écoute flics et juges de l’ancien régime.

    On ne danse pas à la Bastille. On la détruit.

    Amnistie généreuse : non

    Amnistie générale : oui

    [… impr. ?]


    sources :
     



    [Le véritablement testament de l’État]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le véritablement testament de l’État]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 64 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : État et étatisme  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Pologne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte noir au blanc

    texte :

    Le véritablement testament de l’État

    « La vérité est ce qui s’inscrit en négatif des apparences »

    La Pologne devient dans sa phase Révolutionnaire à la fois ce qui exige la fin de tout et à la fois le « trou-positif » dans la politique du Monde de l’État.

    L’État ne gouverne plus en Pologne

    Il n’y a pas de syndicat et déjà plus d’Église. L’Etat vient de perdre la Pologne, il nous faut lui faire perdre le Monde.

    L’Église, après avoir été l’outil de seconde zone de tout impérialisme, en disparaissant devient malgré elle l’outil du Prolétariat qui la supprime. Si les prolétaires vont encore à la messe en nombre aujourd’hui, ce n’est pas pour s’esquinter la bouche dans de vilains cantiques mais pour se communiquer des informations pour la grève générale et rejoindre la jeunesse de l’histoire naissante.

    L’ordre règne mais ne gouverne pas.

    Fin du syndicalisme paisible

    « Le syndicalisme peut négocier avec le pouvoir, pas avec le peuple ».

    Alors que toutes les salopes s’accordent dans l’unité syndicale à reconnaître l’exis-tance de Solidarité dans le Monde, les Révolutionnaires Polonais démontrent pra-tiquement, à contrario, que Solidarité n’a jamais été un syndicat au grand dépit des ordures qui le dirigeaient. Aussitôt les accords de Gdansk signés, sans attendre que l’encre ne sèche, le pouvoir, jouant encore le jeu, les trahissait déjà, au moment même où les Révolutionnaires avançaient de nouvelles revendications non-négociables.

    L’idée d’un syndicalisme libre, avant d’avoir été jetée en pâture au peuple somnolent par le Pouvoir, fut jetée en pature au pouvoir par les Révolutionnaires. Par là même, c’est l’histoire du syndicalisme ouvrier qui se trouve résumée. En deux années de pratiques Révolutionnaires, lei Polonais sont passés du syndicat comme outil de leur émancipation à l’émancipation directe sans outil. À mesure que l’entreprise de cette émancipation trouve son expression qualitative, l’outil s’use et doit disparaître.

    Ici, si les journaputes débavent inlassablement les mêmes nouvelles déjà vieillies, c’est bien pour détourner, avec le concours des salopes politiciennes, l’attention générale vers ce qui ce fait ailleurs et pour éviter soigneusement de parler réellement de ce qui de semblablement magnifique s’annonce déjà ici.

    Les révolutionnaires ne doivent pas négocier la liberté en Pologne, mais l’imposer partout !!!

    Viendra le temps ou la question de savoir si les hommes aiment la liberté ne se posera plus, il ne pourront plus aimer qu’elle.


    sources :
     





    [Libérons Nathalie Ménigon]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Libérons Nathalie Ménigon]. — [S.l.] : Action directe, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : illégalisme  ; prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Ménigon, Nathalie (1957-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (arrestation de Nathalie Ménigon) ]

    texte :

    Libérons Nathalie Menigon

    Alors que l’ensemble des militants Action Directe ont été amnistiés par le pouvoir, notre camarade Nathalie reste en prison :
    — elle reste en prison parce que les flics ne digèrent pas l’amnistie des militants d’Action Directe.
    — elle reste en prison parce que le nouveau pouvoir veut donner des gages à la police politique de Giscard sur laquelle elle a tiré lors de son arrestation.
    — elle reste en prison parce qu’elle est une révolutionnaire, qu’elle revendique pleinement son engagement politique.

    Pour tous ces faits, Nathalie Menigon est considérée aujourd’hui par l’état socialiste comme une criminelle.

    Derrière la rupture de l’illégalisme, nous sommes et avons été des criminels pour l’état ; car, pour lui, remettre en question son existence est un crime de lèse-majesté.

    Nous sommes des criminels parce que nous attaquons sans concession, la survie de l’oppression généralisée du quotidien capitaliste !

    Nous sommes des criminels parce que nous frappons l’impérialisme, système planétaire de domination et son articulation nationale !

    Nous sommes des criminels parce que l’on remet en question la pacification du prolétariat dans les métropoles !

    Nous sommes des criminels et nous revendiquons cette criminalité dans tous nos actes de lutte !

    Action Directe

    [… impr. ?]


    sources :