France
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3947 affiches :
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Fédération anarchiste
Aux élections, aux électeurs
Les politiciens de toutes couleurs se rencontrent pour berner encore une fois le peuple.
Sans distinction de partis, ils veulent lui faire accroire que le changement de constitution résoudra les irritants problèmes créés par une incapacité totale du régime.
Les causes du déséquilibre national résident dans la résistance des formules économiques désuètes envers le progrès social et nos machiavéliques « élus » pensent sortir le capitalisme croulant de ses ennuis en dirigeant le peuple sur l’imbroglio politique. C’est pourquoi
le referendum est une duperie
Depuis longtemps déjà la capitalisme — en tant qu’organisation — est condamné par l’histoire. Il doit rejoindre ses devanciers dans la tombe. Les temps actuels appellent les bases nouvelles, révolutionnaires, c’est-à-dire renversant toutes les valeurs morales et matérielles qu’une routine opiniâtre et entretenue voudrait prolonger indéfiniment. Devant la poussée des faits, nos politiciens de tout acabit tentent un ultime effort pour rajeunir une bourgeoisie sénile et la sauver de la décrépitude.
La politique avec les compromissions louches, les tractations honteuses, les concessions débilitantes est donc envisagée pour ceux qui en vivent comme
la dernière soupape de sûreté du capitalisme
Ils défendent leurs avantages, leurs prérogatives qui n’existeront plus lorsque ce régime aura été balayé. Qu’apportera-t-elle de nouveau cette constitution ? Rien !
Pourra-t-elle pacifier le terrible antagonisme des salaires insuffisants et de la fatale montée des prix ?
Empêchera-t-elle la troisième guerre mondiale ? Non !
Partie de données politiques, elle est incapable de résoudre les problèmes économiques et sociaux qui dominent actuellement toute la vie publique et privée.
Mais, les constituants pensent redorer le blason fané du parlementarisme par une nouvelle formule ; ils prouvent ainsi que
Voter, consolide le régime déjà condamné
Les anarchistes convient le peuple à ne pas s’arrêter à ces billevesées utopiques, dignes des temsp reculés et révolus. Ils invitent le peuple à boycotter le referendum par une abstention significative de sa volonté très nette d’abattre le capitalisme et tous les politiciens.
À bas le referendum, à bas le vote, à bas le capitalisme
Pour être apposée cette affiche doit être timbrée et rayée d’un trait de couleur
Le gérant : Ch. Durand — [marque d’imprimerie] Impr. centr. du Croissant - 19, rue du Croissant, Paris 2e.
Est-ce l’affiche parue en dernière page dans Le Libertaire n° 50 (11 octobre 1946, 50e année, 5e série).
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Confederación nacional del trabajo de España
CNTGran mitin
las decisiones de la ONU, la resistencia del interior, la ANFO, los problemas del exilio
[…]
Diego Bolaños
[…]
Domingo Torres
[…]
Ramón Álvarez
[…]
El problema español en el momento actual
[…]
29 de diciembre 1946, a las 9 de mañana en el
Cinema Pathé de Montpellier
[…]
Declaración oficial de la CNT
[…]
[…]
Se invita a todos los españoles sin excepción
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UGT — CNT
Théâtre municipal de Montauban
Domingo 20 de octubre de 1946
[…]
Gran mitin
[…]
Ramón Álvarez
(del Sub-Comité nacional de la CNT)
Rodolfo Llopis
(de la […] de la UGT)
presidencia
Francisco Crespo
(del Comité departamental de la CNT)Espagnoles […]
los comités departamentales de la CNT y UGT
[Imprimerie Lormand, Montauban]
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Dimanche 28 juillet 1946
à 9 heures du matin
au théâtre municipal d’Aurillac
Grand meeting
d’affirmation républicaine antifasciste organisé par la CNT d’Espagne en France avec la collaboration des organismes de la Résistance française
Orateurs
Joseph Pénido (délégué direct de la CNT d’Espagne en France)
Avelino Roces ( su Sub Comité national d’Espagne en France)
Ramon Alvarez (secrétaire général du S. Comité d’Espagne en France)
Pour la liberté du peuple espagnol
Venez tous entendre la voix autorisée de la CNT d’Espagne
[Impr. Ledieu, Aurillac]
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Mouvement libertaire espagnol CNT en France
Fédération anarchiste française
Confédération nationale du travail français (AIT)
Mouvement anarchiste italien en FranceDimanche 21 juillet, à 9 heures du matin
Salle de la Mutualité, rue Saint-Victor (métro : Maubert-Mutualité)
Grand meeting pour la commémoration de la Révolution espagnole
Prendront la parole, les orateurs suivants :
Loriot, pour la FAF
Rotot, pour la CNT française
Gusmano Mariani, pour la MAI
San Sicart, pour le MLELe meeting sera présidé par le camarade Ciutat
Aux travailleurs, aux antifascistes, aux hommes libres
Nous comptons sur vous pour venir nombreux à cette manifestation de solidarité révolutionnaire.
Affiche ou tract grand format (papier blanc, encre noire) ?
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CNT — Confédération nationale du travail espagnole en France — MLE
Dimanche 27 janvier à 9 h 30 du matin
en la salle de L’Éden - Carcassonne
Grand meeting
Organisé par le Comité départemental de l’Aude seul autorisé par le Comité national de l’Intérieur
On [fixera] publiquement dans cette réunion notre [position] confédérale et libertaire d’aide à la résistance espagnole
Prendront la parole les camarades suivants :
Ricardo Sanz
chef de la 26e division
Manuel Vicario
délégué […] du Comité national de la CNT-MLE de l’Espagne à l’Extérieur
Ramon Alvarez
secrétaire du Comité national de la CNT-MLE […] France
La présidence pour le Comité départemental sera prise par le secrétaire de la propagande E. Collado
Pour la liberté du peuple espagnol
Pour la paix du monde
[…] au meeting pour demander la rupture des relations diplomatiques avec la haine fasciste qui opprime le peuple espagnol
[Impr. Gabelle, Carcassonne]
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Sub-Comité regional de Asturias, León y Palencia - CNT
5 octubre, a las 9 de la noche
En conmemoración del Movimiento de Octubre 1934 […] Sub-Comité regional [organiza en al antigua] Facultad de letras, rue Rémusat, une conferencia de
Ramon Alvarez
que desarrollara el tema seguidor
La alianza obrera y sus enseñanzas
El […] Domingo Torres, […] CNT en Francia
El delegado del CNT de España Jose Penido, […] presentara une breve […]
[…]
Viva la alianza de los trabajadores
[Imprimerie moderne, Toulouse]
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Fédération anarchiste
Travailleurs
Des méthodes d’expression étatique viennent d’être adoptées sous le nom de Constitution, au milieu de l’indifférence et du dégoût général.
Les politiciens de toutes nuances vous appellent de nouveau à participer à la comédie qui doit leur laisser, pendant cinq ans, les mains libres pour continuer leurs tripatouillages et maintenir leur régime de corruption.
L’appétit de la classe dominante ne peut plus trouver d’aliments que par l’utilisation intensive des rouages de l’État.
L’État tend de plus en plus à se substituer au capitalisme privé dans la direction de l’économie par la généralisation de nationalisations équivoques.
L’État tente de contrôler toutes les formes de la pensée par ses organismes culturels, ses partis politiques, sa presse pourrie, sa CGT.
L’État maintient par la brutalité sa domination sur les peuples coloniaux pour s’assurer des bases en vue du futur carnage.
Voter pour les Partis, c’est voter pour l’État corrupteur et corrompu.
Boycotter les élections, ce n’est pas abandonner la lutte, c’est dénoncer la naïveté du système parlementaire générateur d’illusions qui détournent les travailleurs de la seule forme de lutte efficace à laquelle les appellent les anarchistes :
L’action directe
pour la gestion de la production et de la répartition par les travailleurs eux-mêmes.
Adhérer à la Fédération anarchiste, 145, quai de Valmy, Paris Xe — Lisez chaque semaine, Le Libertaire
Impr. gérant : R. Martin — Cette affiche doit être timbrée à 4 francs et rayée d’un trait de couleur — [marque d’imprimerie] Impr. Centr. du Croissant - 19, rue de Croissant, Paris
Vu dans Le Monde libertaire, n° 1638 (2-8 juin 2011), p. 18. L’affiche semble de 1947 d’après cet article, mais est plutôt de 1946 (élections législatives du 10 novembre). Elle semble être imprimée au nom d’un numéro du Libertaire. Il existe un reproduction de cette affiche (l’exemplaire du CIRA Lausanne, par exemple).
Affiche parue en dernière page dans Le Libertaire n° 53 (1er novembre 1946, 50e année, 5e série).
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Le Libertaire
À la population
Le 19 octobre, on veut vous faire voter
Beaucoup de ceux qui dénient toute valeur aux élections générales s’apprêtent à obéir… Ils pensent choisir des administrateurs !
En réalité, les élections municipales sont politiques au plus mauvais sens du terme. Les hommes de « parti » se livrent aux plus répugnantes manœuvres. D’ailleurs, pendant huit jours, les vérités les plus dures seront dévoilées au public :
Les scandales n’épargnent aucun parti
Mais il importe surtout de savoir que les Conseils Municipaux n’administrent pas. N’ayant plus rien de commun avec les aspirations communales d’autrefois, ils sont tombés sous la coupe des Préfets. Lorsqu’un Conseil Municipal a voulu réaliser dans l’indépendance, passer à l’action, il a été brisé : l’exemple récent de la ville de Romans le prouve.
Les communes sont devenues des instruments de l’État
Dans tous les domaines, reconstruction par exemple, les Conseils Municipaux dépendent du bon vouloir des ministres, qui se manifeste selon les affinités politiques.
Les partis politiques introduisent leurs hommes dans l’appareil municipal, l’alourdissent sans tenir compte des compétences.
Ainsi, le favoritisme règne là, comme ailleurs.
La Commune n’est viable, les Conseillers Municipaux ne pourront être choisis selon leurs capacités de gestion, en dehors des marchandages politiciens, que dans une société où toute exploitation, toute oppression, toute inégalité économique et sociale, auront disparu.
Voter dans le système actuel, c’est voter :
— pour le pain infect et plus cher ;
— pour le lait rare ;
— pour les salaires bloqués et les prix libres ;
— pour la mainmise de l’État sur des secteurs toujours plus étendus de l’activité humaine.
C’est voter pour TOPAZE !
Enfin, c’est voler pour un des deux blocs impérialistes fini se partagent le monde
C’est voter pour LA GUERRE !Les libertaires, organisés dans la Fédération Anarchiste, repoussent l’illusion du vote en régime capitaliste et étatique.
Mais s’ils boycottent les élections, ils sont pour l’action, pour l’activité communale, car ils luttent pour l’organisation du ravitaillement par des accords directs entre organismes ouvriers et producteurs agricoles ; car ils militent dans les syndicats, coopératives et associations culturelles, qui peuvent travailler en marge des pouvoirs.
Ils préconisent le remplacement du monde pourri par une société sans classes, fédéraliste, dans laquelle l’Association des Communes sera débarrassée de l’emprise de l’État.
L’outil qui forgera cette Société, ce n’est pas le ridicule et dérisoire bulletin de vote, c’est la Révolution sociale.
Adhérez à la Fédération anarchiste. 145, quai de Valmy, Paris (Xe)
Chaque semaine, lisez « Le Libertaire »
Demandez-nous la brochure : « Les Anarchistes et le Problème Social », franco : 19 fr.Cette affiche doit être rayée d’un trait de couleur et timbrée à 6 fr. plus taxe locale
Le Gérant : M. Joyeux
[marque syndicale] Impr. Centr. du Croissant — 30, r. du Croissant, Paris-2e.Affiche parue en avant-dernière page dans Le Libertaire n° 98 (9 octobre 1947, 52e année).
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[ texte ]
- texte :
La foire électorale est ouverte, choisissez votre trique
La Foire Électorale va commencer. Ou plutôt recommencer.
Car on va « remettre ça ». Les gogos ne se lassent pas de voter comme d’aller à la messe. Ils croient toujours en Dieu ou en leur candidat. S’ils ne gagnent pas, ils paient ! ma foi, c’est toujours ça.
La bêtise humaine est incommensurable et surtout, inusable. « Voyons, dit l’électeur, on m’a flanqué une volée avec cette trique ? Qu’on m’en flanque une autre. Attendez, je vais choisir moi-même. Une bonne trique douce comme le velours, qui sera un délice à chacun de ses coups ».
Et l’inguérissable gogo choisit sa trique. Elle s’appelle le parti conservateur, radical, radical socialiste, le rassemblement des gauches, le rassemblement des droites, le rassemblement du centre, du demi-centre, du quart et du trois-quarts de centre, le parti socialiste, le parti communiste, le parti démocrate, chrétien. choisissez, choisissez, messieurs. Toutes ces triques sont là pour vous servir.
Par qui voulez-vous être battus ? Il n’y a que l’embarras du choix. Ouailles électorales en quête d’un berger ! C’est vous qui paierez les impôts nouveaux les contributions directes et indirectes dont vos élus, de droite, de gauche et du centre, s’ingénient à vous abreuver.
Prix des timbres ou prix du tabac, prix du pain ou prix du métro, prix du loyer ou du ciné, prix du théâtre ou des water, allez-y donc, messieurs les électeurs, vous en aurez toujours plus que vous en voudrez.
Vos élus seraient sots de se gêner. Vous ne vous fatiguez pas d’aller mettre dons l’urne le petit bout de papier avec vos prières : « O Dieu de mon parti, mon candidat chéri, exauce ma prière, fais pleuvoir sur la terre, fais pousser les moissons, engraisser les cochons, répare » demeure, ou construits m’en sur l’heure, diminue les impôts, mets la poule en mon pot, assure le couvert, le vin et le dessert, et ton catéchumène dira toujours amen ! »
L’élu de votre cœur ne fait pas pleuvoir, car on peut plutôt apparenter la nuée des conseillers et députés aux nuages de criquets contre lesquels on n’emploie pas, hélas ! de son empoisonné ; ils ne font pas pousser les moissons, engraisser les cochons, n’ayant pas encore trouvé de lois efficaces sur ce genre d’activité ; ils ne réparent ni ne construisent de demeures, car ils ne sont pas maçons ils ne diminuent pas les impôts, puisque leur rôle est d’en fabriquer toujours ; ils préfèrent manger la poule que la mettre en votre pot, mais ils vous laisseront les os dont ils auront, au préalable, ex trait jusqu’à la moelle.
Et ça recommence, et ça continue, et ça recommence, et ça continue. Votez, votez, gogos ! c’est le mât de cocagne ! en France et en Bretagne la corne d’abondance versera la pitance.
Car n’est-ce pas, s’il y a du blé, des pommes de terre, des betteraves, des poires, du raisin et du vin, des troupeaux, du charbon, on produit des tissus, des machines, des chaussures, des livres, c’est bien grâce aux candidats que vous avez élus ? Le paysan cesserait de labourer, de semer, de herser, de récolter, le mineur d’arracher le charbon, le métallo de travailler le fer s’il n’y avait pas d’élus pour leur donner l’exemple.
Ça dure depuis trois-quarts de siècle. Et vous n’êtes pas fatigués. Cependant, soyons justes, il y a eu, aux dernières élections un nombre important d’abstentions. Pour ceux-là, le grand général a trouvé la formule : le Rassemblement Populaire Français. Car il est du peuple le général. Ce n’est pas une trique, c’est une gaule. Une gaule à faire tomber les poires. Il fonde le parti des antipartisans, la politique antipoliticienne, le parlement antiparlementaire. Sac au dos, et ça va barder. En avant, arche ! suivez le patriarche. Ou plutôt, suivez le guide. Sa houlette est la bonne. Voulez-vous en tâter ? Elle est délicieuse, et douce, et parfumée. Et vous êtes sauvés si vous votez pour lui.
La France se relèvera. Vous n’aurez plus besoin de labourer la terre : les récoltes viendront, abondantes et dorées de par la grâce incantatoire de ses périodes oratoires. Vous n’aurez pas besoin de frapper sur le fer.
Vous mangerez, grâce au grand Charles, tous les jours du saucisson d’Arles, et surtout, on vous diminuera les impôts, on réduira le coût de la vie. Et beefsteack ou rôti tous les jours vous aurez, et vous boirez du vin autant que vous voudrez. Comptez dessus. Et buvez de l’eau !
Qui veut sa trique ou sa houlette ? Choisissez, choisissez, messieurs ! La Foire électorale est ouverte. Entrez donc, ça va commencer. Puisque vous n’en avez pas assez. Impôts, impôts, impôts, impôts ! Et puis du vent dans votre pot !
La foire aux dindons
Musique de G. IsabelliIL’autre jour, dans mon village,C’était la foire aux dindons…Tous ces oiseaux sur l’herbageAvaient de triples mentons.Ils devaient à leur mangeoireUn abdomen, de prélat…Mais les plus gros de la foireN’étaient pas ces dindons-là !IIDindons de toutes les tailles,Ils excitaient la fiertéDes amateurs de volaillesQui les mettront eu pâté…Leur plume était verte et noireEt brillait d’un vif éclat ;Mais les plus beaux de la foireN’étaient pas ces dindons-là !IIIOn les chargeait, en voitureEt, vendus au poids de l’or,Ils pataugeaient dans, l’ordure,Contents d’avoir un tel sortDans la charrette à Grégoire,Ils se croyaient au Sénat…Mais les plus grands de la foireN’étaient pas ces dindons-là !IVQuand le soir vint sur la plaine,Marchant à pas de velours,La place fut longtemps pleineDe cris gutturaux et lourds…Car, ivres de toujours boirePour tel ou tel candidat,Au lieu de quitter la foire,Les plus dindons restaient là !Eugène Bizeau.
Abstention - Abstention
Cette affiche est éditée par La Voix libertaire. Elle doit être timbrée à 6 frs et rayée d’un trait de couleur. ★ Imprimerie D. Andreucci Toulon
Texte repris depuis Le Libertaire n° 92, d’après Bianco.
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1950-1960 ?
[ texte ]
- texte :
Pour l’affirmation du syndicalisme !
Pour l’intégrité de son indépendance !Lisez, diffusez
Le Combat syndicaliste
organe de la Confédération nationale du Travail (CNT)
47, rue de la Victoire, Paris-(IXe)En vente chez tous les marchands de journaux
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- texte :
Fédération anarchiste — 4e région — Groupes : Angers et Trélazé
Grand meeting public et contradictoire, sous la présidence de A. Arru, secrétaire de la 12e région
Ni Thorez, ni de Gaulle
ni Staline, ni Truman
Le samedi 8 novembre 1947 à 20 h 30, salle du Grand cercle, boulevard du maréchal Foch
orateurs
Fontenis, secrétaire général de la FA ; Joyeux, [?] à la propagande ; un orateur du mouvement espagnol ; un orateur du mouvement italien
Chaque jeudi, lisez Le Libertaire
[…]
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[ texte ]
- texte :
La Fédération anarchistes vous parle :
Mineurs !
• Vous menez depuis 35 jours, sans faiblesse, une grève que vous avez librement déclenchée, grève légitime, grève pour défendre vos conditions de vie.
• Vous ne faites pas la grève pour telle ou telle politique, pour ou contre l’ONU, pour ou contre Staline ou Truman.
• Vous sentez, au contraire, combien vous devez donner à la grève des buts qui en vaillent la peine.MAIS VOUS SAVEZ AUSSI :
• Que la plupart de vos dirigeants syndicaux voient dans la grève un instrument pour leur politique.
• Que l’État veut écraser votre mouvement et que la victime serait la classe ouvrière tout entière.
• Or, l’État est votre patron, le patron féroce que vous ont donné les nationalisations, duperie honteuse, car la mine n’est pas plus aux mineurs qu’en 1938. Et vous trouvez en face de vous, comme au temps de Briand et de Clemenceau, les forces de répression, dirigées cette fois par un ministre socialiste.
• De leur côté, toutes les grandes centrales syndicales vous trahissent : FO et CFTC condamnent votre action. Et la CGT dirigée par les politiciens au service de Staline, vous pousse à l’action sans vous donner les moyens de vous battre et de vaincre.
• La CGT refuse de lancer la grève des cheminots, alors que ceux-ci ont voté pour la grève.
• La CGT a fait le silence sur la grève gestionnaire, sur la mine aux mineurs.Or, en refusant de lancer la grève générale, comme en refusant de lui donner pour but la gestion ouvrière, première étape de la Révolution Sociale, la CGT vous envoie à l’action en vous refusant les armes nécessaires :
C’EST UNE TRAHISON.
De même qu’en ne donnant pas de but précis et élevé à la grève, elle nuit à la solidarité. Car aujourd’hui les autres corporations ne bougent pas, mais elles marcheraient pour une grève générale, pour une véritable transformation sociale.
De même que la politique de production de Thorez à Waziers a permis à Lacoste d’édifier des stocks et de vous narguer. De même que vous ressentez aujourd’hui la trahison de Thorez, vous faisant déposer les armes en 44 pour complaire à De Gaulle, alors que vous en avez besoin aujourd’hui.
De même que la trahison d’aujourd’hui n’est que la suite de celles de toute l’histoire du parti prétendu « communiste », et de Staline combattant les révolutionnaires d’Ukraine en 1921, ceux de Chine à Canton en 1927, ceux d’Allemagne en 1933, ceux d’Espagne en 1938, calomniant les grévistes du Livre, des PTT, de chez Renault, ces dernières années, capitulant brusquement en novembre dernier.
Camarades mineurs !
Posez la question à vos dirigeants, demandez-leur pourquoi ils n’ont pas déclenché la grève générale, pourquoi ils n’ont pas fait un seul meeting de solidarité, en dehors des pays miniers, pourquoi ils ne vous ont pas dit : « Prenez les mines et exploitez-les pour vous tous, vous mêmes, sans l’État ». Ils ne vous répondront pas.
La réponse est celle-ci :
ILS ONT PEUR- Peur de votre force immense, peur d’être dépassés, peur que le peuple fasse sa Révolution, sans eux, contre eux dont les buts ne sont que le soutien de l’impérialisme de Staline.Pour dépasser la trahison stalinienne,
Pour vaincre la réaction gouvernementale,PASSONS A L’ACTION VÉRITABLE !
IL FAUT :
• Remplacer les dirigeants syndicaux politiciens par des délégués sous votre contrôle et formant à tous les échelons des comités de grève responsables,
• Appeler les travailleurs à l’union pour la grève gestionnaire ouvrière, c’est-à-dire, en ce qui concerne les mines, la réalisation du mot d’ordre : la mine aux mineurs, pour le service de la communauté.
— Travailleurs étrangers pour que la grève soit sans fissure ;
— Travailleurs sous l’uniforme ;
— Travailleurs des autres corporations pour généraliser la grève, condition essentielle de victoire. • Organiser les milices ouvrières armées.Les anarchistes sont avec vous à la pointe du combat.
Vive la grève révolutionnaire !
La Fédération anarchiste
Cette affiche doit être rayée d’un trait de couleur et timbrée d’un timbre fiscal à 6 fr. plus les taxes locales.
Le Gérant : M. Joyeux
[marque syndicale] Impr. Centr. du Croissant — 30, r. du Croissant, Paris-2e.Affiche parue en dernière page dans Le Libertaire n° 153 (29 octobre 1948, 53e année).
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[ texte ]
- texte :
CNT — Fédération local - Bort-les-Orgues — MLE
Salle de conférences de la mairie
La fédération local de de Bort-les-Orgues organise le
dimanche 7 novembre à 13 heures,
une conférence publique avec le concours du militantRamon Alvarez
qui parlera sur le thème :
« La CNT et le problème d’Espagne »
Espagnols : pour témoigner encore une fois notre solidarité avec ceux qui luttent à l’intérieur et notre volonté anti-franquiste :
Venez tous à cette conférence
Pour la FL, le secrétaire[Impr. A. Pradels]
1948 ?
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- texte :
Fédération anarchiste — 10e région
Dans la situation agonisante que nous vivons,
vous assisterez tous à la conférence publique et contradictoire
sujet traité :
La Fédération anarchiste face aux événements actuels
à Saint-Gilles, le mardi 4 janvier, à 21 h, salle Jean Gazelle
Affiche à apposer [munie ?] d’un timbre de 6 francs — Imprimerie Vidal-Cazenave, Narbonne
1949, 1955 ou 1966 ?
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[ texte ]
- texte :
Palais de la Mutualité — Grande salle
24, rue Saint-Victor — Métro Maubert-Mutualité
*
Vendredi 11 novembre 1949
La nuit du Libertaire
[…]
Grand gala artistique
avec le concours de :
Groupe dramatique Spartacus, [du Mouvemnt Laïque des Auberges de la Jeunesse]
de l’Orchestre José Willant [et son accordéon chantant Edmond Dumoulin]*
Léo Campion, [des Deux-Ânes] — Paulette Chardin, [la délicieuse chansonnière] — Cricri et Jo, [acrobates comiques internationaux]
Yves Deniaud, [la vedette du cinéma et de la radio] — Léo Ferré, [compositeur vedette de la radio]
[Jane Gardon, l’émouvante réaliste] — Cuadro Flamenco del Nino de Cadiz, [ballets andalous] — […]
Jean Marsac, [de la Lune Rousse] — Henry Murray, [de l’Odéon] — Léo Noël, [vedette de la radio]
[…] — Les Garçons de la rue — Villabella, [de l’Opéra]
Georges Quey, [animateur du Caveau de la République] — [au piano] Nicole Ratte
[…]
Grand bal
[avec l’orchestre dynamique José Willant et ses huit compagnons]
animé par les Rats de Cave de Saint-Germain-des-Prés[…]
[…]
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Voter c’est capituler !
Travailleurs !
Les partis politiques tous appellent une lois de plus aux urnes. Voterez-vous :
Pour les partis “démocratiques”, Socialiste, Radical et MRP, qui se réclament de programmes opposés, mais oublient leurs promesses aussitôt les élections terminées, car pour eux, ce qui compte, c’est le pouvoir et ses avantages.
Pour le RPF qui vise à la dictature fasciste de de Gaulle, car pour lui ce qui compte, c’est le pouvoir et ses avantages.
Pour le Parti Communiste qui trahit vos grèves et vos revendications en les utilisant ou en les sabotant, car pour lui, ce qui compte c’est le pouvoir et ses avantages.Voterez-vous pour les étrangleurs de l’Indochine ou pour les agents du fascisme russe et du fascisme gaulliste ?
Voterez-vous pour les démagogues qui se sont subitement découvert une âme de paysan au moment des élections cantonales ?
Voter, c’est demander que la comédie parlementaire se poursuive, que les politiciens continuent à piller votre travail pour préparer la guerre.
À l’arme des politiciens : le bulletin de vote, opposez votre action de destruction du régime capitaliste-policier ; opposez l’organisation économique ouvrière à la désorganisation capitaliste. La Fédération Anarchiste vous y appelle.
Contre la guerre. je mensonge et l’État
NE VOTEZ PAS
Lisez le Libertaire
Celte affiche doit être rayé d’un trait de couleur
Le Gérant : M. Joyeux
Impr. Centr. du Croissant — 30, r. du Croissant, Paris-2e [marque syndicale]Affiche parue en dernière page dans Le Libertaire n° 173 (18 mars 1949, 54e année).
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[ texte ]
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XIIIe anniversaire de la Révolution espagnole
Meetings organisés par la Confédération nationale du travail d’Espagne en exil pour commémorer la victoire populaire du 19 juillet 1936 et protester contre la permanence du régime dictatorial franquiste.
Dimanche 14 juillet à 9 heures du matin
à Toulouse, théâtre Nouveautés
Orateurs : Juan Pintado, Luis Blanco, Aristide Lapeyre
un camarade de la CNT de l’intérieur d’Espagneà Marseille, cinéma de la Plaine
Orateurs : José Peirats, Sans Sicart, Cristóbal Parraà Bordeaux, cinéma des Capucins
Orateurs : Pedro Ara, Pablo Benaiges
un camarade de la CNT françaiseà Orléans, cinéma Forum
Orateurs : Andrés Capdevila, Roque Santamaría
Dimanche 24 juillet à 9 heures du matin
à Paris - Salle Wagram (métro Ternes ou Étoile)
prendront la parole :
J. Sans Sicart, pour la Confédération nationale du travail espagnole
représentant le Confédération nationale du travail française, M. Joyeux
Luis Blanco, secrétaire général de la Confédération nationale du travail en exilà Perpignan
Orateurs : Roque Santamaría, Juan Pintado, José Peiratsà Grenoble
Orateurs : Andrés Capdevila, Camus, F. Montseny(voir affiches de propagande dans chaque localité)
Travailleurs français : assistez nombreux à ces manifestations de solidarité envers la Résistance espagnole
Antifascistes espagnols : venez tous écouter la voix de la CNT d’Espagne
Pour une Espagne libre ! À bas Franco !
Lisez et diffusez Solidaridad obrera, porte-parole de la CNT d’Espagne en exil
Imprimerie […] Paris
Vu dans les Cahiers du CTDEE n° 5 (juillet 2016) : affiche — imprimée en rouge — parue dans Solidaridad obrera n° 228 (9 juillet 1949).
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[ texte ]
- texte :
Cocus !
Vous êtes, nous sommes, tous cocus…
Pourquoi ?
[…]
[…] Le Libertaire […]
[…]
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[ texte (annonce de conférences) ]
- texte :
Fédération anarchiste — Groupe libertaire Louise-Michel - 18e arrt.
Conférences publiques et contradictoires
Jeudi 2 juin 1950, à 20 h 45
Anarchisme 1950, réponses !
par le grand orateur libertaire Ch. Aug. Bontemps, l’auteur de Démocratie devant l’autoritéJeudi 22 juin 1950 à 20 h 45
La Jeunesse devant la vie
par Joe Lanen, secr. nat. à la propagandeJeudi 6 juillet 1950 à 20 h 45
Éthique religieuse, éthique anarchiste !
par Hemel, du Cartel de la PaixJeudi 20 juillet 1950, à 20 h 45
Base de l’économie stalinienne
par Zinopoulos, rédacteur au LibertaireSalle de l’Olympic - 20, rue Léon - 18e
Métro : Château-Rouge - Barbès - Marcadet-Poissonniers
Lisez chaque semaines Le Libertaire
Pécot & Gossuin succ. 39, rue de Bretagne, Paris 3e
« Lannen » i.e. « Lanen »
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[ texte ]
- texte :
Vendredi 17 [novembre 1950 ? …]
Grand Gala annuel du Libertaire
[…]
Palais de la Mutualité
[…][…]
Henry Murray
[…]
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[ texte ]
- texte :
Vendredi 15 décembre [1950 …]
Palais de la Mutualité
[… Saint-Victor …]Grand gala de solidarité
[…]
Ch. d’Avray
[Présenté par] Aurèle Patorni
Le cabaret, avec : Jacques Cathy, Léo Campion, Pierre Dac, Jacques Grello, Michel Herbert, Jean Marsac, Léo Noël, René Paul, Robert Rocca
L’Opérette avec : Raymonde Delcambre […]
[…] Noël-Noël — […] Jean Lumière, Renée Bellier […] Jeanine Jaques […]
La caveau avec : Celmas, Serge Paul, Mlle Tania […]
Le théâtre avec : Germaine Kerjean
Le music-hall avec : Claude Armor, Marie Bizet, Sandra Dolza, Germaine Marcyl, Catherine Michard, Louis Dénalair
L’art cinématographique avec : La Saghario - Charles d’Avray […]
On peut se procurer les billets au Libertaire 145, quai de Valmy, Paris [… — Prix des palces […]
[impr. Pecot & Gossuin (Paris) ]
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[ Texte ]
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CNT Confédération Nationale du Travail AIT
Section française de l’Association Internationale des Travailleurs
La Grève et ses conséquences
Aux ouvriers intellectuels et manuels
Une fois de plus, un des plus puissants mouvements de grève que l’histoire ait connu fut brisé par les centrales syndicales réformistes. Ce n’est pas la première fois qu’on assiste à de semblables trahisons, ce ne sera pas non plus la dernière, parce que le syndicaliste réformiste porte en lui
le germe de la trahison permanente.
D’autre part, les décisions gouvernementales sont ridicules, inacceptables. La « prime d’attente » est une tromperie machinée aux fins de briser un mouvement de justes revendications ; quant aux promesses fallacieuses du gouvernement, elles n’ont d’autre but que de ramener l’ordre capitaliste dans un pays ébranlé par le mécontentement des travailleurs ; et dire que l’État fut aidé dans sa sale besogne par des politiciens tarés ainsi que par les responsables syndicaux, imbus de réformisme, de collaborationnisme.
Camarades ! Le syndicalisme révolutionnaire de la CNT, fidèle à la lutte de classe, préconise l’action directe, unique moyen de défense des exploités ; affirme que l’heure est venue de crier Halte aux spéculations politiques, aux grèves d’une heure ou de vingt-quatre heures, à celles dites tournantes, ainsi qu’aux grèves partielles, toujours vouées à l’échec, parce que l’expérience nous démontre que les ouvriers en grève sont isolés, qu’ils ne bénéficient jamais de la solidarité directe de l’ensemble des travailleurs, alors qu’en revanche. Le patronat, lui, est protégé par l’État et ses forces répressives telles que l’armée, la magistrature, la police, la gendarmerie.
Les grèves du mois d’août amorcèrent un choc entre deux forces irréductibles : le capitalisme et les travailleurs. En ce moment, la patronat, mettant à profit la trêve, se ressaisit, prépare ses plans de bataille, c’est à cause de cela que la CNT vous dit : soyez vigilants, préparez-vous pour les luttes futures, rejoignez les syndicats parce que plus que jamais, la solidarité, l’unité et la grève générale sont indispensables pour briser les complots du patronat, de l’État, des politiciens.
Qui ose nier que les ouvriers sont maîtres de leur destin, qu’eux seuls ont droit de choisir les méthodes capables de faire reculer les Grands Manitous ?
Prolétaire, tu dispose d’une arme redoutable :
la grève générale…
… qui, aux temps modernes et en vertu du progrès de l’industrie et de l’économie, assurera le triomphe, l’émancipation intégrale des travailleurs.
Ouvriers, ayez toujours présent à la mémoire que, seule la grève générale gestionnaire mettra la terre et l’industrie au service de la paix, qu’elle assurera le bien-être pour tous les humains. Dès lors, tous unis, préparons-nous pour les luttes futures.
Aux réquisitions gouvernementales, véritable entorse au droit de grève, opposons la solidarité ouvrière, ainsi nous ferons triompher notre devise :
L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.
La CNT
Imprimerie Nouvelle de Marseille
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[ texte ]
- texte :
Le Libertaire
organe de la Fédération anarchiste
Cinquante-cinquième année. — N° 245 vendredi 1er décembre 1950
Le numéro : 10 francs
Fondé en 1895 car Louise MICHEL et Sébastien FAURE — « Internationale anarchiste »lance un appel
Camarades, amis lecteurs,
Il faut en sortir…
Car le « Lib » c’est bien autre chose qu’un journal comme les autres et c’est bien autre chose que l’œuvre passagère des équipes de compagnons qui se relayent pour l’animer.
Le « Lib », c’est depuis plus de cinquante ans la tribune permanente où retentit la parole anarchiste ; où sont dénoncées les iniquités d’une société agonisante rivée à ses égoïsmes et ses tueries, où sont démasqués les faux prophètes d’une nouvelle religion de servitude baptisée socialisme.
Le « Lib », c’est le merveilleux flambeau où, depuis un demi-siècle, des générations de jeunes gens sont venus réchauffer leur cœur et allumer en eux de généreuses aspirations de justice et de liberté par quoi se distingue la grandeur morale de l’Anarchisme.
Le « Lib », c’est, depuis ce jour de l’an 1895 où Sébast et Louise le créèrent, le lien fraternel qui unit les membres de la grande famille libertaire et le porte-parole d’un magnifique idéal en lequel des milliers de compagnons ont puisé leur raison de vivre, et parfois de mourir.
Le « Lib » enfin, c’est l’œuvre collective que, depuis cinquante-cinq ans, des centaines de compagnons se sont acharnés à faire vivre contre vents et marées, y épuisant leur bourse et, souvent, leur santé. Mais aussi, à travers son demi-siècle, quels coups a-t-il reçu : poursuites, saisies, amendes, peines de prisons pour ses militants.
N’empêche qu’il fut toujours en avant pour défendre toutes les libertés.
Depuis cinq ans, le « Libertaire », à travers des difficultés qui auraient été pour tout autre journal insurmontables, a survécu. Sans argent, sans local, sans nombreux services appointés, uniquement forgé par les efforts des militants après leur labeur quotidien, il a rassemblé les énergies révolutionnaires, les volontés anarchistes et aujourd’hui, la Fédération Anarchiste et son organe comptent. Fin juin, notre trésorerie était en dette de huit cent mille francs. Que fallait-il faire ? Disparaître, rester les bras croisés, puis attendre des jours meilleurs.
Non ! Cela aurait été indigne de son passé.
Nous avons parlementé avec nos créanciers, nous engageant passé le cap des congés à rembourser et, momentanément, nous n’avons paru que toutes les quinzaines.
Aujourd’hui, il faut prendre des décisions, équilibrer notre budget. Certes, celui-ci serait facile à régler, nous contentant de faire un tirage limité ne servant que nos abonnés ou nos lecteurs certains, faire un journal ne touchant que les initiés.
Or, c’est l’honneur de la FA, de ses militants, de vouloir que le « Libertaire » soit répandu partout dans la France entière et crie à tous ce qu’est l’Anarchisme.
Mais cela coûte cher, extrêmement cher. Actuellement les hausses constantes du papier, de l’imprimerie, des envois, des frais généraux, portent la dépense pour un numéro à deux cent mille francs, dix millions par an !
Et nos lecteurs, nos amis comprendront que, pour assurer sa vie matérielle, nous sommes dans l’obligation de porter le prix du numéro à quinze francs, l’abonnement de cinquante-deux numéros à sept [?] francs, celui de vingt-six numéros à trois cent soixante.
Et pourtant, ce prix ne compense qu’une partie de nos dépenses, car nous ne récupérons après un long délai que la moitié de sa vente.LE “LIBERTAIRE” DOIT VIVRE
Si le « Lib » disparaissait, une grande espérance s’éteindrait dans le cœur de nombreux compagnons. Et, dans ce monde où les raisons d’espérer ne sont pas si nombreuses, la disparition du « Lib » créerait un vide que nul autre organe ne pourrait combler.
Tu le sais, toi, compagnon de l’Anarchie, et toi, lecteur sympathisant, vous tous qui, chaque semaine, attendez votre journal, ce journal modeste parmi les géants de la presse, mais dont le souffle révolutionnaire dissipe un peu ce brouillard fétide fait de mensonges et de relents de corruption, au sein duquel achève de se décomposer le régime capitaliste.
Oui, vous le savez, vous tous, lecteurs fidèles à qui, chaque semaine le « Lib » vient redonner le courage de lutter « quand même », ce courage qui, parfois, et même chez les meilleurs, « [flanche ?] » au contact des quotidiennes et décevantes réalités.
Vous le savez, vous aussi, compagnons de la lutte anarchiste qui, parfois, emportés par l’impétuosité de votre caractère, sortez du « Lib » en claquant la porte, avec des mots définitifs — ou presque.
Si le « Lib » disparaissait, toute cette œuvre, somme de peines et de dévouements sans nombre, s’écroulerait. Et pour combien de temps ? Plus rien ne se dresserait face aux monstrueux totalitarismes, aux forces de mensonge et de corruption.
Il faut avancer ! Il faut que la Fédération Anarchiste, par la voie du « Lib », fasse entendre une voix puissante, assez forte pour briser la conspiration du silence, pour réveiller l’enthousiasme et les énergies populaires. Les circonstances l’exigent et, d’ailleurs, elles sont plus propices qu’elles ne l’ont été depuis longtemps.
Dans les milieux intellectuels, l’anarchie provoque un renouveau d’intérêt. Les moins aveugles commencent à réaliser l’énorme duperie du mirage bolchevik et, tournant le dos au socialisme autoritaire, ils ne peuvent que redécouvrir le socialisme libertaire.
D’autre part, la position nette, exempte de toute équivoque de la Fédération Anarchiste sur le problème de la guerre, son refus de pactiser avec aucun des deux blocs en présence, sa résolution, maintes fois affirmée, de ne pas s’incliner devant les « fatalités historiques », commence de porter ses fruits et, peu à peu, de cristalliser autour de la formule du Troisième Front les premiers noyaux d’une Résistance des Hommes Libres, à la guerre et à la servitude.DEUX VOIES S’OFFRENT A NOUS :
VÉGÉTER
Une feuille qui maintient son existence, mais dont la parution rate incertaine, irrégulière, est incapable d’élargir son audience et détendre son combat.
Un brûlot qui combat pour l’honneur perd, forcément, pied à pied le terrain conquis. Un journal dont le déficit s’accroît de mois en mois est voué à la disparition, malgré les appels fréquents et lassants.S’AFFIRMER
Un organe, à la mesure des possibilités qui s’offrent, doit être, pour pénétrer la grande masse, un journal attrayant, combatif et solide.
Attrayant et combatif, faisant appel à toute la collaboration possible.
Solide, pour cela nous faisons appel à vous, amis lecteurs.Il faut sortir de la gêne et de la médiocrité une fois pour toutes !
Et bien, la Fédération Anarchiste a choisi : dès maintenant, Le Libertaire redevient hebdomadaire !
Mais si cette décision a été prise, c’est que nous avons compté sur vous pour un effort important, mais définitif, c’est que nous savons que vous répondrez à cet ultime appel.Et pour cela, à ceux qui nous comprennent, à nos amis, aux groupes, de verser régulièrement un minimum de cent francs sur lequel nous pourrions compter pendant un certain temps. Cinq cents versements nous assureraient la certitude de sa parution et nous demandons à tous de faire cet effort.
Cinq cents camarades s’engageant à souscrire un versement régulier de cent francs par semaine et, non seulement la vie du journal est assurée, mais dans un an, « Le Libertaire » aura cent mille lecteurs. Certes, nous connaissons les difficultés de la vie. Nous savons que tous ne pourraient assurer un tel effort. Et c’est pourquoi nous ne faisons appel qu’à cinq cents camarades.
Il est impossible que nous ne les trouvions pas. Il est impossible que cinq cents militants ou sympathisants ne consentent pas chaque semaine de se priver d’une séance de cinéma, de deux rétifs ou d’un paquet de tabac pour que vive et se développe leur journal.
Non ! Le journal de Sébastien Faure et de Louise Michel, de Pierre Martin et de Louis Lecoin, ce journal où écrivirent Kropotkine, Reclus, Malatesta, Makhno, Voline et tant d’autres de nos penseurs et de nos martyrs, ne doit pas disparaître. Compagnons ou sympathisants, vous ne permettrez pas que se taise cette grande vont libertaire.
Et, après avoir apporté votre souscription, tu descendras, toi, compagnon, dans la rue pour y clamer les syllabes familières et toi, sympathisant, tu feras connaître à un ami qui l’ignore score, un journal dont le format modeste donne asile à une grande espérance de justice et de liberté.Ainsi, tous ensemble, unis dans un effort commun, nous surmonterons toutes les difficultés !
Pour que se perpétue le cri de nos frères espagnols tombant en 36 : « Viva la anarquia ! »LE “LIBERTAIRE” VIVRA !
Attention ! ! ! Le lib. reparaît hebdomadaire, chaque vendredi, au prix de 15 francs le numéro.
Le Comité National de 1a Fédération Anarchiste.Prix de l’abonnement inchangé, jusqu’au 15 janvier 1951. Hâtez-vous !
Avis aux groupes : Cette page peut être affichée surchargée d’un trait de couleur (crayon rouge ou bleu). Pour la vente à la criée, la page 4 de ce numéro a été aménagée spécialementAffiche parue en Une : Le Libertaire n° 245 (1er décembre 1950, 55e année).
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[ texte ]
- texte :
Avec les libertaires
Tous au mur
des Fédérés
Le dimanche 4 juin à 10 h 30
Rassemblement place Voltaire
Tous les jeudis lisez Le Libertaire organe de la Fédération anarchiste
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (structure « 1er Mai unité » entouré de personnages et de fleurs de muguet, et capitaliste accroché en du « 1 » ]
- texte :
1er Mai, jour de fête ? Non !
Jour de Combat
Nos aînés ont connu les 1er Mai sanglants, depuis les MARTYRS Anarchistes de Chicago (1er mai 1886) en passant par les 1er Mai de 1906 (le Gouvernement abandonne Paris), de 1919 (les travailleurs arrachent au Patronat la journée de 8 heures). C’était alors un
1er MAI DE LUTTE OUVRIÈRE
un 1er Mai où les ouvriers révolutionnaires manifestaient en chômant malgré les interdictions et n’hésitaient pas à affronter la flicaille.Nous connaissons, surtout depuis la prétendue libération, un
1er Mai de Trahison et de Capitulation
des organisations ouvrières, d’abandon des travailleurs désorientés par les volte-face des politiciens. Le 1er Mai, Fête du Travail officielle, légale comme dans l’Allemagne de Hitler, l’Italie de Mussolini, l’Argentine de Péron, l’Empire de Staline, l’Espagne de Franco, a été introduit en France par PÉTAIN, et nos « Républicains », de Thorez à Paul Reynaud et de Gaulle, continuent à officialiser le 1er Mai, à réaliser une opération fructueuse pour la bourgeoisie : transformer les travailleurs en citoyens bien dociles, s’alignant en procession de la Bastille à la Nation, acclamant la production entre 1945 et 1947, acclamant n’importe quoi depuis !C’est ainsi qu’on prépare LE FASCISME ET LA GUERRE en tenta de démoraliser et d’avachir les travailleurs odieusement trompés et trahis par les dirigeants de leurs centrales et de leurs partis qui, au cour des derniers conflits sociaux ont saboté le déclenchement de la GRÈVE GÉNÉRALE par la politique des grèves tournantes !
Il faut se détourner résolument des vieilles habitudes et des pratiques des endormeurs.
Il faut dénoncer et délaisser le 1er MAI PETAIN-DE GAULLE-THOREZ, le 1er Mai de mascarade, le 1er Mai de char de carnaval, le 1er Mai légal, de repos et d’obéissance ! Il faut opposer au 1er MAI DE FÊTE, un
1er Mai de combat
contre le Patronat, contre l’État, donc un I" Mai libertaire, comme ceux d’autrefois.
Ce ne sera pas un 1er Mai de défilés ou de meetings inoffensifs. Ce doit être un 1er Mai de protestation, de violence révolutionnaire contre les citadelles du Pouvoir. C’est pour cela que des organisations de travailleurs manuels et intellectuels, ouvriers, étudiants et paysans, décidés à une lutte énergique pour réveiller la
volonté du peuple
n’ont nullement besoin d’entretenir des milliers de badauds et de suiveurs.Ce qu’il faut, c’est une action générale de la classe ouvrière sur des objectifs précis :
- Rajustement des salaires par une indemnité non hiérarchisée ;
- Semaine de quarante heures payée quarante-huit ;
- Échelle mobile appliquée aux retraites ;
- Suppression des abattements de zones ;
- Extension des congés payés.
Les actions revendicatrices, axées sur un tel programme, sont seules capables de freiner la préparation à la guerre, de déséquilibrer le budget de guerre.
Mais, en définitive, notre combat acharné et permanent contre les forces de régression sociale doit aboutir à la prise en main et à la gestion par les masses populaires ouvrière et paysanne des moyens de production et de distribution [par] la Révolution sociale.
- Par le combat organisé et solidaire des opprimés du Monde entier contre toutes les exploitations !
- Par le combat aux côtés des peuples sous la coupe du capitalisme occidental, contre la misère et la guerre, a l’exemple de l’Espagne libertaire !
- Par le combat aux côtés des peuples martyrisés par STALINE, contre la dictature, l’hypocrisie et la torture, contre nos frères de Bulgarie, d’Ukraine et de tout son Empire
- Par le combat aux côtés des peuples colonisés !
- C’est donc, dès aujourd’hui, par notre présence et noir vigilance contre les trahisons, dans les syndicats, dans les usines, les chantiers, les bureaux et les Universités, par notre action dans les villes comme dans les campagnes, que nous préparerons le Renouveau et des lendemains où le 1er Mai sera nouveau rouge et noir.
Que reste-t-il en face des partis pourris et nourrisseurs, des centrales syndicales vendues ou politisées R°ur recréer un véritable 1er Mai ?
La jeune et grandissante Fédération Anarchiste
(rayer d’un trait de couleur)
Chaque Vendredi : Travailleur, Étudiant, Paysan, tu lis « LE LIBERTAIRE » - En vente partout : 15 fr.[marque syndicale] Imprerie Centrale du Croissant — 30, rue du Croissant, Paris-2e
Affiche parue en dernière page : Le Libertaire n° 266 (vendredi 27 avril 1951, 56e année).
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
AIT — Confédération nationale du travail — AIT
[…]Aux “pue la sueur” (1)
[…]
D’une part :
La CGT, la CFTC, FO, la CGC, la CGSI,D’autre part :
La Confédération nationale du travail […][…]
[…]
La Confédération nationale du travail
[…]Augmentation massive du salaire des travailleurs de base : 25.000 francs par mois — dégressive ensuite — rien au sommet de l’échelon hiérarchique
[…]
Syndicalistes révolutionnaires, contre tous les bellicistes, tous les exploiteurs, pour une société […] à la CNT.
Lisez et diffusez son organe officiel “Le Combat syndicaliste”.
La CNT
[…]
vers 1951-1957 ?
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Jeudi 1er mars, à 20 h 30, Salle du 11 Novembre, avenue du 11 Novembre, Aulnay-sous-Bois
Bandits ou anarchistes ?
La vérité sur l’affaire de Lyon, sur l’affaire des avions anarchistes
Malgré la presse du mensonge et la répression policière dont l’instigateur est, l’ex-allié de Hitler et de Mussolini,
Franco l’assassin
Vous viendrez avec nous imposer silence aux calomniateurs, en assistant nombreux à cette réunion où
G. Fontenis, secrétaire général de la Fédération anarchiste française, rétablira la vérité et où nous expliquerons
ce que sont, ce que veulent les anarchistes
Lisez chaque jeudi Le Libertaire - En vente partout — Imp. spéciale de la Fédération anarchiste
Sur "l’affaire de Lyon", http://lyon.novopress.info/3502/histoire-du-milieu-le-gang-des-espagnols/. Sur "l’affaire des avions anarchistes", voir biographie d’Antonio Ortiz.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte (annonce de conférences) ]
- texte :
Groupe libertaire Louise-Michel - 18e arrt.
Conférences publiques et contradictoires
Salle Trétaigne — 7, rue de Trétaigne — Métro : Joffrin
Vendredi 6 avril à 20 h 30
Un grand calomnié, Jean-Paul Marat
par Aurèle Patorni (ancien avocat à la Cour)Vendredi 20 avril à 20 h 30
Les conditions économiques de la paix
par Paul Rassinier (auteur du Mensonge d’Ulysse)Vendredi 11 mai à 20 h 30
Les voies de l’unité syndicale
par Maurice Joyeux (militant libertaire)Vendredi 25 mai à 20 h 30
L’homme moral face à la société actuelle
par G. de Lacaze-Duthiers (critique et littérateur)Adhérez au groupe « Louise-Michel » — Renseignements : 7, rue de Trétaigne
Chaque semaine lisez Le Libertaire
Imp. spéciale du groupe
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; photo (« Aujourd’hui, la Corée. Et demain ? ») ]
- texte :
[logo :] Anarchisme Vivra
Les menteurs sont en place !
Les 600 Menteurs sont maintenant en place, libres de poursuivre leur œuvre de guerre et de misère. Nous l’avions dit : Voter, c’était faire le jeu des arrivistes de tous les partis, donner aux partis une apparence de puissance. Et maintenant, après le vote, quelle est la situation ?
Le gang De Gaulle-Thorez veut exploiter à ion profit la misère dont il est coupable :
Mais la défaite du PCF n’est pas un désastre pour la classe ouvrière, car il existe d’autres méthodes de lutte que le parlementarisme. Le PC, il y a 15 jours, disait : Si vous ne votez pas, tout est perdu. Maintenant, le PC va tenter d’exploiter les méthodes de lutte ouvrière ! Soyons vigilants, ne laissons pas exploiter notre action à des fins politiciennes, et les masques tomberont…
La victoire mitigée du RPF et des “indépendants” (réactionnaires) n’est un danger réel que si les travailleurs abdiquent, que s’ils croient avoir tout fait après avoir voté. Déjà les partis de “Gôche” ont une lourde responsabilité dans l’affaiblissement de la combativité ouvrière. Le fascisme ne passera pas si le peuple sait réclamer son dû par une réalité de fer : GRÈVES ET ACTIONS RÉVOLUTIONNAIRES.
La demi-victoire de la coalition gouvernementale n’a, non plus, aucune signification
Elle ne pourra NI garantir le Pays contre le chaos économique, NI le sauvegarder du totalitarisme et de Gaulle le sait bien, qui juge à leur valeur les coassements des grenouilles social-démocrates, MRP et radicales, ses complices de demain. Là encore, seule, la puissance réelle des masses peut être efficace.
VOICI VOTRE PROGRAMME :
La guerre menace.Deux blocs impérialistes s’apprêtent à s’entre-dévorer. Staline comme Truman, Marty comme de Gaulle, Schuman comme Moch, tous préparent le massacre. Les peuples doivent réagir. À l’exemple de l’Espagne Libertaire en grève, des peuples Bulgare et Ukrainien en lutte, des peuples colonisés en révolte, contre les tueurs de Staline et de Truman, unis, les peuples doivent lutter 3e Front pour conquérir La Paix.
La misère. Ce qu’il faut contre elle, c’est une action générale de la classe ouvrière sur des objetifs précis : Rajustement des salaires non hiérarchisé ! Semaine de 40 heures payées 48 ! Échelle mobile avec application aux retraites ! Suppression des abattements de zones ! Extension des congés payés ! La Sécurité Sociale payée par les patrons !
TOUT CELA AU DÉTRIMENT DES BUDGETS DE GUERRE ET DE POLICE COMME DES BÉNÉFICES CAPITALISTES pour arracher le bien-être.Le fascisme ne passera pas car, pour la paix, la liberté, tout est encore possible si la RÉSISTANCE VRAIE, profonde, à la guerre et au fascisme existe dans le pays, dans les villages et les villes, les usines et les chantiers, si les jeunes, dans les écoles et les facultés refusent la préparation militaire et les “pelotons”, si l’esprit de refus est vivant, si les travailleurs se moquent des “nécessités” de guerre et revendiquent pour leur pain et leur dignité. Ainsi, ils feront respecter la liberté.
Notre combat permanent contre les forces de régression doit aboutir à la prise en main et à la gestion par les masses populaires ouvrières et paysannes des moyens de production et de distribution : LA RÉVOLUTION SOCIALE.
C’est le vrai Combat
Il faut s’organiser
C’est par notre présence et notre vigilance contre les trahisons, dans les syndicats, les comités d’action, comités de grèves, dans les villes comme à la campagne, que nous préparons le renouveau de la lutte.Que reste-t-il en face des partis pourris et nourrisseurs, des centrales syndicales vendues ou politisées ?
Contre le parlement, pour le peuple, contre le vote, pour l’action :
La jeune et grandissante Fédération Anarchiste(Rayer d’un trait de couleur) — [logo syndical] Impr. Centr. du Croissant, 19, r. du Croissant, Paris-2e. — Chaque Vendredi Travailleur, Étudiant, Paysan, tu lis « Le Libertaire ») - En vente partout : 15 fr.
Cette affiche est parue dans Le Libertaire n° 275 (vendredi 29 juin 1951), en dernière page.
L’indication « Rayer d’un trait de couleur » est liée au fait qu’en France, seule l’administration peut afficher une affiche blanche imprimée en noir.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
[Aux électrices, aux électeurs... le referendum est une duperie]
[Aux électrices, aux électeurs... le referendum est une duperie]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 63 × 51 cm.
sources :
[Gran mitin : el problema español en el momento actual]
[Gran mitin : el problema español en el momento actual]. — Montauban ; Montpellier : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier orange ) ; 56 × 46 cm.
sources :
[Gran mitin UGT CNT]
[Gran mitin UGT CNT]. — Montauban : CNT_ (España) : UGT_ (Unión general de trabajadores), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier vert ) ; 64 × 47 cm.
sources :
[Grand meeting d’affirmation républicaine antifasciste au théâtre municipal d’Aurillac]
[Grand meeting d’affirmation républicaine antifasciste au théâtre municipal d’Aurillac]. — Aurillac : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 69 × 45 cm.
sources :
[Grand meeting pour la commémoration de la Révolution espagnole]
[Grand meeting pour la commémoration de la Révolution espagnole]. — Paris : CNT_ (España) : CNT_ (France) : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : MAI_ (Mouvement anarchiste italien) : MLE_ (Mouvement libertaire espagnol : 1939-1975), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Grand meeting pour la liberté du peuple espagnol, pour la paix du monde]
[Grand meeting pour la liberté du peuple espagnol, pour la paix du monde]. — Carcassonne : CNT_ (España) : MLE_ (Mouvement libertaire espagnol : 1939-1975), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 100 × 65 cm.
sources :
[La Alianza obrera y sus enseñanzas]
[La Alianza obrera y sus enseñanzas]. — Toulouse : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 64 × 50 cm.
sources :
[Travailleurs ! Voter pour les partis, c’est voter pour l’État corrupteur et corrompu]
[Travailleurs ! Voter pour les partis, c’est voter pour l’État corrupteur et corrompu]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 51 cm.
sources :
[À la population]
[À la population]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 51 cm.
sources :
[La foire électorale est ouverte, choisissez votre trique]
[La foire électorale est ouverte, choisissez votre trique]. — Toulon : la Voix libertaire (1947), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 65 × 50 cm.
sources :
[Lisez, diffusez Le Combat syndicaliste organe de la Confédération nationale du travail]
[Lisez, diffusez Le Combat syndicaliste organe de la Confédération nationale du travail]. — Paris : CNT_ (France) : le Combat syndicaliste, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 41 cm.
sources :
[Ni Thorez, ni de Gaulle : ni Staline, ni Truman]
[Ni Thorez, ni de Gaulle : ni Staline, ni Truman]. — Angers : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : FA__. Groupe d’Angers : FA__. Groupe de Trélazé, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Mineurs !, la Fédération anarchiste vous parle]
[Mineurs !, la Fédération anarchiste vous parle]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 51 cm.
sources :
[Ramon Alvarez, « La CNT et le problème d’Espagne »]
[Ramon Alvarez, « La CNT et le problème d’Espagne »]. — Bort-les-Orgues : CNT_ (España) : MLE_ (Mouvement libertaire espagnol : 1939-1975), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 28 × 40 cm.
sources :
[La Fédération anarchiste face aux événements actuels]
[La Fédération anarchiste face aux événements actuels]. — Saint-Gille-[du-Gard] Saint-Gilles-du-Gard : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 60 × 85 cm.
sources :
[La nuit du Libertaire]
[La nuit du Libertaire]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 116 × 80 cm.
sources :
[Travailleurs ! : voter c’est capituler]
[Travailleurs ! : voter c’est capituler]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 51 cm.
sources :
[XIIIe anniversaire de la Révolution espagnole]
[XIIIe anniversaire de la Révolution espagnole]. — Paris ; Toulouse : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge ) ; x × y cm.
sources :
[Cocus !]
[Cocus !]. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : Le Libertaire (1944-1956), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.
sources :
[Conférences publiques et contradictoires, juin et juillet 1950, groupe Louise-Michel]
[Conférences publiques et contradictoires, juin et juillet 1950, groupe Louise-Michel]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : FA__. Groupe Louise-Michel (Paris), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 40 × 31 cm.
sources :
[Grand gala annuel du Libertaire]
[Grand gala annuel du Libertaire]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 120 × 80 cm.
sources :
[Grand gala de solidarité, Charles d’Avray]
[Grand gala de solidarité, Charles d’Avray]. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : Le Libertaire (1944-1956), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 80 cm.
sources :
[La Grève et ses conséquences. Aux ouvriers intellectuels et manuels]
[La Grève et ses conséquences. Aux ouvriers intellectuels et manuels]. — Marseille : CNT_ (France), [ca ] (Imprimerie nouvelle de Marseille). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 100 × 65 cm.
sources :
[Le Libertaire lance un appel]
[Le Libertaire lance un appel]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [53 ?] × [37 ?] cm.
sources :
[Tous au mur]
[Tous au mur]. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : Le Libertaire (1944-1956), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier orange ) ; 28 × 79 cm.
sources :
[1er Mai, jour de fête ? Non ! Jour de Combat]
[1er Mai, jour de fête ? Non ! Jour de Combat]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [53 ?] × [37 ?] cm.
sources :
[Aux « pue la sueur »]
[Aux « pue la sueur »]. — Paris : CNT_ (France), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge , papier blanc ) ; 50 × 33 cm.
sources :
[Bandits ou anarchistes ? La vérité sur l’affaire de Lyon, sur l’affaire des avions anarchistes G. Fontenis, secrétaire général de la Fédération anarchiste française, rétablira la vérité...]
[Bandits ou anarchistes ? La vérité sur l’affaire de Lyon, sur l’affaire des avions anarchistes G. Fontenis, secrétaire général de la Fédération anarchiste française, rétablira la vérité...]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 80 × 60 cm.
sources :
[Conférences publiques et contradictoires, avril et mai 1950, groupe Louise-Michel]
[Conférences publiques et contradictoires, avril et mai 1950, groupe Louise-Michel]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : FA__. Groupe Louise-Michel (Paris), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 40 × 60 cm.
sources :
[Les menteurs sont en place !]
[Les menteurs sont en place !]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [37 ?] cm.
sources :
1951 |
1951 |
[Pourquoi vous ne voterez pas ; la Fédération anarchiste vous dit : voter c’est faire le jeu de tous les arrivistes...]
[Pourquoi vous ne voterez pas ; la Fédération anarchiste vous dit : voter c’est faire le jeu de tous les arrivistes...]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 54 × 37 cm.