France

 

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4563 affiches :

 








    [Futur cadre, quelque part se tresse la corde qui te pendra]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Futur cadre, quelque part se tresse la corde qui te pendra]. — Paris : [s.n.], [ca ] (Ruche ouvrière, impr. la (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 60 × 40 cm.

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    notes :
    descriptif :


    Groupe anti-gestion

    [ texte ]

    texte :

    Futur cadre

    Quelque part se tresse la corde qui te prendra !…

    Le Groupe Anti-Gestion :
    — Considérant que les cadres ne font que renforcer l’exploitation et l’oppression. — Considérant que l’Entreprise est le lieu privilégié d’exploitation des travailleurs. — Considérant que la division dirigeant-dirigé ne fait que reproduire et aggraver la division entre exploiteurs et exploités.
    — Considérant que les cadres sont les suppôts du système en dissimulant les rapports d’exploitation sous un vernis scientifique.
    — Considérant que sous couvert de psycho-sociologie, de marketing, de droit, de comptabilité, d’informatique, de théorie de l’entreprise, etc., les cadres tentent de camoufler l’exploitation et dévier la colère des travailleurs en les divisant.
    — Considérant que les séquestrations multiples de cadres désignent bien ces derniers comme complices du patronat et comme obstacles à l’émancipation des travailleurs.
    — Considérant que par leurs salaires, leurs statuts, leurs fonctions, les cadres profitent directement de la part de salaire non payée, extorquée aux travailleurs, et que pour maintenir leurs privilèges ils sont prêts à passer de la répression insidieuse à la répression directe.

    AFFIRME
    — Qu’il ne peut avoir d’autre solution que la suppression pure et simple de la fonction technique et du statut social de cadre.
    — Que l’émancipation des travailleurs ne peut être le fait que des travailleurs eux-mêmes et qu’en conséquence la science, la technique et l’invention doivent être assumées par les travailleurs et non par une caste de privilégiés et d’exploiteurs.
    — Que toutes les institutions universitaires qui tentent de forger “l’attitude mentale spécifique” du cadre sont nuisibles et doivent être détruites.
    — Qu’au contraire tout doit être fait pour briser le monopole du savoir, pour dénoncer les techniques et les procédures qui constituent la science en un capital que se partage une élite dirigeante.
    — Que notre soucis doit être non la direction mais l’auto-organisation, non la décision prise par les chefs, mais l’émancipation de la collectivité et la prise en charge par elle du processus de décision, non la gestion mais l’auto-gestion.
    — Que cette auto-gestion ne peut se confondre avec les oripeaux modernistes de la gestion décentralisée, régionalisée mais qu’elle doit prendre racine dans la contestation radicale par les travailleurs eux-mêmes de l’organisation du travail et de la vie en système capitaliste.

    Dénonce en conséquence l’administration comme l’agent direct du capital.
    Dénonce les universitaires que sous couvert de neutralité cautionnent la formation de futurs exploiteurs.
    Dénonce la fraction d’étudiants qui s’identifient par avance à leur futur rôle de cadre-exploiteur.
    Dénonce les élections trompe-l’œil démocratique derrière lequel le pouvoir tente de jouer tranquillement son jeu répressif. Le fait pour les esclaves d’élire leurs maitres n’abolit ni les maitres ni les esclaves,

    Brisons la machine à former les chefs.

    lmp. La Ruche Ouvrière - Paris


    sources :
     

    [ca  1970]
    Affiche liée


    [Futur cadre, quelque part se tresse la corde qui te pendra]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Futur cadre, quelque part se tresse la corde qui te pendra]. — Paris : [s.n.], [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 38 cm.

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    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Futur cadre

    Quelque part se tresse la corde qui te prendra !…

    Le Groupe Anti-Gestion :
    — Considérant que les cadres ne font que renforcer l’exploitation et l’oppression. — Considérant que l’Entreprise est le lieu privilégié d’exploitation des travailleurs. — Considérant que la division dirigeant-dirigé ne fait que reproduire et aggraver la division entre exploiteurs et exploités.
    — Considérant que les cadres sont les suppôts du système en dissimulant les rapports d’exploitation sous un vernis scientifique.
    — Considérant que sous couvert de psycho-sociologie, de marketing, de droit, de comptabilité, d’informatique, de théorie de l’entreprise, etc., les cadres tentent de camoufler l’exploitation et dévier la colère des travailleurs en les divisant.
    — Considérant que les séquestrations multiples de cadres désignent bien ces derniers comme complices du patronat et comme obstacles à l’émancipation des travailleurs.
    — Considérant que par leurs salaires, leurs statuts, leurs fonctions, les cadres profitent directement de la part de salaire non payée, extorquée aux travailleurs, et que pour maintenir leurs privilèges ils sont prêts à passer de la répression insidieuse à la répression directe.

    AFFIRME
    — Qu’il ne peut avoir d’autre solution que la suppression pure et simple de la fonction technique et du statut social de cadre.
    — Que l’émancipation des travailleurs ne peut être le fait que des travailleurs eux-mêmes et qu’en conséquence la science, la technique et l’invention doivent être assumées par les travailleurs et non par une caste de privilégiés et d’exploiteurs.
    — Que toutes les institutions universitaires qui tentent de forger “l’attitude mentale spécifique” du cadre sont nuisibles et doivent être détruites.
    — Qu’au contraire tout doit être fait pour briser le monopole du savoir, pour dénoncer les techniques et les procédures qui constituent la science en un capital que se partage une élite dirigeante.
    — Que notre soucis doit être non la direction mais l’auto-organisation, non la décision prise par les chefs, mais l’émancipation de la collectivité et la prise en charge par elle du processus de décision, non la gestion mais l’auto-gestion.
    — Que cette auto-gestion ne peut se confondre avec les oripeaux modernistes de la gestion décentralisée, régionalisée mais qu’elle doit prendre racine dans la contestation radicale par les travailleurs eux-mêmes de l’organisation du travail et de la vie en système capitaliste.

    Dénonce en conséquence l’administration comme l’agent direct du capital.
    Dénonce les universitaires que sous couvert de neutralité cautionnent la formation de futurs exploiteurs.
    Dénonce la fraction d’étudiants qui s’identifient par avance à leur futur rôle de cadre-exploiteur.
    Dénonce les élections trompe-l’œil démocratique derrière lequel le pouvoir tente de jouer tranquillement son jeu répressif. Le fait pour les esclaves d’élire leurs maitres n’abolit ni les maitres ni les esclaves,

    Brisons la machine à former les chefs.

    lmp. Spé cercle libertaire campus


    sources :

    Reprise d’une affiche imprimée par la Ruche ouvrière.


    [ca  1970]
    Affiche liée















    [Le Contre-journal, nº 2]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Contre-journal, nº 2]. — Toulouse : le Contre-journal, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; [80 ?] × [65 ?] cm.

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    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ Journal mural avec texte et dessins ]

    texte :

    Le Contre-Journal nº 2

    Tous les mois, sur les murs de votre quartier

    À la SNIAS-Toulouse, la grève mène à la fête

    [strip BD …]

    Dernière minute : notre copain est réintégré !!!
    Comme les ouvriers de la SNIAS-Toulouse, trouvons de nouveaux moyens de lutte sur notre lieu de travail
    L’efficacité est au bout de l’imagination !!

    En Espagne Dieu va tuer 6 Basques, arrêtons-le !

    En garde assassins, vous allez tous crever dans les flammes de notre fête !!!

    [dessin : Une de Hara-Kiri]
    bête et médchantr
    L’hebdo Hara-Kiri, interdit aux moins de 18 ans
    Bal tragique à Colombey — 1 mort

    [dessin : portrait du général de Gaulle] « C’est le bordel. On m’a tué ! On tue Hara-Kiri. Y reste plus rien de bête et méchant (y’a plus que des cons) ! »


    sources :
     


    [Le Contre-journal, nº 3]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Contre-journal, nº 3]. — Toulouse : le Contre-journal, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; [80 ?] × [65 ?] cm.

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    • Presse citée  : Contre-journal, le (Toulouse)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ Journal mural avec texte et dessins ]

    texte :

    Le Contre-Journal nº 3

    Tous les mois, sur les murs de votre quartier


    [bande dessinée …]
    — …Changements dans la continuité… (bôf on n’est pas dans la merde !)
    [dessin de deux temples et de leurs représentants qui pense pour l’un, parle pour l’autre :] Union des associations familiales — États généraux de la femme
    — (… De tous les groupes sociaux, la famille est celui qui a le mieux résisté, elle est surtout celui qui est à la fois le mieux placé pour survivre à notre civilisation et le mieux adapté pour répondre aux aspirations dont je parle… Berk !)
    — Lisez Elle, Marie-Claire, Femmes d’aujourd’hui, etc., vous saurez comment être belle, séduisante, cultivée, pratique, bien enfermée, comment organiser votre travail et vos [pensées ?] et participer à la vie de votre pays, comment être une bonne lapine mais raisonnable tout de même, enfin être une femme libérée

    [réponses d’une femme nue assise bras autour des jambes]
    — Pétain nous a déjà fait le coup ! Et maintenant, pour renforcer son rôle de chef de l’État, Pompidou nous demande d’être des chefs de famille ! La famille c’est le moule le plus solide pour fabriquer de bons soldats, de bons étudiants, de bons travailleurs qui produisent en cadence et sans murmure. Se servant de la 1re association venue, les clowns de l’État justifient à travers du bla-bla-bla sans fin une politique bien connue de tous. Travail-Famille-Patrie. Ne soyons pas dupes ! Un véritable changement de vie ne peut se faire que par la destruction de la famille
    — Y’en a marre des journaux marchands d’illusions !!! Si la libération de la femme c’est de s’intégrer au monde du travail et de consommer les derniers gadgets pour l’harmonie de mon ménage, eh bé, merde alors


    Croisade du cœur
    [dessin avec prisonnier derrière une fenêtre, en forme de cœur, avec barreaux]
    Plus d’inadaptés dans les rues !
    Donnez, donnez, ils seront mieux enfermés !!!


    Pour Noël [dessin de guitare pendue à une potence]
    Paris-Burgos 435 F - flamenco, corridas, assassinats politiques compris


    [BD : dialogue de 2 personnages]
    — Ma voiture à la fourrière, oui Monsieur !
    — La mienne aussi, que voulez-vous on ne peut plus circuler, alors il faut du sene civique et ne plus stationner partout.
    — Au fond, il faut libérer la rue.
    — C’est ça, il faut que la rue appartienne à ceux qui travaillent. Un peu d’ordre quoi !
    — D’accord, mais ils en profitent pour mettre partout des petits cars bleus et des verts, mais ça sert à rien.
    — C’est [… ?] que ce sont les [… ?]
    — Si j’étais le préfet, je ferais mettre les cars bleus et les cars verts à la fourrière
    Tiens, ça c’est une idée !…


    Les embarras de la circulation :
    De plus en plus de victimes dans les rues.
    Toulouse — Lyon [dessins de tabassages policiers]


    sources :

    Les « États généraux de la femme » ont été organisé le 7 mai 1970 par le « magazine féminin » Elle.









    [Mystag]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mystag] / James Hodges. — Paris : Mystag, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mystag (1919-1988)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte : titre ; dessin (extraits de spectacle d’illusionnisme sur un fond architectural à fond de Cosmos psychédélique rose-magenta) de James Hodges ]

    texte :

    Mystag


    sources :

    James Hodges (éditions mystagogiques.




    [Non aux fleurs empoisonnées]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Non aux fleurs empoisonnées]. — Nancy : [s.n.], [ & post]. — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 44 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : féminisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessins en deux passages (homme amoureux d’une fleur au centre en cœur et aux pétales parlants listant les qualités qu’il demande à une femme ; visage de femme avec texte en phylactère)

    texte :

    pureté - séduction - Pénélope - dodo - charme - marmots - muse - mari - ménage

    Non aux fleurs empoisonnées

    Mouvement de Libération de la Femme


    sources :

    Édité à Nancy ?





    [Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 45 × 34 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (beaucoup) ]

    texte :

    Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici…

    Nous ne connaissons pas d’autre beauté, d’autre fête que celle qui détruit l’abus des banalités quotidiennes et des sentiments truqués. « Le criminel rompt la monotonie et la sûreté quotidienne banale de la vie bourgeoise » (Marx). Les délits ne nous importent pas si ce n’est celui qui les contient tous, l’insurrection. C’est cette fête qui contient l’unique sérieux.

    […]

    […]

    […]

    […]

    […]

    […]

    […]

    […]

    […]

    Les détenus en particulier expriment ainsi une nouvelle conscience de prolétaire dans la conscience de ne pas être isolés. Ils sont l’avant-garde des hommes perdus qui ont conscience de l’être. La lie de la société est ainsi à l’avant-garde de la révolution, « la mauvaise part qui produit le mouvement de l’histoire en commençant la lutte » (Marx).

    Un coup de vent et un coup de main sont suffisants pour que le jeu devienne total, pour que tout soit remis en jeu, pour que la violence destructrice libère sa positivité.

    « Du plaisir de créer au plaisir de détruire, il n’y a qu’une oscillation qui détruit le pouvoir ».

    … encore un effort si vous voulez être des hommes

    Imprimerie spéciale ZJG


    sources :
     


    [Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 46 × 34 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; marxisme  ; prison  ; révolte  ; révolution
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici…

    Nous ne connaissons pas d’autre beauté, d’autre fête que celle qui détruit l’abus des banalités quotidiennes et des sentiments truqués. "Le criminel rompt la monotonie et la sûreté quotidienne banale de la vie bourgeoise" (Marx). Les délits ne nous importent pas si ce n’est celui qui les contient tous, l’insurrection. C’est cette fête qui contient l’unique sérieux.

    Dans une société ou par leurs actions illégales (occupations, séquestrations) les prolétaires sont criminels, les prisons se remplissent de prolétaires. Mais désormais de tous les lieux de l’isolement monte une menace mortelle pour la totalité des condi-tions d’existence : les détenus qui un peu partout (et dernièrement à Lyon) ont déchainé leur révolte désespérée le savent bien. Tous les acrobates de la pensée progressiste qui affirment que "la cause des fautes des individus est à rechercher dans la société", omettent toujours de dire de quelle société il s’agit et quelles sont les fautes réelles qui tàchent les individus.

    Un journaliste qui mentionne : "Les détenus eux aussi sont des hommes, comme nous, absolument semblables à nous", ignore évidemment la différence entre un bipède bénéficiaire des Droits de l’Homme et un homme qui sait que la liberté de chacun passe par la liberté de tous. Il n’est pas facile de diffuser les idées dans le prolétariat, en toutes circonstances contrôlé par le pouvoir ; mais entre-temps nous pouvons patiemment détruire toutes les fourmis humanitaires une à une. Tous les spécialistes de la pensée séparée qui croient voir dans les révoltes des prisons "la crise du système pénitentiaire dans cette société", ignorent qu’il s’agit plutôt de la crise de cette société qui se manifeste initialement dans les secteurs les plus séparés de son organisation à savoir les prisons.

    La révolte des détenus est une révolte contre la société, contre la propriété du travail qui est également la propriété des hommes. Ceux-ci, de la même façon que les bandes de loulou, mais plus radicalement parce qu’à un niveau plus élémentaire de la contrainte, explosent en une fureur qui leur permet de savourer précairement la liberté. Son manque est absolu mais c’est la conscience de ce manque qui se fait aujourd’hui sentir avec plus d’ardeur.

    Dans les déclarations inquiètes qui fusent de tous côtés, il est facile de relever une note particulière : ce qui provoque avant tout le pouvoir, c’est le fait que les coupables refusent essentiellement l’indignité de leur qualité sociale et de leur condition séparée.

    Les détenus plus que les autres ne se sentent ni coupables, ni résignés. Dans leur révolte se trouve l’affirmation — confuse — d’une liberté totale. Il s’agit, même limitée à une prison assiégée par la police, d’une situation révolutionnaire qui cherche ses formes : le mouvement déchainé par le prolétariat lance son appel, ne laisse rien en dehors de lui et rase toutes les prisons ; au moment où ils peuvent le crier et détruire les portes des cellules, il n’existe plus ni hiérarchie ni prison. Une prison occupée n’est plus une prison, une usine occupée n’est plus un lieu de peine.

    Dans les destructions ou les occupations par lesquelles les détenus et les ouvriers ont engagé leur bataille et leur fête, les mots d’ordre mesquins et réformistes sont dépassés par les gestes radicaux dignes de la Commune. Les révoltes des prisons comme les mouvements et les occupations ont eu des airs de fête, (mise à sac et banquets, avec des beuveries monstres, nuits de chansons et musiques et d’authentiques folies). La liberté est le crime qui contient tous les crimes.

    La révolution moderne n’est plus la révolution innocente, la révolution stérilisée, la révolution bureaucratique bien menée, la révolution de la stratégie et de l’état-major. La révolution moderne accumule ses éléments en pêchant dans les eaux troubles, avance par des voies transversales et trouve des alliés en tous ceux qui n’ont aucun pouvoir sur leur propre vie et le savent. La révolution des prolétaires est la révolution laide et désordonnée, la révolution trouble, la fête sauvage, parce qu’à la place des phrases est entrée la monstruosité des actes. Chaque geste de révolte est une révolte contre les rapports sociaux existants qui la sus-citent, mais elle doit trouver la voie de la totalité. C’est cette recherche dans les faits qui s’annonce dans la profondeur critique des insurrections des prisons, des occupations d’usines ou de lycées.

    L’unité du monde est l’unité de la misère, l’unité du travail-marchandise et de la vente-consommation de la vie. Ceux qui ont transgressé — ou pris à la lettre, ce qui revient au même — les lois de la marchandise ne sont pas adaptés pour vivre dans la société ou règnent les produits de consommation. Ils sont les nègres de la société de classe, les exclus du bénéfice d’être exploités en vue d’une intégration plus profitable. La société où le travail est vendu en tant que marchandise doit être fondamentalement hiérarchique, et cette hiérarchie classique de l’expropriation ne fait que se reproduire et créer partout le racisme et les ségrégations La société de la propriété et de la privation de propriété, de la propriété de choses à travers la propriété d’êtres, trouve sa réponse naturelle dans le vol et le meurtre. Ainsi les détenus sont les esclaves désobéissants, les violateurs non tolérés qui ont menacé les rapports de propriété, base de toute civilisation. Dans leur révolte ces hommes pourraient saccager pendant dix ans sans récupérer la moitié de ce qui leur est retiré quotidiennement. Exclus de la survie organisée, ils demandent la vie. Ils se battent ensemble pour la liberté totale, partout, ou pour la défaite totale.

    Par l’union des exclus (prisonniers, ouvriers, jeunes…) l’histoire est en train de produire une bande à Bonnot qui ne peut plus être détruite, le dégoût ineffaçable de la survie et de son prix s’exprime dans les révoltes sans réserve qui voient le jour un peu partout. La précarité de cette révolte exprime à la fois désespoir et espérance.

    Les détenus en particulier expriment ainsi une nouvelle conscience de prolétaire dans la conscience de ne pas être isolés. Ils sont l’avant-garde des hommes perdus qui ont conscience de l’être. La lie de la société est ainsi à l’avant-garde de la révolution, "la mauvaise part qui produit le mouvement de l’histoire en commençant la lutte" (Marx).

    Un coup de vent et un coup de main sont suffisants pour que le jeu devienne total, pour que tout soit remis en jeu, pour que la violence destructrice libère sa positivité. "Du plaisir de créer au plaisir de détruire il n’y a qu’une oscillation qui détruit le pouvoir".

    … encore un effort si vous voulez être des hommes

    (Imprimerie spéciale ZIG)


    sources :
     


    [Récital de magie : Mystag présente Tout l’occultisme dévoilé]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Récital de magie : Mystag présente Tout l’occultisme dévoilé]. — Paris : Mystag, [ca ] (Harfort, impr.). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , bleu , papier blanc ) ; 120 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : théâtre  ; ésotérisme  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mystag (1919-1988)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ Texte. 10 grands numéros, 50 expériences. slnd ]

    texte :

    Récital de magie

    Mystag

    présente

    Tout l’occultisme dévoilé

    10 gds numéros [étoile] 50 expériences

    Magie moderne : le créateur de l’impossible

    Fakirisme : l’homme qui joue avec la mort

    Transmission de pensée et voyance : le radar humain

    Suggestion, magnétisme et hypnotisme : puissance du regard et de la volonté

    Unique, les prodiges de la radiesthésie

    Sensationnel, la vérité sur le spiritisme : reconstitution et description des expériences des plus fameux médiums comme E. Palladino, Guzik, Home, Kalm, Kluski qui ont étonné des hommes de science tels que Crockes, Flammarion, Lombroso, Richet

    Raps, table tournante, messages de l’au-delà, apportes, souffles, image d’esprit, apparition de fantômes, etc… etc…

    La marérialisation de Ramsès II

    La main spirite de Bénévol

    Anticipation, la radio quadri-dimensionnelle : ce que Jules Verne et Wells auraient voulu voir


    sources :

    Existe aussi en version 159× 118 cm.


    [ca  1970]
    Affiche liée


    [Récital de magie : Mystag présente Tout l’occultisme dévoilé]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Récital de magie : Mystag présente Tout l’occultisme dévoilé]. — Paris : Mystag, [ca ] (Harfort, impr.). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , bleu , papier blanc ) ; 159 × 118 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre  ; ésotérisme  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mystag (1919-1988)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (important) ]

    texte :

    Récital de magie

    Mystag

    présente

    Tout l’occultisme dévoilé

    10 gds numéros [étoile] 50 expériences

    Magie moderne : le créateur de l’impossible

    Fakirisme : l’homme qui joue avec la mort

    Transmission de pensée et voyance : le radar humain

    Suggestion, magnétisme et hypnotisme : puissance du regard et de la volonté

    Unique, les prodiges de la radiesthésie

    Sensationnel, la vérité sur le spiritisme : reconstitution et description des expériences des plus fameux médiums comme E. Palladino, Guzik, Home, Kalm, Kluski qui ont étonné des hommes de science tels que Crockes, Flammarion, Lombroso, Richet

    Raps, table tournante, messages de l’au-delà, apportes, souffles, image d’esprit, apparition de fantômes, etc… etc…

    La marérialisation de Ramsès II

    La main spirite de Bénévol

    Anticipation, la radio quadri-dimensionnelle : ce que Jules Verne et Wells auraient voulu voir


    sources :

    Existe aussi en version 120 × 80 cm.


    [ca  1970]
    Affiche liée