Commune de Paris (1871)
Du 18 mars 1871 au 28 mai 1871.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_(1871)
« Durant cette période, l’Imprimerie Nationale, fondée par Richelieu en 1640, est réquisitionnée de force. Elle travaille donc pour la Commune et produit de nombreuses affiches (399 entre le 19 mars et le 25 mai, soit une moyenne de 5 ou 6 affiches par jour). Elles sont, pour la plupart, annotées des mots « Imprimerie nationale » et de la formule « République française. Liberté-Egalité-Fraternité. Commune de Paris ». La distribution des affiches se fait par un service dédié d’environ 50 afficheurs, qui ont pour mission de les placarder plusieurs fois par jour, et même parfois durant la nuit. »
In Frederique Joannic-Seta, La Commune et les affiches - une révolution par l’écrit, exposition virtuelle (13/05/2015).
Voir aussi : France : histoire : 1871 (La Commune) (73 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire
217 affiches :
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉCOMMUNE DE PARIS
MANIFESTE DU COMITÉ CENTRAL DE L’UNION DES FEMMES POUR LA DÉFENSE DE PARIS ET LES SOINS AUX BLESSÉSAu nom de la Révolution sociale que nous acclamons, au nom de la revendication des droits du travail, de l’égalité et de la justice, l’Union des Femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés proteste de toutes ses forces contre l’indigne proclamation aux citoyennes, parue et affichée avant-hier, et émanant d’un groupe anonyme de réactionnaires.
Ladite proclamation porte que les femmes de Paris en appellent à la générosité de Versailles et demandent la paix à tout prix…
La générosité de lâches assassins !
Une conciliation entre la liberté et le despotisme, entre le Peuple et ses bourreaux !
Non, ce n’est pas la paix, mais bien la guerre à outrance que les travailleuses de Paris viennent réclamer !
Aujourd’hui, une conciliation serait une trahison !… Ce serait renier toutes les aspirations ouvrières, acclamant la rénovation sociale absolue, l’anéantissement de tous les rapports juridiques et sociaux existant actuellement, la suppression de tous les privilèges, de toutes les exploitations, la substitution du règne du travail à celui du capital, en un mot, l’affranchissement du travailleur par lui-même !…
Six mois de souffrances et de trahison pendant le siège, six semaines de lutte gigantesque contre les exploiteurs coalisés, les flots de sang versés pour la cause de la liberté sont nos titres de gloire et de vengeance !…
La lutte actuelle ne peut avoir pour issue que le triomphe de la cause populaire… Paris ne reculera pas, car il porte le drapeau de l’avenir. L’heure suprême a sonné… place aux travailleurs, arrière à leurs bourreaux !…
Des actes, de l’énergie !…
L’arbre de la liberté croit arrosé par le sang de ses ennemis !…
Toutes unies et résolues, grandies et éclairées par les souffrances que les crises sociales entraînent toujours à leur suite, profondément convaincues que la Commune, représentante des principes internationaux et révolutionnaires des peuples, porte en elle les germes de la révolution sociale, les Femmes de Paris prouveront à la France et au monde qu’elles aussi sauront, au moment du danger suprême, — aux barricades, sur les remparts de Paris, si la réaction forçait les portes, — donner comme leurs frères leur sang et leur vie pour la défense et le triomphe de la Commune, c’est-à-dire du Peuple !
Alors, victorieux, à même de s’unir et de s’entendre sur leurs intérêts communs, travailleurs et travailleuses, tous solidaires, par un dernier effort anéantiront à jamais tout vestige d’exploitation et d’exploiteurs !…
VIVE LA RÉPUBLIQUE SOCIALE ET UNIVERSELLE !…
VIVE LE TRAVAIL !…
VIVE LA COMMUNE !…Paris, le 6 mai 1871.
La Commission exécutive du Comité central, LE MEL, JACQUIER, LEFEVRE, LELOUP, DMITRIEFF.
1. IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.
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Au peuple de Paris,
Les délégués de vingt arrondissements de Paris.
Le gouvernement qui, le 4 septembre, s’est chargé de la défense nationale a-t-il rempli sa mission ? – Non !
Nous sommes 500 000 combattants et 200 000 Prussiens nous étreignent ! À qui la responsabilité, sinon à ceux qui nous gouvernent ? Ils n’ont pensé qu’à négocier au lieu de fondre des canons et de fabriquer des armes.
Ils se sont refusés à la levée en masse.
Ils ont laissé en place les bonapartistes et mis en prison les républicains.
Ils ne se sont décidés à agir enfin contre les Prussiens qu’après deux mois, au lendemain du 31 octobre. Par leur lenteur, leur indécision, leur inertie, ils nous ont conduits jusqu’au bord de l’abîme : ils n’ont su ni administrer ni combattre, alors qu’ils avaient sous la main toutes les ressources, les denrées et les hommes.
Ils n’ont pas su comprendre que dans une ville assiégée, tout ce qui soutient la lutte pour sauver la patrie possède un droit égal à recevoir d’elle la subsistance ; ils n’ont rien su prévoir : là où pouvait exister l’abondance, ils ont fait la misère ; on meurt de froid, déjà presque de faim : les femmes souffrent, les enfants languissent et succombent. La direction militaire est plus déplorable encore : sorties sans but ; luttes meurtrières sans résultats ; insuccès répétés, qui pouvaient décourager les plus braves ; Paris bombardé. Le gouvernement a donné sa mesure : il nous tue. Le salut de Paris exige une décision rapide. Le gouvernement ne répond que par la menace aux reproches de l’opinion. Il déclare qu’il maintiendra l’ordre, comme Bonaparte avant Sedan.
Si les hommes de l’Hôtel de Ville ont encore quelque patriotisme, leur devoir est de se retirer, de laisser le peuple de Paris prendre lui-même le soin de sa délivrance. La municipalité ou la Commune, de quelque nom qu’on appelle, est l’unique salut du peuple, son seul recours contre la mort. Toute adjonction, ou immixtion au pouvoir actuel ne serait qu’un replâtrage, perpétuant les mêmes errements, les mêmes désastres. Or la perpétuation de ce régime, c’est la capitulation, et Metz et Rouen nous apprennent que la capitulation n’est pas seulement encore et toujours la famine, mais la ruine et la honte. C’est l’armée et la Garde nationale transportées prisonnières en Allemagne, et défilant dans les villes sous les insultes de l’étranger ; le commerce détruit, l’industrie morte, les contributions de guerre écrasant Paris : voilà ce que nous prépare l’impéritie ou la trahison.
Le grand peuple de 89, qui détruit les Bastilles et renverse les trônes, attendra-t-il dans un désespoir inerte, que le froid et la famine aient glacé dans son cœur, dont l’ennemi compte les battements, sa dernière goutte de sang ? – Non ! La population de Paris ne voudra jamais accepter ces misères et cette honte. Elle sait qu’il en est temps encore, que des mesures décisives permettront aux travailleurs de vivre, à tous de combattre.
Réquisitionnement général, — Rationnement gratuit, Attaque en masse.
La politique, la stratégie, l’administration du 4 septembre, constituées de l’Empire, sont jugées. Place au peuple ! Place à la commune !
Les délégués des vingt arrondissements de Paris
Adoué, Ansel, Antoine Arnaud, J.-F. Arnaud, Edm. Aubert, Babick, Baillet père, A. Baillet, Bedouch, Ch. Beslay, J.-M. Boitard, Bonnard, Casimir Bouis, Louis Bourdon, Abel Bousquet, V. Boyer, Brandely, Gabriel Brideau, L. Caria, Caullet, Chalvet, Champy, Chapitel, Charbonneau, Chardon, Chartini, Eugène Chatelain, A. Chaudet, J.-B. Chautard, Chauvière, Clamouse, Claris A., Clavier, Clémence, Lucien Combatz, Julien Conduche, Delage, Delarue, Demay, P. Denis, Dereux, Dupas, Durins, Duval, Duvivier, R. Estieu, Fabre, F. Félix, Jules Ferré, Th. Ferré, Flotte, Fruneau, C.-J. Garnier, L. Garnier, M. Garreau, Gentilini, L. Genton, Ch. Gérardin, Eug. Gérardin, Gillet, P. Girard, Giroud-Trouillier, J. Gobert, Albert Goullé, Grandjean, Grot, Henry, Fortuné Henry, Hourtoul, Alph. Humbert, Jamet, Johhannard, Michel Joly, Jousset, Jouvard, Lacord, Lafargue, Laffitte, A. Lallement, Lambert, Lange, J. Larmier, Lavorel, Leballeur, F. Lemaître, E. Leverdays, Armand Lévy, Lucipia, Ambroise Lyaz, Pierre Mallet, Malon, Louis Marchand, Marlier, J. Martelet, Constant Martin, Maullion, Léon Melliet, X. Missol, Tony Moilin(docteur), Molleveaux, Montell, J. Montels, Mouton, Myard, Napias-Piquet, Émile Oudet, Parisel, Pérève, H. Piednoir, Pillot (docteur), Pindy, Maurice Portalier, Puget, D.-Th. Régère, Retterer aîné, Aristide Rey, J. Richard, Roselli-Mollet, Édouard Roullier, Benjamin Sachs Sainson, Sallée, Daniel Salvador, Th. Sapia, Schneider, Seray, Sicard, Stordeur, Tardif, Tessereau, Thaller, Theisz, Thiolier, Treillard, Tridon, Urbain, Vaillant Ed., Jules Vallès, Viard, Viellet.[impr. …]
Affiche rouge, signée par les délégués des vingt arrondissements de Paris, — 6 janvier 1871 — proclamation au peuple de Paris pour dénoncer la faillite du gouvernement du 4 septembre.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Liberté, Égalité. Fraternité.12me LÉGION
AUX GARDES NATIONAUXCITOYENS,
Un grand exemple vous est donné ; des Citoyennes, des femmes héroïques, pénétrées de la sainteté de notre cause, ont demandé des armes au Comité de Salut Public pour défendre, comme nous tous, la Commune et la République.
Ce noble sentiment ranimera, je l’espère, le courage de certains hommes.
Le Colonel commandant la 12me Légion, heureux et fier d’avoir à enregistrer un pareil dévouement, a pris la décision suivante :
La 1re Compagnie des Citoyennes Volontaires sera immédiatement organisée et armée.
Ces Citoyennes marcheront à l’ennemi avec la Légion. Et afin de stimuler l’amour-propre de quelques lâches, le Colonel arrête :
1° Tous les réfractaires seront désarmés publiquement, devant le front de leur Bataillon, par les Citoyennes-Volontaires.
2° Après avoir été désarmés, ces hommes, indignes de servir la République, seront conduits en prison par les Citoyennes qui les auront désarmés.La première exécution de ce genre aura lieu prochainement avenue Daumesnil.
VIVE LA COMMUNE ! VIVE LA RÉPUBLIQUE !
Paris, 14 Mai 1871. Le Colonel commandant la 12me Légion, JULES MONTELS.
Paris. — Typographie MORRIS Père et fils, rue Amelot. 61.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 505.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Liberté— Égalité — Fraternité1ER BATAILLON DES
FRANCS-TIREURS
ÉCLAIREURS DE MONTROUGEAppel à tous les Citoyens (ayant fait partie, soit de l’Armée, soit de Compagnies franches) pour la Défense des Franchises Communales.
CITOYENS, AUX ARMES !
Les Francs-Tireurs de Montrouge ont déjà fait une sortie où l’ardeur qu’ils ont mis à lutter pour la DÉFENSE DES DROITS DE PARIS, est UN HOMMAGE à leur rendre. Il y a des Blessés ; pour le Bataillon qui était peu nombreux, c’est une perte sensible ; nous faisons donc APPEL à tous les hommes de cœur pour combler les vides faits dans leurs rangs.
Ces Francs-Tireurs sont sous le commandement du Citoyen ROBERT, ancien Chef des Guérillas.
VIVE LA RÉPUBLIQUE ! VIVE LA COMMUNE !
Paris, le 13 mai 1871
Le Chef de Bataillon commandant les Francs-Tireurs :
ROBERT, Ancien Chef des Corps-Francs en Espagne et en Portugal, ex-Chef de Bataillon.Le Capitaine Adjudant-major :
OUDINOT, Ex-sous-Lieutenant des Spahis du Sénégal, ancien Capitaine des Tirailleurs des Ternes.Enrôlements
Rue Boulard, 36, près la place de la Mairie (14e Art)
BUREAU CENTRAL : Rue Turbigo, 85, (3e Arrondt)
Route de Choisy, 149, (15e Arrondissement).
(De 10 heures du malin à 5 heures du soir)Armement — Solde — Vivres de campagne — Équipement — Départ aussitôt l’inscription sur les Contrôles.
Nota. Se munir de Bons Papiers.5241 Paris.— Imprimerie A.-E. Rochette 90, boul. Montparnasse
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 496.
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LIBERTÉ - ÉGALITÉ - FRATERNITÉ
APPEL AUX HOMMES TOUS LES PAYS LIBRES
Pour la formation du 12e Bataillon de marche de la 3e Légion de la Garde nationale.
Ce bataillon, essentiellement composé de volontaires franco-américains et de corps francs, convoque tous les hommes libres à se joindre à lui pour la formation de la dernière compagnie, et pour la défense de nos libertés, de nos droits et le maintien de la Commune.
Cette dernière compagnie, son effectif formé, ira rejoindre les autres déjà au feu.
ARMES DE PRÉCISION. - SOLDE ET VIVRES DE LA GARDE NATIONALE.
Pour les enrôlements, s’adresser rue des Francs-Bourgeois, 26.
SALUT ET FRATERNITÉ Le Commandant, BONNIN.
Ex-Capitaine de l’armée américaine et Franc-Tireur licenciéOn demande DIX bons Clairons avec 5 francs de solde par jour.
Paris. — IMPRIMERIE NOUVELLE Association ouvrière rue des Jeûneurs 14,
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 489.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ
SOLIDARITÉAux bataillons du 2e Arrondissement
La Délégation communale du 2e Arrondissement reçoit incessamment les réclamations de quelques-uns de nos Bataillons, qui se plaignent de n’être pas utilisés pour la défense.
Ces plaintes sont fondées, et c’est surtout au moment suprême où nous sommes que l’égalité devant le danger doit primer tout autre considération.
En conséquence, les Bataillons du 2e Arrondissement vont être appelés à une activité réelle et n’auront rien à envier à leurs frères héroïques des autres Arrondissements.
La Délégation communale du 2e Arrondissement :
Eugène Pottier, A. Serrallier, Jacques Durand, J. Johannard.Paris, Imprimerie Lefebvre, passage du Caire, 87-89
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 502.
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République Française
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉAUX
OUVRIERS BOULANGERS
Quand on fait triompher la justice et le droit, manifester en masse sa satisfaction est un devoir. A cet effet tous les Ouvriers Boulangers, SANS EXCEPTION AUCUNE, sont invités à se réunir au Cirque national, le Lundi 15 Mai, à 4 heures du soir, afin de prendre une décision très-sérieuse concernant les intérêts de la corporation, pour, de là, se rendre à l’Hôtel-de-Ville, exprimer notre gratitude à la Commune et l’assurer de notre dévouement.
Pour la Corporation,
E. HENRY.Paris. — Imprimerie LEFEVRE, passage du Caire, 87-89.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 489.
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République française
Liberté, Égalité, FraternitéComité central
Aux citoyens du VIe arrondissement.
Citoyens,
Devant le crime les opinions politiques s’effacent et la neutralité est inadmissible.
On est toujours responsable du mal que l’on voit faire quand on ne tente rien peur l’empêcher ou pour le châtier.
En face de l’immonde assemblée de Versailles et des monstres qui constituent son gouvernement, quiconque se retranche derrière une opinion politique ou se déclare neutre est un lâche ou un complice.
En conséquence,
Considérant qu’il est du devoir de tous les citoyens d’empêcher la justice et le droit de succomber ;
Considérant que, pour sauver le monde moral en péril, il importe d’écraser au plus vite les lâches auteurs de nos maux et leurs assassins à gages,
Le chargé de pouvoirs du Comité central, muni de ses instructions, avec la Municipalité du 6e arrondissement, arrête :
1° Tous les bataillons du 6e arrondissement feront parvenir, dans le plus bref délai, au Comité central, le contrôle des compagnies ;
2° Tous les citoyens appelés par le décret du 7 avril 1871 et non encore inscrits devront se faire inscrire sur les registres ouverts à cet effet, par les soins de la Municipalité, dans le délai de 48 heures, à partir de l’affichage du présent arrêté ;
3° Tous les citoyens valides, au-dessus de la limite d’âge fixée par le décret ci-dessus, feront partie de la garde sédentaire, et devront se faire inscrire, s’ils ne le sont déjà ;
4° Une commission est nommée à l’effet de relever, sur les registres de l’État civil, sur les listes électorales, sur les livres de police et le rôle des contributions, la liste des citoyens compris dans les diverses catégories d’âge, afin de déférer à une cour martiale les déserteurs et les réfractaires, et de provoquer, en outre, la suppression de leurs droits civiques : car il faut absolument que les lâches traînent, dans la cité, sous l’œil et le mépris de leurs concitoyens, la marque de leur ignominie.Paris, 12 avril 1871.
Pour le Comité central :
Le chargé de pouvoirs, Lacord.Imprimerie de Mme Ve Bouchard-Huzard, rue de l’Éperon, 5.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 260.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ— FRATERNITÉLes Gardes nationaux faisant partie des 6me et 253me bataillons sont invités à se présenter, dans les quarante-huit heures, au bureau du Chef de la Légion du IXe arrondissement, à la mairie Drouot.
Paris, le 10 Avril 1871.
Le Chef de la Légion, L. COURGEON.
Imprimerie du IXe Arrondissement. — A. Chaix et Ce, rue Bergère, 20. — 2620-1.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 247.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Liberté, Égalité, SolidaritéCOMMUNE DE PARIS
La délégation communale du 1er Arrondissement croit devoir rappeler à ses concitoyens que le décret émanant du Ministère de la Guerre, ordonnant l’incorporation dans les compagnies de marche des citoyens de 19 à 40 ans, ne dispense nullement du service obligatoire, dans les bataillons sédentaires ceux qui ont dépassé cet âge.
La délégation communale,
PILLOT, TOUSSAINT, WINANT, TANGUY, JOLLY, SALLÉEParis. Association générale typographique, rue du Faubourg-Saint-Denis, 19, (Berthelemy et Ce)
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 244.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉCOMMUNE DE PARIS
AUX CITOYENS DU 1er ARRONDISSEMENTLes Membres de la Délégation communale du 1er arrondissement, soussignés ;
Considérant que les véritables principes républicains sont, pour la Commune, la représentation exacte de tous les intérêts oui la composent ;
Considérant qu’il importe, pour atteindre ce but, d’organiser, dans chaque quartier, des groupes qui nommeront leurs délégués ;
Que ces délégués formeront un conseil consultatif devant seconder les membres de la Commune, en les aidant de leurs lumières et de leurs conseils, et en représentant directement les besoins de la population, avec laquelle ils seront en communication constante ;
Invitons les citoyens à se réunir vendredi et samedi, à huit heures du soir, tant pour discuter les candidats à la Commune, que pour nommer cette Commission, qui se composera de six membres par quartier :
1° Rue Jean-Zantier, 15, salle des Écoles ;
2° Rue des Prêtres-Saint-Germain-l’Auxerrois, salle des Écoles ;
3° Rue Saint-Honoré, 236, salle des Écoles ;
4° Rue Jean-Jacques-Rousseau, 35, salle de la Redoute.Les Membres de la Délégation communale : TOUSSAINT, WINANT, TANGUY, SALLÉE.
1293. — Association générale typographique, rue du Faubourg-Saint-Denis 10 (Berthelemy et Cie).
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 279.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
COMMUNE DE PARIS
LIBERTÉ— ÉGALITÉ — FRATERNITÉAVIS
Les Membres de la Délégation communale du 1er Arrondissement engagent les citoyens qui auraient des plaintes à faire contre leur propriétaire ou leur concierge à venir exposer leurs griefs à la Mairie du 1er Arrondissement. Il y sera fait droit.
Mais nous engageons expressément les bons citoyens à ne pas se faire justice eux-mêmes ni à insulter personne, car nous nous verrions forcés de sévir contre eux au lieu de les protéger.
Nous voulons être une administration bienveillante et fraternelle, protégeant le faible contre le fort et sauvegardant, par la justice, les intérêts de chacun.
C’est pourquoi nous faisons appel aux sentiments de ceux qui possèdent pour venir en aide aux déshérités.
Nous voulons, autant qu’il sera en notre pouvoir, que notre devise : LIBERTÉ, ÉGALITÉ, SOLIDARITÉ, soit enfin une vérité, pour que la fraternité ne soit pas un vain mot.
Nous voulons affranchir le prolétariat, nous voulons que chacun puisse vivre de son travail.
Plus de paresseux ! Plus de parasites ! Plus d’exploiteurs ! Plus d’exploités !
Vivre en travaillant ou mourir en combattant !
Les Membres de la Délégation communale :
TOUSSAINT, WINANT, TANGUY, SALLÉE.Paris. — Association générale typographique, rue du Faubourg-Saint-Denis, 19, (Berthelemy et Cie)
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 275.
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- texte :
Les citoyennes patriotes sont informées que le Comité de l’Union des Femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés fonctionne dès aujourd’hui à la mairie du 20e arrondissement, de 8 heures du matin à 10 heures du soir. Les inscriptions pour Ambulances, Fourneaux et Barricades, ainsi que les Versements, se font au Comité tous les jours.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 258.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE — LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ
COMMUNE DE PARIS
GARDE NATIONALE DU Xe ARRONDISSEMENT
AVISLa Commission d’enquête pour les Veuves et les Orphelins des blessés et des disparus qui ont droit à une pension, en vertu du décret de la Commune du 10 avril 1871, informe que le Bureau est constitué à la Mairie du Xe Arrondissement, dans le fond de la cour, à droite, au premier étage, et qu’elle recevra les réclamations tous les jours, de neuf à onze heures du matin et de deux à cinq du soir.
Il faut se munir de toutes les pièces nécessaires pour prouver l’identité.
Le Secrétaire de la Commission, Th. PAULIN
000 Paris. — Association générale typographique, rue du Faubourg-St-Denis, 19.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 262.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE — COMMUNE DE PARIS
LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉIer ARRONDISSEMENT
OrdreConsidérant qu’il m’arrive de tous côtés des plaintes sur le mauvais vouloir que certains bataillons de la garde nationale mettent à se former, entravant l’organisation générale, paralysant la bonne volonté des citoyens dévoués, et par leur attitude hostile créant une inquiétude dans la pensée de beaucoup,
ARRÊTE :
Les 1er, 5e, 12e, 13e, 14e 111e, 171e bataillons sont dissous.Il sera procédé immédiatement à la réorganisation de ces bataillons par les soins de la municipalité.
Le délégué à la guerre,
Signé : CLUSERET.
12 avril 1871.
Le bureau fonctionnant à la mairie pour la réorganisation est seul autorisé.
Paris. — Association générale typographique, rue du Faubourg-St-Denis, 19, Berthelemy et comp.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 258.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ— ÉGALITÉ — FRATERNITÉCOMMUNE DE PARIS
MINISTÈRE DE LA GUERRECitoyens,
Par ordre de la Commission des Barricades, le citoyen GAILLARD père, membre de la Commission, est autorisé à faire des Barricades au XXe et au 1er arrondissement.
Prêtez main-forte au besoin.
Pour le président de la Commission,
Pour légalisation, le sous-chef de cabinet, SEGRAY.
Le colonel d’état-major, ROUSSEL.
Citoyens,
La Commission des Barricades, dont je suis membre, m’a confié la direction des Barricades à construire dans le Ier et le XXe arrondissement. Pour que ma mission soit promptement remplie, je fais appel au dévouement de tous les citoyens jaloux de la défense de nos droits. Le système de Barricades stratégiques qui vont être construites ne vont effrayer que les royalistes de Versailles, notre but étant de garantir Paris contre une surprise ou une trahison, et donner la sécurité aux familles des citoyens qui combattent l’ennemi. À l’œuvre donc, et que bientôt Paris soit une forteresse formidable, contre laquelle viendront se briser tous les efforts des barbares ligués contre nous et la République.
En attendant que des bureaux spéciaux soient formés, tout travailleur, terrassier, manouvrier et autres, pourront se faire inscrire à la Mairie du 1er arrondissement.
La solde allouée sera de 4 francs par jour.
(Appel est également lait aux ingénieurs et architectes.)
Salut et fraternité,
GAILLARD père,
Membre de la Commission des Barricades.Paris, le 14 avril 1871.
1293. — Association générale typographique, rue du Faubourg-Saint-Denis 10 (Berthelemy et Cie).
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 278.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — SOLIDARITÉCOMMUNE DE PARIS — 8E ARRONDISSEMENT
ÉCOLES COMMUNALESAux parents, aux amis de l’enseignement, aux enfants
Les Écoles communales de notre Arrondissement sont nombreuses et bien tenues. Elles sont pourtant insuffisantes pour les Élèves à instruire
Statistique de l’Arrondissement
D’après le relevé que nous avons fait faire sur les cartes de boucherie, — le nombre des enfants à instruire dans notre Arrondissement, — garçons et filles, de 7 à 15 ans s’élève à. . . . 6251
Nos Écoles communales, au nombre de 14, laïques, congréganistes eu protestantes, ne reçoivent pourtant que 1453 garçons et 1577 filles, ensemble 2730 élèves . . . . 2730
Différence. . . 3251
C’est uns différence de 3,251 enfants, dont il faut maintenant retrancher les enfants que les parents font instruire à leurs frais.
Quoique considérable, cette différence s’augmenterait si nous avions calculé les enfants de 3 à 5 ans et de 5 à 7 ans. Mais nous ne parlons ici que des Écoles communales, les Asiles et les Écoles maternelles devant être l’objet d’une autre étude.
Toutefois, trois Écoles congréganistes, celles des garçons, qui comptaient de nombreux élèves, sans que nous en sachions la cause, ont suspendu leur enseignement. Nous avons dû, pour éviter de laisser les enfants dans la rue aviser à faire faire les classes par des professeurs libres.
Cependant nous avons compté dans le nombre des 2,730 élèves ci-dessus, 271 enfants indiqués comme fréquentant les deux asiles de l’Arrondissement qui reçoivent des enfants de 3 à 7 ans.
Les Écoles communales organisées dans notre arrondissement sont donc insuffisante !, et cependant l’École des filles de la rue de la Bienfaisance est vacante et fermée : nous la faisons rouvrir.
D’autre part, au temps où nous sommes, les Écoles libres fonctionnant peu, il y a urgence à hâter l’entrée de tous enfants aux Écoles publiques ou libres. Nous allons aviser, dès cette semaine, à cette
œuvre sérieuse. Tous les enfants de 3 à 12 ans doivent être, bon gré mal gré, mis à l’école immédiatement, à moins de prouver qu’on les instruit ou fait instruire.En cet état toutes es Écoles communales étant en activité, moins une, il y a lieu d’aviser à la transformation de l’Enseignement lui-même. Nous nous proposons de profiter, dans ce but, de la réorganisation nécessaire des deux Écoles vacantes.
Écoles Nouvelles
L’École des filles de la rue de la Bienfaisance sera la première des Écoles nouvelles et la Base dont nous espérons voir sortir la Réforme. Nous nous proposons dans ce but de contribuer Nous-mème à l’Enseignement pratique, et nous avons choisi pour Directrice Mme GENEVIÈVE VIVIEN, Institutrice d’un grand mérite, et celle de nos élèves qui sait mieux que personne l’importance de notre Enseignement de l’ÉDUCATION NOUVELLE.
Dès que les arrangements préparatoires seront terminés, le Programme en sera publié ; mais les enfants y seront admis depuis l’âge de 3 ans, pour commencer à la première enfance.
Pour les enfants de 5 à 7 ans, la Lecture, l’Écriture et le Calcul, ainsi que l’Orthographe, doivent être des faits acquis ; — or, par les règlements, les Écoles communales ne reçoivent les élèves qu’à l’âge de sept ans : il y a donc dans la réforme à faire un Enseignement entièrement nouveau à établir.
Les Cours de cette École, dès qu’ils seront organisés, seront publics, afin que les parents et les professeurs puissent y assister à leur gré.
Écoles Normales
Avec cette fondation d’une sorte d’École normale primaire, nous avons déjà établi une École normale gymnastique.
Dans quelques jours nous serons en mesure de faire faire la gymnastique comme enseignement régulier pour toutes les Écoles communales.
Nous ferons aussi bientôt de même pour la musique et le dessin.
Inscriptions et Réceptions
Dans l’usage les inscriptions des élèves se faisaient aux Mairies. En ce moment ce serait une perte de temps et une impossibilité. Les Enfants allant à l’École seront inscrits et reçus directement aux
Écoles mêmes. Nous prions les Parents et les Enfants d’aller faire faire eux-mêmes leur inscription sans aucun retard.Pour l’École des filles de la rue de la Bienfaisance, les inscriptions seront admises pour les enfants à partir de l’âge de cinq ans.
Nous aviserons ensuite et peu à peu à l’organisation de tous les Cours.
Enfin, et pour conclure, nous faisons un appel instant à toutes les consciences, ainsi qu’ à toutes les intelligences, pour nous seconder dans cette œuvre, — le rêve de notre vie, que nous espérons enfin
voir fleurir : —« La réforme à la fois scientifique et pratique de l’enseignement pour les Enfants. »La Société « la Commune Sociale de Paris, » dont nous sommes le fondateur, nous secondera de ses lumières et de ses membres. C’est pourquoi nous la recommandons, en même temps que noire œuvre
même, — aux bons désirs de tous, — pour les enfants et les familles, — que nous voulons instruire, et que bientôt aussi nous ferons travailler.Paris, le 26 Avril 1871.
Le Membre de la Commune de Paris, faisant fonction de Maire, JULES ALLIX.
9125. — Paris, imprimerie Jouaust. vue Saint-Honoré, 338.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 370-371.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — SOLIDARITÉAUX BATAILLONS DU 2e ARRONDISSEMENT
La délégation Communale du 2e Arrondissement reçoit incessamment les réclamations de quelques-uns de nos
Bataillons, qui se plaignent de n’être pas utilisés pour la défense.Ces plaintes sont fondées, et c’est surtout au moment suprême où nous sommes que l’égalité devant le danger doit primer toute autre considération.
En conséquence, les Bataillons du 2e Arrondissement vont être appelés à une activité réelle et n’auront rien à envier à leurs frères héroïques des autres Arrondissements.
LA DÉLÉGATION COMMUNALE DU 2e ARRONDISSEMENT :
EUGÈNE POTTIER, A. SERA1LLIER, JACQUES DURAND, J. JOHANNARD.Paris. — Imp. Lefebvre, passage du Caire, 87-89
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 369.
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LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉCOMITÉ CENTRAL
Citoyens,
Le gouvernement, fugitif à Versailles, a cherché à faire le vide autour de vous ; la province s’est trouvée tout à coup privée de toutes nouvelles de Paris.
Mais l’isolement dans lequel on a voulu vous mettre n’a pas réussi à empêcher le souffle révolutionnaire de se frayer un passage à travers toutes ces précautions.
Le Comité central a reçu hier et aujourd’hui plusieurs délégations des villes de Lyon, Bordeaux, Marseille, Rouen, etc., qui sont venues savoir quelle était la nature de notre Révolution et qui sont reparties au plus vite pour aller donner le signal d’un mouvement analogue, qui est préparé partout.
VIVE LA FRANCE, VIVE LA RÉPUBLIQUE !
Hôtel de Ville, 23 mars 1874.
Le Comité central de la Garde nationale :
ANT. ARNAUD, ASSI, BILLIORAY, FERRAT, BATICK, ED. MOREAU, G. DUPONT, VARLIN, GOUHIER, LAVALETTE, FR. JOURDE, ROUSSEAU, G. ARNOLD, VIARD, BLANCHET, J. GROLARD, BAROUD, H. GERESME. FABRE, FOUGERET, BOUIT, H. CHOUTEAU, ANDIGNOUX, C. GAUDIER, CASTIONI, PRUDHOMME, JOSSELIN, MAXIME LISBONNE, J. BERGERET, MALJOURNAL, RANVIER, FLEURY, AVOINE Fils, GUILLER.IMPRIMERIE NATIONALE— Mars 1871, 20 4
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.
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LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉCOMITÉ CENTRAL
ÉLECTIONS À LA COMMUNE
Citoyens,
Notre mission est terminée ; nous allons céder la place dans votre Hôtel de Ville à vos nouveaux élus, à vos mandataires réguliers.
Aidés par votre patriotisme et votre dévouement, nous avons pu mener à bonne fin l’œuvre difficile entreprise en votre nom. Merci de votre concours persévérant ; la solidarité n’est plus un vain mot : le salut de la République est assuré.
Si nos conseils peuvent avoir quelque poids dans vos résolutions, permettez à vos plus zélés serviteurs de vous faire connaître, avant le scrutin, ce qu’ils attendent du vote d’aujourd’hui,
Citoyens,
Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant de votre propre vie, souffrant des mêmes maux.
Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables.
Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un discours, à un effet oratoire ou à un mot spirituel. — Évitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère.
Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du Peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. — Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à connaître leurs hommes, et non à ceux ci de se présenter.
Nous sommes convaincus que, si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considéreront jamais comme vos maîtres.
Hôtel de Ville, 25 mars 1871.
Le Comité central de la Garde nationale :
AVOINE fils, ARNAUD, G. ARNOLD, ASSI, ANDIGNOUX, B0UIT, Jules BERGERET, BABICK, BAROUD, BILLIORAY, L. BOURSIER, BLANCHET, CASTIONI, CHOUTEAU, C. DUPONT, FABRE, FERRAT, FLEURY, FOUGERET, C. GAUDIER, GOUHIER, H. GERESME, GRELIER, GROLARD, JOSSELIN, Fr. JOURDE, LAVALETTE, HENRY (Fortuné), MALJOURNAL, Édouard MOREAU, MORTIER, PRUDHOMME, ROUSSEAU, RANVIER, VARLIN.1. IMPRIMERIE NATIONALE. — Mars 1871. — 31.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.
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LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉENRÔLEMENTS
Autorisé par le Ministère de la Guerre, à former des Bataillons de Francs-Tireurs ; j’invite tous les bons patriotes capables de porter les armes, à venir se ranger parmi les Citoyens brûlant du désir de sauver la République.
Salut et Fraternité,
Le commandant R. Casimir.Bureau principal d’enrôlements, rue Bouret, 13 (Villette)
Bureaux auxiliaires : Rue Saint-Martin, 204. Rue de l’École-de-Médecine, 69
Imp. Maunoury, 171, rue Lafayette
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 369.
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LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉFÉDÉRATION DE LA GARDE NATIONALE
ENRÔLEMENT POUR LA CAVALERIE
170, Boulevard Malesherbes (dix-septième arrondissement)
de 9 heures du matin à 5 heures du soir.Formation du 1er Régiment de Chasseurs à cheval de la Commune.
L’ armée fédérale de la Garde nationale si brave, si jeune et déjà si aguerrie, manque de cavalerie pour châtier les hordes de Versailles.
Autorisé par la délégation de la guerre à recruter pour la cavalerie parmi les gardes à pied ou les anciens soldats, je viens faire appel à tous les patriotes, à tous les hommes de cœur et notamment aux citoyens sachant monter à cheval, — et je compte sur leur empressement à venir se faire inscrire, armer et équiper pour défendre la République contre les royalistes.
GUILLET, délégué comptable,
VERGÉS, ancien sous-chef de légion.1370 PARIS.—Association générale typographique, Faub.-Saint-Denis, 19, Berthelemy et c°.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 380.
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LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉFÉDÉRATION RÉPUBLICAINE DE LA GARDE NATIONALE
À NOS ADVERSAIRES
Citoyens,
La cause de nos divisions repose sur un malentendu. En adversaires loyaux, voulant le dissiper, nous exprimerons encore nos légitimes griefs.
Le gouvernement, suspect à la Démocratie par sa composition même, avait néanmoins été accepté par nous, en nous réservant de veiller à ce qu’il ne trahît pas la République après avoir trahi Paris.
Nous avons fait, sans coup férir, une Révolution ; c’était un devoir sacré ; en voici les preuves :
Que demandions-nous ?
Le maintien de la République comme gouvernement, seul possible et indiscutable.
Le droit commun pour Paris, c’est-à-dire un conseil communal élu.
La suppression de la préfecture de police, que le préfet de Kératry avait lui-même réclamée.
La suppression de l’armée permanente et le droit pour vous, Garde nationale, d’être seule à assurer l’ordre dans Paris.
Le droit de nommer tous nos chefs.
Enfin, la réorganisation de la Garde nationale sur des bases qui donneraient des garanties au Peuple.
Comment le gouvernement a-t-il répondu à cette revendication légitime ?
Il a rétabli l’état de siège tombé en désuétude, et donné le commandement à Vinoy, qui s’est installé la menace à la bouche.
Il a porté la main sur la liberté de la presse en supprimant six journaux.
Il a nommé au commandement de la Garde nationale un général impopulaire, qui avait mission de l’assujettir à une discipline de fer et de la réorganiser sur les vieilles bases anti-démocratiques.
Il nous a mis la gendarmerie à la préfecture dans la personne du général Valentin, ex-colonel des gendarmes.
L’Assemblée même n’a pas craint de souffleter Paris, qui venait de prouver son héroïsme.
Nous gardions, jusqu’à notre réorganisation, des canons payés par nous et que nous avions soustraits aux Prussiens. On a tenté de s’en emparer par des entreprises nocturnes et les armes à la main.
On ne voulait rien accorder ; il fallait obtenir, et nous nous sommes levés pacifiquement, mais en masse.
On nous objecte aujourd’hui que l’Assemblée, saisie de peur, nous promet, pour un temps (non déterminé), l’élection communale et celle de nos chefs, et que, dès lors, notre résistance au pouvoir n’a plus à se prolonger.
La raison est mauvaise. Nous avons été trompés trop de fois
pour ne pas l’être encore ; la main gauche, tout au moins, reprendrait, ce qu’aurait donné lu droite, et le Peuple, encore une fois évincé, serait une fois de plus la victime du mensonge et de la trahison.
Voyez, en effet, ce que le gouvernement fait déjà !
Il vient de jeter à la Chambre, par la voix de Jules Favre, le plus épouvantable appel à la guerre civile, à la destruction de Paris par la province, et déverse sur nous les calomnies les plus odieuses.
Citoyens,
Notre cause est juste, notre cause est la vôtre ; joignez-vous donc à nous pour son triomphe. Ne prêtez pas l’oreille aux conseils de quelques hommes soldés qui cherchent à semer la division dans nos rangs, et, enfin, si vos convictions sont autres, venez donc protester par des bulletins blancs, comme c’est le devoir de tout bon citoyen.
Déserter les urnes n’est pas prouver qu’on a raison ; c’est, au contraire, user de subterfuge pour s’assimiler, comme voix d’abstentions, les défaillances des indifférents, des paresseux, ou des citoyens sans foi politique.
Les hommes honnêtes répudient d’habitude de semblables compromissions.
Avant l’accomplissement de l’acte après lequel nous devons disparaître, nous avons voulu tenter cet appel à la raison et à la vérité.
Notre devoir est accompli.
Hôtel-de-Ville, 24 mars 1871.
Le Comité central de la Garde nationale :
AVOINE, fils, Ant. ARNAUD, G. ARNOLD, ASSI, ANDIGNOUX, BOUIT, Jules BERGERET, BABICK, BAROUD, BILLIORAY, BLANCHET, CASTIONI, CHOUTEAU, C. DUPONT, FABRE, FERRAT, Henri FORTUNÉ, FLEURY, FOUGERET, C. GAUDIER, GOUHIER, H. GERESME, GROLARD, JOURDE, JOSSELIN, LA VALETTE, MALJOURNAL, Ed. MOREAU, MORTIER, PRUDHOMME, ROUSSEAU, RANVIER, VARLIN.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mars 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.
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LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉCOMMUNE DE PARIS
MAIRIE DU 17e ARRONDISSEMENTCitoyens,
C’est un devoir et une satisfaction pour nous de vous tenir au courant des affaires publiques et de vous communiquer nos impressions
De grandes et belles choses se sont accomplis depuis le 18 mars, mais notre œuvre n’est pas achevée ; de plus grandes encore doivent s’accomplir et s’accompliront, parce que nous poursuivrons notre tâche sans trêve, sans crainte dans le présent ni dans
Mais pour cela, il nous faut conserver tout le courage, toute l’énergie que nous avons eus jusqu’à ce jour et, qui plus est il faut nous préparer à de nouvelles abnégations, à tous les périls, à tous les sacrifices : plus nous serons prêts à donnée moins il nous en coûtera.
Le salut est à ce prix, et votre attitude prouve suffisamment que vous l’avez compris.
Une guerre sans exemple dans l’histoire des peuples nous est faite : elle nous honore et flétrit nos ennemis.
Vous le savez : tout ce qui est vérité, justice ou liberté n’a jamais pris sa place sous le soleil sans que le peuple ait rencontré devant lui et armés jusqu’ aux dents, les intrigants, les ambitieux et les usurpateurs qui ont intérêt à étouffer nos légitime aspirations.
Aujourd’hui, Citoyens, vous êtes en présence de deux programmes :
Le premier celui des royalistes de Versailles, conduits par la chouannerie légitimiste et dominés par des généraux de coup d’État et des agents bonapartistes, trois partis qui se déchireraient même après la victoire, et se disputeraient les Tuileries.
Ce programme, c’est l’esclavage à perpétuité, c’est l’avilissement de tout ce qui est peuple ; c’est l’étouffement de l’intelligence et de la justice ; c’est le travail mercenaire ; c’est le collier de misère rivé a vos cous ; c’est la menace à chaque ligne. Ou y demande votre sang, celui de vos femmes, celui de vos enfants ; on y demande nos têtes comme si nos têtes pouvaient boucher les trous qu’ils font dans vos poitrines, comme si nos têtes tombées pouvaient ressusciter ceux qu’ils vous ont tués et fusillés !
Ce programme, c’est le Peuple à l’état de bête de somme, ne travaillant que pour un amas d’exploiteurs et de parasites que pour engraisser des têtes couronnées, des ministres, des sénateurs, des maréchaux, des archevêques et des jésuites.
C’est Jacques Bonhomme à qui l’on vend depuis ses outils jusqu’aux planches de sa cahute, depuis la jupe de sa ménagère jusqu’aux langes de ses enfants pour payer les lourds impôts qui nourrissent le roi et la noblesse, le prêtre et le gendarme.
L’autre programme, Citoyens, c’est celui pour lequel vous avez fait trois révolutions ; c’est celui-pour lequel vous combattez aujourd’hui ; c’est celui de la Commune, le vôtre enfin.
Ce programme, c’est la revendication des droits de l’homme ; c’est le peuple maître de ses destinées ; c’est la justice et le droit de vivre en travaillant ; c’est le sceptre des tyrans brisé sous le marteau de l’ouvrier ; c’est l’outil légal du capital ; c’est l’intelligence primant la ruse et la sottise ; c’est l’égalité d’après la naissance et la mort.
[…]
[…] Paris […] votre camp.
Non, ce n’est pas une poignée de braves retranchés derrière une barricade manquant de cartouches et de commandement, ce n’est plus un 1830 ni un 48 ; c’est le soulèvement d’un grand peuple qui veut vivre ou mourir.
Et il faut vaincre, parce que la défaite ferait de vos veuves des victimes pourchassées, maltraitées et vouées au courroux de vainqueurs farouches ; parce que vos orphelins seraient livrés à leur merci et poursuivis comme de petits criminels ; parce que Cayenne serait repeuplé et que les travailleurs y finiraient leurs jours rivés à la même chaîne que les voleurs, les faussaires et les assassins ; parce que demain les prisons seraient pleines et que les sergents de ville solliciteraient l’honneur d’être vos geôliers et les gendarmes vos gardes chiourmes ; parce que les fusillades de juin recommenceraient plus nombreuses et plus sanglantes !
Vainqueurs, c’est non-seulement votre salut, celui de vos femmes, celui de vos enfants, mais encore celui de la République et de tous les peuples !
Pas d’équivoque, celui qui s’abstient ne peut même pas se dire républicain.
Ceux que la couleur de notre drapeau effrayait doivent être rassurés ; il n’est que rouge du sang du peuple et non d un autre.
Les royalistes, eux, ont ensanglanté leur loque blanche ; les impérialistes ont vendu le drapeau tricolore, sans se soucier de ses souvenirs glorieux ; seul le drapeau rouge flotte partout et le peuple a partout pardonné ; seul il flotte vierge de honte et d’infamie.
Courage donc, nous touchons au terme de nos souffrances. Il ne se peut pas que Paris s’abaisse au point de supporter qu’un Bonaparte le reprenne d’assaut. Il ne se peut pas qu’on rentre ici régner sur des ruines et sur des cadavres ! Il ne se peut pas qu’on subisse le joug des traîtres qui restèrent des mois entiers sans tirer sur les Prussiens et qui ne restent pas une heure sans nous mitrailler.
Des femmes, des enfants, des vieillards, des innocents sont tombés sous leurs coups ; ce n’est plus seulement Paris qui est frémissant de rage et d’indignation, mais la France, la France tout entière s’agite écœurée, furieuse ! Cette belle France qu’ils ont ruinée et livrée et dont ils voudraient se partager les restes comme des oiseaux de proie abattus dans un champ de carnage !
Allons, pas d’inutiles. Que les femmes consolent les blessés ; que les vieillards encouragent les jeunes gens ; que les hommes valides ne regardent pas à quelques années près pour suivre leurs frères et partager leur péril.
Ceux qui, ayant la force, se disent hors d’âge, se mettent dans le cas que la Liberté les mette un jour hors la loi. Et quelle honte pour ceux-là !
C’est une dérision ! Les gens de Versailles, Citoyens, vous disent découragés et fatigués ; ils mentent et le savent bien. Est-ce quand tout le monde vient a vous ; est-ce quand de tous les coins de Paris on se range sous votre drapeau ; est-ce quand les soldats de la ligne, vos frères, vos amis, se retournent et tirent sur les gendarmes et les sergents de ville qui les poussent à vous assassiner ; est-ce quand la désertion se met dans les rangs de nos ennemis, quand le désordre, l’insurrection règnent parmi eux et que la peur les terrifie, que vous pouvez être découragés et désespérer de la victoire ?
Est-ce quand la France tout entière se lève et vous tend la main ; est-ce quand on a su souffrir si héroïquement pendant huit mois, qu’on se fatiguerait de n’avoir plus que quelques jours a souffrir, surtout quand la liberté est au bout de la lutte ?
Non ! il faut vaincre et vaincre vite ; et avec la paix le laboureur retournera à sa charrue, l’artiste à ses pinceaux, l’ouvrier à son atelier ; la terre redeviendra féconde et le travail reprendra. Avec la paix nous accrocherons nos fusils et reprendrons nos outils et, heureux d’avoir bien rempli notre devoir, nous aurons le droit de dire un jour :
Je suis un Soldat-Citoyen de la Grande Révolution.Paris, le 29 Avril 1871.
Les Membres de la. Commune :
GERARDIN, E. CLEMENT, CHALIN, A. DUPONT, MALON.Imprimerie centrale des chemins de fer. = A. Chaix et Ce, rue Bergère, 28, à Paris. - 2818-1 — A Bloc, 13, place des Noblesses (Montmartre)
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 382.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.
LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ.COMMUNE DE PARIS.
ORDRE DU JOURLe Commandant en chef de la 6e Légion signale aux gardes nationaux la brillante conduite du 83e bataillon, qui, dans un combat de plusieurs heures, de maison en maison et presque corps à corps, vient d’avoir quatre citoyens (un officier et trois gardes) tués à l’ennemi.
CITOYENS DE LA 6e LÉGION,
Le 83e bataillon vous a ouvert le chemin ; quand l’heure sera venue, élancez-vous, volez sur ses traces, prouvez que vous n’êtes pas en arrière des autres légions, que votre cœur est le même, et que l’on vous a calomniés quand on a dit que la réaction rampe dans vos rangs.
Faites comme le 83e à Neuilly, et la Commune, c’est-a-dire la Révolution, par la moralité et la liberté, rayonnera puissante en vous appelant ses sauveurs.
Vive la Commune ! Vive la République !
Quartier général de la 6e Légion.
Le Commandant en chef, J. LUCIEN COMBATZ.
Paris. — Imp. de Mme Ve Bouchart-Huzard, rue de l’Éperon, 5.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 265.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉORPHELINATS DE LA GARDE NATIONALE DE PARIS
POUR LES VICTIMES DE LA GUERREAdministration : Boulevard Victor-Hugo, n° 40 (Ancien Boulevard Haussmann)
Hommes qui combattez pour la défense de nos droits et de nos libertés, femmes qui travaillez pour vêtir nos frères ou panser leurs blessures, si vous avez des enfants que la situation actuelle privent de vos soins, amenez-les, ils trouveront, près de nous, le coucher, la nourriture, les vêtements et le dévouement de la famille.
L’Administration de cette Œuvre si patriotique est établie au boulevard Victor-Hugo, n° 40 (derrière le nouvel Opéra) : un vaste Orphelinat, récemment autorisé par l’Intendance générale militaire, y fonctionne déjà depuis plusieurs mois ; d’autres Orphelinats seront prochainement ouverts par les soins du Comité de l’Œuvre sur divers points de Paris, et suivant sa dernière délibération.
Les Orphelins des vingt arrondissements de Paris pourront y être reçus tous les jours, de 1 heure à 4 heures.
Les dames, les veuves surtout, qui voudront généreusement donner des soins à nos pauvres Orphelins, sont invitées à se faire inscrire tous les jours, de 1 heure à 4 heures, dans nos bureaux, à l’adresse ci-dessus.
LE COMITÉ DES DAMES : ANNA DE LAGRANGE, Ve LEROY, DESLANDES, LAGNÉ, CHAUVIT, LE NOIR.
L’INSPECTRICE : H. MAILLOT.
LE DIRECTEUR : RAYMOND.
Paris. — Imprimerie Alcan-Lévy, rue Lafayette, 61, et passage des Deux-Sœurs.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 397.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.
LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ.COMMUNE DE PARIS.
VIE ARRONDISSEMENT.Les bombes et les obus des soi-disant défenseurs de l’ordre pleuvent sur nos quartiers excentriques.
De nombreuses familles sont obligées de quitter leurs maisons détruites pour venir chercher un refuge au centre de la ville. Nous leur devons une fraternelle hospitalité.
Déjà la Commune a pris des mesures générales, mais il incombe aux municipalités le soin de fournir des logements.
Dans notre arrondissement les locaux libres sont en grand nombre ; il importe de les mettre immédiatement à la disposition de nos concitoyens qui viennent nous demander asile.
À cet effet, nous invitons les propriétaires et concierges des maisons où se trouvent des logements vacants ou abandonnés à venir en faire la déclaration à la Mairie dans le plus bref délai.
Tous les bons citoyens sont invités à contrôler et compléter, au besoin, les déclarations des propriétaires et concierges.
Les Membres de la Commune, CH. BESLAY, E. VARLIN, COURBET.
Imprimerie de Mme Ve Bouchart-Huzard, rue de l’Éperon, 5
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 518.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.
LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ.COMMUNE DE PARIS.
VOIRIE URBAINE
MAIRIE DU VIe ARRONDISSEMENT.Les délégués à la Mairie du 6e arrondissement informent leurs administrés qu’en vue de faciliter et d’activer les rapports des intéressés avec le service de la voirie de Paris, et d’accord avec l’architecte commissaire-voyer délégué, des bureaux viennent d’être établis, à cet effet, à la Mairie de l’arrondissement.
En conséquence, outre les bureaux de l’Hôtel de ville, on pourra adresser à la Mairie toutes les demandes d’alignement, d’autorisation de construire, de réparations, ravalements, ouvertures, installation d’auvents, échoppes, lanternes, etc. ; placement d’enseignes, écussons, etc., et saillies sur la voie publique.
Celles concernant les cabinets et fosses d’aisances, étaux de boucherie, fournils de boulangeries, logements insalubres, bâtiments en péril, nettoyage de façades de maisons, etc., etc., et, en général, toutes les opérations de grande et petite voirie.
Les membres de la Commune, BESLAY, E. VARLIN, COURBET.
Imprimerie de Mme Ve Bouchart-Huzard, rue de l’Éperon, 5
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 275.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Liberté, Égalité, FraternitéCOMMUNE DE PARIS
XIIe ARRONDISSEMENTLes MEMBRES DE LA COMMUNE, composant la Municipalité du XIIme Arrondissement ;
CONSIDÉRANT qu’aujourd’hui le devoir de tout Citoyen est de voler à la défense de Paris, outrageusement bombardé par les ex-membres du Gouvernement de la Défense nationale, alliés aux capitulards bonapartistes ;
ATTENDU que l’élan spontané de la 12me Légion se trouve refroidi d’une façon compromettante pour le salut de notre cité, par la lâcheté et la trahison de ceux qui fuient ou se cachent ;
Vu qu’il est du devoir des Municipalités de faire exécuter les décrets de la Commune ;
ATTENDU que certains employés du chemin de fer de Paris-Lyon-Méditerranée prétendent s’exempter du service de la Garde nationale en s’abritant derrière un décret issu de l’ex-gouvernement déchu ;
Qu’au point de vue de la morale, il est urgent de remédier à un état de choses qui ne tendrait à rien moins qu’à désorganiser la Garde nationale et à servir les desseins les plus infâmes de la réaction royaliste ;
ARRÊTENT :
ART. 1er. — Les Employés du matériel roulant du chemin de fer de Paris-Lyon-Méditerranée, c’est-à-dire Conducteurs, Chauffeurs, Mécaniciens, Serre-Frein, les Employés de la Gare de Bercy et ceux du service actif de la voie, sont seuls exemptés du service de la Garde Nationale.
ART. 2. —Un délai de quarante-huit heure est donné aux Citoyens de 19 à 40 ans ne faisant pas partie des catégories ci-dessus pour reprendre leur service ou se faire incorporer.
ART. 3. — Tout contrevenant sera immédiatement arrêté et mis à la disposition du Conseil de guerre.
ART. 4. —Les Bataillons de la 12me Légion sont chargés de l’exécution du présent arrêté.Les Membres de la Commune pour le 12e Arrondissement,
GERESME, LONCLAS, PHILIPPE, THEISZ.Paris. — Typ. Morris père et fils, rue Amelot. 64.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 383.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉCOMMUNE DE PARIS
XVIIe ARRONDISSEMENTEXTRAIT DE LA CIRCULAIRE DU COMITÉ CENTRAL EN DATE DU 19 AVRIL 1871
Chaque compagnie doit élire trois délégués, sans distinction de grade, pour former le cercle du bataillon, avec un officier nommé par le corps des officiers et le chef de bataillon.
Les cercles des bataillons d’un arrondissement doivent élire deux délégués pour former le conseil de légion avec les chefs de bataillon de l’arrondissement.
Les conseils de légion de chaque arrondissement doivent élire trois délégués pour former le Comité central.
Les chefs de bataillons d’un arrondissement désignent à l’élection l’un d’eux comme chef de légion pour faire également partie du Comité central.
Paris, le 9 avril 1871.
Signé, le Comité central :
G. ARNOLD, ANDIGNOUX, AUDOYNAUD, AVOINE FILS, BAROND, BOUIT, L. BOURSIER, H. CHAUTON, A. DU CAMP, FABRE, FERRAT, FOUGERET, C. GANDIER, GROLARD, GOUHIER. GRELLIER, GUIRAL, LAVALETTE, ED. MOREAU, PRUDHOMME, ROUSSEAU.Approuvé : le délégué à la guerre,
Contresigné : CLUSERET.
Pour se conformer pleinement aux prescriptions qui précèdent et pour mettre un terme à des conflits qui auraient, s’ils se prolongeaient, les conséquences les plus désastreuses, étant considéré que le XVIIe arrondissement est exceptionnellement attaqué par l’agression versaillaise,
Les soussignés arrêtent :
Art. 1er — Les compagnies des bataillons de la 17e légion sont convoqués à l’effet d’élire trois délégués par compagnie, pour former les cercles de bataillons. Les élections se feront du 4 au 6 mai.
Art. 2. — Les délégués formant les cercles de bataillons se réuniront le 7 mai pour nommer un conseil de légion.
Art. 3. — Les chefs de bataillon du XVIIe arrondissement sont invités à se réunir dans le plus bref délai pour procéder à l’élection d’un chef de légion.Paris-Batignolles, le 2 mai 1871.
Les membres de la Commune,
CHALIN, CLÉMENT, DUPONT, GÉRARDIN, MALON.Les membres de la commission communale,
BONNEFOND, E. BAZIER, DAVOUST, DIANOUX, ESTIEN. JACQUlN, B. LECAMP, MARTINE, MICHEL, PICOT, RAMA, JULES SASSIN.Les chefs de bataillon,
[supprimé ?], 33e ; ARMAND, 34e ; BENECH, 90e ; [supprimé ?], 91e ; MONTPELLIER, 202e ; DUPRAT, 223e ; MONGÉS, 257e ; BASTIEN GRANTIL, 259e de guerre ; CHAPUIS, 259e de guerre.1370 - Association générale typographique, Faub. St-Denis, 19.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 399.
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- notes :
[ Commune de Paris — Manifeste du Comité central de l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés]
[ Commune de Paris — Manifeste du Comité central de l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés]. — Paris : Comité de l’Union des Femmes pour la défense de Paris : Commission exécutive (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
["Affiche rouge" : Au peuple de Paris, les délégués de vingt arrondissements de Paris]
["Affiche rouge" : Au peuple de Paris, les délégués de vingt arrondissements de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; x × y cm.
sources :
[12e Légion, aux gardes nationaux]
[12e Légion, aux gardes nationaux]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[1er Bataillon des francs-tireurs éclaireurs de Montmartre]
[1er Bataillon des francs-tireurs éclaireurs de Montmartre]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Appel aux hommes de tous les pays libres]
[Appel aux hommes de tous les pays libres]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Aux bataillons du 2e Arrondissement]
[Aux bataillons du 2e Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Aux ouvriers boulangers]
[Aux ouvriers boulangers]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Comité central aux citoyens du VIe Arrondissement]
[Comité central aux citoyens du VIe Arrondissement]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir ) ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris]
[Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris]
[Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une ) ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris - Aux citoyens du 1er Arrondissement]
[Commune de Paris - Aux citoyens du 1er Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris - Avis]
[Commune de Paris - Avis]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris - Comité de l’Union des Femmes pour la Défense de Paris]
[Commune de Paris - Comité de l’Union des Femmes pour la Défense de Paris]. — Paris : Comité de l’Union des Femmes pour la défense de Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris - Garde nationale du Xe Arrondissement - Avis]
[Commune de Paris - Garde nationale du Xe Arrondissement - Avis]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris - Ier Arrondissement - Ordre]
[Commune de Paris - Ier Arrondissement - Ordre]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris - Ministère de la Guerre]
[Commune de Paris - Ministère de la Guerre]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — 8e Arrondissement — Écoles communales]
[Commune de Paris — 8e Arrondissement — Écoles communales]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Aux bataillons du 2e Arrondissement]
[Commune de Paris — Aux bataillons du 2e Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Comité central]
[Commune de Paris — Comité central]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Comité central — Élections à la Commune]
[Commune de Paris — Comité central — Élections à la Commune]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Enrôlements]
[Commune de Paris — Enrôlements]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Fédération de la garde nationale]
[Commune de Paris — Fédération de la garde nationale]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Fédération républicaine de la garde nationale]
[Commune de Paris — Fédération républicaine de la garde nationale]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Mairie du 17e Arrondissement]
[Commune de Paris — Mairie du 17e Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Ordre du jour]
[Commune de Paris — Ordre du jour]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une ) ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Orphelinats de la Garde nationale de Paris]
[Commune de Paris — Orphelinats de la Garde nationale de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — VIe Arrondissement]
[Commune de Paris — VIe Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — VIe Arrondissement - Voirie urbaine]
[Commune de Paris — VIe Arrondissement - Voirie urbaine]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — XIIe Arrondissement]
[Commune de Paris — XIIe Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — XVIIe Arrondissement]
[Commune de Paris — XVIIe Arrondissement]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — 19e Arrondissement]
[Commune de Paris — 19e Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.