Paris
1809 affiches :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ; dessin (corps accumulés contre un mur, avec figure allégorique d’une femme — « La Commune » — jaillissant de derrière ce mur) par Maximilien Luce ]
- texte :
La Commune de 1871
Film édité par le Cinéma du Peuple, rue Pouchet, 67, Paris
[…]
Cette affiche est reprise d’un ou est inspirée par une huile sur toile (124 × 87 cm) intitulée La Commune et non datée (voir http://books.openedition.org/pupo/2219?lang=fr).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (électeur déféquant dans une urne électorale devant un mur d’affiches électorales) par Eugène Petit ]
- texte :
La meilleure réforme
Tous les jeudis, lisez L’Anarchie, 2, imp. Girardon, Paris
Affichette de vente ?
Le dessin existe aussi en carte postale et sur papier gommé.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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[ texte ; dessin (Période électorale : femme nue enchainée, Tartempion le candidat bourgeois « La Vérité toute nue, c’est indécent, recouvrez-moi ça !! », un afficheur, un passant aux yeux cachés par le candidat) ]
- texte :
La Vérité
« La vérité toute nue…, c’est indécent, recouvrez-moi ça !! »
N’est-pas le mot (l’ordre de mus les parlementaires, de tous les maitres, de tous ceux qui vivent de l’ignorance des hommes.
La vérité un l’a étouffée dans l’affaire Wilson, dans l’affaire Dreyfus, dans le Panama, dans l’affaire Humbert, dans l’affaire Rochette et quand de la pourriture, où croupissent la finance, la magistrature et la politique, s’élevaient quelques relents trop fétides, bien vite avec de grands mots, et des phrases ronflantes, on endormit le peuple et on assassinait la vérité.
Vous avez lu le compte rendu de la dernière séance de cette législature, vote avez senti la peur prendre au ventre tous les politiciens, à la pensée qu’une imprudence allait peut-être ouvrir les écluses des égouts et qu’on allait étaler au grand jour toutes les trahisons, toutes les forfaitures, tous les tripotages. Les députés s’en sont tirés avec de vagues regrets et des promesses qui. le vent emportera. Et tous les millions engloutis dans les poches des Mandrins de la politique. le milliard des congrégations, les émissions scandaleuses, l’affaire Marnier, l’affaire Duez, les coups de bourse de Rochette, et les milliers d’hommes morts au Maroc pour la rapacité des Schneider et Cie tout cela électeur qui t’en parlera, la presse qui touche aux fonds secrets et qui va chercher ses informations dans les antichambres des ministres ? ou les politiciens qui émargent dans les banques ? Tous ces larrons s’entendent, électeur, pour te berner et te mentir.
La vérité qui te le diras sinon nous, les anarchistes, qui ne demandons pas au peuple de nous nommer, mais seulement de note écouler et d’essayer de nous comprendre. Et c’est parce que seuls nous disons la vérité, que tous les partis quels qu’ils soient, nous calomnient quand ils sont faibles et nous emprisonnent quand ils sont forts.
La vérité, électeur la voici : Ne vote pas !
Voter c’est consacrer la République de Rochette et la démocratie d’Hégésippe Simon. C’est donner à l’autorité qui t’écrase, au Capital qui t’exploite le droit d’exister.
Ne vote pas, révolte-toi, instruis-toi, libère-toi et viens avec nous, les hommes libres, réaliser, l’Anarchie qui est l’état d’une Société sans maitre et sans esclaves.
Vu le candidat :
Tous les jeudis, lisez l’anarchie, 2, imp. Girardon, Paris.
Paru en pages centrales de L’Anarchie n° 469 (9 avril 2014).
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- notes :
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[ texte (encre rouge) ; dessin (saynète en 4 vignettes) par Eugène Petit ]
- texte :
Élections législatives de 1914
Le candidat et la poire
L’électeur. – Ah ! La belle poire !
Le candidat. – Si tu veux m’aider à l’avoir, je te la promets !
Le candidat. – Allons, encore un petit effort et nous y sommes ! Mais sais-tu qu’elle est magnifique !
Le candidat. – Que réclames-tu ?
L’électeur. – La poire ! la poire !
Le candidat. – Mais la poire ! C’est toi !Tout parle-menteur vit aux dépens de l’électeur
Vu le candidat :
Demandez tous les jeudis l’anarchie, 0 fr. 10.
Affiche parue en page centrale de L’Anarchie n° 467 (jeudi 26 mars 1914).
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- notes :
- descriptif :
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[ texte : placard à distribuer ]
- texte :
Le criminel
C’est toi le criminel, ô peuple, puisque c’est toi le souverain. Tu es, il est vrai, le criminel inconscient et naïf. Tu votes et tu ne vois pas que tu es ta propre victime.
Pourtant n’as-tu pas encore assez expérimenté que les députés, qui promettent de te défendre, comme tous les gouvernements du monde présent et passé, sont des menteurs et des impuissants ?
Tu le sais et tu t’en plains ! Tu le sais et tu les nommes ! Les gouvernants quels qu’ils soient, ont travaillé, travaillent et travailleront pour leurs intérêts, pour ceux de leurs castes et de leurs coteries.
Où en a-t-il été et comment pourrait-il en être autrement ? Les gouvernés sont des subal-ternes et des exploités : en connais-tu qui ne le soient pas ?
Tant que tu n’as pas compris que c’est à toi seul qu’il appartient de produire et de vivre à ta guise, tant que tu supporteras — par crainte — et que tu fabriqueras toi-même — par croyance à l’autorité nécessaire — des chefs et des directeurs, sache-le bien aussi, tes délégués et tes maîtres vivront de ton labeur et de ta niaiserie. Tu te plains de tout ! Mais n’est-ce pas toi l’auteur des mille plaies qui te dévorent ?
Tu te plains de la police, de l’armée, de la justice, des casernes, des prisons, des administrations, des lois, des ministres, du gouvernement, des financiers, des spéculateurs, des fonctionnaires, des patrons, des prêtres, des proprios, des salaires, des chômages, du parlement, des impôts, des gabelous, des rentiers, de la cherté des vivres, des fermages et des loyers, des longues journées d’atelier et d’usine, de la maigre pitance, des privations sans nombre et de la masse infinie des iniquités sociales.
Tu te plains, mais tu veux le maintien du système où tu végètes. Tu te révoltes parfois, mais pour recommencer toujours. C’est toi qui produis tout, qui laboures et sèmes, qui forges et tisses, qui pétris et transformes, qui construis et fabriques, qui alimentes et fécondes !
Pourquoi donc ne consommes-tu pas à ta faim ? Pourquoi es-tu le mal vêtu, le mal nourri, le mal abrité ? Oui, pourquoi le sans-pain, le sans-soulier, le sans-demeure ? Pourquoi n’es-tu pas ton maître ? Pourquoi te courbes-tu, obéis-tu, sers-tu ? Pourquoi es-tu l’inférieur, l’humilié, l’offensé, le serviteur, l’esclave ?
Tu élabores tout et tu ne possèdes rien ? Tout est par toi et tu n’es rien.
Je me trompe. Tu es l’électeur, le votard, celui qui accepte ce qui est ; celui qui, par le bulletin de vote, sanctionne toutes ses misères ; celui qui, en votant, consacre toutes ses servitudes.
Tu es le volontaire valet, le domestique aimable, le laquais, le larbin, le chien léchant le fouet, rampant devant la poigne du maître. Tu es le sergeot, le geôlier et, le mouchard. Tu es le bon soldat, le portier modèle, le locataire bénévole. Tu es l’employé fidèle, le serviteur dévoué, le paysan sobre, l’ouvrier résigné de ton propre esclavage. Tu es toi-même ton bourreau. De quoi te plains-tu ?
Tu es un danger pour nous, hommes libres, pour nous, anarchistes. Tu es un danger à l’égal des tyrans, des maîtres que tu te donnes, que tu nommes, que tu soutiens, que tu nourris, que tu protèges de tes baïonnettes, que tu défends de ta force de brute, que tu exaltes de ton ignorance, que tu légalises par tes bulletins de vote — et que tu nous imposes par ton imbécillité.
C’est bien toi le souverain, que l’on flagorne et que l’on dupe. Les discours t’encensent. Les affiches te raccrochent ; tu aimes les âneries et les courtisaneries : sois satisfait en attendant d’être fusillé aux colonies, d’être massacré aux frontières, à l’ombre de ton dra-peau.
Si des langues intéressées pourlèchent ta fiente royale, ô souverain ! Si des candidats affamés de commandement et bourrés de platitudes brossent l’échine et la croupe de ton autocratie de papier ; si tu te grises de l’encens et des promesses que te déversent ceux qui t’ont toujours trahi, te trompent et te vendront demain : c’est que toi-même tu leur ressembles. C’est que tu ne vaux pas mieux que la horde de tes faméliques adulateurs. C’est que n’ayant pu t’élever à la conscience de ton individualité et de ton indépendance, tu es incapable de t’affranchir par toi-même. Tu ne veux, donc tu ne peux être libre.
Allons, vote bien ! Aie confiance en tes mandataires, crois en tes élus. Mais cesse de te plaindre. Les jougs que tu subis, c’est toi-même qui te les imposes. Les crimes dont tu souffres, c’est toi qui les commets. C’est toi le maître, c’est toi le criminel, et, ironie, c’est toi l’esclave, c’est toi la victime.
Nous autres, las de l’oppression des maîtres que tu nous donnes, las de supporter leur arrogance, las de supporter ta passivité, nous venons t’appeler à la réflexion, à l’action.
Allons, un bon mouvement : quitte l’habit étroit de la législation, lave ton corps rudement, afin que crèvent les parasites et la vermine qui te dévorent. Alors seulement tu pourras vivre pleinement.
Le criminel, c’est l’électeur !
Texte du placard d’abord paru dans L’Anarchie, n° 47 (1er mars 1906).
Il est réédité en 1914 pour les élections dans L’Anarchie n° 465 (12 mars 1914).
Texte reparu dans Amer, revue finissante n° 1 (déc. 2006), p. 149
Texte reparu dans Le Monde libertaire n° 1461 (18-24 janvier 2007)- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ]
- texte :
Élections législatives 1914
Fédération Communiste Anarchiste révolutionnaire de langue française
Les Anarchistes ne votent pas !
Parce que :
1° Voter, c’est abdiquer ses droits entre les mains d’un individu qui peut vous trahir impunément. Exemple : Millerand, Briand, etc.
2° Voter, c’est se soumettre d’avance à la volonté de la majorité qui est nécessairement routinière : tous les progrès étant toujours l’œuvre des minorités.
3° Prendre part au vote, c’est reconnaître la légalité c’est admettre la bonne foi du système électoral, alors que la réalité prouve que le suffrage universel est faussé à sa base par l’organisation des partis politiques et la puissance corruptrice de l’argent.Travailleurs.
Une fois de plus, on vous demande de nommer des représentants !
Pourquoi faire ? Est-ce pour exécuter vos volontés ?
Non.
Précédemment ils s’étaient adjugés 15.000 francs par an.
Les en aviez-vous chargés ?
Vous avaient-ils consultés ?
Cette fois, ils vous ont imposé la loi de 3 ans.
Ils ont engagé plus de 2 milliards de dépenses nouvelles.
Ils ont fait en sorte que le budget atteigne 6 milliards 819 millions, quand tous avaient promis de ne pas voter d’impôts nouveaux.
Vous êtes le peuple souverain, vous disent-ils, et une fois nommés, ils n’en font qu’à leur tête.
Ils vous traitent comme un troupeau qu’on malmène et traîne à l’abattoir du Maroc ou d’ailleurs.
Que font-ils de celte devise “Liberté, Égalité, Fraternité” qui depuis plus de 40 années de République est gravée sur tous les édifices nationaux ?
N’est-ce pas un abominable mensonge ?
N’avons-nous pas dans les prisons beaucoup des nôtres qui subissent de lourdes peines, de longues condamnations de prison pour avoir voulu exprimer leur liberté de penser, d’émettre une opinion et de propager une idée par la parole et par l’écrit ?
Ne voyons-nous pas l’inégalité dans les faits administratifs, judiciaires et économiques, comme sous les régimes déchus, mais imposée plus hypocritement chaque jour ?
Est-ce que nous n’assistons pas à l’écrasement des paysans par l’impôt, et à la misère des citadins par les salaires de famine et les chômages répétés ?
Qu’ont-ils fait de vos enfants qu’ils ont enlevés à votre affection ?
Des malades, des morts !
Nous, Anarchistes ! nous ne vous promettons rien, nous vous disons Seulement :
Vous êtes le nombre,
Vous êtes la force.
Ce que vous désirez, vous pouvez l’obtenir.Voulez-vous continuer à être des esclaves ?
Vous trouvez-vous bien d’être mal nourris, mal logés, écrasés de labeur souvent nuisible ?
Allez-vous continuer d’envoyer à la Chambre des hommes qui passeront leur temps à se remplir les poches et à se partager honneurs, emplois et ministères ?
Voulez-vous assister impassibles à d’autres Duez, Caillaux, Monis, Barthou, etc.
Eh ! bien, allez voter.
Sinon, venez avec nous chercher à réaliser l’égalité véritable et à instaurer une société de bonté, où chacun produira selon ses forces et pourra consommer selon ses besoins.
Aidez-nous à faire que le droit à la vie soit égal pour tous.
Pour cela, il faut :
Poursuivre la disparition du régime capitaliste.
Supprimer l’exploitation de l’homme par l’homme, mettre en commun les richesses et tous les moyens de production.
Abolir toutes les servitudes morales, économiques et politiques.
Nier toutes les Patries, combattre tous les militarisâmes, empêcher toutes les guerres.
En un mot, combattre l’autorité sous toutes ses formes.
Ne plus voter !
Mais ne pas rester indifférent de la chose publique. Porter son attention sur les laits économiques et suivre leur répercussion sur l’organisme politique : l’État. Battre en brèche la forteresse du pouvoir, mais autrement que par l’inoffensif bulletin de vote : par la révolte contre les institutions iniques, par une attitude permanente de réfractaire contre les lois.
Pas d’inertie ! De la pensée et de l’action !
Ne votez plus ! Agissez !
Lire toutes les semaines : Le Libertaire, Les Temps Nouveaux
Les affiches seront prêtes le 1er avril ; des Listes de Souscription seront envoyées à tous les groupes qui voudront bien se charger de les faire circuler et les retourner au plus tôt au camarade Albret, 51, rue Lhomond.
Affiche présentée dans Le Libertaire du 28 mars 1914 (20e année, n° 22). L’affiche elle-même a été tirée à 20.000 exemplaires.
Une autre affiche, le manifeste « Aux travailleurs des villes et des campagnes » — élaboré au congrès d’aout 1913 — était encore en stock alors qu’une seconde est prévue, intitulée « Bilan de la législature » [1] L’ensemble de cette propagande laissera une ardoise de 1.700 francs à Albret qui devra lancer un appel à la combler.
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[ texte ]
- texte :
Société des Amis des Peuples de Russie
Association Républicaine des Anciens Combattants
Pourquoi nous voulons la paix avec la Russie
Malgré l’armistice, malgré les promesses données par les gouvernements alliés à maintes reprises, la guerre continue en Europe. Un combat implacable entre les puissances victorieuses et la Russie socialsite, est perpétué par la seule volonté des gouvernements français et anglais.
Le monde civilisé proteste contre cette politique folle et sanglante. De tous les points des deux continents surgissent des réprobations. La protestation unanime de tous les peuples flétrit les artisans de la guerre prolongée.
Nous voulons la paix avec la Russie :
Parce que le peuple russe n’est l’ennemi d’aucun peuple, et ne menace personne ;
Parce que les droits du peuple russe à disposer de lui-même sont aussi sacrés que ceux de tout autre peuple ;
Parce que le peuple russe, par l’organe de ses représentants, et en […] a proposé la paix sans injustice ni violence ;
Parce que le peuple russe s’est déclaré prêt, en donnant toutes les garanties possibles, d’accepter les plus grands sacrifices pour arrêter l’effusion de sang ;
Parce que l’engagement du peuple russe d’assumer les dettes du tsarisme et de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures des pays alliés, supprime jusqu’à l’apparence des prétextes invoqués pour le combattre ;
Parce que le blocus de la Russie ne fait pas seulement périr des millions d’innocents, il aggrave la disette européenne et le renchérissement de la vie dont souffrent tous les peuples ;
Parce que la France a besoin des matières premières et des produits que nous orre la Russie ;
Parce que la France appauvrie et financièrement ruinée ne peut, sans trahir les intérêts des travailleurs, jeter encore des milliards dans le gouffre de la guerre.
Paix à la Russie !
Ouvriers et paysans français, répétez avec nous ce cri qui traduit ma révolte des consciences et la clairvoyance notion des intérêts de la France et de l’humanité.
Les [… ?] [deux noms]
Adhérez à la Société des Amis des Peuples de Russie, [adresse]
Anciens combattants, adhérez à l’ARAC, [adresse]
[…] ARAC […]
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[ texte ]
- texte :
Élections législatives — 16 novembre 1019
Bureau de propagande antiparlementaire
Voter, c’est faire le jeu de la réaction
Le Parlement, c’est l’arme du Capitalisme. Députés et ministres sont partie intégrante de ce régime et rien autre chose.
Il n’y a pas deux façons d’être député ou ministre, il n’y en a qu’une toujours néfaste aux producteurs.
Quatre millions appartenant aux organisations affiliées à la CGT et au PSU souffrent de ce régime et sont adversaires du Capitalisme.
S’ils refusaient hautement de prendre part au Scrutin
s’ils pratiquaient une abstention ouvertement annoncée et expliqué pendant la période électorale, ils porteraient un coup mortel au régime qu’ils rêvent d’abattre.
Étroitement unis dans une réprobation aussi consciente, aussi catégorique, du système bourgeois, ces quatre millions d’hommes, après avoir touché une partie des forces dont le Gouvernement dispose, pourraient organiser dans le pays, soit par le système des Soviets, des Conseils d’ouvriers syndiqués, une formidable coalition contre laquelle rien ne saurait prévaloir, capable d’oser entreprendre de suite,
la Transformation sociale la plus profonde.
Que resterait-il alors du Spectre de la Réaction, que l’on agite devant nous pour nous pousser aux Urnes ?Électeur, réfléchis ! Examine notre idée et dis nous si un tel système pourrait se prêter aux actes d’un parlement dont voici le dernier bilan ; 300 Députés radicaux et radicaux-socialistes ; 100 Députés socialistes, que tu as cru des idéalistes, ont acclamé la guerre pour laquelle ils ont consenti tous les crédits, même lorsqu’elle se prolongera en Russie et jusqu’en Hongrie.
Collaborant sous le couvert de cette infâme duperie “L’Union Sacrée” ils ont, d’accord avec la réaction ! organisé une infernale boucherie, véritable faillite de la civilisation.
Profiteurs de la Mort, Assassins des Révolutions, Châtreurs delà Pensée. Dictateurs, Généraux du Chemin des Dames, Fusilleurs d’innocents, Juges à gages, Mercantis, Spéculateurs, Affameurs, Bureaucratie pillarde ont trouvé les députés à plat ventre devant eux. Quelques-uns socialistes ! sont devenus ministres et tous, pour justifier leur criminelle abdication, en passant l’éponge sur cette honte, ils sont allés jusqu’aux limites extrêmes de la servilité, de l’infamie, de la sauvagerie ! Oui ! de la sauvagerie, sans compter « leur amnistie », le traité de paix, entre cent, en est une preuve. C’est la porte ouverte à tous les brigandages et la bride sur le cou aux guerriers plus forts, plus, insolents que jamais et le militarisée maître, nous demandera, demain peut-être, nos enfants par dizaines de millions pour une nouvelle boucherie !
Électeur, Paysan, Ouvrier manuel ou intellectuel !
en votant c’est non seulement faire le jeu de la Réaction que seul un parlement peut sauver !
c’est aussi avec un bout de papier ! décréter la mort de tes enfants !Maintenant, vote encore, si tu l’oses !
Lisez et répandez Le Libertaire organe anarchiste, bihebdomadaire, paraissant les mercredi et samedi. — Bureaux : 69, boulevard de Belleville, Paris (XIe)
Vu : Les Candidats pour la forme.
[marque syndicale] Fédération du Livre - Marque syndicale - Paris e section
Imprimerie spéciale du Libertaire, 69, boulevard de Belleville, Paris
Le Gérant : JournéAffiche parue au verso du Le Libertaire du 9 novembre 1919 (nouvelle série, 1re année, n° 43A). Au recto, une brève signale :
Nos Munitions pour l’Action Antiparlementaire
AFFICHES. — 10.000 N° 42 A [i.e. 43 A ?] ont été tirés en supplément pour faire face aux demandes des camarades.
Nous tenons ces exemplaires à la disposition des militants au prix de 5 francs le cent.
BROCHURES. — La Grève des Électeurs. — L’Absurdité de la Politique. — Électeur, écoute ! — Pour ne pas voler. — Quatre séries de brochures tirées chacune a 20 000 sont désormais à la disposition des groupe » et militants au prix de 2 fr. 75 le cent, 2f fr. le mille.
PAPILLONS — i.200 000 papillons gommes vont pouvoir prendre leur vol.
Nous les laissons au prix de 0 fr 30 le cent, 2 fr 75 le mille.
TRACTS. — Il nous reste quelques milliers de tracts du LIBERTAIRE, plus que jamais d’actualité. 1 franc le cent, 9 francs le mille, franco- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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[ texte ; timbre ]
- texte :
Les mercredis du « Foyer du XIe »
Groupe d’études, de propagande et d’éducation
Salle du groupe, 95, rue de Charonne
à 20 h 30 précisesConférence
mercredi 8 décembre 1920
par le savant
Albert Mary
Sujet traité :
Comment on devient naturalisteentrée libre et gratuite
Tous les vendredis, lisez « Le Libertaire »
[ … impr. ?]
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[ texte ]
- texte :
Massen Versammlung
Emma Goldman die bekannte Arbeiter Agitatorin aus Amerika spricht Samstag den
1219 Mai um 8 Uhr Abends
im Salon de l’Harmonie
94, rue d’Angoulême, 94Thema :
Befreiung der Frau
Entrée 30 centimes
traduction :Traduction de la police :
Convocation des masses
Emma Goldmann, l’agitateur ouvrière américaine bien connue, prendra la parole le samedi 19 mai à 8 heures du soir dans le salon de l’harmonie, 94 rue d’Angoulême.
Ordre du jour : L’émancipation de la femme.
Entrée 30 centimes.
Repéré aux Archives de la Préfecture de Police (Paris) dans le dossier sur Emma Goldman.
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[ texte ]
- texte :
Qu’est-ce au le Foyer du XIe ?
C’est un groupement d’ouvriers du XIe Arrondissement qui, par ses efforts coordonnés, s’efforce de fournir aux individus ayant le souci de s’affranchir intégralement la facilité d’examiner les problèmes les plus variés.
Dans quel but ?
Dans le but de faire des Hommes conscients capables de se diriger seuls.
Pour quelle raison ?
parce que nous plaçons tous nos espoirs dans l’éducation de chaque individu pour l’acheminement vers une Humanité meilleure.
Persuadés que l’Esclavage politique, économique et moral repose principalement sur l’Ignorance des Foules, sans laquelle aucun Gouvernement, aucune Exploitation ne sauraient exister.
C’est pourquoi, Camarades, nous vous convions à assister à notre série de conférences pour la campagne d’hiver, qui aura lieu à partir d’octobre 1920.
Tous les trois premiers mercredis de chaque mois
dans la salle du 95, rue de Charonne (XIe)
sur les sujets les plus divers.Révolutionnaires de toutes écoles, camarades de toutes professions qui aspirez à un peu plus de justice et de mieux-être, ne comptez- que sur vous-mêmes ; perfectionnez-vous, éduquez-vous ; alors seulement vous serez capables d’accomplir de profondes transformations sociales.
Mercredi 20 octobre 1920, à 20 h 30
Conférence-controverse
Sujet traité
Contre la dictature du prolétariat
orateurs : Le Meillour, Flotter
Adhésions au Groupe tous les mercredis. — Prêt de livres de la bibliothèque aux adhérents.
Entrée libre et gratuite. — Tous les vendredis, lisez “Le Libertaire”.
Impr. […] – [marque syndicale] […]
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[ texte ]
- texte :
Qu’est-ce au le Foyer du XIe ?
C’est un groupement d’ouvriers du XIe Arrondissement qui, par ses efforts coordonnés, s’efforce de fournir aux individus ayant le souci de s’affranchir intégralement la facilité d’examiner les problèmes les plus variés.
Dans quel but ?
Dans le but de faire des Hommes conscients capables de se diriger seuls.
Pour quelle raison ?
parce que nous plaçons tous nos espoirs dans l’éducation de chaque individu pour l’acheminement vers une Humanité meilleure.
Persuadés que l’Esclavage politique, économique et moral repose principalement sur l’Ignorance des Foules, sans laquelle aucun Gouvernement, aucune Exploitation ne sauraient exister.
C’est pourquoi, Camarades, nous vous convions à assister à notre série de conférences pour la campagne d’hiver, qui aura lieu à partir d’octobre 1920.
Tous les trois premiers mercredis de chaque mois
dans la salle du 95, rue de Charonne (XIe)
sur les sujets les plus divers.Révolutionnaires de toutes écoles, camarades de toutes professions qui aspirez à un peu plus de justice et de mieux-être, ne comptez- que sur vous-mêmes ; perfectionnez-vous, éduquez-vous ; alors seulement vous serez capables d’accomplir de profondes transformations sociales.
Mercredi 6 octobre 1920, à 20 h 30
Conférence
par le doctoresse Madeleine Pelletier
surLa dictature du prolétariat en Russie
Adhésions au Groupe tous les mercredis. — Prêt de livres de la bibliothèque aux adhérents.
Entrée libre et gratuite. — Tous les vendredis, lisez “Le Libertaire”.
Impr. […– [marque syndicale] […]
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- notes :
- descriptif :
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[ texte (avec espace à compléter) ]
- texte :
Comité de Défense Sociale
Redoublons d’énergie
Toujours des demi-mesures !
À le suite de l’ardente campagne de nos comités et d’autres groupements, le gouvernement sentant la volonté populaire vient de prendre, en faveur des marins de la Mer Noire, quelques mesures de grâce et des commutations de peine.
Cinq sur vingt-trois de nos camarades sont libérés ; les autres — et quelques-uns pour 15 ans encore — restent à souffrir dans les prisons.
Nous ne pouvons accepter cela !
Les enrichis de la guerre, les généraux assassins (et nous prouverons qu’ils sont nombreux), tous les tripoteurs, les fourbes, sont en liberté pendant que leurs victimes innocentes souffrent dans les prisons.
C’en est assez !
Tous, unis, il nous faut redoubler d’énergie.
Il faut que toutes ces courageuses victimes, de Badina à Cottin, en passant par Paul Meunier, soient arrachées des griffes de leurs bourreaux.
Tous debout, unis, clamons notre volonté et notre impatience au
- Grand Meeting -
Après entente avec le Comité, les CSR, l’ARAC, l’Union anarchiste, le parti SFIC, les adhérents de ces organisations sont invités à assister à ces meetings et manifestations, à en assurer le succès et à en développer la portée.
[marque syndicale] Imp. « La Fraternelle », 55, rue Pixerécourt, Paris (20e)
Est-ce plutôt l’affiche citée dans Le Libertaire du 24 février 1922 :
Une affiche
Pour permettre aux groupe d’organiser, dans les meilleurs conditions, des réunions en faveur de notre admirable Cottin, l’Union Anarchiste vient d’éditer trois mille affiches passe-partout (format colombier) avec place en blanc, pour l’indication du lieu et du jour de la réunion, du nom des orateurs et du groupe organisateur.
L’Union Anarchiste laisse ces affiches au prix de 17 fr. le cent. Franco : 20 fr.
Adresser les commandes et les fonds à Bertelletto, 69, boulevard de Belleville, Paris (11e).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Au peuple !
« La mobilisation n’est pas la guerre », Poincaré (juillet 1914)
Encore une fois nos ennemis, nos maîtres, nos requins, les bandits de la Finance, de la Haute Banque nous préparent une nouvelle et dernière guerre.
Les bouchers qui sont les auteurs des grands massacres de 1914-1918 qui fauchèrent plus de 15 millions de vies humaines sont les mêmes qui nous menacent encore aujourd’hui d’une nouvelle hécatombe.
Les Loucheur, les Poincaré, les Briand, les Barthou veulent faire une nouvelle saignée dans le prolétariat français, au seul profil des euros industriels, du monstre capitaliste.
Peuple de Paris, dois-tu te laisser faire ?
Nous disons non !
Par tous les moyens, il faut nous opposer à la mobilisation ; nous nommes dans un cas de légitime défense.
Devant un tel danger qui menace toute la population, nous devons nous dresser.
Il nous faut répondre à l’Appel de Mobilisation par la
Grève générale révolutionnaire insurrectionnelle.Action directe, violence, tout doit être mis en œuvre pour s’opposer à la guerre.
Mères de famille, femmes, fiancées, amies, défendez les vôtres. Défendez-les par tous les moyens. Ne vous laissez pas ravir les êtres qui vous sont chers…
Peuple ! N’oublie pas qu’en cas d’émeute ou d’insurrection, il faut laisser de côté toute question sentimentale, et lorsque tu descendras dans la rue
Emploie tout ce qui te sera nécessaire pour abattre les soutiens de ce régime abject.Vive la Révolution sociale !
Groupe du 13e de l’UA, Presson et Petit.
Groupe des 10e et 20e de l’UA. Roger et Boué
Groupe du 14e de l’UA, H. Roulin et Paolini.
Ligue des Réfractaires Delécourt et LévesqueAffiche annoncée dans Le Libertaire du 13 mai 1921 (nouvelle série, 3e année, n° 121).
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version du Libertaire du 6 avril 1921
Union anarchiste. — Groupe des jeunesses
Contre la guerre !
Contre le crime !
Pendant cinq années des hommes se sont entre-tués avec une férocité inouïe. Quinze millions d’entre eux sont tombés dans cette lutte sanglante qui devait à jamais supprimer le militarisme et abolir la Guerre. Hélas ! Vous anciens combattants, vous les mères dont on a tué les fils, quelle cruelle désillusion quand vous vous êtes aperçus que toutes les promesses faites par les gouvernants ne sont que mensonges et tromperies.
La guerre a tué les enfants du peuple au plus grand intérêt des profiteurs de la mort.
Travailleurs manuels et intellectuels, les gouvernants trouvent que vous n’avez pas assez souffert que le sang n’a pas assez coulé, puisqu’à nouveau ils parlent de mobilisation, puisqu’à nouveau la terrible menace est que sur nos têtes « la menace de la guerre ».
Nous, jeunes fils de travailleurs, qui avons grandi dans la misère et la souffrance, nous jeunes anarchistes, nous vous disons : « ne commettez pas l’erreur de 1914 ».
Aux mères, nous crions : « Ne donnez plus vos fils ».
Aux hommes, à ceux qui vont être appelés : « Refusez de répondre à l’autorité du capitalisme, refusez de partir ».
Aux jeunes, à ceux qui viennent d’être mobilisés : « Refusez de faire leur guerre, refusez d’obéir » ; à tous nous crions « Ne faites plus de la terre un immense charnier » et unissant nos efforts aux nôtres, vous hâterez l’avènement d’une humanité meilleure, la grande famille universelle.
Guerre à la guerre !!
À bas les frontières !!
Vive la révolution sociale !!!
Le Groupe des Jeunesses anarchistes
Affiche annoncée dans Le Libertaire du 6-13 mai 1921 (2e série, 3e année, n° 120).
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Travailleurs,
Une nouvelle et sinistre comédie se joue.
En 1914, ce fut la mobilisation nette et brutale de tous les hommes valides, l’envoi pendant quatre ans de millions d’hommes dans la fournaise.
Aujourd’hui on prépare une mobilisation plus sournoise mais aussi dangereuse que la dernière. Déjà notre gouvernement menace de rappeler deux classes démobilisées pour leur faire remplir le rôle de gendarmes.
« Il faut que l’Allemagne paie », disent nos gouvernants. Lancés sur cette pente, jusqu’où iront-ils ? Sera-ce dans votre intérêt ? Après la dernière guerre, les capitalistes, organisant sciemment la chômage, vous ont acculés à la misère. Ne craignez-vous pas que celle qui se prépare ne vous forge de nouvelles chaînes d’esclavages ?
En régime capitaliste, il ne peut être question de défense nationale. Il ne faut plus accepter une telle hérésie. Les femmes ont-elles élevé leurs enfants pour les envoyer à la mort en même temps que leurs maris ? Les anciens combattants ont-ils déjà oublié le souvenir des souffrances vécues pendant cinquante-deux mois ?
Si les capitalistes veulent la guerre, qu’ils la fassent aux-mêmes. Quant au peuple, son devoir est de refuser de répondre à l’ordre de mobilisation et, comme le criait jadis M. Briand, notre actuel Président du Conseil, d’y répondre par
L’insoumission et l’insurrection
Travailleurs, tenez-vous au courant de la situation politique actuelle, prenez conscience de votre force, souvenez-vous des 1.700 morts de la dernière guerre, et décidez-vous à user de tous les moyens pour empêcher le retour d’une telle calamité.
Tous debout ! Guerre à la guerre ! À bas le militarisme !
Groupe du XIIIe de l’Union anarchiste — Ligue des réfractaires
Affiche annoncée dans Le Libertaire du 6-13 mai 1921 (2e série, 3e année, n° 120).
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version du Libertaire du 13 avril 1921
Comite d’action des jeunesses
La mobilisation, c’est la guerre !
Ne partez pas !
Pendant cinq ans, les hommes se sont entr’égorgés et ont fait de la terre un immense charnier. Quinze millions d’entre eux sont tombés dans cette lutte sanglante qui devait à jamais supprimer le militarisée et abolir la guerre,
À l’heure actuelle, le militarisée français, héritier du militarisée allemand, prépare une nouvelle et criminelle aventure.
Face aux événements qui viennent de surgir, nous nous dressons, nous les jeunes, contre la folie guerrière des gouvernants de ce pays.
Nous ne voulons pas que l’on puisse disposer de notre liberté et de notre vie pour une cause qui 11 est pas la nôtre.
Nous ne voulons pas, en revêtant la livrée militaire, servir d’instruments à la bourgeoisie prétendant représenter la nation.
Face à la Mobilisation, face à la Guerre, nous crions aux jeunes ouvriers de ce pays : « Ne partez pas », vous ne serez pas les artisans des fortunes que les Loucheur et les Hugo Stinnes édifieront en exploitant les charbonnages de la Ruhr.
Contre le Capitalisme international, vous opposerez la Solidarité internationale des travailleurs.
Mères ! Vous ne donnerez plus vos fils. Le sang de millions de jeunes gens a assez souillé l’humanité.
Épouses ! Amantes ! Défendez votre bonheur.
Camarades ! Refusez de partir, épargnez dans vos foyers la souffrance et le malheur.
Révoltez-vous contre les assassins.
Guerre a la guerre, plus de frontières
Tous debout contre le militarisme.Pour les Jeunesses Communistes, A. Simondant
Pour les Jeunesses Anarchistes, Pierre Odéon
Pour les Jeunesses Syndicalistes, René GrondinAffiche annoncée dans Le Libertaire du 13-20 mai 1921 (2e série, 3e année, n° 121).
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[ texte ]
- texte :
Mauricius fera trois conférences
Salle de l’Union des syndicats
33, rue de la Grange-aux-Belles, 33Jeudi 23 juin à 8 h 1/2 précises
Le régime des Soviets
L’organisation soviétique et la vie actuelle en RussieJeudi 30 juin à 8 h 1/2 précises
Le syndicalisme en Russie
et les forces antibolchevistes. Les socialistes-révolutionnaires et les anarchistesJeudi 7 juillet à 8 h 1/2 précises
Le bolchevisme en France
L’adaptation du bolchevisme au mouvement révolutionnaire français — ConclusionsLes portes ouvriront à 20 heures
Participation aux frais : un franc
[marque syndicale] Imp. G. Sauvard, 61, rue Pascal, Paris.
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texte
- texte :
FÉDÉRATION DES JEUNESSES ANARCHISTES
Qu’est-ce que la Jeunesse Anarchiste I
La Jeunesse Anarchiste est un groupement de jeunes épris de liberté, qui par ses efforts coordonnés s’efforce de fournir aux individus ayant le souci de s’affranchir intégralement, la facilité d’examiner les problêmes sociaux sous toutes leurs formes.
DANS QUEL BUT ?
Dans le but de former des êtres conscients capables de se diriger seuls.
POUR QUELLE RAISON ?
Parce que nous plaçons nos espoirs dans l’éducation de chaque individu pour l’acheminement vers une Humanité meilleure.
Persuadés que l’esclavage politique, économique et moral repose principalement sur l’ignorance des foules, sans laquelle aucun Gouvernement, aucune exploitation ne saurait exister.
C’est pourquoi, camarades, nous vous convions à assister à toutes nos réunions dans lesquelles la libre discussion est élevée à la hauteur d’un principe.
Penseurs de toutes écoles, révoltés de toutes catégories, camarades de toutes professions, qui aspirez à un peu plus de justice et de mieux-être, ne comptez que sur vous-mêmes ; alors vous serez capables d’accomplir de profondes transformations sociales.
Annonce parue dans La Jeunesse anarchiste n° 1 (15 mars 1921).
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[ texte (avec espace à compléter) ]
- texte :
[…]
[…
Grand Meeting
…]
Affiche citée, entre autres, dans Le Libertaire du 24 février 1922 :
Une affiche
Pour permettre aux groupe d’organiser, dans les meilleurs conditions, des réunions en faveur de notre admirable Cottin, l’Union Anarchiste vient d’éditer trois mille affiches passe-partout (format colombier) avec place en blanc, pour l’indication du lieu et du jour de la réunion, du nom des orateurs et du groupe organisateur.
L’Union Anarchiste laisse ces affiches au prix de 17 fr. le cent. Franco : 20 fr.
Adresser les commandes et les fonds à Bertelletto, 69, boulevard de Belleville, Paris (11e).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ]
- texte :
École du propagandiste anarchiste
Samedi 11 octobre, à 20 h 30 précises
au bénéfice de l’école
Salle des fêtes de l’Égalitaire, 17, rue de Sambre-et-Meuse
Grande soirée artistique consacrée au poète paysan Eugène Bizeau
avec la présence de celui-ci et le concours des chansonniers
Géo Robert, Marcel Courtot, Duc Clovys, Marcau, Charlotte Lutz, Maud-Geer, Boyette, Costia et de mme Dagmar-Gérad, de l’Odéon
le piano sera tenu par Mlle Lemonnier
le Groupe Théâtral interprètera
Leu Commune
pièce en un acte de Gaston Couté
À 23 h 50
Grand bal de nuit
Orchestre Michel Poncy
Prix des places : concert 3 frs ; concert et bal 5 frs ; bal 3 frs
[marque syndicale] Imp. "La Fraternelle", 55, rue de Pixéricourt, Paris
Affiche signalée dans le livre des éditions Christian Pirot : Eugène Bizeau a 100 ans.
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[ texte ]
- texte :
UNION ANARCHISTE
À bas la guerre !…
Cinq années de carnage n’ont pas assouvi la soif de sang des vampires capitalistes.
Aux fabricants d’instruments de meurtre, il faut des débouchés. Aux industriels, il faut à bon compte des matières premières.
Le Maroc, qui détient dans son sol des richesses immenses, a éveillé les convoitises des requins de la Finance et de l’Industrie.
Les Gouvernants espagnols et français, à la solde, comme tous les gouvernants, des puissances d’argent, ont résolu de s’emparer de ce riche pays. Et ils n’hésitent pas à sacrifier des vies humaines pour ce but méprisable. Pour remplir les coffres-forts, chaque jour des hommes tombent frappés à mort.
Que font les politiciens ?
Socialistes, radicaux de toutes nuances, libéraux, soutiennent de leur vote et de leur parole, cette opération de brigandage et mêlent leurs aboiements à ceux des Maurras et Daudet, ces chiens qui, toujours, hurlent à la mort.
LES COMMUNISTES, eux, la dénoncent tapageusement, mais envoient des télégrammes de félicitations au dictateur marocain Abd-el-Krim qui soulève ses compatriotes au nom d’une soi-disant défense patriotique, mais n’est en réalité que l’agent d’autres puissances d’argent et ne rêve que d’établir sur les malheureux indigènes sa propre domination.
Prenant prétexte des poursuites exercées coutre eux, très courtoisement d’ailleurs, par le tortionnaire en chef Schrameck, les employés de Moscou, dictateurs en gestation, ameutent effrontément et trahissent la Classe ouvrière qu’ils prétendent servir.
Les Anarchistes sont contre toutes les Guerres
Logiques avec leur conception de liberté de l’individu, les anarchistes revendiquent pour les peuples coloniaux le droit de disposer d’eux-mêmes.
Seuls, ils ont le droit de dire aux Français, aux Espagnols et aux Marocains :
RÉVOLTEZ-VOUS !…
Mettez dans le même sac Painlevé, Caillaux el Schrameck, etc., sans oublier Briand, Primo de Rivera et son Alphonse, Abd-el-Krim et tous les aspirants dictateurs. Prenez conscience du rôle que l’on vous fait jouer et dont vous ne gagnerez qu’une mort misérable. Ne placez plus vos espoirs de vie meilleure et de paix humaine entre les mains des pantins de la politique, quelle que soit l’outrance de leurs discours ou l’éclat de leur drapeau.
Tous les politiciens trompent le peuple : tout est subordonné pour eux à l’intérêt de leur parti ou de leurs personnes.
On rendra la Guerre impossible en opposant aux appétits des capitalistes, des gouvernants, aux roueries intéressées des flagorneurs, la volonté agissante de ceux qui font les frais de toutes les guerres, exploités de tous pays et de toutes races.
D’autres carnages se préparent
Demain, profitant de l’apathie des masses ouvrières, les dirigeants organiseront de nouvelles hécatombes. IL NE FAUT PLUS QUE CELA SOIT.
Exploités, serfs du chantier, de l’usine, du bureau, préparez-vous à la résistance. Venez aider les anarchistes dans leur propagande anti-militariste, anti-patriotique, pour un idéal de justice et de paix. Assistez aux meetings qui se tiendront sous les auspices des organisations ouvrières qui ont su se soustraire à la tutelle des politiciens.
Il n’y a plus un instant à perdre.
CONTRE LA GUERRE MAROCAINE, POUR LA VIE
Contre toutes les guerres, TOUS DEBOUT !
LE COMITÉ D’INITIATIVE DE L’UNION ANARCHISTE.
Lisez chaque Samedi Le Libertaire, 9, Rue Louis-Blanc, le n° 25 cent. ; le 10 de chaque mois, La Revue anarchiste, 14, Rue Petit, Paris (19e).
[marque syndicale] Imprimerie de l’Union anarchiste
Archives nationales F/7/13172, dossier n° 2, A244 :
https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-22tl2jivg-v31knt5tf5sz/FRAN_0020_15859_L- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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[ texte (10 citations de Clemenceau, Laforgue, Anatole France, E. Renan, A. Briand, Tolstoï, E-D Morat, Domela Nienwenhuis, Sébastien Faure, E. Girault) ]
- texte :
jeunesse anarchiste
Après tout, les anarchistes ont raison : les pauvres n’ont pas de patrie.
G. Clemenceau.
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
Les armées modernes, quand elles ne sont pas employées au brigandages coloniaux, ne servent qu’à protéger la propriété capitaliste.
Laforgue.
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
L’armée c’est l’école du crime
Anatole France.
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
Je n’aurais pu être soldat, j’aurais déserté ou je me serais suicidé.
E. Renan.
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
Et alors, si l’ordre de tirer persistait, si l’officier tenace voulait quand même contraindre la volonté du soldat, ah ! sans doute les fusils pourraient partir, mais ce ne serait pas, peut-être, dans la direction indiquée.
Aristide Briand.
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
Ressaisissez-vous, mes frères ! N’écoutez pas les scélérats qui vous contaminent dès votre enfance de l’esprit diabolique du patriotisme.
Tolstoi.
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
Qu’est-ce que le soldat ?
C’est l’être qui, croyant ou ne croyant pas en dieu croit en la patrie ; c’est l’être corrompu et asservi, la brute, c’est l’assassin professionnel, le fratricide.
E.-D. Morat
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
Soldats, vous êtes les sentinelles devant les coffres-fort de la bourgeoisie.
L’armée défend les richesses des banquiers.
Domela Nienwenhuis.
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
Combattez la guerre, femme à qui elle enlève .les compagnons que vous aimez ! Mères, combattez la guerre qui assassine vos enfants.
Sébastien Faure.
camarade, lis « Le Libertaire »
jeunesse anarchiste
La guerre ne profite qu’aux gouvernants, aux capitalistes et aux prêtres ; c’est la ruine pour les paysans et les ouvriers ; ceux-ci ne doivent donc jamais y participer.
E. Girault.
camarade, lis « Le Libertaire »Archives nationales F/7/13174, dossier n° 62 :
https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-22tl67joa--xv7uxwck1lis/FRAN_0020_01886_LPlanche de « papillons » de juin 1925.
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[ texte ]
- texte :
Pas un homme pour l’Armée — Pas un sou pour la guerre
La guerre au Maroc
Comme nous l’avions prévu, il y a quelque temps, lorsque la Chambre, alias « Bloc des Gauches », votait d’importants crédits pour l’occupation du Maroc, la guerre avec le Riff n’était plus qu’une question de jours, maintenant c’est chose faite, depuis plusieurs semaines :
Le sang coule au Maroc
Hommes et femmes qui vivez en travaillant, il faut que vous sachiez qu’au Maroc, le Gouvernement Français, d’accord avec le Directoire de Primo de Rivera, a entrepris une guerre. Guerre voulue par les capitalistes européens vivant là-bas de la sueur des indigènes. Ces requins ont eu peur un instant que le peuple marocain ne se soulève et les expulse comme ils le méritent.
Notre Gouvernement, dit « pacifiste », a, dans cette circonstance, bien su travailler : « opération stratégique, pour la sauvegarde du Maroc français », a-t-il dit, afin qu’aucun murmure ne s’élève.
Et, chaque jour, la « Grande Presse » publie des communiqués officiels relatant les succès remportés par nos « braves soldats » avec des « pertes minimes ». Mais nous nous rappelons les communiqués officiels de la grande tuerie de 1914-18 et les formidables mensonges que dissimulaient ces mots « pertes minimes » !
Ce qu’on appelle Maroc français n’est qu’une horde d’aventuriers et de pillards légaux vivant du travail du peuple arabe et maintenant celui-ci dans la misère par des salaires honteux.
Ouvriers et Ouvrières de France,
vous devez exhorter vos fils à ne pas verser leur sang pour protéger ces bandits, vous ne pouvez pas les encourager à assassiner leurs frères du Maroc !
Si l’ordre de tirer leur est donné, ils doivent réfléchir avant d’obéir à cet ordre.
Et avec nous, vous clamerez tous votre haine contre les assassins officiels qui commandent les pillages, les viols et les massacres coloniaux.
La Guerre est une honte et un crime. Soldat, refuse de combattre.
Ligue Internationale des Réfractaires à toutes guerres.
Imprimerie spéciale de la Ligue des réfractaires.
Archives nationales F/7/13174, dossier n° 75, A268 :
https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-22tl6gg0q--mrpmev3vrd2v/FRAN_0020_15882_LAffiche diffusée par la Ligue internationale des réfractaires à toutes guerres en mai 1925.
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- notes :
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[ texte ; dessin (défilé militaire, politiciens en tête, au pas de l’oie, devant foule ouvrière matraquée par les police) ]
- texte :
Jeunesse anarchiste
Le fascisme s’installe en France !
Au Maroc, le sang coule !
Après avoir :
assassiné à Douarnenez
assommé à Japy
provoqué à Wagram
meurtri à Sèvresleurs adversaires politiques les fascistes de la « Liberté » s’étonnent aujourd’hui de la riposte ouvrière et crient au guet-apens. Donnant des gages à la réaction le gouvernement emprisonne deux travailleurs.
Clerc et Bernardon servent d’otages !
Exigeons leur libération !Continuant leur politique de provocation, la bande de Daudet-Taittinger ont défilé, au pas de l’oie, sous l’œil complaisant de la police
La classe ouvrière relèvera le défi
Au Maroc, à la solde de la finance toute-puissante, le bourreau Lyautey veut continuer la pacification du pays. Le sang a déjà coulé !
Mères, épouses, compagnes, resterez-vous insensibles à ce spectacle révoltant, indigne de nos temps dits civilisés ! Nous ne le pensons pas !Peuple de Paris, tu condamneras le fascisme, tu t’opposeras au massacre marocain.
Sans distinction d’opinion, tu assisteras au
Grand meeting de protestation
qui aura lieu mercredi 20 mai à 20 h 30
Grande salle de l’Union des Syndicats — 33, rue de la Grange-aux-BellesOrateurs : G. Bastien, J. Chazoff, André Colomer, Le Meillour. (Union Anarchiste)
J. Boudoux, M. Lepoil (Comité Défense Sociale), Mauzès (JA), un orateur espagnol (parlant en espagnol)
Il compagno Messeroti parlera in lingua italianaParticipation aux frais : un franc
[Marque syndicale] ïmprimerei [… Paris] Travail effectué par des ouvriers syndiqués.
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Union anarchiste
Les assassins recommencent
La crise du chômage se faisait sentir dans les rangs de l’armée et chez les fabricants de munitions ; de temps à autre, quelques prolétaires tombaient victimes des balles des « agents de l’Ordre ». Ces manœuvres n’épuisaient cependant pas les stocks accumulés dans les arsenaux et la haute finance, étroitement associée à la haute industrie, voyait avec terreur s’implanter dans le monde une paix désastreuse à leurs appétits.
Il fallait trouver un remède à cet état de choses.
Le sinistre Primo de Rivera, flanqué de son anémique roitelet, allait donner aux dignes représentants de la République Troisième l’occasion de se montrer les fidèles serviteurs des ploutocrates démocratiques.
La guerre du Maroc vient de recommencer
Simple position d’attente, qui permet aux divers Comités des Forges de prendre patience. L’expédition marocaine n’est que le prélude d’un mouvement guerrier de grande envergure qui apportera à bref délai une nourriture plus consistante à tous les profiteurs de charniers.
LA GUERRE EST PROCHE
Elle sera plus horrible et plus sanglante que celle du « Droit et de la Liberté ».
Les clameurs de paix des travailleurs mondiaux ne couvrent pas les bruits de la mitraille qui déjà a commencé son œuvre dévastatrice.
La nouvelle génération, née dans les affres du dernier carnage, aura-t-elle à souffrir mêmes douleurs que son aînée ? Devra-t-elle finir dans la boue sanglante des batailles ?
Il ne le faut pas !
PEUPLE DE FRANCE,
Que ton cri s’élève bien haut et que son écho, répercuté dans les palais gouvernementaux fasse reculer ces plats valets du capitalisme.
NI POUR ABD-EL-KRIM, NI CONTRE ABD-EL-KRIM ! Le prolétariat français n’a rien à faire au Maroc. Les richesses souterraines de l’Afrique une fois conquise ne lui profiteront pas.
Que les capitalistes aillent se battre &ils le veulent pour la conquête des trésors marocains le Peuple français, lui, doit rester étranger à toutes ces compétitions qui ne peuvent enfanter qu’une nouvelle ère de larmes et de ruines.
À BAS LA GUERRE AU MAROC !
À BAS TOUTES LES GUERRES !
Lire tous les Samedis " LE LIBERTAIRE " - le numéro : 0 fr. 25
Archives nationales F/7/13173, dossier 29 :
https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-22tl529do--1aflx7kv7klel/FRAN_0020_01851_LAffichette ou plutôt tract (papier blanc).
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Dans les tranchées de la lutte de classe
Sauvons Sacco et Vanzetti !
Le “Non” du jure THAYER, par lequel se résume sa décision et qui refuse un nouveau procès à Nicolas SACCO et Barloloméo VANZETTl est une gifle sur la figure de tous ceux qui défendent l’innocence de deux prisonniers.
En voyant s’apaiser l’agitation en faveur de SACCO et de VANZETTI, THAYER espérait l’abandon et le silence qui auraient assuré l’impunité morale à celui qui a violé la loi écrite en même temps que le sentiment supérieur de la justice innée dans l’âme du peuple.
Tandis que l’on faisait autour de SACCO et de VANZETTI la conspiration du silence, le juge se préparait à donner le dernier coup aux victimes de son arbitraire. Thayer a refusé la révision.
Une telle décision qui, en d’autres temps, aurait violemment ému l’opinion publique internationale, a passé, parmi la colère impuissante de quelques-uns et l’apathie du plus grand nombre, comme un fait divers banal, quelques protestations isolées, quelques meetings, occasionnels et rien de plus.
C’est une honte !
L’ennemi peut en tirer cette conclusion que l’affaire SACCO et VANZETTI n’est plus faite pour passionner l’opinion publique. Si cela est vrai pour tous ceux qui ne se donnèrent à l’affaire que pour en tirer des avantages moraux et de la notoriété à bon marché, pour le politicien, pour le “philanthrope”, pour le patriote qui mesurent à l’opportunité et à la convenance l’aide qu’ils apportent à une cause, cela ne peut pas, ne doit pas valoir pour ceux qui ont en commun avec les prisonniers qu’ils défendent l’idéal d’émancipation humaine, les joies et les douleurs des luttes du travail contre toute force d’esclavage.
C’est eux travail purs, aux révolutionnaires, aux anarchistes que cet appel s’adresse.
À ceux-là nous avons le droit de demander qu’ils fassent tout leur devoir pour les deux condamnés, otages de la guerre de classe dans les mains de l’ennemi.
Que doivent-ils-iis faire encore ? Les défendre jusqu’au bout !...
Dans les tribunaux et sur les places publiques.
Porter l’appel, contre la décision du juge, à la Cour suprême d’État !
Agiter partout où sont des travailleurs la cause de SACCO et de VANZETTI.
Donner aux prisonniers la plus grande assistance légale et la plus étroite assistance économique et morale.
Révéler le guet-apens judiciaire par la parole et par la presse.
Que l’on fasse partout des meetings.
Que l’on recueille des fonds.
Et que l’agitation s’élargisse et s’intensifie le plus possible, qu’elle se maintienne vivace.
La situation ne fit jamais aussi claire qu’aujourd’hui.
SACCO et VANZETTI ne comptent que sur la masse prolétarienne.
C’est mieux ainsi. Il ne pouvait humainement en être autrement. Ayant perdu l’espérance d’un facile triomphe les accapareurs de bienfaisance, les pécheurs en eau trouble de la conciliation sociale se refroidissent.
SACCO et VANZETTI sont clés nôtres.
Nous devons les défendre, avec toutes les énergies, par toutes les audaces, sans mesurer la solidarité économique et morale dont ils ont bessoin.
Il n’est pas honnête de mesurer l’effort à fournir aux probabilités du succès. il pourrait ne rester qu’une probabilité sur cent, il faudrait se battre pour celle-là, afin d’avoir pour soi la conscience d’avoir fait son propre devoir.
Ou l’on écrit à la cause pour laquelle on lutte ou l’on n’y croît pas. Le cas SACCO et VANZETTI est une cause poétique ; c’est une balade politique. Nous devons tous faire des efforts pour la vaincre, même si les probabilités du succès s’évanouissant. Justement à cause de cela.
Parions clairement ; nous ne voulons tromper personne ; du train dont vont les choses, il y a bien peu à espérer de la Cour suprême. Nous pouvons presque prédire que celle-ci validera la décision du juge.
Est-ce pour cela que nous devrions atténuer notre œuvre et réduire la défense à une formalité judiciaire ?
Non, mes amis. Nous avons foi dans les masses ouvrières, toujours généreuses pour une bonne cause et dans l’imprévu qui a si souvent beau jeu dans les événements humains.
Nous avons dépensé des sommes énormes, mais il est nécessaire que nous en dépensions encore d’autres. Qui voudra mettre un prix à la vie de deux hommes, de deux militants de la cause prolétarienne ?
Le cas SACCO et VANZETTI doit revivre dans la conscience publique avec la passion de jadis.
Quelle que soit l’issue de ce drame judiciaire, il faut que les prisonniers entendent dans leur solitude la voix fraternelle des travailleurs, pour qu’ils ne se sentent pas abandonnés de ceux qu’ils ont tant aimés et pour lesquels ils souffrent depuis plus de quatre dans une épouvantable agonie.
Tous à l’action pour les libérer !
Ouvriers manuels et intellectuels ; Hommes de conscience et d’idéal ; Joignez-vous tous à nous dans la campagne pour libérer les deux innocents et ne manquez pas d’assister à toutes les manifestations qu’organiseront en leur faveur le COMITÉ 8ACCO-VANZETTI, l’UNION ANARCHISTE et le COMITÉ DE DÉFENSE SOCIALE.
SACCO et VANZETTI espèrent en vous !
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Page intérieure dans Le Libertaire : quotidien anarchiste du 4 janvier 1925 (31e année, n° 382, 3e série).
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Tous les exploités et les opprimés doivent lire
Le Libertaire
journal anarchiste quotidien
Le Libertaire lutte sans ménagement
Contre :
La vie chère ; la crise du logement
La diminution des salaires ;
Les longues journées de travail :
Les emprunts d’États ;
Le militarisme et la guerre ;
Le régime capitaliste ;
Tous les partis politiques ;
Tous les gouvernements.Pour :
L’affranchissement total des travailleurs ;
La destruction de tous les États ;
La paix entre les peuples :
Le bien-être et la liberté pour tous
par
La véritable révolution sociale ;
L’instauration d’une société sans dieux ni maîtres.seul
Le Libertaire
est l’organe et le défenseur de toutes les victimes du capitalisme affameur et de l’État-tyran.
le demander, l’exiger chez tous les marchands de journaux
Cette affiche doit être timbrée à 0 fr. 45
Archives nationales F/7/13172, dossier n° 2, A249 :
https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-22tl2l82u-1tx723icfhfpn/FRAN_0020_15864_L- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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Vive la guerre !
clament les charognards, militaires, politiciens, financiers et industriels qui, pour assouvir leurs appétits, font couler le sang ouvrier au Maroc et menacent de déclencher une nouvelle tuerie européenne.
Pour avoir élevé une vigoureuse protestation contre les menées criminelles des capitalistes,
Le Libertaire
hebdomadaire anarchiste
vient d’être saisi et son gérant est poursuivi.
Le Libertaire est le seul journal qui dise que la seule réponse à la Guerre capitaliste c’est la
guerre sociale !
Pour répondre aux assassins gouvernementaux, pour connaître la vérité sur les manœuvres des politiciens qui préparent une nouvelle boucherie, tous les travailleurs liront
Le Libertaire
hebdomadaire
qui est en vente partout chaque samedi
Le numéro 0 Fr. 25
Imprimerie de l’Union Anarchiste
À vérifier : peut-être imprimé au dos du journal le Le Libertaire.
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- notes :
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texte (journal mural)
plan de rues autour de l’ambassade des États-Unis - texte :
Prix :0nfr 25. — Édition spéciale — Mardi 23 août 1927.
Sacco écrit à son fils :
N’oublie jamais de porter secours aux faibles qui demandent de l’aide, ni d’aider les persécutés !…
Voilà l’homme qu’ils ont tué !…Le Libertaire
Organe hebdomadaire de l’Union anarchiste-communiste
Rédaction : Pierre Mualdès
Administration : Pierre Odéon […][…]
Assassinés !
Tous à l’ambassade américaine !
C’est fini maintenant. Ils sont morts. Ils sont morts parce qu’ils rêvaient une humanité meilleure. Et vous qui avez, malgré la distance qui nous sépare, partagé leur souffrance et leurs angoisses, vous n’oublierez pas.
Ce soir à 21 heures, vous serez avec nous devant l’Ambassade d’Amérique. Vous mêlerez vos voix aux nôtres, pour que puissant comme une tempête, retentisse notre cri de haine contre les bourreaux assassins.
Et cette première manifestation ne sera que le prélude d’une vaste campagne contre la barbarie yankee. Vous nous entendrez encore demain et vous répondrez à nos appels pour châtier les criminels qui ont osé sacrifier à leurs Dieux, deux innocentes victimes.
Ce soir à 21 heures, tous à l’ambassade !
[…]
Sauvages !
[…]Sus aux assassins !
[…]L’appel du Comité de défense sociale : le crime est accompli
[…]Notre dernier câble à Sacco et Vanzetti
[…]L’appel du Parti socialsite : Au peuple de Paris
[…]La Lettre d’adieur de Sacco
[…]Imprimerie spéciale du Libertaire.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
[La Commune de 1871, film édité par le Cinéma du Peuple]
[La Commune de 1871, film édité par le Cinéma du Peuple] / Maximilien Luce. — Paris : le Cinéma du Peuple, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quatre ou plus ) ; 130 × 94 cm.
sources :
2011 |
[La meilleure réforme]
[La meilleure réforme] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[s.d.] |
1988 |
[ 1980 ?] |
[ 2012 ?] |
[s.d.] |
1994 |
[La Vérité]
[La Vérité] / Léon Israël. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier vert ) ; 66 × 49 cm.
sources :
1906 |
[Le candidat et la poire : élections législatives]
[Le candidat et la poire : élections législatives] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge , papier blanc ) ; 62 × 43 cm.
sources :
1910 |
1910 |
[Le criminel]
[Le criminel]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
1906 |
1906 |
1906 |
[Les anarchistes de votent pas : élections législatives de 1914]
[Les anarchistes de votent pas : élections législatives de 1914]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste) : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Article « Appel aux anarchistes pour la campagne antiparlementaire » de la Fédération dans Le Libertaire du 18 avril 1914. Cet article cite aussi la brochure Ce que veulent les anarchistes de Thonar, proposée à 15 francs le mille, et le tract — paru dans le numéro précédent du 11 avril — qui reste à imprimer pour 2.000 francs.
[Pourquoi nous voulons la paix en Russie]
[Pourquoi nous voulons la paix en Russie]. — Paris : ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants) : Société des amis des peuples de Russie, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Voter, c’est faire le jeu de la réaction]
[Voter, c’est faire le jeu de la réaction]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [50 ?] × [33 ?] cm.
sources :
[Comment on devient naturaliste, conférence par le savant Albert Mary]
[Comment on devient naturaliste, conférence par le savant Albert Mary]. — Paris : Foyer du XIe : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Massen Versammlung, Emma Goldman]
[Massen Versammlung, Emma Goldman]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Qu’est-ce que le Foyer du XIe ?, conférence-controverse : « contre la dictature du prolétariat »]
[Qu’est-ce que le Foyer du XIe ?, conférence-controverse : « contre la dictature du prolétariat »]. — Paris : Foyer du XIe : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
1920 |
[Qu’est-ce que le Foyer du XIe ?, conférence-débat : « La dictature du prolétariat en Russie »]
[Qu’est-ce que le Foyer du XIe ?, conférence-débat : « La dictature du prolétariat en Russie »]. — Paris : Foyer du XIe : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
1920 |
[Redoublons d’énergie]
[Redoublons d’énergie]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : CSR_ (Comités syndicalistes révolutionnaires : 1919-1921) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], (Fraternelle (Paris), La). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 121 × 72 cm.
sources :
[Au peuple !]
[Au peuple !]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
1921 |
[Contre la guerre ! Contre le crime !!]
[Contre la guerre ! Contre le crime !!]. — Paris : Jeunesses anarchistes : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
1921 |
[Contre la guerre : l’insoumission et l’insurrection]
[Contre la guerre : l’insoumission et l’insurrection]. — Paris : Ligue internationale des réfractaires à toutes guerres : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[La mobilisation c’est la guerre]
[La mobilisation c’est la guerre]. — Paris : Jeunesses anarchistes : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
1921 |
1921 |
[Mauricius fera trois conférences]
[Mauricius fera trois conférences]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.
sources :
[Qu’est-ce que la Jeunesse anarchiste ?]
[Qu’est-ce que la Jeunesse anarchiste ?]. — Paris : FJA_ (Fédération des jeunesses anarchistes), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[meeting Cottin]
[meeting Cottin]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 90 × 63 cm.
sources :
[Grande soirée artistique consacrée au poète paysan Eugène Bizeau]
[Grande soirée artistique consacrée au poète paysan Eugène Bizeau]. — Paris : École du propagandiste anarchiste, (Fraternelle (Paris), La). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[À bas la guerre !…]
[À bas la guerre !…]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 120 × 60 cm.
sources :
[Jeunesse anarchiste]
[Jeunesse anarchiste]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[La guerre au Maroc]
[La guerre au Maroc]. — Paris : Ligue internationale des réfractaires à toutes guerres, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 60 × 80 cm.
sources :
[Le fascisme s’installe en France ! Au Maroc, le sang coule !]
[Le fascisme s’installe en France ! Au Maroc, le sang coule !]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 83 × 62 cm.
sources :
[Les assassins recommencent]
[Les assassins recommencent]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir ) ; x × y cm.
sources :
[Sauvons Sacco et Vanzetti !]
[Sauvons Sacco et Vanzetti !]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Tous les exploités et les opprimés doivent lire le Libertaire, journal anarchiste quotidien]
[Tous les exploités et les opprimés doivent lire le Libertaire, journal anarchiste quotidien]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge , papier blanc ) ; 40 × 60 cm.
sources :
[Vive la guerre ! clament les charognards]
[Vive la guerre ! clament les charognards]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier orange ) ; 60 × 40 cm.
sources :
[Assassinés ! : tous à l’ambassade américaine !]
[Assassinés ! : tous à l’ambassade américaine !]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 59 × 45 cm.
sources :
[La fête macabre du 29 septembre ne peut avoir lieu]
[La fête macabre du 29 septembre ne peut avoir lieu]. — Lyon ; Paris : Comité central Sacco-Vanzetti, (Fraternelle (Paris), La). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 80 × 114 cm.