papier bleu

 

 
 

Affichage par année

30 affiches :

 

    [Les mensonges de Maurice Barrès]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les mensonges de Maurice Barrès]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier bleu ) ; 62 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bastard, Élisée (1871-1957)  ; Galau, Gaston  ; Galau, Louis (1840-1924)  ; Grandidier, Louis (1873-1931)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    4e circonscription de Saint-Denis. — Neuilly-Boulogne. — Ballotage du 3 septembre 1893

    Les mensonges de Maurice Barrès

    Il y a dix jours, nous placardions des affiches abstentionnistes dans la circonscription. Arrivés devant le domicile de Barrès, une bande d’une quinzaine d’individus nous ont interdit, gourdin au poing, l’affichage sur son mur.

    Barrès est parti de cet incident pour, dans une affiche de la dernière heure, faire grand tapage d’un attentat contre sa vie. Les journaux à sa dévotion ont, avec fracas, colporté ses mensonges.

    Barrès a dit que nous étions des agents de Pressensé, des assassins à gages, des soi-disant anarchistes.

    Barrès a menti

    Nous ne sommes à la solde de personne, nous n’avons assassiné personne, et nous sommes de convaincus anarchistes.

    Barrès a affirmé que nous avions donné un coup de couteau à sa bonne, des coups de casse-tête à Fleury et quelques autres de ses amis.

    Barrès a menti

    Nous n’avions ni couteaux, ni cannes, ni casse-têtes. Cela a été formellement constaté au commissariat de police.

    Barrès a dit que nous voulions attenter à sa vie.

    Barrès a menti

    Nous n’avions d’autre but que de faire de la propagande anarchiste en collant nos affiches et c’est parce qu’elle gênaient l’honnête candidat révisionniste que ses stipendiés nous ont assailli et nous ont fait arrêter.

    Barrès a raconté qu’étant les assaillants nous serions poursuivis.

    Barrès a menti

    Nous avons été assaillis et après quelques jours de détention arbitraire, nous sommes en liberté. Notre premier soin est de rétablir la vérité.

    Électeurs, voilà les agissements de Barrès ! Élu, il continuera à être le fumiste et le jésuite qu’il s’est dévoilé pendant sa campagne électorale.

    Au lieu de voter, soit pour lui, soit pour ses concurrents, abstenez-vous, et vous ferez acte d’Hommes libres.

    Vice la révolution sociale !

    Vive l’anarchie !

    est signé : les victimes du guet-apens de Barrès, arrêté le 18 et remis en liberté le 20 aout :
    [Louis Galau, Gaston Galau, Élisée Bastard, J. Roussel (ou Bouchet, Morisset ?), Grandidier]

    Les groupes anarchistes de la [sans ?] indignés des procédés employés par M. Barrès, ont fait les frais de la présente affiche.

    vu le candidat : L. Galau

    [impr. … : A Delalé [du Père Peinard], 4 bis, rue d’Orsel, Paris. ?]


    sources :

    Affiche reproduite dans le supplément « Documents pour servir à l’Histoire de notre époque » à L’Art social de février 1894.














    [El origen del Estado moderno y sus consecuencias]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    El origen del Estado moderno y sus consecuencias]. — [S.l.] : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier bleu ) ; 44 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : UAB (Universitat autònoma de Barcelona)
    • Liste des thèmes  : État et étatisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte (manuscrit) ; dessin (ouvrier pendu, avec enveloppe CR.Juez au pied, devant 4 politiciens jouant aux cartes) par El Corrao ? ]

    texte :

    CNT-AIT

    El Día 20 de noviembre a las 7.30 de la tarde se celebrará en este sindicato una charla-debate que tratará el tema…

    El origen del el Estado moderno y sus consecuencias.

    El Estado como conjunto de instituciones es desde las que se ejerce el poder político legitimado, con su función de dominación y sus aparatos coercitivos e ideológicos, es algo moderno, apenas 500 años.

    Maquiavelo sera el primer gran teorizador del Estado absolutista, le seguirán Bodino, Hobbes ; mas tarde el liberalismo y la división de poderes, Locke y Montesquieu.

    Hoy en día, la omnipresencia del Estado es común denominador a “socialismo” y “capitalismos” su injerencia en las parcelas individuales de libertad, en la vida cotidiana, no tiene paragón en ningún momento de la historia.


    sources :
     







    [Le destin de l’homme se joue partout et tout le temps]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le destin de l’homme se joue partout et tout le temps]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Alternative libertaire mensuel (Bruxelles) : éditions du 22_Mars (Bruxelles), (22_mars, impr. du (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , papier bleu ) ; 61 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Dagerman, Stig (1923-1954)
    • Presse citée  : Alternative libertaire (Belgique : 1976-2005)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte de Stig Dagerman (1950), en calligramme (ici, un disque) ; une affichette de la revue MA! (Genève), puis sa reprise par Alternative libertaire ]

    texte :

    Parler de l’humanité, c’est parler de soi-même. Dans le procès que l’individu intente perpétuellement à l’humanité, il est lui-même incriminé et la seule chose qui puisse le mettre hors de cause est la mort. Il est significatif qu’il se trouve constamment sur le banc des accusés, même quand il est juge. Personne ne peut prétendre que l’humanité est entrain de pourrir sans, tout d’abord, constater les symptômes de la putréfaction sur lui-même, sans avoir lui-même commis de mauvaises actions. En ce domaine, toute observation doit être faite in vivo. Tout être vivant est prisonnier à perpétuité de l’humanité et contribue par sa vie, qu’il veuille ou non, à accroître ou à amoindrir la part de bonheur et de malheur, de grandeur et d’infamie, d’espoir et de désolation, de l’humanité.

    C’est pourquoi je puis oser dire que le destin de l’homme se joue partout et tout le temps et qu’il est impossible d’évaluer ce qu’un être humain peut représenter pour un autre. Je crois que la solidarité, la sympathie et l’amour sont les dernières chemises blanches de l’humanité. Plus haut que toutes les vertus, je place cette forme que l’on appelle le pardon. Je crois que la soif humaine de pardon est inextinguible, non pas qu’il existe un péché originel d’origine divine ou diabolique mais parce que, dès l’origine, nous sommes en butte à une impitoyable organisation du monde contre laquelle nous sommes bien plus désarmés que nous pourrions le souhaiter.

    Or, ce qu’il y a de tragique dans notre situation c’est que, tout en étant convaincu de l’existence des vertus humaines, je puis néanmoins nourrir des doutes quant à l’aptitude de l’homme à empêcher l’anéantissement du monde que nous redoutons tous. Et ce scepticisme s’explique par le fait que ce n’est pas l’homme qui décide, en définitive, du sort du monde, mais des blocs, des constellations de puissances, des groupes d’États, qui parlent tous une langue différente de celle de l’homme, à savoir celle du pouvoir.

    Je crois que l’ennemi héréditaire de l’homme est la macro-organisation, parce que celle-ci le prive du sentiment, indispensable à la vie, de sa responsabilité envers ses semblables, réduit le nombre des occasions qu’il a de faire preuve de solidarité et d’amour, et le transforme au contraire en co-détenteur d’un pouvoir qui, même s’il paraît, sur le moment, dirigé contre les autres, est en fin de compte dirigé contre lui-même. Car qu’est-ce que le pouvoir si ce n’est le sentiment de n’avoir pas à répondre de ses mauvaises actions sur sa propre vie mais sur celle des autres ?

    Si, pour terminer, je devais vous dire ce dont je rêve, comme la plupart de mes semblables, malgré mon impuissance, je dirais ceci : je souhaite que le plus grand nombre de gens possible comprennent qu’il est de leur devoir de se soustraire à l’emprise de ces blocs, de ces Églises, de ces organisations qui détiennent un pouvoir hostile à l’être humain, non pas dans le but de créer de nouvelles communautés, mais afin de réduire le potentiel d’anéantissement dont dispose le pouvoir en ce monde. C’est peut-être la seule chance qu’ait l’être humain de pouvoir un jour se conduire comme un homme parmi les hommes, de pouvoir redevenir la joie et l’ami de ses semblables.

    Le destin de l’homme se joue partout et tout le temps

    Stig Dagerman 1950

    Alternative libertaire ★ asbl 22 mars éditions — 2, rue de l’Inquisition 1040 Bruxelles téléphone 02/736.27.76


    sources :

    « Publié en 1950 dans les colonnes de l’hebdomadaire Vi (Nous), organe de presse des coopératives suédoises, cet article répond à une enquête sur le thème “Croyons-nous en l’être humain ?” […] ; traduit du suédois par Philippe Bouquet. », d’après : http://1libertaire.free.fr/dagerman.html

    Version bleue encartée dans Alternative libertaire n° 92 (septembre 1987)


    1990

    1987
    Affiches liées


    [Journée internationale des femmes 1988]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Journée internationale des femmes 1988]. — Genève : Comité 8 mars, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier bleu ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : Archives du MLF-Genève
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; meetings et manifestations  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logos (« miroir de Vénus au poing levé ») ]

    texte :

    Une occasion de se revoir, une occasion de faire connaissance, de s’informer des luttes en cours ici et ailleurs, de faire le point, une occasion de se (re)mettre en mouvement…

    JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES 1988

    Samedi 5 mars, Maison des Jeunes de St-Gervais (5, r. Temple)

    14 h • La naissance, d’hier à aujourd’hui, ici et au Nicaragua
    Avec Josianne Ferrari, auteure du livre “Marguerite, sage-femme vaudoise” et Lorenza Bettoli, sage-femme.

    15 h • Dans la lutte de libération et dans le quotidien…
    Les femmes sahraouies construisent leur avenir
    Avec Christiane Perregaux, auteure du livre “L’École sahrahouie de la caravane à la guerre de libération”.

    16 h à 18 h • Femmes et féminisme aujourd’hui, que faire ?
    Débat animé par Sylvia Ricci-Lempen, rédactrice de “Femmes Suisses”, avec Claire Massnata-Rubattel, auteure de “De peur que femme oublie” et Thérèse Thévenaz, syndicaliste féministe.

    Et des stands d’information où vous pourrez rencontrer les associations féministes de Genève…

    et pour les enfants — petits et grands — des jeux, du théâtre, des histoires à inventer et à écouter, avec Françoise Zimmermann et Kathia Marquis, comédiennes.

    20 h 30 La Vision Christine (Entrée payante)
    Lecture-spectacle autour de la vie et de l’œuvre de Christine de Pizan, poétesse, historienne et moraliste (1364-1429), avec Sima Dakus, Heidi Kipfer, Thérèse Moreau, Liliane Maret, Christine Delage, Lulu Croquelois.

    Alors, d’accord, on se téléphone pas, on se fait pas une bouffe, on se retrouve toutes* samedi 5 mars à Saint-Gervais !

    Comité 8 mars

    *Même si certaines iront à Berne, où a lieu une manifestation nationale le même jour.

    Comité 8 Mars : des femmes membres de l’Association des Femmes d’Origine Africaine, des Commissions Femmes du SSP-VPOD, du PSO, du PDT, de l’USCG, de Féministes Contre la Guerre, de Femmes-Féminisme-Recherche, de Femmes Suisses, d’ISIS, de Radio Pleine-Lune, de Sofie et de Viol-Secours.

    Édit. resp. Commission femmes SSP-VPOD


    sources :
     


    [Gräv där du står !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gräv där du står !]. — Linköping : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier bleu ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suède
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : armement  ; désobéissance civile
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (enfant au travail) ]

    texte :

    Gräv där du står !

    Framställd av N-Troberg 08-863508
    Stöd Avrustningslägret ! Postgiro 83 54 4 - 0

    Svenska vapen sprider död i världen. Nu avvecklar vi militarismen innan den avvecklar oss !!

    Med civil olydnad kan vi förändra för varandra !

    Välkommen till Avrustningslägret i Linköping.

    Under sommaren ska vi med civil olydnad och ickevåld praktiskt nedmontera JAS och andra dödsmaskiner och börja omskapa dem till något nyttig som vi människor kan leva av. Kurser och aktionförberedelser kommer att varvas med fest och lek. Du behöver inte göra civil olydnad för att vara med.

    Vill du vara med ? Kontaka oss !
    Avrustningslägret i Linköping
    Åkvarn, 360 70 Åseda
    Tel. 0481 -660 52

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    sources :