justice

 

 

Affichage par année

169 affiches :

 

    [Il est temps d’agir : grand meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il est temps d’agir : grand meeting]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 118 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Berneri, Camillo (1897-1937)  ; Blanco  ; Branche, Me  ; Fourcade, Henri (1889-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale

    Il est temps d’agir :

    Pour le respect de la liberté individuelle
    car, où la liberté individuelle est meurtrie — et c’est trop souvent le cas en France depuis quelques temps — la liberté de tous est menacée ;

    En faveur des proscrits Blanco, Berneri
    victimes, l’un de la dictature espagnole, l’autre de la dictature italienne et que le gouvernement français persécute à son tour ;

    Pour la sauvegarde d’un véritable droit d’asile
    de plus en plus précaire et que notre pays pourtant s’était, de tout temps, honoré de garantir aux exilés d’autres pays.

    Mais, pour lutter sérieusement et victorieusement en faveur de ces deux hommes et de ces deux droits naturels, ce n’est pas trop exiger de la population lyonnaise, intellectuelle et manuelle sans distinction d’opinion, que lui demander d’accourir au

    Grand meeting

    Salle Rameau, mardi 23 décembre, à 20 h 30

    Prendrons la parole :

    Charles Lambert, député du Rhône
    Dr Clément Sahuc, publiciste
    Me Loyet, président de la Fédération de la Ligue des Droits de l’Homme
    B. Sarrazin, avocat à la Cour
    André Février, député du Rhône
    Me Branche, avocat à la Cour et du CDS
    Vivier, secrétaire général de l’Union départementale CGT
    H. Fourcade, de l’Union syndicale CGTSR

    Participation aux frais d’organisation : 1 franc 50

    [marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine, Lyon


    sources :
     

    1930
    Affiche liée


    image indisponible

    [Il est temps d’agir : grand meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il est temps d’agir : grand meeting]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : Comité de défense du droit d’asile (CDA / CDDA), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Bastien, Georges (1885-1940)  ; Berneri, Camillo (1897-1937)  ; Besnard, Pierre (1886-1947)  ; Blanco  ; Marmande, René de (1875-1949)  ; Pioch, Georges (1873-1953)  ; Pons
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense du droit d’asile

    Il est temps d’agir :

    Pour le respect de la liberté individuelle
    car, où la liberté individuelle est meurtrie — et c’est trop souvent le cas en France depuis quelques temps — la liberté de tous est menacée ;

    En faveur des proscrits Pons, Blanco, Berneri
    victimes, l’un de la dictature italienne, les deux autres de la dictature espagnole et que le gouvernement français persécute à son tour ;

    Pour la sauvegarde d’un véritable droit d’asile
    de plus en plus précaire et que notre pays pourtant s’était, de tout temps, honoré de garantir aux exilés d’autres pays.

    Mais, pour lutter sérieusement et victorieusement en faveur de ces trois hommes et de ces deux droits naturels, ce n’est pas trop exiger du Peuple de Paris que lui demander d’accourir au

    Grand meeting

    Salle Wagram, 38, avenue de Wagram, mercredi 12 novembre, à 20 h 30

    Prendrons la parole :
    Joseph Caillaux — de Moro Giafferri — Jean Piot — R. de Marmande — Pierre Cot — Henri Jeanson — Delépine — Lazurick — François-Albert — Georges Pioch — Besnard — Georges Bastien

    Nota. — Les portes ouvriront à 20 heures. — Descendre aux Ternes ou à L’Étoile. — Il sera perçu deux francs d’entrée pour ouvrir les frais.

    […]


    sources :

    Affiche non retrouvée mais du même modèle que celle du meeting du 23 décembre de Lyon. Texte pris dans Le Libertaire : organe de l’Union anarchiste-communiste n° 281 (samedi 8 novembre 1930).

    Parmi autres noms : Maurice Delépine (juriste, militant), Vincent de Moro-Giafferri (avocat), Jean Cot (député) ?, Maurice “Robert” Lazurick (avocat, journaliste), etc.


    1930
    Affiche liée


    [Où est le droit d’asile ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Où est le droit d’asile ?]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Béchard  ; Branche, Me  ; Fourcade, Henri (1889-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Bourse du travail — Syndicat des serruriers
    Comité de défense sociale, 86, cours Lafayette, Lyon

    Où est le droit d’asile ?

    Nous vous adressons, au nom de la liberté de penser, du droit humain, de la justice, un dernier et suprême appel pour arracher des mains du bourreau espagnol, tortionnaires, larbins, soudoyés des dictateurs Primo-Bérenguer et d’Alphonse XVIII, deux de nos militants syndicalistes. Ils sont accusés d’avoir commis le crime de se défendre, en pleine période révolutionnaire (1920-1924) contre les saumaten, police patronale, et contre les policiers de la dictature.

    ils sont accusés surtout d’avoir lutté pour la défense des intérêts matériels et moraux de la classe ouvrière, d’avoir revendiqué pour eux et leurs frères de misère le croit à la vie.

    Voilà les crimes commis.

    Arrêtés après évasion de la prison de Figueras, ils vont, sur avis favorable des juges français, être extradés.

    Vous ne le permettrez pas, camarades !

    Vous considérerez avec nous comme un devoir, à l’heure actuelle, sous le gouvernement réactionnaire-fasciste de Tardieu, de n’abandonner aucune des prérogatives du droit d’hospitalité qui furent la règle des vraies traditions de la nation française pour la protection de tous les proscrits victimes de la réaction internationale depuis la Révolution.

    Tous à l’œuvre pour la liberté contre la dictature !

    Contre l’extradition de nos camarades !

    Assistez tous au

    Grand meeting

    qui aura lieu le

    vendredi 13 juin, à 20 h 30, Bourse du travail

    Orateurs :
    M° Branche, avocat du CDS et de l’ARAC ; M° Loyet, avocat à la cour, président de la Fédération du Rhône de la Ligue des Droits de l’Homme ; H. Fourcade, de l’Union des syndicats du Rhône ; Béchard, délégué du SUB

    [Marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine, Lyon.


    sources :
     


    image indisponible

    [Protestons, il est encore temps : grand meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Protestons, il est encore temps : grand meeting]. — Paris : Comité de défense du droit d’asile (CDA / CDDA), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Berneri, Camillo (1897-1937)  ; Blanco  ; Loréal, Louis (1894-1956  ; Pioch, Georges (1873-1953)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense du droit d’asile

    Protestons, il est encore temps

    Car bientôt il sera trop tard si nous laissons la dictature larvée qui caractérise ce régime se transformer en dictature avouée et plus criminellement agissante.

    En France, maintenant, c’est la police qui donne le ton toujours et partout. Elle régit le pays !

    S’agit-il d.e la liberté individuelle : c’est la police qui la délimite, et l’on sait aussi de quels soins elle l’entoure…

    S’agit-il du droit d’asile : c’est la police qui le règle, et seuls les étrangers noceurs séjournent en paix ici…

    Et chaque fois qu’un attentat est perpétré contre la liberté humaine. les policiers en sont les fauteurs.

    Aujourd’hui, nous nous efforçons d’arracher deux hommes aux griffes de la police : le syndicaliste espagnol BLANCO et le professeur italien BERNERI. Tous les deux sont les frères de centaines d’autres qui subissent constamment le même sort. C’en est trop ! Empêchons les puissants du jour et leurs policiers de continuer de ce pas dans la voie des exactions. Tous au

    Grand meeting

    Mercredi 17 décembre, à 20 h 20
    Salle des Sociétés savantes, 8, rue Danton

    Orateurs :
    Frossard, Député — Pierre Scize, publiciste — Eug. Frot, député — Martinaud-Deplat, secrétaire général du parti radical-socialiste — Zévaès, avocat — J.-C. Legrand, défenseur d’Almazian — G. Pioch, publiciste — Robert Lazurick, défenseur de Berneri — Augé, des jeunesses laïques et républicaines — Loréal du Comité du droit d’asile.

    Nota. — Les portes ouvriront à 20 heures. — Descendre Métro saint-Michel. — Il sera perçu deux francs pour les frais.

    […]


    sources :

    Affiche, dont la parution du texte est annoncée dans le précédent numéro, retranscrite dans Le Libertaire : organe de l’Union anarchiste-communiste n° 286 (samedi 15 décembre 1930).



    [Aux grévistes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux grévistes]. — Paris : FAF_ (Fédération anarchiste de langue française), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)  ; IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : armée  ; bagne  ; économie : transports  ; grève : grève générale  ; grève  ; justice  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Afrique du Nord *
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Fédération anarchiste

    Aux grévistes

    Depuis quelques jours, par centaines de mille, vous laissez l’outil, affirmant par un geste superbe votre solidarité envers vos camarades cheminots lancés dans la lutte pour obtenir la nationalisation des chemins de fer, c’est-à-dire le profit pour la collectivité des efforts de nos camarades du Rail.

    Nous, anarchistes, qui clamons depuis si longtemps notre idéal de justice, de paix et de fraternité humaine, nous avons toujours eu la conviction que le jour où le peuple aurait la volonté, il briserait complètement ses chaines, vaincrait le capitalisme hideux qui nous accule à la misère, et instaurerait enfin cette ère de justice tant rêvée.

    Puisse-t-il être commencé de jour de libération du peuple par un grand geste de grève générale.

    Mais dans la lutte que vous menez contre le gouvernement, n’oubliez pas que depuis bientôt deux années, c’est-à-dire bien avant qu’il ne soit question de nationalisation, vous réclamiez dans les réunions et meetings

    l’amnistie

    Jusqu’ici, nous n’avons jamais obtenu des maîtres qui nous gouvernent avec tant d’incapacité, que des caricatures de cette amnistie que nous voulions si large puisqu’elle n’eut représenté qu’une simple mesure de justice.

    Peuple souviens-toi

    qu’à l’heure où tu liras ces lignes, tes enfants, tes fils, tes pères crèvent là-bas sous le soleil d’Afrique.

    À l’instant précis où ton cœur palpitera, souviens-toi que d’autres hommes, tes frères meurent sous les coups de gardes-chiourmes en France !

    C’est en leur nom que nous venons te supplier, peuple si docile aux heures de guerre et chez le percepteur, peuple tant bafoué, tant invoqué, nous avons encore confiance en toi et quand même.

    Écoute les hurlements de douleur de Biribi ! Écoute les complaintes d’épouvante des bagnards ! Écoute les cris de rage qui sortent des pénitenciers ! On égorge en Afrique ! On assassine dans les cachots ! Là-bas, derrière les murs des prisons, le sang coule à plains flots, les yeux sont arrachés, les poitrines défoncées, les bras tordus.

    Écoute encore peuple

    […]

    Camarades, […]

    Conscients de votre force, vous prendrez l’engagement de ne reprendre le travail qu’à cette condition formelle et vous imposerez à nos gouvernants

    l’amnistie générale

    […] […]


    sources :
     



    [Un nouveau crime fasciste se prépare en Espagne]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Un nouveau crime fasciste se prépare en Espagne]. — Genève : Fédération anarchiste suisse, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 28 × 17 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : justice  ; lutte armée  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : López Penedo, José “Liberto López” (1915-1950)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    sous la terreur franquiste

    Un nouveau crime fasciste se prépare en Espagne

    Aux travailleurs suisses !

    Jour après jour de nouveaux militants de la classe ouvrière sont livrés à la sanglante vengeance des bourreaux de l’Espagne franquiste.

    C’est aujourd’hui le tour de notre camarade José Lopez, militant doué de la Confédération Nationale du Travail espagnole. Âgé alors de 31 ans, Lopez avait vécu en France, où il se trouvait exilé comme ancien combattant de la glorieuse colonne Durruti. Lors du mouvement de la libération. il rallia le maquis et lutta vaillamment, aux côtés de nombreux camarades d’exil, contre les envahisseurs nazis. Impatient de lutter de plus près pour abattre le régime qui sévit depuis plus de vingt ans dans son propre pays, Lopez décida de rentrer clandestinement en Espagne pour se joindre aux combattants héroïques risquant quotidiennement leur vie dans la lutte sans répit qu’ils conduisent contre les sbires franquistes.

    La police eut vent de sa présence à Barcelone, où des militants actifs de la résistance se réunissaient à son domicile. Le 9 mars dernier, à deux heures du matin, de nombreuses forces policières bloquaient la maison pour y faire irruption. Nos camarades s’étant préparés à la défense, une bataille à coups de mitraillettes s’engageait et plusieurs policiers furent blessés.

    José Lopez, lui-même gravement atteint, ne put s’enfuir. Arrêté et gardé au secret pendant de longues semaines, il fut soumis aux plus affreuses tortures dans l’espoir de l’amener à dénoncer ses camarades. Mais, comme on peut bien le penser, Lopez, trempé par la lutte dure et implacable dans laquelle il s’était engagé, se garda bien de satisfaire aux injonctions de ses bourreaux. Lopez ne parla pas.

    Nous venons d’apprendre qu’il sera jugé sous peu par un tribunal spécial. On sait ce que cela signifie. C’est le jugement sommaire, sans possibilité de se défendre. Un simulacre de procès où le défenseur sera un avocat d’office, dont il n’aura pu faire le choix et qui fonctionnera par pure forme. C’est la condamnation certaine de José Lopez à la peine de mort et l’exécution dans les vingt-quatre heures. C’est l’assassinat perpétré froidement, sous le couvert d’un jugement légal.

    D’autre part, d’autres militants syndicalistes libertaires viennent d’être condamnés à Madrid et à Saragosse à des peines variant entre dix et trente ans de réclusion, sous l’inculpation d’action clandestine contre le régime. Leur situation est elle aussi tragique.

    Camarades, Travailleurs,

    Laisserons-nous, sans élever notre voix, que nos vaillants camarades espagnols soient emprisonnés, torturés, condamnés à la prison ou à la mort par les sinistres assassins qui oppriment et affament les travailleurs espagnols ? Laisserons-nous que Lopez, dont l’âme fière et indomptable devrait nous servir d’exemple dans notre lutte contre les forces d’oppression, succombe à la vengeance de ses bourreaux ? Que des dizaines de militants soient à leur tour voués à une mort lente dans les cachots de Franco l’assassin ?

    La solidarité des travailleurs ne doit être un vain mot. Que la protestation de nous tous s’élève avec force contre les crimes d’un régime d’oppression et de violence, afin que soient sauvées, s’il en est encore temps, la vie et la liberté de nos vaillants camarades.

    Août 1949.

    Fédération Anarchiste Suisse.

    Imp. Guerry & Pollet, Genève


    sources :
     





    [Befreit Valpreda]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Befreit Valpreda]. — Berlin : 883 Revolutionäre Aktion, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 61 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  : 883 Revolutionäre Aktion (Berlin)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (Valpreda et policier) ]

    texte :

    Befreit Valpreda

    Genosse Valpreda ist unschuldig. Die Faschisten haben in Rom und Mailand für die Unternehmer die Bomben geschmissen. Die Klassenjustiz har die Mörder geschützt.

    [logo :] 883 Revolutionäre Aktion

    Am 12. Dezember 1969 explodierten in Rom und Mailand Bomben. 14 Menschen wurden getötet. Die Polizei verhaftete willkürlich Sozialisten, Kommunisten und Anarchisten.
    Für die faschistische und liberale Presse, für die Polizei und die Justiz waren die Attentäter natürlich nur in diesen Gruppen zu suchen.
    Der Eisenbahner Pinelli, ein Anarchist, wurde während eines Polizeiverhörs ermordet und aus dem Fenster geworfen. Offizielle Darstellung : Selbstmord und Schuldbekenntnis.
    Für die Presse, Polizei und Justiz waren die Attentäter jetzt nur noch bei den Anarchisten zu suchen.
    Seit fast 2 Jahren sitzen Valpreda und andere Genossen in Untersuchungshaft und warten auf ihren Prozeß.

    Bekämpft die Klassenjustiz

    Bekämpft den Bullenterror

    Befreit alle politischen Gegangenen

    Anarchistische Internationale


    sources :
     

    [ca  1970]
    Affiche liée


    [Le Contre-journal, n° 10]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Contre-journal, n° 10]. — Toulouse : le Contre-journal, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; [80 ?] × [65 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; mort  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Contre-journal, le (Toulouse)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ Journal mural avec texte et dessins ]

    texte :

    Le Contre-Journal n° 10

    Tous les mois, sur les murs de votre quartier


    La presse écrite et parlée,
    après avoir fait hurler : À mort ! À mort !
    brise les grèves sur le refrain : Au travail ! Au travail !

    Télé journaux radio : pendant deux semaines on fabrique une opinion sur la peine d emort : hold-up, bande sauvage, otages, assises, Clairvaux, etc. On montre les victimes, on fait pleure le ministre et eprès cette intox, sondage :
    57 % de la population hurle à la justice et à la guillotine !
    bien peu en France savaient que l’on condamnait encore à mort en quelques jours, c’est admis et réclamé !

    Et quand les gars du métro en on marre, le gouvernement n’a pas le courage du supprimer le droit de grève mais la télé est toujours là pour vous exciter et vous faire crier :
    Non à la grève, vite au travail

    et à Toulouse, Mammouth écrase les grèves


    sources :
     



    [Gangsters ou révolutionnaires ? La vérité est révolutionnaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gangsters ou révolutionnaires ? La vérité est révolutionnaire]. — Toulouse : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Pons LLobet, José Luis  ; Puig Antich, Salvador (1948-1974)  ; Solé Sugranyes, Oriol (….-1976)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte (dactylographié, hors les titres)

    texte :

    Gangsters ou révolutionnaires ?

    L’État espagnol a arrêté fin septembre une dizaine de révolutionnaires, les faisant passer pour des “gangsters”. Trois risquent la mort. Ils peuvent être jugés par un tribunal militaire, et exécutés 48 heures après.

    Si certains d’entre eux ont effectivement attaqué des banques, c’était pour financer le tirage de textes qui circulent dans le mouvement ouvrier radical de Barcelone. Si un policier est mort c’était au cours d’une embuscade tendue par la police politique.

    Il s’agit de comprendre ce que certains prolétaires sont historiquement contraints de faire. La violence est toujours le moyen de satisfaire une revendication : en Espagne, où l’État fait tirer sur les grévistes désarmés, elle surgit immédiatement du rapport social.

    La démocratie étouffe les luttes ouvrières par la politique et le réformisme. Le fascisme prend moins de précaution et les écrase par la force. Reconnaitre à l’État le monopole de la violence, c’est nier aux prolétaires le droit d’abolir leur condition : le salariat.

    Ceux qui ont pu s’enfuir sont maintenant recherchés par INTERPOL comme criminels. Les États démocratiques et les États fascistes s’entraident : les mandats d’arrêt internationaux permettent de les livrer à la police espagnole. Ils risqueraient la peine de mort.

    Pour les sauver, il faut faire éclater la vérité sur la nature réelle — révolutionnaire — de leurs activités.

    Ne pas dénoncer ce mensonge, c’est être complice, non seulement de l’État espagnol, mais aussi de l’État français, et des autres.

    La vérité est révolutionnaire

    (On peut lire et diffuser dans ce but la brochure Gangsters ou révolutionnaires ?, publiée par le comité “Vérité pour les révolutionnaires espagnols”, que l’on peut trouver en librairie).


    sources :

    Voir aussi d’autres textes qui existent autour de cette affiche de décembre 1973 visibles au CRAS de Toulouse :




    [Solidarietà per Lorenzo Santi]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarietà per Lorenzo Santi]. — [S.l.] : Comitato di lotta antimilitarista, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Santi, Lorenzo
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; montage photo (défilé de manifestants, de dos, collé sur un défilé de soldats, de dos) ]

    texte :

    Solidarietà per Lorenzo Santi

    martedì 23 ore 9 processo nel Tribunale Militare di La Spezia

    Qual’è il grave crimine che avrebbe commesso Lorenzo per cui è segregato in una cella di isolamento da mesi ? omicidio ? rapina ? no, molto peggio ! obiezione totale al servizio militare : il voler rifiutare la divisa, l’annientamento della propria identità, la spersonalizzazione dell’individuo, l’umiliazione quotidiana di non poter rispondere a chi nasconde dietro 4 strisce e 3 stellette la propria impotenza, il proprio squallore dei leccaculo di regime. Lorenzo da compagno anarchico si è voluto opporre a tutto ciò che questo rappresenta : la violenza dello stato, evidenziata maggiormente nelle forze armate e nelle sue carceri speciali.

    Mobilitiamoci tutti per manifestare la nostra solidarietà di antifascista militante al compagno Lorenzo per trasformare questa giornata in un momento di lotta contro i codici fascisti e contro questo stato “antifascista” che li applica.

    troviamoci martedì 23 ore 8,30-piazza Chiodo, La Spezia

    Comitato di lotta antimilitarista

    [… impr. ]


    sources :
     



    [Lettre de prison des inculpés des GARI]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Lettre de prison des inculpés des GARI]. — [S.l.] : [s.n.], (Imprimerie quotidienne (Fontenay-sous-Bois)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 56 × 27 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : justice  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Camilleri, Michel  ; Cuadrado, Floréal  ; Delgado, Raymond  ; GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationalistes, 1974)  ; Ines Torres, Mario  ; Martinez, Jean-Michel  ; Menrique, Victor  ; Rouillan, Jean-Marc (1952-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ Lettre des inculpés et communiqué n° 2 ]

    texte :

    Lettre de prison des inculpés des GARI

    Après avoir vainement tenté d’obtenir le statut politique par la voie normale et par la grève de l’instruction, après avoir été victimes de la répression pénitentiaire quand nous avons refusé de subir de nouvelles brimades, nous sommes contraints de faire la grève de la faim, bien que nous soyons hostiles à ce mode d’action.

    Mais c’est tout ce qu’il nous est possible de faire : la grève de la faim ou la soumission aux injustices et à l’arbitraire des autorités politiques, judiciaires et pénitentiaires.

    Il va de soi pour nous :
    — que les hommes ne peuvent vivre pleinement quand leur liberté est fortement entravée dans tous les systèmes politiques existants.
    — qu’il est absolument criminel d’enfermer un individu 22 h sur 24 dans une cellule malsaine de 6 m2 en leur refusant volontairement la satisfaction des besoins les plus élémentaires (air, nourriture, sexualité, contacts humains, etc.).
    — que la délinquance et les délinquants sont produits par la société actuelle.
    — que tous les délinquants sont d’abord des hommes et qu’en tant que tels, ils ont tous des besoins vitaux à satisfaire, quelles que soient leurs motivations (« politiques » ou de « droit commun »), la nature ou la gravité de leur délit.

    Cependant, nous sommes conscients de la fonction de la Justice et de la prison qui consiste à contribuer au maintien du système politico-économico-social existant, basé sur l’exploitation et l’oppression.

    Tant que subsistera ce système, les prisons existeront et les hommes seront considérés comme u bétail qui produit et qui consomme selon les exigences du capital, et que l’on enferme quand ils s’écartent du troupeau et refusent d’aller tristement, résignés, à l’abattoir.

    Dans ce système, on distingue les détenus de « droit commun » des détenus « politiques ». En ce qui nous concerne, nous avons été incarcérés pour des raisons politiques et nous avons été traités d’une manière particulière :
    — garde à vue de six jours (avec interrogatoire policier sans pouvoir bénéficier d’une assistance quelconque, ou communiquer avec l’extérieur).
    — tribunal d’exception (Cour de sureté de l’État).

    Or, si l’on nous fait subir ce traitement spécial, on nous refuse les droits que cela implique au niveau de la détention.

    C’est-à-dire que l’on nous refuse le droit de nous exprimer et de nous défendre politiquement.

    C’est pour cela que nous réclamons un véritable statut politique applicable à tous les prisonniers politiques, conscients que nous pouvons, dans le cadre de notre action, exiger une reconsidération générale du régime de détention en France (ce qui n’empêche pas que nous soyons solidaires de tout mouvement de détenus de « droit commun » réclamant une amélioration des conditions de détention).

    Par véritable statut politique, nous entendons :
    — droit de réunion libre dans une salle spéciale pour tous les détenus politiques d’une même prison avec possibilité de prendre des repas en commun.
    — parloir libre pour la famille et les amis quotidiennement.
    — droit de visite libre.
    — droit de communiquer librement avec l’extérieur (abolition de la censure du courrier, correspondance secrète).
    — droit d’assistance juridique durant la garde à vue.

    Nous réclamons en outre :
    — le rapprochement, dans l’immédiat, dans des cellules contiguës, de tous les individus inculpés dans les « affaires » concernant le GARI.
    — une amélioration et un contrôle radical de la nourriture ainsi qu’une amélioration du régime des promenades, le manque de vitamines et d’oxygénation provoquant chez tous les détenus des troubles aisément constatables.

    Les emprisonnés du GARI

    communiqué n.2 — 12 janvier 1975

    Cour de sureté de l’État

    Un véritable statut politique

    Quatre militants des GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationaliste), actuellement incarcérés à la prison de la Santé, ont entamé une grève de la faim pour obtenir le statut de prisonniers politiques. Ils font partie des sept inculpés, reconnus ou présumés membres des GARI, ayant reconnu ou étant soupçonnés d’avoir participé à certaines actions antifranquistes : Jean-Michel Martinez, Victor Menrique, Mario Ines, Michel Camilleri, Jean-Marc Rouillant, Raymond Delgado, Floréal Cuadrado.

    Tous ces militants faisaient la grève de l’instruction (en refusant de répondre aux interrogations du juge) ; ils désiraient obtenir les droits qu’implique le statut de « politique » pour pouvoir se défendre à ce niveau.

    Nou spublions aujourd’hui une lettre des grévistes de la faim de la Santé dans laquelle ils s’expliquent sur ce qu’ils réclament. Dans la nuit du réveillon du Nouvel An, plusieurs prises de parole ont eu lieu au mégaphone à l’extérieur de la prison pour soutenir leur action.

    Comité « Pour une amnistie générale »

    L’Imprimerie Quotidienne — Val-de-Marne


    sources :
     





    [Avis de recherche : les 4 bandits des GARI ont profité de leur transfert]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Avis de recherche : les 4 bandits des GARI ont profité de leur transfert]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 56 × 41 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : justice  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationalistes, 1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : Wanted !
    notes :
    descriptif :


    Faux texte du juge d’instruction au tribunal de grande instance de Paris

    photos (Giscard, Marcellin, Lecanuet, Chirac)

    texte :

    Avis de recherche

    Les 4 bandits des GARI ont profité de leur transfert de la la cour de Sureté de l’État aux assises, pour s’évader

    Récompense

    Ceux qui nous gouvernent manipulent la juridiction au fil des événements et de leur inspiration. Il y a 2 ans, pour faire plaisir à Franco, ils inculpent les GARI (groupes d’action révolutionnaire internationalistes) en Cour de Sureté de l’État.
    Aujourd’hui, Franco est mort, il s’agit de dépolitiser leur combat : la raison d’État les transforme en bandits, transfère leur dossier aux assises et nomme un juge à sa dévotion.

    On a pensé en haut lieu que je me prêterais à ces manœuvres. Bien que juge, j’ai ma dignité. Je me déclare incompétent sur un dossier aussi clairement politique. Je porte l’affaire à la connaissance de tous et vous laisse juge.

    [signature & tampon] Guy Louis Pia
    Juge d’instruction au tribunal de grande instance de paris


    sources :
     


    [Irlanda : due compagni anarchici condannati alla forca !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Irlanda : due compagni anarchici condannati alla forca !]. — [S.l.] : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Umanità nova, [ca ] (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 83 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)  ; CDA (FA, Paris)  ; Libreria Anomalia (Roma)
    • Liste des thèmes  : justice  ; mort
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Irlande du Nord  ; Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : Mc Phillips, Marie  ; Murray, Noel
    • Presse citée  : Umanità Nova (1920-…)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ Sur la condamnation à mort de deux anarchistes accusés d’avoir tué un policier. Dessin d’une corde ]

    texte :

    Irlanda : due compagni anarchici

    condannati alla forca !

    Il capitalismo sta vivendo un periodo di profonda crisi economica e politica dovuta alle sue difficoltà interne ed allo sviluppo delle lotte proletarie in tutte il mondo.

    L’applicazione di nuove leggi (in Italia la legge Reale) e il rafforzamento degli apparati repressivi dello Stato (magistratura, polizia, esercito) in Europa rientro nel progetto di costruzione di un sistema sempre più perfezionato di repressione e di controllo ideologica che freni le spinte delle masse sfruttate.

    In particolare nella Repubblica d’Irlanda, per opera di un governo a composizione socialdemocratica, la lotta aperta antiproletaria raggiunge punte assai elevate coll’impiego sistematico della tortura, l’uso della provocazione e l’estenzione dei poteri polizieschi. Non è quindi un caso che proprio in questo paese due anarchici, Noel Murray di 25 anni e la sua compagna, Marie Mc Phillips di 27 anni, siano stati condannati alla pena di morte mediante impiccagione perchè sospettati di aver participato, nel settembre scorso, ad una rapina in banca conclusati con la morte di un poliziotto. Il barbaro omicidio di stato verrà eseguito a Dublino il 27 luglio.

    Contro i compagni non c’è l’ombra di una prova, ma solo la volontà del governo in carica di presentarsi alle prossime elezioni come garante dell’ordine e dell’autorità : la loro condanna è una condanna politica comme Sacco e Vanzetti ed altri nella storia.

    Contro l’internationale della repressione rispondiamo con una vasta mobilitazione internazionale per salvare i due compagni irlandesi dalle mani del boia !

    Mobilitiamoci per dimostrare che, nonostante la censura dei giornali e dei mezzi d’informazione, gli occhi dei proletari sono puntati sui carnefici di Dublino !

    FAI-Federazione Anarchica Italiana — Umanità nova , settimanale anarchico

    Supplemento al n. 29 du Umanità Nova - Giornale murale iscritto sul Registro Stampa al n. 4891 (Trib. di Roma) - Stampa : Tipographia "Il Seme" - Carrara


    sources :
     

    [ca  1976]
    Affiche liée









    [Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]. — Paris : Front libertaire des luttes de classes, (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , vert , papier blanc ) ; 64 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; gauchisme  ; justice  ; presse  ; procès  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Overney, Pierre (1948-1972)
    • Presse citée  : Front libertaire des luttes de classes (1970-1979)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    2 photos (dont une de la Guerre d’Espagne : « S’organiser contre la violence d’État : Espagne 36 »)

    texte :

    Front libertaire des luttes de classes

    édité par l’Organisation Communiste Libertaire

    texte de mise au point des NAPAP

    Qui sommes-nous ?

    Nous n’avons plus den à voir avec l’étiquette « maoïste » que la presse nous a collée si commodément. S’il est vrai que d’anciens maos appartiennent aux NAPAP, ce n’est pas seulement à partir du bilan de la liquidation de la « Gauche Prolétarienne » ou de « Vive la Révolution » que nous nous sommes formés.

    De même que les éléments stratégiques de notre pratique ne s’appuient pas sur la théorie de la lutte armée comme une fin en soi.

    Notre pratique part du bilan du « gauchisme » en général depuis 68, et sur une lecture précise des luttes révolutionnaires à travers l’Europe capitaliste.

    Le « gauchisme » depuis 68, c’est avant tout un constat d’échec flagrant au niveau stratégique, c’est-à-dire face à l’objectif numéro 1 qui motive son existence : bousiller cette société pourrie et contribuer à en construire une autre.

    Pourtant, cet échec ne s’étend pas à toute l’Europe. Quand on compare les situations révolutionnaires de la France et de l’Italie sur la même période (et cela malgré des différences évidentes de contexte), on remarque que :
    — d’un côté les gauchistes français se sont noyés dans d’innombrables querelles idéologiques stériles.
    — de l’autre côté des Alpes, par contre, s’est développée au sein d’une certaine extrême-gauche, une expérience militante riche d’enseignements stratégiques.

    Pour la première fois au sein du « gauchisme européen », le besoin d’une véritable stratégie anti-capitaliste l’emportait sur le radotage idéologique classique.

    Ainsi, la « stratégie du P.38 » se comprend mieux dans sa finalité par la double défaite historique du PCI (à travers les grèves sauvages anti-compromis historique d’automne 76 et le saccage du Seguy italien, Lama, de l’Université de Rome par les étudiants), que par le raccourci simplet : durs/pas durs, violents/ non violents.

    Cette référence à l’Italie n’est pas pour nous le second piège à cons du « pays grand-Timonier », comme la Chine en joua le rôle ici entre 66 et 72. Ce qui nous frappe et nous intéresse dans l’exemple italien, ce sont les victoires réelles de forces populaires révolutionnaires dans leur façon de penser, d’agir, mais aussi de vivre en 1977.

    Loin de tomber dans les souricières de boutique ou baba-cool, ces forces populaires ont mis sur pied en quinze ans une dynamique dont la direction incombe aux gens eux-mêmes (et non plus à des bureaucrates de partis ou de groupuscules).

    En France, le règne des groupuscules, de 1966 à 1977, a contribué à mettre en pièces tout apport et anti-soupe PS/PCF des luttes de masse. La liste serait longue à faire des espoirs déçus par les conneries répétées des gauchistes idéologiques français : la liquidation des foyers autonomes d’usines, des groupes locaux de Secours Rouge, du mouvement des immigrés qui lança la grève nationale de septembre 73, des nombreuses expériences depuis 1968 au sein de la jeunesse, des activités offensives des paysans-travailleurs réduites souvent à néant par des querelles de chapelles, etc., toute cette liquidation laborieuse est à mettre au lourd passif du gauchisme.

    En dehors des restes du gauchisme culturel encore « à la mode », l’extrême-gauche traditionnelle n’a rien d’autre à proposer de « vivant » qu’un soutien critique pour 1978 à la gauche unie. Quant aux frustrés du Grand Soir, on leur glisse naïvement un « On verra après, peut-être qu’on débordera », entamant encore plus le potentiel (déjà rare) de confiance populaire les soutenant.

    Mais il serait absurde de résumer la lutte révolutionnaire, en France, aux bruits de chiottes des groupuscules gauchistes.

    En effet, il existe aujourd’hui des noyaux d’usines qui ont commencé à réfléchir à ce qui les attend face aux chemins sinueux et aventuristes proposés par les saints patrons de l’avenir « du peuple de France » (sociaux-démocrates du PS, euro-communistes du PCF).

    La lutte des SONACOTRA, malgré l’isolement volontaire dans lequel les contiennent les réformistes de gauche et d’extrême-gauche, a montré que la nouvelle classe ouvrière immigrée peut s’exprimer en toute autonomie. Et de plus qu’elle ne se limite plus seulement à des luttes minoritaires de secteur. Il en est de même pour les Lip ou les paysans du Larzac ou les viticulteurs qui passent progressivement de la révolte à une réflexion constructive et originale sur la lutte à mener contre le capitalisme dans tous ses aspects.

    Il est évident que cette force populaire est encore très faible. Elle a du mal à panser les coups pris dans la gueule depuis 1871 de la part des trahisons réformistes très variées et des déboires du gauchisme.

    Mais c’est avant tout à partir de sa réalité que nous, NAPAP, nous avons décidé d’exister et de nous battre.

    Que signifie notre forme d’organisation pour lutter ?

    Il est clair que nous ne sommes ni le parti combattant de quoi que ce soit, encore moins une nouvelle « Bande à Baader ».

    Nous avons tiré le bilan de pratiques politico-militaires étrangères qui mènent des combattants « spécialistes » à une lutte solitaire et suicidaire face à l’appareil d’État moderne.

    Notre pratique s’inscrit dans l’édification de l’autonomie ouvrière organisée au sein du mouvement populaire. Notre but n’est pas d’appeler à la formation de 1, 10, 100 NAPAP régis par une direction centrale, style état-major de la violence populaire potentielle. Nous abordons une autre étape qui consiste à nous fondre dans la dynamique du mouvement et non pas à chercher à en prendre la tête d’une façon officielle ou magouillarde.

    Cela pour réaffirmer notre volonté de ne plus être des délégués de l’action violente, qu’elle soit applaudie ou sifflée.

    Pourquoi en priorité l’autonomie ouvrière ?

    Parce qu’en dépit des bavardages philosophiques de salon marginal, la lutte des classes et Ia dynamique des couches révoltée du prolétariat restent la clé stratégique majeure pour foutre en l’air ce système social. Il est évident que le patronat l’a compris. Il suffit de lire les comptes rendus patronaux et gouvernementaux de la CEE pour découvrir que la convention européenne sur le terrorisme vise les degrés croissants de violence populaire et leur maturité politique.

    Mais le terrorisme d’État ne se manifeste pas seulement au cœur des usines. Toutes les formes de vie, de comportement sont touchées par les lourdeurs répressives de la société carnivore.

    Au niveau de l’habitat, on ne compte plus les expulsions arbitraires, les opérations quasi-criminelles des promoteurs qui saccagent les vieux quartiers pour y couler leur fleuve de béton macabre. Pour-tant, depuis l’expérience avortée de 1971 et des comités de mal-logés, des groupes de squatters tentent de vivre dans des îlots occupés. Mais les flics ne leur laissent guère le temps d’en profiter. Et changer de plus en plus souvent d’endroits rend la vie dingue aux dits squatters. La solution pour eux est-elle alors de se réfugier dans la drogue dure ou dans le pacifisme désespéré ? Le coktail Molotov reste parfois un argument plus convaincant que la résignation refoulée.

    Pour ceux qui ont un logis, la situation n’est guère plus réjouissante : immeubles souvent insalubres et loyers en hausse constante. Face à cet état de fait, la désobéissance civile est une pratique timide et mal connue en France. Auto-réduire son loyer, ses factures de gaz, d’électricité, s’attaquer aux prix hiérarchisés des transports, des cinémas, des théâtres, demeure la seule riposte possible et vivable. devant le pouvoir de l’argent.

    Il est grand temps d’imposer sa manière de vivre autrement qu’en ayant pour seul recours le choix d’un bon avocat. Pour les jeunes fauchés, étudiants sans boulot, prolos anti-syndicat-ronron, immigrés en ghetto racial, jeunes braqueurs ou casseurs, il n’y aura jamais de « bon avocat », mais toujours de sales flics pour leur balancer une grenade à tir tendu, ou une 357 magnum à la sortie d’une banque.

    Le mal s’étend maintenant à la nature elle-même, l’énergie nucléaire soutenue par la droite et la gauche réformiste (PS/PCF) est le dernier gadget des apprentis-sorciers de la recherche capitaliste. La lutte contre l’implantation des centrales nucléaires ne s’arrêtera pas grâce à un rassemblement non-violent, si chouette soit-il, ou un recours au Conseil d’État.

    Il est donc vital que le débat sur les ripostes efficaces à apporter contre le terrorisme d’État s’éten-de aussi bien dans l’usine qu’en dehors, y compris en nous-mêmes, car il serait aberrant de lutter, même les armes à la main, sans combattre les germes que l’idéologie dominante nous a collés dans la tête (passivité forcée des « femmes soumises », phallocratie, racisme…).

    Pourquoi la lutte armée ? Pourquoi. Tramoni ?

    L’affaire Tramoni a dévoilé le clivage créé par la mort de Pierre Overney. Dans l’histoire du mouve-ment révolutionnaire en France, on connaissait jusqu’à maintenant, le vieux fossé réformistes/« révolutionnaires ».

    Il faudrait maintenant être plus précis sur les subdivisions. Une nouvelle catégorie de penseurs est née : celle des dandies de la « révolution humainement possible » (cf. déclaration de Geismar, Victor, Le Dantec). Il est certain que, planqué derrière un bureau universitaire ou une maison d’édition, on ne craint pas trop les aléas de la restructuration industrielle, ni les coups de flingue ou de tournevis de la CFT. Il est étonnant que ces « anciens » ne s’en souviennent plus.

    Ce courant de parleurs à vide se cache derrière un discours réquisitoire très juste sur l’histoire du socialisme/Bunker aux vingt millions de morts (ses propres victimes) et sur les absurdités des militantisme gauchiste. D’où son impact passager depuis 1972. Mais lorsqu’on aborde les recettes proposées, on se rend compte de leur aspect fantomatique classable dans la rubrique « Soldes » sous le titre « Humanisme au rabais ».

    Nous avons abattu Tramoni, non pas comme des vengeurs, mais parce qu’il était le symbole du terrorisme patronal impuni. Parce que baisser les bras devant ce symbole équivaut à en créer d’autres, mais victimes ceux-là, du nom d’Overney ou de Maître. Pour combattre ce style de « paix sociale ». répondre au terrorisme d’État par des moyens aussi convaincants que les siens. L’utilisation du fusil ou du « P.38 » n’est pas un mythe pour Français en mal d’Italie ou d’Amérique du Sud. Elle demeure la seule argumentation de résistance et d’attaque que les multinationales et les patrons ne pourront jamais récupérer dans leurs bureaux d’études.
    — l’exécution du flic privé A. Tramoni ;
    — la tentative de destruction du stock de véhicules anti-grève bouchon de de Renault-Flins.
    — le plasticage du siège de la CFT.
    — les coups de feu tirés sur le siège administratif de Citroën.
    — l’attentat contre l’un des bureaux d’embauche de Simca-Chrysler.
    Toutes ces actions s’inscrivent dans un même schéma.

    1. Nier les thèses légalistes et soi-disant démocratiques des syndicats et de l’Union de la gauche, comme quoi ces gens une fois au pouvoir, tout s’arrangera pour le mieux avec les patrons et leurs nervis. Mais les patrons seront toujours là, même si l’usine passe sous le contrôle de l’État.

    2. Nier qu’une pétition pour exiger la dissolution d’une milice patronale comme la CFT ait quelque utilité sinon endormir la colère populaire. Idem pour le recours à la justice bourgeoise comme garant neutre des libertés.

    À ce propos, l’affaire du viol d’Issy-les-Moulineaux en 1972 par un commando CFT dans l’enceinte de l’usine Citroen-Balard est révélatrice de l’impuissance du légalisme. Depuis cinq ans d’instruction, aucun procès n’a eu lieu, malgré l’identification des coupables et la perquisition du juge au local CFT de l’usine à Balard, dans laquelle on retrouva trente barres de fer […]

    Sans récuser le caractère positif des juges progressistes, il est évident que si leur travail n’est pas relayé par des actions Illégales, il ne sert à rien […].

    C’est pourquoi nous avons décidé de sortir de la légalité bourgeoise ou réformiste et de pratiquer le lutte armée afin d’instaurer un autre type de vie et de rapporte humains entre les gens. De ce fait, les NAPAP n’auront pas d’attitude « critique » face aux irresponsables du Programme commun s’ils dirigeaient le gouvernement en 1978. Leur voie légaliste, et au contenu politique plus que douteux les amènera dans le même cul de sac que leurs collègues italiens du PCI : soit faire payer la crise aux plus pauvres et appliquer ainsi la même politique que Giscard-Chirac, soit tenter l’aventure démocratique socialiste à la chilienne ou à la portugaise sous le regard amusé de Carter, Chirac et autres Bigeard. Dans le second cas, ce sera toujours les mêmes qui paierons l’addition. Du fait que, fondamentalement, le Programme commun ne change rien à l’exploitation de l’homme par l’homme ou de la femme par l’homme, les NAPAP combattront les gérants futurs d’un capitalisme d’État avec les mêmes armes que celles que nous utilisons contre le capitalisme libéral de Giscard.

    Noyaux Armés pour l’Autonomie Populaire

    Inculpé !

    pour apologie de crimes, de meurtres, et d’incendies…

    Imprimerie Edit 71, 9, rue Auguste Métivier - 75020 Paris


    sources :

    Sur les NAPAP :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Noyaux_arm%C3%A9s_pour_l%27autonomie_populaire











    [No ai lager militari]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    No ai lager militari]. — [S.l.] : FAI_ (Federazione anarchica italiana), (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)  ; Libreria Anomalia (Roma)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; justice  ; prison  ; torture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Franceschi, Roberto (1952-1973)  ; Mondo, Bruno Igor  ; Santi, Lorenzo  ; Scanagatta, Roberto
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (juge-militaire serrant un étau sur une homme nu et rasé qui lève le poing) ]

    texte :

    No ai lager militari

    Decine,di compagni anarchici, libertari, antimilitaristi, sono detenuti nelle galere militari. Essi non vogliono servire la patria dei padroni e dei burocrati : con la diserzione, la renitenza, l’obiezione totale, esprimono il loro rifiuto.

    Centinaio di proletari sono sequestrati nelle carceri militari per essersi difesi dai soprusi dei gerarchi. Vengono condannati dalla giustizia grigioverde per “insubordinazione”, un pretesto legale che soffoco la loro volontà di libertà.

    Solidarietà con tutti i detenuti antimilitaristi !
    Aboliamo la criminale violenza degli eserciti !

    Scrivete ai compagni detenuti :
    Roberto Francesconi, Carcere Militare di Perschiera del Garda (Verona)
    Lorenzo Santi, Roberto Scanagatta, Bruno Igor Mondo, Carcere Militare di Forte Boccea Roma.
    Sottoscrivete al CAD : Gianni Costanza, CP 12, Palermo, CCP 7/762, specificando “pro detenuti militari”

    Comitato Anarchico di Difesa della FAI - Federazione Anarchica Italiana

    […]


    sources :
     





    [Lo Stato processa Valpreda, processiamo lo stato]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Lo Stato processa Valpreda, processiamo lo stato]. — [S.l.] : FAI_ (Federazione anarchica italiana), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : justice  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie : histoire : 1968—>
    • Noms cités (± liste positive)  : Pinelli, Giuseppe (1928-1969)  ; Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  : Umanità Nova (1920-…)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

     
    texte :

    Lo Stato processa Valpreda

    Processiamo lo Stato

    1969-1980

    Dopo undici anni lo stato italiano ripropone con arroganza la consunta teoria degli opposti estremismi chiedendo la condanna all’ergastolo di Pietro Valpreda per la strage di piazza Fontana.

    Lo stato non potendo accusare se stesso, vero ed unico mandante di quella strage, cerca nuovamente un capro espiatorio per occultare i suoi delitti nel momento in cui esiste più una reale opposizione e cresce la sua impunità. Oggi come allora dobbiamo impedire che quell’episodio, emblematico della criminalità del potere, venga paradossalmente usato per ridare credibilità allo stato e alle istituzioni. Gli anarchici accusano lo stato italiano sia per la diretta responsabilità nella strage (governo, magistratura, polizia e servizi segreti) sia per aver usato (partiti d’opposizione) la verità sulla strage per acquisire maggiore potere ricattando il governo.

    Gli anarchici ribadiscono che Valpreda è innocente, che Pinelli è stato assassinato, che la strage è di Stato.

    [A]

    Federazione Anarchica Italiana, commissione di corrispondenza

    Umanità nova […]


    sources :
     

    1980
    Affiche liée




    [Pretura di Massa]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pretura di Massa]. — Carrara Carrare  ; Massa : Assemblea permanente dei cittadini di Massa e Carrara, (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : écologie  ; justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : luttes : Montedison Farmoplant
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; cadre rouge ]

    texte :

    Pretura di Massa

    Il Pretore

    Viste le risultanze delle analisi cliniche su campioni di acqua prelevata il 26/8/80.

    Viste le ordinanze del Sindaco n. 36705 del 22/8/80 e n. 30080 del 26/9/80 di divieto di approvvigionamento di acqua a scopo potabile ed uso domestico dei pozzi esistenti nella fascia di territorio tra il torrente Ricortola ed il fosso Lavello dallo Stabilmento Montedison fine al mare e nella zona tra il suddetto torrente e Via Bondano, da Via Massa-Avenza sino al mare ;

    Vista la segnalazione in data 5.11.80 del laboratorio Prov.le di Igiene e Profilassi con cui si evidenzia la presenza di vari fattori inquinanti (e precisamente una notevole quantità di P organico, S organico e Manganese) nelle acque prelevate la morte in alcuni pozzi esistenti in suddetta zona e che risultano pertanto avvelenate ;

    Vista la pericolosità sottolineata anche dalle analisi [ittiotossiche ?] in corso che hanno evidenziato sintomatologie nervose dopo 4 ore nonché la morte di un animale dopo 14 ore e degli altri nel giro di 40 ore ;

    Rilevato che tali fatti emergono elementi del reato p. e p. dall’art. 452 C.P. in relazione all’art. 439 C.P., salvo altri ;

    Ritenuto altresì che allo stato non può essere formulata con certezza la imputazione il carico di nessuno e si procede contro ignoti, essendo appurato il fatto ma non ancore sicura la provenienza dell’avvelenamento ;

    Rilevato altresì che, essendo il fenomeno tuttora in atto, appare opportuno evitare che il reato sia portato a conseguenze ulteriori con possibili danni alle persone e agli animali ;

    Ritenuto che appare necessario procedere a chiusura dei pozzi onde mantenere immutato lo stato delle cose ed assicurare una prova et il corpo di reato ;

    Visti gli artt. 337 / C.p.p.

    dispone
    il sequestro dei pozzi esistenti nelle zone dianzi descritte e precisamente tra il torrente Ricortola et il fosso Lavello dallo Stabilimento Montedison fino al mare e tra il suddetto torrente e Via Bondano da Via Massa-Avenza sino all’Autostrada ;

    delaga
    per l’esecuzione del provvedimento i Vigili Sanitari con facoltà di subdelega e con facoltà di richiedere l’intervento di altri ufficiali o agenti di polizia giudiziaria ;

    dispone
    che l’esecuzione avvenga mediante apposizione di sigilli ad ogni pozzo ed ammonimento scritto apposto ugualmente ad ogni pozzo, previa lettura o comunicazione del testo del presente provvedimento ai cittadini interessati ;

    incarica
    i Vigili Sanitari coadiuvati dalle persone sopraindicata di assicurare l’osservanza del presente provvedimento.

    Massa il 6/11/1980

    Il Pretore
    Dr. M.T. Spagnoletti

    Pozzi chiusi in tutto il territorio. Falda inquinata per chilometri interno. E il mare ? E l’aria ? Non è ancora valutabile per intero il costo alla collettività. Altro che sviluppo dell’agricoltura !
    Un provvedimento tardivo, ad inquinamento avvenuto. Lo smantellamento della Montedison di Massa-Carrara si impone.
    Uniti per una soluzione alternativa del problema occupazionale.

    Assemblea permanente dei Cittadini di Massa e Carrara

    Massa Carrara, 8/11/1980

    [ impr. … ]


    sources :