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418 affiches :
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Au peuple allemand
À la démocratie socialiste de la nation allemande
Tu ne fais la guerre qu’à l’empereur, et point a la Nation française, a dit et répété ton gouvernement.
L’homme qui a déchaîné cette lutte fratricide, qui n’a pas su mourir, et que tu tiens entre tes mains, n’existe pas pour nous.
La France républicaine t’invite, au nom de la justice, à retirer les armées ; sinon, il nous faudra combattre jusqu’au dernier homme et verser à flots ton sang et le nôtre.
Par la voix de 38 millions d’êtres, animés du même sentiment patriotique et révolutionnaire, nous te répétons ce que nous déclarions à l’Europe coalisée en 1793 :
« Le Peuple français ne fait point la paix avec un ennemi qui occupe son territoire.
» Le Peuple français est l’ami et l’allié de tous les Peuples libres. — Il ne s’immisce point dans le gouvernement des autres nations ; il ne souffre pas que les autres nations s’immiscent dans le sien. »Repasse le Rhin.
Sur les deux rives du fleuve disputé, Allemagne et France, tendons-nous la main. Oublions les crimes militaires que les despotes nous ont fait commettre les uns contre les autres.
Proclamons : la Liberté, l’Égalité, la Fraternité des Peuples.
Par notre alliance, fondons les États-Unis d’Europe.
Vive la république universelle !
Démocrates socialistes d’Allemagne, qui, avant la déclaration de guerre, avez protesté, comme nous, en faveur de la paix, les démocrates socialistes de France sont sûrs que vous travaillerez avec eux à l’extinction des haines internationales, au désarmement général et à l’harmonie économique.
Au nom des Sociétés ouvrières et des Sections françaises de l’Association internationale des Travailleurs.
Ch. Beslay, - Briosne, — Bachruch, — Camélinat, — Ch.-L. Chassin, — Chemalé, — Dupas, — Hervé, — Landeck, — Leverdays, — Longuet, — Marchand, - Perrachon, — Tolain, — Vaillant.Paris, Imp. Balitout, Questroy et Ce, 7, rue Baillif.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome 1 : depuis le 4 septembre 1870 (Paris : Le Chevalier, 1875), p. 6.
Affiche datée du 4 septembre 1870 (« Appel au peuple allemand » par les sections parisiennes de l’Internationale et par la Chambre fédérale des sociétés ouvrières).
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République française
Liberté. — Égalité. — Fraternité
Association Internationale des Travailleurs
Conseil Fédéral des sections parisiennes
Chambre fédérale des Sociétés ouvrières
Travailleurs,
Une longue suite de revers, une catastrophe qui semble devoir entrainer la ruine complète de notre pays, tel est le bilan de la situation créée à la France par les gouvernements qui l’ont dominée.
Avons-nous perdu les qualités nécessaires pour nous relever de cet abaissement ? Sommes-nous dégénérés au point de subir avec résignation le despotisme hypocrite de ceux qui nous ont livrés à l’étranger, et de ne retrouver d’énergie que pour rendre notre ruine irrémédiable par la guerre civile ?
les derniers événements ont démontré la force du peuple de Paris, nous sommes convaincus qu’une entente fraternelle démontrera bientôt sa sagesse.
Le principe d’autorité est désormais impuissant pour rétablir l’ordre dans la rue, pour faire renaître le travail dans l’atelier, et cette impuissance est sa négation.
L’insolidarité des intérêts a créé la ruine générale, engendré la guerre sociale : c’est à la liberté, à l’égalité, à la solidarité qu’il faut demander d’assurer l’ordre sur de nouvelles bases, de réorganiser le travail qui est sa condition première.
Travailleurs,
La révolution communale affirme ces principes, elle écarte toute cause de conflit dans l’avenir. Hésiterez-vous à lui donner votre sanction définitive ?
L’indépendance de la commune, est le gage d’un contrat dont les clauses librement débattues feront cesser l’antagonisme des classes et assureront l’égalité sociale.
Nous avons revendiqué l’émancipation des travailleurs et le délégation communale en est la garantie, car elle doit fournir à chaque citoyen les moyens de défendre ses droits, de contrôler d’une manière efficace les actes de ses mandataires chargés de la gestion de ses intérêts, et de déterminer l’application progressive des réformes sociales.
L’autonomie de chaque commune enlève tout caractère oppressif à ses revendications et affirme la République dans sa plus haute expression.
Travailleurs,
Nous avons combattu, nous avons appris à souffrir pour notre principe égalitaire, nous ne saurions reculer alors que nous pouvons aider à mettre la première pierre de l’édifice social.
Qu’avons-nous demandé ?
L’organisation du Crédit, de l’Échange, de l’Association afin d’assurer au Travailleur la valeur intégrale de son travail ;
L’Instruction gratuite, laïque et intégrale ;
Le Droit de Réunion et d’Association, la liberté absolue de la Presse, celle du citoyen ;
L’organisation au point de vue municipal des services de la police, de force armée, d’hygiène, de statistique, etc.Nous avons été dupes de nos gouvernants, nous nous sommes laissé prendre à leur jeu, alors qu’ils caressaient et réprimaient tour à tour les factions dont l’antagonisme assurait leur existence.
Aujourd’hui le peuple de Paris est clairvoyant, il se refuse à ce rôle d’enfant dirigé par le précepteur, et dans les élections municipales, produit d’un mouvement dont il est lui-même l’auteur, il se rappellera que le principe qui préside à l’organisation d’un groupe, d’une association est le même qui doit gouverner la société entière, et comme il rejetterait tout administrateur, président imposé par un pouvoir en dehors de son sein, il repoussera tout maire, tout préfet imposé par un gouvernement étranger à ses aspirations.
Il affirmera son droit supérieur au vote d’une Assemblée de rester maître dans sa ville et de constituer comme il lui convient sa représentation municipale sans prétendre l’imposer aux autres.
Dimanche 26 mars, nous en sommes convaincus, le peuple de Paris tiendra à honneur de voter pour la Commune.
Les Délégués présents à la Séance de nuit du 23 mars 1871 :
Conseil Fédéral des sections parisiennes de l’Association internationale :
Aubry (Fédération Rouennaise), Boudet, Chaudesaigues, Coifé, V. Demay, A. Duchêne, Dupuis, Léo Frankel, H. Goullé, Laureau, Limousin, Martin Léon, Nostag, Ch. RotatChambre fédérale des Sociétés ouvrières :
Camélinat, Descamps, Evette, Galand, Haan, Hamet, Jance, J. Lallemand, Lazare Levy, Pindy, Eugène Pottier, Rouveyroles, Spoëtler, A. Theisz, VeryParis. — Lith. [Riyut ?], passage du Caire, 71-74. — Imprimerie Nouvelle (Association ouvrière), 34, rue des Jeuneurs. — G. Marquis et Cie
Paris : élections du 26 mars 1871 :
http://argonnaute.u-paris10.fr/search/result#viewer_watch:a011403267959AelvIx/a011417565166pv4hs0 (collection de 23 affiches).
http://argonnaute.u-paris10.fr/resource/a011403267959AelvIxJ Lallemand = Jean Allemane ?
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République française
Liberté. — Égalité. — Fraternité
Association Internationale des Travailleurs
[…]
Schmeltz, Bonnefont fils, Legalite, Pauloin, membres de l’Intemationale.
Impr. Jouaust.
Catalogue d’Yves Le Guillou : numéro 716 (page 129).
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Prix 10 centimes — Prix 10 centimes
La candidature de Louise Michel
Programme
Citoyens et citoyennes,
Voici venir les élections.
J’aime à supposer que cette fois les électeurs en ont assez et qu’ils ne vont pas se faire rouler suivant la déplorable habitude contractée par eux depuis que le suffrage universel fait semblant d’exister.
Je dis : « Fait semblant d’exister » et je maintiens ce mot, car en réalité, le suffrage universel n’existe pas.
Est-il logique, en effet, que dans notre pays la partie mâle de la population ait seule le droit de voter, tandis que la partie féminine doit se contenter de raccommoder les chaussettes de ses conjoints et les fonds de culottes de ses moutards ?…
Est-il juste que des avortons sans finesse, sans cœur au ventre et sans aucune des connaissances sérieuses du cœur humain que nous possédons à un si haut degré, nous autres femmes, aient seuls le droit de confectionner des lois ineptes ou infâmes dont le plus souvent notre sexe enchanteur est la première victime.
Non, mille fois non… cela n’est pas logique !…
Re-non, re-mille fois re-non, cela n’est pas juste !!…
Et le moment est venu où tout cela doit changer.
C’est pourquoi, citoyens et citoyennes, militaires et bonnes d’enfants, je me suis décidée à poser ma candidature à la députation… et mon poing sur la figure au premier qui me blaguera.
Bavarde comme le premier avocat venu ;
Tapant du poing sur la tribune comme n’importe quel Gambetta ;
Ni plus ni moins maboule qu’un Gavarnie ou qu’un Lorgeril ;
J’ai toutes les qualités requises pour remplacer à moi toute seule au moins 340 des fameux 363 qui ont fait si peu de besogne en sept ans de temps.
De plus, habituée que j’ai été à Nouméa à ne boire que de l’eau pas sucrée, mes électeurs pourront être assurés que je ne négligerai pas mon mandat législatif pour aller licher des verres de Néré à la buvette de l’Assemblée pendant qu’on discutera une loi sur le divorce ou l’abolition du concordat…
Électeurs !
Je vous parlais tout à l’heure de ce gros repu qu’on appelle Gambetta.
Eh bien, nommez-moi à sa place, et je ne vous dis que ça.
Je ne m’engraisserai pas comme il l’a fait, à seule fin de pouvoir cacher entièrement mon « programme de Belleville » en m’asseyant dessus plus tard.
D’abord des programmes, il n’en faut plus ; ça sent la comédie ; et puis nous savons tous ce qu’en vaut l’aune. Ce que je réclamerai même tout d’abord, c’est le rétablissement du mandat impératif, grâce auquel les électeurs ont au moins le moyen de casser aux gages ceux de leurs employés — car les députés sont les employés du peuple, ne l’oublions pas, — qui voteraient la suppression des urinoirs publics alors qu’on les aurait élus pour réclamer la création supplémentaire de latrines pour dames.
Pour en revenir à Gambetta, à cet homme qui prenait tant de ventre pendant que moi, je perdais ma gorge de jeune fille, je crois que le moment est opportun de le reléguer à jamais dans le magasin des accessoires avec tous les opportunistes ses amis, et de remplacer tout ce monde-là par des socialistes neufs et garantis bon teint… pendant au moins quatre ans.
Et surtout, puisque les hommes ont montré leur impuissance absolue, de nommer des femmes à leur place, beaucoup de femmes, rien que des femmes !…
Les femmes, il n’y a que ça !…
Nous seules, citoyens pouvons faire votre bonheur.
Nous seules sommes assez fortes pour vous octroyer toutes les libertés qu’il vous plaira.
Ainsi, tenez, moi qui vous parle, une fois élue, voici les différents projets de lois que je sortirai de mon sac à ouvrage et que je ficherai sur la tribune de l’Assemblée au moyen de fortes épingles.
1° Suppression du sénat, composé d’un tas de vieux ramollis incapables de rien créer et bons tout à plus à baver sur leurs pupitres pour y faire pousser des champignons ;
2° Suppression de la Présidence de la République, et le Président remplacé par un timbre à signature de trois francs soixante quinze centimes une fois payé ;
3° Abolition des armées permanentes, et les soldats employés à la culture des pommes de terre ou à pomper l’eau des rivières pour le cas où,comme cette année, la sécheresse deviendrait inquiétante pour les populations ; — comme conséquence, suppression des ministres de la guerre et de la marine.
4° Abolition du capital et obligation pour tous les hommes de travailler de douze à quarante ans d’une façon quelconque ; versement des salaires dans les caisses de l’État, qui serait tenu de nourrir, loger, habiller et fournir de l’argent de poche à tout homme ou femme ayant atteint l’âge de la retraite ;
5° Plus de patrons ni d’employés, rien que des égaux devant la loi, et même derrière ou à côté ;
6° Suppression de la Magistrature et du Clergé, composés d’un tas de blagueurs qui passent leur temps à se f…icher de leurs concitoyens ;
7° Le droit pour tout citoyen d’entrer gratuitement dans les tramways et dans les établissements tarifés à quinze centimes jusqu’à ce jour ;
8° Suppression du Mariage et l’union libre reconnue comme seule légale. Conséquence : suppression des belles-mères ;
9° Le droit pour tout le monde de sortir en caleçon de bain pendant les grandes chaleurs, l’obligation de se vêtir poussant à la dépense le pauvre prolétaire ; d’ailleurs, au moyen de ce système, les mœurs ne pourraient que s’améliorer, et l’on ne verrait plus des crevés idiots et pornographes suivre pendant trois heures une femme qui montre la moitié d’un mollet, ou une autre dont le costume recherché n’a d’autre but que d’exciter les passants à désirer la voir avec ledit costume… déposé sur une chaise, à côté ;
10° La permission pour tout le monde d’écrire indifféremment « arico » ou « haricaud », sans s’exposer à se faire moquer de soi par ceux qui écrivent « haricot » sans trop savoir pourquoi ;
11° Le meurtre d’un roi, d’un prince du sang ou d’un prince héritier quelconque considéré comme un droit sacré et comme un acte de justice ;
12° Les députés payés à raison de douze sous l’heure de travail tout comme le premier galochier venu ; de cette façon, nos représentants feraient peut-être plus d’ouvrage et gagneraient au moins leur salaire ;
13° Les Œuvres d’Émile Zola répandues dans les écoles en remplacement des œuvres classiques devenues par trop rococo ;
14° Enfin, le droit pour la femme de porter la culotte et aussi celui de la poser quand le besoin s’en ferait sentir, droit dont, héla ! elle n’est que trop privée bien souvent.Voilà, mes chers concitoyens, mes principales réformes économiques et les différentes questions sociales que je me réserve de résoudre dès le lendemain du jour où vous m’aurez donné vos suffrages.
Car vous me les donnerez. Vous le devez :
D’abord par patriotisme ;
Ensuite parce que je suis femme et qu’avec les dames, il faut toujours être garant ;
Enfin, parce que, je le répète, moi seule ai assez d’énergie pour mener à bien toutes ces choses.
Un dernier mot, et j’ai fini.
Vous le savez, je suis demoiselle encore, je ne suis pas jolie, jolie, mais j’ai du nerf, et pour une femme, le nerf, c’est tout.
Eh bien, de même que les vierges mystiques ne veulent d’autres époux que le Christ, je m’engage à devenir l’épouse de l’arrondissement qui me donnera le plus de voix !!!!
Qu’on se le dise !!…
Et maintenant,
Électeurs, aux urnes !!!
Et surtout pas d’abstentions, car il y va du bonheur de la France !
Vive la sociale !!!…
Voilà mon cri de ralliement.
Signé : Louise Michel
Pour copie qu’on forme : sa secrétaire particulière, Maltena Domigina
Vente en gros : 5, rue du Croissant.
Saint-Germain. — Imprimerie D. Hardin. — Ne peut être affiché
Affiche parodique et écrite par un homme ?
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texte
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Comité révolutionnaire abstentionniste
Travailleurs,
Encore une fois nos murs sont remplis de professions de foi plus ou moins pompeuses ; rien n’y manque : programmes radicaux, même socialistes, c’est à qui, des charlatans, promettra le plus afin d’être élu, à qui réussira le plus à entortiller dans ses filets bon nombre de travailleurs encore assez naïfs pour croire arriver à leur émancipation en écoutant, en ayant confiance à ces pantins politiques plus ou moins bouffons les uns que les autres, qui ne manquent aucune occasion pour venir briguer vos suffrages, afin d’aller augmenter le nombre de mangeurs de budgets (ou pour parler comme Auguste Comte, le nombre de faiseurs de fumier). Aussi, à cette occasion, les groupes anarchistes révolutionnaires doivent vous dire le dédain et le mépris qu’ils ont pour ces hommes-là et pour le suffrage universel. Citoyens, ce n’est pas d’aujourd’hui que l’on vote, il y a déjà bon nombre d’années, et si jamais nous avons obtenu la moindre des libertés, vous savez fort bien que ce n’est pas avec un bulletin de vote, mais toujours au moyen d’une révolution, au lendemain de laquelle nous sommes restés les bras croisés, ayant confiance à ces nouveaux tartufes dont nous parlons plus haut, qui pour leur ambition personnelle ont tout entravé, nous ont floués, et nous voilà avec notre République, plus esclaves et plus mourant de faim que jamais. Aussi sommes-nous forcés de conclure que quiconque se porte candidat et se présente aux suffrages des électeurs n’est et ne peut être qu’un aspirant à la domination, l’exploitation et à la corruption du peuple.Prolétaires,
Réfléchissez donc sérieusement à votre situation et vous n’hésiterez pas un instant à vous éloigner des urnes, pour venir grossir le flot révolutionnaire qui augmente toujours et qui, nous l’espérons, ne tardera pas à déborder pour faire disparaître à jamais l’injustice et l’inégalité sociales.Mort aux exploiteurs !
Les groupes : La Misère, l’Audace, la Révolte, l’Égalité sociale et les Cœurs-de-Chêne.
Lyon. — Imprimerie J. Pastel, 10, Petite rue de Cuire.
Vive la révolution sociale
https://anarchiv.wordpress.com/2019/01/29/comite-revolutionnaire-abstentionniste-de-sete-mai-1882/ :
« Préfecture du Rhône, 4e Division, 7e bureauCommuniqué à Monsieur le commissaire spécial près la préfecture à toutes fins utiles.L’affiche ci-jointe du Comité révolutionnaire abstentionniste des groupes : La Misère, l’Audace, la Révolte, l’Egalité sociale et les Cœurs de chêne, a été imprimée à Lyon chez Pastel, sur la demande de Crestin, secrétaire de la rédaction du Droit social. Elle a été tirée à 50 exemplaires.Les groupes qui sont désignés appartiennent à la région du Midi, et ce placard était destiné à l’affichage à Cette où il a dû être expédié par l’administrateur du Droit social.Lyon le 20 mai 1882, Le commissaire spécial »- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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Fédération révolutionnaire, section de Villefranche
Salle Daguenet
Samedi 21 octobre 1882, à 8 h . du soit
Conférence publique et contradictoire
Le compagnon
Émile Gautier
des groupes anarchistes révolutionnaires de Paris, traitera ; Les Paysans et la Révolution
Le compagnon Bordat
des groupes anarchistes révolutionnaires de Lyon, traitera : Les Grèves et leurs conséquences.
Prix d’entrée : 25 centimes
La salle sera ouverte à 7 heures 1/2
Imprimerie du Journal de Villefranche. — A. [Ponxy ??], Fontaine et Cie
https://militants-anarchistes.info/?article2055
https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/afiche_meeting_gautier_villefranche_1882.jpg- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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Appel aux travailleurs
Citoyens,
Le gâchis politique et social dans lequel nous pataugeons ; la misère épouvantable qui nous écrase sous l’odieux régime du capital, ce tyran plus cruel que Néron et Attila, et le jugement des anarchistes qui a dû faire naître de folles joies, les mêmes à jamais maudites que ressentirent les grands inquisiteurs du moyen-âge, nous font un devoir de vous convoquer en réunion publique, lundi soir, 29 janvier, à 7 heurs, Salle de la Perle, place de la Croix-Rousse.
La Commission d’initiative.
Nota. — Il sera perçu 10 c. pour couvrir les frais.
Lyon. — Imprimerie Pastel, 10, petite rue du Caire.
Tiré d’un des dossiers des AD Rhône (4 M 308) sur le « procès des 66 ».
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- texte :
Salle de l’Élysée, rue Basse-du-Port-au-Bois (Guillotière).
Mardi 6 février, à 8 heures du soir,
Grande réunion publique
au profit des familles des détenus politiques
Le citoyen Lefrançais
ex-membre de la Commune de Paris
traitera de
L’État et la révolutionquestions diverses
Entrée : 0,25 centimes
Pour la commission de répartition de secours, le secrétaire, Sauzet.
Lyon. — Imprimerie Pastel, 10, petite rue du Caire.
Tiré d’un des dossiers des AD Rhône (4 M 308) sur le « procès des 66 ».
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- notes :
- descriptif :
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- texte :
Salle de l’Élysée, rue Basse-du-Port-au-Bois
Mardi 9 janvier 1883, à 7 heures 1/2 du soir
Grande réunion publique
au profit des familles des détenus politiques
Le citoyen Lefrançais
ex-membre de la Commune de Paris
traitera de
L’État et la révolutionquestions diverses
Il sera perçu 25 centimes à l’entrée
Pour la commission de répartition
le secrétaire, Eug. Sauzet.Lyon. — Imprimerie Pastel, 10, petite rue du Caire.
Tiré d’un des dossiers des AD Rhône (4 M 308) sur le « procès des 66 ».
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Salle de la Perle
Vendredi 19 janvier, à 8 heures du soir
Grande réunion publique
au profit des familles des détenus politiques
la citoyenne
Louise Michel
traitera du
SocialismeQuestions diverses
Entrée : 0,25 c.
Pour la commission de répartition des secours :
Le secrétaire : Eug. Sauzet.Lyon. — Imprimerie Pastel, 10, petite rue du Caire.
Tiré d’un des dossiers des AD Rhône (4 M 308) sur le « procès des 66 ».
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- notes :
- descriptif :
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- texte :
Salle de l’Élysée, rue Basse-du-Port-au-Bois
Dimanche 4 mars, à 1 heure 1/2 du soir,
Grande réunion publique contradictoire
au bénéfice des familles des détenus politiques
la citoyenne
Louise Michel
traitera :
Les travailleurs sous le république des radicauxQuestions diverses
Entrée : 25 cent.
Pour la commission de répartition des secours :
Le secrétaire : Eug. Sauzet.Lyon. — Imprimerie Pastel, 10, pet. rue du Caire.
Tiré d’un des dossiers des AD Rhône (4 M 308) sur le « procès des 66 ».
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- descriptif :
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- texte :
Salle de l’Élysée, rue Basse-du-Port-au-Bois
Jeudi 18 courant, à 8 heures du soir,
Grande réunion publique contradictoire
au profit des familles des détenus politiques
La citoyenne Louise Michel
traitera de
République bourgeoise et révolutionquestions diverses
Entrées : 0,25 c.
Pour la commission de répartition de secours, le secrétaire Eug. Sauzet.
Lyon. — Imprimerie Pastel, 10, petite rue du Caire.
Tiré d’un des dossiers des AD Rhône (4 M 308) sur le « procès des 66 ».
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- texte :
Meeting public
Organisé par La Vengeance anarchiste
Le mardi 20 février 1883, à 8 heures et demie du soir
Salle des Folies-Montrouge, 7 bis, avenue d’Orléans
Ordre du jour :
La crise gouvernementale
Le nouveau procès de Lyon
Les prétendants & leurs complices
La citoyenne Louise Michel
et plusieurs orateurs anarchistes prendront la parole
Prix d’entrée : 30 centimes
Affichette timbrée. Ce meeting a été organisé par Émile Vaillat et Mege/Meige d’après :
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- texte :
Salle de l’Élysée
Rue Basse-du-Port-au-Bois (Guillotière)Mardi 13 mars, à 8 h du soir,
Réunion publique contradictoire
au profit des familles des détenus politiques
Conférence donnée par la citoyenne
Louise Michel
sur les Manifestations à Paris et les arrestations
Entrée : 20 centimes
La presse lyonnaise est invitée à venir soutenir la contradiction
Pour la commission de répartition de secours, le secrétaire : E. Sauzet.
Imprimerie nouvelle (association syndicale des ouvriers typographes), rue Ferrandière, 52, Lyon
Tiré d’un des dossiers des AD Rhône (4 M 308) sur le « procès des 66 ».
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Élections législatives du 4 octobre 1885
Manifeste des anarchistes
Abstention — Révolution
Travailleurs,
Tous les crimes qui déshonorent la terre, les vols, les débauches, les assassinats. ne se commettent que parce que le droit de posséder existe.
Les collectivistes et les communistes autoritaires l’ont compris, et c’est pour cela qu’ils promettent l’abolition de la propriété individuelle.
Après, ils décrèteront le communisme ou le collectivisme. Vous entendez :
ils décrèteront.
Décréter, faire des lois, règlementer, dire que tel système sera suivi, tout cela est synonyme de commander.
Or, c’est du droit de commander qu’est né le droit de posséder. Un jour, quelqu’un a dit ceci est à moi, et la propriété a été fondée. Il avait commandé !
Tuez le droit de posséder et laissez subsister le droit de commander, et la propriété individuelle, avec son cortège d’horreurs, renaîtra aussitôt. Faites des révolutions, coupez des têtes, bouleversez la société, vous n’aurez rien fait tant qu’un homme ou une agrégation d’hommes auront le droit de diriger les autres. La vertu ne s’édicte pars, la justice ne se règlemente pas, elle ne peut exister sur la terre et y engendrer la liberté et le bonheur qu’a condition d’avoir fleuri d’abord dans le cœur humain. Tous les hommes sachant ce qui est bien et ne songeant à faire que ce qui est bien, voilà l’état social parfait où nulle autorité n’est nécessaire, Voilà l’anarchie ! Point de doctrine plus pure, point d’écoles qui puissent dire qu’au bout de leurs rêves se trouve une réalité aussi belle. Donc, la raison est avec nous, et avec nous les espérances de l’humanité…
Mais tant que ces espérances ne seront que des espérances, nous serons en période de révolution, de destruction, et nous devrons songer, non à voter, mais à combattre. Le suffrage universel est la pire des formes de l’esclavage. Pendant de siècles et des siècles les maîtres ont choisi leurs esclaves, et les despotes disaient : « Mon peuple ! » Le peuple s’est fâché, et pour lui donner le change, on lui a permis, quoi ? de choisir ses maîtres ! Nous n’avons pas le droit de ne plus avoir de tyrans, de ne pas avoir de gouvernants, nous avons le droit de les désigner. Nous nommons ceux qui nous oppriment, ceux qui nous pillent, qui nous affament en prenant cinq cent individus, et leur disant : « Durant quatre ans, vous serez le pouvoir ; ce que vous ferez sera bien fait ; vos lois seront la loi. »
Eux répondent :
— Donnez-nous trois milliards.
Et nous donnerons trois milliards !
— Allez vous faire tuer au Tonkin dans une aventure où tout sera perdu, avec l’honneur…
Et nous iront !
— Travaillez dans des bagnes où l’air est empesté, mourez-y avant l’âge, pour que s’engraissent les verrats capitalistes.
Et nous obéirons !Et l’on continuera à nous appeler « races supérieures ! » Mais quelle brute voudrait ainsi se façonner le joug ! Celui que la force a rendu esclave est un malheureux ; mais celui qui vote sa propre servitude est un misérable… Honte à qui se dégrade ainsi !… Il ne mérite même pas de vivre !
Travailleurs, ayons souci de notre dignité, ne votons pas !
Aucune assemblée délibérante ne pourra jamais produire une seule loi. Tout ce qu’a besoin l’humanité désolée, c’est de comprendre celles qui existent dans la nature ayant pour corollaire les règles de la science.
Alors pourquoi des assemblées délibérantes ? pourquoi des mandataires ? pourquoi des réglementations homicides ?
Défions-nous de ceux qui nous disent « La révolution, pour être profitable, devra être précédée d’une période éducative. » Oui, défions-nous de ceux qui veulent faire notre éducation. Disons-leur de commencer par s’instruire eux-mêmes. Interrogeons-les et nous verrons qu’ils ne savent rien, sinon que le pouvoir est bon, et qu’il faut s’en emparer, et qu’il faut en jouir !
N’écoutons pas non plus ceux qui disent : « Nommez-nous, et nous ferons ceci. » Ils ne feront rien. Ils se trompent aujourd’hui, et ils nous tromperont demain.
Ne les nommons pas, souhaitons plutôt qu’ils meurent, même s’ils sont nos amis ; souhaitons qu’ils meurent pendant qu’ils sont encore bons, honnêtes, sincères et justes, pendant qu’ils ont encore de généreuses aspirations, pendant que leur voix vibre et tonne encore contre les oppresseurs des peuples. La mort serait pour eux un bienfait, elle leur épargnerait la honte de devenir des traîtres.
Vu : le candidat abstentionniste,
Jean Benoit.Nota. — Le libéralisme de la bourgeoisie dirigeante nous oblige à signer le présent manifeste. Nous espérons que la contradiction de cette formalité ne trompera personne.
Grande imprimerie de Bordeaux
Affiche parue en pages centrales du n° 3 de Le Forçat du travail (4-11 octobre 1885).
Ce texte été utilisé quasi identiquement sur plusieurs affiches, comme celle-ci de Roubaix :« Abstention-destruction : manifeste d’abstention adressé par les groupes anarchistes de Roubaix aux électeurs ». Par exemple « Travailleurs » et « nous » pour Bordeaux, « Citoyens » et « vous » pour Roubaix, entre autres nuances.
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Anniversaire du 18 mars 1871
Conférence concert
Organisé par le Groupe Anarchiste « Le Tocsin »
Mercredi 17 mars 1886, à 8 heures du soir
Salle du Commerce, 94, Faubourg du Temple
Première partie
Conférence par le citoyenne Louise Michel
Conférence sur la famille par le citoyen Georges Roussel
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Deuxième partie
Séance de prestidigitation par le citoyen Albert
Chants révolutionnaires
Plusieurs artistes des Concerts de Paris prêteront leurs concours
Entrée 50 Centimes en consommations
Paris. — Imprimerie Vert aîné, Rue François-Miron, 8.
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Ligue des anti-patriotes
(section des 9e et 18e arrondissements)
Mercredi 24 novembre 1886, à 8 heures 1/2
Salle Simonot, 48, rue Pigalle
Grande réunion publique et contradictoire
organisée au profit des Inondés du midi
Avec le concours de la citoyenne
Louise Michel
Et des citoyens : Tortelier, Duprat, Thénevin [Tennevin], Gouzien, Junius, Leclerc, Adhémar
Ordre du jour :
Charité gouvernementale et solidarité sociale.
La bourgeoisie devant les catastrophes.
Le droit capitaliste et le droit de l’ouvrier.Entrée facultative
Nota. — La section des 9e et 18e arrondissements se réunit tous les mercredis, salle Simonot, 49, rue Pigalle. Les jeunes gens peuvent y assister [librement]
Paris. — Imp. Vert aîné, rue François-Miron, 8
Adhémar : est-ce Adhémar Schwitzguébel plutôt qu’Adhémar Leclère (parti au Cambodge courant 1886) ?
https://militants-anarchistes.info/?article13561
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Groupe Anarchiste du 5e Arrondissement
« La Vengeance »La samedi 5 juin 1886
à 8 heures 1/2 du soirGrande conférence publique
Salle Gaucher
46, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, 46
Ordre du jour :
- Les conspirations monarchiques et l’expulsion des princes.
- Les grèves en France et à l’Étranger, leurs causes et leurs résultats.
- La misère publique.
- Les grands travaux de Paris et l’exposition de 1889.
Orateurs inscrits : Tortelier, Lorié, Achille Landriot, etc.
On chantera
Entrée 30 Centimes
Paris. — Imprimerie Vert aîné, Rue François-Miron, 8.
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texte
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Élections municipales du 8 mai 1887
Groupe anarchiste
Le Léopard du Panthéon
Compagnons
Pendant que les ambitieux de tous les partis se disputent, à qui va décrocher la timbale parlementaire ; nous, les anarchistes nous vous dirons : ne votez pas, car voter c’est se soumettre, c’est désigner soi-même son maître ; c’est dire, je suis une bête incapable de me conduire ; voter c’est être dupe ; sans doute les votants croient à l’honnêteté de ceux qu’ils élèvent au pouvoir ; mais chaque jour a son lendemain, dès que le milieu change, l’homme change avec lui, aujourd’hui le candidat s’incline devant vous, demain il vous donnera des autres.
Que devons-nous faire ? Nous abstenir de voter.
Au lieu de confier nos intérêts à d’autres, défendons-les nous-mêmes, que les bourgeois ou ceux qui tentent à le devenir, tripotent autour de l’urne. Pour nous, dédaignons cette lutte platonique qui n’a de résultat que de nous donner de nouveaux maîtres qui feront exactement ce qu’ont fait les anciens.
Point de société libre tant que l’individu ne l’est pas.
travailleurs marchons la main dans la main avec la devise « ni Dieu, ni Maître » c’est pourquoi nous vous invitons à une Grande Réunion électorale, le samedi 7 mai, à 8 h1/2 du soir, salle Gaucher, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, 46.
Entrée libre et gratuite
Vu : le candidat abstentioniste
Adrien Moucheraud.Paris. — Imp. Vert Aîné, rue François-Miron, 8
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[ texte ]
- texte :
Grande réunion publique et contradictoire
organisée par le Groupe Anarchiste « Le Léopard du Panthéon »
le samedi 26 février 1887, à 8 heures 1/2
Salle Gaucher
46, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, 46
Ordre du jour
- Du communisme anarchiste
- La prochaine guerre, la « Ligue des Patriotes » et la « Ligue des Anti-Patriotes »
- Attitude des révolutionnaires devant l’exécution de Duval
- La révolution sociale en Europe
Plusieurs compagnons prendront la parole
Entrée 25 Cent.
Les étudiants de toutes nationalités sont invités à cette réunion
Paris. — Imprimerie Vert aîné, Rue François-Miron, 8.
Clément Duval fut condamné à mort en 1887 et la peine fut commuée en travaux forcés à perpétuité.
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[ texte ]
- texte :
Grand meeting révolutionnaire
Organisé par les groupes anarchistes du XXe arrondissement
au profit des victimes de la police
Le jeudi 9 août 1888, à 8 heurs 1/2 du soir
Salle du Commerce
84, faubourg du Temple, 94
Ordre du jour :
La grève générale, sa nécessité, son but et ses conséquences
Les assommades policières et gouvernementales
Les expulsions des ouvriers étrangersOrateurs inscrits : Louise Michel, Tortelier, Leboucher, Tennevin, Malato, Gouzien, J. Prolo, Espagnac, etc.
entrée 30 centimes
Lire tous les samedis La Révolte organe communiste anarchiste — En vente chez les libraires : 0,05 cent., le numéro
Paraît tous les 15 juins la Ça ira organe anarchiste — En vente chez les libraires : 0,10 cent., le numéro
Paris. — Typographie Vert Aîné, 8, rue François-Miron
Autres orateurs : Pausader, Lutz, et G. Roussel d’après le Dictionnaire internationale des militants anarchistes.
https://militants-anarchistes.info/?article3188
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texte
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Élections municipales du 6 mai 1888
Les anarchistes aux travailleurs
Citoyens,
De nouvelles élections municipales ont lieu dimanche ; devez-vous y prendre part et chercher à faire entrer un ou plusieurs des vôtres au Conseil municipal ? — Non !
À la veille de disparaître sous le mépris public, le gouvernement des impuissants et des trembleurs vous fait appel pour renforcer ses pouvoirs méconnus et discrédités.
Ceux d’entre-vous qui ont encore pu douter jusqu’à ce jour de l’écroulement prochain de l’État bourgeois doivent aujourd’hui avec le spectacle qu’ils ont sous les yeux, se faire une idée à peu près nette de la situation.
La nation traverse, en ce moment, une période d’énervement et de dégoût plus considérable encore que celle qui précéda l’effondrement de l’affreux régime impérial de néfaste mémoire !
Et il devait en être ainsi : quelque adroit politicien qu’on puisse être, on ne se moque pas aussi impunément d’un peuple tant aveugle soit-il, sans qu’un beau jour il se jette autre chose que des bulletins de vote, à la face des scélérats qui l’exploitent et l’insultent par le mépris et dédain de ses volontés.
Déjà il gronde, déjà il se fâche, demain il demandera des comptes aux usurpateurs de ses droits.
Travailleurs,
[Les anarchistes ?] vous ont dit et répété depuis quelques années que la société bourgeoise, qui a basé sa domination sur le régime [bourgeois ?] constitutionnalisme représentatif et parlementaire ; les anarchistes vous ont dit que cette société agonisait et touchait à sa fin.
Cependant, les Révolutionnaires n’ont jamais eu la prétention de prophétiser les événements ; ils leur a suffit de connaître les désirs secrets — et malheureusement trop incohérents de ce peuple, au milieu duquel ils vivent et qui a toujours été leurré et trompé par ceux-là même qui ont prétendu et prétendent encore faire son bonheur. Il suffit aux Révolutionnaires socialistes de jeter un coup d’œil sur le passé, et les terribles leçons de l’histoire leur donnent une conception assez claire, assez précise des événements de demain.
L’implacable logique vient ensuite confirmer leurs prévisions.
Ah ! nous aussi citoyens ! nous avons été pendant bien longtemps au nombre des leurrés, des trompés. Aujourd’hui nous avons entièrement rompu avec l’armée des dupes ; celle qui va, chaque fois que le pouvoir l’appelle, consentir bêtement sa servitude, aux mains des ennemis les plus implacables du progrès social.
Nous pouvons être encore les victimes des maîtres que la sottise populaire nous impose ; mais nous ne voulons [… ?] à aucun titre faire partie du troupeau qui grandit leur arrogance, en nourrissant volontairement leur oisiveté. [… ?] peuple dit avec nous, qu’il en assez d’un tel scandale ; partout il manifeste son mécontentement. Pourquoi [ne ?] prend-il pas une bonne fois la résolution énergique de se débarrasser à jamais des exploiteurs et des gouvernements ?
Le Peuple attend, nous dit-on ? Qu’attend-il ? Attend-il pour passer la rivière qu’elle ait fini de couler ?
S’il est fatigué des mensonges que les rhéteurs et les avocats lui débitent depuis si longtemps ; s’il veut en finir de ce régime d’hypocrisie et de corruption qui sous le saint nom de Liberté envoie les socialistes en prison, pour absoudre plus facilement, les secrets de la haute pègre gouvernemental ; de ce régime, qui a fait de la solidarité une espèce de mendicité publique, qui, en abrutissant davantage les malheureux, permet à la classe riche de promener plus impunément son opulence scandaleuse devant les ventres vides des milliers de travailleurs qui chôment et qui crèvent de faim, devant la production inouïe des machines de fer qui les remplacent.
Travailleurs,
Nous n’avons d’amélioration à espérer à notre sort précaire que de la disparition totale des sangsues [capitalistes ?] qui nous épuisent. U[… …]e complète de la Société est nécessaire ; chacun la sent, e[…] confusément le [pressente]nt. Ce bouleversement […]x aux cris de À bas l’État ! Vive l’Expropriation !
Expropriation sig[nifie :] La Terre aux paysans ! Le Bateau aux Marins ! L’Usine aux ouvriers !
À bas l’État ! [un État] n’est que l’instrument de la Bourgeoisie. C’est lui qui fait respecter ses privilèges, [nous] bourre la tête de [propos ?] monstrueux, nous pétrit à sa guise — d’homme libres, no[…]t esclaves !
Camarades,
Il y en a qui prétendent qu’au Conseil municipal nos intérêts sont directement en[gagés ?] — Cela n’est pas !
Le Conseil municipal est un des nombreux tentacules de l’État — une ventouse que ce poulpe formidable qui aspire le sang du Peuple. Si par hasard les hommes qui le composent prenaient une mesure véritablement favorable aux Travailleurs, elle resterait lettre morte, car elle se briserait au veto préfectoral ; — toute l’administration s’opposerait à une mise en pratique d’une mesure portant atteinte aux intérêts de la Bourgeoisie. — Ce cas ne se présentera pas — car en dehors de la Révolution sociale, il n’y a pas de réforme efficace.
Si la Commune était ce que son nom indique, un groupement d’hommes libres et égaux — et non un mélange d’exploiteurs et d’exploités — alors nos intérêts seraient en jeu et nous participerions à ses affaires.
Mais le Conseil municipal n’existerait pas, car il n’est qu’un diminutif du Gouvernement — et l’existence d’une société d’hommes libres et égaux, implique, la suppression radicale de toute autorité, aussi anodine que soit sa forme !
Peuple, ne vote pas, révolte-toi !!!
À bas la Césarienne ! À bas le Parlementarisme !
À bas l’oppression ! À bas l’exploitation !
À bas la Municipalité, instrument de l’État ! Vive la Commune révolutionnaire !Vive la révolution sociale !
Vu, le candidat abstentionniste :
J. InglebertImp. de « L’Idée ouvrière » — [25 ?] rue des Galions. — Le Havre
Peut-être parue dans le n° 36 de L’Idée ouvrière (Le Havre) :
https://revolutionnairesangevins.wordpress.com/textes-divers/affiches/1888-05-06-les-anarchistes-aux-travailleurs-affiche-collee-en-mai-1888-a-angers-mais-avec-un-texte-lie-a-rouen/- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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- texte :
Éditions législatives du 22 septembre 1889
Le Père Peinard
au populo
Ouf ! nom de dieu ! les voici venir ces fameuses élections législatives ! Qu’en sortira-t-il ? Du vent ! Malheureux nous sommes, malheureux nous resterons. Volés par les patrons, écorchés par les gouvernants, c’est notre sort.
D’où sortent-ils ces jeanfoutres qui veulent faire notre bonheur, et poussent comme des champignons dans la saison des élections ? Faut être fourneau, pour gober qu’un député va s’occuper des affaires du Populo : Élu, il se fout de nous comme de l’an 40 : en fait de bonheur, il fait le sien.
Ouvrons l’œil, nom de dieu, ne nous laissons pas pincer aux blagues des candidats ; aucun de ces salops ne vaut la corde pour le pendre :
Royalistes, badingueusards, boulangistes, opportunards, radicaux ou socialistes ambitieux, nous la font à l’oseille ! Choisir dans cette fripouillerie multicolore ? Oh ! là là, non ! C’est tout du même tonneau !
Soupé de tout ça ! Des gouvernants nous avons plein le cul. Y a des types qui disent : Par quoi remplacer le gouvernement ? — Pauvres amis ! C’est comme s ils disaient : Quoi foutre à la place des loups que des gas solides ont assommés ?
Toutes les lois sont faites contre nous : elles nous tondent par l’impôt, nous saignent, par la conscription. C’est demander la lune que d’exiger des lois utiles au populo. Toutes n’ont qu’un but : protéger les curés, les fonctionnaires, les proprios, les patrons : tous ces cochons sont gras de notre misère !
Assez des fumisteries politiques ! Ce qu’il nous faut, c’est la boustifaille, le logement, le vêtement, — pour les petits comme pour les grands ! Voilà qui est plus sérieux que la couillonnade du Vote.
Ce qu’il faut aux Paysans, c’est la Terre ! Il est temps de foutre la fourche aux fesses des rentiers et des richards des villes, qui mangent le blé que les bons bougres ont semé.
Aux Ouvriers, il faut l’Usine ! Nous sommes assez marioles pour turbiner sans singes.
Ce n’est foutre pas le vote qui nous donnera ça : voter c’est une blague infecte. C’est par la force que nous ferons dégorger les richards : la Révolution s’avance dare dare, soyons à l’œil pour ne pas la laisser escamoter comme les précédentes par les tripoteurs de la politique.
Vive la Sociale ! Vive l’Anarchie !
Grâce à la vache de loi contre les candidatures multiples, il me faut truquer pour placarder mes affiches sans timbre. Un copain se fout candidat pour la circonstance, — c’est un bon type, — malgré ça ne votez pas pour lui, élu il roulerait le Populo comme le premier Bourgeois venu. De même qu’une bath fille saine se pourrit en entrant dans une maison de tolérance, — de même un bon Bougre se pourrit en entrant à la Chambre des Députés.
Le Père Peinard
Pour plus d’explications, les bons bougres n’ont qu’à ce payer chaque dimanche Le Père Peinard, réflecs d’un gniaff. Pour deux ronds, chez un chand de journaux, ils en verront la farce. — Bureaux : 16, rue du 4-Septembre, Paris.
Vu le candidat pour la fôorme :
Paris. — Imp. […]
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[ texte sur papier de couleur ]
- texte :
Élection au Conseil général du 28 juillet 1889.
Le Père Peinard
Au populo
Les amis, je me fous candidat. Mais je ne vous prends pas en traître ; ne votez pas pour moi ; élu je serais aussi salop que te premier venu. Ce que j’en fais c’est pour engueuler un brin toute la bande des légumeux et jaspiner quelques vérités aux bons bougres.
Nous ne sommes pas heureux ; nous avions compté sur le suffrage universel pour changer un peu notre sort, il faut en rabattre, nom de dieu ! Plus on fait d’élections, moins ça change.
Les richards et les gouvernants se servent du truc électoral pour nous rouler ; à notre honte, mille bombes, faut avouer que jusqu’ici, ils ont bougrement réussi : ils nous appellent Peuple souverain, — cochonne de souveraineté que la nôtre ! Trimer comme des forçats, bouffer de la vache enragée, et en fin de compte crever à l’hôpital, — c’est notre vie !
Faut mettre ordre à ça, nom de dieu ! Mais ne croyez vas qu’en nommant un copain on arriverait à quelque chose : une fois élu c’est plus un , copain, c est un supérieur. Je l’ai déjà dit : à batelier, le camaro qui passe contremaître devient mufle ; à la caserne le griffeton qui monte en grade devient rosse.
Qu’ils soient bourgeois ou ouvriers, socialistes ou réacs, nue fois élus, les types se foutent de nous. Autant ils sont peloteurs avant, autant ils sont arrogants après. Dam, y a rien de drôle, ils sont nos maîtres. C’est pourquoi, nom de dieu, torchons-nous le cul des bulletins de vote !
Envoyons dinguer tous ces chameaux. ! Ceux qui aujourd’hui veulent être conseillers généraux, et ceux qui voudront être députés demain.
À quoi servent les conseillers généraux ? À nous faire cracher la belle galette pour engraisser les budgétivores. — De ça nous avons soupé !
Ce que nous voulons, nom de dieu, c’est qu’il n’y ait plus de feignants qui vivent de notre travail ; de gros richards qui gaspillent la boustifaille de cent familles. Ce que nous voulons c’est foutre dehors cette racaille d’employés et de gouvernants que nous gobergeons bêtement.
Nous sommes assez grands pour faire nos affaires nous-mêmes : à bas les Patrons et les gouvernants !
Mais ça ne viendra pas tout seul. Foutons les pieds dans le plat ! Ce n’est qu’un chambardement complet qui donnera au populo les trois choses indispensables à l’existence : le logement, le vêtement et la boustifaille.
Pour ça, tonnerre, ne votons plus ! Foutons les richards en l’air, et que les paysans prennent la terre, les ouvriers l’usine, les mineurs la mine !
Vive la Sociale, nom de dieu !
Vu : Peinard, candidat (pour la fôoorme).
Pour plus d’explications, les bons bougres n’ont qu’à se payer chaque dimanche le « Père Peinard », réflecs d’un gniaff. Pour deux ronds, chez un chaud de journaux, Ils en verront la farce
Paris. — Imp. des Arts et Manufactures, rue Saint-Jacques, 207.
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[ texte sur papier de couleur ]
- texte :
Élection législative du 27 janvier.
Le Père Peinard
au populo
L’occasion est chouette pour placarder des affiches sans timbres et. parler des Jean-foutres de la politique. J’en profite !
Soupé de la politique ! Les gouvernants se foutent de nous ; ils nous appellent peuple souverain en vérité nous sommes esclaves. — S’esquinter à turbiner, battre la dèche, crever la faim : c’est notre vie ! Et pendant que les gosses et la compagne se serrent le ventre et ont froid, les riches la mènent joyeuse.
Faut que ça change, nom de dieu ! Ouvrons les quinquets.
Élire un député, e est de la foutaise. C’est un maître qu’on se donne. — À l’armée, un simple soldat qui monte en grade devient rosse ; de même à l’atelier un bon copain qui passe contre-maître devient mufle : c’est dans la nature humaine, le commandement étouffe les bonnes qualités.
Pour un député, c’est kif-kif ! Moi-même, qui me crois un bon zigue, si des gourdes me nommaient, je me gât[…]
de pourritures, mauvais truc pour la conserver !Au lieu de donner nos voix à cette clique, vaudrait mieux leur donner ce qui leur revient réellement : des coups de pied dans le cul.
Car enfin à quoi passent leur teilles les députés et toute la séquelle de l’État ? À fabriquer des lois au bénef des riches et à rouler les pauvres bougres.
Les abrutis répètent en perroquets : « faut un gouvernement, faut des patrons, on peut pas vivre sans ça. »
De la farce ! Si nous cessions de turbiner pour les patrons et si nous refusions l’impôt au gouvernement : Mince de gueule qu’ils feraient ! — Ils crèveraient, car c’est de la vermine qui se nourrit de notre chair, de notre sang.
Au lieu d’aller voter pour un salopiaud quelconque, vaut mieux, mille bombes, apprendre à vivre sans gouvernement et sans singes, faire ses affaires soi-même ! Pour y arriver, il n’y a à compter que sur notre poigne et sur un chambardement général.
C’est par la force, la Révolution violente, que nous exproprierons les richards et que nous foutrons la vieille société par terre. — Le mot d’ordre doit être :
La terre aux paysans !! L’usine aux ouvriers !!
Le logement, le vêtement et la boustifaille pour tous !
Aussi au lieu de m’emballer pour Jacquot, Boulange ou Boulé, je gueule :
Vive la sociale ! vive l’anarchie !
Vu : Peinard, candidat (pour la forme).
Imp. du « Ça ira », rue du Buisson-St-Loup, 29.
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[ texte sur papier de couleur ]
- texte :
Scrutin de ballotage du 6 octobre 1889.
Le Père Peinard
au populo
Ils vont bien les gouvernants, nom de dieu ! Mince de chie qu’ils ont pour s’asseoir sur les décisions du suffrage universel. Pour le coup, les lecteurs de Montmartre doivent en faire une gueule.
Hein, j’avais t’y raison de dire que le vote est une couillonnade infecte ?
Enfin, cette farce finit dimanche. Si on m’écoutait, ça serait vite réglé : le populo planterait là les candidats et les laisserait se ballotter à leur guise.
Mais non ! Il a déjà expédié pas Mal de jean-foutres à la Chambre il viendra à compléter la collection.
C’est pas tout que de votailler, faut songer au lendemain, nom de dieu ! Aurons-nous un peu plus de bien-être à la clé ? Les patrons seront-ils moins [?]sses, les proprios moins rapins, les gouvernants moins filous ?
Cet hiver chacun aura-t-il le turbin et le boulottage assurés ?
On ne pense pas à tout ça. En revanche on blague beaucoup de la révision. Réviser quoi ? La Constitution de 1875 ? Je parie que nous ne sonmes pas un sur mille qui la connaissons, cette constitution de malheur.
Et puis voyons les Constitutions, nous en crevons, nous n’en vivons pas. Une miche de pain et un bifteack me bottent bougrement mieux que toutes les Constitutions possibles.
Tout de même, si on veut y aller carrément, j’en suis pour la Révision. Mais foutre, une révision fadée, aux petits oignons.
Révisons les Fortunes ! C’est pas juste qu’un salop comme Rothschild, ait des millions, tandis que le Populo trime dur et crève de faim.
Révisons les Propriétés ! Que celui qui sème, récolte. Les paysans ont soupé de payer la rente aux feignasses.
Révisons le Gouvernement ! Foutons le cul-par-dessus tète, et [tsoy]ons à l’œil pour empêcher qu’on en rebâtisse un nouveau.
Une fois sur le tas, allons-y carrément. Révisons un brin les richards eux-mêmes. Ils nous en ont fait assez voir de toutes les couleurs : chacun son tour, nom de dieu !
Voilà la Révision que je gobe. Mais une Révision pondue par les [bou]ffe-galette de la Chambre : une Révision sur le papier, c’est bon pour torcher le cul.
C’est pourquoi je dis aux bons bougres : si vous êtes marioles ne votez soyez à l’œil pour le grand chambardement et gueulez :
Vive la Sociale ! Vive l’Anarchie !
Grâce à la vache de loi contre les candidatures multiples, il me faut truquer pour placarder mes affiches sans timbre. Un copain se fout candidat pour la circonstance, — c’est un bon type, — malgré ça ne votez pas pour lui, élu il roulerait le Populo comme le premier Bourgeois venu. De même qu’une bath fille saine se pourrit en entrant dans une maison de tolérance, — de même un bon Bougre se pourrit en entrant à la Chambre des Députés.
Le Père Peinard
Pour plus d’explications, les bons bougres n’ont qu’à ce payer chaque dimanche Le Père Peinard, réflecs d’un gniaff. Pour deux ronds, chez un chand de journaux, ils en verront la farce. — Bureaux : 16, rue du 4-Septembre, Paris.
Vu le candidat pour la fôorme : Rossignol P. […]
Paris. — Imp. […]
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- texte :
Élections législatives du 27 janvier 1889.
Les Anarchistes au Peuple de Paris
Nos maîtres nous appellent aux urnes. — Qu’allons-nous y faire ?
Choisir sur les proclamations des candidats celui qui promet le plus de réformes ? À quoi bon !
Les législateurs peuvent être scélérats ou honnêtes ; peu importe ! Nos misères n’en seront ni augmentées ni atténuées.
Que nous font leurs dilapidations, leurs vols, ou leurs économies, à nous qui n’avons rien ?
Le gouvernement (monarchique ou républicain), est toujours aux ordres des capitalistes, sa seule mission est de faire respecter leurs richesses.
Toutes nos souffrances, toutes nos peines n’ont d’autre cause que l’organisation sociale actuelle, basée sur la propriété individuelle.
Tant qu’une poignée d’hommes pourront faire trimer l’ouvrier à leur profit ; tant que la terre, les usines, toutes les richesses sociales resteront entre les mains des fainéants, il ne pourra y avoir pour le Peuple d’amélioration.
Les républicains de la veille, proscrits de l’Empire : Clémenceau, Floquet, etc., eux en qui le Peuple avait toute confiance, ont-ils pu faire, depuis qu’ils sont au Pouvoir, une seule loi en faveur de l’ouvrier ?
Non ! — Donc, le salut n’est pas au fond des urnes.
Voter, c’est consacrer l’autorité, la rendre forte de notre approbation. Voter, c’est souscrire à notre exploitation, l’affirmer juste et immuable.
Abstenons-nous !
Voter pour Jacques, c’est voter le maintien de la misère actuelle, donner raison au Gouvernement.
Mais, n’allons pas par répugnance pour Ferry-Floquet, nous jeter dans les bras d’un nouveau maître !
Boulanger élu, qu’adviendra-t-il ?
La dissolution de la chambre ! Une Constituante. Puis une nouvelle Constitution… Or, nous ne vivons pas de Constitution, mais de pain !
Quel que soit ce Gouvernement de demain, il y aura toujours des patrons, des propriétaires, des rentiers, des parasites, pour vivre de notre travail.
Alors rien de changé sauf l’étiquette.
Voter pour Boulanger, c’est raffermir le principe d’autorité qui est en discrédit. C’est ne tenir aucun compte de l’expérience de tout un siècle qui nous montre — malgré les inventions et les découvertes modernes — le Peuple aussi exploité sous la République actuelle, que sous la Royauté et l’Empire.
Voter pour Boulanger c’est attendre d’une nouvelle incarnation gouvernementale le bien-être que seule la Révolution nous donnera.
Ni Jacques !! Ni Boulanger !!
Reste le menu fretin ; devons-nous voter pour Boulé ou un des candidats socialistes ? Pas davantage ! ce serait croire encore au suffrage universel, dont quarante années nous prouvent la duperie.
Garder notre vote, c’est garder notre dignité et notre droit de Révolte !
Nous seuls connaissons nos besoins : c’est une folie que se nommer des maîtres !
Aujourd’hui, il n’y a plus que deux partis en présence ; d’un côté : les socialistes qui se réclament du vote, la tourbe des vieux partis, monarchistes, impérialistes, républicains, boulangistes.
D’un autre côté : les Anarchistes, négateurs de l’autorité sous toutes ses formes : religieuse ou scientifique, capitaliste ou patronale, familiale ou étatiste. Ceux qui ne veulent vraiment : Ni Dieu Ni Maître, car l’Autorité est la cause première de la Propriété Individuelle et de l’oppression que nous subissons.
Il ne s’agit plus de changer de maîtres, mais de conquérir par la Force, la Terre et ses richesses, qu’une minorité de fourbes s’est appropriée.
Ce n’est qu’en détruisant toutes les institutions, tous les monuments du passé, que disparaîtront à jamais les lèpres hideuses de la Société actuelle, et que l’Humanité trouvera sa voie de Justice et de bien-être pour tous.
Mais, pour atteindre ce but, il faut que l’esprit de Révolte germe, grandisse dans nos cerveaux, et se manifeste par des actes énergiques et audacieux !
C’est par ce chemin et non par celui du Vote, que nous ferons la Révolution victorieuse.
Ne votons plus : Agissons.
Vive la Révolution Sociale & l’Anarchie !
Pour plus de développement de l’Idée Anarchiste, lire le Ça Ira et la Révolte, hebdomadaires.
Impr. du Ça ira, rue du Buisson-St-Louis, 29 — Vu : le Candidat abstentionniste Cabot
Affiche (APP : Ba 76) citée dans la note 38 de la page 235 de : Angenot, Marc.— Topographie du socialisme français, 1889-1890. — nouvelle éd. — Montréal : Discours social, 2005. — 347 p.
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Élections du 16 novembre 1890, Quartier Clignancourt
Citoyens,
Je me porte candidat, non pour satisfaire la mesquine ambition d’être député, mais pour avoir l’occasion de dire des vérités.
Exaspéré des souffrances qu’éprouve le peuple, je ferai tout pour les supprimer.
Si j’étais député que ferai-je ?
Je proposerai qu’on démolisse l’église du Sacré-Cœur qui est une honte. Je supprimerai le budget des Cultes, je ferai rendre tous les biens des curés, qui nous ont été extorqués.
Les électeurs : Les riches ont intérêt à ce qu’il y ait des curés, pour nous prêcher la soumission et la lâcheté ; ils leur viendront en aide et c’est encore nous, toujours nous, qui indirectement les entretiendront.
Moi : Je mettrai tous les impôts sur les riches.
Les électeurs : Ils diminueront nos salaires et rien se sera changé.
Moi : Je ferai une loi les forçant à payer un salaire élevé.
Les électeurs : S’ils paient cher les ouvriers, ils vendront cher les produits, et la situation sera la même.
Moi : Je ferai assainir le quartier, percer de nouvelles rues, je m’occuperai du Métropolitain et de tout ce qui peut vous procurer du travail.
Les électeurs : Oui, nous la connaissons le rengaine du travail : toujours travailler pour les autres ! Faire de nouvelles rues c’est donner de la valeur à la propriété, ce qui, pour nous, se traduit par une augmentation des loyers.
Moi : Je crierai à la Chambre qu’ils volent et trahissent le peuple.
Les électeurs : Mais nous savons çà ! Il n’y a pas besoin d’aller à la Chambre, le crier à raison de vingt-cinq francs par jour.
Moi : Je serai le plus révolutionnaire, le plus ardent à attaquer les abus.
Les électeurs : On dit çà avant d’être élu, mais on s’habitue vite au bien être que procure la fonction et alors on n’a plus à attaquer les abus, puisqu’on en profite.
Moi : J’appellerai le peuple à la Révolte, je prêcherai la Grève générale, je marcherai à votre tête et nous ferons la Révolution.
Les électeurs : Ah ! vous voulez être un chef ! Ils nous ont toujours trahis, nous n’en voulons plus. Nous ferons la Grège générale et la Révolution sans les députés, et malgré eux.
Moi : Je vois qu’il est difficile de monter le coup aux travailleurs, aujourd’hui. Mais si vous soupçonnez que je ne peux rien faire pour vous, que pourront faire les autres ?…
Tortelier
Grandes réunions publiques
Le jeudi 6 novembre, rue de la Vieuville, n° 1
Le samedi 8 novembre, rue Hermel, n° 8
Le mardi 11 novembre, rue Clignancourt, n° 63
Le jeudi 13 novembre, rue des Poissonniers, n° 43
Entrée libre
Tous les candidats sont invités
Paris. — Imprimerie [H. Messier ?] - 120, rue Lafayette. — 1750-90.
Vue le candidat : Tortelier
https://anarchiv.wordpress.com/2017/08/16/tortelier-candidat-abstentionniste-en-1890/ (16 aout 2017)
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Fête du 14 juillet
Camarades,
La prise de la Bastille fut une victoire populaire : la plèbe courbée releva la tête et l’on put croire à l’avènement d’une société toute de liberté et de justice.
Quelle’ désillusion !
Un siècle d’oppression hypocrite, d’industrialisme assassin et d’agiotage effréné a succédé aux longs siècles de tyrannie monarchique et religieuse.
Le château, le couvent ne prélèvent plus la dîme sur la récolte du paysan, mais l’État monstre aux mille tentacules nous écrase de ses impôts.
Le seigneur ne réclame plus la femme de son vassal au nom du du droit de jambage ; mais, dans le bagne industriel, où l’on exploite les pères, les filles sont forcées de subir le viol du patron ou du contre-maître sous peine de mourir de faim.
Il n’y a plus de roi absolu faisant massacrer ses sujets de par son bon plaisir ; mais vous vous donnez vous-mêmes cinq cents monarques qui, talonnés par une- aristocratie ; d’argent pire que l’aristocratie d’épée, vous volent. et envoient vos fils mourir au Tonkin ou au Dahomey.
Et aujourd’hui, 14 juillet, alors que les drapeaux claquent au vent, que les feux d’artifices s’épanouissent en gerbes multi-colores, mêlant leurs détonations aux musiques des bals populaires, vos prisons, nouvelles Bastilles, sont remplies d’hommes de cœur qui ont élevé la voix contre les iniquités sociales, ou de malheureux qui ont cherché comme ils ont pu à ne pas mourir de faim.
Camarades, dût notre voix être trouvée par vous importune en ce jour de fête, nous venons une fois de plus, vous crier : non ! depuis 1789, la tyrannie n’est pas abattue ; elle n’a que changé de forme. Et de même que vos pères, dont êtes vous conviés à célébrer l’héroïsme, luttaient contre le roi et le seigneur, nous devons lutter contre le double joug du pouvoir et du capital.
Noua ne voulons plus nous amuser aux révolutions politiques, qui ne sont qu’un changement de maîtres : d’Orléans ou Bonaparte, Boulanger et Carnot, que nous importe ! notre idéal, c’est de n’avoir plus de maîtres du tout.
Nous ne voulons point d’un Quatrième-État, aussi mauvais que le troisième car qui dit État dit hiérarchie, division de la société en classes ennemies, en caste gouvernante et en caste gouvernée. Or, si nous sommes la des repus de l’opportunisme, ce n’est pas pour remplacer par les ambitieux, socialistes à faux nez qui attendent leur tour avec impatience.
Ce belle voulons au contraire, nous anarchistes, négateurs de toute autorité, c’est le triomphe du travail libre, suppression de tout privilège, du privilège gouvernemental comme du privilège propriétaire : reprise directe par la masse, jusqu’à ce jour déshéritée, de tout ce qui sert à produire terre, mines, outillage industriel, et libre groupement des travailleurs ainsi entrés en possession d’un capital commun. Plus de Codes, d’enjuponnés, d’argousins, de fusilleurs, de députés, de ministres, plus de gouvernement : la liberté tout entière ! Plus de capitalistes, de patrons, de rentiers oisifs, d’accaparement le bien-être pour tous !
Et qu’on ne nous traite pas d’utopistes : le mouvement des idées, le développement du machinisme et de l’industrie, les progrès de la science, feraient le chemin à une révolution économique autrement profonde, autrement fertile en résultats matériels et moraux que les changements. Ne voyez-vous pas, camarades, qui riez parfois lorsqu’on vous dit qu’on peut se passer de gouvernement, que, depuis un siècle, tous les gouvernements : monarchie absolue ou constitutionnelle, consulat, empire, république bourgeoise se disloquent ! Pourquoi ? C’est parce que plus la conscience populaire grandit, plus on dénie à des hommes. le droit d’en gouverner d’autres. Et la conclusion logique n’est-elle pas l’An-archie, état non de désordre mais d’harmonie, où nos hiérarchies actuelles seront remplacées par les libres groupements et associations ?
D’autre Part, vous-êtes vous jamais demandé pourquoi des hommes naissaient déshérités, pourquoi des légions des travailleurs consumaient leurs forces physiques et intellectuelles pour enrichir des parasites ? Si, oui, vous vous serez dit sûrement que l’accaparement par quelques-uns de la. richesse, fruit du travail collectif, était une monstruosité et que le bien-être volé à vous et aux vôtres, vous aviez droit de le reprendre.
Vous en avez aussi les moyens, car vous êtes le nombre, et jusqu’à ce jour, vous avez été domptés moins encore par la force que par les préjugés et l’ignorance. Les mêmes charlatans qui vous convient à allumer des lampions et à danser ont su endormir vos colères et vos révoltes.
Pour secouer le joug, travailleurs, beaucoup ont déjà donné leur vie ou leur liberté. Alors que la bourgeoisie passe en revue ses traînes-sabres et ses porte-fusils, enfants du peuple qui seront peut-être appelés comme à Fourmie à tirer sur leurs frères, nous nous rappelons ceux tombés héroïquement pour la cause sociale, pendus à Chicago, garrottés en Espagne, emprisonnés ou mitraillés partout. Leur sang a été une semence de révoltés, et ces révoltés, de plus en plus nombreux, finiront par avoir raison de la vieille société, malgré ses canons et ses fusils.
Que d’autres pavoisent et illuminent leurs feutres, nous évoquions, nous, la guerre sociale, la seule juste, la seule, logique. Si vous êtes avec les maîtres contre les esclaves, avec les repus contre les affamés, avec les parasites contre les travailleurs, si vous fermez l’oreille aux plaintes des pauvres, sans asile, sans pain, aux sanglots des mères, applaudissez aux harangues officielles, et fêtez la prise de la Bastille ! Pour nous, nous ne la fêtons point parce que nous ne sommes pas délivrés !!
Le groupe « L’Avant-Garde » de Londres.
Imprimerie N. Smith, Woburn Place, Londres, W.C.
Affiche « imprimée à Londres » et diffusée par l’imprimerie de Gabriel Cabot [et Georges Brunet ?].
https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/fete_du_14_juillet_1892.jpg
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Supplément au n° 59 du 27 avril 1890
Le Père Peinard
au populo
Ah ! on a voulu me bouclier la gueule Y a rien de fait, nom de dieu !
La Cour d’Assises de la Seine a foutu au copain Weil, gérant du « Père Peinard », 15 mois de prison et 2000 francs d’amende. C’est salé tonnerre !
Et pourquoi ? Parce que j’avais mis les pieds dans le plat, au sujet de la Manifestance du premier Mai. Je n’en rabattrai pas mille bombes !
Je dirai quand même que le populo est volé, pillé, assassiné, et que quand une occase comme celle du premier Mai, se présente, faudrait être fourneau pour n’en pas profiter.
Dans tout ça, ce qui emmerde surtout les types de la haute, c’est quand on gueule après leur Rothschild. C’est leur dieu, cet animal. Bast ! il n’est pas immortel : on a bien coupé le cou à Louis XVI.
Ce qu’ils n’aiment pas non plus, c’est qu’on dise leur fait aux copains les troubades : Dam, y a qu’eux pour nous maintenir, et mater le populo quand y se rebiffe. En effet, s’ils levaient la crosse en l’air, ça serait la fin des fins !
Foutre, il y a trop longtemps que ça dure, la misère humaine ; il y a trop longtemps que le turbin ne marche pas, que même des gas solides crèvent la faim, Il serait temps, nom de dieu, de se foutre dans la caboche qu’il est idiot d’aller nu-pattes et le cul au vent, quand il y a des grimpants et des ripatons en quantité.
Tout ça, c’est des vérités, mais des vérités qui troublent la digestion des richards et des gouvernants. Ces chameaux là nous tapent dessus ; eh bien, tant mieux, nom de dieu, ils font leur métier. On verra bien, un de ces quatre matins qui aura le dernier mot.
Car c’est la guerre, entre eux et nous ; la Guerre des maigres contre les gras. Et foutre, Weil a eu bougrement raison de dire aux enjuponnés de la Cour d’Assises :
« Vous défendez les voleurs ; je suis avec le Peuple qui crève la faim. Adversaire résolu de la loi, je ne reconnais aucun juge, et quelle que soit votre sentence, je me considérerai comme frappé, mais pas comme jugé. »
Allons, y a pas de pet, c’est pas encore cette fois qu’on fera taire le Père Peinard : car nom de dieu, c’est pas commode de boucher la gueule aux types de sa trempe.
Le Père Peinard
[J. Bedin ?], imprimeur-gérant du Père Peinard, [314 ?], rue de Charenton, Paris.
Archives Nationales, Fond IFHS, côte : 14AS 122/ 4
Supplément à Le Père Peinard n° 59 du 27 avril 1890 : « Le présent numéro est accompagné d’une affiche-supplément, la réclamer au vendeur. Turellement elle ne peut être collés sur les murs. La placarder nature, sans timbre, créerait au Père Peinard plus d’emmerdements que ça ne vaut. Au cas où un copain voudrait quand même la coller, qu’il se paie un timbre d’affiche de six centimes et l’oblitère, de cette manière il n’y aura pas de pétard et tout se passera en douceur. »
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[Au peuple allemand, à la démocratie socialiste de la nation allemande]
[Au peuple allemand, à la démocratie socialiste de la nation allemande]. — Paris : AIT_ (Association internationale des travailleurs : 1864-1878), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Association Internationale des Travailleurs, Conseil fédéral des sections parisiennes, Chambre fédérale des sociétés ouvrières : élections du 26 mars]
[Association Internationale des Travailleurs, Conseil fédéral des sections parisiennes, Chambre fédérale des sociétés ouvrières : élections du 26 mars]. — Paris : AIT_ (Association internationale des travailleurs : 1864-1878), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 85 × 61 cm.
sources :
[Association Internationale des Travailleurs, Conseil fédéral des sections parisiennes, Chambre fédérale des sociétés ouvrières : élections du 26 mars]
[Association Internationale des Travailleurs, Conseil fédéral des sections parisiennes, Chambre fédérale des sociétés ouvrières : élections du 26 mars]. — Paris : AIT_ (Association internationale des travailleurs : 1864-1878), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 43 × 62 cm.
sources :
[La candidature de Louise Michel]
[La candidature de Louise Michel]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; 62 × 43 cm.
sources :
[Comité révolutionnaire abstentionniste]
[Comité révolutionnaire abstentionniste]. — Sète (Cette) : Comité révolutionnaire abstentionniste (Cette), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Fédération révolutionnaire, section de Villefranche : conférence publique et contradictoire]
[Fédération révolutionnaire, section de Villefranche : conférence publique et contradictoire]. — Villefranche-sur-Saône : Fédération révolutionnaire, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Appel aux travailleurs]
[Appel aux travailleurs]. — Lyon : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Grande réunion publique au profit des familles des détenus politiques]
[Grande réunion publique au profit des familles des détenus politiques]. — Lyon : Ccommission de répartition des secours aux familles des détenus politiques, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Grande réunion publique au profit des familles des détenus politiques]
[Grande réunion publique au profit des familles des détenus politiques]. — Lyon : Ccommission de répartition des secours aux familles des détenus politiques, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Grande réunion publique au profit des familles des détenus politiques]
[Grande réunion publique au profit des familles des détenus politiques]. — Lyon : Ccommission de répartition des secours aux familles des détenus politiques, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Grande réunion publique contradictoire au bénéfice des familles des détenus politiques]
[Grande réunion publique contradictoire au bénéfice des familles des détenus politiques]. — Lyon : Ccommission de répartition des secours aux familles des détenus politiques, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Grande réunion publique contradictoire au profit des familles des détenus politiques]
[Grande réunion publique contradictoire au profit des familles des détenus politiques]. — Lyon : Ccommission de répartition des secours aux familles des détenus politiques, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Meeting public organisé par la Vengeance anarchiste]
[Meeting public organisé par la Vengeance anarchiste]. — Paris : la Vengeance anarchiste, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Réunion publique contradictoire au profit des familles des détenus politiques]
[Réunion publique contradictoire au profit des familles des détenus politiques]. — Lyon : Ccommission de répartition des secours aux familles des détenus politiques, (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Manifeste des anarchistes : abstention-révolution, élections législatives du 4 octobre 1885]
[Manifeste des anarchistes : abstention-révolution, élections législatives du 4 octobre 1885]. — Bordeaux : le Forçat du travail (Bordeaux), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
![]() [ 1885 ?] |
[Anniversaire du 18 mars 1871 : conférence concert avec Louise Michel]
[Anniversaire du 18 mars 1871 : conférence concert avec Louise Michel]. — Paris : le Tocsin, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 31 × 42 cm.
sources :
[Grande réunion publique et contradictoire organisée au profit des Inondés du midi]
[Grande réunion publique et contradictoire organisée au profit des Inondés du midi]. — Paris : Ligue des antipatriotes (1886-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Groupe anarchiste « La Vengeance » : grande conférence publique, salle Gaucher]
[Groupe anarchiste « La Vengeance » : grande conférence publique, salle Gaucher]. — Paris : la Vengeance, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 42 × 31 cm.
sources :
[Élections municipales du 8 mai 1887]
[Élections municipales du 8 mai 1887]. — Paris : le Léopard du Panthéon, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 61 × 42 cm.
sources :
[Grande réunion publique et contradictoire organisée par le Groupe Anarchiste « Le Léopard du Panthéon »]
[Grande réunion publique et contradictoire organisée par le Groupe Anarchiste « Le Léopard du Panthéon »]. — Paris : le Léopard du Panthéon : Ligue des antipatriotes (1886-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 31 × 40 cm.
sources :
[Grand meeting révolutionnaire]
[Grand meeting révolutionnaire]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Les anarchistes aux travailleurs : Élections municipales du 6 mai 1888]
[Les anarchistes aux travailleurs : Élections municipales du 6 mai 1888]. — Le Havre : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Le Père Peinard au populo : éditions législatives du 22 septembre 1889]
[Le Père Peinard au populo : éditions législatives du 22 septembre 1889]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Le Père Peinard au populo : élection au Conseil général du 28 juillet 1889]
[Le Père Peinard au populo : élection au Conseil général du 28 juillet 1889]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Le Père Peinard au populo : élections législatives du 27 janvier]
[Le Père Peinard au populo : élections législatives du 27 janvier]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Le Père Peinard au populo : scrutin de ballotage du 6 octobre 1889]
[Le Père Peinard au populo : scrutin de ballotage du 6 octobre 1889]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Les anarchistes au Peuple de Paris]
[Les anarchistes au Peuple de Paris]. — Paris : Le Ça ira : La Révolte (Paris), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
![]() 1983 |
[Élections du 16 novembre 1890, Quartier Clignancourt]
[Élections du 16 novembre 1890, Quartier Clignancourt]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Fête du 14 juillet]
[Fête du 14 juillet]. — London Londres ; Paris : L’ Avant-Garde (Londres), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Le Père Peinard au populo : supplément au n° 59 du 27 avril 1890]
[Le Père Peinard au populo : supplément au n° 59 du 27 avril 1890]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Le Père Peinard au populo [? spécial 14 juillet]]
[Le Père Peinard au populo [? spécial 14 juillet]]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.