papier de couleur
418 affiches :
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À Bas la Calotte et Vive la Sociale !
Au peuple de Paris
L’arrogance de la cléricale devient intolérable.
Enhardis par quelques succès plus apparents que réels, rendus audacieux par l’occulte complicité des Pouvoirs Publics et par la protection ouverte de la Force armée, les partisans de la Calotte se croient les maîtres de Paris.
Ils rêvent de faire revivre les heures d’affolement où les bandes nationalistes, à la faveur de l’Affaire, tentaient de terroriser l’opinion publique.
C’est, transportée dans le domaine religieux, la guerre sociale dans sa tragique netteté, avec les deux France en présence : celle du passé et celle de l’avenir.
Voilà la signification exacte et profonde delà présente agitation et ce serait folie que de ne pas s’en rendre compte,
Camarades,
L’heure est grave.
De nous, de nous seuls, mais de nous tous, il dépend qu’elle soit féconde, peut-être décisive.
Il suffit que nous le voulions. Il faut le vouloir.
Une chose est à faire : Opposer les bataillons rouges de la Révolution aux bataillons noirs de la Réaction,
Républicains, Libres-Penseurs, Démocrates, Socialistes.
Vous ne vous faites pas d’illusions sur l’énergie (?) des Pouvoirs Publics.
En tous cas vous savez que ceux-ci ne marchent que contraints par la poussée populaire.
Donc, si vous voulez sincèrement, ardemment — et en attendant plus et mieux — la séparation des Églises et de l’État, la suppression du budget des cultes et toutes mesures destinées à affaiblir la Religion, tueuse d’énergie, fomentes d’oppression, d’ignorance et de misère, c’est sur vous, sur vous seulement qu’il faut compter.
En conséquence,
Travailleurs qui êtes las de pourvoir à l’entretien des séculaires ennemis de votre affranchissement ;
Hommes de vérité qui comprenez combien il est absurde de fournir des subsides à l’Imposture, de favoriser sa propagande et de fortifier sa domination ;
Révolutionnaires qui savez tout le mal que les Religions — toutes les Religions — ont fait et font à l’Humanité, et qui savez aussi que la Religion est, avec le Militarisme, le plus redoutable rempart du Régime capitaliste ;
Nous vous convions tous, sans distinction d’aucune sorte, a une grande manifestation populaire, pour le dimanche 31 mai.
Citoyens et Camarades,
Que ce jour-là, comme de coutume, la Prêtraille donne en paix sa bénédiction aux pauvres de cervelle qui fréquentent les églises, que les petits jeunes gens des cercles religieux et des patronages catholiques, encadrés par les pseudo-bouchers de la Villette se donnent — à bon compte — des airs de soldats valeureux et invincibles.
Avec ou sans gourdins, avec ou sans os de mouton, avec ou sans revolvers (il n’y en a pas que pour eux), tous ces gens-là ne tiendraient pas longtemps tète à leurs adversaires, si la bataille pouvait s’engager directement entre les belligérants.
Mais nous savons qu’il sera impossible d’approcher des églises, à plus forte raison d’y pénétrer.
Au surplus nous n’éprouvons pas — pas encore, du moins — le besoin d’envahir les mauvais lieux dits « saints lieux » et d’en chasser les vendeurs d’eau bénite.
C’est dans la Rue que nous vous convions ; dans la Rue qui appartient à la Foule, dans la Rue dont il n’est pas admissible que les pires ennemis de la Liberté puissent nous disputer la souveraine possession.
Qu’ils gardent — pour le moment — leurs églises, leurs temples leurs synagogues. Mais la Rue est à nous. Nous saurons la conserver.
Républicains, Libres-Penseurs, Socialistes, Révolutionnaires, Anarchistes.
Rendez vous tous, le dimanche 31 mai, à 3 heures précises,
Place de La république
Cette grandiose démonstration doit avoir un caractère véritablement populaire
Elle ne doit être l’œuvre exclusive d’aucun parti, d’aucune organisation, mais bien celle de toutes les organisations, de tous les partis et de tous ceux qui combattent l’influence néfaste de tous les cléricalismes.
Dimanche, venus de tous les quartiers et de la banlieue, nous serons des milliers et des milliers unis en l’inébranlable volonté d’en finir avec la réaction religieuse et de donner au monde l’impression et la preuve que Paris, le Paris des Faubourgs, le Paris qui travaille et qui pense, n’est pas la ville du Sacré-Cœur, mais reste la capitale de la Révolution.
De nos poitrines sortira, dominant le chant des cantiques, une formidable clameur de « À bas la calotte ! » et « Vive la Sociale ! »
(Le Libertaire)
Camarades,
À l’issue de cette importante manifestation et quel que soit le chemin parcouru par les diverses colonnes qui sillonneront Paris, vous vous rendrez en masse :
à 5 heures précises
Gymnase Delsahut
11, rue de Malte, 11Pour assister au meeting antireligieux auquel prendront part tous les orateurs, tous les propagandistes de la Pensée libre et notamment :
Allemane, Fribourg, WILM, Wilm, du PSOR
Griffulhes, Latapie, Lévy, de la Confédération Générale du Travail ;
Yvetot, Secrétaire de la Fédération des Bourses du Travail ;
Sébastien FaureCe placard peut être affiché. — Droit de timbre 0,12 centimes.
Imprimerie du “Libertaire”, 15, rue d’Orsel, Paris
Parue au dos du Libertaire 9e année, 4e série, numéro 30 (du 29 mai au 5 juin 1903).
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Ligue de la Régénération humaine
Salle du Bock Colossal, 6, rue de la Gaité
Le mardi 7 avril, à 8 h 1/2 du soirConférence publique et contradictoire
sous la présidence de
Mme Alexandra Myrial, rédactrice à La Fronde
Avec le concours de : Paul Robin, ancien directeur à Cempuis, Gustave Téry, rédacteur à La Petite République et à L’ActionSujet traité :
Surpopulation : guerre et misère
Camarades,
La surpopulation est la cause primordiale et naturelle de la guerre et de la misère. Elle engendre, par répercussion : le célibat, la prostitution.
Contre ces terribles fléaux, le Ligue de la Régénération humaine préconise la limitation raisonnée, volontaire, des naissances et affranchi du même coup la Femme de l’esclavage de la fécondité.Entrée : 30 centimes
Nota. — Les dames sont spécialement invitées.
Lire : Régénération (mensuel). Abonnement : 1 fr. 50 par an ; le N°, 10 cent. — Administration : 27, rue de la Duée, Paris (XXe)
Imprimerie économique (assoc. ouvrière). 21, passage Maurice, Paris. — Travail exécuté par des ouvriers syndiqués. — Téléphone 921-67
Le titre est imprimé « Conférecne » au lieu de « Conférence ». Date : 1908 ou 1903 ?
Repérée aux Archives de la Préfecture de police (Paris). Dossier Ligue de la Régénération humaine ?
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Ligue de la Régénération humaine
Salon de L’Harmonie, 94, rue d’Angoulême
Le jeudi 5 mars, à 8 h 1/2 du soirConférence publique et contradictoire
sous la présidence de
Mme Nelly Roussel
Avec le concours de : Paul Robin, ancien directeur à Cempuis, Liard-Courtois, ex-forçatSujet traité :
Le néo-malthusianisme et la révolution
Camarades,
Ces deux termes, Néo-Malthusianisme et Révolution se tiennent étroitement.
Vulgarisé, le Néo-Malthusianisme apporte de suite une amélioration chez le salarié pauvre et aide grandement à la réalisation de son émancipation intégrale.
C’est peut-être l’arme la plus terrible qu’on puisse employer contre toutes les puissances opprimantes : Capitalisme, Cléricalisme, Militarisme, etc.
Et pourtant cette question primordiale est boycottée, dénigrée, dénoncée même par ceux qui se prétendent les amis des prolétaires…, parce qu’on ne la connaît pas.
Nous vous convions à l’étudier : nous sommes persuadés qu’après avoir entendu nos arguments vous reconnaîtrez avec nous l’urgente utilité de propager parmi les déshérités et les souffrants, les idées que nous préconisons.Entrée : 30 centimes
Nota. — Les dames sont spécialement invitées.
Lire : Régénération (mensuel). Abonnement : 1 fr. 50 par an ; le N°, 10 cent. — Administration : 27, rue de la Duée, Paris (XXe)
Imprimerie économique (association ouvrière). 21, passage Maurice, Paris. — Téléphone 921-67
Date : 1908 ou 1903 ?
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Matinée-causerie organisée par l’Union des groupes et des journaux
L’Ère nouvelle et Le Réveil de l’esclaveOuverture du bureau à 1 heure — Lever de rideau à 1 heure 1/2 précise
dimanche 8 mars 1903
Grande fête familiale
Donnée dans les salons du Printemps, 78, boulevard de Picpus (place de la Nation)
Au profit de la propagande libertaire
Allocations de G. Butraud et E. Armand
spectacle-concert avec la concours absolument certain de :
G. Bernard, des poètes-chansonniers révolutionnaires.
Charles Galilée, dans ses chants de révolte.
Delsol, dans les chansons antimilitaristes de Montéhus.
Buffalo, le chansonnier montmartrois.
Paulin-Latour, dans ses œuvres.
Mme Réval, dans ses récits humanitaires.
Frédéric de Montmartre, avec accompagnement de guitare.
Sovanole, dans La Révolte de Verhaeren.
Régina, poésies anarchistes.
Le Père La Purge, de La Muse Rouge.
Le poète philosophe-naturien Paul Paillette, etc.Lecture sur les essais pratiques de communisme en Hollande, par Hamburger
Quatuor des chanteurs de cour, par un groupe de camarades.
H. Zisly et Libair, dansleurs œuvres.
Le Gendarme est sans pitié
Pièce en un acte, de G. Courteline, jouée par les camarades de La Rouge Églantine
Le piano sera tenu par un camarade.
Vu l’abondance du programme on commencera très exactement à 1 h 1/2 très précise.
Pour permettre à tous les travailleurs et militants d’assister à cette matinée exceptionnelle, le prix d’entrée est fixé à 50 centimes par personne et 25 centimes pour les enfants au dessous de 10 ans.
Moyen de communication : le métropolitaine. — Station Place de la Nation
Paris. — Imp. A. Legon, 5, rue Lecuyer.
Supplément à L’Ère nouvelle, n° 18-19
Affichette d’intérieur.
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Memento !
Qualunque azione che rivela il progresso di un popolo è doveroso ricordarla, tanto più quando questa è guidata dallo spirito di ribellione verso tutto ciò che è abuso e tirannia.
È contro il tiranno Napoleone III ; contro lo stato cui inveirono i francesi il 18 marzo 1871.
Lo spaventevole macello umano, l’appetito insoddisfatto da vario tempo, ridestò negli animi del popolo il ricordo dei loro avi nella causa del 1789. Il peso dei 14 Miliardi spesi in quella guerra contro i Prussiani, il dispetto di avere involontariamente cooperato ai morbosi desideri di un pugno di ambiziosi li incitò vieppiù alla rivolta.
Il popolo si convinse finalmente di quello che voleva e volle l’autorità che legittimamente gli appartiene.
" Non più Imperatori ! abbasso il governo napoleonico „ fu allora terribile quanto era stato sottomessivo. Alle migliaia di vittime seguirono altre vittime, l’ultime delle quali morirono, però coscienti di pugnare per la libertà. Erano comunisti e li chiamarono assassini, perché non vollero oltre tollerare la fame e le violenze. Oggi, tutto il mondo onesto ricorda con piacere quell’agitazione, quell’inizio di libertà benché conquistata a titolo di sangue. Un saluto ai superstiti : alle vittime un imperituro ricordo, e l’anatema alla fonte di tanti mali.
18 Marzo 1903.
Gli anarchici di Pietrasanta
Pietrasanta, Tip. Boldrini
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Association Internationale Antimilitariste des Travailleurs
Conscrits
Voici l’instant venu de payer votre dette à la patrie. Dans quelques jours vous allez abandonner tout ce qui vous est cher : familles, amis, amante, pour revêtir l’infâme libre militaire. Vous allez délaisser vos intérêts et votre travail pour vous embrigader dans le troupeau de brutes auquel on enseigne l’art de tuer.
Comme nous l’avons fait les années précédentes pour vos aînés, nous venons à vous et vous [invitons ?] à réfléchir. Avant de renoncer définitivement à votre qualité d’homme, avant que votre raison n’ait complètement sombré dans ces bagnes déprimants que sont les casernes, penser à ce que vous aller faire.
Travailleurs, vous vous devez avant tout à la classe ouvrière. La Patrie bourgeoise qui vous [réclame des années ?] de servitude et qui exige au besoin le sacrifice de votre existence, n’a jamais été pour vous qu’une marâtre.
Vous ne lui devez ni dévouement ni obéissance.
Quand on vous commandera de décharger vos fusils sur vos frères de misère — comme cela s’est produit à Chalon, à la Martinique, à Limoges — travailleurs, soldats de demain, vous n’hésiterez pas : vous obéirez. Vous tirerez, mais non sur vos camarades. Vous tirerez sur les soudards galonnés qui oseront vous donner de pareils ordres.
Quand on vous enverra à la frontière défendre le coffre-fort des capitalistes contre d’autres travailleurs abusés comme vous l’êtes vous-mêmes, vous ne marcherez pas. Toute guerre est criminelle. À l’ordre de mobilisation vous répondrez par la grève immédiate et par l’insurrection.
Au premier Mai [1906 ?], peu d’entre vos camarades qui luttent contre l’oppression patronale affirmeront leur volonté de ne travailler que huit heures par jour. En cette revendication on vous demandera de noyer dans le sang cet élan l’indépendance et de dignité ouvrières. Mai là encore, conscrits, vous refuserez d’assumer ce rôle de basse police en proclamant l’étroite solidarité qui vous unit aux manifestants.
Voila ce que vous ferez, conscrits. Voila ce qu’il vous faut, dès aujourd’hui, examiner.
Songez bien que vous avez contracté des devoirs envers la classe à laquelle vous appartenez. Songez bien que votre intérêt est [intimement ?] lié à celui de tous les travailleurs.
Manquer à ces devoirs, oublier ces intérêts, ce serait plus qu’une faiblesse, ce serait une trahison.
Jeunes camarades, conscrits, vous ne [… ? les] espérances des travailleurs. Vous n’abandonnerez pas le peuple dont vous êtes. Vous ne trahirez pas la masse des exploités la vôtre !
Le comité national :
Amédée Bousquet. — Laurent Tailhade. — Clément. — Urbain Gohier. — Roger Sadrin. — Gustave Hervé. — Lefebvre. — C. Desplanques. — Miguel Almereyda. — Amilcare Cipriani. — Le Guéry. — Félicie Numietska. — Laporte. — Lazare Rogeon. — Georges Yvetot. — Pataud. — Louis Perceau. — Nestor Bosche. — Arnold Bontemps. — Le Blavec. — Han Ryner. — Castagné. — Louis Grandidier. — Dubéros. — Eugène Merle. — René Mouton. — M. Frontier. — Garnery. — P. Chauvin. — Nicolet. — Émile Coulais.
La section du IVe arrondissement. — La section du Xe. — La section du XIIe. — La section du XVe. — La section du XVIIe. — La section du XVIIIe. — La section du XIXe. — la section du XXe. — La section d’Asnières. — La section d’Argenteuil. — La section de La Garenne-Colombes. — La section de Garges-Livry. — La section de Montreuil-sous-Bois. — La section de Nogent-le-Perreux. — La section de Saint-Denis.
La section d’Arles. — La section d’Auxerre. — La section d’Avignon. — La section d’Alger. — La section d’Aix. — La section d’Amiens. — La section d’Agen. — La section d’Ajaccio. — La section d’Abbeville. — La section de Bordeaux. — La section de Beaune. — La section de Bourges. — La section de Brest. — La section de Chartres. — La section de [Courson ?]. — La section de Chantenay. — La section de Cherbourg. — La section de Dôle. — La section de Dijon. — La section [d’Estagel ?]. — La section de Firminy. — La section de Fourchambault. — La section de Hirson. — La section du Havre. — La section d’Issoudun. — La section de Lyon. — La section de Lille. — La section de La Seyne. — La section de La Ciotat. — La section de Montluçon. — La section de Montpellier. — La section de Marseille. — La section de Montereau. — La section de Misengrain-la-Forêt. — La section de Nice. — La section de Nîmes. — La section de Nancy. — La section de Nevers. — La section de Narbonne. — La section d’Orange. — La section d’Orléans. — La section de Perpignan. — La section de [Ra… ou Roubaix ?]. — La section de Reims. — La section de Rochefort. — La section de St-Étienne. — La section de St-Claude. — La section de St-Nazaire. — La section de Toulon. — La section de Trélazé. — La section de Tourcoing. — La section de Troyes. — La section de Villeurbanne. — La section de Valence.
[Imprimerie de l’AIA. — … rue de …. ?] [marque syndicale]
http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41198560t/PUBLIC
Est-ce l’« Affiche rouge » d’octobre 1905 mais indiquée 1906 par la BnF ? L’AIA a publié ce type d’affiche plusieurs années d’affilée avec procès à la suite.
Texte de Wikipédia sur cette affiche (article Émile Pataud, vu le 1er novembre 2019) :
« Appel aux conscrits »
En octobre 1905, une affiche de l’Association internationale antimilitariste (AIA) intitulée « Appel aux conscrits » est placardée sur les murs de Paris. Le texte, violemment antimilitariste et antipatriote, appelle les conscrits à tourner leurs fusils vers les « soudards galonnés » plutôt que vers les grévistes, et appelle à la « grève immédiate » et à l’« insurrection » au jour d’une éventuelle déclaration de guerre.
L’affiche est signée de 31 noms dont Miguel Almereyda, Victor Camus, Amilcare Cipriani, Émile Coulais, Charles Desplanques, Auguste Garnery, Louis Grandidier, Jules Le Guéry, Eugène Merle, Félicie Numietska, Émile Pataud, Louis Perceau, Lazare Rogeon, Han Ryner, Roger Sadrin, Laurent Tailhade et Georges Yvetot.
Vingt-huit des signataires (Han Ryner, Lefèvre et Laurent Tailhade ne sont pas poursuivis) sont inculpés.
À l’issue du procès qui se déroule du 26 au 30 décembre 1905, deux prévenus sont acquittés et les 26 autres condamnés chacun à 100 francs d’amende et à des peines de prison allant de 6 mois à 4 ans de prison. Émile Pataud est condamné à 1 an.
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[ texte ]
- texte :
Vient de paraître :
Le Coin des enfants (3e série)Recueil de contes illustrés choisis dans la littérature internationale
Prix : 3 francs le volume
En vente aux Temps nouveaux - 4, rue Broca, 4. — ParisLire toutes les semaines — 15 c.
Les Temps nouveaux
4, rue Broca — Organe anarchiste
Avec leur Supplément littéraire illustré
dessins de : Agard, Bradberry, Delaw, Delannoy, Van Dougen [Dongen], Gelner, Grandjouan, Hermann-Paul, Hénault, Iribe, Kupka, Lebasque, Luce, Naudin, Steinlen, Willaume, Willette, Re Le Te, etc.
Articles de : Boudoux, R. Chaughi, Ch. Albert, Desplanques, Dumoulin, Dunois, A. Girard, J. Grave, Klemezinski, Laneau, Le Gall, P. Kropotkine, de Marmande, P. Monatte, M. Pierrot, Michel Petit, Rousset-Galhauban, etc.
La Cootypographie, société ouvrière d’imprimerie - 100, rue de la République, Puteaux. — Tél. 105 [1820 ?]
1905 pour IISG
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[ texte ]
- texte :
Bourse du Travail
La guerre et le militarisme sont l’école du crime, Albert Hamon.
À présent ce sont les peuples qui font la guerre ; quand ils ne la veulent pas, on ne peut rien faire, général Kouropatkine.
Dimanche 8 janvier 1905
à 2 heures de l’après-midi
Salle de Venise
Matinée antimilitariste
organisée par la Jeunesse Syndicale sous les auspices du Syndicat du port/
À l’occasion du tirage au sort
Au programme :
pièce, chants, monologuescauserie
Prix d’entrée : 0 fr. 20
Achetez tous les samedis, aux marchands de journaux syndiqués, La Voix du peuple, Le Libertaire, Les Temps nouveaux.
Brest. Imprimerie Rampe, 43
Est-ce Georges Roussel ?
Affiche reprise dans : Guengant, Jean-Yves. Nous ferons la grève générale, Jules Le Gall, les anarchistes et l’anarcho-syndicalisme à Brest et en Bretagne. Rennes : Goater, 2019.
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[ placard ]
- texte :
Au bétail électoral
Sous l’impulsion de gens intéressés les comités politiques ouvrent l’ère attendue des querelles électorales.
Comme à l’habitude on va s’injurier, se calomnier, se battre. des coups vont s’échanger au bénéfice des troisièmes larrons toujours prêts à profiter de la bêtise de la foule.
Pourquoi marcheras-tu ?
Tu niche avec tes gosses, dans des logements insalubres, tu manges, quand tu peux, des aliments frelatés par la cupidité des trafiquants. Exposé aux ravages de l’anémie, de l’alcoolisme, de la tuberculose, tu t’épuises du matin au soir, pour un labeur presque toujours imbécile et inutile dont tu n’as même pas le profit ; tu recommences le lendemain et ainsi jusqu’à ce que tu crèves.
S’agit-il donc de changer tout cela ?
Va-t-on te donner le moyen de réaliser pour toi et tes camarades, l’existence épanouie ? Vas-tu pouvoir aller, venir, manger, boire, respirer sans contrainte, aimer dans la joie, te reposer, jouir de toutes les découvertes scientifiques et de leur application diminuant ton effort, augmentant ton bine-être ? Vas-tu vivre enfin sans dégout, ni souci, la vie large, la vie intense ?
Non ! disent les politiciens proposés à tes suffrages… Ce n’est pas là qu’un idéal lointain… Il faut patienter… Tu es le nombre, mais tu ne dois prendre conscience de ta force que pour l’abandonner une fois tous les quatre ans entre les mains de tes « sauveurs ».
Mais eux, que vont-ils faire à leur tout ?
Des lois ! — Qu’est-ce que la li ? — L’oppression du grand nombre par une coterie prétendant représenter la majorité.
De toute façon, l’erreur proclamée à la majorité ne devient pas le vrai, et seuls les inconscients s’inclinent devant le mensonge légal.
La vérité ne peut se déterminer par le vote.
Celui qui vote accepte d’être battu.
Alors pourquoi y a-t-il des lois ? — Parce qu’il y a la « propriété ».
Or, c’est du préjugé propriété que découlent toutes nos misères, toutes nos douleurs.
Ceux qui en souffrent ont donc intérêt à détruire la propriété, et partant la loi.
Le seul moyen logique de supprimer les lois, c’est de ne pas en faire.
Qui fait les lois ? — Les arrivistes parlementaires !
Qui nomme les parlementaires ? — L’électeur !
En deuxième analyse, ce n’est donc pas une poignée de gouvernants qui nous écrasent mais l’inconscience, la stupidité du troupeau des moutons de Panurge qui constitue le bétail électoral.
Nous travaillerons sans cesse en vue de la conquête du « bonheur immédiat » en restant partisans de la seule méthode scientifique et en proclamant avec nos camarades abstentionnistes :
l’électeur, voilà l’ennemi !
Et maintenant, à l’urne, bétail !
Texte du placard paru dans L’Anarchie n° 45 (jeudi 15 février 1906).
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texte
- texte :
Aux soldats !
Savez-vous quelque chose de plus navrant que l’existence de de malheureux qu’on enlève à son champ, à son village et qu’on jette pour trois ans, dans une caserne, loin des siens, loin de tout ce qu’il aime, condamné à vivre avec d’autres hommes aussi à plaindre que lui ? Que voulez-vous qu’il reste, à un pays, de vigueur en réserve lorsque, dans vingt ans, tous les hommes auront passé par cette terrible filière ?
Édouard Drumont.L’alcoolisme, la prostitution et l’hypocrisie, voilà ce qu’apprend la vie à la caserne.
Charles Richet, professeur à l’Université de Paris.Le soldat entre au, régiment ignorant et honnête, il en sort trop souvent aussi ignorant mais corrompu.
de Freycinet, ministre de la guerre.L’armée est l’école du crime.
Anatole France, de l’Académie Française.Nos vainqueurs ne sont pas plus féroces envers nous que nous n’avons été féroces envers nos vaincus.
Les chefs, ces bourreaux imbéciles s’étonnent du nombre toujours croissant des désertions. Parbleu ! on aime autant traîner à l’étranger une existence, même précaire et misérable que d’aller, pour un geste, immédiatement assimilé à une voie de fait, se faire égorger dans les chiourmes de Tunis ou de Constantine.
…
Une combinaison favorable m’a empêché de faire partie de cette française, où je n’aurais, d’ailleurs, donné peut-être d’autre exemple que celui de la désertion.
Henri Rochefort.Faites donc comprendre à l’ouvrier qui va quitter l’atelier, (au paysan qui va déserter les champs, pour aller à la caserne, (qu’il y a des devoirs supérieurs à ceux que la discipline voudrait imposer… Et si l’ordre de tirer persistait, si l’officier tenace voulait quand même contraindre la volonté du soldat, les fusils pourraient partir,
mais ce ne serait pas dans la direction indiquée.
Aristide Briand, ministre de l’instruction Publique.Si les peuples se servaient de leurs armes contre ceux qui les ont armés, la guerre serait Morte.
Guy de Maupassant.Soldat, réfléchis et conclus toi-même !
Texte du placard paru dans L’Anarchie n° 80 (jeudi 17 octobre 1906)
L’annonce est faite le numéro précédent (n° 79 du 11 octobre) : « Par l’affiche
Nous recevons de quelques camarades le texte d’une affiche Aux soldats
Ceux qui trouvent bon ce travail et qui ne veulent aider à son édition sont priés de nous dire par retour du courrier le nombre d’exemplaires qu’ils prendront.
Plus grand sera le tirage, plus bas seront les prix. Nous de pouvons les fixer à l’avance, étant encore sous la griffe de l’imprimeur. Le format est celui des affiches à 0 fr. 18 [1] (Colombier)
La rédaction en a été confiée à nos mais Édouard Drumont, Charles Richet, général de Freycinet, Anatole France, Henri Rochefort, Aristide Bruand et Guy de Maupassant.
Nous pensons qu’elle fera du beau travail. Qui en désire ? ».Finalement, l’affiche est imprimée par les Causeries Populaires au format 1/2 Colombier et nécessite un timbre de 0,12 fr.
Nouveau tirage en 1908 : voir L’Anarchie n° 181 (24 septembre 1908).
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Élections législatives de mai 1906
Prolétaire !
Tous les quatre ans, en vertu du suffrage universel, tu es appelé à exercer ta souveraineté, si dérisoire, que la durée ne dépasse pas le laps de temps nécessaire pour plier en quatre un carré de papier de quelques centimètres et le déposer dans une boite à surprise.
Pauvre fou, qui ne comprends pas que tons ceux qui sollicitent un mandat de toi, sont incapables d’apporter le moindre changement à ton triste sort : depuis les médicastres de la Société, pourvus d’un formidable bagage de réformes sociales à la réalisation desquelles ils ne croient guère, jusqu’aux Tartempion de la politique promettant la lune à tous ceux, blancs ou rouges, décidés à leur accorder leur confiance. Quels que soient les hommes politiques qui se succèdent au pouvoir, il n’y a rien de changé.
Les patrons n’en sont pas moins forcément exploiteurs, sans souci de la vie de leurs ouvriers — exemple Courrières — ; les impôts n’en sont pas moins lourds ; les lois n’en sont pas moins restrictives et les juges chargés de les interprète. n’en sont pas moins partiaux.
La misère sévit partout ; le machinisme et la surproduction industrielle augmentent de jour en jour le nombre des sans-travail. Tu crèves de faim à côté des victuailles qui pourrissent dans les magasins, faute d’acquéreurs, et du superflu que ton travail procure aux puissants du jour. Tes fils sont traînés à la caserne en prévision des tueries prochaines, et surtout pour préserver de tes fureurs éventuelles les coffreforts de tes maitres ; tes filles leurs servent de jouet quand elles sont jolies, et toi, lorsque l’âge arrive, que tes cheveux blanchissent et que faiblit ta force productive, tu es rejeté de partout comme inutile et encombrant, sans avoir la ressource de tendre la main, car la mendicité est interdite.
Et tout cela est de ta faute, car tu es le seul responsable de tes maux, eu raison de ta résignation. Tu ne sais que te donner des malices, tu ne sais pas l’en passer. Cette fois encore tu vas voter avec entrain, ne voyant pas que par cet acte imbécile tu acceptes toutes les iniquités sociales.
Vote, et sois satisfait !
Sois satisfait si un jour ton patron te flanque à la porte sans se soucier si tu auras du pain le lendemain ;
Sois satisfait si un jour on t’emmène sur un champ de bataille conquérir des débouchés nouveaux pour tes maîtres, de la gloire et des honneurs pour tes généraux, et la mort pour toi ;
Sois satisfait si un jour de grève. réclamant du pain, on te donne à digérer le plomb des lebels ;
Sois satisfait car tu es le peuple souverain et c’est en ton nom que se commettent tous les crimes. Courbe l’échine et vas voter, tu n’as que ce que tu mérites.
Mais si cette souveraineté ne te satisfait pas, laisse à d’autres le soin de l’exercer ; dédaigne les promesses des candidats, fais fi de ton bulletin le vote et viens avec nous, qui ne voulons plus de malices, nous aider à détruire l’infâme société qui nous opprime pour instaurer à sa place une société anarchiste, basée sur la libre entente des individus, libre dans la commune, et la commune libre dans l’humanité.
Vu : Le Candidat abstentionniste.
Maurice GILLES.Parue page 3 de La Révolte, n° 1 (1er mai 1906)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6264014m/f5.itemAffichée en vis-à-vis de « Le Crime ».
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- notes :
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[ texte manuscrit ; dessin (élu, étandant ses mais sur marmite et tonneau de vin : « Et sa bonté s’étend sur toute la nature ») ]
- texte :
Élections, élections, élections municipales
réunion
samedi 13, à 8 h 1/2 soir à l’école, rue des Poissonniers, 43
[dessin]
l’absurdité du suffrage universel
candidats :
A. Liber Tarde, V. Kesteman, Han Cormieux, Matar, Mauricius.Calembours sur des noms d’orateurs : A. Liber Tarde (Albert Libertad), Han Cormieux (« Encore mieux »)…
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte
- texte :
La Bastille de l’Autorité
14 juillet ! Les fenêtres se bariolent de bleu, de blanc, de rouge, de jaune. La Marseillaise se beugle par les rues. 14 juillet ! Les marchands de vins sont en joie : pas de pain à la maison, les derniers sous se jettent sur le zinc. 14 juillet ! Les chauvins et les badauds « gais ut contents » vont acclamer les petits soldats ; le tableau truqué de la grrande armée nationale.
14 juillet ! L’épicier du coin, le notaire véreux, l’exploiteur adroit, l’assassin légal, vont recevoir la juste récompense do leur dévouement à la république. 14 juillet ! De longs et filandreux discours promettront beaucoup : promesses fallacieuses qui s’en iront loin au vent avec la dernière pétarade du dernier feu d’artifice.
14 juillet ! « Le peuple, il en . d’la réjouissance ».
Quel anniversaire fêtes-tu donc ? Quel souvenir glorieux te fait-il recouvrir de ce décor mensonger, ta vie habituelle de labeur et de misère ?
— 14 juillet ! la Bastille, est rasée ; une ère de Liberté est ouverte— Ah I tu veux rire, bon Populo, la Bastille est rasée que sont donc autour de nous, ces bâtisses, mornes, aux murs élevés, aux fenêtrés grillées ? Sont-ce des séjours paradisiaques ?
La vieille Bastille rait rasée… soit.
La Santé et Saint-Lazare, les Centrales et les Bagnes, Nouméa et le Guyane, Biribi et Aniane… la Bastille est ressuscitée. Les Casernes et les Usines, l’Atelier et le Gros Numéro, le Couvent et le Collège… La Bastille est ressuscitée.
Ah ! tu veux rire, bon Populo, une ère de liberté est ouverte. Dis-moi donc quel jour, quelle heure tu es libre… libre, entends-tu ?
Du berceau à la bide, tu passes par l’écolo, l’atelier, la caserne et encore l’atelier ; tu te maries, tu te syndiques, tu meurs selon des formules, éternel jouet de l’Autorité sous toutes ses tortues : Père, prêtre, patron, gouvernant, galonnard. Est-ce cela, ta Liberté ?
La Bastille n’est pas rasée. La Liberté est encore a venir.
Ta fête est un leurre, ton quatorze juillet est une mascarade.
Crois-loi, bon Populo, la Bastille à renverser ne tombe pas sous les coups tangibles de ta force brutale.
Tu pourras détruire successivement des centaines de bastilles, accrocher à la lanterne des milliers d’aristocrates, raccourcir des douzaines de Capet, La Bastille sera debout, l’ère de liberté sera à venir.
L’ennemi le plus âpre à combattre est en toi, il est ancré en ton cerveau. Il est Un, mais il a divers masques : il est le préjugé Dieu, le préjugé Patrie, le préjugé Famille, le préjugé Propriété. Il s’appelle l’Autorité, la sainte bastille Autorité, devant laquelle se plient tous les corps et tous les cerveaux.
Peuple, tant que monstre existe, il ne saurait y avoir de trêve, il ne saurait y avoir ni repos ni fête.
Chaque jour de perdu est un joue de recul.
En lutte, peuple, pour plus de bonheur, pour plus de beauté.
Mais, saches-le bien, la lutte n’est pas contre telle ou telle bastille, contre tel ou tel maître, elle est contre la Bastille, sous toutes ses formes, contre le Maître, sous toutes ses faces.
Pour tuer la Poulpe, il faut frapper à la tête, car les membres renaissent. Pour détruire la Bastille, il faut démolir l’Autorité, base fondamentale, car les murs se rebâtissent.
Et le jour où le monstre sera abattu, si tu en as le désir encore, tu pourras fête le 14 juillet, la Bastille sera rasée, la Terre enfin libérée verra des Hommes libres.
Or donc, sus a l’autorité
Demandez “L’Anarchie” tous les jeudis.
Imprimerie des Causeries populaires, 22, rue de La Barre — Paris.
Texte du placard paru dans L’Anarchie n° 64 (jeudi 28 juin 1906) pour affichage intérieur (ou à l’extérieur, avec timbre fiscal et sur papier de couleur.
« Les placards pour la fête des bistrots »Présentation de l’édition de nouveaux placards pour le 14 juillet 1902. In : L’Anarchie n° 64 (28 juin 1906).Réédition / rediffusion en 1908 d’après L’Anarchie n° 170 (8 juillet 1908).
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Le Crime
Au peuple !
Celui qui commande de tuer mérite le premier la mort. — E. Girault.
Tous les candidats des présentes élections, quels qu’ils soient : royalistes, républicains, socialistes, etc., vous diront — chacun sous une forme différente, peut-être — qu’ils sont patriotes et militaristes.
Nous aurons, nous, l’audace et la franchise de vous dire qu’être pour la Patrie, pour l’Armée, pour la Guerre, c’est être pour le Crime.
Pourquoi ? Parce que ceux qui invoquent la Patrie, sont :
1° Les ignorants, qui ne veulent pas voir l’Humanité en marche avec sont progrès, sa science, ses moyens de communication, ses arts ;
2° Les potentats, orgueilleux et insolents, qui jouissent de la crédulité des peuples ;
3° Les riches qui possèdent champs, usines, forêts, mines, châteaux
4° Les fous nationalistes, qui ne rêvent que coups et blessures pour les autres, et veulent surtout derrière une armée forte, ériger un gouvernement absolu.Parce que ceux qui prônent l’Armée et veulent la Guerre, sont :
1° Les gouvernants, rêvant d’écraser la révolution qui gronde, dussent-ils faire appel aux baïonnettes étrangères ;
2° Les financiers, dont l’avidité sans scrupules poursuit l’accaparement des richesses mondiales et l’exploitation de tous les peuples ;
3° Les soudards, dont l’avantage est de faire durer à leur profit une « profession » dégradante et odieuse.Mais vous les malheureux, les sans-gîte, les esclaves de l’usine et du champ, dont le lot est de travailler sans répit, sans profit, sans espoir, sans loisir ;
Où donc est-elle, votre Patrie ? Qu’avez vous à défendre ? N’est-ce pas vous que l’Armée tue en Paix comme en Guerre, après vous avoir appauvris ?
Oui être pour l’idée de patrie qui fait s’entre-tuer des hommes n’ayant aucun motif de s’en vouloir, c’est être pour le Crime !
Oui, être pour la Guerre. — la revanche ou la conquête — folie ou ambition sanguinaire, — c’est être pour le Crime ;
Oui être pour l’armée, qui fusille les grévistes, c’est être pour le Crime. Oui être pour la caserne, qui avilit, dégrade et avarie, c’est âtre pour le Crime ?Camarades,
Pour que vous méditiez notre déclaration, pour que notre franchise ne pique pas votre défiance et que nos attaques à des idées sacro–saintes ne jettent pas sans réflexion dans vos esprits, le doute que nous noyions des énergumènes, lisez, lisez, femmes, jeunes filles ; lisez, vieillards, jeunes hommes, lisez ce qu’a écrit un homme connu, estimé, un paisible savant :
Vous tous, à qui la caserne prend une affection ; à qui la guerre enlève une existence ; à qui la patrie fait verser des larmes de sang, lisez :
Voilà un petit globe qui tourbillonne dans le vide infini autour de ce globule végètent un milliard quatre cent cinquante millions d’êtres soi-disant raisonnables — mais plutôt raisonneurs ; — qui ne savent ni d’où ils viennent, ni où ils vont ; et cette pauvre humanité a résolu le problème, non de vivre heureuse dans la lumière de la nature, mais de souffrir constamment par le corps et par l’esprit. Elle ne sort pas de son ignorance native, ne s’élève pas aux jouissances intellectuelles de l’art et de la science et se tourmente perpétuellement d’ambitions chimériques.
Étrange organisation sociale ! Cette race s’est partagée en troupeaux livrés à des chefs, et l’on voit de temps en temps ces troupeaux atteint d’une folie furieuse, se déchirer les uns les autres, obéir au signal d’une poignée de malfaiteurs sanguinaires qui vivent à leurs dépens et l’Hydre infâme de la guerre moissonner des victimes qui tombent comme des épis mûrs sur les campagnes ensanglantées. Quarante millions d’hommes sont égorgés régulièrement chaque siècle pour maintenir le partage microscopique du petit globule en plusieurs fourmilières !…
Lorsque les hommes sauront ce que c’est que la terre et connaîtront la modeste situation de leur planète dans l’Infini : lorsqu’ils apprécieront mieux la grandeur et la beauté de la nature, ils ne seront plus aussi fous, aussi grossiers, d’une part, aussi crédules, d’autre part ; — mais ils vivront en paix, dans l’étude féconde du vrai, dans la contemplation du beau, dans la pratique du bien, dans le développement progressif de la raison, dans le noble exercice des ’acuités supérieures de l’intelligence !…
Camille FLAMMARION.Eh bien, camarades, oui, nous tuerons la guerre et le militarisme ! Cela ne demandera qu’une pensée à chaque individu.
Mais pour cela, il faut que vous soyez conscients ; que vous mettiez vos actes d’accord avec cette pensée et que vous ne participiez en rien à l’édification des lois.
Ne votez plus : puisque voter, c’est faire la Loi, et la Loi, c’est l’État.
L’État c’est la Force contre l’Individu, contre la Justice, contre la Liberté.
L’État, c’est l’armée qui le défend, c’est le militarisme, c’est la caserne, c’est l’obéissance, c’est la soumission de tous les citoyens à une fiction, à une entité, à un dogme : la Patrie.Ne votez plus ! ne votez plus ! ne votez plus !
À bas patries ! armées ! militarisme et politique !Vu : le Candidat. Maurice GILLES.
Camarades, Lisez LA RÉVOLTE
Parue page 4 de La Révolte, n° 1 (1er mai 1906)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6264014m/f6.itemAffichée en vis-à-vis de « Élections législatives de mai 1906 ».
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Régénération humaine
27, rue de la Duée, Paris (XXe)Bureau, 2 heures — Salle Mévisto, ex-Bodinère — Rideau, 2 h 1/2
Vendredi 29 novembre
Matinée artistique et littéraire
Au bénéfice de l’œuvre de Régénération humaine
Conférence par Mme Nelly Roussel
sur
Amour fécond, amour stérile
Auditions de vers et proses
de Mme Delarne-Madrus ; MM. Jean Richepin, Sully-Prudhomme, Guy de Maupassant, Clovis Hugues, Jehan Rictus.par
Mme M. Marcilly, de l’Odéon — Mlle Rosel, du Théâtre Sarah-Bernhardt — Mme Praxine, du Théâtre Mévisto — M. Delaunay, de la Comédie française — M. Charlier, du Théâtre Antoine — M. Camille Borde, du Théâte des Arts — M. Jean Rictus, poète-chansonnierMaternité (2e acte) par Brieux
interprété par Mmes Marcilly, Rosel, M. DranePrix d’entrée : parterre 5 francs, balcon 3 francs.
On trouve des billets aux bureaux de Régénération et au Théâtre Mévisto.
17574. — Imp. Massonie, 70, rue Stendhal, Paris.
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Élections du Conseil général du 28 juillet 1907
Confédération générale du travail
[marque/logo]
Bourse du Travail de Brest
Travailleurs brestois
Le 14 juillet
les bourgeois fêtent leur avènement au pouvoir.
Ils commencent la fête par des retraites au flambeaux, où ils font admirer au peuple les forces guerrières qu’ils possèdent pour l’écraser.Camarades,
Cette année nous aussi, en masse, nous prendrons part à la fête pour préluder à nos victoire futures.Le 13 juillet au soir
à 7 heures et demi très précises ;
Immense réunion de protestation, à la Brestoise contre l’arbitraire gouvernemental
Avec le concours du camarade Roussel délégué de la CGT
En suite, nous nous rendrons tous, à 9 h 1/4, à la retraite aux flambeaux, nous y chanterons
Le Carmagnole et L’Internationale
Aux soldats nous crierons : Vive le 17e
Nous nous munirons de sifflets dans les bazars et nous ferons notre musique populaire.
En avant, camarades du peuple, à la réunion d’abord, à la retraite en suite. Et pour que la fête soit complète
grande réunion le 14 à la Brestoise
à 9 heures du matin
et ballade populaire à la Revue, cours d’Ajot
Le comité général de la Bourse
Vu les candidats de protestation contre l’arbitraire gouvernementalBrest, Imprimerie, 9, rue […].
Est-ce Georges Roussel ?
Affiche reprise dans : Guengant, Jean-Yves. Nous ferons la grève générale, Jules Le Gall, les anarchistes et l’anarcho-syndicalisme à Brest et en Bretagne. Rennes : Goater, 2019.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Fédération nationale des travailleurs de l’industrie du bâtiment de France et des Colonies
Aux travailleurs du bâtiment
L’action particulière […] des corporations du Bâtiment n’exclue en rien la nécessité de l’action […] de la Fédération.
Déjà […] des meetings, cette action s’est manifestée, demandant la parfaite adhésion des aux travailleurs de l’industrie du Bâtiment.
Nous devrons aujourd’hui la continuer !
Il faut que […] bien que de l’apparition de la
Carte fédérale
[…] dissimulée, va essayer d’embrigader au service de sa mauvaise […] les camarades arrivent de la province et qui, peu ou pas au courant des conditions de travail et d’existence à Paris, pourraient se laisser prendre aux fallacieuses promesses.
Notre devoir est de les mettre en garde !
C’est dans ce but, et afin de prouver que pas un travailleur ne sera dupe des intentions patronales, que vous assisterez nombreux à l’un des
3 meetings
Jeudi 5 mars 1908, à 8 heures et demi du soir
Salle du Progrès Social, 92, rue de Clignancourt ; Salle de l’Alcazar, 190, avenue de Choisy ; Salle Gost, 60, r. Victor-Hugo, Pantin
[Derniers inscrits ?] : Victor, Duras, Thomas, Guyot, Ebers, Bruon, Michaud, Palher, Hubert, Floussiot, Clément, Ricordeau, Lougare, Nicolai.
Placement gratuit
[…]
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (« Le maître et ses valets » : des oies amenant leur bulletin dans l’urne gardée par un cochon gras près d’un baquet “retraites”, sous une bannière « La servitude volontaire : lois ouvrières ») par Eugène Petit ]
- texte :
Élections municipales
À l’homme qui veut voter
À nouveau, l’heure de choisir les bergers a sonné. Elle retentit gravement au beffroi de toutes les politiques, afin que tu ne l’oublies pas :
Tous aux urnes, pas d’abstentions
voici le refrain final des sonneries diverses.
Ne pas voter, c’est un pêché, dit le catholique. — Ne pas voter, c’est être un mauvais citoyen, dit le républicain. — Ne pas voter, c’est trahir ses frères, dit le socialiste.
Qu’est-ce donc que voter ? C’est choisir soi-même le maître qui vous donnera le fouet, qui vous volera.
L’ouvrier forge les chaînes qui l’attachent, bâtit les prisons qui l’enferment, fabrique les fusils qui le tuent. Il pétrit la brioche qu’il ne mangera pas, il tisse les vêtements qu’il ne portera pas… Mais cela ne lui semble pas suffisant. Il veut paraitre le maitre, le peuple souverain, et il choisit lui-même ceux qui lui tondront la laine sur le dos. Il est le bétail, le troupeau qui nomme ses bergers.
Il croit qu’il est impossible de ne pas être dirigé, aussi veut-il se payer le chic de choisir les bergers qui frapperont son échine et les chiens qui mordront ses mollets.
Homme qui veux voter, réfléchis.
Réfléchis bien. Les riches ne sont puissants que par leurs bergers et leurs chiens, et la force du berger et du chien ne vient que de ton acceptation, de ton obéissance, de ton vote.
Ne va plus jeter ton bulletin dans l’urne. Reste chez toi ou va te balader. Tu verras alors la tête des maîtres et des candidats. Moque toi du vote. Ta force n’est pas dans un carré de papier. Elle est dans ton cerveau, dans tes bras, dans ta volonté, lorsque tu sauras les employer à faire tes affaires et non celle des autres.
Si tu votes, tant pis pour toit. Tu deviens notre adversaire, car
Notre ennemi c’est notre maître,
Or, l’électeur nomme le maître
Donc l’électeur, voilà l’ennemi.Les abstentionnistes
Vu le candidat : — Impr. des Causeries Populaires, 22, rue du Chevalier-de-la-Barre, Paris — Demandez tous les jeudis : l’anarchie
Affiche parue pour les élections municipales de 1908 Même texte publié en 1906, avec une autre illustration.
Elle réapparait pour les élections législatives de 1910.Le texte de l’hebdomadaire L’Anarchie n° 149 (13 février 1908) annonce : « À l’homme qui veut voter
Le cent d’affiches assorties de couleurs vives, en deux dessins, est expédiée en gare pour 2fr.50. Nous complétons le poids avec des invendus. (Réduction [reproduction de l’affiche sur la même page] ci-dessus) »
il y a donc peut-être eu deux versions, une avec ce dessin de Strix (Eugène Petit) et une avec le dessin de Léon Israël. De même en 1906 ?- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Ministère de proscription
Les Français emprisonnés ou révoqués, les Russes expulsés
Les prisons de la République sont remplies de travailleurs coupables d’avoir exprimé des opinions de liberté.
Les gouvernants qui les emprisonne n’ont gagné le pouvoir qu’en reniant et trahissant ces mêmes idées.
Des enfants même sont frappés.
Le gouvernement ravale le pays en se mettant au service du tzar et satisfaisant son désir de vengeance contre les réfugiés Russes.
Camarades
Nous vous convions à venir protester avec nous contre ces infamies répétées.
Grand meeting
Palais du travail
13, rue de Belleville, 13
Vendredi 20 mars, à 8 h 1/2 du soir
Orateurs dont la présence est actuellement assurée : J. Grave, J. Bonzon, R. de Marmande, Janvion, E. Merle, Grandjouan, Almereyda.
Entrée : 0,25 cent. pour les frais
[…]
La date pourrait être aussi 1903 ou 1914.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
testo
- texte :
Elezioni Generali Politiche 1909
Abbasso il parlamentarismo
Abbasso, perché ha sempre disseccato le sorgenti vive della ricchezza nazionale ;
perché ha profuso sempre milioni in spese improduttive ;
perché in cinquant’anni non ha risolto mai alcun problema capitale ;
perché sostiene gli sperperi del pubblico denaro ;
perché è impotente a sopprimere la miseria e lo sfruttamento :
perché ha ricacciato l’Italia in balla del prete e del clericalismo ;
perché corrompe e deforma le coscienze ed i caratteri ;
perché è il covo di tutte le cricche affaristiche ;
perché si fa complice di tutti il governi nelle persecuzioni al libero pensiero ;
perché premia ed incoraggia i fucilatori dei proletari affamati ;
perché genera e mantiene le distinzioni di classe, asseconda i privilegi, crea e fomenta le menzonge ef i tradimenti, ed ha perfino trasformato in validi puntelli della borghesia gli eletti del socialismo ;
perché parlamentarismo vuol dire affarismo, corruttela, mistificazione, inganno, schiavitù.Cittadini elettori !
Per rinnegare il parlamentarismo, disertate le urne, e non votate. La cosciente astensione dal voto è une protesta ed un’affermazione di dignità e indipendenza.
Gli anarchici
Leggete la Protesta umana - quotidiano Anarchico
[stampa …]
http://bfsopac.org/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=38459&query_desc=kw%2Cwrdl%3A%20Milano
http://bfsopac.org/cgi-bin/koha/opac-imageviewer.pl?biblionumber=38459- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Fédération révolutionnaire (section du 15e Arrt)
Églantine Parisienne/ — 61, rue Blomet, 61On peut préconiser la grève des soldats, on peut même essayer de la préparer, et vous avez raison de ma rappeler que nos jeunes militants s’emploient à faire comprendre à l’ouvrier qui va quitter l’atelier, au paysan qui va déserter les champs pour aller à la caserne qu’il y a des devoirs supérieurs à ceux que la discipline voudrait leur imposer…
Et alors, si l’ordre de tirer persistait, si l’officier [tenace ?] voulait quand même contraindre la volonté du soldat. Ah ! sans doute, les fusils pourraient partir, mais ce ne serait peut-être pas dans la direction indiquée.
Aristide Briand (décembre 1899)
président du Conseil, ministre de l’IntérieurConscrits, vous qui partez, méditez ces grands conseils, venez-tous au grand
meeting antimilitariste
Samedi 2 octobre
Salle Feuillade, 18, rue Croix-Nivert, à 8 heures 1/2 du soir
Orateurs : — Ce qu’ils développeront :
Miguel Almereyda, de La Guerre sociale — L’attitude de la classe ouvrière en cas de guerre.
Fr. Marie — Le mensonge patriotique, la caserne.
Delpech, de la Fédération Révolutionnaire — L’attitude des soldats aux grèves.
Métivier — Pourquoi les femmes doivent aux antimilitaristes.
Entrée : 0 fr. 30 pour les frais
Les conscrits seront admis gratuitement sur présentation de leur feuille de route
La section du quinzième arrondissement de la FR se réunit tous les vendredis, 61, rue Blomet
Lire : tous les mercredis La Guerre sociale, tous les quinze jours Les Temps nouveaux.
Imprimerie spéciale de la Fédération révolutionnaire - [marque syndicale ?]
Affiche éditée en 1909 (source : tropjeunespourmourir.com).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Spaansche gruwelen !
De moord op Ferrer
Arbeiders, naar “Plancius”
Zaterdag 16 october,
des avonds hal negen, spreekt in en
Openbare vergadering
in “Plancius”, Plantage Kerklaan,
Mr. M. Mendels
over de Spaansche gruwelen in het algemeen en in het bijzonder over
de moord op Ferrer.
Entrée 10 cent. — Debat vrij.
Arbeiders, komt Zaterdagavond in massa
naar “Plancius” !
Voor de Federatie Amsterdam SDAP :
Th. van der Waerden, voorzitter.
G. H. Pieters, secrataris.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Appel aux travailleurs
[…]
À la coalition des classes possédantes, nous devons répondre par la cohésion des forces révolutionnaires, par l’union de tous les révoltés. C’est dans ce but que tous les communistes-révolutionnaires ont décidé de s’unir dans une fédération.
[…]]
[…]
Cette affiche a été collée vers le 9 décembre 1910 et « Un meeting de présentation se tient le lendemain au Foyer populaire de Belleville, avec Durupt, Dauthuille et Henry Combes. » d’après : Guillaume Davranche, Trop jeunes pour mourir : ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914, L’Insomniaque, Libertalia, 2014, p. 128.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
L’immoralité des moralistes
Sous la présidence d’honneur
d’Alfred Naquet
Présidence effective de
Docteur Meslier, député de la SeineAssisté de MM.
A. Laisant, Pierre Quillard, Albert Lantoineprendront la parole
Sébastien Faure, Nelly Roussel, Dʳ Sicard de PlauzollesEntrée : fauteuils réservés, 2 fr. ; parterre, 1 fr. ; galeries, 0 fr. 30.
Pour […] commencera à 9 heures 1/2
Abonnez-vous à Génération consciente : […]
Abonnement : […]. Administration : 27, rue de la Duée, Paris (20)[Imp. Louchet, Picard, De Cooman…]
Affiche complète ou demi affiche (il y a l’horaire mais il manque lieu et date) ?
Cette affiche semble avoir donné lieu à la brochure Défendons nous ! Pour le néo-malthusianisme, contre l’immoralité des moralistes (1910) (compte rendu sténographié des discours prononcés au meeting tenu dans la salle des Sociétés savantes avec Sébastien Faure, Nelly Roussel, abbé Violet, Dʳ Sicard de Plauzolles/Plauzoles).Plauzoles et non Plauzolles
Date : 1909 ou 1910.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (« Le maître et ses valets » : des oies amenant leur bulletin dans l’urne gardée par un cochon gras près d’un baquet “retraites”, sous une bannière « La servitude volontaire : lois ouvrières ») par Eugène Petit ]
- texte :
Élections législatives
À l’homme qui veut voter
À nouveau, l’heure de choisir les bergers a sonné. Elle retentit gravement au beffroi de toutes les politiques, afin que tu ne l’oublies pas :
Tous aux urnes, pas d’abstentions
voici le refrain final des sonneries diverses.
Ne pas voter, c’est un pêché, dit le catholique. — Ne pas voter, c’est être un mauvais citoyen, dit le républicain. — Ne pas voter, c’est trahir ses frères, dit le socialiste.
Qu’est-ce donc que voter ? C’est choisir soi-même le maître qui vous donnera le fouet, qui vous volera.
L’ouvrier forge les chaînes qui l’attachent, bâtit les prisons qui l’enferment, fabrique les fusils qui le tuent. Il pétrit la brioche qu’il ne mangera pas, il tisse les vêtements qu’il ne portera pas… Mais cela ne lui semble pas suffisant. Il veut paraitre le maitre, le peuple souverain, et il choisit lui-même ceux qui lui tondront la laine sur le dos. Il est le bétail, le troupeau qui nomme ses bergers.
Il croit qu’il est impossible de ne pas être dirigé, aussi veut-il se payer le chic de choisir les bergers qui frapperont son échine et les chiens qui mordront ses mollets.
Homme qui veux voter, réfléchis.
Réfléchis bien. Les riches ne sont puissants que par leurs bergers et leurs chiens, et la force du berger et du chien ne vient que de ton acceptation, de ton obéissance, de ton vote.
Ne va plus jeter ton bulletin dans l’urne. Reste chez toi ou va te balader. Tu verras alors la tête des maîtres et des candidats. Moque toi du vote. Ta force n’est pas dans un carré de papier. Elle est dans ton cerveau, dans tes bras, dans ta volonté, lorsque tu sauras les employer à faire tes affaires et non celle des autres.
Si tu votes, tant pis pour toit. Tu deviens notre adversaire, car
Notre ennemi c’est notre maître,
Or, l’électeur nomme le maître
Donc l’électeur, voilà l’ennemi.Les abstentionnistes
Vu le candidat : — Impr. des Causeries Populaires, 22, rue du Chevalier-de-la-Barre, Paris — Demandez tous les jeudis : l’anarchie
Affiche parue pour les élections législatives de 1910. Même texte publié en 1906, avec une autre illustration.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ placard ]
- texte :
La farce de la proportionnelle
On s’aperçoit — enfin — de la déchéance du suffrage universel, le plus grand cadeau de la République !
Critiqué, méprisé, combattu, dénigré, le parlementarisme s’effondre dans la corruption et dans l’impuissance.
Le fonctionnement du gouvernement démocratique montre son analogie cruelle avec tous les systèmes oppressifs — monarchie, empire ou dictature.
Devant le dégoût populaire qui augmente, que vont faire les politiciens profiteurs de la Marianne Capitaliste ?
Ah ! ils ne sont jamais à court de culbutes et de grimaces, les pitres du Palais-Bourbon.
Le Suffrage universel est discrédité ? On va le rajeunir, le rénover, le nettoyer.
Le peuple commence à comprendre la stupidité de la politique ? À l’aide de la Représentation proportionnelle on saura le berner une fois de plus, on saura l’empêcher d’orienter ses efforts émancipateurs dans une meilleure direction.
Ah ! le bon bateau pour les électeurs crédules !
Avec la nouvelle invention les députés deviendront purs, intègres et avisés. Ils feront de bonnes lois pour les ouvriers bien sages.
Cette fameuse R. P., c’est simplement un système de répartition plus équitable (?) des mandats entre les différents partis.
Il est certain que l’équité d’une telle répartition est impossible à réaliser. Mais, néanmoins, ce sera toujours la majorité qui l’emportera sur la minorité et qui lui fera la loi. Ce sera toujours l’oppression d’une poignée d’ambitieux et de voleurs qui gouverneront au nom du plus grand nombre.
Être la majorité ne prouve pas que l’on possède la raison. La minorité peut être plus logique et ne pas vouloir s’incliner devant la sottise universelle.
Il n’y aura donc rien de changé. La minorité devra se courber devant les lois triturées au nom de la majorité. La R. P. ne pourra être utile qu’à un certain nombre d’arrivistes en chasse d’une bonne sinécure à quinze mille balles !
Grâce au nouveau système quelques uns de ces bouffe-galettes arriveront peut-être à se chiper réciproquement leurs mandats. Que nous importe ! être gouvernés par les rouges, les bleus et les blancs, c’est toujours être volés et asservis, et le peuple devrait acquérir assez de conscience pour se diriger lui-même et n’être plus la proie des exploiteurs et des possédants. Voilà le but véritable à atteindre.
Tandis que la majorité radicale combat la proportionnelle par intérêt électoral, les partis d’opposition utilisent avec joie ce tremplin dans le but de gagner quelques sièges.
Nous assistons aux plus bizarres coalitions, les calotins avec les libres penseurs, les socialistes avec les réactionnaires, les radicaux avec les royalistes, tous marchent pour la proportionnelle… et surtout pour les quinze mille !
Tournons le dos à tous ces pantins !
Le maitre quel qu’il soit est toujours l’ennemi ! La loi, c’est une entrave permanente, c’est la sanction de la propriété, de la misère, de la douleur.
Pour qu’il n’y ait plus de lois, ni de maîtres, devenons meilleurs, éduquons-nous et faisons nous-mêmes nos affaires !
Car il ne faut pas oublier que notre servitude sera toujours… proportionnelle à notre bêtise !
Voter ne signifie rien. Devenir est la seule façon de se libérer.
[…]
Placard manifeste (et non affiche) paru pour les élections législatives de 1910.
Annoncé dans L’Anarchie n° 254 (17 février 1910) et dans le n° 258 (jeudi 17 mars 1910).
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[ placard ]
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Les abrutisseurs
L’école religieuse abrutit !
Les cléricaux et les congréganistes abrutissent l’enfant à l’aide des principes d’une religion mensongère et d’un dieu irréel.
Ils empoisonnent le cerveau des gosses avec des absurdités sur la vie future, le paradis, l’enfer. On en fait des résignés, des esclaves qui engraissent les exploiteurs de tous les cultes.
L’école des ignorantins fabrique des brebis cléricales, des esclaves religieux. On y abrutit au nom de Dieu !
L’école laïque abrutit !
Les dogmes sont différents, mais la besogne est la même. On inculque aux petits bambins les notions de la Patrie, de la Propriété, de l’Autorité, aussi mensongères que celle de Dieu.
Dieu n’existe pas, disent les anticléricaux. Mais pour le miséreux, la Patrie n’existe pas davantage et la Propriété et l’État ne sont que les remparts derrière lesquels s’abritent les repus et les parasites, bénéficiaires de l’ignorance et de la bêtise ouvrières.
À la laïque on abrutit au nom du Drapeau et du Capital. On fabrique des brebis anticléricales, des moutons patriotes, des esclaves républicains. C’est toujours du bétail à tondre et à égorger.
C’est pour avoir l’assiette au beurre que les partis se disputent le droit d’abrutir les enfants !
Pourtant il n’est pas plus intéressant d’être exploité par un patron radical que par un patron clérical, d’âtre sacrifié pour une Patrie mensongère que pour un Dieu imaginaire !
Ce que nous voulons c’est ne plus être exploités du tout, c’est ne plus être écrasés. Nous voulons être libres !
L’éducation rationnelle consisterait à fournir à l’enfant un bagage de connaissances scientifiques le préservant des préjugés et le rendant capable de se passer d’autorité et d’exploitation.
C’est la mise en pratique de cette éducation qui a valu à Ferrer sa condamnation à mort en Espagne.
L’éducation laïque ou religieuse fait des suiveurs, des abrutis.
L’éducation anarchiste formera des hommes conscients qui démasqueront les charlatans et les menteurs, pour instaurer une vie plus fraternelle et plus belle.
L’émancipation intégrale ne sera obtenue que par la destruction de tous les préjugés, laïques ou religieux.
[…]
Affiche annoncée dans L’Anarchie n° 251 (jeudi 27 janvier 1910) et n° 252 (jeudi 3 février 1910). Format demi-colombier.
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[ affiche électorale : éditions législatives à Puteaux et Boulogne-sur-Seine ]
- texte :
Aux travailleurs, à leurs compagnes
[…]
Fédération des Groupes Ouvriers Néo-malthusiens
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k943550w/f4.item (in Reilles, Claude. « Nos poursuites » Rénovation, 1re année, n° 2, 15 mai 1911, p. 4). Une souscription a suivi la condamnation de Alignier et Rossi (4 mois de prison et 1000 F d’amende).
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[ texte ]
- texte :
Fédération communiste révolutionnaire
Mercredi 12 juillet, à 8 h 1/2 du soir
Salle des fêtes de la Bellevilloise, 21-23, rue Roger. (XXe)
Grand meeting contre la guerre
Orateurs inscrits :
Ch. Malato, publiciste
Fr. Delaisi, rédacteur à La Bataille syndicaliste
Beaulieu, rédacteur au Pamphlet du vieux Diogène
Thuilier, de l’Union des syndicats
P. Martin, du Libertaire
M. Lejeune, du Foyer populaire
G. Yvetot
Jacquemin, de la FRCAux ennemis de la guerre
En présence des événements qui se déroulent, la Fédération Communiste Révolutionnaire croit devoir lancer un cri d’alarme.
Les orateurs vous feront comprendre par des détails précis le danger qui nous menace et vous demanderont d’être prêts à toute éventualité.
S’il faut nous battre que ce soit pour notre propre cause.
Nos camarades du Mexique nous ont donné l’exemple et leurs luttes que nus vous feront connaître sont pour notre action les meilleurs enseignements.
Nous comptons sur votre présence.
Entrée 30 centimes pour couvrir les frais
La Fédération Communiste Révolutionnaire
Lire chaque jour La Bataille syndicaliste, et chaque semaine Le Libertaire, La Guerre sociale, […] et Le Pamphlet du Vieux Diogène.
[…]
[ Impr. … ?]
Affiche éditée à l’époque du « Coup d’Agadir (1911) (Source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
le nom « G. Yvetot » a été collé sur un autre nom.
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[ texte ]
- texte :
[…]
Sauvons Rousset !
[…]
La Fédération révolutionnaire communiste annonce dans Le Libertaire du 16 décembre 1911 (18e année, n° 8) la parution de 4 affiches (de ou avec le Comité de défense sociale ?) de soutien à Rousset :
Fédération Révolutionnaire Communiste
Sauvons Rousset !
Allons, camarades, agitons-nous ! Créons de l’émotion pour sauver ce malheureux camarade !
Aidez le Comité de défense sociale, prolongez l’agitation que nous ferons ensemble !
Sur les murs de votre localité, placardez ses appels à l’opinion et ceux que nous avons tirés.
Nous avons fait imprimer quatre affiches passe-partout comme en, emploient les candidats pour faire retenir leurs noms en période électorale, avec quatre formules différentes sur le cas Rousset.
Les groupes fédérés les recevront sans frais, comme le veut notre méthode communiste. Pour les autres, nous les tenons à leur disposition aux prix de :
3 fr. Je cent.
1 fr. 50 les 50, port en plus.
0 fr* 75 les 25, port en plus.
La Fédération.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
[À bas la Calotte et vive la Sociale !]
[À bas la Calotte et vive la Sociale !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; [45 ?] × [31 ?] cm.
sources :
[Conférence publique et contradictoire sous la présidence de Mme Alexandra Myrial : surpopulation, guerre et misère]
[Conférence publique et contradictoire sous la présidence de Mme Alexandra Myrial : surpopulation, guerre et misère]. — Paris : Ligue de la régénération humaine, [ ?] (Imprimerie économique (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Conférence publique et contradictoire sous la présidence de Mme Nelly Roussel : le néo-malthusianisme et la révolution]
[Conférence publique et contradictoire sous la présidence de Mme Nelly Roussel : le néo-malthusianisme et la révolution]. — Paris : Ligue de la régénération humaine, [ ?] (Imprimerie économique (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 64 × 44 cm.
sources :
[L’Ère nouvelle et Le Réveil de l’esclave : grande fête familiale, dimanche 8 mars 1903]
[L’Ère nouvelle et Le Réveil de l’esclave : grande fête familiale, dimanche 8 mars 1903]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; 32 × 24 cm.
sources :
[Memento !]
[Memento !]. — Pietrasanta : Gli anarchici di Pietrasanta, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Conscrits]
[Conscrits]. — Paris : AIA_ (Association Internationale Antimilitariste : 1904-ca1909) = Internationale Anti-Militaristische Vereeniging (IAMV), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; 121 × 82 cm.
sources :
[Les Temps nouveaux, organe anarchiste, vient de paraitre : Le Coin des enfants]
[Les Temps nouveaux, organe anarchiste, vient de paraitre : Le Coin des enfants] / Théophile Alexandre Steinlen ; Maximilien Luce ; René-Georges Hermann-Paul ; Jules Grandjouan ; Frantisek Kupka ; Jules Hénault ; Charles Agard ; Georges Bradberry ; Georges Delaw ; Cornelis Thedorus Maria Van Dongen ; Frantisek Gellner "Gelner" ; Paul Iribe ; Henri Lebasque ; Bernard Naudin ; Georges Willaume ; Willette, Adolphe (1857-1926) "> Adolphe Willette ; ReLeTe. — Paris : les Temps Nouveaux, (Cootypographie, impr. la). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; 22 × 62 cm.
sources :
[Matinée antimilitariste]
[Matinée antimilitariste]. — Brest : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Au bétail électoral]
[Au bétail électoral]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Voir L’Anarchie n° 255 (24 février 1910).
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[Aux soldats !]
[Aux soldats !]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Prix du timbre fiscal autorisant l’affichage public.
[Élections législatives de mai 1906]
[Élections législatives de mai 1906]. — Alger = الجزائر (Al-Jazā’ir) Alger : la Révolte (Alger), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Élections municipales, réunion : l’absurdité du suffrage universel]
[Élections municipales, réunion : l’absurdité du suffrage universel]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.
sources :
[La Bastille de l’Autorité]
[La Bastille de l’Autorité]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
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[Le Crime]
[Le Crime]. — Alger = الجزائر (Al-Jazā’ir) Alger : la Révolte (Alger), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Amour fécond, amour stérile : conférence par Mme Nelly Roussel]
[Amour fécond, amour stérile : conférence par Mme Nelly Roussel]. — Paris : Ligue de la régénération humaine, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 86 × 64 cm.
sources :
[Immense réunion de protestation, à la Brestoise contre l’arbitraire gouvernemental]
[Immense réunion de protestation, à la Brestoise contre l’arbitraire gouvernemental]. — Brest : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Aux travailleurs du bâtiment, 3 meetings]
[Aux travailleurs du bâtiment, 3 meetings]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Élections municipales : à l’homme qui veut voter]
[Élections municipales : à l’homme qui veut voter] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 62 × 43 cm.
sources :
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[Ministère de proscription : les français emprisonnés ou révoqués, les Russes expulsés]
[Ministère de proscription : les français emprisonnés ou révoqués, les Russes expulsés]. — Paris : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Abbasso il parlamentarismo]
[Abbasso il parlamentarismo]. — Milano Milan : [s.n.], (Tip. E. Zerboni, via Fiamma (Milano)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 78 × 52 cm.
sources :
[Conscrits, vous qui partez, méditez ces grands conseils, venez-tous au grand meeting antimilitariste]
[Conscrits, vous qui partez, méditez ces grands conseils, venez-tous au grand meeting antimilitariste]. — Paris : FR__ (Fédération révolutionnaire : 1909-1910), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Spaansche gruwelen ! De moord op Ferrer]
[Spaansche gruwelen ! De moord op Ferrer]. — Amsterdam : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Appel aux travailleurs]
[Appel aux travailleurs]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Défendons-nous ! Pour le néo-malthusianisme. Contre l’immoralité des moralistes]
[Défendons-nous ! Pour le néo-malthusianisme. Contre l’immoralité des moralistes]. — Paris : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 84 × 126 cm.
sources :
[Élections législatives : à l’homme qui veut voter]
[Élections législatives : à l’homme qui veut voter] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 62 × 43 cm.
sources :
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[La farce de la proportionnelle]
[La farce de la proportionnelle]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Les abrutisseurs]
[Les abrutisseurs]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Aux travailleurs, à leurs compagnes]
[Aux travailleurs, à leurs compagnes]. — Paris : CGONM (Confédération [et/ou] Fédération des groupes ouvriers néo-malthusiens), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Grand meeting contre la guerre]
[Grand meeting contre la guerre]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Sauvons Rousset ! [affiches 1 à 4]]
[Sauvons Rousset ! [affiches 1 à 4]]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Une révolution sociale]
[Une révolution sociale]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.