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176 affiches :
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Confédération générale du travail
Contre l’application de l’escroquerie des retraites
Aux travailleurs ! Aux paysans
Unanimement, le peuple ouvrier avait répondu à l’appel de la CGT dénonçant l’escroquerie de la loi des retraites.
Malgré la formidable protestation des intéressés, gouvernants et politiciens on passé outre. La loi fut votée ; elle sera applicable le 3 juillet prochain, sans aucune des modifications réclamées par les travailleurs. C’est là un défi que la classe ouvrière doit relever.
Dans cette question, les intérêts du Parlement ont été substitués à ceux du Prolétariat.
Devant cette négation complète de la volonté ouvrière, la deuxième Conférence des Bourses et Fédérations, tenue à Paris, les 22, 23 et 24 juin 1911, a confirmé et déterminé à nouveau l’attitude de la CGT au 3 juillet prochain. Délégués des régions paysannes comme ceux des régions industrielles ont été unanimes à flétrir la loi actuelle.
Tout en se proclamant partisans résolus du principe des retraites, ils ont affirmé bien haut la volonté de leurs mandants de ne pas se plier aux contraintes patronales et aux exigences légales que leur imposera l’application de la fumisterie des retraites.
Matérialisant la pensée ouvrière de tout le pays, la CGT, conformément à la décision de la Conférence, invite, au moment où la loi va entrer en application, les travailleurs à se refuser à tout versement et à détruire cartes et livrets à partir du 3 juillet prochain.
Prolétaires des villes et des campagnes
La loi des retraites ne fut, à son origine, qu’une nécessité électorale ; elle est devenue aujourd’hui une nécessité financière. Le commerce, l’industrie ont besoin de capitaux ; par le fonctionnement de la loi, ils les trouveront dans les poches des travailleurs.
Allons-nous bénévolement laisser se réaliser cette formidable escroquerie ?
Contre elle, contre toutes les secrètes espérances des gouvernants, des politiciens et des financiers, la classe ouvrière doit se révolter.
L’heure des responsabilités est sonnée, chacun doit assumer les siennes.
Convaincue d’être l’interprète des sentiments unanimes du prolétariat, la CGT prend fièrement et hautement position :
Contre le vol en préparation ;
Contre les retraites pour les morts ;
Pour le droit à la retraite sans obligation dangereuse.Camarades, refusez-vous à fournir à l’État les moyens de constituer une arme qui, demain, se retournera contre vous.
Au moment de l’application ;
Refusez tout versement ;
Brûlez les cartes et les livrets ![…]
Affiche parue fin juin 1911 qui fait suite à celle de Grandjouan en 1910 (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1910-1912, présentés au XVIIIe congrès corporatif (XIIe de la CGT), tenu au Havre, du 16 au 21 septembre 1912, p. 8-9).
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Confédération générale du travail
Contre la guerre !
Pour protester contre les manœuvres dangereuses des bandits coloniaux du Maroc, la CGT organise pour le vendredi 4 août un grand meeting de protestation Contre la Guerre.
Après les incidents d’Agadir avec l’Allemagne, après ceux d’El-Ksar avec l’Espagne, il est nécessaire que la volonté ouvrière se manifeste.
Ces incidents peuvent demain se renouveler avec des conséquences plus tragiques.
Devant cette situation trouble, devant l’imminence du danger menaçant la paix du monde, rester indifférent serait lâche et dangereux.
En face de la coupable apathie du Parlement et la servilité gouvernementale, la classe ouvrière doit réagir.
Une guerre n’est possible qu’avec le consentement du peuple ; avec nous, avec les délégués, représentants les peuples frères, vous viendrez clamer votre volonté de vous opposer, par tous les moyens, à toutes les possibilités de guerre.
Pour faire cesser les agissements criminels des requins de la colonisation, vous assisterez à la
Grande manifestation ouvrière
qui aura lieu le vendredi 4 août, à 8 heures du soir, salle Wagram, 39.
Prendront la parole pour la France : L. Jouhaux, G. Yvetot, secrétaires de la CGT ; Merrheim, de la Métallurgie ; Savoie, de l’Union des syndicats de la Seine ; Péricat du Bâtiment.
Pour l’Allemagne : Robert Schmidt, député au Reichstag, de la General Komission ; Bauer des Employés de Berlin ; Silberschmidt, de la Fédération allemande du Bâtiment.
Pour l’Angleterre : Tom Mann, des Organisations syndicales anglaises.
Pour l’Espagne : Nègre, de la Conféderacion Nacional del Trabaja ; Vicente Barrio, de l’Union générale des Trabajadores.
Pour la Hollande : Koltkeck du Secrétariat du travail de Hollande.
[…]
Affiche contre la guerre au Maroc [1] (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1910-1912, présentés au XVIIIe congrès corporatif (XIIe de la CGT), tenu au Havre, du 16 au 21 septembre 1912, p. 12-15). Savoie = Auguste Savoie (1876-1949), secrétaire de l’Union des syndicats de la Seine de 1908 à 1913. Bauer = Gustav Bauer, vice-président de la GGD (futur chancelier, en 1919). Tom Man, délégué par l’ISEL. Koltkeck = Harm Kolthek, du NAS (Nationaal Arbeids-Secretariaat).
Voir aussi une précédente affiche de la CGT : « Contre la guerre » (1909).
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Confédération générale du travail
Contre la vie chère !
Contre les Spéculateurs ! Sus aux Affameurs !
Ouvriers, employés, ménagères, tous les jours on vous affame !
Les requins du marché du Commerce ont pu, par des manœuvres criminelles, réaliser des bénéfices scandaleux, en spéculant sur la misère du peuple.
Pour marquer ces agissements frauduleux, des journalistes bien stylés ont crié, sur tous les tons, que cette hausse exorbitante était due à l"application des lois sociales, à l’augmentation des salaires, aux grèves multiples entreprises et entretenues par les meneurs de la CGT.
Ce sont là des idioties et des mensonges !
L’augmentation n’est as le fait des revendications ouvrières.
Tout le démontre. En voici la preuve.
Le journal Les Débats, du 30 août 1910, déclare : « Qu’on ne saurait trouver dans les charges nouvelles incombant aux patrons, par suite des augmentations de salaires, une explication suffisante de la montée des cours depuis six ou sept ans. »
L’aveu ne peut pas être plus explicitement formulé.
Si l’on compare les prix des denrées avec les salaires des ouvriers employés à la production de ces denrées, le mensonge de ces affirmations intéressées apparaît évident :
Prix moyens des denrées
1900. — Pain : 0 fr. 55 à 0 fr. 60 les 4 livres. — Viande : bœuf, 1 fr. 16 le kilo ; mouton, 1 fr. 62 le kilo. — Vin : 0 fr. 20 à 0 fr. 26 le litre. — Sucre : en 1903, après la suppression des primes, 0 fr. 60 le kilo.
1910. — Pain : 0 fr. 85 les 4 livres à Paris. — Viande : 1 fr. 54 à 1 fr. 90 le kilo. — Vin : 0 fr. 40 à 0 fr 45 le litre. — Sucre : 0 fr. 85 le kilo.Taux des salaires journaliers moyens en France
1900. — Boulangers : 5 fr. 50. — Bouchers (à Paris) : 8 fr. — Vignerons : 2 francs. — Raffineurs : 3 fr 75 à 4 fr. 25.
1910. — Boulangers : 5 fr. 50. — Bouchers (à Paris) : 8 fr. — Vignerons : 2 fr. 50. — Raffineurs : 3 fr. 75 à 4 fr. 25.En Angleterre, les ouvriers gagnent plus, travaillent moins d’heures qu’en France, et le coût général de la vie y est très inférieur. Un ouvrier anglais paie 82 francs la même quantité de marchandises que nous payons, en temps normal, 100 francs.
L’accaparement et la spéculation sont les responsables du renchérissement.
Donc, contrairement à ce que disent les plumitifs de la Bourse du commerce, il y a accaparement et spéculation.
En voici la démonstration :
Pour les blés : M. Vassilière, directeur au ministère de l’Agriculture, dans Le Temps du 4 août 1910, très catégoriquement, dit :
« La spéculation a profité de la note pessimiste qui a prévalu pendant un grand mois sur les marchés français.
« La hausse extraordinairement brusque, qui a atteint trois francs en 10 jours, n’a pas d’exemple depuis ces cinquante dernières années : elle est complètement injustifiée. »Les Débats du 3 septembre donnent, sur les stocks de blés, les chiffres suivants :
1909. — Avril : 308 millions de quintaux ; mai : 313 ; juin : 219 ; juillet : 114 millions de quintaux.
1910. — Avril : 250 millions de quintaux ; mai : 258 ; juin : 287 ; juillet : 248 millions de quintaux.Ainsi, en juillet 1910, la réserve était de 134 millions de quintaux supérieure à celle de juillet 1909. — La production mondiale étant plus élevée que les années écoulées, comment alors justifier l’augmentation actuelle autrement que par une spéculation éhontée, établie par L’Action du 24 août 1910, qui dit :
« Avec 24 francs de blé et 35 francs de farine, le spéculateur a réalisé un jeu de bénéfice de 20 francs, en deux mois, et cela avec le même stock et entre les mêmes mains. »Pour le sucre : M. Bougenot, du Syndicat des producteurs, dans Le Radical du 9 avril 1910, affirme « qu’à La Havane, lieu des plantations de sucre du Syndicat, la production est normale.
« Il est vrai, dit-il, que tous les mardis, très régulièrement, arrive en Bourse une dépêche annonçant que la production est en baisse, de même que deux jours après en arrive une autre remettant les choses en l’état. »Voilà des manœuvres qui établissent nettement la spéculation.
En ce qui touche les grèves, M. Doumergue, administrateur du Syndicat général des sucres, dit dans L’Information du 15 avril 1910 :
« Contrairement aux raisons invoquées au Palais-Bourbon, la prolongation de la grève des Raffineries de Marseille est un argument sans portée en ce qui concerne la hausses des sucres… »La réalité est que le marché français des sucres est entre les mains d’un cartel, formé par les maisons Say, Lebaudy, Sommier.
Pour récupérer les sommes perdues depuis la suppression des primes, ces messieurs poussent à la hausse et veulent rétablir, comme prix des sucres, le taux de 1 francs à 1 fr. 20 le kilogramme.
Pour la viande : M. Albert Dulac, dans Le Musée social de juillet 1909, déclarait :
« Les opérations, artificiellement concentrées à la Villette, où les animaux viennent pour être vendus une première fois, commandent, pour le mouvement des prix, tous les marchés de France. »En ce qui concerne l’écart entre les prix d’achat et les prix demandés aux consommateurs, il dit : « L’on peut prouver, par des chiffres irrécusables, qu’il s’élève jusqu’à 56 pour cent de la valeur du produit, laissant 15, 30 et même 35 pour 100 de bénéfice net à ceux qui préparent la viande pour être vendue. »
On a prétendu que l’augmentation des cours, pour cette année, était due à la rareté du bétail sur le marché. Or, les arrivages sont, pour cette année, supérieure à ceux des années précédentes.
Pour le vin, malgré la récolte déficitaire de cette année, en certaines régions, les vins en réserve et les pronostics de la récolte ne justifient pas la hausse des cours qui, fin août, sont passés, pour le Midi, de 20 francs à 40 francs l’hectolitre, pris à la propriété.
Des vins achetés sur souches à 17 et 18 francs l’hectolitre se sont revendus avant leur récolte, jusqu’à 35 francs l’hectolitre.
Le but est de faire monter les vins futurs à 50 francs l’hectolitre d’abord, et à 60 francs plus tard.
De cet ensemble, il se dégage la preuve que la spéculation est seule responsable.
Contre elle, il nous faut lutter ! Comment ? En boycottant les produits.
Comme en Amérique, pour la viande ; comme en Bavière, pour la bière, le boycottage de certaines denrées, par la classe ouvrière, est la seule arme dont nous disposons pour faire reculer les forbans du commerce.
La Confédération, soucieuse de matérialiser le mécontentement soulevé parmi les travailleurs, par les manœuvres des agioteurs, a décidé d’inviter les Bourses du travail, les Unions de syndicats et toutes les organisations ouvrières à organiser dès maintenant des meetings de protestation.
De plus, afin de donner une conclusion pratique à sa campagne, elle demande aux consommateurs de porter immédiatement leur effort sur le boycottage d’un produit : nous avons choisi le sucre.
Que, dès aujourd’hui, les ménagères soucieuses de leur intérêt s’abstiennent pendant quelque temps d’acheter ce produit, et nous ferons rendre gorge aux affameurs
Le Comité confédéral.
[…]
Affiche sur la spéculation parue lors de l’agitation — démarrée en 1910 — sur l’augmentation du cout de la vie ; une brochure et des tracts furent aussi édités (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1910-1912, présentés au XVIIIe congrès corporatif (XIIe de la CGT), tenu au Havre, du 16 au 21 septembre 1912, p. 16-19).
Citée aussi — comme parue en septembre 19011 — in : Guillaume Davranche, Trop jeunes pour mourir : ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914, L’Insomniaque, Libertalia, 2014, p. 190) : la précédente campagne de la CGT, en 1910, avait eu peu de succès, mais ici la CGT revient à la charge en tentant d’orienter l’agitation « dans le sens d’une révolte contre le capitalisme, et pas seulement contre les prix. » (G. Davranche).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ]
- texte :
« Lettre ouverte à M. Béranger »
[…]
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k943552n/f3.item (in Bowielska, Cécile. « Avec nous et contre nous : une affiche contre nos doctrines » Rénovation, 1re année, nº 4, 15 juillet 1911, p. 3). Un certain Louis Jenvrin a lui-même diffusé une affiche « en réponse à l’affiche “Lettre ouverte à M. Béranger” de notre confrère Génération consciente ».
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[ texte ]
- texte :
[…]
Sauvons Rousset !
[…]
La Fédération révolutionnaire communiste annonce dans Le Libertaire du 16 décembre 1911 (18e année, nº 8) la parution de 4 affiches (de ou avec le Comité de défense sociale ?) de soutien à Rousset :
Fédération Révolutionnaire Communiste
Sauvons Rousset !
Allons, camarades, agitons-nous ! Créons de l’émotion pour sauver ce malheureux camarade !
Aidez le Comité de défense sociale, prolongez l’agitation que nous ferons ensemble !
Sur les murs de votre localité, placardez ses appels à l’opinion et ceux que nous avons tirés.
Nous avons fait imprimer quatre affiches passe-partout comme en, emploient les candidats pour faire retenir leurs noms en période électorale, avec quatre formules différentes sur le cas Rousset.
Les groupes fédérés les recevront sans frais, comme le veut notre méthode communiste. Pour les autres, nous les tenons à leur disposition aux prix de :
3 fr. Je cent.
1 fr. 50 les 50, port en plus.
0 fr* 75 les 25, port en plus.
La Fédération.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ]
- texte :
Confédération générale du travail
Servilité gouvernementale
[…]
Le Comité confédéral.
[…]
Affiche non citée dans Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1910-1912, présentés au XVIIIe congrès corporatif (XIIe de la CGT), tenu au Havre, du 16 au 21 septembre 1912).
Citée par contre — comme parue en été 1911 — in : Guillaume Davranche, Trop jeunes pour mourir : ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914, L’Insomniaque, Libertalia, 2014, p. 179).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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- texte :
Les funerailles d’Aernoult
Le Comité de Défense sociale a fait apposer sur les murs de Paris l’affiche suivante :
Au peuple de Paris !
Le 2 juillet 1909, un crime effroyable se passait à Djenan-ed-Dar (Algérie).
Un homme, un disciplinaire, était affreusement torturé par les chaouchs de ce détachement.
Pendant des heures, il lui fallut exécuter, par une chaleur épouvantable, une marche au pas gymnastique, sac au dos.
Harassé, ne pouvant plus marcher, les tortionnaires l’attachèrent aux fers, lui remplirent la bouche de sable, puis non contents de ces exploits, le frappèrent avec rage dans sa cellule.
Le soir, le pauvre enfant rendait le dernier soupir, en appelant sa mère…
Cet homme, ce soldat envoyé aux compagnies de discipline pour faits de grève, c’était :
Aernoult
***
Lorsque ces événements furent connus en France, grée au dévouement et à la dénonciation formelle du courageux Rousset, démasquant les assassins, il n’y eut qu’un cri dans le monde ouvrier et parmi la presse — qui s’indigna à cette époque — du crime de Djenan-ed-Dar.
Ici, un père et une mère pleuraient l’enfant qu’ils avaient vu grandir et partir à 20 ans, plein de force et de santé.
***
Des hommes appartenant à toutes les classes de la société entreprirent la campagne pour dénoncer les coupables et faire revenir en France la dépouille de celui qui, dans le Sud-Algérien, reposait loin des siens.
La campagne fut longue. Pendant deux années, avec une persévérance inlassable, sans se laisser rebuter par les refus réguliers que leur opposaient les gouvernants, ces hommes continuèrent la lutte.
Ils viennent enfin de triompher. Le corps du malheureux disciplinaire Aernoult nous est enfin rendu.
Dans quelques jours nous pourrons nous grouper derrière son cercueil et conduire à sa dernière demeure la victime des tortionnaires, des hideux chaouchs de Biribi.
Les obsèques d’Aernoult auront lieu le dimanche 11 février.
***
Le Comité de Défense sociale, qui a rempli une partie de sa tâche, ne s’arrêtera pas là. Il lui reste une autre besogne à accomplir : celle d’empêcher de faire un second cadavre d‘Émile Rousset, que le conseil de guerre d’Alger a osé condamner à 20 ans de travaux forcés pour un meurtre dont il est innocent.
Le Comité de Défense sociale fait appel au Paris ouvrier, au Paris qui pense et qui vibre pour tout ce qui touche ses enfants, au Paris qui ne permettra pas qu’une iniquité s’accomplisse sans que s’élève sa grande voix populaire et qui voudra, par sa présence aux Funérailles d’Aernoult, rappeler qu’il est de tout cœur avec celui qui, le premier, dénonça. le crime : avec Rousset, qui devrait être au premier rang derrière le corps de son camarade.
Il faut que dette manifestation populaire soit grandiose !
Il faut que le peuple travailleur, qui fournit chaque année l’impôt militaire, et dont les fils — pour des peccadilles — sont expédiés aux compagnies de discipline, vienne affirmer sa résolution de ne plus servir de jouet aux gradés alcooliques et que les Biribi ont assez vécu.
Par sa présence en masse aux funérailles de la victime, la classe ouvrière prouvera que l’époque des bagnes militaires est terminée et que les conseils de guerre — qui condamnent par ordre — ont fait leur temps.
Peuple de Paris !
Le Comité de Défense sociale compte sur toi !
Ta présence derrière le corps d’Aernoult lui donnera la force nécessaire pour poursuivre la lutte et faire rendre la liberté au héros de Djenan-ed-Dar :
à Émile Rousset
Le Comité de Défense sociale.
Le Comité de défense sociale annonce dans Le Libertaire du 3 février 1912 (18e année, nº 15) : « Le comité a décidé de faire poser sur les murs de Paris un manifeste demandant à la population ouvrière d’assister en masse aux funérailles du jeune Aernoult, assassiné par les chaouchs en Algérie. Les obsèques auront lieu à Paris, le dimanche 11 février […] »
Le texte de l’affiche parait dans Le Libertaire du 10 février 1912 (18e année, nº 16).
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[ texte ]
- texte :
Comité de défense sociale
[…]
Justice pour Rousset !
[…]
Le comité de défense sociale
Titre hypothétique.
L’affiche, format double-colombier, a du sortir en mars 1912, à 6.000 exemplaires.
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[ texte ; dessin par Auglay ]
- texte :
Comité de défense sociale
[…]
Tous debout pour Rousset !
[…]
Le comité de défense sociale
Titre hypothétique.
L’affiche, qui a du sortir le 3 septembre 2012, a été imprimée autour de 5.000 exemplaires. Elle comporte 3 couleurs et une illustration d’Auglay.
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[ texte ]
- texte :
Élections législatives 1914
Fédération Communiste Anarchiste révolutionnaire de langue française
Bilan de la législature
[…]
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texte
- texte :
La Bastille de l’Autorité
14 juillet ! Les fenêtres se bariolent de bleu, de blanc, de rouge, de jaune. La Marseillaise se beugle par les rues. 14 juillet ! Les marchands de vins sont en joie : pas de pain à la maison, les derniers sous se jettent sur le zinc. 14 juillet ! Les chauvins et les badauds « gais ut contents » vont acclamer les petits soldats ; le tableau truqué de la grrande armée nationale.
14 juillet ! L’épicier du coin, le notaire véreux, l’exploiteur adroit, l’assassin légal, vont recevoir la juste récompense do leur dévouement à la république. 14 juillet ! De longs et filandreux discours promettront beaucoup : promesses fallacieuses qui s’en iront loin au vent avec la dernière pétarade du dernier feu d’artifice.
14 juillet ! « Le peuple, il en . d’la réjouissance ».
Quel anniversaire fêtes-tu donc ? Quel souvenir glorieux te fait-il recouvrir de ce décor mensonger, ta vie habituelle de labeur et de misère ?
— 14 juillet ! la Bastille, est rasée ; une ère de Liberté est ouverte— Ah I tu veux rire, bon Populo, la Bastille est rasée que sont donc autour de nous, ces bâtisses, mornes, aux murs élevés, aux fenêtrés grillées ? Sont-ce des séjours paradisiaques ?
La vieille Bastille rait rasée… soit.
La Santé et Saint-Lazare, les Centrales et les Bagnes, Nouméa et le Guyane, Biribi et Aniane… la Bastille est ressuscitée. Les Casernes et les Usines, l’Atelier et le Gros Numéro, le Couvent et le Collège… La Bastille est ressuscitée.
Ah ! tu veux rire, bon Populo, une ère de liberté est ouverte. Dis-moi donc quel jour, quelle heure tu es libre… libre, entends-tu ?
Du berceau à la bide, tu passes par l’écolo, l’atelier, la caserne et encore l’atelier ; tu te maries, tu te syndiques, tu meurs selon des formules, éternel jouet de l’Autorité sous toutes ses tortues : Père, prêtre, patron, gouvernant, galonnard. Est-ce cela, ta Liberté ?
La Bastille n’est pas rasée. La Liberté est encore a venir.
Ta fête est un leurre, ton quatorze juillet est une mascarade.
Crois-loi, bon Populo, la Bastille à renverser ne tombe pas sous les coups tangibles de ta force brutale.
Tu pourras détruire successivement des centaines de bastilles, accrocher à la lanterne des milliers d’aristocrates, raccourcir des douzaines de Capet, La Bastille sera debout, l’ère de liberté sera à venir.
L’ennemi le plus âpre à combattre est en toi, il est ancré en ton cerveau. Il est Un, mais il a divers masques : il est le préjugé Dieu, le préjugé Patrie, le préjugé Famille, le préjugé Propriété. Il s’appelle l’Autorité, la sainte bastille Autorité, devant laquelle se plient tous les corps et tous les cerveaux.
Peuple, tant que monstre existe, il ne saurait y avoir de trêve, il ne saurait y avoir ni repos ni fête.
Chaque jour de perdu est un joue de recul.
En lutte, peuple, pour plus de bonheur, pour plus de beauté.
Mais, saches-le bien, la lutte n’est pas contre telle ou telle bastille, contre tel ou tel maître, elle est contre la Bastille, sous toutes ses formes, contre le Maître, sous toutes ses faces.
Pour tuer la Poulpe, il faut frapper à la tête, car les membres renaissent. Pour détruire la Bastille, il faut démolir l’Autorité, base fondamentale, car les murs se rebâtissent.
Et le jour où le monstre sera abattu, si tu en as le désir encore, tu pourras fête le 14 juillet, la Bastille sera rasée, la Terre enfin libérée verra des Hommes libres.
Or donc, sus a l’autorité
Demandez “L’Anarchie” tous les jeudis.
Texte du placard paru d’anbord dans L’Anarchie nº 64 (jeudi 28 juin 1906) pour affichage intérieur (ou à l’extérieur, avec timbre fiscal et sur papier de couleur.
Réédition / rediffusion en 1908 d’après L’Anarchie nº 170 (8 juillet 1908).
Enfin, ce tirage annoncé par L’Anarchie nº 481 (9 juillet 1914).
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[ texte ; dessin (corps accumulés contre un mur, avec figure allégorique d’une femme — « La Commune » — jaillissant de derrière ce mur) par Maximilien Luce ]
- texte :
La Commune de 1871
Film édité par le Cinéma du Peuple, rue Pouchet, 67, Paris
[…]
Cette affiche est reprise d’un ou est inspirée par une huile sur toile (124 × 87 cm) intitulée La Commune et non datée (voir http://books.openedition.org/pupo/2219?lang=fr).
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[ texte : placard à distribuer ]
- texte :
Le criminel
C’est toi le criminel, ô peuple, puisque c’est toi le souverain. Tu es, il est vrai, le criminel inconscient et naïf. Tu votes et tu ne vois pas que tu es ta propre victime.
Pourtant n’as-tu pas encore assez expérimenté que les députés, qui promettent de te défendre, comme tous les gouvernements du monde présent et passé, sont des menteurs et des impuissants ?
Tu le sais et tu t’en plains ! Tu le sais et tu les nommes ! Les gouvernants quels qu’ils soient, ont travaillé, travaillent et travailleront pour leurs intérêts, pour ceux de leurs castes et de leurs coteries.
Où en a-t-il été et comment pourrait-il en être autrement ? Les gouvernés sont des subal-ternes et des exploités : en connais-tu qui ne le soient pas ?
Tant que tu n’as pas compris que c’est à toi seul qu’il appartient de produire et de vivre à ta guise, tant que tu supporteras — par crainte — et que tu fabriqueras toi-même — par croyance à l’autorité nécessaire — des chefs et des directeurs, sache-le bien aussi, tes délégués et tes maîtres vivront de ton labeur et de ta niaiserie. Tu te plains de tout ! Mais n’est-ce pas toi l’auteur des mille plaies qui te dévorent ?
Tu te plains de la police, de l’armée, de la justice, des casernes, des prisons, des administrations, des lois, des ministres, du gouvernement, des financiers, des spéculateurs, des fonctionnaires, des patrons, des prêtres, des proprios, des salaires, des chômages, du parlement, des impôts, des gabelous, des rentiers, de la cherté des vivres, des fermages et des loyers, des longues journées d’atelier et d’usine, de la maigre pitance, des privations sans nombre et de la masse infinie des iniquités sociales.
Tu te plains, mais tu veux le maintien du système où tu végètes. Tu te révoltes parfois, mais pour recommencer toujours. C’est toi qui produis tout, qui laboures et sèmes, qui forges et tisses, qui pétris et transformes, qui construis et fabriques, qui alimentes et fécondes !
Pourquoi donc ne consommes-tu pas à ta faim ? Pourquoi es-tu le mal vêtu, le mal nourri, le mal abrité ? Oui, pourquoi le sans-pain, le sans-soulier, le sans-demeure ? Pourquoi n’es-tu pas ton maître ? Pourquoi te courbes-tu, obéis-tu, sers-tu ? Pourquoi es-tu l’inférieur, l’humilié, l’offensé, le serviteur, l’esclave ?
Tu élabores tout et tu ne possèdes rien ? Tout est par toi et tu n’es rien.
Je me trompe. Tu es l’électeur, le votard, celui qui accepte ce qui est ; celui qui, par le bulletin de vote, sanctionne toutes ses misères ; celui qui, en votant, consacre toutes ses servitudes.
Tu es le volontaire valet, le domestique aimable, le laquais, le larbin, le chien léchant le fouet, rampant devant la poigne du maître. Tu es le sergeot, le geôlier et, le mouchard. Tu es le bon soldat, le portier modèle, le locataire bénévole. Tu es l’employé fidèle, le serviteur dévoué, le paysan sobre, l’ouvrier résigné de ton propre esclavage. Tu es toi-même ton bourreau. De quoi te plains-tu ?
Tu es un danger pour nous, hommes libres, pour nous, anarchistes. Tu es un danger à l’égal des tyrans, des maîtres que tu te donnes, que tu nommes, que tu soutiens, que tu nourris, que tu protèges de tes baïonnettes, que tu défends de ta force de brute, que tu exaltes de ton ignorance, que tu légalises par tes bulletins de vote — et que tu nous imposes par ton imbécillité.
C’est bien toi le souverain, que l’on flagorne et que l’on dupe. Les discours t’encensent. Les affiches te raccrochent ; tu aimes les âneries et les courtisaneries : sois satisfait en attendant d’être fusillé aux colonies, d’être massacré aux frontières, à l’ombre de ton dra-peau.
Si des langues intéressées pourlèchent ta fiente royale, ô souverain ! Si des candidats affamés de commandement et bourrés de platitudes brossent l’échine et la croupe de ton autocratie de papier ; si tu te grises de l’encens et des promesses que te déversent ceux qui t’ont toujours trahi, te trompent et te vendront demain : c’est que toi-même tu leur ressembles. C’est que tu ne vaux pas mieux que la horde de tes faméliques adulateurs. C’est que n’ayant pu t’élever à la conscience de ton individualité et de ton indépendance, tu es incapable de t’affranchir par toi-même. Tu ne veux, donc tu ne peux être libre.
Allons, vote bien ! Aie confiance en tes mandataires, crois en tes élus. Mais cesse de te plaindre. Les jougs que tu subis, c’est toi-même qui te les imposes. Les crimes dont tu souffres, c’est toi qui les commets. C’est toi le maître, c’est toi le criminel, et, ironie, c’est toi l’esclave, c’est toi la victime.
Nous autres, las de l’oppression des maîtres que tu nous donnes, las de supporter leur arrogance, las de supporter ta passivité, nous venons t’appeler à la réflexion, à l’action.
Allons, un bon mouvement : quitte l’habit étroit de la législation, lave ton corps rudement, afin que crèvent les parasites et la vermine qui te dévorent. Alors seulement tu pourras vivre pleinement.
Le criminel, c’est l’électeur !
Texte du placard d’abord paru dans L’Anarchie, nº 47 (1er mars 1906).
Il est réédité en 1914 pour les élections dans L’Anarchie nº 465 (12 mars 1914).
Texte reparu dans Amer, revue finissante nº 1 (déc. 2006), p. 149
Texte reparu dans Le Monde libertaire nº 1461 (18-24 janvier 2007)- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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Au peuple !
« La mobilisation n’est pas la guerre », Poincaré (juillet 1914)
Encore une fois nos ennemis, nos maîtres, nos requins, les bandits de la Finance, de la Haute Banque nous préparent une nouvelle et dernière guerre.
Les bouchers qui sont les auteurs des grands massacres de 1914-1918 qui fauchèrent plus de 15 millions de vies humaines sont les mêmes qui nous menacent encore aujourd’hui d’une nouvelle hécatombe.
Les Loucheur, les Poincaré, les Briand, les Barthou veulent faire une nouvelle saignée dans le prolétariat français, au seul profil des euros industriels, du monstre capitaliste.
Peuple de Paris, dois-tu te laisser faire ?
Nous disons non !
Par tous les moyens, il faut nous opposer à la mobilisation ; nous nommes dans un cas de légitime défense.
Devant un tel danger qui menace toute la population, nous devons nous dresser.
Il nous faut répondre à l’Appel de Mobilisation par la
Grève générale révolutionnaire insurrectionnelle.Action directe, violence, tout doit être mis en œuvre pour s’opposer à la guerre.
Mères de famille, femmes, fiancées, amies, défendez les vôtres. Défendez-les par tous les moyens. Ne vous laissez pas ravir les êtres qui vous sont chers…
Peuple ! N’oublie pas qu’en cas d’émeute ou d’insurrection, il faut laisser de côté toute question sentimentale, et lorsque tu descendras dans la rue
Emploie tout ce qui te sera nécessaire pour abattre les soutiens de ce régime abject.Vive la Révolution sociale !
Groupe du 13e de l’UA, Presson et Petit.
Groupe des 10e et 20e de l’UA. Roger et Boué
Groupe du 14e de l’UA, H. Roulin et Paolini.
Ligue des Réfractaires Delécourt et LévesqueAffiche annoncée dans Le Libertaire du 13 mai 1921 (nouvelle série, 3e année, nº 121).
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version du Libertaire du 6 avril 1921
Union anarchiste. — Groupe des jeunesses
Contre la guerre !
Contre le crime !
Pendant cinq années des hommes se sont entre-tués avec une férocité inouïe. Quinze millions d’entre eux sont tombés dans cette lutte sanglante qui devait à jamais supprimer le militarisme et abolir la Guerre. Hélas ! Vous anciens combattants, vous les mères dont on a tué les fils, quelle cruelle désillusion quand vous vous êtes aperçus que toutes les promesses faites par les gouvernants ne sont que mensonges et tromperies.
La guerre a tué les enfants du peuple au plus grand intérêt des profiteurs de la mort.
Travailleurs manuels et intellectuels, les gouvernants trouvent que vous n’avez pas assez souffert que le sang n’a pas assez coulé, puisqu’à nouveau ils parlent de mobilisation, puisqu’à nouveau la terrible menace est que sur nos têtes « la menace de la guerre ».
Nous, jeunes fils de travailleurs, qui avons grandi dans la misère et la souffrance, nous jeunes anarchistes, nous vous disons : « ne commettez pas l’erreur de 1914 ».
Aux mères, nous crions : « Ne donnez plus vos fils ».
Aux hommes, à ceux qui vont être appelés : « Refusez de répondre à l’autorité du capitalisme, refusez de partir ».
Aux jeunes, à ceux qui viennent d’être mobilisés : « Refusez de faire leur guerre, refusez d’obéir » ; à tous nous crions « Ne faites plus de la terre un immense charnier » et unissant nos efforts aux nôtres, vous hâterez l’avènement d’une humanité meilleure, la grande famille universelle.
Guerre à la guerre !!
À bas les frontières !!
Vive la révolution sociale !!!
Le Groupe des Jeunesses anarchistes
Affiche annoncée dans Le Libertaire du 6-13 mai 1921 (2e série, 3e année, nº 120).
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Travailleurs,
Une nouvelle et sinistre comédie se joue.
En 1914, ce fut la mobilisation nette et brutale de tous les hommes valides, l’envoi pendant quatre ans de millions d’hommes dans la fournaise.
Aujourd’hui on prépare une mobilisation plus sournoise mais aussi dangereuse que la dernière. Déjà notre gouvernement menace de rappeler deux classes démobilisées pour leur faire remplir le rôle de gendarmes.
« Il faut que l’Allemagne paie », disent nos gouvernants. Lancés sur cette pente, jusqu’où iront-ils ? Sera-ce dans votre intérêt ? Après la dernière guerre, les capitalistes, organisant sciemment la chômage, vous ont acculés à la misère. Ne craignez-vous pas que celle qui se prépare ne vous forge de nouvelles chaînes d’esclavages ?
En régime capitaliste, il ne peut être question de défense nationale. Il ne faut plus accepter une telle hérésie. Les femmes ont-elles élevé leurs enfants pour les envoyer à la mort en même temps que leurs maris ? Les anciens combattants ont-ils déjà oublié le souvenir des souffrances vécues pendant cinquante-deux mois ?
Si les capitalistes veulent la guerre, qu’ils la fassent aux-mêmes. Quant au peuple, son devoir est de refuser de répondre à l’ordre de mobilisation et, comme le criait jadis M. Briand, notre actuel Président du Conseil, d’y répondre par
L’insoumission et l’insurrection
Travailleurs, tenez-vous au courant de la situation politique actuelle, prenez conscience de votre force, souvenez-vous des 1.700 morts de la dernière guerre, et décidez-vous à user de tous les moyens pour empêcher le retour d’une telle calamité.
Tous debout ! Guerre à la guerre ! À bas le militarisme !
Groupe du XIIIe de l’Union anarchiste — Ligue des réfractaires
Affiche annoncée dans Le Libertaire du 6-13 mai 1921 (2e série, 3e année, nº 120).
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version du Libertaire du 13 avril 1921
Comite d’action des jeunesses
La mobilisation, c’est la guerre !
Ne partez pas !
Pendant cinq ans, les hommes se sont entr’égorgés et ont fait de la terre un immense charnier. Quinze millions d’entre eux sont tombés dans cette lutte sanglante qui devait à jamais supprimer le militarisée et abolir la guerre,
À l’heure actuelle, le militarisée français, héritier du militarisée allemand, prépare une nouvelle et criminelle aventure.
Face aux événements qui viennent de surgir, nous nous dressons, nous les jeunes, contre la folie guerrière des gouvernants de ce pays.
Nous ne voulons pas que l’on puisse disposer de notre liberté et de notre vie pour une cause qui 11 est pas la nôtre.
Nous ne voulons pas, en revêtant la livrée militaire, servir d’instruments à la bourgeoisie prétendant représenter la nation.
Face à la Mobilisation, face à la Guerre, nous crions aux jeunes ouvriers de ce pays : « Ne partez pas », vous ne serez pas les artisans des fortunes que les Loucheur et les Hugo Stinnes édifieront en exploitant les charbonnages de la Ruhr.
Contre le Capitalisme international, vous opposerez la Solidarité internationale des travailleurs.
Mères ! Vous ne donnerez plus vos fils. Le sang de millions de jeunes gens a assez souillé l’humanité.
Épouses ! Amantes ! Défendez votre bonheur.
Camarades ! Refusez de partir, épargnez dans vos foyers la souffrance et le malheur.
Révoltez-vous contre les assassins.
Guerre a la guerre, plus de frontières
Tous debout contre le militarisme.Pour les Jeunesses Communistes, A. Simondant
Pour les Jeunesses Anarchistes, Pierre Odéon
Pour les Jeunesses Syndicalistes, René GrondinAffiche annoncée dans Le Libertaire du 13-20 mai 1921 (2e série, 3e année, nº 121).
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- texte :
[…]
[…
Grand Meeting
…]
Affiche citée, entre autres, dans Le Libertaire du 24 février 1922 :
Une affiche
Pour permettre aux groupe d’organiser, dans les meilleurs conditions, des réunions en faveur de notre admirable Cottin, l’Union Anarchiste vient d’éditer trois mille affiches passe-partout (format colombier) avec place en blanc, pour l’indication du lieu et du jour de la réunion, du nom des orateurs et du groupe organisateur.
L’Union Anarchiste laisse ces affiches au prix de 17 fr. le cent. Franco : 20 fr.
Adresser les commandes et les fonds à Bertelletto, 69, boulevard de Belleville, Paris (11e).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ]
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ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DU 11 MAI 1924 - LISTE LIBERTAIRE
Électeur,
Ainsi tu vas voter. En déposant un bulletin dans l’urne électorale, tu te figureras participer à la Souveraineté du Peuple ; en réalité, tu abdiqueras, par ce geste tout pouvoir d’action personnelle. TU T’ASSUJETTIRAS.
Tu vas choisir les hommes chargés par toi de faire les lois dont tu souffriras. Tu ne subiras plus des rois ou des dictateurs qui se seront imposés à toi par la force. Tu auras désigné toi-même tes tyrans. TU AURAS FORGE TES PROPRES CHAINES.
Insoucieux de ta destinée, te débarrassant du soin de tes propres affaires, électeur, tu vas te livrer, pieds et poings liés pendant quatre années, à des maîtres.
Tu. vas voter. Et pour qui ?
Est-ce pour le Bloc National ?Si tu es de ceux qui créèrent la Chambre « bleu horizon » de 1919, as-tu satisfait de l’œuvre de les élus ? Pendant quatre ans de législature, as-tu reçu le prix de ta confiance en des aventuriers réactionnaires qui te promirent les plantureux bénéfices de la Victoire ?
Qu’en as-tu tiré, homme de la France du Droit, sinon des impôts nouveaux, la Vie chère et ton franc au rabais sur le marché du Monde ? Toi qui as eu la naïveté de combattre pour la Justice et la Civilisation, on te pille, on t’affame pour le plus grand bénéfice des requins de la Finance et des mercantis du haut commerce.
Vas-tu envoyer de nouveau au pouvoir les artisans de cette ruine ?
Non. Mais tu veux voter encore.Est-ce pour le Bloc des Gauches ?
Malheureux, tu as bien peu de mémoire. En mai 1914, n’était-ce pas une formidable majorité de radicaux et de socialistes que les suffrages du Peuple Souverain envoyèrent au Palais-Bourbon ? Et n’est-ce pas un gouvernement de gauche qui te fit partir, quelques semaines plus tard, dans les ignobles tranchées de la Grande tuerie ?
HOMMES DE FRANCE,
Il y a 130 aimées, vos ancêtres ont renversé le pouvoir royal au nom de la Liberté, de l’Égalité et de la Fraternité. Ils ont fait la Révolution pour que les gens du Peuple, ceux qui produisent à la ville et aux champs, ne puissent pas manquer de pain et pour que les hommes de pensée ne risquent pas la Bastille en écrivant ou en parlant suivant leur conscience. Les politiciens de la République se sont servis des belles formules de la Révolution pour piper vos suffrages, hommes du peuple français. Radicaux et radicaux-socialistes, ils ont lié leur sort et celui de la République à là nouvelle force d’exploitation : le Capitalisme. Ils ont pris parti comme hommes de gouvernement contre les travailleurs. ILS PORTENT SUR LEURS MAINS TOUT COMME POINCARÉÉ LE SANG DES OUVRIERS.Voici les SOCIALISTES. Ceux-ci vous promettent la fin de toute misère, grâce à l’abolition de la propriété privée. L’État-providence, juste dispensateur des produits du travail libre, tel est le Paradis dont les socialistes sont les prêtres avant les élections. Mais, une fois élus, ces collectivistes trouvent plus pratique d’oublier leur idéal et de participer aux fonctions de l’État-gendarme. Ils se font les protecteurs de cette propriété privée qu’ils rêvaient d’anéantir. Un Briand, un Millerand, un Viviani sont les tristes exemples de la trahison socialiste.
Travailleurs, éternels dupés,
Parias de l’Usine, du Bureau et des Champs,
Comment manifesterez-vous votre volonté d’émancipation ?
Seulement par votre action directe, par votre organisation de masse. Froupez-voust et faites la Révolution.
Abolissez le patronat. Supprimez les intermédiaires. Prenez en mains vos instruments de travail. Gérez vous-mêmes votre production.
Saine pensée, fière volonté. Comment la réaliserez-vous ? Encore une fois un Parti politique se met en avant pour transformer vos décisions d’action en bulletins de vote.
Le PARTI COMMUNISTE dit aux travailleurs :
« Nous sommes le BLOC OUVRIER ET PAYSAN. Nous voulons par la Révolution renverser la République bourgeoise, abolir le Capital, instaurer la République des Soviets. Nous sommes contre le Parlement. Mais nous croyons à la nécessité d’une Dictature. Et nous nous emparerons de l’État par la force pour gouverner au nom du Prolétariat. En attendant, votez pour nous. Envoyez-nous au Parlement pour y défendre vos idées révolutionnaires. »Votez donc pour le Bloc ouvrier et paysan, électeurs, et vous nous en direz des nouvelles dans quelques années. Comme leurs frères aînés les socialistes, ces « communistes » s’adapteront au milieu parlementaire. Ils voteront les budgets de guerre. Ils préconiseront les réformes. Ils endigueront les colères du prolétariat. Ils seront des parlementaires aspirant, comme les autres, au gouvernement dos hommes.
À moins que ces bolcheviks ne s’exercent, au Palais-Bourbon à leur rôle de dictateurs communistes, tout comme le plus malhonnête homme de France, Léon Daudet et ses complices de l’Action Française, prétendent s’y exercer à leurs fonctions de dictateurs fascistes.
Avec votre sang de révolutionnaires, travailleurs manuels et intellectuels, les politiciens du Parti Communiste cimenteront les murs des nouvelles prisons d’État. Ce sang généreux n’aura coulé que pour rendre plus beaux des blés que vous ne récolterez pas vous-mêmes, des blés dont vous ne mangerez pas le pain.
Alors pour oui voter ?
Les Anarchistes vous répondent ; POUR PERSONNE.
Car un homme ou un groupe d’hommes ne peuvent, même avec la meilleure volonté et la plus grande sagesse du Monde, assurer votre bonheur.
Il appartient à chacun d’entre vous de conquérir bien-être et liberté par votre propre action.
Il apparient aux travailleurs de réaliser leur émancipation sur le terrain même du travail.
LES ANARCHISTES VOUS DISENT avec le vieux fataliste : « Votre ennemi, c’est votre maître. » Ne vous fabriquez pas de maîtres en les élisant.
La Politique empoisonne la vie des individus.
Les Politiciens vous trompent, vous volent.
Ils vous empêchent de produire et de consommer selon vos forces et selon vos besoins.
Pour abolir la Politique et anéantir les Politiciens, NE VOTEZ POUR PERSONNE ! La Liste Libertaire que les Anarchistes vous présentent n’est constituée que pour la forme. Nous vous prions de la laisser de côté comme les autres. Car nous non plus, si vous nous mettiez au pouvoir, ne pourrions rien pour votre bonheur.
Mais nous vous demandons de devenir des hommes conscients et forts, DES HOMMES LIBRES. Venez â l’Anarchie, épousez son idéal, participez à son action. Lisez son journal : « LE LIBERTAIRE » QUOTIDIEN.
Et vous serez capables, un jour, de coopérer au bonheur de loue les hommes.
A bas la Politique ! Vive l’Anarchie !
Tract et affiche présentées dans Le Libertaire du 6 mai 1924 (30e année, série 3, nº 140) :
Notre campagne antiparlementaire
Notre troisième tract est paru
Notre troisième affiche ne sera pas envoyée en province, à peine en tirerons-nous quelques centaines d’exemplaires pour la région parisienne — l’imprimeur nous ayant fait faux bond et ne s’engageant à nous livre que demain, trop tard donc.
Mais le troisième tract est édité lui, Nous donnons ci-dessus la copie.Est-ce que l’affiche est semblable à ce tract ?
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[ texte ]
- texte :
Élections législatives de 1928
Amnistie !
Il y a quatre ans, les candidats quelle que soit la nuance de leur parti avaient inscrit à leur programme :
L’amnistie
Amnistie pleine et entière ajoutaient-ils pour la plupart.
Sous le signe du Cartel des gauches, on allait avoir, enfin, le droit de s’exprimer librement sur la terre de la Révolution et des « Droits de l’Homme » sans risquer des années d’emprisonnement.
Des engagements solennels et formels furent pris.
Électeurs, rappelez-vous !…
« Plus de Biribi, disaient les bons apôtres. Les Bagnes militaires et leurs pourvoyeurs, les Conseils de guerre dont l’arbitraire est définitivement condamné par tous disparaîtront à jamais. »
Les Lois Scélérates, votées en un moment de frousse intense par des parlementaires de toutes étiquettes, n’ayant plus de raison d’être, allaient être abolies.
C’était promis, c’était juré !
Avec un ensemble touchant, les électeurs alléchés par ces belles promesses envoyèrent au Parlement les candidats de gauche.
Ils y étaient la majorité. Qu’ont-ils fait ? Rien !…
Biribi existe toujours. La brutalité des chaouchs, les tortures infligées peur le simple plaisir de taire souffrir y sont toujours en usage.
Le Libertaire, qui n’est au service d’aucun parti politique mais est seulement, l’organe des opprimés, de toutes les victimes de l’autorité de l’autorité a dénoncé et dénonce chaque semaine les atrocités infligées à de petits gars de vingt ans, à des enfants du peuple, sacrifiés à un militarisme toujours plus arrogant.
Les Conseils de guerre fonctionnent, aujourd’hui, comme il y a quatre ans avec la même inhumanité.
Les lois scélérates sont devenues super-scélérates. Une magistrature servile les applique à tous les délits de presse et de parole contre tous ceux qui commettent le crime de ne pas trouver parfait le système capitaliste.
Il n’y a même plus besoin d’être anarchiste pour en subir les rigueurs. Les socialistes autoritaires, dits communistes, dont les théories sont diamétralement opposées aux doctrines libertaires, se voient condamnés a de multiples années de prison pour « propagande anarchiste. »
C’est aussi odieux que ridicule.
Il n’y a pas eu d’amnistie
Il a suffi, lorsque ce mot fut prononcé de voir se dresser un Poincaré ou un Barthon pour qu’il n’en soit plus question.
La législature qui vient de se terminer a failli à tous ses engagements. Les candidats de 1928 font les mêmes promesses que ceux de 1924.
Électeurs ouvriers, ne vous laissez plus duper !
Ne votez pas
Ce n’est pas en votant que vous libérerez vos fils, vos frères, vos amis qui peuplent les bagnes de la République.
Les politiciens qui vous promettent l’amnistie vous trompent.
Ne comptez pas sur eux.
Comptez sur vous et sur vous seuls.
Imposez l’amnistie !
Organisez-vous sur le terrain du travail en dehors de toute tutelle politicienne. Quand vous aurez conscience de votre force, l’amnistie — que tous les faiseurs de loi ne vous accorderont jamais — sera une réalité.
L’Union Anarchiste Communiste Révolutionnaire.
Tous les jeudis, lisez Le Libertaire, le nº 0 fr. 50.
Affiche présentée dans Le Libertaire du 30 mars 1928 (34e année, nº 153) :
Le texte publié ci-dessus est celui de notre seconde affiche format colombier pour notre campagne anti-parlementaire. Elle sera tirée aux premiers jours d’avril, et expédiée aux groupes et individualités qui en feront la commande en l’accompagnant du montant en chèque postal à J. Girardin c/c 1191-98, Paris, 72, rue des Prairies, XXe
Afin de régler le tirage et l’expédition dans un temps très court, nous prions nos correspondants de nous fixer le nombre des affiches qu’ils désirent avant le 7 avril) dernier délai.
Le prix du cent est fixé à 30 francs.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte (arrestation et détention de Giuseppe Peretti en Italie) ]
- texte :
Alla Popolazione Svizzera ; Un nostro concittadino, Giuseppe Peretti è stato arrestato in Italia
I compagni di lavoro. Lega Internazionale dei diritti dell’uomo
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[ texte ]
- texte :
Élections municipales de 1929
Électeurs
Une fois de plus vous êtes conviés à porter dans l’urne les noms de personnages qui se sont tous faits forts de prendre la défense de vos intérêts, de gérer, au mieux de ces derniers, l’administration de l’agglomération dont vous faites partie.Ce sont des élections politiques
On vous répète à satiété qu’il ne s’agit point, au contraire, des élections législatives, d’une élection politique.
C’est là un mensonge grossier. Les élections municipales sont, comme toutes les autres, des élections à caractère politique.
Pourquoi ?
Parce que les conseillers municipaux sont aussi les électeurs sénatoriaux.
Parce que chaque parti présente une liste de membres chargés principalement de faire triompher la politique de ce parti.
Pparce que le Conseil municipal, aussi animé soit-il des meilleures intentions ne peut rien faire sans l’assentiment du Préfet, représentant le pouvoir central.C’est le triomphe du réformisme
Des feuilles, expertes en l’art du bourrage de crânes, ne manquent pas de vous faire miroiter les mirobolants résultats obtenus dans certaines communes où les représentants du parti quelles elles patronnent sont à la tête de la municipalité.
Cela n’est que bluff et démagogie pure
Il est indéniable que, dans quelques communes, des avantages ont été acquis soit en ce qui concerne la voirie, les écoles, hôpitaux, etc., mais cela n’a pu être obtenu que grâce à l’appui du Gouvernement ayant intérêt à favoriser, pour les besoins de sa politique, non pas les usagers, mais les électeurs influents que sont les Conseillers municipaux.
Les partis, dits révolutionnaires. vous leurrent donc, une fois de plus, lorsqu’ils prétendent apporter à la question municipale des solutions conformes au programme que leurs candidats développent dans les réunions électorales.Électeurs
Les anarchistes révolutionnaires, devant les élections municipales, veulent restes logiques avec la doctrine qui est à la base de leur propagande.
Une fois de plus, ils vous mettent en garde contre les promesses fallacieuses les tirades les plus hypocritement neutres, comme les plus farouchement révolutionnaires de ceux qui veulent piper vos suffrages.
Il vous disent : Ne votez pas.
Ne soyez pas les dupes bénévoles des charlatans de la politique, quelle que soit la nuance du drapeau dont ils masquent leurs ambitions.La commune libertaire
Est-ce à dire que les anarchistes-communistes sont de simples démolisseurs, se bornant à préconiser 1 abstention et n’ayant aucun programme de vie sociale ? Non ! Ils sont, au contraire, les partisans de la commune libre, autonome, se régissant elle-même, unie fédérativement avec les communes voisines, mais répudiant l’État centralisateur !
La commune libertaire sera à la base de la société rénovée par la Révolution sociale.
Que sera cette commune ?
Elle ne sera pas une caricature de gouvernement local.
La commune libertaire sera un pacte de solidarité conclu entre tous ses habitants, garantissant à tous les besoins de la vie, matériels, intellectuels et autres.
En échange de cette assurance réciproque contre tous les risques de l’existence, de cette solidarité effective, la commune demandera aux valides d appartenir à l’une ou l’autre des associations de production, leur laissant le choix suivant leurs goûts, affinités ou aptitudes.
La société d’aujourd’hui favorise le parasite, écrase le travailleur. Celle de demain sera tout le contraire. On ne tolérera pas qu’un homme vive aux dépens d’autrui.
Nous avons plus de confiance pour cela dans l’opinion et l’action populaires que dans des institutions autoritaires dirigées par les parasites eux-mêmes.Travailleurs
À l’encontre des croyants religieux et des électeurs aveuglés qui attendent qu’on leur apporte le bonheur, les anarchistes n’espèrent rien, ni des divinités, ni des dictateurs, ni d’une soi-disant élite.Bonheur, bien-être, liberté, ne deviendront le lot des humains que lorsque ceux-ci auront l’énergie de les conquérir et le bon sens de les garder.
L’Union Anarchiste communiste
Tous les vendredis, lisez Le Libertaire, le numéro o fr. 50.
Vu le Candidat :
Affiche présentée dans Le Libertaire du 30 mars 1929 (35e année, nº 197).
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Comité de Défense du droit d’asile
Il est temps d’agir :
Pour le respect de la liberté individuelle
car, où la liberté individuelle est meurtrie — et c’est trop souvent le cas en France depuis quelques temps — la liberté de tous est menacée ;En faveur des proscrits Pons, Blanco, Berneri
victimes, l’un de la dictature italienne, les deux autres de la dictature espagnole et que le gouvernement français persécute à son tour ;Pour la sauvegarde d’un véritable droit d’asile
de plus en plus précaire et que notre pays pourtant s’était, de tout temps, honoré de garantir aux exilés d’autres pays.Mais, pour lutter sérieusement et victorieusement en faveur de ces trois hommes et de ces deux droits naturels, ce n’est pas trop exiger du Peuple de Paris que lui demander d’accourir au
Grand meeting
Salle Wagram, 38, avenue de Wagram, mercredi 12 novembre, à 20 h 30
Prendrons la parole :
Joseph Caillaux — de Moro Giafferri — Jean Piot — R. de Marmande — Pierre Cot — Henri Jeanson — Delépine — Lazurick — François-Albert — Georges Pioch — Besnard — Georges BastienNota. — Les portes ouvriront à 20 heures. — Descendre aux Ternes ou à L’Étoile. — Il sera perçu deux francs d’entrée pour ouvrir les frais.
[…]
Affiche non retrouvée mais du même modèle que celle du meeting du 23 décembre de Lyon. Texte pris dans Le Libertaire : organe de l’Union anarchiste-communiste nº 281 (samedi 8 novembre 1930).
Parmi autres noms : Maurice Delépine (juriste, militant), Vincent de Moro-Giafferri (avocat), Jean Cot (député) ?, Maurice “Robert” Lazurick (avocat, journaliste), etc.
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Comité de Défense du droit d’asile
Protestons, il est encore temps
Car bientôt il sera trop tard si nous laissons la dictature larvée qui caractérise ce régime se transformer en dictature avouée et plus criminellement agissante.
En France, maintenant, c’est la police qui donne le ton toujours et partout. Elle régit le pays !
S’agit-il d.e la liberté individuelle : c’est la police qui la délimite, et l’on sait aussi de quels soins elle l’entoure…
S’agit-il du droit d’asile : c’est la police qui le règle, et seuls les étrangers noceurs séjournent en paix ici…
Et chaque fois qu’un attentat est perpétré contre la liberté humaine. les policiers en sont les fauteurs.
Aujourd’hui, nous nous efforçons d’arracher deux hommes aux griffes de la police : le syndicaliste espagnol BLANCO et le professeur italien BERNERI. Tous les deux sont les frères de centaines d’autres qui subissent constamment le même sort. C’en est trop ! Empêchons les puissants du jour et leurs policiers de continuer de ce pas dans la voie des exactions. Tous au
Grand meeting
Mercredi 17 décembre, à 20 h 20
Salle des Sociétés savantes, 8, rue DantonOrateurs :
Frossard, Député — Pierre Scize, publiciste — Eug. Frot, député — Martinaud-Deplat, secrétaire général du parti radical-socialiste — Zévaès, avocat — J.-C. Legrand, défenseur d’Almazian — G. Pioch, publiciste — Robert Lazurick, défenseur de Berneri — Augé, des jeunesses laïques et républicaines — Loréal du Comité du droit d’asile.Nota. — Les portes ouvriront à 20 heures. — Descendre Métro saint-Michel. — Il sera perçu deux francs pour les frais.
[…]
Affiche, dont la parution du texte est annoncée dans le précédent numéro, retranscrite dans Le Libertaire : organe de l’Union anarchiste-communiste nº 286 (samedi 15 décembre 1930).
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[ texte ]
- texte :
SIA — Solidarité internationale antifasciste — SIA
MOINS DE PAROLES pour la défense de l’Espagne ouvrière du Blé et des Armes
Peuple de France,
S’il est vrai qu’à l’heure du danger tu sais avoir de l’initiative, de l’énergie et te tirer des situations les plus compromises, c’est le moment de le montrer.Tu as été insouciant envers le peuple d’Espagne. Tu lui as fait l’aumône de quelques pistolets, d’un peu de lait condensé, alors qu’il avait besoin d’armes et de vivres en abondance. Tu es donc cause, en partie, de ses morts, responsable de ses souffrances, et sa défaite te serait imputable.
Tu pouvais sauver l’Espagne ouvrière en quelques semaines, et voilà près de deux années qu’elle réclame en vain ton aide.
Que vas-tu faire, enfin ?
Entendons leurs appels déchirants
Peuple de France,
Franco, soutenu par les fascistes du monde entier, tente un assaut suprême. Nos camarades antifascistes espagnols sont obligés de céder devant le matériel de mort mis en action contre eux.Malgré cela, ils ne désespèrent pas. Mais leurs appels au secours se font plus déchirants.
Ne les entends-tu point ?
Ils te disent que leurs enfants et leurs femmes meurent de faim, alors qu’en France des silos regorgent d’un blé que les minotiers brûleront sans doute un jour.
Ils te disent qu’ils sont démunis d’avions, d armes et de munitions, alors que tu t’apprêtes à faire des heures supplémentaires en vue d’intensifier un armement qui ne leur serait pas destiné.
Ils te disent qu’ils sont à bout, que les forces humaines ont des limites et qu’ils vont périr sans vaincre, par ta faute.
Le permettras-tu ?
Sauvons leur liberté et la nôtre
Peuple de France,
Ce sont les travailleurs des champs qui devraient être maîtres de disposer du blé stocké, les ouvriers des arsenaux qui devraient pouvoir indiquer la destination des armes qu’ils fabriquent. C’est la CGT qui devrait comprendre, enfin, que l’action directe reste l’ultime argument des prolétaires.Nos gouvernants s’inclineraient devant une volonté aussi nettement exprimée. Ils ouvriraient la frontière franco-espagnole, et les cheminots et douaniers syndiqués feraient le reste.
Ton avenir, peuple de France, se joue sur de nombreux points du globe. c’est sur l’Espagne, toutefois, que tu dois porter ton attention. elle attend son salut de ton action directe. n’hésite plus, jette-toi hardiment dans la mêlée. il y va du sort du prolétariat espagnol, de ta liberté et du maintien de la paix.
[…]
Affiche (quadruple colombier) annoncée dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste nº 594 (43e année, 4e série, jeudi 24 mars 1938), dans la rubrique « SIA ».
Affiche publiée en mars 1938 à 12 000 exemplaires. Suivie de l’affiche « Des hommes vont périr, les meilleurs et les plus vaillants » (15.000 ex.).
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[ affiche en deux parties à cause de sa longueur : texte (daté du 26 avril 1948) ]
- texte :
1° maggio 1948
Gli anarchici al popolo
Uomini liberi !La Federazione Anarchica Italiana
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[ texte (mars 1948) ]
- texte :
Federazione Anarchica Italiana ; Al popolo italiano : Migliaia di manifesti strillano dai muri d’Italia le solite promesse dei politicanti...
La Commissione di Corrispondenza della FAI
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[ texte (liste des condamnations de plusieurs militants anarchistes italiens) ]
- texte :
Chi favorisce la reazione ?
Gli anarchici
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[ texte (élections de 1948 : appel à l’abstention) ]
- texte :
Elezioni politiche 1948 ; Dichiarazione necessaria : Federazione Anarchica Pisana ; w il comunismo anarchico !
La Federazione Anarchica Prov. Pisana
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[ texte ]
- texte :
Luttez avec les communistes libertaires pour le programme ouvrier de la FCL
[texte du programme ouvrier de la FCL]
Affichette signalée dans Le Libertaire : organe de la Fédération communiste libertaire nº 398 (jeudi 23 septembre 1954) :
Pour la propagande
Le Comité National met à la disposition des militants et des sympathisants une affichette ainsi conçue :
« Luttez avec les communistes libertaires pour le programme ouvrier de la FCL. texte du programme ouvrier de la FCL ».
Le cent : 400 francs.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
[Contre l’application de l’escroquerie des retraites]
[Contre l’application de l’escroquerie des retraites]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Contre la guerre ! Grande manifestation ouvrière]
[Contre la guerre ! Grande manifestation ouvrière]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Celle placardée à Paris le 27 juillet 1911 citée (in : Guillaume Davranche, Trop jeunes pour mourir : ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914, L’Insomniaque, Libertalia, 2014, p. 181). ?
[Contre la vie chère !]
[Contre la vie chère !]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Lettre ouverte à M. Béranger]
[Lettre ouverte à M. Béranger]. — Paris : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Sauvons Rousset ! [affiches 1 à 4]]
[Sauvons Rousset ! [affiches 1 à 4]]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Servilité gouvernementale]
[Servilité gouvernementale]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Au peuple de Paris ! : manifeste-appel aux funérailles d’Aernoult]
[Au peuple de Paris ! : manifeste-appel aux funérailles d’Aernoult]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Justice pour Rousset]
[Justice pour Rousset]. — [S.l.] : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Tous debout pour Rousset !]
[Tous debout pour Rousset !] / Auguste Auglay. — [S.l.] : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois ) ; x × y cm.
sources :
[Bilan de la législature]
[Bilan de la législature]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[La Bastille de l’Autorité]
[La Bastille de l’Autorité]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1906 |
![]() 1906 |
[La Commune de 1871, film édité par le Cinéma du Peuple]
[La Commune de 1871, film édité par le Cinéma du Peuple] / Maximilien Luce. — Paris : le Cinéma du Peuple, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quatre ou plus ) ; 130 × 94 cm.
sources :
![]() 2011 |
[Le criminel]
[Le criminel]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1906 |
![]() 1906 |
![]() 1906 |
[Au peuple !]
[Au peuple !]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1921 |
[Contre la guerre ! Contre le crime !!]
[Contre la guerre ! Contre le crime !!]. — Paris : Jeunesses anarchistes : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1921 |
[Contre la guerre : l’insoumission et l’insurrection]
[Contre la guerre : l’insoumission et l’insurrection]. — Paris : Ligue internationale des réfractaires à toutes guerres : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[La mobilisation c’est la guerre]
[La mobilisation c’est la guerre]. — Paris : Jeunesses anarchistes : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1921 |
![]() 1921 |
[meeting Cottin]
[meeting Cottin]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 90 × 63 cm.
sources :
[tract nº 3 [et 3e affiche ?] : Électeurs ! : élections législatives du 11 mai 1924 — Liste libertaire]
[tract nº 3 [et 3e affiche ?] : Électeurs ! : élections législatives du 11 mai 1924 — Liste libertaire]. — [S.l.] : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Fraternelle (Paris), La). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1924 |
[Amnistie ! : élections législatives de 1928]
[Amnistie ! : élections législatives de 1928]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Alla Popolazione Svizzera ; Un nostro concittadino, Giuseppe Peretti è stato arrestato in Italia ...]
[Alla Popolazione Svizzera ; Un nostro concittadino, Giuseppe Peretti è stato arrestato in Italia ...]. — Lugano : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 100 × 70 cm.
sources :
[Notre affiche sur les élections : élections municipales de 1929]
[Notre affiche sur les élections : élections municipales de 1929]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Il est temps d’agir : grand meeting]
[Il est temps d’agir : grand meeting]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : Comité de défense du droit d’asile (CDA / CDDA), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
![]() 1930 |
[Protestons, il est encore temps : grand meeting]
[Protestons, il est encore temps : grand meeting]. — Paris : Comité de défense du droit d’asile (CDA / CDDA), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Moins de paroles pour la défense de l’Espagne ouvrière, du blé et des armes]
[Moins de paroles pour la défense de l’Espagne ouvrière, du blé et des armes]. — Paris : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux ) ; [170 ?] × [128 ?] cm.
sources :
[1° maggio 1948 ; Gli anarchici al popolo ; Uomini liberi !]
[1° maggio 1948 ; Gli anarchici al popolo ; Uomini liberi !]. — Forlì Forlì, Forly : FAI_ (Federazione anarchica italiana), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 200 × 70 cm.
sources :
[Al popolo italiano : Migliaia di manifesti strillano dai muri d’Italia le solite promesse dei politicanti...]
[Al popolo italiano : Migliaia di manifesti strillano dai muri d’Italia le solite promesse dei politicanti...]. — Bologna Bologne : FAI_ (Federazione anarchica italiana), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier violet ) ; 100 × 70 cm.
sources :
[Chi favorisce la reazione ?]
[Chi favorisce la reazione ?]. — [S.l.] : gli Anarchici, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier brun ) ; 100 × 70 cm.
sources :
[Elezioni politiche 1948 ; Dichiarazione necessaria]
[Elezioni politiche 1948 ; Dichiarazione necessaria]. — Pisa Pise : Federazione anarchica Provincia pisana, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 100 × 70 cm.
sources :
[Luttez avec les communistes libertaires pour le programme ouvrier de la FCL]
[Luttez avec les communistes libertaires pour le programme ouvrier de la FCL]. — Paris : FCL_ (Fédération communiste libertaire : 1953-1957) : Le Libertaire (1944-1956), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [x ?] × [y ?] cm.
sources :
[Gli anarchici al popolo nel 1. maggio]
[Gli anarchici al popolo nel 1. maggio]. — Forlì Forlì, Forly : FAI_ (Federazione anarchica italiana), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 100 × 70 cm.