Paris
2013 affiches :
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- notes :
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1 affiche reproduction d’une affiche (journal mural) de 1932 n/b
[ texte ]
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Élections législatives de 1932
Union Anarchiste-Communiste
Aux travailleurs !
La campagne électorale est ouvert.
D’innombrables candidats, tous pleins de bonnes intentions, sollicitent vos suffrages.
Tous déclarent posséder le secret qui permettra d’édifier un monde nouveau d’où sera bannie l’injustice et où règnera la grande fraternité humaine. Sur ce point tous rivalisent de zèle.
De la droite à la gauche c’est une touchante unanimité : votez pour moi, j’assurerai votre bonheur.
Vous ne serez pas dupes !
Quatre ans d’impuissance, de corruption, après tant d’autres expériences décevantes voivent vous convaincre.
Le parlementarisme s’est révélé incapagble devant la crise économique présente ;
Face à la guerre qui menace ; il n’a su apporter que de vaines et dangereuses formules pacifistes, cependant qu’il renforçait le militarisme.
Des scandales financiers sans nombre dans lesquels politiciens de droite et de gauche ont pareillement trempé,ont étalé sa pourriture.
Alors que des millions de travailleurs étaient réduits à la mendicité et à la misère, les parlementaires marchandaient les subsides pour les chômeurs, mais accordaient des milliards pour renflouer l’Aéropostale, la Transat, la Banque de France ; ils votaient des emprunts aux gouvernements fascistes et augmentaient les crédits pour la garde mobile et la police.
Tout pour les parasites ! Rien pour les producteurs !
De cette situation, tous les partis sont responsables !
Les politiciens de gauche qui, pour reconquérir le pouvoir veulent reconstituer l’ancien cartel, font supporter tout le poids d’une gestion à la majorité Laval-Tardieu. Or ils ont démontré, dans les pays où ils exercent le pouvoir (Angleterre, Allemagne, Espagne) qu’ils sont aussi empressés que leurs adversaires électoraux à sauver le régime capitaliste.
Depuis toujours les anarchistes ont dénoncé ces pratiques qui condamnent le parlementarisme. Ils vous disent :
Vous allez voter !
Mais vous perdez, en faisant cela, un temps précieux.
Laissez donc les politiciens de tout poil s’agiter autour des urnes ; ne comptez que sur vous.
« L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes »
Méditez, compagnons, cette vérité, elle vous délivrera des travailleurs honoraires devenus les mauvais ouvriers des doctrines autoritaires.
Éduquez-vous, organisez-vous dans vos syndicats ouvriers, débarrassez ceux-ci de la tutelle politique ; habituez-vous à penser par vous-même ; préparez votre révolte consciente, présage de la révolution sociale libératrice.
Voilà camarades, la « profession de foi » des anarchistes.
À tous les systèmes parlementaires ou autres, ils opposent l’organisation fédéraliste et libertaire des travailleurs.
À bas le parlementarisme ! Vive l’action directe des travailleurs !
[marque d’imprimerie] ICC, 19, rue du Croissant, Paris — Vu le candidat :
Affiche parue en pages centrales : Le Libertaire : hebdomadaire de l’Union anarchiste-communiste nº 356 (vendredi 15 avril 1932).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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1 affiche reproduction d’une affiche (journal mural) de 1932 [ texte ]
- texte :
Élections législatives de mai 1932
Union Anarchiste-Communiste
La Guerre menace
Électeurs,
Dans la campagne électorale actuelle, tous les candidats, depuis l’Internationaliste le plus pur jusqu’au plus fervent patriotard, vous assurent de leurs sentiments pacifistes. Tous sont contre la guerre, tous sont pour le Désarmement !… Mensonges :
Au milieu de tous ces discours de paix, la guerre se prépare.
Pendant que ferment les usines fabriquant les produits de première nécessité, les usines de guerre travaillent au maximum ; pendant que le budget de l’hygiène publique subit des compression multiples, on voit les budgets de la guerre et de la police s’enfler d’année en année.
Les crédits militaires sont passés de 12 milliards en 1928 à 18 milliards en 1932.
Rien pour la vie, tout pour la mort
Le conflit sino-japonais, qui menace de devenir un conflit russo-raponais met la paix du monde en danger. Toutes les rivalités économiques s’y font jour. La Chine est actuellement les Balkans du monde.
La SDN a démontré son impuissance à résoudre ce conflit. Sa faillite totale est accomplie.
Travailleurs, vous devez vous détourner de cet organisme composé des représentants de tous les gouvernants, agents des puissances d’argent et de l’industrie lourde. À aucun moment elle ne peut assurer la pais.
Les faux pacifistes successeurs et héritiers du renégat Briand, vous trompent quand ils parlent de désarmement. La paix est impossible en régime bourgeois. Le capitalisme a besoin d’une armée pour mater les révoltes ouvrières, et pour s’ouvrir à l’extérieur de nouveaux débouchés.
Prolétaires ! si vous ne voulez pas connaître à nouveau les terribles heures de 1914 à 1918, il est temps de réagir. Ne pensez pas qu’en envoyant à la Chambre une majorité prétendue pacifiste vous aurez écarté le danger.
Les anarchistes vous disent : le Parlementarisme est impuissant à empêcher la guerre. Voter c’est associer à cette impuissance. Vos ennemis ne sont pas les prolétaires des autres pays, ce sont vos maîtres qui vous exploitent. Seules l’union et l’action directe des travailleurs de tous les pays, peuvent vous préserver d’une nouvelle boucherie.
Groupez-vous dans vos organisations syndicales !
Réalisez l’unité ouvrière.
Fréquentez les groupes libertaires.
Tendez la main aux travailleurs de tous les pays. Opposez un front uni à toute action guerrière.
Agissez vous-mêmes et vous prendrez conscience de votre force.
La guerre ne pourra disparaître qu’avec le régime qui l’engendre : le régime capitaliste.
Pour connaître le programme des anarchistes, tous les vendredis lisez Le Libertaire
Vu : le candidat
[marque syndicale d’impression] ICC 19, rue du Croissant, Paris
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[ texte ]
- texte :
Avant-dernière conférence de
Sébastien Faure
Le jeudi 6 avril 1933, à 20 h30
À la Renaissance-Music-Hall. 12, avenue Jean-Jaurès (Métro Jaurès)
sujet traité :
L’immonde boucherie :
« La Société des Nations - Le mouvement pacifiste - L’objection de naissance - Le referendum - Le désarmement »
Tous ceux qui luttent contre la guerre ne manqueront pas d’assister à cette conférence.
Pacifistes de toutes tendances, accourez en masse et soyez attentifs !
Les groupes organisateurs.
Participation aux frais : 3 fr.
Avis. — Pour éviter l’encombrement aux portes, celles-ci seront ouvertes à 20 heures précises.
Nota. — Tous les bénéfices de cette conférence seront versés à L’Encyclopédie anarchiste, très important ouvrage en cours de publication, paraissant sous la direction de Sébastien Faure, entouré d’une centaine de collaborateurs de tous pays.
79878 — Imp. « La Cootypographie », 11, rue de Metz, Courbevoie [marque syndicale]
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[ texte ]
- texte :
Union Anarchiste Communiste
Œuvre internationale des éditions anarchistesSébastien Faure
fera une
conférence
publique et contradictoire
sujet traité :
Si je mourais demain !…
À tous !
Sébastien Faure a exposé plus d’une fois, dans cette ville, les idées qu’il professe sur le problème social.
Tout le monde sait que, depuis 40 ans, il n’a cessé de propager, par la plume et par la parole, la doctrine anarchiste dont il est des théoriciens les plus en vue.
Il se propose de soumettre les principes fondamentaux de l’anarchisme à l’épreuve des grands évènements qui, depuis 1914, ont bouleversé le monde.
Sans autre souci que celui de l’exactitude, sans autre passion que celle de la vérité, il étudiera ces grands évènements et, s’il s’est abusé — car personne n’est infaillible — il avouera franchement ses erreurs.
État - Propriété - Religion - Patrie - Révolution
tous ces sujets d’importance capitale qui, plus que jamais, passionnent le cœur et tourmentent la conscience de tous, Sébastien Faure va les examiner à la lueur des faits. Et, vu son grand âge, il est à peu près certain que ce sera la dernière fois qu’il parlera ici.Camarades,
Nous vous engageons instamment à venir entendre notre ami.
Bien loin de refuser la discussion, il la sollicite.
La tribune sera accessible à tous. Tous ceux qui auront à dire quelque chose d’utile pourront s’exprimer librement.
Le conférencier répondra à toutes les questions qui lui seront posées, à toutes les objections qui lui seront faites, à toutes les réfutations qui seront tentées.
Il s’y engage et nous nous y engageons avec lui.
Les groupes organisateurs.
Pour couvrir les frais, prix d’entrée : [surcharge : 2 frs]
En vue de l’affluence et afin d’éviter l’encombrement aux portes de la salle celles-ci seront ouvertes dès 19 h 30.Nota. — Les bénéfices de cette conférence seront attribuées, en totalité, à l’Union Anarchiste Communiste et à l’Encyclopédie Anarchiste qui est en cours de publication.
Lisez : toutes les semaines Le Libertaire ; tous les mois L’Encyclopédie anarchiste
[ Imprimerie … ?]
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[ texte ; dessin (signé Ho) et fac-similé du journal La Patrie humaine, novembre 1934 ]
- texte :
Luttez contre la guerre
abonnez-vous à la Patrie Humaine
Tous les vendredis, le numéro : 0 fr 50, en vente partout
Impr. de La Patrie humaine
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texte
dessin (corps de civils dans un décor de guerre ; Une du journal) par Ho
- texte :
Luttez contre la guerre,
Abonnez-vous à La Patrie humaine
Tous les vendredis
le numéro : 0f50
en vente partoutImp. de La Patrie humaine
La Une présentée sur l’affiche définitive est celle du nº 137, un numéro spécial de novembre 1934. Elle été déjà annoncée dans La Patrie humaine, nº 132 (5 octobre 1934).
L’affiche est aussi imprimée dans La Patrie humaine, nº 170 (28 juin 1935, avec le texte :
Cette affiche ne peut être apposée qu’avec un timbre de 1 fr. 03 pour Paris ou 1 fr. 35 pour la province[Marque syndicale] Imprimerie générale de la Bourse, 117, rue Réaumur, Paris (2e).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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[ Texte ]
1935 1 affiche n/b Union anarchiste Union anarchiste
- texte :
Élections municipales de 1935
Union anarchiste
Travailleurs, lisez ceci...
Une fois de plus vous allez être appelés aux urnes.
Une fois de plus, pour conquérir les conseil municipaux, et… y faire leurs petite affaires, les professionnels de l’illusion électorale vont multiplier les promesses creuses et les engagements… sans lendemain.
Dans les comités électoraux des différents partis, les combinards s’agitent, et les tractations, les marchandages s’élaborent pour piper vos suffrages.
Chaque parti présente un programme plein de projets mirifiques, établit des revendications d’autant plus alléchantes qu’elles n’ont aucune chance de se réaliser jamais.
Il y a près d’un siècle que cette comédie se renouvelle.
Votre sort en est-il meilleur ?
Non, car le bulletin de vote favorise uniquement la classe capitaliste qui s’en sert pour duper les travailleurs, ouvriers et paysans, en leur donnant l’illusion d’un pouvoir, en fait imaginaire.
C’est pourquoi les anarchistes affirment que dans la société actuelle
Le bulletin de vote est une imposture !
L’opposition des intérêts sociaux, la lutte des classes antagonistes ne peut se résoudre dans le cadre de la société capitaliste. C’est là un fait d’évidence qui ne peut échapper à aucun travailleur attentif.
Malgré toutes les promesses qu’on peut vous faire, électeurs, ceux qui prétendent réaliser vos aspirations, travailler pour votre bien-être, se heurtent à de puissants intérêts privés qui se rient de la volonté collective exprimée par le suffrage prétendu universel. Et les meilleures volontés se brisent contre le « murs d’argent » des congrégations capitalistes.
D’autre part, l’impossibilité d’un contrôle réel de l’électeur sur l’élu livre celui-ci à la corruption ou le condamne à l’impuissance. Les innombrables scandales de ces dernières années, éclatant un peu partout, et notamment à l’Hôtel-de-Ville de Paris, ont surabondamment démontré la pourriture des institutions topaziennes.
Ce ne sont pas non plus quelques réformettes montées en épingle qui peuvent donner l’illusion de réalisations sociales véritables. À côté de quelques piscines bien nickelées, de quelques écoles mirobolantes, continuent d’exister d’innombrables taudis, nids à misère, nids à tuberculose. Et, préoccupées avant tout de se maintenir en place, les municipalités abandonnent les chômeurs, les miséreux, aux rebuffades et aux tracasseries administratives.
C’est pourquoi les anarchistes vous disent encore :
Détournez-vous de l’illusion électorale !
Ne vous en remettez qu’à vous-mêmes du soin de votre salut.
En votant, vous abdiquez votre volonté.
L’autonomie de la commune est actuellement réduite à néant par la subordination du pouvoir communal à l’autorité préfectorale, c’est-à-dire en fin de compte au gouvernement de l’État bourgeois. Ne voit-on pas dans les grèves, les manifestations, où le prolétariat lutte pour son droit à la vie, le pouvoir gouvernemental déposséder systématiquement les municipalités ouvrières de leurs attributions légales ? La souveraineté du suffrage universel est ainsi réduite à néant chaque fois qu’elle risque de menacer les privilèges des puissants du jour !
ouvriers, paysans
La véritables représentation de la collectivité sociale ne peut se faire que dans la commune libre et autonome débarrassée des rivalités d’intérêts qu’engendre le système capitaliste, c’est-à-dire dans
la commune libertaire
Là seulement, les travailleurs groupés dans leurs organisations syndicales de production et de répartition pourront réaliser leurs aspirations de justice et de liberté.
Cela implique évidemment une volonté déterminée et agissante qui ne peut se satisfaire du geste facile et sans lendemain consistant à déposer dans l’urne un bulletin de vote de telle ou telle couleur.
Contre le fascisme qui monte, contre la guerre qui menace, l’action directe des travailleurs reste le moyen le plus efficace de lutter pour l’avènement d’une société libre et égalitaire.
En vous invitant à déserter les sections de vote le jour du scrutin, c’est le sens que les anarchistes vous demandent de donner à votre abstention consciente et réfléchie.
L’Union Anarchiste
Chaque semaine, lisez Le Libertaire, organe de l’Union Anarchiste, 29, rue Piat, Paris (20e)
Barrez d’un trait de couleur avant affichage — Vu, le candidat
Affiche parue en pages centrales de : Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste nº 445 (vendredi 19 avril 1935). — Imprimerie Centrale de de la Bourse (117, rue Réaumur, Paris).
La phrase « Barrez d’un trait de couleur avant affichage » rappelle, qu’en France, seuls les documents officiels peuvent être affichés imprimés en seul noir sur papier blanc.
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- notes :
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[ Texte ]
- texte :
Union Anarchiste
La guerre ? jamais !
En cet anniversaire de l’épouvantable catastrophe de 1914-1918, à l’heure où se précisent les menaces d’une nouvelle boucherie mondiale, les anarchistes lancent à nouveau le cri d’alarme pour alerter la classe ouvrière.
Bilan tragique
Le bilan de l’affreuse tuerie est dans toutes les mémoires : 10 millions de morts, 19 millions de blessés, 10 millions de mutilés, des ruines innombrables, des misères, de la boue et du sang.On se souvient aussi que ce sacrifice effroyable devait mettre fin à toutes les guerres.
La Guerre devait tuer la Guerre !
Enfin, les charges financières qu’elle a amenées font peser sur les nations un tribut de plus en plus lourde supporté par les seuls travailleurs.
La situation présente
Mais à côté de ce bilan tragique, la guerre a apporté par l’accélération du développement de l’économie capitaliste, le renforcement des rivalités impérialistes. Les grands courants économiques qui pourraient être canalisés par l’entente libre des peuples sont barrés par les impérialistes vainqueurs comme le nôtre.L’après-guerre qui devait amener le règne de la démocratie universelle a vu en fait le triomphe des formes politiques les plus brutales, tel le fascisme. Et celui-ci a pu trouver un sûr point d’appui en utilisant le mécontentement populaire, en Italie et en Allemagne notamment, né des circonstances politiques créées par les traités.
Par un enchaînement fatal, le cercle infernal se referme : une guerre en appelle une autre.
Le jour où le déséquilibre des forces en présence aura disparu, où les dirigeants fascistes des nations brimées par les impérialistes vainqueurs seront en état de soutenir une guerre, le conflit éclatera. La course aux armements où se sont frénétiquement engagés tous les gouvernements fait redouter que ce jour n’approche.
Les vetos dérisoires de la Société des Nations restent lettres mortes. Et cet organisme qui devait arbitrer par le Droit les différends entre peuples, démontre chaque jour un peu plus son impuissance. En Extrême-Orient, le Japon poursuit sa politique de rapines. Cependant que dans l’Allemagne d’Hitler, les chefs nazis reprennent la vieille revendication pangermaniste de la poussée vers l’Est ; l’Italie multiplie les provocations pour s’emparer de l’Éthiopie.
La question de la redistribution des terres européennes et coloniales sera de nouveau posée par la force. Les peuples se trouveront en présence d’une nouvelle guerre mondiale.
Il faut empêcher la guerre
Peut-on empêcher cette nouvelle boucherie ? Nous répondons oui !… Oui, à condition que le prolétariat comprenne où on le mène et veuille ne compter pour son salut que sur lui-même.Qu’il se souvienne de la honteuse trahison des chefs « révolutionnaires » en 1914.
Qu’il se souvienne qu’alors tous les peuples belligérants, abusés par leurs gouvernants respectifs auxquels s’étaient joints les chefs de la social-démocrates, partirent convaincus de la justesse de la cause qu’ils défendaient.
Maintenant comme alors, ce serait toujours l’adversaire le premier agresseur.
Contre la prochaine Union Sacrée
Ce n’est pas l’attitude actuelle des dirigeants socialistes et communistes qui peut nous rassurer. Jamais la méfiance qu’ils nous inspirent n’a eu plus de raisons de s’affirmer. La nouvelle politique d’alliance poursuivie par Staline, au nom de la Russie, risque de nous entraîner dans une nouvelle conflagration mondiale. La prochaine Union Sacrée déjà se réalise.La préparation psychologique à la guerre est poussée activement par les chefs révolutionnaires.
Nous ne sommes pas des pacifistes bêlants. Mais nous refusons d’être dupes des mauvaises raisons, ou des distinguos trop subtils entre guerres « justes » et guerres « injustes » qu’on invoque déjà à chaque occasion pour préparer les esprits à l’idée de la guerre.
Et nous disons que du jour où cette idée est acceptée, la catastrophe devient fatale.
Espérer transformer la guerre impérialiste en guerre révolutionnaire est un leurre, car la déclaration des hostilités serait une première défaite du prolétariat.
Dès maintenant le prolétariat doit répondre un NON ! catégorique à la guerre.
Et par l’opposition individuelle et collective, par la GRÈVE GÉNÉRALE INSURRECTIONNELLE, se préparer à dresser un barrage efficace au cas où le capitalisme oserait se lancer dans l’aventure.
C’est une tâche qui requiert, dès maintenant, l’union au-dessus des tendances, de tous les esprits clairvoyants et indépendants décidés à refuser toute participation à de nouveaux massacres.
Chaque semaine, lire Le Libertaire,
organe de l’Union Anarchiste, 29. rue Piat, Paris (20e)L’Union Anarchiste
[marque syndicale] Imprimerie Spéciale du Libertaire 19, rue du Croissant Paris
Celte affiche ne peut être apposée qu’avec un timbre de 1 fr. 08, plus les taxes minimales. s’il y a lieu.
Barrer cette affiche d’un large trait de couleur.
Affiche parue en pages centrales de : Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste nº 460 (40e année, 4e série, vendredi 2 aout 1935).
La phrase « Barrez d’un trait de couleur avant affichage » rappelle, qu’en France, seuls les documents officiels peuvent être affichés imprimés en seul noir sur papier blanc.
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- notes :
- descriptif :
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[ texte avec logo « Pax » (globe avec épée brisée sur fond de flèche vers le haut gauche) ; affiche carrée ]
- texte :
[logo] PAX — Élections législatives de 1936
Aux électeurs
La Ligue Internationale des Combattants de la Paix n’est pas une organisation électorale, elle ne se propose pas de quémander vos suffrages. mais elle vous demande d’agir sur tous les candidats pour qu’ils acceptent nos principes, auxquels nous estimons qu’est lié le salut de notre peuple et de l’humanité toute entière.
Nous sommes convaincus que toute guerre, quel que soit son prétexte, est un crime, le crime des crimes, une folie, la folie des folies.
Nous devons aujourd’hui tout particulièrement, repousser les prétextes de guerre que l’on invoque dans certains milieux de gauche et d’extrême gauche auxquels nous sommes, à tous les autres points de vue, particulièrement attachés.
Nous avons horreur du fascisme
Mais nous nous refusons à laisser transformer le combat nécessaire contre le fascisme intérieur en une guerre contre les États fascistes du dehors. On n’apporte pas la liberté à la pointe des baïonnettes, ni la révolution dans les fourgons de l’étranger. Et la guerre contre les fascismes du dehors permettrait à l’État-Major d’établir chez nous une dictature militaire qui, comme le fascisme lui-même, supprimerait toute liberté.
Rapprochement avec tous les peuples
Nous réclamons l’établissement de rapports cordiaux avec tous les peuples, quels que soient leurs gouvernements. Nous voulons vivre en paix avec le peuple d’Allemagne, voisin du nôtre et destiné à la rester toujours. Nous serions les premiers à défendre l’URSS si elle était attaquée, mais pas par des moyens militaires.
Tous ceux qui pour un motif quelconque, s’efforcent actuellement en France d’exciter les esprits contre l’Allemagne, travaillent pour la guerre et les profiteurs de la guerre, pour les marchands de canons, de cuirassés et d’avions.
Considérée comme un acheminement vers la paix désarmée, nous réclamons la nationalisation du commerce et de la fabrication des armes.
Annoncée dans Le Barrage n° 93 (9 avril 1936) avec une autre affiche : « Élections législatives 1936 : Dressez-vous contre l’Union sacrée pour la guerre Pour la paix, formez le Barrage, rejoignez la LICP ».
Cette affiche est détachée de sa suite :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Fédération anarchiste
Aux grévistes
Depuis quelques jours, par centaines de mille, vous laissez l’outil, affirmant par un geste superbe votre solidarité envers vos camarades cheminots lancés dans la lutte pour obtenir la nationalisation des chemins de fer, c’est-à-dire le profit pour la collectivité des efforts de nos camarades du Rail.
Nous, anarchistes, qui clamons depuis si longtemps notre idéal de justice, de paix et de fraternité humaine, nous avons toujours eu la conviction que le jour où le peuple aurait la volonté, il briserait complètement ses chaines, vaincrait le capitalisme hideux qui nous accule à la misère, et instaurerait enfin cette ère de justice tant rêvée.
Puisse-t-il être commencé de jour de libération du peuple par un grand geste de grève générale.
Mais dans la lutte que vous menez contre le gouvernement, n’oubliez pas que depuis bientôt deux années, c’est-à-dire bien avant qu’il ne soit question de nationalisation, vous réclamiez dans les réunions et meetings
l’amnistie
Jusqu’ici, nous n’avons jamais obtenu des maîtres qui nous gouvernent avec tant d’incapacité, que des caricatures de cette amnistie que nous voulions si large puisqu’elle n’eut représenté qu’une simple mesure de justice.
Peuple souviens-toi
qu’à l’heure où tu liras ces lignes, tes enfants, tes fils, tes pères crèvent là-bas sous le soleil d’Afrique.
À l’instant précis où ton cœur palpitera, souviens-toi que d’autres hommes, tes frères meurent sous les coups de gardes-chiourmes en France !
C’est en leur nom que nous venons te supplier, peuple si docile aux heures de guerre et chez le percepteur, peuple tant bafoué, tant invoqué, nous avons encore confiance en toi et quand même.
Écoute les hurlements de douleur de Biribi ! Écoute les complaintes d’épouvante des bagnards ! Écoute les cris de rage qui sortent des pénitenciers ! On égorge en Afrique ! On assassine dans les cachots ! Là-bas, derrière les murs des prisons, le sang coule à plains flots, les yeux sont arrachés, les poitrines défoncées, les bras tordus.
Écoute encore peuple
[…]
Camarades, […]
Conscients de votre force, vous prendrez l’engagement de ne reprendre le travail qu’à cette condition formelle et vous imposerez à nos gouvernants
l’amnistie générale
[…] […]
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Union anarchiste (Fédération Parisienne)
Il faut fermer la gueule a nos chiens fascistes.
En Espagne, les fascistes répandent à torrent le sang ouvrier. À Saragosse, tous les militants syndicalistes et anarchistes ont été massacré sans quartier.
ÀA Badajoz, près de 2000 miliciens antifascistes ont été passés par les armes, dès que les brutes du Tercio et les « regulares » sont entrés dans la ville.
En cent autres endroits, partout enfin où les fascistes l’emportent, ils se livrent à une véritable hécatombe des ouvriers et des paysans antifascistes.
Franco qui a déclaré être résolu à supprimer « la moitié de la population espagnole pour arriver à ses fins » applique ainsi son programme.
Cependant, on voit ici nos fascistes dénoncer les atrocités du « Frente Popular », et louanger cyniquement les abominations de leurs amis espagnols.
Le gouvernement du Front Populaire français demeure impuissant devant ces provocations immuables qui n’ont d’ailleurs pour but essentiel que d’empêcher l’aide directe que la classe ouvrière française voudrait apporter à nos frères d’Espagne.
Est-ce que les prolétaires français en général et parisien en particulier, qui ont toujours si vaillamment soutenu l’Espagne des révolutionnaires, vont tolérer sans riposte les formations anti-ouvrières de nos fascistes.
Nous pensons qu’ils doivent manifester d’une façon directe et immédiate leur réprobation indignée devant les agissements de tous ces chiens sanguinaires de la presse de droite et, puisque le Gouvernement ne peut plus désormais sortir de la « neutralité » traîtresse, où il s’est mis, c’est leur devoir de prendre eux-mêmes la défense du prolétariat d’Espagne. Ce sont les complices de Franco, de Mola, qu’il faut d’urgence neutraliser en les empêchant plus longtemps de nuire. C’est dans ce sens que la classe ouvrière doit, tout de suite, agir dans ses syndicats, ses groupements, ses organisations. Sinon elle n’en aura pas pour longtemps à connaître un sort identique à celui de l’Espagne ouvrière.
L’Union Anarchiste.
[Chaque semaine, lisez le »Libertaire », organe de l’Union anarchiste]
Sur le site Mouvement révolutionnaire angevin, « D’après ADML : 4M6/29. Collée à la mi-septembre 1936, cette affiche porte le tampon du Groupe Libertaire d’Angers. Elle fût imprimée par la Fédération parisienne de l’Union anarchiste. » :
https://revolutionnairesangevins.wordpress.com/textes-divers/affiches/affiches-anarchistes/affiche-17091936-contre-le-fascisme/- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Jeunesse Anarchiste Communiste
La faillite du Front populaire est consommée
Les crédits de guerre sont gonflés de nouveaux milliards.La préparation militaire obligatoire va être votée.Les ligues fascistes s’organisent, s’arment et provoquent ouvertement.Les avantages conquis en juin sont rognés peu à peu.La pause est en réalité le retour à la collaboration de classes.Le Front populaire pratique une politique d’Union nationale.Les représentants de l’industire patronale, Gignoux et Paul Reynaud, l’en félicitent publiquement.Mais du sang ouvrier est sur les mains du gouvernement.À Metlaoui, vingt grévistes tunisiens ont été assassinés. À Clichy, six travailleurs ont été massacrés par la garde mobile de Dormy.La preuve est faite que le ministère de gauche est en réalité un ministère de la bourgeoisie.La désillusion de la classe ouvrière ne doit pas profiter aux fascistes démagogues de Doriot ou de La Rocque !Il faut non reculer, mais accentuer l’action offensive.Il est temps qu’une politique prolétarienne indépendante soit menée.Nous appelons les jeunes socialistes, communistes, membres des jeunes qui n’abandonnent pas leurs doctrines révolutionnaires, à créer avec la Jeunesse Anarchiste Communistele Front Révolutionnaire de la Jeunesse
Contre la guerre, l’Union sacrée et la préparation militaire.Contre la politique de paix sociale.Pour la création de milices ouvrières.Pour le soutien effectif et pratique de la Révolution Espagnole par des manifestations de rues et la grève.Siège de la JAC, rue de Bondy, Paris Xe — Tous les jeudis, lisez Le Libertaire, organe de l’Union anarchiste, 0.50 le numéro
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- notes :
- descriptif :
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Papier orange ou vert.
[ texte, s.d. ]
- texte :
Nous ne voulons pas d’union sacrée
Même qualifiée d’’« union de la nation française », nous repoussons toute union sacrée, toute alliance militaire, même qualifiée du nom de pacte.
Révision des traités et désarmement
Nous réclamons la révision des traités injustes, un régime de droits égaux pour tous les peuples, le désarmement immédiat de tous les peuples. En attendant le désarmement matériel et moral, nous réclamons un statut légal pour les objecteurs de conscience et, tant qu’il ne sera pas voté, le bénéfice du régime politique aux objecteurs emprisonnés.
Pour la paix sans aucune réserve
Nous sommes contre la guerre, contre toutes les guerres, par tous les moyens. Que tous ceux, que toutes celles qui veulent efficacement servir la cause de la fraternité humaine apportent l’appui de leur adhésion à la seule organisation qui défende la paix sans aucune réserve,
la Ligue Internationale des Combattants de la Paix ; 30, rue Joubert, Paris-9e
Vu : le Candidat [tampon ; ex. : L. Costabel]
[logo] La Cootypographie — 11, rue de Metz, 11 — Courbevoie (Seine)
Cette affiche est détachée de son début :
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- notes :
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[ Pour les élections législatives 1936 ]
- texte :
Union Anarchiste — Élections législatives 1936
Travailleurs qui votez, les anarchistes vous parlent…
La législature qui vient de s’écrouler représente la plus totale banqueroute que l’histoire de parlementarisme est enregistrée.
La banqueroute du parlementarisme :
Pour succéder à la Chambre Tardieu, vous aviez élu une Chambre de gauche. Cependant, Daladier, l’actuel chef du Front Populaire, qui d’ailleurs inaugura, en 1933, par les premières amputations de traitements, la politique de déflation si funeste aux intérêts des travailleurs, dut disparaitre devant l’émeute fasciste comme Herriot, en 1926, avait dû succomber devant le mur d’argent.
Ce ne fut pas, alors, le Parlement qui fit reculer la fascisme, mais votre action directe, par la grandiose grève générale du 12 février.
La Chambre de gauche, elle, capitulait lâchement en abandonnant, sous le couvert de l’Union nationale, le pouvoir à Doumergue d’abord, à Laval ensuite.
Pouvait-il en être autrement ? Nous répondons non ! Non, car l’expérience tant et tant de vous renouvelée a prouvé que dans la société capitaliste basée sur l’antagonisme des classes, le gouvernement était une duperie pour les travailleurs.
•••
Ne prenez pas l’effet et la cause !
L’action directe des travailleurs :
Les grandes réformes sociales, les améliorations de votre sort, ce n’est pas le bulletin de vote qui vous les a données, mais votre action directe de classe s’affirmant par les grèves, par les manifestations de votre puissance, imposant les revendications du mouvement ouvrier. C’est, en un mot, la crainte que vous avez su inspirer à vos exploiteurs et à vos dirigeants.
Travailleurs, vous connaissez le chômage, les bas salaires, la menace de la dictature renforcée du capitalisme qu’est le fascisme. Croyez-vous que c’est avec l’arme en papier du bulletin de vote que vous briserez la coalition de toutes ces forces d’oppression et d’exploitation ?
Les anarchistes répondent pour vous à cette question et ils vous disent :
Ne vous contentez pas de ce geste vain, qui, tous les quatre ans, consiste à déposer dans l’urne un bulletin de telle ou telle couleur. C’est ailleurs que dans les isoloirs que votre destin se joue. C’est dans l’action quotidienne contre le patronat contre l’État.•••
Enfin, travailleurs, les élections de 1936 doivent, à un autre titre, vous inspirer une méfiance supplémentaire. Elles se feront, cette année, sous le signe de l’Union sacrée.
Tous les partis, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, se préparent à renouveler le crime de 1914. Devant la grave crise que le monde traverse, ils s’avèrent tous prêts à réaliser sur votre dos l’union des classes.
Les menaces de guerre et l’Union sacrée :
Aujourd’hui, sous le couvert de défendre la paix, on vous dit qu’il faut faire l’union des États pacifiques. C’est un mensonge. Il n’y a pas d’États pacifiques. Il n’y a que des impérialismes qui se disputent, par la force, la possession du monde.
Vous, travailleurs, vous devez rester en dehors de ces compétitions.
Vous devez avoir toujours présent à l’esprit que c’est toujours dans vos rangs que la guerre, sous quelque prétexte qu’on la fasse, fait ses victimes.
Et si vous voulez réellement militer contre le fascisme et contre la guerre, si vous voulez travailler pour la paix, pour le bien-être et pour la liberté, affirmez votre volonté révolutionnaire, contre l’État fauteur de guerre, contre le Capitalisme fauteur de misère, contre le fascisme fauteur de dictature, par l’action directe quotidienne et non par le bulletin de vote.
Travailleurs, faites vos affaires vous-mêmes !
L’Union anarchiste.
Chaque semaine, lisez Le Libertaire, organe de l’Union anarchiste.
Vu : le candidat
[marque syndicale] [La Cootypographie ?? …]
L’Union Anarchiste
Chaque semaine, lisez Le Libertaire, organe de l’Union Anarchiste
Vu : le candidat
[marque syndicale] La Cootypographie rue de Metz - Courbevoie
Affiche (format double colombier), parue avec l’affiche « L’ennemi est chez nous !… » lors de la campagne antiparlementaire de 1936.
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[ texte ; montage photo (4 bras s’élevant au-dessus d’un canon pour demander de l’aide) par César Domela ]
- texte :
Des armes pour l’Espagne antifasciste
CNT — CGTSR — AIT — FAI — FAF
Affiche annoncée dans Le Combat syndicaliste nº 194 (5 février 1937).
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[ texte ]
- texte :
[…]
Comité d’aide et de secours aux victimes de la contre-révolution espagnole
[…]
Est-ce la trahison ?
Ceux qui ont lutté contre Franco, chassés d’Espagne par le gouvernement Negrin aux ordres de Moscou !
1936 […]
1937 […]
Travailleur parisien […]
[…]
[…], 2.000 compagnons de la CNT-FAI sont emprisonnés dans les geôles “républicaines”
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[ texte ]
- texte :
AIT — Confédération Générale du Travail Syndicaliste Révolutionnaire - AIT
108, quai de Jemmapes - Paris - Xe.À la guerre opposons la révolution sociale !
En présence d’une situation qui atteint, en ce moment même, son maximum de tension, la CGTSR tient à affirmer à nouveau son indéfectible attachement à la PAIX, non par pure sentimentalité, mais comme expression des travailleurs révolutionnaires français.
Elle considère que le déclenchement de la guerre — qui ne peut qu’être universelle — conduirait le Monde à la destruction, si les travailleurs ne parvenaient pas rapidement à en changer les objectifs et la direction.
En conséquence, la CGTSR consciente de son devoir et fidèle à sa mission, déclare que, si, en dépit de ses efforts, le cataclysme s’abat sur le monde, à la faveur d’un incident possible à tout instant, le devoir des travailleurs de tous les pays — et dit nôtre en particulier — consiste à transformer la guerre capitaliste et dévastatrice en révolution prolétarienne et libératrice.
La CGTSR considère que cette attitude est la seule qui puisse être adoptée par le prolétariat organisé.
Elle invite donc ses organisations et ses adhérents à mener de front la double tâche suivante : CONTINUER JUSQU’À LA DERNIÈRE MINUTE À LUTTER CONTRE LA GUERRE, de TOUTES LEURS FORCES et préparer la RÉVOLUTION SOCIALE. La CGTSR tient, en ces heures graves, à faire les deux constatations essentielles ci-dessous :
1° - Le capitalisme internationale, choisissant son moment, a déclenché son offensive contre la loi de 40 heures à l’instant précis où le péril était le plus grave pour obtenir le concours de la classe ouvrière à son entreprise de destruction ;
2° - Répondant à ce désir sans aucune consultation préalable, la CGT et les partis socialiste et communiste, après une série de manœuvres destinées à tromper l’opinion des travailleurs, se sont ralliés à l’idée de guerre et ont capitulés sans combattre, devant l’offensive capitaliste.Avec tristesse, mais sans étonnement, la CGTSR enregistre cette trahison générale. Elle demande à tous les travailleurs de ne pas suivre les mots d’ordre d’Union-Sacrée et de Guerre que lanceront, le cas échéant, toutes ces organisations qui, ont trahi, de façon totale la confiance mise en elles.
Une fois de plus, la CGTSR répète qu’une telle guerre préparée de longue date par tous les gouvernements ne peut profiter qu’au grand capitalisme international, si la réaction des travailleurs n’est pas immédiate et décisive, pour la transformer en Révolution Sociale.
TRAVAILLEURS !
L’heure est venue de faire face à votre destin, d’accepter toutes vos responsabilités.
Vous ne serez pas inférieurs à la mission que vous avez revendiquée. Vous ne trahirez pas vos engagements. Vous y resterez fidèles, quoi qu’il arrive.
Vous lutterez contre la guerre, de toutes vos forces, jusqu’à la dernière minute en même temps que vous vous tiendrez prêts à la transformer, le cas échéant, en Révolution Sociale.
Vous accepterez ces responsabilités avec courage.
Elles sont vôtres. Elles vous appartiennent.
Vous les assumerez parce que votre salut l’exige.COURAGE, CONFIANCE ET ACTION
Tels sont les mots d’ordre que vous lance, avec la certitude d’être entendue, la C.G.T.S.R.
La Commission administrative et le Bureau de la CGTSR
Tous les vendredis, lisez le “Combat syndicaliste” 0 fr. 75.
Cette affiche doit être timbrée à 3 fr. 30 (ajouter, s’il y a lieu, la taxe municipale)
[marque syndicale] Imprimerie spéciale - 29, rue du Moulin-Joly, Paris (11e)
Pages 2-3 (pages centrales) de Le Combat syndicaliste nº 277 (16 septembre 1938).
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[ texte ]
- texte :
Centre syndical d’action contre la guerre
Ligue des Combattants de la Paix. Union Anarchiste. Parti Socialiste Ouvrier et Paysan. JEUNES. Vigilance. SIA. Patrie Humaine. Ligue des Mères pour la Paix
Arrière les canons !
La guerre menace. Déjà les préparatifs se poursuivent fiévreusement. Chaque jour, des hommes sont arrachés à leur foyer. Allons-nous revoir, centuplées, les horreurs de 1914-18 ? Allons-nous faire la guerre pour "sauver" la paix et la liberté ?
Non ! On ne sauve pas la paix par la guerre. On ne défend pas la liberté en jetant l’Europe entière dans la servitude militaire.
On ne sauvera pas les Tchèques en les livrant, avec tous les peuples, au carnage. Le conflit actuel n’est, d’ailleurs, qu’une conséquence du Traité de Versailles condamné pendant quinze ans par toutes les organisations ouvrières.
Oui ! Arrière les canons !
L’affaire tchécoslovaque peut et doit se régler pacifiquement. C’est l’intérêt du peuple tchèque comme de tous les peuples. C’est votre intérêt, travailleurs français. Il n’est pas vrai que vos conquêtes sociales puissent être conservées autrement que dans la paix.
Les boniments de 1938 ne valent pas mieux que ceux de 1914. N’y croyez pas.
Venez affirmer votre volonté de paix en assistant au
Grand meeting
Vendredi 16 septembre, à 20 h 30
Grande salle de la Mutualité, 14, rue Saint-Victor
Sous la présidente de Mathé, des PTT, avec les orateurs suivants :
Georges Dumoulin, secrétaire de l’Union des syndicats du Nord — Fronty, secrétaire des agents des PTT — Hagnauer, du bureau du Syndicat national des instituteurs — Largentier, secrétaire du Livre parisien — Georges Pioch, des Groupements pacifistes — Lucien Huart, de la SIA — Marceau Pivert, du Parti socialiste ouvrier et paysan — Hélène Laguerre, de la Ligue des mères pour la paix — Frémont, de l’Union anarchiste — René Gérin, de la LICP — Roger Monclin, de La Patrie humaine.
Entrée : 2 fr. - - Chômeurs 1 fr. — Descendre métro Maubert-Mutualité
[marque syndicale] Imprimerie spéciale du Centre syndical d’action contre la guerre.
https://anarchiv.wordpress.com/2016/12/22/affiche-arriere-les-canons-1938/
Le texte de l’affiche est publié dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste nº 619 (43e année, 4e série, jeudi 15 septembres 1938), dans la rubrique « SIA ».
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[ texte ]
- texte :
Des hommes vont périr
Les meilleurs et les plus vaillants
Nous pourrions encore les sauver.
Voici 21 mois que les plus grands révolutionnaires du monde luttent contre l’accumulation des forces fascistes en Espagne.
C’est sans pain et presque sans armes — 10 avions, 10 tanks fascistes (italiens et allemands) pour un tank, un avion républicains — ; c’est avec le sentiment de l’abandon même avec des solidarités ouvrières internationales que le peuple d’Espagne oppose encore son héroïsme à la ruée fasciste sur le dernier seuil de ses libertés.
Les routes de Valence et de Madrid sont menacées d’être coupées et les hordes de Franco sont entrées en Catalogne.
Est-ce la fin de ces libertés ? Les espoirs espagnols en l’aide antifasciste du monde seront-ils vraiment déçus ?
Et le rétablissement, le sursaut, qui sauveraient tant d’existences, et nos libertés mêmes, ne seront-ils pas enfin permis, au gouvernement qui mène tout le combat antifasciste, par un gouvernement fondé sur l’antifasciste ? L’Espagne ouvrière n’obtiendra-t-elle pas, après sa lancinante attente, le droit de se procurer, en France et ailleurs, tous les moyens propres à son salut ?
Ou faudra-t-il alors laisser couler sur l’Espagne entière un torrent de sang ? Car imagine-t-on le sort qui serait réservé aux populations catalanes si le premier et dernier bataillon de l’antifasciste, celui où se brisa le premier élan des généraux factieux, était livré à leur haine vengeresse ?
Assistera-t-on sans rien faire au massacre d’être humains par centaines de mille ?
Il est impossible que l’âme des grands peuples encore livre ne se sente pas déchirée par une barbarie dépassant en horreur celle des âges les plus sombres et ne jette pas sa clameur indignée.
La classe ouvrière française et sa CGT doivent secourir avec plus d’ardeur l’Espagne crucifiée ; elles doivent l’aider à vaincre s’il se peut. Elles doivent mettre tout en œuvre afin d’obtenir pour elle tous les concours, même les interventions diplomatiques appropriées en vue d’empêcher l’ultime et odieux massacre.
Il faut également que le droit d’asile soit ouvert sans restriction en France, sans rien des mesquineries indignes et hargnes administratives qui n’ont pas épargnés les récents réfugiés aragonais. Il faut qu’un accueil sans réserve soit assuré à toutes les victimes du fascisme assassin.
Le prolétariat français sera mis en branle pour cette solidarité à ses frères de classe malheureux.
Mais nous espérons encore que la simple reconnaissance enfin, des droits du gouvernement républicain et régulier d’Espagne apportera au peuple espagnol les suprêmes moyens de tout sauver : sa vie et sa liberté !
Vigne, Bard, Panissal (secrétaires de la Fédération syndicale des mineurs) ; Lorriot, Le Gall, Piquemall (secrétaires de la Fédération des ports et docks) ; Largentier (secrétaire de la typographie parisienne) ; Chambelland (secrétaire des correcteurs) ; Poëncin, Biso (secrétaires du Comité intersyndical du livre parisien) ; Liochon, Journeau, Micheneau (secrétaires de la Fédération du livre) ; Capocci, Bertrand, Cottet (secrétaires de la Fédération des employés) ; Delerue (secrétaire de la Fédération de la pharmacie) ; Digat, Garcin (secrétaires du Syndicat des agents des PTT) ; Bureau, Bonissel, Juliette Marzelec, Gisèle Bernadin (secrétaires des syndicats d’instituteurs de Seine et Seine-et-Oise) ; Lefèvre, Bornal, Jayat (secrétaires de la Fédération des services de santé) ; Savoie, Didaret (secrétaires de la Fédération de l’alimentation) ; Jaccoud (secrétaire de la Fédération des moyens de transports) ; Ehlers (secrétaire de la Fédération des inscrits maritimes).
[…]
Affiche rappelée dans SIA, № 1 (10 novembre 1938).
Affiche publiée en mars ou avril 1938 à 15 000 exemplaires. Juste après l’affiche « Moins de paroles pour la défense de l’Espagne ouvrière, du Blé et des Armes ».
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[ texte (poésie) ; entouré d’un dessin (caricature sur la guerre de Gebé [un autre]) ]
- texte :
Gloire, natalité ...
Gloire, natalité, termes gros de dangers…À leur tam-tam on voit se grouper sans vergogneLes pères La Victoire et les mères Gigognes.Il s’agit de lutter contre les étrangers.Les mères ont mis bas pour servir la PatrieUn tas de malheureux dignes de la voirie.Ils vont peupler l’hospice ou bine le cabanon.Sont-ils sains ? Les voilà promus chair à canon.Les pères tireront orgueil de leur massacre.Tomber au champ d’honneur, en somme, c’est un sacre.Personne ne se dit : « Assez tôt vient la mort ».Le destin « le plus beau, le plus digne d’envie »Combattant tous les maux, c’est d’œuvrer pour la vie.Seul but de l’être humain qui mérite l’effort. »Fabriquer du cadavre en série est besognePlus simple. tout profit pour les maîtres forbans.Les pères La Victoire et les mères GigognesApplaudissent. Galons et croix… Ouvrez le ban !Le linceul tricolore et doré claque au vent.Naissez, braves lapins ; la Gloire vous attend.Victor MarguerittePoésie extraite de « Nocturnes ». Un volume de vers
Dessin de Gébé, exécuté spécialement pour La Grande réforme, 14, rue de la Duée — Paris (20e)- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ]
- texte :
Centre syndical d’action contre la guerre
Ligue des Mères pour la Paix. - Ligue Internationale des Combattants de la Paix. - Union Anarchiste. - Patrie Humaine. - SIA. -Parti Socialiste Ouvrier et Paysan. - JEUNES. - Comité de Vigilance des Intellectuels Antifascistes.
Mobilisation générale… pour la paix
Rien n’est encore perdu !
Sous l’égide du Centre syndical d’action contre la guerre, nous appelons le peuple travailleur de France à faire un vaste effort pour sauver la Paix.
La guerre ne résoudrait rien. Elle serait un suicide collectif. Nous ne voulons pas sacrifier des millions de vies humaines pour le maintien du traité de Versailles, ni pour des rivalités impérialistes.
On ment au peuple quand on le pousse à la guerre pour défendre la Tchécoslovaquie. La première victime d’un conflit armé serait le peuple tchécoslovaque lui-même.
Il y a quelques jours, un accord avait été conclu pour le règlement de la question des minorités. Permettrez-vous, aujourd’hui, que pour des raisons de procédure et de prestige (évacuation de territoires, etc.), on noie l’Europe dans le sang ?
Non ! Plus que jamais, la question doit être réglée par des négociations pacifiques.
Que par leur sang-froid les travailleurs de France résistent à la marée quotidienne de fausses nouvelles et d’excitations guerrières, d’où qu’elles viennent.
Ouvriers et Paysans, nous avons tout à perdre dans la guerre.
Passons à l’action pour l’éviter.
Exigeons du gouvernement qu’il poursuive inlassablement les plus grands efforts pour maintenir la paix. Le peuple de France doit le pousser à tout oser dans cette voie.
Il ne s’agit pas de tout céder à Hitler. Il s’agit de mettre fin en Europe Centrale à une situation impossible, pour ouvrir enfin une voie à la paix désarmée.
Il est faux de dire qu’on détruira le fascisme-par la guerre qui, au contraire, étendrait les dictatures à l’Europe entière.
Il n’y a pas de déshonneur à négocier. Le déshonneur serait de ne pas tout faire pour empêcher le conflit.
Rien n’est perdu... à la condition de nous mobiliser tous contre la guerre.
[marque syndicale] Imprimerie spéciale du Centre syndical d’action contre la guerre.
Site de vente en ligne.
Affiche — avec son texte — annoncée dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste nº 621 (43e année, 4e série, jeudi 29 septembres 1938), dans la rubrique « SIA ». 10.000 exemplaires tirés en affiches, 200.000 en tract. 4.000 affiches et 50.000 tracts seront saisis par la police ; Juin (rédacteur au Peuple) et Louis Lecoin (SIA) sont poursuivi par la justice.
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[ texte ]
- texte :
SIA — Solidarité internationale antifasciste — SIA
MOINS DE PAROLES pour la défense de l’Espagne ouvrière du Blé et des Armes
Peuple de France,
S’il est vrai qu’à l’heure du danger tu sais avoir de l’initiative, de l’énergie et te tirer des situations les plus compromises, c’est le moment de le montrer.Tu as été insouciant envers le peuple d’Espagne. Tu lui as fait l’aumône de quelques pistolets, d’un peu de lait condensé, alors qu’il avait besoin d’armes et de vivres en abondance. Tu es donc cause, en partie, de ses morts, responsable de ses souffrances, et sa défaite te serait imputable.
Tu pouvais sauver l’Espagne ouvrière en quelques semaines, et voilà près de deux années qu’elle réclame en vain ton aide.
Que vas-tu faire, enfin ?
Entendons leurs appels déchirants
Peuple de France,
Franco, soutenu par les fascistes du monde entier, tente un assaut suprême. Nos camarades antifascistes espagnols sont obligés de céder devant le matériel de mort mis en action contre eux.Malgré cela, ils ne désespèrent pas. Mais leurs appels au secours se font plus déchirants.
Ne les entends-tu point ?
Ils te disent que leurs enfants et leurs femmes meurent de faim, alors qu’en France des silos regorgent d’un blé que les minotiers brûleront sans doute un jour.
Ils te disent qu’ils sont démunis d’avions, d armes et de munitions, alors que tu t’apprêtes à faire des heures supplémentaires en vue d’intensifier un armement qui ne leur serait pas destiné.
Ils te disent qu’ils sont à bout, que les forces humaines ont des limites et qu’ils vont périr sans vaincre, par ta faute.
Le permettras-tu ?
Sauvons leur liberté et la nôtre
Peuple de France,
Ce sont les travailleurs des champs qui devraient être maîtres de disposer du blé stocké, les ouvriers des arsenaux qui devraient pouvoir indiquer la destination des armes qu’ils fabriquent. C’est la CGT qui devrait comprendre, enfin, que l’action directe reste l’ultime argument des prolétaires.Nos gouvernants s’inclineraient devant une volonté aussi nettement exprimée. Ils ouvriraient la frontière franco-espagnole, et les cheminots et douaniers syndiqués feraient le reste.
Ton avenir, peuple de France, se joue sur de nombreux points du globe. c’est sur l’Espagne, toutefois, que tu dois porter ton attention. elle attend son salut de ton action directe. n’hésite plus, jette-toi hardiment dans la mêlée. il y va du sort du prolétariat espagnol, de ta liberté et du maintien de la paix.
[…]
Affiche (quadruple colombier) annoncée dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste nº 594 (43e année, 4e série, jeudi 24 mars 1938), dans la rubrique « SIA ».
Affiche publiée en mars 1938 à 12 000 exemplaires. Suivie de l’affiche « Des hommes vont périr, les meilleurs et les plus vaillants » (15.000 ex.).
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- texte :
Comité pour l’Espagne Libre
Siège central : 26, rue de Crussel, paris XIe — Téléphone : Roquette 73-96
Sauvons l’Espagne antifasciste
Le grand drame qui se prolonge de l’autre côté des Pyrénées nécessite un effort accru de tous ceux qui sont attachés à la cause de l’émancipation humaine.
Camarades antifascistes,
Le Comité pour l’Espagne Libre vous demande de retenir l’adresse de son Centre Local sité :
[espace vide à remplir]
Notre Comité qui a adopté 200 enfants espagnols dont les parents ont été assassinés à Madrid et à Malaga par les mercenaires de Franco, soutient également les populations éprouvées par la guerre civile.
Nos transports par camions constituent un service rapide qui assure le ravitaillement en vivres, vêtements et médicaments aux régions les plus nécessiteuses.
Pensez, camarades antifascistes, à ce peuple qui lutte vaillamment pour défendre sa liberté et la nôtre contre la barbarie fasciste. Songez aux innocentes victimes, aux orphelins sans pain et sans abri. Manifestez-leur votre solidarité par des actes ; contribuez à remplir nos camions qui leur apporteront l’aide matérielle dont ils ont tant besoin. Rendez-nous visite, apportez-nous vos dons.
À tous, merci !
Le Centre local du Comité pour l’Espagne Libre
[marque syndicale] Imprimerie spéciale du Comité pour l’Espagne Libre
Au dos, date au tampon encreur : « le 30 mars 1938 » (coll. part.).
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Fédération anarchiste
Aux élections, aux électeurs
Les politiciens de toutes couleurs se rencontrent pour berner encore une fois le peuple.
Sans distinction de partis, ils veulent lui faire accroire que le changement de constitution résoudra les irritants problèmes créés par une incapacité totale du régime.
Les causes du déséquilibre national résident dans la résistance des formules économiques désuètes envers le progrès social et nos machiavéliques « élus » pensent sortir le capitalisme croulant de ses ennuis en dirigeant le peuple sur l’imbroglio politique. C’est pourquoi
le referendum est une duperie
Depuis longtemps déjà la capitalisme — en tant qu’organisation — est condamné par l’histoire. Il doit rejoindre ses devanciers dans la tombe. Les temps actuels appellent les bases nouvelles, révolutionnaires, c’est-à-dire renversant toutes les valeurs morales et matérielles qu’une routine opiniâtre et entretenue voudrait prolonger indéfiniment. Devant la poussée des faits, nos politiciens de tout acabit tentent un ultime effort pour rajeunir une bourgeoisie sénile et la sauver de la décrépitude.
La politique avec les compromissions louches, les tractations honteuses, les concessions débilitantes est donc envisagée pour ceux qui en vivent comme
la dernière soupape de sûreté du capitalisme
Ils défendent leurs avantages, leurs prérogatives qui n’existeront plus lorsque ce régime aura été balayé. Qu’apportera-t-elle de nouveau cette constitution ? Rien !
Pourra-t-elle pacifier le terrible antagonisme des salaires insuffisants et de la fatale montée des prix ?
Empêchera-t-elle la troisième guerre mondiale ? Non !
Partie de données politiques, elle est incapable de résoudre les problèmes économiques et sociaux qui dominent actuellement toute la vie publique et privée.
Mais, les constituants pensent redorer le blason fané du parlementarisme par une nouvelle formule ; ils prouvent ainsi que
Voter, consolide le régime déjà condamné
Les anarchistes convient le peuple à ne pas s’arrêter à ces billevesées utopiques, dignes des temsp reculés et révolus. Ils invitent le peuple à boycotter le referendum par une abstention significative de sa volonté très nette d’abattre le capitalisme et tous les politiciens.
À bas le referendum, à bas le vote, à bas le capitalisme
Pour être apposée cette affiche doit être timbrée et rayée d’un trait de couleur
Le gérant : Ch. Durand — [marque d’imprimerie] Impr. centr. du Croissant - 19, rue du Croissant, Paris 2e.
Est-ce l’affiche parue en dernière page dans Le Libertaire nº 50 (11 octobre 1946, 50e année, 5e série).
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[ texte ]
- texte :
Mouvement libertaire espagnol CNT en France
Fédération anarchiste française
Confédération nationale du travail français (AIT)
Mouvement anarchiste italien en FranceDimanche 21 juillet, à 9 heures du matin
Salle de la Mutualité, rue Saint-Victor (métro : Maubert-Mutualité)
Grand meeting pour la commémoration de la Révolution espagnole
Prendront la parole, les orateurs suivants :
Loriot, pour la FAF
Rotot, pour la CNT française
Gusmano Mariani, pour la MAI
San Sicart, pour le MLELe meeting sera présidé par le camarade Ciutat
Aux travailleurs, aux antifascistes, aux hommes libres
Nous comptons sur vous pour venir nombreux à cette manifestation de solidarité révolutionnaire.
Affiche ou tract grand format (papier blanc, encre noire) ?
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[ texte ]
- texte :
Fédération anarchiste
Travailleurs
Des méthodes d’expression étatique viennent d’être adoptées sous le nom de Constitution, au milieu de l’indifférence et du dégoût général.
Les politiciens de toutes nuances vous appellent de nouveau à participer à la comédie qui doit leur laisser, pendant cinq ans, les mains libres pour continuer leurs tripatouillages et maintenir leur régime de corruption.
L’appétit de la classe dominante ne peut plus trouver d’aliments que par l’utilisation intensive des rouages de l’État.
L’État tend de plus en plus à se substituer au capitalisme privé dans la direction de l’économie par la généralisation de nationalisations équivoques.
L’État tente de contrôler toutes les formes de la pensée par ses organismes culturels, ses partis politiques, sa presse pourrie, sa CGT.
L’État maintient par la brutalité sa domination sur les peuples coloniaux pour s’assurer des bases en vue du futur carnage.
Voter pour les Partis, c’est voter pour l’État corrupteur et corrompu.
Boycotter les élections, ce n’est pas abandonner la lutte, c’est dénoncer la naïveté du système parlementaire générateur d’illusions qui détournent les travailleurs de la seule forme de lutte efficace à laquelle les appellent les anarchistes :
L’action directe
pour la gestion de la production et de la répartition par les travailleurs eux-mêmes.
Adhérer à la Fédération anarchiste, 145, quai de Valmy, Paris Xe — Lisez chaque semaine, Le Libertaire
Impr. gérant : R. Martin — Cette affiche doit être timbrée à 4 francs et rayée d’un trait de couleur — [marque d’imprimerie] Impr. Centr. du Croissant - 19, rue de Croissant, Paris
Vu dans Le Monde libertaire, nº 1638 (2-8 juin 2011), p. 18. L’affiche semble de 1947 d’après cet article, mais est plutôt de 1946 (élections législatives du 10 novembre). Elle semble être imprimée au nom d’un numéro du Libertaire. Il existe un reproduction de cette affiche (l’exemplaire du CIRA Lausanne, par exemple).
Affiche parue en dernière page dans Le Libertaire nº 53 (1er novembre 1946, 50e année, 5e série).
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- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Le Libertaire
À la population
Le 19 octobre, on veut vous faire voter
Beaucoup de ceux qui dénient toute valeur aux élections générales s’apprêtent à obéir… Ils pensent choisir des administrateurs !
En réalité, les élections municipales sont politiques au plus mauvais sens du terme. Les hommes de « parti » se livrent aux plus répugnantes manœuvres. D’ailleurs, pendant huit jours, les vérités les plus dures seront dévoilées au public :
Les scandales n’épargnent aucun parti
Mais il importe surtout de savoir que les Conseils Municipaux n’administrent pas. N’ayant plus rien de commun avec les aspirations communales d’autrefois, ils sont tombés sous la coupe des Préfets. Lorsqu’un Conseil Municipal a voulu réaliser dans l’indépendance, passer à l’action, il a été brisé : l’exemple récent de la ville de Romans le prouve.
Les communes sont devenues des instruments de l’État
Dans tous les domaines, reconstruction par exemple, les Conseils Municipaux dépendent du bon vouloir des ministres, qui se manifeste selon les affinités politiques.
Les partis politiques introduisent leurs hommes dans l’appareil municipal, l’alourdissent sans tenir compte des compétences.
Ainsi, le favoritisme règne là, comme ailleurs.
La Commune n’est viable, les Conseillers Municipaux ne pourront être choisis selon leurs capacités de gestion, en dehors des marchandages politiciens, que dans une société où toute exploitation, toute oppression, toute inégalité économique et sociale, auront disparu.
Voter dans le système actuel, c’est voter :
— pour le pain infect et plus cher ;
— pour le lait rare ;
— pour les salaires bloqués et les prix libres ;
— pour la mainmise de l’État sur des secteurs toujours plus étendus de l’activité humaine.
C’est voter pour TOPAZE !
Enfin, c’est voler pour un des deux blocs impérialistes fini se partagent le monde
C’est voter pour LA GUERRE !Les libertaires, organisés dans la Fédération Anarchiste, repoussent l’illusion du vote en régime capitaliste et étatique.
Mais s’ils boycottent les élections, ils sont pour l’action, pour l’activité communale, car ils luttent pour l’organisation du ravitaillement par des accords directs entre organismes ouvriers et producteurs agricoles ; car ils militent dans les syndicats, coopératives et associations culturelles, qui peuvent travailler en marge des pouvoirs.
Ils préconisent le remplacement du monde pourri par une société sans classes, fédéraliste, dans laquelle l’Association des Communes sera débarrassée de l’emprise de l’État.
L’outil qui forgera cette Société, ce n’est pas le ridicule et dérisoire bulletin de vote, c’est la Révolution sociale.
Adhérez à la Fédération anarchiste. 145, quai de Valmy, Paris (Xe)
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Demandez-nous la brochure : « Les Anarchistes et le Problème Social », franco : 19 fr.Cette affiche doit être rayée d’un trait de couleur et timbrée à 6 fr. plus taxe locale
Le Gérant : M. Joyeux
[marque syndicale] Impr. Centr. du Croissant — 30, r. du Croissant, Paris-2e.Affiche parue en avant-dernière page dans Le Libertaire nº 98 (9 octobre 1947, 52e année).
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1950-1960 ?
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Pour l’affirmation du syndicalisme !
Pour l’intégrité de son indépendance !Lisez, diffusez
Le Combat syndicaliste
organe de la Confédération nationale du Travail (CNT)
47, rue de la Victoire, Paris-(IXe)En vente chez tous les marchands de journaux
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La Fédération anarchistes vous parle :
Mineurs !
• Vous menez depuis 35 jours, sans faiblesse, une grève que vous avez librement déclenchée, grève légitime, grève pour défendre vos conditions de vie.
• Vous ne faites pas la grève pour telle ou telle politique, pour ou contre l’ONU, pour ou contre Staline ou Truman.
• Vous sentez, au contraire, combien vous devez donner à la grève des buts qui en vaillent la peine.MAIS VOUS SAVEZ AUSSI :
• Que la plupart de vos dirigeants syndicaux voient dans la grève un instrument pour leur politique.
• Que l’État veut écraser votre mouvement et que la victime serait la classe ouvrière tout entière.
• Or, l’État est votre patron, le patron féroce que vous ont donné les nationalisations, duperie honteuse, car la mine n’est pas plus aux mineurs qu’en 1938. Et vous trouvez en face de vous, comme au temps de Briand et de Clemenceau, les forces de répression, dirigées cette fois par un ministre socialiste.
• De leur côté, toutes les grandes centrales syndicales vous trahissent : FO et CFTC condamnent votre action. Et la CGT dirigée par les politiciens au service de Staline, vous pousse à l’action sans vous donner les moyens de vous battre et de vaincre.
• La CGT refuse de lancer la grève des cheminots, alors que ceux-ci ont voté pour la grève.
• La CGT a fait le silence sur la grève gestionnaire, sur la mine aux mineurs.Or, en refusant de lancer la grève générale, comme en refusant de lui donner pour but la gestion ouvrière, première étape de la Révolution Sociale, la CGT vous envoie à l’action en vous refusant les armes nécessaires :
C’EST UNE TRAHISON.
De même qu’en ne donnant pas de but précis et élevé à la grève, elle nuit à la solidarité. Car aujourd’hui les autres corporations ne bougent pas, mais elles marcheraient pour une grève générale, pour une véritable transformation sociale.
De même que la politique de production de Thorez à Waziers a permis à Lacoste d’édifier des stocks et de vous narguer. De même que vous ressentez aujourd’hui la trahison de Thorez, vous faisant déposer les armes en 44 pour complaire à De Gaulle, alors que vous en avez besoin aujourd’hui.
De même que la trahison d’aujourd’hui n’est que la suite de celles de toute l’histoire du parti prétendu « communiste », et de Staline combattant les révolutionnaires d’Ukraine en 1921, ceux de Chine à Canton en 1927, ceux d’Allemagne en 1933, ceux d’Espagne en 1938, calomniant les grévistes du Livre, des PTT, de chez Renault, ces dernières années, capitulant brusquement en novembre dernier.
Camarades mineurs !
Posez la question à vos dirigeants, demandez-leur pourquoi ils n’ont pas déclenché la grève générale, pourquoi ils n’ont pas fait un seul meeting de solidarité, en dehors des pays miniers, pourquoi ils ne vous ont pas dit : « Prenez les mines et exploitez-les pour vous tous, vous mêmes, sans l’État ». Ils ne vous répondront pas.
La réponse est celle-ci :
ILS ONT PEUR- Peur de votre force immense, peur d’être dépassés, peur que le peuple fasse sa Révolution, sans eux, contre eux dont les buts ne sont que le soutien de l’impérialisme de Staline.Pour dépasser la trahison stalinienne,
Pour vaincre la réaction gouvernementale,PASSONS A L’ACTION VÉRITABLE !
IL FAUT :
• Remplacer les dirigeants syndicaux politiciens par des délégués sous votre contrôle et formant à tous les échelons des comités de grève responsables,
• Appeler les travailleurs à l’union pour la grève gestionnaire ouvrière, c’est-à-dire, en ce qui concerne les mines, la réalisation du mot d’ordre : la mine aux mineurs, pour le service de la communauté.
— Travailleurs étrangers pour que la grève soit sans fissure ;
— Travailleurs sous l’uniforme ;
— Travailleurs des autres corporations pour généraliser la grève, condition essentielle de victoire. • Organiser les milices ouvrières armées.Les anarchistes sont avec vous à la pointe du combat.
Vive la grève révolutionnaire !
La Fédération anarchiste
Cette affiche doit être rayée d’un trait de couleur et timbrée d’un timbre fiscal à 6 fr. plus les taxes locales.
Le Gérant : M. Joyeux
[marque syndicale] Impr. Centr. du Croissant — 30, r. du Croissant, Paris-2e.Affiche parue en dernière page dans Le Libertaire nº 153 (29 octobre 1948, 53e année).
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Palais de la Mutualité — Grande salle
24, rue Saint-Victor — Métro Maubert-Mutualité
*
Vendredi 11 novembre 1949
La nuit du Libertaire
[…]
Grand gala artistique
avec le concours de :
Groupe dramatique Spartacus, [du Mouvemnt Laïque des Auberges de la Jeunesse]
de l’Orchestre José Willant [et son accordéon chantant Edmond Dumoulin]*
Léo Campion, [des Deux-Ânes] — Paulette Chardin, [la délicieuse chansonnière] — Cricri et Jo, [acrobates comiques internationaux]
Yves Deniaud, [la vedette du cinéma et de la radio] — Léo Ferré, [compositeur vedette de la radio]
[Jane Gardon, l’émouvante réaliste] — Cuadro Flamenco del Nino de Cadiz, [ballets andalous] — […]
Jean Marsac, [de la Lune Rousse] — Henry Murray, [de l’Odéon] — Léo Noël, [vedette de la radio]
[…] — Les Garçons de la rue — Villabella, [de l’Opéra]
Georges Quey, [animateur du Caveau de la République] — [au piano] Nicole Ratte
[…]
Grand bal
[avec l’orchestre dynamique José Willant et ses huit compagnons]
animé par les Rats de Cave de Saint-Germain-des-Prés[…]
[…]
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
[Élections législatives de 1932 ; Aux travailleurs... vous ne serez pas dupes]
[Élections législatives de 1932 ; Aux travailleurs... vous ne serez pas dupes]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 91 × 61 cm.
sources :
[Elections législatives de Mai 1932 ; La guerre menace... Rien pour la Vie, Tout pour la Mort]
[Elections législatives de Mai 1932 ; La guerre menace... Rien pour la Vie, Tout pour la Mort]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 91 × 61 cm.
sources :
[L’immonde boucherie : avant-dernière conférence de Sébastien Faure]
[L’immonde boucherie : avant-dernière conférence de Sébastien Faure]. — Paris : Encyclopedie anarchiste : Oeuvre internationale des éditions anarchistes, (Cootypographie, impr. la). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Si je mourais demain ! : conférence publique par Sébastien Faure]
[Si je mourais demain ! : conférence publique par Sébastien Faure]. — Lyon ; Paris : Encyclopedie anarchiste : Oeuvre internationale des éditions anarchistes : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), [ca ] (Fraternelle (Paris), La). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 120 × 80 cm.
sources :
[Luttez contre la guerre, abonnez-vous à la Patrie Humaine]
[Luttez contre la guerre, abonnez-vous à la Patrie Humaine]. — Paris : la Patrie humaine, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 120 × 80 cm.
sources :
[Luttez contre la guerre, abonnez-vous à “La Patrie humaine”]
[Luttez contre la guerre, abonnez-vous à “La Patrie humaine”]. — Paris : la Patrie humaine, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [120 ?] × [80 ?] cm.
sources :
[Elections municipales de 1935. Travailleurs, lisez ceci... Le bulletin de vote est une imposture ! Chaque semaine, lisez Le Libertaire. Barrez d’un trait de couleur avant affichage. Vu, le candidat]
[Elections municipales de 1935. Travailleurs, lisez ceci... Le bulletin de vote est une imposture ! Chaque semaine, lisez Le Libertaire. Barrez d’un trait de couleur avant affichage. Vu, le candidat]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 80 × 60 cm.
sources :
[La guerre ? Jamais !]
[La guerre ? Jamais !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.] ; ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [80 ?] × [60 ?] cm.
sources :
[Aux électeurs... ...nous avons horreur du fascisme... ...rapprochement avec tous les peuples]
[Aux électeurs... ...nous avons horreur du fascisme... ...rapprochement avec tous les peuples]. — Paris : LICP (Ligue internationale des combattants de la paix), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier vert ) ; 80 × 80 cm.
sources :
[Aux grévistes]
[Aux grévistes]. — Paris : FAF_ (Fédération anarchiste de langue française), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 85 × 62 cm.
sources :
[Il faut fermer la gueule à nos chiens fascistes]
[Il faut fermer la gueule à nos chiens fascistes]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[La faillite du Front populaire est consommée]
[La faillite du Front populaire est consommée]. — Paris : JAC (Jeunesse anarchiste communiste) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 28 × 22 cm.
sources :
[Nous ne voulons pas d’union sacrée ; Révision des traités et désarmement ; Pour la paix sans aucune réserve]
[Nous ne voulons pas d’union sacrée ; Révision des traités et désarmement ; Pour la paix sans aucune réserve]. — Paris : LICP (Ligue internationale des combattants de la paix), [ ?] (Cootypographie, impr. la). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 40 × 80 cm.
sources :
[Travailleurs qui votez, les anarchistes vous parlent]
[Travailleurs qui votez, les anarchistes vous parlent]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Cootypographie, impr. la). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 120 × 78 cm.
sources :
[Des armes pour l’Espagne antifasciste]
[Des armes pour l’Espagne antifasciste] / César Domela. — Limoges ; Paris : AIT_-IWA_ : CGTSR / CGT_ - SR__ (Confédération générale du travail Syndicaliste révolutionnaire : 1926-1939) : CNT_ (España) : Comité Anarcho-Syndicaliste (Paris) : FAF_ (Fédération anarchiste de langue française) : FAI_ (Federación anarquista ibérica : 1927-….), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier de couleur ) ; [120 ?] × [80 ?] cm.
sources :
[Est-ce la trahison ?]
[Est-ce la trahison ?]. — Paris : CNT_ (España) : Comité d’aide et de secours aux victimes de la contre-révolution espagnole, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 62 × 85 cm.
sources :
[À la guerre opposons la révolution sociale !]
[À la guerre opposons la révolution sociale !]. — Paris : CGTSR / CGT_ - SR__ (Confédération générale du travail Syndicaliste révolutionnaire : 1926-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Arrière les canons !]
[Arrière les canons !]. — Paris : Centre syndical d’action contre la guerre : LICP (Ligue internationale des combattants de la paix) : la Patrie humaine : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 128 × 85 cm.
sources :
[Des hommes vont périr, les meilleurs et les plus vaillants]
[Des hommes vont périr, les meilleurs et les plus vaillants]. — Paris : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Gloire, natalité ...]
[Gloire, natalité ...] / Gébé [2]. — Paris : la Grande réforme, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 36 × 29 cm.
sources :
[Mobilisation générale… pour la paix]
[Mobilisation générale… pour la paix]. — Paris : Centre syndical d’action contre la guerre : LICP (Ligue internationale des combattants de la paix) : la Patrie humaine : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 158 × 98 cm.
sources :
[Moins de paroles pour la défense de l’Espagne ouvrière, du blé et des armes]
[Moins de paroles pour la défense de l’Espagne ouvrière, du blé et des armes]. — Paris : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux ) ; [170 ?] × [128 ?] cm.
sources :
[Sauvons l’Espagne antifasciste]
[Sauvons l’Espagne antifasciste]. — Paris : Comité pour l’Espagne libre, [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; 40 × 60 cm.
sources :
[Aux électrices, aux électeurs... le referendum est une duperie]
[Aux électrices, aux électeurs... le referendum est une duperie]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 63 × 51 cm.
sources :
[Grand meeting pour la commémoration de la Révolution espagnole]
[Grand meeting pour la commémoration de la Révolution espagnole]. — Paris : CNT_ (España) : CNT_ (France) : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : MAI_ (Mouvement anarchiste italien) : MLE_ (Mouvement libertaire espagnol : 1939-1975), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Travailleurs ! Voter pour les partis, c’est voter pour l’État corrupteur et corrompu]
[Travailleurs ! Voter pour les partis, c’est voter pour l’État corrupteur et corrompu]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 51 cm.
sources :
[À la population]
[À la population]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 51 cm.
sources :
[Lisez, diffusez Le Combat syndicaliste organe de la Confédération nationale du travail]
[Lisez, diffusez Le Combat syndicaliste organe de la Confédération nationale du travail]. — Paris : CNT_ (France) : le Combat syndicaliste, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 41 cm.
sources :
[Mineurs !, la Fédération anarchiste vous parle]
[Mineurs !, la Fédération anarchiste vous parle]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 51 cm.
sources :
[La nuit du Libertaire]
[La nuit du Libertaire]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 116 × 80 cm.
sources :
[Travailleurs ! : voter c’est capituler]
[Travailleurs ! : voter c’est capituler]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 51 cm.