Paris
2047 affiches :
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
[marque] Fédération communiste anarchiste
Ont-ils été soldats
Les […]
Mercredi 25 juin 1913, Salle des Sociétés Savantes
Grand meeting
où prendront la parole
Broutchoux, […] ; Laisant, […] ; C. Dooghe, […], P. Martin, du Libertaire ; Taugourdeau, […] ; Legrand, de la FCA, Jacquemin, de la FCA
Pour éviter l’encombrement, les portes seront ouvertes à 8 heures. Rue Danton, 8.
[marque syndicale] [impr. … ?]
Entrée : 0,50 pour les frais
Affiche éditée en 1913 contre le projet de loi portant le service militaire de deux à trois ans, (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
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[ placard ]
- texte :
Au bétail électoral
Sous l’impulsion de gens intéressés les comités politiques ouvrent l’ère attendue des querelles électorales.
Comme à l’habitude on va s’injurier, se calomnier, se battre. des coups vont s’échanger au bénéfice des troisièmes larrons toujours prêts à profiter de la bêtise de la foule.
Pourquoi marcheras-tu ?
Tu niche avec tes gosses, dans des logements insalubres, tu manges, quand tu peux, des aliments frelatés par la cupidité des trafiquants. Exposé aux ravages de l’anémie, de l’alcoolisme, de la tuberculose, tu t’épuises du matin au soir, pour un labeur presque toujours imbécile et inutile dont tu n’as même pas le profit ; tu recommences le lendemain et ainsi jusqu’à ce que tu crèves.
S’agit-il donc de changer tout cela ?
Va-t-on te donner le moyen de réaliser pour toi et tes camarades, l’existence épanouie ? Vas-tu pouvoir aller, venir, manger, boire, respirer sans contrainte, aimer dans la joie, te reposer, jouir de toutes les découvertes scientifiques et de leur application diminuant ton effort, augmentant ton bine-être ? Vas-tu vivre enfin sans dégout, ni souci, la vie large, la vie intense ?
Non ! disent les politiciens proposés à tes suffrages… Ce n’est pas là qu’un idéal lointain… Il faut patienter… Tu es le nombre, mais tu ne dois prendre conscience de ta force que pour l’abandonner une fois tous les quatre ans entre les mains de tes « sauveurs ».
Mais eux, que vont-ils faire à leur tout ?
Des lois ! — Qu’est-ce que la li ? — L’oppression du grand nombre par une coterie prétendant représenter la majorité.
De toute façon, l’erreur proclamée à la majorité ne devient pas le vrai, et seuls les inconscients s’inclinent devant le mensonge légal.
La vérité ne peut se déterminer par le vote.
Celui qui vote accepte d’être battu.
Alors pourquoi y a-t-il des lois ? — Parce qu’il y a la « propriété ».
Or, c’est du préjugé propriété que découlent toutes nos misères, toutes nos douleurs.
Ceux qui en souffrent ont donc intérêt à détruire la propriété, et partant la loi.
Le seul moyen logique de supprimer les lois, c’est de ne pas en faire.
Qui fait les lois ? — Les arrivistes parlementaires !
Qui nomme les parlementaires ? — L’électeur !
En deuxième analyse, ce n’est donc pas une poignée de gouvernants qui nous écrasent mais l’inconscience, la stupidité du troupeau des moutons de Panurge qui constitue le bétail électoral.
Nous travaillerons sans cesse en vue de la conquête du « bonheur immédiat » en restant partisans de la seule méthode scientifique et en proclamant avec nos camarades abstentionnistes :
l’électeur, voilà l’ennemi !
Et maintenant, à l’urne, bétail !
Texte paru dans L’Anarchie nº 466 (19 mars 1914).
Ce placard est déjà paru — au moins — en 1906 et en 1910.
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texte
vignettes de carte-postales
- texte :
Élections législatives de 1914
Au-dessus du bétail
Les électeurs ont donc les yeux pour ne pas voir, des oreilles pour ne pas entendre, un cerveau pour ne pas raisonner.
Quoi, ils ont encore renvoyé pour les diriger, Caillaux et sa bande d’Aigrefins, Briand, Millerand, Barthou et tout le parti des réacteurs aux ordres du pape. Quoi, la dernière législature finissant dans la boue et dans le sang, montrant la finance cosmopolite, maitresse absolue du pouvoir, tout cela n’a pas pu leur faire abandonner la blague dangereuse du système parlementaire.
Quelques socialistes et quelques réacteurs de plus, et en voila encore pour quatre ans d’attente et de résignation.
Peuple ignorant et lâche, peuple de laquais, à la remorque des mauvais bergers, peuple qui semble se complaire dans la ,misère et l’alcoolisme, peuple d’esclaves qui écrase les hommes de liberté et de progrès, n’entendras-tu donc jamais la voix de la raison.
Demain, le nouvelle Chambre va augmenter les impôts, voter la loi sur le néomalthusianisme, te contraignant sous peine d’amende ou de prison, à procréer pour la patrie de Rochette et les coffres-forts de Rotschild, demain on va, comme hier léser tes intérêts, violer tes libertés, et tu bêlera demain, comme tu bêlais hier.
Les anarchistes se se font point d’illusions sur le bétail électoral, ils s’efforcent seulement d’amener à réfléchir quelques hommes parmi la foule, ils tachent de sortir de l’universelle médiocrité, ceux que hante un idéal de raison et de lumière, et ils leur disent :
Venez à nous, vous qui voulez être libres, ne soyez plus des indifférents, ni des votards. Étudiez notre philosophie, seule elle repose sur des méthodes rigoureusement scientifiques, seule elle expose les vérités, que tous les partis ont intérêt à cacher.
En lisant nos journaux, en fréquentant nos groupes, vous reconnaîtrez que l’Anarchie n’est ni une utopie, ni un rêve sanglant, mais au contraire la plus haute manifestation de l’esprit humain, libéré de tous les systèmes religieux depuis celui de Dieu, jusqu’à celui de la politique et du patriotisme, seul moyen pour l’homme, de sortir de son esclavage physique intellectuel et social.
Lisez tous les jeudis l’Anarchie, 2, impasse Girardon Paris
[marque syndicale] Imprimerie spéciale de l’Anarchie
Vu le candidat :
Affiche parue en page centrale de L’Anarchie nº 472 (jeudi 30 avril 1914).
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[ texte ]
- texte :
Groupe anti-parlementaire du XVe arrondissement
Aux électeurs !
Les élections approchent… Des gens venus de tous les points de l’horizon politique, vont quémander, auprès de vous, la faveur de faire votre bonheur, moyennat 15.000 balles par an.
Serez-vous les éternelles dupes de ces politiciens sans vergogne ?
Voudrez-vous essayer de percer à jour leurs duplicités et leurs canailleries ?
Si oui, venez tous au
Grand meeting
qui aura lieu le
samedi 14 mars 1914, à 8 h. 1/2 du soir
Grande salle Allilaire
33, rue Blomet (XVe)
prendront la parole
Mauricius, de l’Anarchie — G. Butaud, de la Vie anarchiste — Courty, de la Maçonnerie pierre — Thuillier, du Comité de défense socialeLes élus sont convoqués par lettre recommandée pour la contradiction.
Entrée : 0 fr. 30 pour couvrir les frais.
Spécialité d’affiches. Imp. E. Montier, 39-41, rue de Bretagne - Paris
https://militants-anarchistes.info/?article7829
https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/groupe_antiparlementaire_xv_2.jpg- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin bi-partie (ouvrier aux poches vides sous la forteresse de la Bastille ; ouvrier aux poches vides sous la colonne de la Bastille) ]
- texte :
Élections législatives du 10 mai 1914
Avant 1789 et depuis…
Avant 1789, on ne votait pas…
Le peuple, exploité et rançonné sans merci par les nobles et les prêtres était plongé, dans une profonde misère.
Dans un sursaut de révolte, les travailleurs des villes s’emparèrent de là Bastille, symbole de l’absolutisme royal, pendant que les paysans brûlaient les châteaux et pendaient les seigneurs.
Ayant proclamé la Liberté, nos pères s’empressèrent de confier à des représentants le soin de faire leur bonheur, et ceux-ci les trahirent pour faire leurs affaires a eux.
Depuis, on vote…
et nous sommes aussi exploités, aussi malheureux que les serfs avant la Révolution. L’oligarchie capitaliste a remplacé la féodalité aristocratique, et les travailleurs continuent à peiner pour engraisser des exploiteurs et des fainéants.
Ne nous donnons plus de maîtres, détruisons l’autorité et, au lieu de perdre notre temps a l’illusoire conquête des Pouvoirs publics, luttons sur le terrain économique, pour préparer la Révolution sociale et supprimer les tyrans et les maîtres.
Vu. le candidat pour la forme :
Le gérant : Normand. imprimerie Spéciale du Libertaire, 15, rue d’Orsel, Paris — [marque syndicale]
Cette affiche est parue au centre du Libertaire du 2 mai 1914 (20 année, nº 27). Un numéro précédent, celui du 25 avril, indiquait : « Avis important. Les camarades sont prévenus qu’ils peuvent mettre sur les pancartes de leurs candidats pour la forme, comme affiche, Le Libertaire, en la barrant diagonalement d’une raie de couleur tendre à l’eau, fuschine ou autre. »
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[ texte ]
- texte :
Élections législatives 1914
Fédération Communiste Anarchiste révolutionnaire de langue française
Bilan de la législature
[…]
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- notes :
- descriptif :
texte
dessin (« Le maître et ses valets » : des oies amenant leur bulletin dans l’urne gardée par un cochon gras près d’un baquet “retraites”, sous une bannière « La servitude volontaire : lois ouvrières ») par Eugène Petit ]
- texte :
Élections législatives de 1914
Cochons
Électeur,
Tu vois ce porc comme il est grassouillet, rondouillard et baveux. Il n’a jamais travaillé, jamais produit, es-tu déjà vu un cochon faire autre chose que de se vautrer dans son auge ?Qui donc l’a nourri, l’a engraissé ? Des travailleurs comme toi, maigres, anémiques, qui des jours et des ans, courbés sous un labeur écrasant, ont peiné sans répit.
Comment s’appelle ce porc ? Il a cent noms. Il s’appelle peut-être Rotschild ou Rochette, financiers véreux qui n’ont jamais rien fait que te détrousser, travailleur trop honnête, taillable et contribuable à merci.
Il s’appelle peut-être Briand, celui qui autrefois trainait ses savates éculées dans les réunions socialistes, Caillaux ou Monis qui, avec la complicité de magistrats serviles, sauvent les escrocs. Il s’appelle peut-être le baron Millerand ou le citoyen Jaurès, l’exploiteur des ouvrières des Cent mille paletots, Rabier ou Poincaré, les avocats de Rochette, qui l’ont empêché pendant des ans d’être arrêté et lui ont permis de poursuivre ses activités véreuses.
Ce porc symbolise tous les maîtres, tous ceux qui, sous le couvert de la démocratie, s’engraissent à tes dépens.
Quant à ces oies, tu les a reconnues, électeur, elles sont l’animale représentation de la bêtise humaine. Le bulletin de vote qu’elles tiennent dans leur bec est le signe de servitude et d’esclavage.
Politique et finance sont deux noms pour une même chose, deux noms qui s’accolent et se complètent pour te berner et te gruger.
Si les derniers scandales ne t’ont pas ouvert les yeux, si tu n’as pas compris ces choses, vas, oie caquettante, mouton bêlant, porter ton papier dans la boite et continue, toi le maigre, à engraisser le cochon.
Sinon, viens avec nous, lis nos journaux, fréquente nos groupes, instruit-toi, deviens conscient, viens avec nous, non nommer des maîtres mais les détruire ; érige contre ces ventres ignobles et contre ces groins baveux, la force de ta révolte, pour réaliser la vie belle dans le bien-^stre et la liberté.
Les abstentionnistes-anarchistes
Vu le candidat :
Demandez tous les jeudis l’anarchie, 0 fr 10.
Affiche parue en pages centrales de L’Anarchie n ° 468 (2 avril 1914).
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- notes :
- descriptif :
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texte
- texte :
La Bastille de l’Autorité
14 juillet ! Les fenêtres se bariolent de bleu, de blanc, de rouge, de jaune. La Marseillaise se beugle par les rues. 14 juillet ! Les marchands de vins sont en joie : pas de pain à la maison, les derniers sous se jettent sur le zinc. 14 juillet ! Les chauvins et les badauds « gais ut contents » vont acclamer les petits soldats ; le tableau truqué de la grrande armée nationale.
14 juillet ! L’épicier du coin, le notaire véreux, l’exploiteur adroit, l’assassin légal, vont recevoir la juste récompense do leur dévouement à la république. 14 juillet ! De longs et filandreux discours promettront beaucoup : promesses fallacieuses qui s’en iront loin au vent avec la dernière pétarade du dernier feu d’artifice.
14 juillet ! « Le peuple, il en . d’la réjouissance ».
Quel anniversaire fêtes-tu donc ? Quel souvenir glorieux te fait-il recouvrir de ce décor mensonger, ta vie habituelle de labeur et de misère ?
— 14 juillet ! la Bastille, est rasée ; une ère de Liberté est ouverte— Ah I tu veux rire, bon Populo, la Bastille est rasée que sont donc autour de nous, ces bâtisses, mornes, aux murs élevés, aux fenêtrés grillées ? Sont-ce des séjours paradisiaques ?
La vieille Bastille rait rasée… soit.
La Santé et Saint-Lazare, les Centrales et les Bagnes, Nouméa et le Guyane, Biribi et Aniane… la Bastille est ressuscitée. Les Casernes et les Usines, l’Atelier et le Gros Numéro, le Couvent et le Collège… La Bastille est ressuscitée.
Ah ! tu veux rire, bon Populo, une ère de liberté est ouverte. Dis-moi donc quel jour, quelle heure tu es libre… libre, entends-tu ?
Du berceau à la bide, tu passes par l’écolo, l’atelier, la caserne et encore l’atelier ; tu te maries, tu te syndiques, tu meurs selon des formules, éternel jouet de l’Autorité sous toutes ses tortues : Père, prêtre, patron, gouvernant, galonnard. Est-ce cela, ta Liberté ?
La Bastille n’est pas rasée. La Liberté est encore a venir.
Ta fête est un leurre, ton quatorze juillet est une mascarade.
Crois-loi, bon Populo, la Bastille à renverser ne tombe pas sous les coups tangibles de ta force brutale.
Tu pourras détruire successivement des centaines de bastilles, accrocher à la lanterne des milliers d’aristocrates, raccourcir des douzaines de Capet, La Bastille sera debout, l’ère de liberté sera à venir.
L’ennemi le plus âpre à combattre est en toi, il est ancré en ton cerveau. Il est Un, mais il a divers masques : il est le préjugé Dieu, le préjugé Patrie, le préjugé Famille, le préjugé Propriété. Il s’appelle l’Autorité, la sainte bastille Autorité, devant laquelle se plient tous les corps et tous les cerveaux.
Peuple, tant que monstre existe, il ne saurait y avoir de trêve, il ne saurait y avoir ni repos ni fête.
Chaque jour de perdu est un joue de recul.
En lutte, peuple, pour plus de bonheur, pour plus de beauté.
Mais, saches-le bien, la lutte n’est pas contre telle ou telle bastille, contre tel ou tel maître, elle est contre la Bastille, sous toutes ses formes, contre le Maître, sous toutes ses faces.
Pour tuer la Poulpe, il faut frapper à la tête, car les membres renaissent. Pour détruire la Bastille, il faut démolir l’Autorité, base fondamentale, car les murs se rebâtissent.
Et le jour où le monstre sera abattu, si tu en as le désir encore, tu pourras fête le 14 juillet, la Bastille sera rasée, la Terre enfin libérée verra des Hommes libres.
Or donc, sus a l’autorité
Demandez “L’Anarchie” tous les jeudis.
Texte du placard paru d’anbord dans L’Anarchie nº 64 (jeudi 28 juin 1906) pour affichage intérieur (ou à l’extérieur, avec timbre fiscal et sur papier de couleur.
Réédition / rediffusion en 1908 d’après L’Anarchie nº 170 (8 juillet 1908).
Enfin, ce tirage annoncé par L’Anarchie nº 481 (9 juillet 1914).
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- notes :
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[ texte ; dessin (corps accumulés contre un mur, avec figure allégorique d’une femme — « La Commune » — jaillissant de derrière ce mur) par Maximilien Luce ]
- texte :
La Commune de 1871
Film édité par le Cinéma du Peuple, rue Pouchet, 67, Paris
[…]
Cette affiche est reprise d’un ou est inspirée par une huile sur toile (124 × 87 cm) intitulée La Commune et non datée (voir http://books.openedition.org/pupo/2219?lang=fr).
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- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (électeur déféquant dans une urne électorale devant un mur d’affiches électorales) par Eugène Petit ]
- texte :
La meilleure réforme
Tous les jeudis, lisez L’Anarchie, 2, imp. Girardon, Paris
Affichette de vente ?
Le dessin existe aussi en carte postale et sur papier gommé.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (Période électorale : femme nue enchainée, Tartempion le candidat bourgeois « La Vérité toute nue, c’est indécent, recouvrez-moi ça !! », un afficheur, un passant aux yeux cachés par le candidat) ]
- texte :
La Vérité
« La vérité toute nue…, c’est indécent, recouvrez-moi ça !! »
N’est-pas le mot (l’ordre de mus les parlementaires, de tous les maitres, de tous ceux qui vivent de l’ignorance des hommes.
La vérité un l’a étouffée dans l’affaire Wilson, dans l’affaire Dreyfus, dans le Panama, dans l’affaire Humbert, dans l’affaire Rochette et quand de la pourriture, où croupissent la finance, la magistrature et la politique, s’élevaient quelques relents trop fétides, bien vite avec de grands mots, et des phrases ronflantes, on endormit le peuple et on assassinait la vérité.
Vous avez lu le compte rendu de la dernière séance de cette législature, vote avez senti la peur prendre au ventre tous les politiciens, à la pensée qu’une imprudence allait peut-être ouvrir les écluses des égouts et qu’on allait étaler au grand jour toutes les trahisons, toutes les forfaitures, tous les tripotages. Les députés s’en sont tirés avec de vagues regrets et des promesses qui. le vent emportera. Et tous les millions engloutis dans les poches des Mandrins de la politique. le milliard des congrégations, les émissions scandaleuses, l’affaire Marnier, l’affaire Duez, les coups de bourse de Rochette, et les milliers d’hommes morts au Maroc pour la rapacité des Schneider et Cie tout cela électeur qui t’en parlera, la presse qui touche aux fonds secrets et qui va chercher ses informations dans les antichambres des ministres ? ou les politiciens qui émargent dans les banques ? Tous ces larrons s’entendent, électeur, pour te berner et te mentir.
La vérité qui te le diras sinon nous, les anarchistes, qui ne demandons pas au peuple de nous nommer, mais seulement de note écouler et d’essayer de nous comprendre. Et c’est parce que seuls nous disons la vérité, que tous les partis quels qu’ils soient, nous calomnient quand ils sont faibles et nous emprisonnent quand ils sont forts.
La vérité, électeur la voici : Ne vote pas !
Voter c’est consacrer la République de Rochette et la démocratie d’Hégésippe Simon. C’est donner à l’autorité qui t’écrase, au Capital qui t’exploite le droit d’exister.
Ne vote pas, révolte-toi, instruis-toi, libère-toi et viens avec nous, les hommes libres, réaliser, l’Anarchie qui est l’état d’une Société sans maitre et sans esclaves.
Vu le candidat :
Tous les jeudis, lisez l’anarchie, 2, imp. Girardon, Paris.
Paru en pages centrales de L’Anarchie nº 469 (9 avril 2014).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte (encre rouge) ; dessin (saynète en 4 vignettes) par Eugène Petit ]
- texte :
Élections législatives de 1914
Le candidat et la poire
L’électeur. – Ah ! La belle poire !
Le candidat. – Si tu veux m’aider à l’avoir, je te la promets !
Le candidat. – Allons, encore un petit effort et nous y sommes ! Mais sais-tu qu’elle est magnifique !
Le candidat. – Que réclames-tu ?
L’électeur. – La poire ! la poire !
Le candidat. – Mais la poire ! C’est toi !Tout parle-menteur vit aux dépens de l’électeur
Vu le candidat :
Demandez tous les jeudis l’anarchie, 0 fr. 10.
Affiche parue en page centrale de L’Anarchie nº 467 (jeudi 26 mars 1914).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte : placard à distribuer ]
- texte :
Le criminel
C’est toi le criminel, ô peuple, puisque c’est toi le souverain. Tu es, il est vrai, le criminel inconscient et naïf. Tu votes et tu ne vois pas que tu es ta propre victime.
Pourtant n’as-tu pas encore assez expérimenté que les députés, qui promettent de te défendre, comme tous les gouvernements du monde présent et passé, sont des menteurs et des impuissants ?
Tu le sais et tu t’en plains ! Tu le sais et tu les nommes ! Les gouvernants quels qu’ils soient, ont travaillé, travaillent et travailleront pour leurs intérêts, pour ceux de leurs castes et de leurs coteries.
Où en a-t-il été et comment pourrait-il en être autrement ? Les gouvernés sont des subal-ternes et des exploités : en connais-tu qui ne le soient pas ?
Tant que tu n’as pas compris que c’est à toi seul qu’il appartient de produire et de vivre à ta guise, tant que tu supporteras — par crainte — et que tu fabriqueras toi-même — par croyance à l’autorité nécessaire — des chefs et des directeurs, sache-le bien aussi, tes délégués et tes maîtres vivront de ton labeur et de ta niaiserie. Tu te plains de tout ! Mais n’est-ce pas toi l’auteur des mille plaies qui te dévorent ?
Tu te plains de la police, de l’armée, de la justice, des casernes, des prisons, des administrations, des lois, des ministres, du gouvernement, des financiers, des spéculateurs, des fonctionnaires, des patrons, des prêtres, des proprios, des salaires, des chômages, du parlement, des impôts, des gabelous, des rentiers, de la cherté des vivres, des fermages et des loyers, des longues journées d’atelier et d’usine, de la maigre pitance, des privations sans nombre et de la masse infinie des iniquités sociales.
Tu te plains, mais tu veux le maintien du système où tu végètes. Tu te révoltes parfois, mais pour recommencer toujours. C’est toi qui produis tout, qui laboures et sèmes, qui forges et tisses, qui pétris et transformes, qui construis et fabriques, qui alimentes et fécondes !
Pourquoi donc ne consommes-tu pas à ta faim ? Pourquoi es-tu le mal vêtu, le mal nourri, le mal abrité ? Oui, pourquoi le sans-pain, le sans-soulier, le sans-demeure ? Pourquoi n’es-tu pas ton maître ? Pourquoi te courbes-tu, obéis-tu, sers-tu ? Pourquoi es-tu l’inférieur, l’humilié, l’offensé, le serviteur, l’esclave ?
Tu élabores tout et tu ne possèdes rien ? Tout est par toi et tu n’es rien.
Je me trompe. Tu es l’électeur, le votard, celui qui accepte ce qui est ; celui qui, par le bulletin de vote, sanctionne toutes ses misères ; celui qui, en votant, consacre toutes ses servitudes.
Tu es le volontaire valet, le domestique aimable, le laquais, le larbin, le chien léchant le fouet, rampant devant la poigne du maître. Tu es le sergeot, le geôlier et, le mouchard. Tu es le bon soldat, le portier modèle, le locataire bénévole. Tu es l’employé fidèle, le serviteur dévoué, le paysan sobre, l’ouvrier résigné de ton propre esclavage. Tu es toi-même ton bourreau. De quoi te plains-tu ?
Tu es un danger pour nous, hommes libres, pour nous, anarchistes. Tu es un danger à l’égal des tyrans, des maîtres que tu te donnes, que tu nommes, que tu soutiens, que tu nourris, que tu protèges de tes baïonnettes, que tu défends de ta force de brute, que tu exaltes de ton ignorance, que tu légalises par tes bulletins de vote — et que tu nous imposes par ton imbécillité.
C’est bien toi le souverain, que l’on flagorne et que l’on dupe. Les discours t’encensent. Les affiches te raccrochent ; tu aimes les âneries et les courtisaneries : sois satisfait en attendant d’être fusillé aux colonies, d’être massacré aux frontières, à l’ombre de ton dra-peau.
Si des langues intéressées pourlèchent ta fiente royale, ô souverain ! Si des candidats affamés de commandement et bourrés de platitudes brossent l’échine et la croupe de ton autocratie de papier ; si tu te grises de l’encens et des promesses que te déversent ceux qui t’ont toujours trahi, te trompent et te vendront demain : c’est que toi-même tu leur ressembles. C’est que tu ne vaux pas mieux que la horde de tes faméliques adulateurs. C’est que n’ayant pu t’élever à la conscience de ton individualité et de ton indépendance, tu es incapable de t’affranchir par toi-même. Tu ne veux, donc tu ne peux être libre.
Allons, vote bien ! Aie confiance en tes mandataires, crois en tes élus. Mais cesse de te plaindre. Les jougs que tu subis, c’est toi-même qui te les imposes. Les crimes dont tu souffres, c’est toi qui les commets. C’est toi le maître, c’est toi le criminel, et, ironie, c’est toi l’esclave, c’est toi la victime.
Nous autres, las de l’oppression des maîtres que tu nous donnes, las de supporter leur arrogance, las de supporter ta passivité, nous venons t’appeler à la réflexion, à l’action.
Allons, un bon mouvement : quitte l’habit étroit de la législation, lave ton corps rudement, afin que crèvent les parasites et la vermine qui te dévorent. Alors seulement tu pourras vivre pleinement.
Le criminel, c’est l’électeur !
Texte du placard d’abord paru dans L’Anarchie, nº 47 (1er mars 1906).
Il est réédité en 1914 pour les élections dans L’Anarchie nº 465 (12 mars 1914).
Texte reparu dans Amer, revue finissante nº 1 (déc. 2006), p. 149
Texte reparu dans Le Monde libertaire nº 1461 (18-24 janvier 2007)- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Élections législatives 1914
Fédération Communiste Anarchiste révolutionnaire de langue française
Les Anarchistes ne votent pas !
Parce que :
1° Voter, c’est abdiquer ses droits entre les mains d’un individu qui peut vous trahir impunément. Exemple : Millerand, Briand, etc.
2° Voter, c’est se soumettre d’avance à la volonté de la majorité qui est nécessairement routinière : tous les progrès étant toujours l’œuvre des minorités.
3° Prendre part au vote, c’est reconnaître la légalité c’est admettre la bonne foi du système électoral, alors que la réalité prouve que le suffrage universel est faussé à sa base par l’organisation des partis politiques et la puissance corruptrice de l’argent.Travailleurs.
Une fois de plus, on vous demande de nommer des représentants !
Pourquoi faire ? Est-ce pour exécuter vos volontés ?
Non.
Précédemment ils s’étaient adjugés 15.000 francs par an.
Les en aviez-vous chargés ?
Vous avaient-ils consultés ?
Cette fois, ils vous ont imposé la loi de 3 ans.
Ils ont engagé plus de 2 milliards de dépenses nouvelles.
Ils ont fait en sorte que le budget atteigne 6 milliards 819 millions, quand tous avaient promis de ne pas voter d’impôts nouveaux.
Vous êtes le peuple souverain, vous disent-ils, et une fois nommés, ils n’en font qu’à leur tête.
Ils vous traitent comme un troupeau qu’on malmène et traîne à l’abattoir du Maroc ou d’ailleurs.
Que font-ils de celte devise “Liberté, Égalité, Fraternité” qui depuis plus de 40 années de République est gravée sur tous les édifices nationaux ?
N’est-ce pas un abominable mensonge ?
N’avons-nous pas dans les prisons beaucoup des nôtres qui subissent de lourdes peines, de longues condamnations de prison pour avoir voulu exprimer leur liberté de penser, d’émettre une opinion et de propager une idée par la parole et par l’écrit ?
Ne voyons-nous pas l’inégalité dans les faits administratifs, judiciaires et économiques, comme sous les régimes déchus, mais imposée plus hypocritement chaque jour ?
Est-ce que nous n’assistons pas à l’écrasement des paysans par l’impôt, et à la misère des citadins par les salaires de famine et les chômages répétés ?
Qu’ont-ils fait de vos enfants qu’ils ont enlevés à votre affection ?
Des malades, des morts !
Nous, Anarchistes ! nous ne vous promettons rien, nous vous disons Seulement :
Vous êtes le nombre,
Vous êtes la force.
Ce que vous désirez, vous pouvez l’obtenir.Voulez-vous continuer à être des esclaves ?
Vous trouvez-vous bien d’être mal nourris, mal logés, écrasés de labeur souvent nuisible ?
Allez-vous continuer d’envoyer à la Chambre des hommes qui passeront leur temps à se remplir les poches et à se partager honneurs, emplois et ministères ?
Voulez-vous assister impassibles à d’autres Duez, Caillaux, Monis, Barthou, etc.
Eh ! bien, allez voter.
Sinon, venez avec nous chercher à réaliser l’égalité véritable et à instaurer une société de bonté, où chacun produira selon ses forces et pourra consommer selon ses besoins.
Aidez-nous à faire que le droit à la vie soit égal pour tous.
Pour cela, il faut :
Poursuivre la disparition du régime capitaliste.
Supprimer l’exploitation de l’homme par l’homme, mettre en commun les richesses et tous les moyens de production.
Abolir toutes les servitudes morales, économiques et politiques.
Nier toutes les Patries, combattre tous les militarisâmes, empêcher toutes les guerres.
En un mot, combattre l’autorité sous toutes ses formes.
Ne plus voter !
Mais ne pas rester indifférent de la chose publique. Porter son attention sur les laits économiques et suivre leur répercussion sur l’organisme politique : l’État. Battre en brèche la forteresse du pouvoir, mais autrement que par l’inoffensif bulletin de vote : par la révolte contre les institutions iniques, par une attitude permanente de réfractaire contre les lois.
Pas d’inertie ! De la pensée et de l’action !
Ne votez plus ! Agissez !
Lire toutes les semaines : Le Libertaire, Les Temps Nouveaux
Les affiches seront prêtes le 1er avril ; des Listes de Souscription seront envoyées à tous les groupes qui voudront bien se charger de les faire circuler et les retourner au plus tôt au camarade Albret, 51, rue Lhomond.
Affiche présentée dans Le Libertaire du 28 mars 1914 (20e année, nº 22). L’affiche elle-même a été tirée à 20.000 exemplaires.
Une autre affiche, le manifeste « Aux travailleurs des villes et des campagnes » — élaboré au congrès d’aout 1913 — était encore en stock alors qu’une seconde est prévue, intitulée « Bilan de la législature » [1] L’ensemble de cette propagande laissera une ardoise de 1.700 francs à Albret qui devra lancer un appel à la combler.
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Société des Amis des Peuples de Russie
Association Républicaine des Anciens Combattants
Pourquoi nous voulons la paix avec la Russie
Malgré l’armistice, malgré les promesses données par les gouvernements alliés à maintes reprises, la guerre continue en Europe. Un combat implacable entre les puissances victorieuses et la Russie socialsite, est perpétué par la seule volonté des gouvernements français et anglais.
Le monde civilisé proteste contre cette politique folle et sanglante. De tous les points des deux continents surgissent des réprobations. La protestation unanime de tous les peuples flétrit les artisans de la guerre prolongée.
Nous voulons la paix avec la Russie :
Parce que le peuple russe n’est l’ennemi d’aucun peuple, et ne menace personne ;
Parce que les droits du peuple russe à disposer de lui-même sont aussi sacrés que ceux de tout autre peuple ;
Parce que le peuple russe, par l’organe de ses représentants, et en […] a proposé la paix sans injustice ni violence ;
Parce que le peuple russe s’est déclaré prêt, en donnant toutes les garanties possibles, d’accepter les plus grands sacrifices pour arrêter l’effusion de sang ;
Parce que l’engagement du peuple russe d’assumer les dettes du tsarisme et de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures des pays alliés, supprime jusqu’à l’apparence des prétextes invoqués pour le combattre ;
Parce que le blocus de la Russie ne fait pas seulement périr des millions d’innocents, il aggrave la disette européenne et le renchérissement de la vie dont souffrent tous les peuples ;
Parce que la France a besoin des matières premières et des produits que nous orre la Russie ;
Parce que la France appauvrie et financièrement ruinée ne peut, sans trahir les intérêts des travailleurs, jeter encore des milliards dans le gouffre de la guerre.
Paix à la Russie !
Ouvriers et paysans français, répétez avec nous ce cri qui traduit ma révolte des consciences et la clairvoyance notion des intérêts de la France et de l’humanité.
Les [… ?] [deux noms]
Adhérez à la Société des Amis des Peuples de Russie, [adresse]
Anciens combattants, adhérez à l’ARAC, [adresse]
[…] ARAC […]
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Élections législatives — 16 novembre 1019
Bureau de propagande antiparlementaire
Voter, c’est faire le jeu de la réaction
Le Parlement, c’est l’arme du Capitalisme. Députés et ministres sont partie intégrante de ce régime et rien autre chose.
Il n’y a pas deux façons d’être député ou ministre, il n’y en a qu’une toujours néfaste aux producteurs.
Quatre millions appartenant aux organisations affiliées à la CGT et au PSU souffrent de ce régime et sont adversaires du Capitalisme.
S’ils refusaient hautement de prendre part au Scrutin
s’ils pratiquaient une abstention ouvertement annoncée et expliqué pendant la période électorale, ils porteraient un coup mortel au régime qu’ils rêvent d’abattre.
Étroitement unis dans une réprobation aussi consciente, aussi catégorique, du système bourgeois, ces quatre millions d’hommes, après avoir touché une partie des forces dont le Gouvernement dispose, pourraient organiser dans le pays, soit par le système des Soviets, des Conseils d’ouvriers syndiqués, une formidable coalition contre laquelle rien ne saurait prévaloir, capable d’oser entreprendre de suite,
la Transformation sociale la plus profonde.
Que resterait-il alors du Spectre de la Réaction, que l’on agite devant nous pour nous pousser aux Urnes ?Électeur, réfléchis ! Examine notre idée et dis nous si un tel système pourrait se prêter aux actes d’un parlement dont voici le dernier bilan ; 300 Députés radicaux et radicaux-socialistes ; 100 Députés socialistes, que tu as cru des idéalistes, ont acclamé la guerre pour laquelle ils ont consenti tous les crédits, même lorsqu’elle se prolongera en Russie et jusqu’en Hongrie.
Collaborant sous le couvert de cette infâme duperie “L’Union Sacrée” ils ont, d’accord avec la réaction ! organisé une infernale boucherie, véritable faillite de la civilisation.
Profiteurs de la Mort, Assassins des Révolutions, Châtreurs delà Pensée. Dictateurs, Généraux du Chemin des Dames, Fusilleurs d’innocents, Juges à gages, Mercantis, Spéculateurs, Affameurs, Bureaucratie pillarde ont trouvé les députés à plat ventre devant eux. Quelques-uns socialistes ! sont devenus ministres et tous, pour justifier leur criminelle abdication, en passant l’éponge sur cette honte, ils sont allés jusqu’aux limites extrêmes de la servilité, de l’infamie, de la sauvagerie ! Oui ! de la sauvagerie, sans compter « leur amnistie », le traité de paix, entre cent, en est une preuve. C’est la porte ouverte à tous les brigandages et la bride sur le cou aux guerriers plus forts, plus, insolents que jamais et le militarisée maître, nous demandera, demain peut-être, nos enfants par dizaines de millions pour une nouvelle boucherie !
Électeur, Paysan, Ouvrier manuel ou intellectuel !
en votant c’est non seulement faire le jeu de la Réaction que seul un parlement peut sauver !
c’est aussi avec un bout de papier ! décréter la mort de tes enfants !Maintenant, vote encore, si tu l’oses !
Lisez et répandez Le Libertaire organe anarchiste, bihebdomadaire, paraissant les mercredi et samedi. — Bureaux : 69, boulevard de Belleville, Paris (XIe)
Vu : Les Candidats pour la forme.
[marque syndicale] Fédération du Livre - Marque syndicale - Paris e section
Imprimerie spéciale du Libertaire, 69, boulevard de Belleville, Paris
Le Gérant : JournéAffiche parue au verso du Le Libertaire du 9 novembre 1919 (nouvelle série, 1re année, nº 43A). Au recto, une brève signale :
Nos Munitions pour l’Action Antiparlementaire
AFFICHES. — 10.000 nº 42 A [i.e. 43 A ?] ont été tirés en supplément pour faire face aux demandes des camarades.
Nous tenons ces exemplaires à la disposition des militants au prix de 5 francs le cent.
BROCHURES. — La Grève des Électeurs. — L’Absurdité de la Politique. — Électeur, écoute ! — Pour ne pas voler. — Quatre séries de brochures tirées chacune a 20 000 sont désormais à la disposition des groupe » et militants au prix de 2 fr. 75 le cent, 2f fr. le mille.
PAPILLONS — i.200 000 papillons gommes vont pouvoir prendre leur vol.
Nous les laissons au prix de 0 fr 30 le cent, 2 fr 75 le mille.
TRACTS. — Il nous reste quelques milliers de tracts du LIBERTAIRE, plus que jamais d’actualité. 1 franc le cent, 9 francs le mille, franco- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ; timbre ]
- texte :
Les mercredis du « Foyer du XIe »
Groupe d’études, de propagande et d’éducation
Salle du groupe, 95, rue de Charonne
à 20 h 30 précisesConférence
mercredi 8 décembre 1920
par le savant
Albert Mary
Sujet traité :
Comment on devient naturalisteentrée libre et gratuite
Tous les vendredis, lisez « Le Libertaire »
[ … impr. ?]
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[ texte ]
- texte :
Massen Versammlung
Emma Goldman die bekannte Arbeiter Agitatorin aus Amerika spricht Samstag den
1219 Mai um 8 Uhr Abends
im Salon de l’Harmonie
94, rue d’Angoulême, 94Thema :
Befreiung der Frau
Entrée 30 centimes
traduction :Traduction de la police :
Convocation des masses
Emma Goldmann, l’agitateur ouvrière américaine bien connue, prendra la parole le samedi 19 mai à 8 heures du soir dans le salon de l’harmonie, 94 rue d’Angoulême.
Ordre du jour : L’émancipation de la femme.
Entrée 30 centimes.
Repéré aux Archives de la Préfecture de Police (Paris) dans le dossier sur Emma Goldman.
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[ texte ]
- texte :
Qu’est-ce au le Foyer du XIe ?
C’est un groupement d’ouvriers du XIe Arrondissement qui, par ses efforts coordonnés, s’efforce de fournir aux individus ayant le souci de s’affranchir intégralement la facilité d’examiner les problèmes les plus variés.
Dans quel but ?
Dans le but de faire des Hommes conscients capables de se diriger seuls.
Pour quelle raison ?
parce que nous plaçons tous nos espoirs dans l’éducation de chaque individu pour l’acheminement vers une Humanité meilleure.
Persuadés que l’Esclavage politique, économique et moral repose principalement sur l’Ignorance des Foules, sans laquelle aucun Gouvernement, aucune Exploitation ne sauraient exister.
C’est pourquoi, Camarades, nous vous convions à assister à notre série de conférences pour la campagne d’hiver, qui aura lieu à partir d’octobre 1920.
Tous les trois premiers mercredis de chaque mois
dans la salle du 95, rue de Charonne (XIe)
sur les sujets les plus divers.Révolutionnaires de toutes écoles, camarades de toutes professions qui aspirez à un peu plus de justice et de mieux-être, ne comptez- que sur vous-mêmes ; perfectionnez-vous, éduquez-vous ; alors seulement vous serez capables d’accomplir de profondes transformations sociales.
Mercredi 20 octobre 1920, à 20 h 30
Conférence-controverse
Sujet traité
Contre la dictature du prolétariat
orateurs : Le Meillour, Flotter
Adhésions au Groupe tous les mercredis. — Prêt de livres de la bibliothèque aux adhérents.
Entrée libre et gratuite. — Tous les vendredis, lisez “Le Libertaire”.
Impr. […] – [marque syndicale] […]
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- texte :
Qu’est-ce au le Foyer du XIe ?
C’est un groupement d’ouvriers du XIe Arrondissement qui, par ses efforts coordonnés, s’efforce de fournir aux individus ayant le souci de s’affranchir intégralement la facilité d’examiner les problèmes les plus variés.
Dans quel but ?
Dans le but de faire des Hommes conscients capables de se diriger seuls.
Pour quelle raison ?
parce que nous plaçons tous nos espoirs dans l’éducation de chaque individu pour l’acheminement vers une Humanité meilleure.
Persuadés que l’Esclavage politique, économique et moral repose principalement sur l’Ignorance des Foules, sans laquelle aucun Gouvernement, aucune Exploitation ne sauraient exister.
C’est pourquoi, Camarades, nous vous convions à assister à notre série de conférences pour la campagne d’hiver, qui aura lieu à partir d’octobre 1920.
Tous les trois premiers mercredis de chaque mois
dans la salle du 95, rue de Charonne (XIe)
sur les sujets les plus divers.Révolutionnaires de toutes écoles, camarades de toutes professions qui aspirez à un peu plus de justice et de mieux-être, ne comptez- que sur vous-mêmes ; perfectionnez-vous, éduquez-vous ; alors seulement vous serez capables d’accomplir de profondes transformations sociales.
Mercredi 6 octobre 1920, à 20 h 30
Conférence
par le doctoresse Madeleine Pelletier
surLa dictature du prolétariat en Russie
Adhésions au Groupe tous les mercredis. — Prêt de livres de la bibliothèque aux adhérents.
Entrée libre et gratuite. — Tous les vendredis, lisez “Le Libertaire”.
Impr. […– [marque syndicale] […]
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[ texte (avec espace à compléter) ]
- texte :
Comité de Défense Sociale
Redoublons d’énergie
Toujours des demi-mesures !
À le suite de l’ardente campagne de nos comités et d’autres groupements, le gouvernement sentant la volonté populaire vient de prendre, en faveur des marins de la Mer Noire, quelques mesures de grâce et des commutations de peine.
Cinq sur vingt-trois de nos camarades sont libérés ; les autres — et quelques-uns pour 15 ans encore — restent à souffrir dans les prisons.
Nous ne pouvons accepter cela !
Les enrichis de la guerre, les généraux assassins (et nous prouverons qu’ils sont nombreux), tous les tripoteurs, les fourbes, sont en liberté pendant que leurs victimes innocentes souffrent dans les prisons.
C’en est assez !
Tous, unis, il nous faut redoubler d’énergie.
Il faut que toutes ces courageuses victimes, de Badina à Cottin, en passant par Paul Meunier, soient arrachées des griffes de leurs bourreaux.
Tous debout, unis, clamons notre volonté et notre impatience au
- Grand Meeting -
Après entente avec le Comité, les CSR, l’ARAC, l’Union anarchiste, le parti SFIC, les adhérents de ces organisations sont invités à assister à ces meetings et manifestations, à en assurer le succès et à en développer la portée.
[marque syndicale] Imp. « La Fraternelle », 55, rue Pixerécourt, Paris (20e)
Est-ce plutôt l’affiche citée dans Le Libertaire du 24 février 1922 :
Une affiche
Pour permettre aux groupe d’organiser, dans les meilleurs conditions, des réunions en faveur de notre admirable Cottin, l’Union Anarchiste vient d’éditer trois mille affiches passe-partout (format colombier) avec place en blanc, pour l’indication du lieu et du jour de la réunion, du nom des orateurs et du groupe organisateur.
L’Union Anarchiste laisse ces affiches au prix de 17 fr. le cent. Franco : 20 fr.
Adresser les commandes et les fonds à Bertelletto, 69, boulevard de Belleville, Paris (11e).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ]
- texte :
Au peuple !
« La mobilisation n’est pas la guerre », Poincaré (juillet 1914)
Encore une fois nos ennemis, nos maîtres, nos requins, les bandits de la Finance, de la Haute Banque nous préparent une nouvelle et dernière guerre.
Les bouchers qui sont les auteurs des grands massacres de 1914-1918 qui fauchèrent plus de 15 millions de vies humaines sont les mêmes qui nous menacent encore aujourd’hui d’une nouvelle hécatombe.
Les Loucheur, les Poincaré, les Briand, les Barthou veulent faire une nouvelle saignée dans le prolétariat français, au seul profil des euros industriels, du monstre capitaliste.
Peuple de Paris, dois-tu te laisser faire ?
Nous disons non !
Par tous les moyens, il faut nous opposer à la mobilisation ; nous nommes dans un cas de légitime défense.
Devant un tel danger qui menace toute la population, nous devons nous dresser.
Il nous faut répondre à l’Appel de Mobilisation par la
Grève générale révolutionnaire insurrectionnelle.Action directe, violence, tout doit être mis en œuvre pour s’opposer à la guerre.
Mères de famille, femmes, fiancées, amies, défendez les vôtres. Défendez-les par tous les moyens. Ne vous laissez pas ravir les êtres qui vous sont chers…
Peuple ! N’oublie pas qu’en cas d’émeute ou d’insurrection, il faut laisser de côté toute question sentimentale, et lorsque tu descendras dans la rue
Emploie tout ce qui te sera nécessaire pour abattre les soutiens de ce régime abject.Vive la Révolution sociale !
Groupe du 13e de l’UA, Presson et Petit.
Groupe des 10e et 20e de l’UA. Roger et Boué
Groupe du 14e de l’UA, H. Roulin et Paolini.
Ligue des Réfractaires Delécourt et LévesqueAffiche annoncée dans Le Libertaire du 13 mai 1921 (nouvelle série, 3e année, nº 121).
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[ texte ]
- texte :
version du Libertaire du 6 avril 1921
Union anarchiste. — Groupe des jeunesses
Contre la guerre !
Contre le crime !
Pendant cinq années des hommes se sont entre-tués avec une férocité inouïe. Quinze millions d’entre eux sont tombés dans cette lutte sanglante qui devait à jamais supprimer le militarisme et abolir la Guerre. Hélas ! Vous anciens combattants, vous les mères dont on a tué les fils, quelle cruelle désillusion quand vous vous êtes aperçus que toutes les promesses faites par les gouvernants ne sont que mensonges et tromperies.
La guerre a tué les enfants du peuple au plus grand intérêt des profiteurs de la mort.
Travailleurs manuels et intellectuels, les gouvernants trouvent que vous n’avez pas assez souffert que le sang n’a pas assez coulé, puisqu’à nouveau ils parlent de mobilisation, puisqu’à nouveau la terrible menace est que sur nos têtes « la menace de la guerre ».
Nous, jeunes fils de travailleurs, qui avons grandi dans la misère et la souffrance, nous jeunes anarchistes, nous vous disons : « ne commettez pas l’erreur de 1914 ».
Aux mères, nous crions : « Ne donnez plus vos fils ».
Aux hommes, à ceux qui vont être appelés : « Refusez de répondre à l’autorité du capitalisme, refusez de partir ».
Aux jeunes, à ceux qui viennent d’être mobilisés : « Refusez de faire leur guerre, refusez d’obéir » ; à tous nous crions « Ne faites plus de la terre un immense charnier » et unissant nos efforts aux nôtres, vous hâterez l’avènement d’une humanité meilleure, la grande famille universelle.
Guerre à la guerre !!
À bas les frontières !!
Vive la révolution sociale !!!
Le Groupe des Jeunesses anarchistes
Affiche annoncée dans Le Libertaire du 6-13 mai 1921 (2e série, 3e année, nº 120).
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[ texte ]
- texte :
Travailleurs,
Une nouvelle et sinistre comédie se joue.
En 1914, ce fut la mobilisation nette et brutale de tous les hommes valides, l’envoi pendant quatre ans de millions d’hommes dans la fournaise.
Aujourd’hui on prépare une mobilisation plus sournoise mais aussi dangereuse que la dernière. Déjà notre gouvernement menace de rappeler deux classes démobilisées pour leur faire remplir le rôle de gendarmes.
« Il faut que l’Allemagne paie », disent nos gouvernants. Lancés sur cette pente, jusqu’où iront-ils ? Sera-ce dans votre intérêt ? Après la dernière guerre, les capitalistes, organisant sciemment la chômage, vous ont acculés à la misère. Ne craignez-vous pas que celle qui se prépare ne vous forge de nouvelles chaînes d’esclavages ?
En régime capitaliste, il ne peut être question de défense nationale. Il ne faut plus accepter une telle hérésie. Les femmes ont-elles élevé leurs enfants pour les envoyer à la mort en même temps que leurs maris ? Les anciens combattants ont-ils déjà oublié le souvenir des souffrances vécues pendant cinquante-deux mois ?
Si les capitalistes veulent la guerre, qu’ils la fassent aux-mêmes. Quant au peuple, son devoir est de refuser de répondre à l’ordre de mobilisation et, comme le criait jadis M. Briand, notre actuel Président du Conseil, d’y répondre par
L’insoumission et l’insurrection
Travailleurs, tenez-vous au courant de la situation politique actuelle, prenez conscience de votre force, souvenez-vous des 1.700 morts de la dernière guerre, et décidez-vous à user de tous les moyens pour empêcher le retour d’une telle calamité.
Tous debout ! Guerre à la guerre ! À bas le militarisme !
Groupe du XIIIe de l’Union anarchiste — Ligue des réfractaires
Affiche annoncée dans Le Libertaire du 6-13 mai 1921 (2e série, 3e année, nº 120).
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[ texte ]
- texte :
version du Libertaire du 13 avril 1921
Comite d’action des jeunesses
La mobilisation, c’est la guerre !
Ne partez pas !
Pendant cinq ans, les hommes se sont entr’égorgés et ont fait de la terre un immense charnier. Quinze millions d’entre eux sont tombés dans cette lutte sanglante qui devait à jamais supprimer le militarisée et abolir la guerre,
À l’heure actuelle, le militarisée français, héritier du militarisée allemand, prépare une nouvelle et criminelle aventure.
Face aux événements qui viennent de surgir, nous nous dressons, nous les jeunes, contre la folie guerrière des gouvernants de ce pays.
Nous ne voulons pas que l’on puisse disposer de notre liberté et de notre vie pour une cause qui 11 est pas la nôtre.
Nous ne voulons pas, en revêtant la livrée militaire, servir d’instruments à la bourgeoisie prétendant représenter la nation.
Face à la Mobilisation, face à la Guerre, nous crions aux jeunes ouvriers de ce pays : « Ne partez pas », vous ne serez pas les artisans des fortunes que les Loucheur et les Hugo Stinnes édifieront en exploitant les charbonnages de la Ruhr.
Contre le Capitalisme international, vous opposerez la Solidarité internationale des travailleurs.
Mères ! Vous ne donnerez plus vos fils. Le sang de millions de jeunes gens a assez souillé l’humanité.
Épouses ! Amantes ! Défendez votre bonheur.
Camarades ! Refusez de partir, épargnez dans vos foyers la souffrance et le malheur.
Révoltez-vous contre les assassins.
Guerre a la guerre, plus de frontières
Tous debout contre le militarisme.Pour les Jeunesses Communistes, A. Simondant
Pour les Jeunesses Anarchistes, Pierre Odéon
Pour les Jeunesses Syndicalistes, René GrondinAffiche annoncée dans Le Libertaire du 13-20 mai 1921 (2e série, 3e année, nº 121).
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[ texte ]
- texte :
Mauricius fera trois conférences
Salle de l’Union des syndicats
33, rue de la Grange-aux-Belles, 33Jeudi 23 juin à 8 h 1/2 précises
Le régime des Soviets
L’organisation soviétique et la vie actuelle en RussieJeudi 30 juin à 8 h 1/2 précises
Le syndicalisme en Russie
et les forces antibolchevistes. Les socialistes-révolutionnaires et les anarchistesJeudi 7 juillet à 8 h 1/2 précises
Le bolchevisme en France
L’adaptation du bolchevisme au mouvement révolutionnaire français — ConclusionsLes portes ouvriront à 20 heures
Participation aux frais : un franc
[marque syndicale] Imp. G. Sauvard, 61, rue Pascal, Paris.
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texte
- texte :
FÉDÉRATION DES JEUNESSES ANARCHISTES
Qu’est-ce que la Jeunesse Anarchiste I
La Jeunesse Anarchiste est un groupement de jeunes épris de liberté, qui par ses efforts coordonnés s’efforce de fournir aux individus ayant le souci de s’affranchir intégralement, la facilité d’examiner les problêmes sociaux sous toutes leurs formes.
DANS QUEL BUT ?
Dans le but de former des êtres conscients capables de se diriger seuls.
POUR QUELLE RAISON ?
Parce que nous plaçons nos espoirs dans l’éducation de chaque individu pour l’acheminement vers une Humanité meilleure.
Persuadés que l’esclavage politique, économique et moral repose principalement sur l’ignorance des foules, sans laquelle aucun Gouvernement, aucune exploitation ne saurait exister.
C’est pourquoi, camarades, nous vous convions à assister à toutes nos réunions dans lesquelles la libre discussion est élevée à la hauteur d’un principe.
Penseurs de toutes écoles, révoltés de toutes catégories, camarades de toutes professions, qui aspirez à un peu plus de justice et de mieux-être, ne comptez que sur vous-mêmes ; alors vous serez capables d’accomplir de profondes transformations sociales.
Annonce parue dans La Jeunesse anarchiste nº 1 (15 mars 1921).
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- texte :
[…]
[…
Grand Meeting
…]
Affiche citée, entre autres, dans Le Libertaire du 24 février 1922 :
Une affiche
Pour permettre aux groupe d’organiser, dans les meilleurs conditions, des réunions en faveur de notre admirable Cottin, l’Union Anarchiste vient d’éditer trois mille affiches passe-partout (format colombier) avec place en blanc, pour l’indication du lieu et du jour de la réunion, du nom des orateurs et du groupe organisateur.
L’Union Anarchiste laisse ces affiches au prix de 17 fr. le cent. Franco : 20 fr.
Adresser les commandes et les fonds à Bertelletto, 69, boulevard de Belleville, Paris (11e).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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texte
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Élections législatives du 11 mai 1924 — Liste libertaire
Électeurs endurcis !
Plus de cinquante années de suffrage universel, pendant lesquelles le benêt populo a été constamment berné avec les mêmes boniments, ne vous ont pas encore démontré l’inanité, la nocivité même du bulletin de vote comme moyen de combat pour la défense de votre existence.
Nous le regrettons, nous vous plaignons fort, mais nous ne désespérons pas d’être un jour entendus de vous.
En attendant, faites-nous le plaisir de nous lire jusqu’au bout ; ensuite vous retournerez à vos occupations. Mais si vous êtes des gens normaux, bien doués, nous vous mettons au défi de terminer la lecture de cette affiche sans que votre cœur s’émeuve à la pensée des malheureux qui, cette année encore, ne sentiront qu’à travers les vitres opaques, les grillages ténus et les barreaux solides d’une prison, le renouveau qu’amène le printemps.
Ils en appellent à vous désespérément
Ils sont près de cent mille, dans les bagnes civils et militaires, qui ont mis en vous, peuple français, toute leur espérance. Ils n’ont plus confiance dans les parlements et ils ne comptent que sur vous et votre énergique action — ouvriers et hommes de cœur de tous les partis — pour les tirer de leur géhenne.
Qu’ont-ils fait ?
Beaucoup d’entre-eux n’ont pas fait la guerre sans en trouver une nausée profonde et à la fin leur conscience l’a emporté sur tout : sur les préjugés patriotiques, sur les conseils intéressés des diplomates et des soudards, sur la crainte de l’avenir, et bravement, ils ont déserté.
Beaucoup d’autres ont commis une de ces mille infractions que le code militaire napoléonien réprime si implacablement.
D’autres encore ont chapardé par ci par là de quoi ne pas mourir tout à fait de faim.
Tous ont très bien agi puisqu’ils n’ont fait aucun tort à leurs pareils en misère et en esclavage.
Nous, qui portons sur eux et leurs actes ce jugement approbatif, nous sommes des anarchistes. C’est dire que nous sommes disposés par nos conceptions à approuver tout ce qui sape cette société faite d’arbitraire sans nom.
Vous, qui êtes encore des électeurs, vous admettez la soumission aux lois et vous ne comprenez pas toujours, et approuvez encore moins, ceux qui se rebellent contre elles. Mais si vous êtes francs et honnêtes — et vous l’êtes — vous ne pouvez consentir à ce que les « fautifs » demeurent en prison alors que les grands voleurs des régions dévastées et les généraux assassins sont couverts d’honneurs.
Ceux-là ont réhabilité l’humanité
Parmi les cent mille emprisonnés privés, depuis des années, des tendresses d’une maman, des caresses d’une compagne, des baisers si doux des tout petits, ils se trouve des individus d’élite qui méritent, outre votre fraternelle pitié, toute votre admiration.
Émile Cottin, Gaston Rolland, Jeanne Morand sont de ceux-là.
L’opinion publique s’est déjà prononcée en leur faveur sans que leurs bourreaux lâchent prise. Il faut que la pression populaire se renouvelle et vainque cette fois.
Émile Cottin voulut venger les morts de la guerre et blessa légèrement le sinistre et jusqu’auboutiste effréné Clemenceau.
Voyez ce qu’il écrit à son frère :
« Après cinq années d’emprisonnement, je me trouve dans le même état d’esprit qu’aux premiers jours de mon incarcération. Je ne regrette point ma jeunesse perdue et je donnerais de grand cœur ce qui me reste de vie pour que les hommes n’aient plus de raisons de s’entretuer jamais. »Gaston Rolland s’est refusé à porter les armes ; il a préféré obéir à sa conscience plutôt qu’à la soldatesque avide de carnage.
Entendez-le déclarer au Conseil de guerre :
« Je ne me repens de rien. Ce n’est pas par couardise, ni par intérêt personnel que je suis insoumis. Si je l’avais voulu, ma connaissance de l’acier m’aurait ouvert les portes d’une usine. Mais je me refuse à fabriquer des instruments d’assassinat aussi énergiquement qu’à assassiner moi-même. Je suis insoumis par principe. »Jeanne Morand dit du pacifisme durant la guerre et vit la patte de la « Justice » s’abattre sur ses faibles épaules. Récemment il lui fut refusé de se rendre au chevet de sa mère mourante.
Et voici la lettre qu’elle adressait alors au Garde des Sceaux. :
« Voilà près d’un mois que je fais vainement appel à votre esprit de justice et à vos sentiments d’humanité — que je vous implore pour ma mère non pas pour moi, — c’est à croire que votre cœur est de pierre et que la Justice à laquelle vous présidez est tout simplement l’injustice. »Vous ne voterez pour nous, ni pour personne
Passants, qui nous lisez, nous ne venons pas quémander vos suffrages. Nous serions heureux si nous avions réussi à attirer votre attention attendrie sur le sort des embastillés qui ne sont pas plus coupables que nous et vous, beaucoup moins que ceux qui nous gouvernent, et qui ont bien droit aussi, n’est-ce pas, au peu de libertés qui nous sont accordées.
Ne pensez pas les libérer en votant blanc, tricolore ou rouge.
Pour les libérer il faut être prêts à vous libérer vous-mêmes et ce n’est pas votre cas puisque vous vous apprêtez à aller voter, à vous donner des maîtres, des lois et des prisons.
Hélas ! par votre faute, les cent milles emprisonnés risquent fort de voir durer leur supplice.
Mais il se peut que quelques-uns d’entre-vous aient parcouru cet appel avec fruit ; alors, soyez des nôtres, apprenez à mieux nous connaître, approfondissez nos doctrines et joignez-vous à nous dans nos manifestations pour Toute l’amnistie.
Commencez par lire chaque jour le quotidien anarchiste “Le Libertaire”
ce sera déjà entre vous et nous le commencement du lien de solidarité qui deviendra de plus en plus indestructible.Vive l’amnistie et l’anarchie !
Vu le candidat :
[marque syndicale] [impr.]
Affiche signalée dans : Marcos, Violette ; Marcos, Juanito. — Itinéraire d’un anarchiste : Alphonse Tricheux, 1880-1957. — Portet-sur-Garonne : Loubatières, 2011. — (Libre parcours).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
École du propagandiste anarchiste
Samedi 11 octobre, à 20 h 30 précises
au bénéfice de l’école
Salle des fêtes de l’Égalitaire, 17, rue de Sambre-et-Meuse
Grande soirée artistique consacrée au poète paysan Eugène Bizeau
avec la présence de celui-ci et le concours des chansonniers
Géo Robert, Marcel Courtot, Duc Clovys, Marcau, Charlotte Lutz, Maud-Geer, Boyette, Costia et de mme Dagmar-Gérad, de l’Odéon
le piano sera tenu par Mlle Lemonnier
le Groupe Théâtral interprètera
Leu Commune
pièce en un acte de Gaston Couté
À 23 h 50
Grand bal de nuit
Orchestre Michel Poncy
Prix des places : concert 3 frs ; concert et bal 5 frs ; bal 3 frs
[marque syndicale] Imp. "La Fraternelle", 55, rue de Pixéricourt, Paris
Affiche signalée dans le livre des éditions Christian Pirot : Eugène Bizeau a 100 ans.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
[Ont-ils été soldats : grand meeting]
[Ont-ils été soldats : grand meeting]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Au bétail électoral]
[Au bétail électoral]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
![]() 1906 |
![]() 1906 |
[Au dessus du bétail : élections législatives de 1914]
[Au dessus du bétail : élections législatives de 1914] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 62 × 43 cm.
sources :
[Aux électeurs ! Grand Meeting]
[Aux électeurs ! Grand Meeting]. — Paris : Groupe anti-parlementaire du 15e arrondissement (Paris), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Avant 1789 et depuis… : élections législatives du 10 mai 1914]
[Avant 1789 et depuis… : élections législatives du 10 mai 1914]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 91 × 61 cm.
sources :
![]() 1910 |
[Bilan de la législature]
[Bilan de la législature]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Cochons : élections législatives de 1914]
[Cochons : élections législatives de 1914] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
![]() 1910 |
![]() 1906 |
![]() 1908 |
[La Bastille de l’Autorité]
[La Bastille de l’Autorité]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1906 |
[La Commune de 1871, film édité par le Cinéma du Peuple]
[La Commune de 1871, film édité par le Cinéma du Peuple] / Maximilien Luce. — Paris : le Cinéma du Peuple, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quatre ou plus ) ; 130 × 94 cm.
sources :
![]() 2011 |
[La meilleure réforme]
[La meilleure réforme] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
![]() [s.d.] |
![]() 1988 |
![]() [ 1980 ?] |
![]() [ 2012 ?] |
![]() [s.d.] |
![]() 1994 |
[La Vérité]
[La Vérité] / Léon Israël. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier vert ) ; 66 × 49 cm.
sources :
![]() 1906 |
[Le candidat et la poire : élections législatives]
[Le candidat et la poire : élections législatives] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge , papier blanc ) ; 62 × 43 cm.
sources :
![]() 1910 |
![]() 1910 |
[Le criminel]
[Le criminel]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1906 |
![]() 1906 |
![]() 1906 |
[Les anarchistes de votent pas : élections législatives de 1914]
[Les anarchistes de votent pas : élections législatives de 1914]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste) : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Article « Appel aux anarchistes pour la campagne antiparlementaire » de la Fédération dans Le Libertaire du 18 avril 1914. Cet article cite aussi la brochure Ce que veulent les anarchistes de Thonar, proposée à 15 francs le mille, et le tract — paru dans le numéro précédent du 11 avril — qui reste à imprimer pour 2.000 francs.
[Pourquoi nous voulons la paix en Russie]
[Pourquoi nous voulons la paix en Russie]. — Paris : ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants) : Société des amis des peuples de Russie, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Voter, c’est faire le jeu de la réaction]
[Voter, c’est faire le jeu de la réaction]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [50 ?] × [33 ?] cm.
sources :
[Comment on devient naturaliste, conférence par le savant Albert Mary]
[Comment on devient naturaliste, conférence par le savant Albert Mary]. — Paris : Foyer du XIe : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Massen Versammlung, Emma Goldman]
[Massen Versammlung, Emma Goldman]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Qu’est-ce que le Foyer du XIe ?, conférence-controverse : « contre la dictature du prolétariat »]
[Qu’est-ce que le Foyer du XIe ?, conférence-controverse : « contre la dictature du prolétariat »]. — Paris : Foyer du XIe : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1920 |
[Qu’est-ce que le Foyer du XIe ?, conférence-débat : « La dictature du prolétariat en Russie »]
[Qu’est-ce que le Foyer du XIe ?, conférence-débat : « La dictature du prolétariat en Russie »]. — Paris : Foyer du XIe : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
![]() 1920 |
[Redoublons d’énergie]
[Redoublons d’énergie]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : CSR_ (Comités syndicalistes révolutionnaires : 1919-1921) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], (Fraternelle (Paris), La). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 121 × 72 cm.
sources :
[Au peuple !]
[Au peuple !]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1921 |
[Contre la guerre ! Contre le crime !!]
[Contre la guerre ! Contre le crime !!]. — Paris : Jeunesses anarchistes : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1921 |
[Contre la guerre : l’insoumission et l’insurrection]
[Contre la guerre : l’insoumission et l’insurrection]. — Paris : Ligue internationale des réfractaires à toutes guerres : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[La mobilisation c’est la guerre]
[La mobilisation c’est la guerre]. — Paris : Jeunesses anarchistes : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1921 |
![]() 1921 |
[Mauricius fera trois conférences]
[Mauricius fera trois conférences]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.
sources :
[Qu’est-ce que la Jeunesse anarchiste ?]
[Qu’est-ce que la Jeunesse anarchiste ?]. — Paris : FJA_ (Fédération des jeunesses anarchistes), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[meeting Cottin]
[meeting Cottin]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 90 × 63 cm.
sources :
[Électeurs endurcis ! Élections législatives du 11 mai 1924 : liste libertaire]
[Électeurs endurcis ! Élections législatives du 11 mai 1924 : liste libertaire]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Grande soirée artistique consacrée au poète paysan Eugène Bizeau]
[Grande soirée artistique consacrée au poète paysan Eugène Bizeau]. — Paris : École du propagandiste anarchiste, (Fraternelle (Paris), La). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[À bas la guerre !…]
[À bas la guerre !…]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 120 × 60 cm.