Paris
1999 affiches :
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[ imagerie en 13 vignettes : dessin de Lapiz, texte de Jean Grave ]
- texte :
Imagerie des Temps nouveaux — Planche n° 1
Chauvinard
[vignettes numérotées]
1. Chauvinard tire au sort. — 2. Le jour du départ arrivé, les parents commencent à s’apercevoir que la Mère-Patrie prend plus qu’elle ne donne. — 3. Chauvinard commence à prendre un avant-goût du troupeau. — 4. I1 s’initie aux intelligentes manœuvres et à la politesse militaire. — 5. Il s’habitue de plus en plus à être mené en troupeau comme le bétail. 6. Et aux longues stations stupides. — 7. L’État lui sert généreusement la pâtée. — 8. Mais la cantine est là pour aider à l’abrutissement. — 9. Aux colonies, il est un héros ! — 10. Mais le nègre est un animal méchant qui, parfois, se défend. — 11. Sa maigre pension étant insuffisante, il mendie. — 12. Les gendarmes l’arrêtent. 13. Emprisonné, il commence à comprendre que l’organisation sociale ne profite aux uns qu’au détriment des autres.
J. GRAVE, Imprimeur-Éditeur, 140, rue Mouffetard, Paris.
Affiche parue insérée dans Les Temps nouveaux, 4e année, n° 15 (6-12 aout 1898).
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[ texte ]
- texte :
Le Libertaire
Théâtre Moncey
50, avenue de ClichyLe samedi 3 septembre 1898, à 8 heures et demie du soir
Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure
sujet traité
Dreyfus est innocent !
Aux hommes libres !
Oui, Dreyfus est innocent !
Tous ceux qui ont impartialement étudié l’affaire sont acquis à cette conviction.
La vérité éclaté aujourd’hui si lumineuse, si écrasante, que l’État-Major et ses complices en sont épouvantés.
Les feuilles Saint-Dominicaines auront beau mettre tout en œuvre pour perpétuer l’erreur, elles auront beau couvrir d’insultes les défenseurs du droit, il faudra bien que le monument de mensonges et de crimes édifié par les Mercier, les Henry, les du Paty de Clam et les Esterhazy s’effondre un jour ou l’autre.
Il dépend des hommes de cœur et d’énergie que ce jour soit proche. C’est à ceux-là, à tous, quelles que soient leur religion, leur race, leurs opinions politiques et leur situation sociale, que je m’adresse.
* * *
Il faut que toutes les responsabilités soient établies.
Il faut que chacun — si haut placé qu’il soit — supporte le poids de ses fautes.
Il faut que la conscience publique se soulève et exige la vérité tout entière.
Des décisions prises par des militaires, j’en appelle au bon sens des hommes libres. Des arrêts prononcés par les Conseils de guerre, j’en appelle à la justice du Peuple.
* * *
Ma certitude est complète, ma conviction inébranlable. J’irai partout propager la vérité et je ne m’arrêterai que lorsque celle-ci sera triomphante.
Que tous ceux qui sont pénétrés de la confiance qui m’anime fassent de même, et bientôt si formidable sera l’effort, que l’indignation universelle réclamera et accomplira la liquidation sociale démontré.
Sébastien Faure
Mes conférences sont toujours contradictoires. J’invite tout spécialement à celle-ci — et pour y prendre la parole si bon leur semble — les Nationalistes et les Antisémites.
S’ils ont confiance en leurs affirmations, qu’ils viennent les soumettre à la discussion publique.
Sébastien Faure.Entrée : Premières, 1 fr. — Secondes, O fr. 50
Nota. — Cette liage ne peut être affichée que revêtue d’un timbre de 0 fr. 12 centimes.
Imprimerie spéciale du Libertaire, 10, rue Flocou, Paris
Parue au dos du Libertairen° 145 (4-10 septembre 1898).
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[ texte ]
- texte :
[…]
Salle des Mille Colonnes — 20, rue de la gaîté
le samedi 12 février 1898, à 8 heures 1/2 du soir
Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure
sujet traité
L’agitation
d’où vient-elle ? — où va-t-elle ?
À tous,
Placés au-dessus et en dehors des factions qui se disputent le pouvoir, n’ayant d’autre passion que celle de la vérité, nous offrons à tous la faculté de rechercher avec nous, dans une discussion publique, la réponse à ces deux questions.
L’agitation se propage et s’intensifie.
Demain, peut-être, le déchaînement des ambitions politiques et des hypocrisies religieuses fera des victimes.
Il faut au moins savoir pourquoi la bataille et quel en est l’enjeu.
Hautement, sincèrement, nous dirons, nous, les convictions qui nous animent et le but que nous poursuivons.
Si nos adversaires ont des idées, cuis ne redoutent pas de venir les confronter avec les nôtres.
La tribune sera accessible à tous et chacun pourra y exposer librement sa pensée.
Les organisateurs.
Entrée : 50 centimes.
(le placard ci dessus ne peut être affiché)
Imprimeur-gérant : Lafond, 5, rue Briquet — Paris
Parue au dos du Libertaire n° 117 (12-18 février 1898).
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[ texte ]
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Ligue de la Régénération humaine
Bonne éducation — Bonne naissance
Comité de la Ligue française : président, Paul Robin (de Cempuis)
Eugène Fournière, conseiller municipal ; docteur Meslier, 106, boulevard national, à Clichy
citoyennes Garnier, Blanche Cabaille ; Léon Marinont, secrétaireSamedi 15 janvier 1898, à 8 h /2 du soir
à la Maison du Peuple de Paris, 4, impasse Pers (47, rue Ramey)
Conférence publique
par les citoyens
Eugène Fournière, conseiller municipal ; docteur Meslier, de Clichy
Sujet traité :
I. — Le néo-malthusianisme et le socialisme ;
II. — Des avantages multiples que présente le limitation scientifique du nombre des naissances.Pris d’entrée : 0,20 c., pour frais de salle.
Les citoyennes sont spécialement invitées
Nota. — Les dames sont spécialement invitées.
La Ligue de la régénération humaine publie la brochure Moyens d’éviter les grandes familles. Adresser les demandes au secrétaire, Léon Marinont, 8, rue de Tanger, Paris. Prix : 0,50 c.
Imp. Alb. Rancin, 39, rue Simart
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[ texte ]
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Élections législatives du 8 mai 1898
Première circonscription du XVIIIe arrondissement. — Quartier des Grandes-Carrières
Édouard Caris, candidat abstentionniste
Peuple réfléchis !
En ce moment de période électorale, les murs sont garnis d’affiches, toutes plus alléchantes les unes que les autres. On te fait des promesses, on te supplie : prend garde, les dents des loups sont usées, ils ne peuvent plus te mordre sans que tu leur en pose de nouvelles ; c’est pourquoi ils se font doux et suppliants.
Hier encore, ils te mordaient ; aujourd’hui ils t’implorent. Seras-tu assez fou pour leur poser un nouveau dentier ?
Réfléchis ! Dois-tu voter, oui ou non ?
Si tu votes, tu obtiendras de nouvelles lois, desquelles tu ne pourras te peindre quand elles te frapperont, car tu auras nommé des maîtres pour les faire. Si ton candidat ne passe pas, tu seras le joueur malheureux, mais tu n’auras pas le droit de te plaindre ; car seul celui qui n’a pas joué a le droit de ne pas vouloir payer les frais de la partie.
Réfléchis, malheureux, tu veux ta liberté, et tu veux des lois ! Mais songes que les lois entrainent la répression, et que la répression est une entrave à la liberté. Donc réfléchis te dis-je, car il n’y a pas trois partis. Il n’y en a que deux, celui des oppresseurs et celui des opprimés. Tant qu’aux nuances des candidats, ce sont des bâtons teints de différentes façons, mais frappants. Tout en votant, tu choisis le bâton de la couleur qui te plait le mieux pour être frappé.
Et puis je te pose cette question si facile à résoudre : L’homme peut-il oui ou non se diriger seul ? Si oui, pas besoins de dirigeants. Si non, il pourra bien moins en diriger d’autres.
Tu me parles de mettre des hommes intelligents, tu ne saurais les trouver, personne ne possédant l’aune à mesurer les intelligences et comme dit le proverbe, dans l’incertitude, abstient-toi. C’est le conseil que je te donne.
Te voila averti, à toi d’agir, j’ai fait mon devoir, fais le tien, en criant avec moi : Vive l’harmonie de l’humanité par la liberté intégrale !
Vu, le candidat abstentionniste :
Édouard Caris
Paris. — Imprimerie Caris, 37, rue Lamarck
-
Édouard Caris est domicilié à Angers
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texte
- texte :
Élections législatives du 22 mai 1898
Scrutin de ballotage
Candidature de protestation
Pour la révolution italienne
Meeting
Maison du peuple, impasse Pers, 47, rue Ramey
Jeudi 19 mai 1898, à 8 h. 1 /2 du soir
Orateurs E. Girault, Boicervoise, Lévy, Tortelier, Bateau, Sadrin, Bestiaux, Brunet, Bordenave.
Appel à tous les Révolutionnaires
Dans un énergique et sublime élan de révolte, les révolutionnaires italiens se jettent résolument contre un pouvoir inique qui les affame, afin d’arracher à la bourgeoisie, à la royauté, un peu plus de pain, un peu plus de liberté. La prison, puis les balles et la mitraille ont répondu aux révoltés ; 1.000 des nôtres (de l’aveu mème des dirigeants) sont couchés sur les pavés de Milan, la répression commence, terrible, impitoyable, et menace d’arrêter l’élan populaire pour le noyer dans une mare de sang.
Les révolutionnaires de Paris, les sincères, tous ceux qui ont des leurs couchés, là-bas, au bagne ou dans les fosses du Père-Lachaise, tous ceux dont les amis, les frères, les pères sont tombés pour la liberté, tous ceux qui ont souffert pour la Grande Cause, tous ceux qui ont au cœur ou dans le cerveau, un Idéal de raison et d’humanité, tous ceux-là vont-ils rester sourds aux cris de douleur de nos frères d’Italie qui luttent et meurent en opprimés pour les opprimés.
Paris, le Paris des faubourgs, le Paris des Révolutions de 1848 et de 1871, va-t-il se réveiller ? Sinon pour aider par l’action nos frères d’Italie, tout au moins pour leur porter secours, les soulager, les encourager.
Des emprisonnés, des blessés, des affamés, des veuves, des enfants, vont avoir à supporter d’affreuses tortures.
Révolutionnaires de toutes les écoles et de tous les partis,
Militants de tous les pays,
Irons-nous à eux ? Nous l’espérons !
La Révolution n’a pas de frontières !
Les opprimés n’ont pas de pays !
La patrie des gueux est une : L’Humanité.Vive la Révolution Universelle !
Vu : le candidat de protestation.
Entrée : 0 fr. 25 centimes
P.S.— Le Comité de Gt Révolution italienne fait appel à tous les citoyens qui voudraient secourir par solidarité les camarades italiens. Permanence tous les jours, de 10 h. du matin à midi, 1, rue Lavieuville.
Paru en page 3 de Le Droit de vivre, numéro 5 du 18-24 mai 1898
Pour le « massacre de Bava Beccaris » (Milan, mai 1898) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Milan
https://it.wikipedia.org/wiki/Moti_di_Milano- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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texte
- texte :
Élections législatives du 8 mai 1898
Le Droit de vivre
Journal hebdomadaire paraissant le mercredi
Nous voici en pleine fureur électorale, le Suffrage Universel apparaît à tous comme une branche de commerce capitaliste. C’est le sport de la flagornerie, des calomnies et des promesses mensongères.
Électeurs, si nous faisions un peu notre compte, Droit et Avoir, le voulez-vous ?
Depuis cinquante ans, toujours dupés, nous votons à certaines dates, et donnons ainsi, à d’autres hommes le droit de nous commander, de nous faire des lois et de nous punir si nous n’observons pas ce qu’ils ont voté.
Qu’avons-nous obtenu pour améliorer notre existence ? rien : les députés font leurs propres affaires et non les nôtres. Ils ne peuvent faire que les lois politiques, de répression, de conservation de l’ordre meurtrier établi. De la question de la vie de chaque jour qui rend chacun de nous si anxieux, des moyens de vivre pour l’ouvrier et le miséreux, il n’en est jamais question dans les parlements.
Dans ces assemblées on ne peut s’occuper que d’impôts à prélever, de dépenses à formuler, de libertés à entraver, d’alliances et d’emprunts à contracter, de fêtes à donner aux despotes, d’illusions à entretenir chez le peuple et de sang à verser.
Les parlements ne sont institués que pour gérer et défendre les intérêts des riches. Bien fourbes et bien niais sont les socialistes ambitieux qui désertent les rangs du prolétariat et osent affirmer qu’il peut sortir une émancipation quelconque du Suffrage Universel.
Les lois qui semblent tout d’abord favorables à notre délivrance ne tardent pas à être tournées contre nous : par l’instruction obligatoire les curés et les laïques meublent le cerveau de l’enfant contre lui-même, ils lui apprennent la résignation, le respect de ses maîtres, des biens pris sur notre travail et notre misère.
Quels sont les résultats des lois contre le clergé ? jamais il n’a été plus puissant, il parle ouvertement d’exterminer les incroyants, exalte les temps maudits des siècles d’inquisition où tout tremblait devant la robe blanche d’un dominicain, où la pensée humaine ne pouvait s’affirmer que sur les bûchers.
Selon son habitude historique, le clergé commence sa guerre religieuse contre la race juive sachant bien, qu’après l’extermination des juifs, rien ne résistera à ses projets sanguinaires. Ce qui se passe à Alger actuellement est fait pour ouvrir les yeux plus aux aveugles.
Les députés ont fait des lois pour balayer les routes et les rues des pauvres sans travail, sans pain et sans gite, qu’ils qualifient de voleurs et relèguent à Cayenne.
Ils ont voté les lois scélérates et la police secrète devient un scandale public, elle interroge concierges, patrons, administrateurs, sur qui lui est signalé ou lui déplait, et dresse des listes de suspects.
Que deviennent ces listes ? À qui sont-elles destinées ? Ce genre de police que nous supportons nous fait ressembler à une nation de mouchards.
Un mouvement de faits, sinon d’idées, en arrière de 1848, s’accentue. Le dégoût épouvantable de la vie qui nous est faite, à tous, sévit, sur la population, les suicides isolés et par groupes qui ont lieu chaque jour le prouvent.
Nous étouffons sous la cagoule autoritaire. Nous voulons de l’air. Nous voulons vivre !
La Terre, d’où vient toute chose, offre à tous ses fruits et ses richesses, ne connait ni bâtards, ni parias ; elle peut produire, aidée par la science, vingt fois le nécessaire à ses habitants, et cependant, les populations sont en proie à la faim, à la misère ? et ce sont ceux qui travaillent le plus qui n’ont rien ! Dans les pauvres ménages, le pain est mesuré aux enfants. Cet ordre de choses injuste doit changer. C’est par la propagande des idées libertaires et la révolte qu’il le sera.
Électeurs, n’aliénez pas votre liberté, ni vos intérêts en les confiant à un autre homme. Ne vous choisissez pas de maîtres, gardez le droit de vous révolter, celui de vivre.
Vu le candidat :
Nota. — Cette feuille peut-être affichée, non timbrée, mais revêtue du nom d’un candidat, en période électorale
Adresser tout ce qui concerne le Droit de vivre à Constant Martin, 12, impasse Briare (rue Rochechouart), Paris
Imprimerie spéciale du Droit de vivre, 55, rue d’Hauteville, Paris
Paru en page 4 de Le Droit de vivre, numéro 3 du 4-11 mai 1898
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[ texte ]
- texte :
Grand meeting
public et contradictoire
Salle Octobre
46, rue de la Montagne Sainte-Geniéve, 46
Vendredi 8 juillet 1898 à 8 heures et demie précices du soir
avec le concours de
Louise Réville, publiciste
Brunet, Girault, Tortelier, Sadrin, etc.
Ordre du jour :
Zola et les étudiants
Groupe organisateur : Le Cri de révolte
Paris — La Petite Imprimerie, 9, rue de Clignancourt - Téléphone 407-52
« Sainte-Geniéve » pour « Sainte-Geneviève »
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Salle Chayne
12, rue d’Allemagne, 12
Le samedi 22 janvier 1898, à 8 heures et demie du soir
Grand meeting public & contradictoire
organisé par le journal Le libertaire
ordre du jour
Sabre et goupillon
orateurs inscrits
Sébastien Faure, Broussouloux, Henri Dhorr, etc,Les derniers avènements ont eu l’heureux résultat de faire tomber les masques et de préciser nettement la situation.
On sait aujourd’hui que sous les impostures : Patrie, Drapeau, Honneur de l’Armée, Antisémitisme, se dissimule une honteuse alliance entre
Le sabre le goupillon
Cette alliance avait mobilisé, lundi soir, ses troupes de première ligne : Sociétés de tir et de gymnastique ; organisations patriotiques, groupements antisémites, cercles catholiques, petits braillards rive-gauche de la réaction.
Ils étaient des milliers, au Tivoli Vaux-Hall, réunis dans le but de réclamer au gouvernement de curés que nous subissons des poursuites contre tous ceux qui refusent de collaborer à leur odieux projet de dictature.
Quelques centaines d’hommes de courage et de conviction ont réduit à l’impuissance leurs ardeurs belliqueuses ; mais leur fureur de répression n’a lait que puiser une force nouvelle dans la rage de cette mémorable raclée.
Camarades,
Nous offrons à ces incorrigibles souteneurs de l’Église et du Militarisme l’occasion d’exprimer publiquement les sentiments qui les animent et le but qu’ils poursuivent.Celle intéressante discussion mettra en présence : les partisans de l’éteignoir et ceux de la lumière, les individus qui tentent de ressusciter un passé de despotisme, de misère, et les hommes spis aspirent à un avenir de bien-être, d’affranchissement.
Ceux qui assisteront à cette instructive rencontre d’opinions contradictoires verront, sans difficulté, de quel coté se trouve la raison.
Le Libertaire
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Prix d’entrée : 50 centimes
L’imprimeur-Gérant : Lafond, 5, rue Briquet
Parue au dos du Libertaire n° 114 (22-29 janvier 1898).
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[ texte ]
- texte :
Pour les familles des récentes victimes des lois scélérates
Maison du Peuple, 47, rue Ramey (impasse Pers)
Le samedi, 26 novembre 1898, à 8 h. 1/2 du soir
Grand meeting
public et contradictoire de protestation contre
les lois scélérates
Avec le concours assuré de
Aristide Briand — Antoine Cyvoct — Émile Janvion — Charles Malato —Pierre QuillardÀ tous !
Les lois de décembre 1893 et de juillet 1894 sont une honte.
On les a dénommées « scélérates », on a eu raison.
Elles constituent un attentat permanent à la sécurité de chacun.
Véritable prime inerte à la délation, elles convertissent ce pays en une nation de mouchards.
Les Gouvernants prétendent quelles elles n’ont été faites qu’en vue de circonstances exceptionnelles et que, présentement, elles ne sont pas appliquées.
Avec leur ordinaire impudeur, les Gouvernants mentent.
La conférence anti-anarchiste se propose la généralisation des lois scélérates aggravées. Par des mesures internationales, d’une rigueur sans précédent dans l’histoire, les réacteurs de tous pays s’apprêtent à traquer impitoyablement les hommes d’indépendance et de Vérité.
Camarades !
Se taire, s’incliner serait ta pire des fautes en même temps que la plus déshonorante des lâchetés.
Nous ne commettrons ni cette faute, ni cette lâcheté.
Nous protesterons.
Et vous joindrez à notre cri d’indignation l ’expression de votre colère et de voire révolte.
Ce sera le moyen le plus sûr de conjurer le système d’oppression par lequel les Dupuy de toutes les nations se préparent à étouffer la propagande et l’action de ceux qui veulent l’Indépendance libre dans la Concorde universelle.
Entrée : 50 centimes
Imprimerie spéciale du Libertaire, 10, rue Flocon, Paris
Parue au dos du Libertaire n° 157 (27 novembre-3 décembre 1898).
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- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Au Tivoli Waux-Hall
12, rue de la Douane, 12
Le samedi 15 janvier 1898, à 8 heures et demie du soir
Grande réunion publique et contradictoire : le huis clos
organisée par le journal Le Libertaire
Ordre du jour
Le huis clos
Orateurs inscrits :
Sébastien Faure — Louise Michel
Henri Dhorr — Broussouloux — Tortelier
Aux hommes libres !
Ce n’est pas en raison des intérêts particuliers en jeu que l’ignoble comédie judiciaire du Cherche-Midi nous passionne.
C’est à cause des questions d’ordre général qu’elle soulève.
De Dreyfus ou d’Esterhazy, quel est le traitre ? — Nous l’ignorons.
Hormis ceux qui sont résolus à ne rien dire, nul n’est en état d’apporter des preuves.
Ce qui est certain, c’est que ces deux affaires restent enveloppées dans les ténèbres du Huis clos.
Qu’il s’exerce contre nos amis ou nos ennemis, qu’il innocente ou frappe, qu’il soit complet ou partiel.
Le huis clos est une infamie
Car le huis clos, c’est la voix étouffée, c’est l’impossibilité pour celui qu’étreignent les griffes judiciaires de présenter librement sa défense ; c’est la lettre de cachet sournoisement rétablie, avec cette circonstance terriblement aggravante : la lettre de cachet avait un caractère nettement arbitraire, le huis clos se couvre des oripeaux de la légalité.
La clameur anarchiste a toujours protesté contre ce mode de jugement ; aussi notre réprobation contre le huis clos, s’appliquât-il à un ennemi, à un officier, reste entière.
Le huis clos, on s’en est servi, on s’en sert, on s’en servira pour condamner les anarchistes ; il a permis de flétrir, de déporter un juif ; demain, on peut le mettre à profit contre les socialistes, les radicaux, les pensées libres, les volontés hautaines, contre tout ce qui vibre, sait et veut.
Ici, on invoquera la raison d’État ; là, les intérêts de la patrie ; ailleurs, la saine morale ; partout, la sécurité publique ou nationale. C’est ainsi que, demain, un gouvernement aux abois peut l’appeler à son aide contre tous ceux dont il voudra se débarrasser.
Le huis clos, c’est en conséquence la prescription, la prison, la peine capitale suspendues sur tous.
C’est abominable ! C’est révoltant !
N’y aurait-il que cette circonstance en la question Dreyfus-Esterhazy qu’il faudrait s’y intéresser.
Le Libertaire
Prix d’entrée : 50 centimes
L’imprimeur-Gérant : Lafond, 55, rue d’Hauteville, Paris
Ce placard ne peut être affiché
Parue au dos du Libertaire n° 113 (8-22 janvier 1898).
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- notes :
- descriptif :
[ images d’Épinal sur l’affaire Dreyfus ]
- texte :
Histoire d’un innocent
Imprimerie Pochy, Paris ?
[…]
Bernard Lazare, cité.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte sur papier de couleur ; dessin (frontispice du Père Peinard, le cordonnier « À la botte au cul, Peinard, gniaff, journaleux » mettant en fuite : clergé, magistrature, police, capitalisme, …) ]
- texte :
Ballotage du 22 mai 1898
Le Père Peinard au populo
Ça ballotte, ça ballotte… Mais ça ne boulotte guère, nom de dieu !
Pauvre populo, t’es rudement ballot ! À preuve, l’indigestion de votaillerie que tu t’es foutue la semaine dernière.
Tu savais pourtant de quoi il retourne ? Tu étais fixé sur les candidats ! Tu n’ignorais pas que c’est tous fripouille et Compagnie !
Avant l’élection, les mendigots de suffrages t’ont promis la lune sur un plat, — après, une fois élus, ils se foutent de ta fiole dans les grands prix !
Tu savais ça, cré pétard !
Pourtant, tu as fait kif-kif les cabots qui retournent à leur vomissement : tu as pris au serieux ton couillon de devoir électoral et tu as coupé dans
La Foire aux Mensonges !
Et ce n’est fichtre pas fini : voici la ressucée électorale qui s’amène, — tu vas ballotter !
Ensuite ?… En seras-tu plus bidard ?
Je t’en fous, le pain sera toujours cher, la bidoche inaccessible et tu restera le jacque — plumé vif, tondu ras, écorché jusqu’à la gauche ! Les riches et les gouvernants la mèneront joyeuse, s’empiffreront de bons morceaux et toi, créateur de toutes les richesses, frusqué de guenilles, logé des turnes malpropres, tu te calleras des briques.
Tu seras donc voté pour la peau !
À peine te restera-t-il la maigre satisfaction d’avoir usé de ta souveraineté.
Ta souveraineté ?… Parlons-en !… Une sacrée manivelle qu’on t’as foutue là !
Ça dure trois secondes. Moins longtemps que les amours d’un moineau. T’es souverain — juste le temps de lâcher ton torchecul dans l’urne. Puis, bonsoir, en voilà pour 4 ans.
Pour s’offrir dix minutes de souveraineté réelle il faudrait vivre aussi vieux que Mathusalem.
Inutile d’en savoir plus pour comprendre ce qu’est la votaillerie : c’est comme qui dirait le
muselage universel
un outil de domination inventé par les jean-foutre de la haute, afin de nous laisser confire à perpète dans la mistoufle et mijoter dans l’abrutissement avec l’illusion de la liberté.
Comment de dépêtrer de ce fourbi dégueulasse ?
Y a pas à chercher midi à quatorze heures. Il n’y a qu’un joint efficace : un chambardement aux petits oignons.
Il s’agit d’épousseter — à grand renfort d’éventails à bourriques — la putain de société actuelle, car tout y va de guinguois, — au point que les pauvres bougres qui triment le plus sont ceux qui bouffent le moins ;
Il s’agit d’envoyer paître la vermine dirigeante : accapareurs, banquiers, ratichons, jugeurs et toute la marloupaille chameaucratique.
Cela fait, mon bon populo, tu seras à la noce !
Tous les esclavages auront été fichus à l’égout : l’esclave patronal, l’esclavage familial et aussi le hideux esclavage militaire.
Et donc, après on vivra en frangins, sans chichis ni emmiellement, — sans patrons ni gouvernants !
Mais foutre, je le rengaine : pour que ça vienne, il faut fiche la taillerie au rancard et se farcir de nerf et d’initiative.
Le Père Peinard
Vu, le candidat pour la frime :
Bons bougres, pour plus d’explications, payez-vous chaque dimanche, le Père Peinard réflecs d’un gniaff, pour deux ronds, chez tous les libraires, on en voit la farce. — Ceux qui voudront s’offrir la présente affiche n’ont qu’à acheter le numéro du dimanche 22 mai.
Paris. — Imp. Grandidier, 15, rue Levieuville.
Paru dans Le Père Peinard n° 83 (22-29 mai 1898).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte sur papier de couleur ; dessin (frontispice du Père Peinard, le cordonnier « À la botte au cul, Peinard, gniaff, journaleux » mettant en fuite : clergé, magistrature, police, capitalisme, …) ]
- texte :
élections aux conseil généraux et d’arrondissement
Le Père Peinard au populo
Encore une foire électorale ! Rien d’époilant ce coup-ci : il ne s’agit que des Conseils Généraux et d’Arrondissement.
De la roupie, donc !
Mais de la sale roupie, de l’infecte poison, — comme d’ailleurs toutes les fumisteries votardes.
En effet, pourquoi nous fait-on voter ?
Pour escamoter nos droits et (par le tour de passe-passe qu’est une élection) nous faire gober que si nous sommes malheureux et opprimés, c’est que nous aimons l’être.
Quand nous avons donné pleins pouvoirs aux jean-fesse que nous qualifions « nos élus les chameaucrates se paient notre tête : « Vous êtes dans la purée ? À vous la faute !… Il fallait voter mieux… »
Et, bonne poire, le populo se laisse foutre de soi ! Il se console en se promettant de mieux voter le prochain coup.
Quelle infecte couleuvre ! Voter bien ou mal ne change rien à l’alignement social : ce n’est pas la façon
dont on abdique qui est mauvaise, — c’est l’abdication elle-même.On s’imagine, en changeant les types qui font tourner la manivelle sociale, empêcher cette garce de mécanique de nous dégraisser et de nous broyer.
Erreur, nom d’une pipe !
C’est les institutions qui sont dégueulasses, et c’est à elles qu’il faut s’en prendre 1 Non pour les réviser et les rafistoler, — mais pour les fiche carrément au rancard.
Et comme, dans le fumier social, les institutions s’étayent l’une l’autre et concourent toutes à notre écrabouillage, c’est à toutes qu’il nous faut faire la guerre.
C’est pourquoi, malgré que les Conseils Généraux et ceux d’Arrondissement ne soient guère que la trente-sixième roue de la guimbarde gouvernementale, il n’y faut pas ménager les bâtons, afin de paralyser tant et plus leur satané fonctionnement.
Que sont ces cochonnes de parlottes ?
L’antichambre de l’Aquarium !
C’est là que se concentrent les politicards en herbe, les pognonistes en graine et autres mauvaises gales ambitieuses. C’est là que ces marloupiers lient des relations et tirent des plans, — tant pour nous masturber que nous voler.
Et ce n’est pas tout ! En plus de cette besogne immorale, qui vise à perpétuer l’abrutissement du populo, les Conseils Généraux et d’Arrondissement s’éduquent au chapardage en répartissant l’impôt et en nous soutirant la belle galette pour engraisser les rentiers et les budgétivores.
Ces parlottes sont donc des nids de malfaiteurs de La haute, — de même que toutes les parlottes de l’État.
C’est pourquoi, d’ici que l’on soit assez costauds pour leur couper la chique, soyons au moins assez marioles pour entraver leur recrutement.
Torchons-nous des bulletins de vote !
Mais, fichtre, ne nous montons pas le job : ce geste ne suffira pas à foutre en l’air la mistoufle !
Tant qu’on n’aura pas déblayé le plancher social des gouvernants, des capitalos, des galonnards, des ratichons et de toute la fripouille parasiteuse, nous mijoterons dans la dèche et notre seul espoir sera de crever à la peine, ou — si on a des protections à l’hôpital…
Cet avenir n’a rien de champêtre !
À nous d’y mettre un bouchon, en alignant, — à la force du poignet, — nue société galbeuse, échenillée de dirigeants et d’exploiteurs, et où, par conséquent, on se la coulera bougrement douce !
Le Père Peinard
Vu, le candidat pour la frime : Grandidier
Bons bougres, pour plus d’explications, payez-vous chaque dimanche, le Père Peinard réflecs d’un gniaff, pour deux ronds, chez tous les libraires, on en voit la farce. — Ceux qui voudront s’offrir la présente affiche n’ont qu’à acheter le numéro du dimanche 31 juillet.
Paris. — Imp. Grandidier, 15, rue Levieuville.
Paru dans Le Père Peinard, 2e série, n° 93 (31 juillet au 7 aout 1898) qui la présente : « L’Affiche anti-votarde . L’affiche ci-contre peut-être, — telle quelle, — détachée du journal et collée, sans timbre, n’importe dans quel patelin où il y a une élection soit au Conseil Général, soit à celui d’Arrondissement. Comme je l’ai expliqué la semaine dernière, pas ici besoin de déclaration pour être candidat à ces garces d’élections et on peut l’être en même temps dans plusieurs patelins. C’est très légal ! Les copains qui n’auraient pas encore fait leurs demandes d’affiches n’ont qu’à se patiner : c’est toujours 2 francs le cent ».
Le numéro précédent (le n° 92 du 24-31 juillet 1898) annonçait donc :
Toujours des affiches !
L’affiche est un trop galbeux moyeu de propagande pour ne qu’on ne profile pas des rares occases où elle est libérée du timbre.Or, voici que s’amènent des élections pour le Conseil général qui vont avoir lieu le dimanche 31 juillet.À nous de ne pas rater le coche !Pour la circonstance je vais me fendre d’une nouvelle affiche duPère Peinard au Populoqui sera contenue dons le prochain numéro et s’étalera à la page 4 et S du caneton.Les copains qui voudront coller celle cette moitié du caneton le pourront d’autant plus facilement que pour les élections au Conseil général c’est franc : peut être candidat qui veut, n’importe où et dans plusieurs patelins à la fois. Donc l’affiche en question, qui sera signée d’un candidat pour la frime, sera toute prête à être collée.Il va être fait un tirage à part de l’affiche et elle sera expédiée à raison de2 francs le cent.Seulement, il y a un cheveu : on n’a guère de temps devant soi !C’est dimanche prochain qu’a lieu la foire électorale des Conseils généraux. Or, il faut se patiner ! Que les copains écrivent illico — et illico on leur enverra les affiches qui seront prêtes dès lundi.De la sorte, avec de l’activité, on parera au manque de temps et on ne laissera pas défiler, — sans la saisir par la tignasse — l’occasion do servir au populo, et à bon marché, un plat de vérités.Ce que sont les Conseils généraux les bons fieux le savent : c’est l’antichambre de l’Aquarium. Là se maquillent des alliances entre ambitieux, on y tire des plans pour maintenir le populo dans l’abrutissement et on y prépare le terrain pour les élections futures.Outre ce larbin dégueulasse, le principale besogne des Conseils généraux est de répartir l’impôt.Jolie besogne, nom de dieu !Rien que ça suffirait à les faire exécrer du populo.Cela, l’affiche du Père Peinard au Populo l’expliquera par le menu, afin de faire toucher du doigt aux plus bouchés qu’il n’y a rien de bon à attendre des assemblées délibérantes : pas plus des Conseils généraux que des autres !- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (« avant l’élection », le candidat montre la lune ; « après l’élection », l’élu montre la lune de son postérieur en montant à l’« Aquarium »-Chambre des députés) par Maximilien Luce ]
- texte :
Élections législatives de mai 1898
Le Père Peinard au populo
Avant l’élection
Avant l’élection
Le candidat. — Je vous promets la lune. Je vous la donnerai ! Je le jure !
Les votards. — Vive not’ candidat ! Vive Tartempion ! Vive la Lune !…Après l’élection
Les votards. — Tartempion, ta promesse ! La Lune… il nous faut la Lûûne…
L’élu. — La lune ? La voila, bougres d’empaillés : Si le cœur vous en dit… embrasser-la !vu : le candidat pour la forme :
[Bons bougres, payez-vous chaque dimanche, le « Père Peinard » réflecs d’un gniaff, pour deux ronds, chez tous les libraires, on en voit la farce. — … ]
[impr. … Imprimerie du Père Peinard 15 rue Lavieuville Paris .]
Luce d’après un catalogue d’expo de Maximilien Luce : "Peindre la condition humaine" Somogy Editions d’Art. — Parait en supplément dans Le Père Peinard, 2e série n° 81 (8-15 mai 1898).
L’affiche sera réutilisée en 1902, toujours au Père Peinard. Le cliché sera repris pour l’édition du Libertaire en 1910 (in : Guillaume Davranche, Trop jeunes pour mourir : ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914, L’Insomniaque, Libertalia, 2014, p. 101).
Une carte postale est aussi sortie : https://cartoliste.ficedl.info/article5189.html
La parution de cette affiche est commentée dans le précédent numéro dans Le Père Peinard, 2e série n° 80 (1er-8 mai 1898) :
LES AFFICHES DU PÈRE PEINARDLa foire électorale se dévide et dans les patelins où les copains ne se sont pas encore alignés pour dégotter un candidat pour la frime, Il faut qu’ils fassent vite passé le 3 mal (cinq jours avant l’ouverture des tinettes) il n’y aura plus moche de se bombarder candidat.Les retardataires n’ont donc qu’a so patiner, nom de dieu !Je ne reviens pas sur les mie-mots de la déclaration de candidature.J’en ai assez cause dons les numéros précédents.La semaine dernière, les acheteurs au numéro et les abonnés ont reçu en prime l’affiche du Père Peinard au Populo.Ceux qui désirent en tapisser les murs de leur patelin peuvent s’en payer ; toujours aux prix suivants :Le cent, franco, 1 fr. 50.Aux copains qui pourront s’en payer un millier, le mille sera expédié, franco, pour 13 francs.Comme je l’ai déjà jaspiné, l’affiche à une sacrée supériorité sur le journal en [effet …] s’adresse à ceux qui ne savent pas [lire ?] et à ceux qui ne peuvent pas.Pour se payer un journal, il faut déjà en principe un [… ?] pour ce qu’il dégoise ; il faut aussi avoir les moyens de se l’offrir.Supérieure au canard, l’affiche tire l’œil de tous et — au grand œil — s’offre à tous, se laisse lire par tous.Le purotin qui voudrait bien se payer le journal et s’en prive faute de braise ; de même que le bougre qui, tout en ayant les moyens de l’acheter s’en passe, parce qu’il n’a pas les boyaux de la tète suffisamment décrassés ;Tous deux lisent l’affiche !Aussi, dans les riches périodes où le populo entra en branle, le journal a vivement fait de s’émanciper : il se fait affiche !Pendant la grande révolution — de 1789 à 1791 — l’Ami du Peuple de Marat et le Père Duchesne d’Hébert ne se bornaient pas à se débiter au numéro : on les collait aux coins des rues et un bon bougre en faisait la lecture à haute voix.La gouvernante connalt la puissance d’expansion de l’affiche ; aussi — tant et plus I — elle lui serre la vis avec Impôt.À nous donc d’en user largement, le peu de temps que — dans leur intérêt — les jean-foutre de la haute la libèrent de l’impôt.Or, justement, pour en profiter en plein, le père Peinard a eu l’idée d’accoucher d’uneAffiche illustréequi paraitra mardi et que les copains pourront se payer, pour l’affichage, à raison deTrois francs cinquante le cent, francoL’affiche illustrée reproduira l’idée des deux dessins parus dans le dernier numéro : le candidat promettant la lune aux électeurs et, une fois élu, leur montrant son cul.Du format du Père Peinard tout ouvert elle tiendra donc quatre pages du caneton qui, pour cette fois, sera tiré sur papier de couleur, de manière à en permettre le placardage.Pour l’affichage, il va être fait un tirage à part du dessin (à 1 fr. 50 le cent, comme je l’ai dit). Les cameras qui en désirent sont priés de le faire savoir vivement afin qu’on lise le tirage qui doit être terminé mardi.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessins : ouvrier en 1788 (poches vides sur fond de Bastille), ouvrier en 1898 (poches vides, sous fond de la colonne de la place de la Bastille à Paris) ]
- texte :
Le Père Peinard au populo
kif-kif bourriquot !
En 1788. — La Bastille bouchait le faubourd Antoine et le Populo bouffait des cailloux.
En 1898. — De la Bastille il ne reste que la cheminée… On est gavé de grands principes et sevré de bricheton et de biftecks.
Bons bougres, payez-vous chaque dimanche, le « Père Peinard » réflecs d’un gniaff, pour deux ronds, chez tous les libraires, on en voit la farce. — Ceux qui voudront s’offrir la présente affiche n’ont qu’à acheter le numéro du dimanche 17 mai 98.
Cette affiche ne peut être placardée sans un timbre de 18 centimes.
Imprimerie du Père Peinard 15 rue Lavieuville Paris.
Affiche parue dans Le Père Peinard (9e année, n° 91, du dimanche 17 au 24 juillet 1898).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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- texte :
es anarchistes et la candidature Drumont.
— Je vous propose de châtier un fourbe, l’imposteur Drumont, également ingrat. Les anarchistes se sont appliqués à Ste-Pélagie à lui rendre la prison moins désolante. Je le sauvai de la folie. Sa cellule était au-dessus de la mienne ; chaque nuit, Drumont frappait avec le manche de son balai à mon plafond et me criait : « Vous dont les fenêtres donnent sur la rue, apercevez-vous des juifs venant brûler la geôle ? »
— « Rassurez-vous, répondais-je ; je ne vois que la sentinelle nous gardant. » Je le réconfortais ; il me priait de l’éveiller en cas d’alerte. Pour être choyé par nous, Drumont jouait au révolutionnaire ; il chantait la dame dynamite ; il donnait de l’argent pour répandre le goût de la bombe. Drumont paya pour qu’on tentât d’éditer l’ode du père la Purge, commençant par cette strophe :
Puisque du Christ, le sang, les pleurs,Tyrans, n’ont pu former vos cœursAux sentiments de la colombe,Gare la bombe !Oui, Drumont essayait de se montrer un fervent de la nitroglycérine et combien de fois il insinua que ce n’était pas dans les maisons particulières qu’il fallait porter les engins, mais dans les cavernes du Sénat et du Palais-Bourbon. Vous savez comme Drumont déchanta, quand Vaillant suivit ses désirs. Il paraissait écrire en faveur de la grâce de Vaillant, mais vingt fois il exprima que le fait de notre ami était un exécrable attentat. Dès lors, vous jugeâtes l’individu que vous ne voulûtes plus connaître et alors la vilenie de celui qui, sans nous, n’aurait pu supporter sa prison, se montra. Les scribes qui nous avaient lait des mamours vous appelèrent mouchards, vendus aux juifs, ils vous dirent vendus aux juifs, parce que vous connaissiez l’être.
Un péril autrement redoutable que le péril juif est celui du prêtre. Les juifs peuvent amasser des fortunes, leur accaparement ne retardera pas l’heure de la reddition des comptes ; mais les congrégations religieuses ont vu leurs biens portés de 800 millions, en 1881, à deux milliards en 1898 ; elles ont édifié des écoles où s’atrophie la raison des enfants.
Le juif peut accaparer, nous le voyons faire ; mais le cagot, d’une main montre le ciel et de l’autre, sans que nous nous en apercevions, vide nos poches.
Camarades, vous êtes de ceux qui s’en aperçoivent, de là les outrages des antisémites, leurs calomnies, leurs mensonges. Vous les avez mis en déroute dans cent réunions ; à Tivoli-Vaux-Hall vous étiez 70 contre 3,000.
Depuis, les antisémites sont obligés d’emprunter aux brigades des recherches un agent possédant nos photographies, afin que, reconnus, l’entrée nous soit barrée, et ce sont ces rosses qui ont osé ailer dire qu’ils vous faisaient manger la colle , puis, à mille contre deux, ils ont tenté d’assassiner nos amis.
Est-ce que nous n’allons pas, compagnons, leur faire payer çà ?
Ils vont revenir, ces beaux matadores, ces triomphateurs d’Afrique. Si nous faisions passer Scipion par Grenoble, qu’en pensez-vous ?
Drumont fera annoncer sa venue, l’heure, le jour. Drumont aime les ovations préparées, les manifestations cuisinées. Voulez-vous que nous poivrions la sauce ?
Je vous en prie, mes vieux camarades, venez les 6 et 7 mai aux réunion électorales donnés par les candidats libertaires, nous y discuterons sur la façon dont nous pourrions conjurer nos voix avec les cris de la jeunesse catholique et montrer à tous ces noirs coco qui font semblant de vouloir la France aux français, mais qui tente en réalité de la livrée au jésuite, leur montrer que nous sommes bien de France et pas du Paraguay.Affiche signalée signalée par le journal antisémite et colon d’Algérie La Dépêche algérienne du 6 mai 1898, page 1. « Les anarchistes et la candidature Drumont ».
« L’appel suivant aux anarchistes, signé Paul Martinet, a été affichée cette après-midi, sur les murs de Paris » :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5330845/f1.item.zoomPour « La Dame Dynamite » (1885) du Père La Purge, voir :
https://canto.ficedl.info/spip.php?article732- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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[ texte sur papier de couleur ]
- texte :
Éditons législatives du 8 mai 1898
Les travailleurs révolutionnaires libertaires de la région de l’est de Paris et de la banlieue
Aux travailleurs
Encore une fois nous sommes appelés à voter. Encore une fois ceux qui nous gouvernent et nous opprimes vont de par leur propre volonté nous faire choisir de nouveaux maîtres.
Avant de nous prononcer sur cette question nous nous sommes demandés ce que pouvaient bien faire pour nous tous ces candidats qui viennent solliciter nos suffrages.
Le suffrage universel depuis 50 ans qu’il fonctionne n’a produit pour tous les travailleurs que des déceptions et des colères ; depuis cette époque, les divers gouvernements qui se sont succédés, n’ont fait que puiser dans le parlementarisme, la force nécessaire à la conservation de leurs privilèges.
La République actuelle qui, dès sa naissance avait fait miroiter aux yeux des travailleurs, l’espérance en des améliorations sociales, n’a fait que continuer les errements des gouvernements précédents. Bien mieux le gouvernement de la République au lieu d’être la chose publique, est devenu un gouvernement tyrannique et bourgeois, en se faisant le défenseur des capitalistes et le complice des malversations et des voleurs de la haute banque.
Nos femmes, nos filles continuent à faire concurrence dans les fabriques à leurs époux et à leurs frères pour le plus grand profit de nos exploiteurs, nos fils continuent à peupler ces bagnes qu’ont nomment casernes où ils ne cessent d’être tourmentés par leurs officiers qui les excitent et les poussent à être les assassins de leurs pères.
Quand enfin, nous les travailleurs, lassés de crever la faim, nous voulons mettre un terme à nos souffrances au moyen de grève ou de manifestations quelconques : les fusils Lebel sont là pour nous mettre à la raison. Exemple : Fourmies.
Travailleurs, il est temps que cela cesse, il est donc inutile de compter sur nos représentants car chaque loi fabriquée par ces mannequins est une entrave à la liberté individuelle.
Souvenons-nous qu’il y a quatre ans, ces mêmes représentants ont voté les lois que nous avons appelées scélérates, ou le droit de penser et d’émettre une opinion contraire à celle de nos gouvernants est assimilé au délit d’association de malfaiteurs.
Que pensons-nous de ces voleurs de liberté ! Pensons aussi à ce que nous coûtent les impôts votés chaque année par nos représentants et voyons un peu la situation budgétaire.
La dette publique pour la France se monte actuellement à 35 milliards 821.000.000 de francs. Le budget actuel est près de 4 milliards : 634 millions sont sacrifiés pour entretenir 580,000 soldats en temps de paix pour la défense absolue des intérêts capitalistes et gouvernementaux. 296 millions vont à la marine pour le seul profit des expéditions lointaines et ruineuses, et pour la satisfaction et la cupidité des financiers véreux.
Sur ce budget de 4 milliards, 1.200 millions sont donnés aux rentiers au détriment de la classe ouvrière, laquelle est chargée d’impôts et fournit la rente aux rentiers ; 56 millions servent chaque année à entretenir les religions, lesquelles enseignent l’erreur et le mensonge en corrompant les jeunes cerveaux.
Travailleurs ! Ces faits bien établis, continuerons nous à être la dupe des gouvernants. Cette souveraineté dont on nous parle tant, n’existe pas pour nous. Tant que dans la société il existera des exploiteurs et des exploités, la liberté et l’égalité ne seront que des mots. Ne sommes nous pas sous la dépendance de nos patrons ?
Le suffrage universel qui n’a no sanction ni garantie pour l’électeur ne pet servir que les intérêts des ambitieux, car le candidat qui, la veille de l’élection se ait petit, devient, lorsqu’il est élu, le maître absolu de ses actes, et par conséquent de notre souveraineté.
Que devons-nous faire pour arriver à l’amélioration de notre situation ?
Nous abstenir de voter.
Il est inutile de perdre notre temps et notre énergie à soutenir et à nous servir d’un système qui n’a jamais pu et ne pourra jamais servir à notre émancipation. C’est pourquoi nous vous conseillons l’abstention : non l’abstention irraisonnée et indifférente ; mais l’abstention consciente et active. Partout dans nos ateliers, dans nos réunions, faisons comprendre à nos camarades que la société actuelle doit disparaître pour laisser place à une organisation plus en rapport avec le droit qu’a tout être humain de vivre — et non seulement de vivre — mais encore de jouir et de satisfaire aux besoins, sans aucune entrave. Combattons donc avec énergie tous ces mendiants de suffrages de quelques condition qu’ils soient, et de quel masque qu’ils s’affublent : ne voyons en eux que des dupeurs et dévoilons leurs intrigues. Sachons bien nous pénétrer de ces principes :
La liberté ne se donne pas, elle se conquière ; de même que la souveraineté du peuple ne se délègue pas, elle s’exerce.
Notre ennemi, c’est notre maître !
À l’impuissance et à l’hypocrisie de nos gouvernants, opposons l’action qui retrempe nos forces contre l’inertie qui nous aveulit.
Ne votons pas !! Agissons !!
Vive la Révolution Sociale !
Vu le candidat pour la forme :
Paris : Imp. Ch. Gardet, 264, faub. St-Antoine
L’adresse de l’imprimeur est celle du Père Peinard.
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[ texte ; dessin (« Les Trimardeurs » ou « Les Sans-gîte » : famille sur la route) par Camille Pissarro ]
- texte :
C. Pissarro
Dessin de 1896, imprimé en lithographie pour l’Album des Temps nouveaux, n° 9 (2 avril 1898).
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[ texte ]
- texte :
Coalition révolutionnaire
Manifeste
Un coup de force se prépare :
C’est à vous, hommes libres, à vous qui êtes résolus à défendre le présent et à sauvegarder l’avenir, à vous tous, républicains, démocrates, penseurs libres, socialistes, révolutionnaires, libertaires, que nous nous adressons.
Écoulez :
Citoyens,
Les mêmes hommes qui ont voulu étrangler la justice veulent étrangler la liberté.
Peu nombreux, mais hardis et prêts à tout, ils ont fondu tous les partis de réaction en un seul : cléricaux, royalistes, césariens, antisémites, nationalistes.
Ils sont les forces déchues du passé en lutte avec les forces émancipatrices de l’avenir.
Hommes libres,
Si vous laissiez passer, si vous laissiez faire, demain le parti nationaliste égorgerait la liberté.
Ce crime ne s’accomplira pas !
Dans ce berceau d’humanité affranchie qu’est la France, vous ne tolérerez pas la glorification du gourdin, le triomphe du sabre, la tyrannie du goupillon.
Les nationalistes disent : le pays est avec nous.
Ils mentent !
Le pays c’est vous, c’est nous, c’est le travail fécond. Ils n’ont pas le pays. Ils en sont les exploiteurs.
Leur force, c’est notre inertie.
Républicains, démocrates, socialistes, révolutionnaires, libertaires :
il n’est pas question aujourd’hui de marquer le triomphe d’un parti sur un autre. il s’agit de défendre le patrimoine commun : la liberté.Courons tous à failli le plus proche et tendons lui la main. que toutes rivalités de groupes et de partis disparaissent. sous le bourgeron comme sous le paletot, cherchons le cœur qui bat à l’unisson du nôtre.
Formons une armée de résistance, compacte.
Combinons nos forces pour l’action.
L’heure décisive a sonné. soyons prêts. sachons disputer aux bandes réactionnaires et liberticides la rue glorieuse, la rue des revendications énergiques, la rue des barricades et des révolutions.
Alerte, camarades ! debout pour la liberté !
Allemand, Charles Albert, Pierre Bertrand, Aristide Briand, Broussouloux, Cyvoct, Faberot, Sébastien Faure, Janvion, Joindy, Henri Leyret, Charles Malato, Matha, octave Mirbeau, Pellerin, Pell0ut1er, Pouget, Valéry.
Le dimanche, 23 octobre 1898, à 2 heures de l’après-midi
Salle Chayne, 12s rue d’AllemagneGrand meeting
public et contradictoire
Ordre du jour : « l.a liberté en péril »
Orateurs inscrits : Allemand, Pierre Bertrand, Aristide Briand, Broussouloux, Cyvoct, Faberot, Sébastien Faure, Janvion, Joindy, Charles Malato, Valéry, Girault, etc.
Pour couvrir les frais, entrée : 3o centimes.
Ce manifeste ne pourra être affiché que revêtu d’un, timbre de 0 fr. 12.
Parue au dos du Libertaire n° 152 (23-29 octobre 1898).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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[ texte ]
- texte :
Famine… et arrestation de mille républicains, socialistes et anarchistes en Italie. — Le peuple espagnol trompé, enrégimenté et poussé à une guerre nationale par les dirigeants. — De Montjuich à Cuba — Duperie du suffrage universel — Le pain cher.
Meeting public
Salle de l’harmonie, 94, rue d’Angoulême
Samedi 11 juin, à 8 h 1/2 du soir
avec le concours de
Louise Michel
Laurent Tailhade, Charles Malato
Les accapareurs de blé, financiers, valets des despotes,ajoutent la famine à la guerre. Les révoltes des prolétaires italiens et espagnols,qui veulent vivre sont noyés dans le sang. La réaction internationale affame et saigne séparément les peuples. Le tour de la France est arrivé. Les gens de l’ordre moral et clérical se démasquent à la Chambre et dans le pays.
Le suffrage universel est une duperie atroce. — Ne comptons que sur nous-mêmes, ne nous laissons pas surprendre.
Les organisateurs
Entrée : 0 fr. 50 centimes
Paris — Imprimerie [… ?] Marchal, [96 ?], rue d’H[… ?]
http://www.iisg.nl/collections/louisemichel/inventory59fr.php
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
[Le Libertaire]
À partir du 6 février 1899
Le Journal du peuple
grand quotidien à 5 centimes
Rédaction et administration : 17, rue du Faubourg-Montmartre, Paris
Directeur : Sébastien Faure
Rédaction :
Tribune : Jean Ajalbert, Jean Allemane, Bernard Lazare, Pierre Bertrand, Mme Bradamante, Aristide Briand, Henry Leyret, Charles Malato, Octave Mirbeau, Francis de Pressensé, Pierre Quillard, Adolphe Retté, Zo d’Axa.
Chronique : Zo d’Axa, Laurent Tailhade, Xavier de Ricard, Adolphe Retté, H. Rainaldy, Jean Psichari, É. Pouget, Lucien Perrin, Ludovic Malquin, Louis Lumet, Théodore Jean, André Girard, J. Ferrière, Raphaël Dunois, J. Degalvès, René Chaughi, Charles Albert.
Vulgarisation : Atome, Henri Dagan, J. Degalvès, J. Ferrière, André Girard, Eugène Guérard, Ludovic Malquin, Élie Murmain, Jacques Liber, F. Pelloutier, É. Pouget, Pierre Quillard, André Veidaux.
Divers : Mme Véra, J. Valéry, A. Tennevin, Louise Michel, M. Jollit, E. Joindy, L. Grandidier, E. Girault, Henri Dhorr, H. Couthier, P. Comont, Broussouloux, A. Antignac.
Secrétaire de rédaction : Hugues Moreau
Échos : Michel Zévaco. — Vie parlementaire : J. Ferrière. — Faits-divers : Constant Martin. — Tribunaux : Lucien Perrin. — Informations et départements : J. Degalvès. — Reportage : Perfettini. — Mouvement social : Eugène Guérard et Fernand Pelloutier. — Critique dramatique : Laurent Tailhade. — Critique musicale : Jean Séver. — Correspondants particuliers : en Algérie, Angleterre, Hollande, Belgique, Suisse, Autriche, Roumanie, Allemagne, Russie, Italie, Espagne, Amérique et dans toutes les grandes villes de France.
Feuilletons écrits spécialement pour Le Journal du peuple :
La Prochaine, par Charles Malato ; Le Chevalier de La barre, par Michel Zèvaco.À tous :
Le Peuple n’a pas, il n’a jamais eu son journal.
Celui-ci sera le sien, parce qu’il exprimera ses intérêts, ses indignations, ses révoltes, ses besoins, ses revendications.
Le Journal du Peuple écrira au jour le jour, simplement, sans la dramatiser, la sombre histoire des miséreux, des prolétaires, des déshérités.
N’ayant rien à ménager, ni personne, Le Journal du Peuple dira toujours la vérité, toute la vérité, même quand celle-ci lui sera défavorable.
Le Journal du Peuple fera une large place au mouvement social ; il s’occupera de la vie des ateliers ; il sera l’organe du monde travailleur.
Le Journal du Peuple s’éloignera scrupuleusement de cette horrible et répugnante chose qui toujours et fatalement condamne à mentir, qui fatalement et toujours souille et stérilise : La Politique.
Le Journal du Peuple combattra sans défaillance et sur tous les terrains les sottises du Nationalisme, le banditisme antisémite, l’hypocrisie cléricale, les mensonges des politiciens, l’exploitation capitaliste, l’oppression sous toutes ses formes.
Le Journal du Peuple disputera le cœur et l’esprit des foules aux criminels qui les empoisonnent.
Il disputera la rue — cette patrie du révolutionnaire et du sans-toit — aux bandes des réacteurs.
Telle est la tâche magnifique à laquelle, mes amis et moi, nous allons consacrer la fermeté de nos consciences, l’ardeur de nos convictions, notre vie, s’il le faut.
Hommes de bonne volonté, de vérité et de justice, aidez-nous !
Sébastien Faure.
Dernière page de Le Libertairen° 167 (5-11 février 1899).
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À partir du 6 février 1899
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Tribune : Jean Ajalbert, Jean Allemane, Bernard Lazare, Pierre Bertrand, Mme Bradamante, Aristide Briand, Henry Leyret, Charles Malato, Octave Mirbeau, Francis de Pressensé, Pierre Quillard, Adolphe Retté, Zo d’Axa.
Chronique : Zo d’Axa, Laurent Tailhade, Xavier de Ricard, Adolphe Retté, H. Rainaldy, Jean Psichari, É. Pouget, Lucien Perrin, Ludovic Malquin, Louis Lumet, Théodore Jean, André Girard, J. Ferrière, Raphaël Dunois, J. Degalvès, René Chaughi, Charles Albert.
Vulgarisation : Atome, Henri Dagan, J. Degalvès, J. Ferrière, André Girard, Eugène Guérard, Ludovic Malquin, Élie Murmain, Jacques Liber, F. Pelloutier, É. Pouget, Pierre Quillard, André Veidaux.
Divers : Mme Véra, J. Valéry, A. Tennevin, Jacques Prolo, Louise Michel, M. Jollit, E. Joindy, L. Grandidier, E. Girault, Henri Dhorr, M. Couthier, P. Comont, J.-B. Broussouloux, A. Antignac.
Secrétaire de rédaction : Hugues Moreau
Échos : Michel Zévaco. — Vie parlementaire : J. Ferrière. — Faits-divers : Constant Martin. — Informations et départements : J. Degalvès. — Tribunaux : Lucien Perrin. — Reportage : Perfettini. — Mouvement social : Eugène Guérard & Fernand Pelloutier. — Critique dramatique : Laurent Tailhade. — Critique musicale : Jean Séver.
Correspondants particuliers : en Algérie, Angleterre, Hollande, Belgique, Suisse, Autriche, Roumanie, Allemagne, Russie, Italie, Espagne, Amérique et dans toutes les grandes villes de France.
Feuilletons écrits spécialement pour “Le Journal du peuple” :
“La Prochaine”, par Charles Malato ; “Le Chevalier de La Barre”, par Michel Zèvaco.À tous :
Le Peuple n’a pas, il n’a jamais eu son journal.
Celui-ci sera le sien, parce qu’il exprimera ses intérêts, ses indignations, ses révoltes, ses besoins, ses revendications.
“Le Journal du Peuple” écrira au jour le jour, simplement, sans la dramatiser, la sombre histoire des miséreux, des prolétaires, des déshérités.
N’ayant rien à ménager, ni personne, “Le Journal du Peuple” dira toujours la vérité, toute la vérité, même quand celle-ci lui sera défavorable.
“Le Journal du Peuple” fera une large place au mouvement social ; il s’occupera de la vie des ateliers ; il sera l’organe du monde travailleur.
“Le Journal du Peuple” s’éloignera scrupuleusement de cette horrible et répugnante chose qui toujours et fatalement condamne à mentir, qui fatalement et toujours souille et stérilise : La Politique.
“Le Journal du Peuple” combattra sans défaillance et sur tous les terrains les sottises du Nationalisme, le banditisme antisémite, l’hypocrisie cléricale, les mensonges des politiciens, l’exploitation capitaliste, l’oppression sous toutes ses formes.
“Le Journal du Peuple” disputera le cœur et l’esprit des foules aux criminels qui les empoisonnent.
Il disputera la rue — cette patrie du révolutionnaire et du sans-toit — aux bandes des réacteurs.
Telle est la tâche magnifique à laquelle, mes amis et moi, nous allons consacrer la fermeté de nos consciences, l’ardeur de nos convictions, notre vie, s’il le faut.
Hommes de bonne volonté, de vérité et de justice, aidez-nous !
Sébastien Faure.
Imprimerie Bonne-Nouvelle. — Valéry, 97, rue de Cléry et rue Beauregard, 60. — Spécialité d’affiches.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
À partir du 6 février 1899
Le Journal du peuple
grand quotidien à 5 centimes
Rédaction et administration : 17, rue du Faubourg-Montmartre, Paris
Directeur : Sébastien Faure
Rédaction :
Tribune : Jean Ajalbert, Jean Allemane, Bernard Lazare, Pierre Bertrand, Mme Bradamante, Aristide Briand, Henry Leyret, Charles Malato, Octave Mirbeau, Francis de Pressensé, Pierre Quillard, Adolphe Retté, Zo d’Axa.
Chronique : Zo d’Axa, Laurent Tailhade, Xavier de Ricard, Adolphe Retté, H. Rainaldy, Jean Psichari, E. Pouget, Lucien Perrin, Ludovic Malquin, Louis Lumet, Théodore Jean, André Girard, J. Ferrière, Raphaël Dunois, J. Degalvès, René Chaughi, Charles Albert.
Vulgarisation : Atome, Henri Dagan, J. Degalvès, J. Ferrière, André Girard, Eugène Guérard, Ludovic Malquin, Élie Murmain, Jacques Liber, F. Pelloutier, E. Pouget, Pierre Quillard, André Veidaux.
Divers : Mme Véra, J. Valéry, A. Tennevin, Louise Michel, M. Jollit, E. Joindy, L. Grandidier, E. Girault, Henri Dhorr, H. Couthier, P. Comont, J.-B. Broussouloux, A. Antignac.
Secrétaire de rédaction : Hugues Moreau
Échos : Michel Zévaco. — Vie parlementaire : J. Ferrière. — Faits-divers : Constant Martin. — Informations et départements : J. Degalvès. — Reportage : Perfettini. — Mouvement social : Eugène Guérard et Fernand Pelloutier. — Critique dramatique : Laurent Tailhade. — Critique musicale : Jean Séver.
Correspondants particuliers : en Algérie, Angleterre, Hollande, Belgique, Suisse, Autriche, Roumanie, Allemagne, Russie, Italie, Espagne, Amérique et dans toutes les grandes villes de France.Feuilletons écrits spécialement pour “Le Journal du peuple” :
“La Prochaine”, par Charles Malato ; “Le Chevalier de La Barre”, par Michel Zèvaco.À tous :
Le Peuple n’a pas, il n’a jamais eu son journal.
Celui-ci sera le sien, parce qu’il exprimera ses intérêts, ses indignations, ses révoltes, ses besoins, ses revendications.
“Le Journal du Peuple” écrira au jour le jour, simplement, sans la dramatiser, la sombre histoire des miséreux, des prolétaires, des déshérités.
N’ayant rien à ménager, ni personne, “Le Journal du Peuple” dira toujours la vérité, toute la vérité, même quand celle-ci lui sera défavorable.
“Le Journal du Peuple” fera une large place au mouvement social ; il s’occupera de la vie des ateliers ; il sera l’organe du monde travailleur.
“Le Journal du Peuple” s’éloignera scrupuleusement de cette horrible et répugnante chose qui toujours et fatalement condamne à mentir, qui fatalement et toujours souille et stérilise : La Politique.
“Le Journal du Peuple” combattra sans défaillance et sur tous les terrains les sottises du Nationalisme, le banditisme antisémite, l’hypocrisie cléricale, les mensonges des politiciens, l’exploitation capitaliste, l’oppression sous toutes ses formes.
“Le Journal du Peuple” disputera le cœur et l’esprit des foules aux criminels qui les empoisonnent.
Il disputera la rue — cette patrie du révolutionnaire et du sans-toit — aux bandes des réacteurs.
Telle est la tâche magnifique à laquelle, mes amis et moi, nous allons consacrer la fermeté de nos consciences, l’ardeur de nos convictions, notre vie, s’il le faut.
Hommes de bonne volonté, de vérité et de justice, aidez-nous !
Sébastien Faure.
Imp. Valéry, 97, rue de Cléry.
http://cediasbibli.org/opac/doc_num.php?explnum_id=571
affiche ou feuille volante.
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- notes :
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[ texte sur papier de couleur ]
- texte :
Voici qui est chouette !
Le Père Peinard
parait tous les dimanches à
cinq centimes
Il astique ferme le cuir des richards et des gouvernants et il est indispensable pour se décrasser les boyaux de la tête
Outre une tapée de tartines galbeuses
Le Père Peinard
publie chaque semaine un dessin d’actualité et
Conte de Noël
un chic feuilleton par
Louise Michel
Bons bougres, demandez Le Père Peinard à tous les marchands de journaux et cramponnez ceux qui ne l’ont pas !
Paris, impr. Grandidier, 15, rue Levieuville.
[Ne peux être affiché à… sans un timbre à …]
Affiche annoncée dans Le Père Peinard, 2e série n° 115 (1er-8 janvier 1899) :
« Le “Père Peinard” à Un rond. Ohé les bons bougres, c’est la semaine prochaine que le Père Peinard va être à un sou. […] Afin d’attirer l’attention du populo, une affiche annonçant la transformation du Père Peinard est en chantier ; elle va être prête ces jours-ci et dera expédiée illico. Les copains qui voudront payer les timbres de ces affiches (qui seront du format à 12 centimes) n’ont qu’à le faire savoir et on leur enverra le nombre des affiches qu’ils désireront, sans être timbrées. Autre chose : dans le prochain numéro, le Père Peinard commencera la publication d’un feuilleton rupinskoff et inédit de Louise Michel : Conte de Noël. […] ».
»- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte
dessin (magistrat penché sur une prévenue effrayée, gendarme debout en grand uniforme) signé Hermann-Paul
- texte :
M. Le Président
par Sébastien Faure
grand roman inédit
10 c. la liv[rais]on — Exceptionnellement la 1re Liv[rais]on 5 centimes — 10 c. la liv[rais]on
S. Schwarz éditeur, 9, rue Ste Anne, Paris
La Lithographie Nouvelle, Asnières (S.)
Promotion d’un roman (Monsieur le Président [(d’Anglar)]) paru en 83 livrets et 1328 pages entre 1889 et 1902. Avec des dessins dʼÉdouard Couturier (1869-1903) et des gravures de Georges Duplessis (1834-1899).
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- notes :
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- texte :
Assassins galonnés
Aux « cocos » de Madagascar »
(2e compagnie du Corps des disciplinaires des Colonies)
Le 19 septembre 1897, le sergent Gérôme entra dans la chambre des disciplinaires à Diégo-Suarez pour commander de garde le fusilier Boudou. Celui-ci, ayant des fièvres, avait été exempté de service par ordre du médecin-major : le sergent Gérôme voulut, malgré tout, lui faire prendre la garde, le disciplinaire objecta son exemption, alors le sergent tira son revolver et en déchargea un coup. Cette scène avait lieu dans la chambre remplie d’hommes, mais personne ne fut atteint. Les gradés accoururent au bruit de la détonation. Boudou fut mis en cellule avec les fers et les poucettes. Le capitaine Legros rassembla alors les gradés et devant tous les fusileurs leur dit :
« Le premier gradé qui tirera sur un disciplinaire… et le manquera aura 30 jours de consigne. »
Une heure après, quatre gradés : les caporaux Bernard, Besançon, Slinger, le sergent Rolland et le soldat d’infanterie de marine Floque entrèrent dans une cellule où était détenu le fusilier Laffond, se ruèrent sur l’homme attaché et le frappèrent avec une brutalité inouïe. Après avoir à moitié assommé ce malheureux, ils le laissèrent. Au bout d’une heure, ils revinrent et recommencèrent le même traitement : Laffond se mit à pousser de tels cris qu’un gradé, sautant sur lui, lui fracassa la mâchoire inférieure à coups de talons ; puis le caporal Bernard, pour clore cette scène de sauvagerie, tira son revolver et en déchargea un coup dans la poitrine du disciplinaire qui ne pouvait se défendre ayant les membres pris dans les fers. La balle traversa la poitrine de Laffond et alla se loger fans la bras de son voisin de fers, un nommé Desforges.
Laffond mourut pendant son transport à l’hôpital. Le caporal Beranrd reçut les félicitations du général Gallieni et quinze jours après était nommé sergent.
l’avis de décès, qui fut envoyé à la mère de la victime portait cette mention :
« mort au champ d’honneur »« Extrait de La Revue blanche de décembre 1900 »
Pour le Comité de propagande de la Ligue antimilitariste.
Le secrétaire responsable : G. Dubois-Desaulle
Prière à toute personne possédant des renseignements sur les corps disciplinaires et établissements pénitentiaires militaires de nous […] établie, 26, rue Titon, Paris.
[…]
Paru en décembre 1900 : https://bianco.ficedl.info/article1097.html
https://revolutionnairesangevins.wordpress.com :
AD 49. 4M6/58 éditée par le Groupe de Propagande de la Ligue Antimilitariste de Paris, fondé le 26/12/1899 à Paris. Affiche collée en février [nuit du 24 au 25] à Angers, par deux fois, en plusieurs endroits de la ville et éditée 2 mois avant à Paris…
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- texte :
Paru en février 1900, ce « placard a fait l’objet de poursuites des Parquets de Bourges, Nancy et Nîmes. » : https://bianco.ficedl.info/article1097.html
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[ texte ]
- texte :
Lundi 5 novembre 1900 à 8 h. 1/2, salle des Omnibus
Gd Meeting public et contradictoire antimilitariste
organisé par les conscrits socialistes révolutionnaires et libertaires
Ordre du jour :
Contre le militarisme ; Contre la guerre ; Pour la liberté !!Orateurs :
Urbain Gohier, Charles Malato, rédacteurs à L’Aurore
Liard-Courtois, encien forçat ; Libertad, A. Cyvoct, Octave Jehan, Francis Prost, E. Girault, Clovis Hugues, député ; Paris et Rozier, conseillers municipaux ; Legrandais.
Le conseiller nationaliste Grébauval est spécialement invité à venir défendre l’Armée, la Patrie et la Société bourgeoise, autant d’infamie qui seront combattues à cette réunion.
Le citoyen Edwards du « Petit Sou » est invité par lettre recommandée
Prix d’entrée, 0 FR. 25 pour les frais
Vu l’importance de cette réunion, les portes ouvriront à 8 heures. — Tous les conscrits sont spécialement invités.
Imp. F. Clair, 81, rue du Mont-Cenis. — Paris
https://militants-anarchistes.info/?article2783
https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/jahn_meeting_1900.jpgOctave Jehan = Octave Jahn
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[ texte ]
- texte :
Les originaires de Bretagne
Groupe d’études sociales
Siège : salle de la Coopérative, 85, rue Mademoiselle
Camarades bretons
les organisations cléricales et réactionnaires, soutenues par le capitalisme, ont pour but de vous soustraire à l’action des groupes qui feraient de vous des prolétaires conscients de leurs droits et de leurs devoirs.
L’exploitation capitaliste vous a chassés du pays natal. Dans la grande ville vous saurez vous défendre contre elle.
Pour cela,
Ignorants ou indifférents, socialistes ou communistes, syndicalistes et coopérateurs !
Puisqu’on vous impose la lutte de classe, vous viendrez avec nous combattre
l’exploitation de l’homme par l’homme
et lutter pour votre émancipation totale, qui fera de vous des hommes capables de remplir la mission que leur confiera l’inéluctable révolution sociale.
La commission exécutive.
Pour adhérer à notre groupement, écrivez au siège : 85, rue Mademoiselle, 15e arrondissement.
ou venez à nos réunions les 3es samedis de chaque mois, à 20 h 30, 85, rue Madeloiselle, Maison des Coopératives, au coin de la rue Robert Fleury (métro : Cambronne, Nord-Sud : Vaugirard).Imprimerie nouvelle, 46, avenue Ledru-Rollain, Le Perreux — Tél. 161 [marque syndicale d’imprimerie]
http://www.collections.musee-bretagne.fr/ark:/83011/FLMjo257750
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
[Chauvinard]
[Chauvinard] / Lapiz. — Paris : les Temps Nouveaux, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (lithogr. ), coul. (quatre ou plus ) ; 65 × 32 cm.
sources :
[Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : Dreyfus est innocent !]
[Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : Dreyfus est innocent !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : l’agitation]
[Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : l’agitation]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Conférence publique par les citoyens Eugène Fournière, docteur Meslier]
[Conférence publique par les citoyens Eugène Fournière, docteur Meslier]. — Paris : Ligue de la régénération humaine, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 33 × 44 cm.
sources :
[Édouard Caris, candidat abstentionniste : élections législatives du 8 mai 1898]
[Édouard Caris, candidat abstentionniste : élections législatives du 8 mai 1898]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Élections législatives du 22 mai 1898 : candidature de protestation pour la révolution italienne]
[Élections législatives du 22 mai 1898 : candidature de protestation pour la révolution italienne]. — Paris : le (Paris : 1898-1898) Droit de vivre, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Élections législatives du 8 mai 1898]
[Élections législatives du 8 mai 1898]. — Paris : le (Paris : 1898-1898) Droit de vivre, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rose ) ; x × y cm.
sources :
[Grand meeting : Zola et les étudiants]
[Grand meeting : Zola et les étudiants]. — Paris : Le (Paris) Cri du révolte, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Grand meeting public et contradictoire : sabre et goupillon]
[Grand meeting public et contradictoire : sabre et goupillon]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Grand meeting public et contradictoire de protestation contre les lois scélérates]
[Grand meeting public et contradictoire de protestation contre les lois scélérates]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Grande réunion publique et contradictoire : le huis clos]
[Grande réunion publique et contradictoire : le huis clos]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Histoire d’un innocent]
[Histoire d’un innocent]. — Paris : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (lithogr. ), coul. (quatre ou plus ) ; 38 × 28 cm.
sources :
[Le Père Peinard au populo : ballottage du 22 mai 1898]
[Le Père Peinard au populo : ballottage du 22 mai 1898]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 65 × 41 cm.
sources :
[Le Père Peinard au populo : élections aux conseil généraux et d’arrondissement]
[Le Père Peinard au populo : élections aux conseil généraux et d’arrondissement]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 65 × 41 cm.
sources :
[Le Père Peinard au populo : élections législatives de mai 1898]
[Le Père Peinard au populo : élections législatives de mai 1898] / Maximilien Luce. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1910 |
![]() 1902 |
![]() [s.d.] |
![]() [ 1977 ?] |
[Le Père Peinard au populo : kif-kif bourriquot !]
[Le Père Peinard au populo : kif-kif bourriquot !]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 76 × 56 cm.
sources :
[Les anarchistes et la candidature Drumont]
[Les anarchistes et la candidature Drumont]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Les travailleurs révolutionnaires libertaires de la région de l’est de Paris et de la banlieue : éditons législatives du 8 mai 1898]
[Les travailleurs révolutionnaires libertaires de la région de l’est de Paris et de la banlieue : éditons législatives du 8 mai 1898]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 84 × 42 cm.
sources :
[Les Trimardeurs ou Les Sans-gîte]
[Les Trimardeurs ou Les Sans-gîte] / Camille Pissarro. — Paris : les Temps Nouveaux, . — 1 affiche (lithogr. ) : n. et b. ; 57 × 46 cm.
sources :
[Manifeste : un coup de force se prépare, grand meeting la liberté en péril]
[Manifeste : un coup de force se prépare, grand meeting la liberté en péril]. — Paris : Coalition révolutionnaire : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Meeting public : Louise Michel, salle de l’Harmonie]
[Meeting public : Louise Michel, salle de l’Harmonie]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; x × 21 cm.
sources :
[À partir du 6 février 1899 : Le Journal du peuple, grand quotidien à 5 centimes]
[À partir du 6 février 1899 : Le Journal du peuple, grand quotidien à 5 centimes]. — Paris : Le Journal du peuple : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1899 |
![]() 1899 |
[À partir du 6 février 1899 : Le Journal du peuple, grand quotidien à 5 centimes]
[À partir du 6 février 1899 : Le Journal du peuple, grand quotidien à 5 centimes]. — Paris : Le Journal du peuple, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1899 |
![]() 1899 |
[À partir du 6 février 1899 : Le Journal du peuple, grand quotidien à 5 centimes]
[À partir du 6 février 1899 : Le Journal du peuple, grand quotidien à 5 centimes]. — Paris : Le Journal du peuple : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [27 ?] × [21 ?] cm.
sources :
![]() 1899 |
![]() 1899 |
[Le Père Peinard parait tous les dimanches]
[Le Père Peinard parait tous les dimanches]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 60 × 42 cm.
sources :
[M. Le Président, par Sébastien Faure : grand roman inédit]
[M. Le Président, par Sébastien Faure : grand roman inédit] / René-Georges Hermann-Paul. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois : rouge , noir , jaune , papier blanc ) ; 160 × 114 cm.
sources :
[Assassins galonnés]
[Assassins galonnés]. — Paris : Ligue antimilitariste (Groupe de propagande antimilitariste & groupe de propagande de la), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
![]() 1901 |
[Crimes militaires]
[Crimes militaires]. — Paris : Ligue antimilitariste (Groupe de propagande antimilitariste & groupe de propagande de la), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Grand meeting public et contradictoire antimilitariste]
[Grand meeting public et contradictoire antimilitariste]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Les originaires de Bretagne]
[Les originaires de Bretagne]. — Paris : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 31 cm.
sources :
[Mort aux voleurs !]
[Mort aux voleurs !]. — Paris : [s.n.], [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.