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    [Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]

    notice :
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    [
    Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]. — Paris : Front libertaire des luttes de classes, (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , vert , papier blanc ) ; 64 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; gauchisme  ; justice  ; presse  ; procès  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Overney, Pierre (1948-1972)
    • Presse citée  : Front libertaire des luttes de classes (1970-1979)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    2 photos (dont une de la Guerre d’Espagne : « S’organiser contre la violence d’État : Espagne 36 »)

    texte :

    Front libertaire des luttes de classes

    édité par l’Organisation Communiste Libertaire

    texte de mise au point des NAPAP

    Qui sommes-nous ?

    Nous n’avons plus den à voir avec l’étiquette « maoïste » que la presse nous a collée si commodément. S’il est vrai que d’anciens maos appartiennent aux NAPAP, ce n’est pas seulement à partir du bilan de la liquidation de la « Gauche Prolétarienne » ou de « Vive la Révolution » que nous nous sommes formés.

    De même que les éléments stratégiques de notre pratique ne s’appuient pas sur la théorie de la lutte armée comme une fin en soi.

    Notre pratique part du bilan du « gauchisme » en général depuis 68, et sur une lecture précise des luttes révolutionnaires à travers l’Europe capitaliste.

    Le « gauchisme » depuis 68, c’est avant tout un constat d’échec flagrant au niveau stratégique, c’est-à-dire face à l’objectif numéro 1 qui motive son existence : bousiller cette société pourrie et contribuer à en construire une autre.

    Pourtant, cet échec ne s’étend pas à toute l’Europe. Quand on compare les situations révolutionnaires de la France et de l’Italie sur la même période (et cela malgré des différences évidentes de contexte), on remarque que :
    — d’un côté les gauchistes français se sont noyés dans d’innombrables querelles idéologiques stériles.
    — de l’autre côté des Alpes, par contre, s’est développée au sein d’une certaine extrême-gauche, une expérience militante riche d’enseignements stratégiques.

    Pour la première fois au sein du « gauchisme européen », le besoin d’une véritable stratégie anti-capitaliste l’emportait sur le radotage idéologique classique.

    Ainsi, la « stratégie du P.38 » se comprend mieux dans sa finalité par la double défaite historique du PCI (à travers les grèves sauvages anti-compromis historique d’automne 76 et le saccage du Seguy italien, Lama, de l’Université de Rome par les étudiants), que par le raccourci simplet : durs/pas durs, violents/ non violents.

    Cette référence à l’Italie n’est pas pour nous le second piège à cons du « pays grand-Timonier », comme la Chine en joua le rôle ici entre 66 et 72. Ce qui nous frappe et nous intéresse dans l’exemple italien, ce sont les victoires réelles de forces populaires révolutionnaires dans leur façon de penser, d’agir, mais aussi de vivre en 1977.

    Loin de tomber dans les souricières de boutique ou baba-cool, ces forces populaires ont mis sur pied en quinze ans une dynamique dont la direction incombe aux gens eux-mêmes (et non plus à des bureaucrates de partis ou de groupuscules).

    En France, le règne des groupuscules, de 1966 à 1977, a contribué à mettre en pièces tout apport et anti-soupe PS/PCF des luttes de masse. La liste serait longue à faire des espoirs déçus par les conneries répétées des gauchistes idéologiques français : la liquidation des foyers autonomes d’usines, des groupes locaux de Secours Rouge, du mouvement des immigrés qui lança la grève nationale de septembre 73, des nombreuses expériences depuis 1968 au sein de la jeunesse, des activités offensives des paysans-travailleurs réduites souvent à néant par des querelles de chapelles, etc., toute cette liquidation laborieuse est à mettre au lourd passif du gauchisme.

    En dehors des restes du gauchisme culturel encore « à la mode », l’extrême-gauche traditionnelle n’a rien d’autre à proposer de « vivant » qu’un soutien critique pour 1978 à la gauche unie. Quant aux frustrés du Grand Soir, on leur glisse naïvement un « On verra après, peut-être qu’on débordera », entamant encore plus le potentiel (déjà rare) de confiance populaire les soutenant.

    Mais il serait absurde de résumer la lutte révolutionnaire, en France, aux bruits de chiottes des groupuscules gauchistes.

    En effet, il existe aujourd’hui des noyaux d’usines qui ont commencé à réfléchir à ce qui les attend face aux chemins sinueux et aventuristes proposés par les saints patrons de l’avenir « du peuple de France » (sociaux-démocrates du PS, euro-communistes du PCF).

    La lutte des SONACOTRA, malgré l’isolement volontaire dans lequel les contiennent les réformistes de gauche et d’extrême-gauche, a montré que la nouvelle classe ouvrière immigrée peut s’exprimer en toute autonomie. Et de plus qu’elle ne se limite plus seulement à des luttes minoritaires de secteur. Il en est de même pour les Lip ou les paysans du Larzac ou les viticulteurs qui passent progressivement de la révolte à une réflexion constructive et originale sur la lutte à mener contre le capitalisme dans tous ses aspects.

    Il est évident que cette force populaire est encore très faible. Elle a du mal à panser les coups pris dans la gueule depuis 1871 de la part des trahisons réformistes très variées et des déboires du gauchisme.

    Mais c’est avant tout à partir de sa réalité que nous, NAPAP, nous avons décidé d’exister et de nous battre.

    Que signifie notre forme d’organisation pour lutter ?

    Il est clair que nous ne sommes ni le parti combattant de quoi que ce soit, encore moins une nouvelle « Bande à Baader ».

    Nous avons tiré le bilan de pratiques politico-militaires étrangères qui mènent des combattants « spécialistes » à une lutte solitaire et suicidaire face à l’appareil d’État moderne.

    Notre pratique s’inscrit dans l’édification de l’autonomie ouvrière organisée au sein du mouvement populaire. Notre but n’est pas d’appeler à la formation de 1, 10, 100 NAPAP régis par une direction centrale, style état-major de la violence populaire potentielle. Nous abordons une autre étape qui consiste à nous fondre dans la dynamique du mouvement et non pas à chercher à en prendre la tête d’une façon officielle ou magouillarde.

    Cela pour réaffirmer notre volonté de ne plus être des délégués de l’action violente, qu’elle soit applaudie ou sifflée.

    Pourquoi en priorité l’autonomie ouvrière ?

    Parce qu’en dépit des bavardages philosophiques de salon marginal, la lutte des classes et Ia dynamique des couches révoltée du prolétariat restent la clé stratégique majeure pour foutre en l’air ce système social. Il est évident que le patronat l’a compris. Il suffit de lire les comptes rendus patronaux et gouvernementaux de la CEE pour découvrir que la convention européenne sur le terrorisme vise les degrés croissants de violence populaire et leur maturité politique.

    Mais le terrorisme d’État ne se manifeste pas seulement au cœur des usines. Toutes les formes de vie, de comportement sont touchées par les lourdeurs répressives de la société carnivore.

    Au niveau de l’habitat, on ne compte plus les expulsions arbitraires, les opérations quasi-criminelles des promoteurs qui saccagent les vieux quartiers pour y couler leur fleuve de béton macabre. Pour-tant, depuis l’expérience avortée de 1971 et des comités de mal-logés, des groupes de squatters tentent de vivre dans des îlots occupés. Mais les flics ne leur laissent guère le temps d’en profiter. Et changer de plus en plus souvent d’endroits rend la vie dingue aux dits squatters. La solution pour eux est-elle alors de se réfugier dans la drogue dure ou dans le pacifisme désespéré ? Le coktail Molotov reste parfois un argument plus convaincant que la résignation refoulée.

    Pour ceux qui ont un logis, la situation n’est guère plus réjouissante : immeubles souvent insalubres et loyers en hausse constante. Face à cet état de fait, la désobéissance civile est une pratique timide et mal connue en France. Auto-réduire son loyer, ses factures de gaz, d’électricité, s’attaquer aux prix hiérarchisés des transports, des cinémas, des théâtres, demeure la seule riposte possible et vivable. devant le pouvoir de l’argent.

    Il est grand temps d’imposer sa manière de vivre autrement qu’en ayant pour seul recours le choix d’un bon avocat. Pour les jeunes fauchés, étudiants sans boulot, prolos anti-syndicat-ronron, immigrés en ghetto racial, jeunes braqueurs ou casseurs, il n’y aura jamais de « bon avocat », mais toujours de sales flics pour leur balancer une grenade à tir tendu, ou une 357 magnum à la sortie d’une banque.

    Le mal s’étend maintenant à la nature elle-même, l’énergie nucléaire soutenue par la droite et la gauche réformiste (PS/PCF) est le dernier gadget des apprentis-sorciers de la recherche capitaliste. La lutte contre l’implantation des centrales nucléaires ne s’arrêtera pas grâce à un rassemblement non-violent, si chouette soit-il, ou un recours au Conseil d’État.

    Il est donc vital que le débat sur les ripostes efficaces à apporter contre le terrorisme d’État s’éten-de aussi bien dans l’usine qu’en dehors, y compris en nous-mêmes, car il serait aberrant de lutter, même les armes à la main, sans combattre les germes que l’idéologie dominante nous a collés dans la tête (passivité forcée des « femmes soumises », phallocratie, racisme…).

    Pourquoi la lutte armée ? Pourquoi. Tramoni ?

    L’affaire Tramoni a dévoilé le clivage créé par la mort de Pierre Overney. Dans l’histoire du mouve-ment révolutionnaire en France, on connaissait jusqu’à maintenant, le vieux fossé réformistes/« révolutionnaires ».

    Il faudrait maintenant être plus précis sur les subdivisions. Une nouvelle catégorie de penseurs est née : celle des dandies de la « révolution humainement possible » (cf. déclaration de Geismar, Victor, Le Dantec). Il est certain que, planqué derrière un bureau universitaire ou une maison d’édition, on ne craint pas trop les aléas de la restructuration industrielle, ni les coups de flingue ou de tournevis de la CFT. Il est étonnant que ces « anciens » ne s’en souviennent plus.

    Ce courant de parleurs à vide se cache derrière un discours réquisitoire très juste sur l’histoire du socialisme/Bunker aux vingt millions de morts (ses propres victimes) et sur les absurdités des militantisme gauchiste. D’où son impact passager depuis 1972. Mais lorsqu’on aborde les recettes proposées, on se rend compte de leur aspect fantomatique classable dans la rubrique « Soldes » sous le titre « Humanisme au rabais ».

    Nous avons abattu Tramoni, non pas comme des vengeurs, mais parce qu’il était le symbole du terrorisme patronal impuni. Parce que baisser les bras devant ce symbole équivaut à en créer d’autres, mais victimes ceux-là, du nom d’Overney ou de Maître. Pour combattre ce style de « paix sociale ». répondre au terrorisme d’État par des moyens aussi convaincants que les siens. L’utilisation du fusil ou du « P.38 » n’est pas un mythe pour Français en mal d’Italie ou d’Amérique du Sud. Elle demeure la seule argumentation de résistance et d’attaque que les multinationales et les patrons ne pourront jamais récupérer dans leurs bureaux d’études.
    — l’exécution du flic privé A. Tramoni ;
    — la tentative de destruction du stock de véhicules anti-grève bouchon de de Renault-Flins.
    — le plasticage du siège de la CFT.
    — les coups de feu tirés sur le siège administratif de Citroën.
    — l’attentat contre l’un des bureaux d’embauche de Simca-Chrysler.
    Toutes ces actions s’inscrivent dans un même schéma.

    1. Nier les thèses légalistes et soi-disant démocratiques des syndicats et de l’Union de la gauche, comme quoi ces gens une fois au pouvoir, tout s’arrangera pour le mieux avec les patrons et leurs nervis. Mais les patrons seront toujours là, même si l’usine passe sous le contrôle de l’État.

    2. Nier qu’une pétition pour exiger la dissolution d’une milice patronale comme la CFT ait quelque utilité sinon endormir la colère populaire. Idem pour le recours à la justice bourgeoise comme garant neutre des libertés.

    À ce propos, l’affaire du viol d’Issy-les-Moulineaux en 1972 par un commando CFT dans l’enceinte de l’usine Citroen-Balard est révélatrice de l’impuissance du légalisme. Depuis cinq ans d’instruction, aucun procès n’a eu lieu, malgré l’identification des coupables et la perquisition du juge au local CFT de l’usine à Balard, dans laquelle on retrouva trente barres de fer […]

    Sans récuser le caractère positif des juges progressistes, il est évident que si leur travail n’est pas relayé par des actions Illégales, il ne sert à rien […].

    C’est pourquoi nous avons décidé de sortir de la légalité bourgeoise ou réformiste et de pratiquer le lutte armée afin d’instaurer un autre type de vie et de rapporte humains entre les gens. De ce fait, les NAPAP n’auront pas d’attitude « critique » face aux irresponsables du Programme commun s’ils dirigeaient le gouvernement en 1978. Leur voie légaliste, et au contenu politique plus que douteux les amènera dans le même cul de sac que leurs collègues italiens du PCI : soit faire payer la crise aux plus pauvres et appliquer ainsi la même politique que Giscard-Chirac, soit tenter l’aventure démocratique socialiste à la chilienne ou à la portugaise sous le regard amusé de Carter, Chirac et autres Bigeard. Dans le second cas, ce sera toujours les mêmes qui paierons l’addition. Du fait que, fondamentalement, le Programme commun ne change rien à l’exploitation de l’homme par l’homme ou de la femme par l’homme, les NAPAP combattront les gérants futurs d’un capitalisme d’État avec les mêmes armes que celles que nous utilisons contre le capitalisme libéral de Giscard.

    Noyaux Armés pour l’Autonomie Populaire

    Inculpé !

    pour apologie de crimes, de meurtres, et d’incendies…

    Imprimerie Edit 71, 9, rue Auguste Métivier - 75020 Paris


    sources :

    Sur les NAPAP :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Noyaux_arm%C3%A9s_pour_l%27autonomie_populaire















    [Le nº 2 de La Guerre sociale est paru]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le nº 2 de La Guerre sociale est paru]. — Paris : La (1977-1985) Guerre sociale, [ ?] (EP [Éditions Polyglottes]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 27 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : État et étatisme  ; féminisme  ; presse  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (pillage dans un quartier de New York, lors de la grande panne d’électricité de juillet 1977 ?)

    texte :

    Le nº 2 de La Guerre sociale est paru

    L’importance de ce qui s’est fait [les 13 et 14 juillet 77 à New York] est autant dans le pillage lui-même, sa négation des rapports marchands, que dans la volonté et la capacité qu’il a révélées, qui seront ultérieurement capables de se transformer en projet positif. Le communisme commence par vider les magasins, mais son problème est de les remplir autrement.
    p. 71

    Au centre de la contre-révolution, il n’y a pas la défense des intérêts corporatifs de la bourgeoisie, mais la défense de la condition prolétarienne. Et c’est tout naturellement que les organisations contre-révolutionnaires efficaces se montrent plus ouvriéristes les unes que les autres.
    p. 66

    L’Etat surgit quand l’activité des hommes pose un problème, parce qu’elle n’est plus unifiée. Le problème du pouvoir apparaît quand les hommes perdent le pouvoir de se transformer eux-mêmes ainsi que leur environnement, et sont contraints d’agir dans un autre but que le contenu de leur activité. L’État est l’organisation rendue indispensable par le travail aliéné.
    p. 30

    Le féminisme est une manifestation du quotidiennisme. Mais il ne suffit pas de le définir comme révolte partielle et de lui recommander de devenir total, en abandonnant le point de vue particulier de la femme — suivant le même principe qui oppose à l’erreur de l’autogestion la vérité de l’auto-gestion généralisée. Ce qui doit être mis à jour, c’est son contenu et l’inversion qu’il suppose sur les vraies solutions.
    p. 1

    [cadre noir :] Disponible :

    « E.P. », 232, rue de Charenton, 75012 Paris


    sources :

    Affichette de vente.



    [Le Père Peinard au populo : élections législatives de mai 1898]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Père Peinard au populo : élections législatives de mai 1898] / Maximilien Luce. — Paris : le Réfractaire, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier vert ) ; 55 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Réfractaire (1974-1983), le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (« avant l’élection », le candidat montre la lune ; « après l’élection », l’élu montre la lune de son postérieur en montant à l’« Aquarium »-Chambre des députés) par Maximilien Luce ]

    texte :

    Deux ronds — Élections législatives d’avril 1902

    Le Père Peinard au populo

    Avant l’élection

    Le candidat. — Je vous promets la lune. Je vous la donnerai ! Je le jure !
    Les votards. — Vive not’ candidat ! Vive Tartempion ! Vive la Lune !…

    Après l’élection

    Les votards. — Tartempion, ta promesse ! La Lune… il nous faut la Lûûne…
    L’élu. — La lune ? La voila, bougres d’empaillés : Si le cœur vous en dit… embrasser-la !

    vu : le candidat pour la frime :

    Lisez « Le Réfractaire » 320, rue St-Martin 75003 Paris

    Imprimerie « l’Aisne Nouvelle » 02100 St-Quentin


    sources :

    Reprise d’une affiche déjà parue en 1898.


    1898

    1910

    1902

    [s.d.]
    Affiches liées




    [Les autonomes à Saint-Lazare : un réformisme aux couleurs radicales]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les autonomes à Saint-Lazare : un réformisme aux couleurs radicales]. — Paris : [s.n.], [ ?] (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 46 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Les autonomes à Saint-Lazare : un réformisme aux couleurs radicales

    L’opéra-pour quatre sous

    C’est fait : dans la valse des étiquettes, « l’Autonomie » casse tous les prix. Son label s’étale en lettres grasses sur toutes les vitrines du spectacle, de Libération aux informations télévisées.

    Rarement un tel saccage ne s’est émancipé si radicalement de ces prétextes circonstanciels traditionnels, ne s’est organisé si délibérément.

    De quoi faire trembler toute la racaille politique, de la Ligue Communiste au PFN, en passant par l’euromarchais, le garde des « sots » et le président de la République. Tous ces mensonges sont groupés en une sainte chasse à courre pour traquer ce spectre : la négation de la marchandise et de l’État.

    Mais jamais une action si radicale ne s’est enchaînée si radicalement à une cause aussi méprisable, n’a proclamé aussi délibérément sa dépendance à l’égard du pire réformisme : la lutte contre la vie chère.

    Voilà bien de quoi rassurer la même racaille. Et si les staliniens et les gauchistes déplorent cette concurrence extrémiste mal venue, tous se réjouissent d’un péril qui se ment assez bien à lui-même pour ne plus avoir à en falsifier la portée. L’essentiel est sauvé, la grande peur prend l’allure d’un combat d’étudiants pour l’aménagement des poubelles de la vie quotidienne.

    La « paupérisation croissante » dont parle le communiqué des BAR n’est que la forme ultime d’une paupérisation de la vie elle-même.

    Il est toujours plus difficile de « perdre sa vie à la gagner » et la marchandise, dont le développement quantitatif semblait pouvoir garantir, jusqu’en 68, le sommeil d’une foule d’esclaves et les pro-fits de leurs maîtres, présente aujourd’hui une abondance empoisonnée qui n’est même pas à la portée de toutes les bourses. Tous ceux qui étaient déjà fondamentalement pauvres n’ont même plus la possi-bilité de se croire riches.

    Cette « mort chère » ne contraint évidemment pas les « masses prolétariennes à un suicide collectif inéluctable », comme voudraient le faire croire les auteurs imbéciles du communiqué des BAR ; mais elle les amène à choisir entre le développement de la barbarie actuelle et une révolution abolissant le travail, la marchandise, les classes et l’État.

    Le maître-mot des autonomes : survivre.

    Après les bêtes et les gauchistes, les « zootonomes » voudraient encore faire croire que l’homme est fait pour vivre de pommes de terre. Et ceci, en faisant leurs « achats politiques » (les basses quêtes), en « auto-réduisant » les néo-aliments vomis par les restaurants universitaires, en imposant la gratuité des droits de petits cadres (s’offrir les plaisirs sublimés du cinéma ou garrer son « atome-mobile dans les camps de concentration urbains, par exemple). Mais ils ne s’arrêtent pas là ; après avoir lutté pour habiter « sans bourse délier » leurs taudis squattérisés ou les rames puantes du « métro-police », ils prétendent élargir leur combat à la hausse des prix en général ! Voilà ce qu’ils cachent derrière leur verbiage révolutionnariste, leurs phrases telles que : « politique des besoins », « politique de la vie quotidienne », « salaires garantis pour tous ». Ces bouffons n’ont d’autre but en fait que de sauver par tous les moyens, et la politique, et le salariat, et la vie quotidienne, c’est-à-dire la trivialité de la vie réifiée par les pseudo-besoins de l’économie.

    Héritiers du gauchisme décomposé par leurs origines étudiantes dégradées, leurs prétentions éducastratrices, leur démagogie, leur volonté de se faire reconnaître par toutes les puissances du vieux monde : média, partis, fausse et irréelle opinion publique(1) ; ils sont aussi le produit concentré en idéologie des principales contradictions des luttes du prolétariat moderne. Notamment des luttes ouvrières actuelles où l’affrontement avec les gardiens de l’aliénation, les défenseurs du prolétariat (qui ne défendent même plus seulement le travail salarié mais l’austérité et l’auto-limitation des grèves tout court), se déroule encore sur le terrain de l’aliénation, celui miné par avance de la conservation du travail (Lorraine par exemple).


    Mais alors que les ouvriers apprennent, en se parlant sans intermédiaire et en s’organisant eux-mêmes, à rencontrer et à combattre l’ennemi qui est dans leur tête, à se critiquer, alors que les faux problèmes posés par l’atomisation des luttes empêchent encore un règlement global de la question sociale, mais se dépassent dès que les conditions le permettent (Caen et Saint-Nazaire. On sait de plus qu’une généralisation des grèves sauvages est possible à tout moment), alors que les ouvriers sont toujours plus contraints à ne plus combattre l’aliénation par des moyens aliénés, l’idéologie autonome fait tout pour maintenir l’aliénation, y compris par des moyens désaliénants.

    Quand les bureaucrates staliniens et gauchistes sont mis à nu, le réformisme se rhabille avec les oripeaux de l’extrémisme. Ces enfants abârtadis de la contestation en miettes ont eux-mêmes jugé bon de se scinder sans vergogne en « militaros » et en « désirants ». Mais ces écoliers du P.38 et ces machines désirantes ignorent évidemment tout de la violence historique et du désir, occupés qu’ils sont à singer avec deux doigts ce que leurs homologues italiens ont fait avec des armes, ou à se prostituer avec les putes de Vincennes et Bologne réunies.

    Mais nous n’identifions évidemment pas les plumes prostituées, les petits épiciers misérabilistes de la « marge » bénéficiaire, les chefs occultes qui font figure de leaders à « mascarade » ou à Tolbiac avec un grand nombre de jeunes prolétaires qui circulent dans cette « mouvance » et dont la rage de vivre est authentique.

    Mais le meilleur service que l’on puisse rendre à un mouvement quel qu’il soit, est de critiquer impitoyablement toutes ses faiblesses ; comme le meilleur soutien que l’on peut apporter aux cama-rades victimes de la répression et à tous les emprisonnés, n’est pas d’apposer inutilement au bas d’une feuille les signatures de nos ennemis, ou de protester contre la seule répression, mais de poursuivre l’offensive en nous forçant à être de plus en plus intelligents, en liquidant chez nous ce qui appartient encore à l’ennemi.

    Camarades anti-« militants » et anti-« politiques », l’isolement provisoire est de loin préférable à la communauté de la misère. Les gens qui fétichisent l’organisation en cherchant à s’allier à tout prix ou en sombrant dans l’activisme ne font que masquer leur manque d’autonomie réelle. Le désespoir ne suffit plus, le terrorisme fait le jeu de l’État, la lutte de classes existe ! Ce n’est pas le groupuscule d’étudiants qui se réclame de l’autonomie et de l’action de Saint-Lazare contre la vie chère qui fait peur au pouvoir dominant et à tous ceux qui voudraient prendre sa place, mais au contraire le mouvement prolétarien moderne, qu’ils ne font que représenter spectaculairement.

    Ce mouvement a déjà dit sur la « vie chère » l’essentiel, le 14 juillet 1977 à New-York : « Les prix ont monté trop haut, maintenant il n’y aura plus de prix et quand nous aurons fini, il n’y aura plus de Brodway non plus ». Ne nous effrayons pas de nos propres gestes ; ils parlent suffisamment d’eux-mêmes.

    L’autonomie réelle commence sur les ruines de sa représentation politique

    Les ami(e)s de Mary Black

    (1). Voir les nombreuses interviews accordées au « Matin », au « Monde », au « Nouvel Observateur », à « Libération », à la radio, à la télé, etc. Ces racketeurs se sont encore signalés récemment en faisant avec la LCR le service d’ordre d’une manifestation à Tolbiac et en condamnant les débordements de Saint-Lazare et les « casseurs » du passage Hebrard.

    Imprimerie Édit 71 — 9, rue Auguste-Métivier = 75020 Paris — tél. 636.89.09


    sources :

    Journal mural R°/V° ou tract-manifeste ?




    [Louise Michel ou les œillets rouges, création mondiale]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Louise Michel ou les œillets rouges, création mondiale] / Jean-Jack Martin ; André Néraudan. — Paris : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 77 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : théâtre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Houdart, Dominique  ; Michel, Louise (1830-1905)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (annonce d’un spectacle) ; portrait (Louise Michel) d’après André Néraudan ]

    texte :

    Compagnie Dominique Houdart en coproduction avec le centre d’animation culturelle d’Orléans et du Loiret

    Louise Michel ou les Œillets rouges

    création mondiale

    Texte, mises en scène Dominique Houdart

    formes animées, dispositif scénique Marcel Violette

    musique de Michel Frantz

    interprété par Marie-France Delmas avec Jeanne Heuclin, Christian Betermin, Marie-Paul Jourdan, Hishem Rostom, Jean Bisilliat-Gardet, Baptiste Chapelot

    théâtre du Manitout

    phone 325.60.13 — 17, rue Campagne-Première 75014 Paris

    Tous les soirs à 20 h 15 — relâche dimanche et lundi

    prix des palce 25 F — groupes, étudiants, collectivités, cartes vermeil 18 F

    réservation par téléphone de 14 h à 20 h

    Imp. EV Tours r.c. 75 8 35 / Jean-Jack Martin


    sources :

    Ce portrait de Louise Michel (photo d’André Néraudan) a, un temps, été utilisé sans le titre du Monde libertaire.


    [ 1978 & ante]

    1980

    [ca  1987]

    1980
    Affiches liées




    [Oui il faut que les municipalités changent !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Oui il faut que les municipalités changent !]. — Paris : OCL_ (Organisation communiste libertaire : 1976-....), (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 64 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Front libertaire des luttes de classes (1970-1979)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Oui il faut que les municipalités changent !

    La commune, c’est là où nous vivons, travaillons ; c’est donc là où nous devrions décider de notre vie.

    Pour cela, il faut se battre

    Mais se battre pour quelque chose qui en vaille la peine, or les municipales, quelles qu’elles soient, sont prisonnières :
    — prisonnières du préfet
    — prisonnières de l’État (manque de crédit)
    — prisonnières du patronat.

    Est-ce que ça vaut la peine de se battre pour 3 HLM en plus ou pour avoir du gravier devant sa porte alors que l’usine, le travail, ne nous laissent même pas le temps de vivre ?

    mais nous ne voulons pas nous battre pour aménager notre misère quotidienne

    Ce que nous voulons :
    C’est que les quartiers des villes revivent ; c’est que les jeunes puissent vivre au pays pour animer les communes ; que les habitants et les travailleurs puissent s’organiser face aux problèmes qu’ils rencontrent.

    Nous voulons nous battre pour que dans les communes, les quartiers, paysans et ouvriers décident de tout ce qui les concerne eux-même qu’ils prennent en main leurs luttes, leur vie

    OCL

    Front libertaire

    33, rue des Vignoles — Paris 20e — tél. : 370-46-86


    sources :
     


    [Plus de travail ! Plus de salaire ! : la guerre sociale]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Plus de travail ! Plus de salaire ! : la guerre sociale]. — Paris : La (1977-1985) Guerre sociale, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 62 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : gauchisme  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    grande photo (civils en arme : libération de Paris, 1944)

    2 petites photos (nus enlacés [Amérindiens ?] ; scène de film muet : femme cousant le fond de pantalon d’un enfant)

    texte :

    Plus de travail !

    Plus de salaire !

    La guerre sociale.

    Le nº 1 vient de paraître :

    Comment les primitifs ont pu connaître l’abondance en ignorant le travail.

    Comment l’automation développe les bases matérielles de la suppression du prolétariat.

    Comment le refus du travail salarié et des loisirs imposés annonce déjà une autre activité.

    Comment le communisme abolit la loi de la valeur et permet l’extension de toutes les passions humaines.

    Copédith


    sources :
     






    [Autonomie ouvrière]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Autonomie ouvrière]. — Clermont-Ferrand ; Paris : Partis et mouvements non anarchistes, (Tautin, impr. Gilles (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)  ; CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : autonomie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte avec petits dessins (supplément à Jeune Taupe nº 18) ]

    texte :

    Autonomie ouvrière

    Assemblées générales
    Comités de grève anti-syndicaux
    groupes de travailleurs communistes
    Conseils ouvriers

    Pour l’abolition du salariat vers le communisme

    [schéma (« Gestion du capital / Élections »)]

    Groupes de Travailleurs Communistes
    Correspondance : Bulletin de Liaison Entre Travailleurs (BLET) c/o Parallèles, 47, rue Saint-Honoré, 75001 Paris

    Groupe Autonome Ouvrier
    12, rue de la Tannerie, 63000 Clermont-Ferrand

    Groupe Autonome Ouvrier
    Belford-Montbéliard

    Pour une Intervention Communiste (PIC)
    Correspondance : PIC c/o Parallèles, 47, rue Saint-Honoré, 75001 Paris. Permanence pour contact et discussion : Alternatives, 36, rue des Bourdonnais, 75001 Paris, de 10 à 12 h, dernier samedi de ch. mois

    Supplément à Jeune taupe nº 18

    Imprimerie Gilles Tautin, 4, passage Dieu, 75020 Paris. Tél. : 370 80 96


    sources :