violet

 

 
 

Affichage par année

78 affiches :

 

    [Abolition du travail, abolition du travail ??!]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Abolition du travail, abolition du travail ??!]. — Paris : La (ca1977) Guerre sociale : des Prolétaires contre le travail, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : vert , violet , papier rose ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Ravachol (1859-1892)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; contient un encadré avec une citation de la « Chanson du Guillotiné » (Si tu veux être heureux...) ]

    texte :

    Abolition du travail, abolition du travail ??!

    Le travail salarié devient la seule forme d’activité productive que le capital laisse aux hommes. Il faut des années de dressage pour qu’ils acceptent de perdre le tiers de leur temps en travaillant et de gâcher les deux autres tiers pour se remettre de leur travail.

    Les idéologues affirment que le travail est nécessaire parce qu’ils assimilent production de marchandises et richesse sociale. Être riche ne veut plus dire mener une vie passionnante mais être possesseur de quantités de biens. Voilà bien l’expression de l’imbécillité bourgeoise ! La société actuelle condamne le prolétaire à s’abrutir dans l’espoir que de là sortira la joie de vivre.

    Le temps perdu à travailler, les désirs non réalisés, sont échangés contre le salaire. Cette récompense qu’obtient le travailleur pour sa participation à la production de marchandises ne permet de se procurer que des marchandises. Elle ne donne droit qu’à ce qui s’achète, elle est incapable de rendre notre vie passionnante. Ce à quoi on renonce dans le travail ne nous est jamais rendu. La misère de la consommation répond à la misère du travail. Toute activité « libre » revêt un caractère inhumain : ainsi boire tourne à l’alcoolisme, se reposer c’est s’abrutir, et apprendre consommer l’idéologie ; tous les penchants physiques et intellectuels sont détournés en manies : le goût du jeu se transforme en hystérie de supporters ou en aliénation chevaline, la pêche et la chasse ne sont plus des ersatz d’activités aventureuses, le bricolage n’est que la reproduction du travail parcellisé.

    Si nous sommes obligés de travailler, la cause n’en est pas naturelle, elle est sociale. Travail et société de classe vont de pair. Le maître veut voir l’esclave produire parce que seul ce qui est produit est appropriable. Le plaisir que l’on trouve dans une activité ne peut être stocké, accumulé, traduit en argent par le capitaliste, alors il s’en fout. Lorsque nous travaillons, nous sommes entièrement soumis à une autonomie extérieure. Notre existence n’a plus de sens en elle-même ; sa raison d’être, c’est la production de marchandises.

    VI
    Si tu veux être heureux, nom de dieu ! (bis)
    Pends ton propriétaire,
    Coup’ les curés en deux,
    Nom de dieu !
    Fouts les églis’ par terre,
    Sang-dieu !
    Et l’bon dieu dans la merde,
    Nom de dieu !
    Et l’bon dieu dans la merde !
     
    Chant de guillotine de Ravachol
    Gouale à Montbrison le matin de son exécution

    En revendiquant l’abolition du travail salarié, nous ne faisons qu’exprimer un mouvement qui s’ébauche déjà pratiquement sous nos yeux, dans telle grève sauvage ou dans telle émeute, lorsque les OS américains désorganisent les chaînes et que les ouvriers polonais pillent les magasins d’État, lorsque l’effort est justifié par la raison, lorsque les salariés désobéissent aux momies qui les gouvernent. Alors le bavardage cède le pas à la parole, parce que les hommes recommencent à avoir des choses à se dire et des expériences à se communiquer…

    Ce mouvement n’est pas le fruit du hasard ou d’une étonnante coïncidence historique. C’est le développement même des forces productives, mettant le dépassement du travail ) l’ordre du jour, qui sape les valeurs traditionnelles et en premier lieu le goût du sacrifice et de l’effort aliéné. Les possibilités historiques, emprisonnées sous la forme marchande, préparent le terrain de la dernière révolution : elle résultera de la lutte internationale des prolétaires contre le salariat et ses défenseurs.

    texte tiré de La Guerre sociale n° 1

    des prolétaires contre le travail


    sources :

    Texte tiré de La Guerre sociale n° 1.





















    [Grelot n° 1 : Une lettre ouverte pour les vivants]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Grelot n° 1 : Une lettre ouverte pour les vivants]. — Genève : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , violet , papier vert ) ; 69 × 38 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : écologie  ; nature
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Firmann, Jean
    • Presse citée  : Grelot
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte de Jean Firmann ]

    texte :

    Eaux-Vives, le 2 novembre 1984

    Grelot un

    De l’éponge verte d’un seul arbre le ciel tire son suc violet
    Saint-John Perse

    Il en est qui laissent des poisons d’autres des remèdes
    René Char

    J’avance pour bénir
    je plante l’arbre à pain
    Henri Michaud

    Une lettre ouverte pour les vivants

    Il faut le dire tout net : l’enclenche est alarmée ! La nature aujourd’hui souffre trop pour souffrir d’attendre plus longtemps !

    Aveuglément, l’homme, égoïste et borné, détruit son environnement, saccage hystériquement, son air, sa couche et son vivier. Pourquoi cette collective orgie de l’autodestruction ? Pour plus de profit, pour plus de réputé confort, plus de prétendus raffinements. Mettre en péril, un fonctionnement aussi génial, un nœud aussi vital que la photosynthèse... pour plus d’avoir, plus de tiédeur, plus de matérialisme niais, plus de leurres boulimiques et douillets, plus de rationalisme nabot et fat... ah le pari débile, ah ! la roulette fruste.

    Posément, la tête froide, en conscience, il faut dire maintenant que jamais l’humanité, dans son ensemble n’a connu heure aussi grave, aussi interrogative. Car l’homme peut sauver la terre. C’est de cela qu’il s’agit. De rien moins que cela. Il faut tout mettre dans cette lutte. Et elle sera gagnée. Tout le savoir et toute l’intuition, tout le pouvoir et toute l’imagination, toute la finance, toute la technique et tout le respect de la vie pour la vie, tout l’humanisme, tout le désarmement, toute la paix dans cette lutte. Il n’y a rien là d’utopique. La mort des lacs, des forêts, n’est qu’un des signes du désordre essentiel que nous avons installé par inconscience. En réalité, chacun dans son for intérieur le sait, le pressent avec force et netteté : la nature se peut indéfiniment éponger les épanchements suicidaires de l’homme. Torturée, elle a commencé d’agir sa souffrance. Et cette action, cette très périlleuse spirale douloureuse, si l’on ne cesse au plus vite de l’alimenter, pourrait bien nous poser brutalement, les questions que par angoisse-même, par grande crainte, l’on s’acharne à éluder.

    Circulez ! Y’a rien à questionner !

    1984 : c’est cela. 1984 : c’est ce carrefour. Le Big Brother de Georges Orwell (par exemple) s’est simplement travesti en pollution mortelle (du substantif « mort »). Cette pollution constituée des quelque cinq millions de substances diversement toxiques vomies journellement par les civilisations actuelles, par centaines de tonnes dans l’environnement planétaire — si harmonieux et si fragile, si délicatement agencé —, par milliers de tonnes dans l’atmosphère de notre planète —cette précieuse et filtrante matrice qui n’est pas bien grande en fait... neuf kilomètres de hauteur seulement, tout autour du globe... une bulle ! —, cette pollution, comme le Big Brother d’Orwell, est partout. Infusion des boomerangs ! Diffusion cinglante et saisissants détours des manivelles !

    La terre gémit, sanglée dans des frontières qui la boudinent et la violacent, des frontières dérisoires et mégalomaniaques que certains peuples guerriers d’aujourd’hui exportent déjà jusque sur la lune ! Mais la pollution, qui n’est antre que l’obscène déjection des multiples égoïsmes humains, des égoïsmes insensés et de la courte, si courte vue des races, des idéologies, des religions — ah ! dogmes et doctrines du racornissement délibéré de l’homme —, se moque de ces frontières tout comme la lutte nouvelle qu’il faut mener doit se rire des concepts étriqués et des idées reçues. Que l’homme apprenne enfin à discerner l’essentiel du vain falbala, à distinguer la vérité vive et crue du mensonge ouatiné, de l’illusion détestable, de la sinistre ignorance et des très fameux petits tours autour du pot. Que l’homme enfin s’exhausse et ose respirer à sa plus vaste mesure, de sa plus ample interrogation, en tous domaines recherchant ce que l’homme a cru voir.

    Paix sur la terre aux arbres de bonne volonté !

    Merci Franz Weber de brandir aujourd’hui votre référendum. C’est un geste concret d’une portée cruciale puisqu’il propose aux personnes de dire, chacune à sa manière, que le massacre a assez duré, de travailler chacune selon ce qu’elle est et selon ce qu’elle est en train de devenir, à sauver tout ce qui peut l’être. Bref de dire : je veux vivre. En harmonie propulsive avec tout ce qui, sur terre et dans l’univers, du plus élémentaire au plus complexe, agit ce même murmure : je veux vivre.

    C’est de tout notre être que nous vous disons également courage, en souhaitant que votre lutte-même, paisiblement, vous vivifie. Et que vous viviez longtemps au milieu d’êtres humains qui, prenant rapidement conscience de l’erreur suicidaire que constitue le mode de vie expansif et vorace prôné et pratiqué par la quasi-totalité des peuples terriens de 1984, à l’est comme à l’ouest, au nord comme au sud, se mettent enfin à appeler un chat un chat, à utiliser leurs capacités si fabuleusement diversifiées, pour sauver la terre d’abord, pour créer ensuite un nouvel âge inventif et aimant !

    Nous souhaitons un plein succès à votre lutte, qui est aussi la nôtre, et celle heureusement de plus en plus de personnes. Ils existent, ils sont nombreux, celles et ceux qui sont en train de dis-cerner l’urgence et de comprendre que chacun de nous est partie vivante de cette terre et qu’en conséquence nul ne peut nuire à aucune partie de cette terre sans se nuire à lui-même. Cette vérité très simple est l’outil paisible qui rend en fait à chacun le pouvoir d’agir avec efficacité.

    Hêtres ou ne pas être.

    Avec notre plus large sourire et cette chaude impression que les Indiens ne sont plus très loin

    Anonymes XXe siècle


    sources :
     







    [Det finns bara ett EG…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Det finns bara ett EG…]. — Stockholm : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : vert , jaune , violet , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suède
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Union européenne (UE, CEE, ...)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ text ]

    texte :

    Det finns bara ett EG …och det kan varken Du, Calle eller Ingvar ändra på !

    Du kan bli medlem i Nej till EG !

    Det Kostar hundra kronor och är en ren investering. pg 433 02 07 - 4

    Nej till EG

    Nej till EG:s rikskansli : tredje Långgatan 26, 413 28 Göteborg, TDN 031-42 86 40 • Materialkontor : box 40014, 951 04 Luleå, TFN 0920/552 13 • Prenumerera på “Kritiska Europafakta” 50 Kr)år PG 433 02 07 - 4, senaste nytt om EG !

    Nej till EG • Stockholm 08/34 00 06

    Sigtunagatan 11 • 113 22 Stockholm


    sources :
     







    [Café-Musiques Le Loup Noir]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Café-Musiques Le Loup Noir]. — Merlieux-et-Fouquerolles : Nwèr Leu - Le Loup Noir, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : orange , vert , violet ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : chanson  ; art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Utgé Royo, Serge (1947-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : lieux — librairies...  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ programme de déc. 1999 à févr. 2000 des concerts du Loup Noir ]

    affiche et bandeau couleurs (14x40 cm).

    texte :

    Café-Musiques Le Loup Noir

    décembre

    Samedi 11 - 20 h 30
    Kent - chanson

    Samedi 18 - 20 h 30
    Sonido - jazz des Caraïbes

    Samedi 31 - 21 h
    Soirée africaine - repas concert

    janvier

    Samedi 8 - 17 h - Débat : « La Chanson engagée et militante depuis le XIXe siècle »
    20 h 30 - Utgé Royo - chanson

    Samedi 18 - 20 h 30
    Fils de Teupu / Les Frères Laburne - fanfare - chanson française

    Samedi 29 - 20 h 30
    Boost / Tribe Area - métal

    février

    Samedi 12 - 20 h 30
    El Sikamaya - andalou algérien

    Samedi 26 - 20 h 30
    Ezekiel / Wild Open Cage - techno

    [logos] Le conseil régional de Picardie - L’Aisne - Ministère de la Culture. DRAC Picardie - Fondation Vivendi

    30, rue de Fouquerolles - 03 23 80 17 94

    Merlieux

    Imprimerie Recto-Verso Laon


    sources :
     



    [Wacht niet op de premiere, maak ZELF je scenario !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Wacht niet op de premiere, maak ZELF je scenario !]. — Leuven Louvain : Collectief Zonder Stembiljet (Leuven), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , violet , papier blanc ) ; 34 × 34 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; fond de « A cerclés » organiques ]

    texte :

    Wacht niet op de premiere, maak ZELF je scenario !

    De moeder van alle verkiezingen naderen.

    het spektakel draait op volle toeren.

    Straks worden de hoofdrollen verdeeld.

    Wie wordt de premier ? Of wordt het een première ?

    Echt spannend wordt het niet, het scenario van het politieke spel ligt toch al vast.

    Ver van veel raakt het het publiek !

    Hoog tijd om zelf om zelf het scenario van ons leven te schrijven !

    Politiek is van iedereen !

    Stem niet, denk en handel zelf !

    Voor meer informatie : Collectief Zonder Stembiljet, Janseniusstraat 27, 3000 Leven.

    Voor meer actie : Betoging op 5 juni in Aalst 14.00 u station : KArNavAL oP 13 jUNi ?!


    sources :

    Série de 5 affiches carrées.


    1999

    1999

    1999

    1999

    [s.d.]
    Affiches liées


    [Viens balayer ces chiures, le WEF au débarras !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Viens balayer ces chiures, le WEF au débarras !]. — Lausanne : Espace autogéré (Lausanne), . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une  : violet , papier blanc ) ; 60 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : économie : mondialisation
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; image (fille qui balaye) ]

    texte :

    Ce 31 janvier se déroule à New York le World Economic Forum sis jadis à Davos. Les bénéficiaires de la mondialisation y planifient leur enrichissement durable. Il faut se donner à la consommation (WEF 3:8).
    En découle : exploitation des salariéEs, de l’environnement, du sud, pétroguerre, privatisation des services publics, fin de l’autonomie alimentaire, misère, réfugiéEs économiques, standardisation des goûts, délire génétique, Hollywood, TV ordure, paramilitaires, sécus, sans papiers, …

    Viens balayer ces chiures, le WEF au débarras !

    Viens avec ton balai, le jeudi 31 janvier, à 12 h 14, St-François, Loz

    On rêve tous d’un bretzel dans Bush


    sources :
     



    [Anarchistisches Sommercamp in Österreich = Anarkiisma Somera tendaro Aŭstrio = …]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Anarchistisches Sommercamp in Österreich = Anarkiisma Somera tendaro Aŭstrio = …]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , violet , papier blanc ) ; 62 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Autriche
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : mouvement anarchiste : rencontres internationales
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : camping
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte en plusieurs langues plus grand A cerclé violet au centre de l’affiche ]

    texte :

    Anarchistisches Sommercamp in Österreich — Anarchist summer camp

    Anarkiisma Somera tendaro Aŭstrio

    Αναρχικό καλαιρικηό κάμπινγκ — Anarchie été campez — Campeggio Estivo Anarchico — Anarhistički ljeto camp — Acampada anarquista estiuenca — Havingeha Anarxistan — Anarchistinè vasaros stovykla — Anarchistis zomer kamperen — Anarchistyczny obóz letni — Aнархистический летний лагеръ — Anarhisticki letnji kamp — Anarchistický tetný tábor — Anarhisti ni poletni kamp — Acampada anarquista veraniega — Anarchistický letni tabor — Aнархiстсъий лiтнiйи табiр — Anarchista nyári tábor

    Das anarchistische Camp ist eine Gelegenheit uns zu treffen, uns kennen zu lernen, uns zusammen- und auseinanderzusetzen und — ohne Druck — miteinander tätig zu sein. Es gibt uns Raum zu versuchen, anarchistische Theorie und Praxis zu verbinden und Herrschaftsfreiheit zu leben. Vielleicht gelingt es uns ja, einen Freiraum jenseits dieser gesellschaftlichen Normalität mit all ihren alltäglichen Widerwärtigkeiten zu schaffen, wo wir spüren können, wofür wir eigentlich kämpfen und wo wir hin wollen. Unser Ziel ist ein buntes Camp, das (Sprach)Grenzen überwindet und zu einem Austausch verschiedenster Menschen beiträgt…

    www.a-camp.info — e-mail : info@a-camp.info


    sources :
     



    [Nous ne sommes pas des esclaves, nous sommes de la dynamite]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nous ne sommes pas des esclaves, nous sommes de la dynamite]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , violet , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Grèce
    • Noms cités (± liste positive)  : Bonanno, Alfredo Maria (1937-2023)  ; Stratigopoulos, Christos = Στρατηγόπουλου, Χρήστου
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (femme « pin-up » années 40-45 allumant une fusée de feu d’artifices) ]

    texte :

    Nous ne sommes pas des esclaves, nous sommes de la dynamite

    Ce sont de vieilles histoires, d’un autre siècle. La misère, que le progrès semblait avoir bannie de l’Occident, assène de nouveau ses morsures. Les banquiers ne se jettent pas encore par la fenêtre, mais les rues se remplissent de pauvres. Les usines et les commerces ferment leurs portes. Des millions de gens n’ont plus les moyens d’affronter l’avenir. On leur avait pourtant promis qu’une vie entière passée à genoux, entre un travail au profit d’un patron et l’obéissance aux exigences du gouvernement, leur assurerait pour le moins une survie tranquille. Aujourd’hui, il est clair pour tout le monde qu’il s’agissait d’un mensonge.

    Ce sont de vieilles histoires, d’un autre siècle. Les queues s’allongent devant les soupes populaires. Le nombre de vols dans les supermarchés augmente constamment. Les saisies judiciaires se multiplient. Et tandis qu’en bas on cherche à ne pas crever de faim, en haut ils se préparent au pire, à l’explosion sociale tant redoutée. On promet d’appliquer la « tolérance zéro » à ceux qui transgressent la loi, on construit de nouvelles prisons et centres de rétention, on place les quartiers sous vidéosurveillance, on les militarise, et surtout lorsque la rage commence à sévir. Qu’ils soient anciens ou nouveaux, les pauvres doivent savoir que mourir de privations ou se suicider sera le seul choix qui leur sera concédé.

    Ce sont de vieilles histoires, d’un autre siècle. Aujourd’hui, de plus en plus d’individus vont chercher l’argent là où il se trouve en abondance. Certains ont également un rêve qui leur colle à la peau, comme ces deux anarchistes, Christos et Alfredo, arrêtés le 1er octobre en Grèce après une attaque de banque. Le premier l’a braquée, arme à la main. On prétend que le deuxième l’aurait aidé en recelant le butin. Ces deux anarchistes, l’un grec et l’autre italien, se trouvent maintenant derrière les barreaux. La prison est le destin promis à ceux qui ne se résignent pas à crever dans la misère, c’est le destin promis aux ennemis de l’exploitation et de l’autorité.

    Ce sont de vieilles histoires, d’un autre siècle. Une économie en difficulté, un chômage endémique, la détérioration des conditions de vie, une guerre entre pauvres fomentée par les larbins des puissants, les nationalismes, les religions et les racismes qui gagnent du terrain, une planète menacée par le développement technologique, les États qui combinent aussi bien la carotte de la démocratie que le bâton du totalitarisme… Dans ce retour improvisé vers le passé, il manque encore quelque chose. Que la dignité salie chasse le désespoir et se transforme en actes. Que la liberté cesse d’être le droit d’obéir à l’autorité et redevienne un affront envers n’importe quelle forme de pouvoir. Que le désir de vivre ne se contente pas de ce qui existe déjà mais parte à l’assaut pour arracher ce qui n’a jamais été.

    Ce sont de vieilles histoires, d’un autre siècle, l’insurrection

    des anarchistes


    sources :

    Avant 2018



    [Jornades europees d’okupació = European Squatting Meeting, 2010]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Jornades europees d’okupació = European Squatting Meeting, 2010]. — Barcelona Barcelone : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , violet , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; contrôle social  ; culture  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : colloque
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (squatteurs masqué·es) dessin (rue squattée de ville) ]

    texte :

    Jornades europees d’okupació = European Squatting Meeting

    17, 18, 19 & 20 June — Barcelona 2010

    Present, passat i ¿futur ? de l’okupació a Europa

    Dimecres - Wednesday 16 juny
    19.00- Plaça de la Estació (M) Cornellà :
    Txaranga-Punk-Internacionalista i Kafeta d’Obertura a Laforsa

    Dijous - Thursday 17 juny
    10.00- Presentació de Col•lectius i Espais Participants [Presentation of Collectives and Participating Spaces]
    17.00- Debat : Canvis Legislatius i Interració amb el Poder [Discussion: Legislative Changes and Interaction with Power]

    Divendres - Friday 18 juny
    10.00- Xerrades : Casos de Resistència [Talks: Cases of Resistence]
    17.00- Debat : estratègies i Conseqüències Legals [Discussion: Legal Implications and Effects]

    Dissabte - Saturday 19 juny
    10.00- Esmorzar Popular i Espectacle a l’aire lliure a Vallcarka [Breaksfast+Open Air Show (M) Vallcarca]
    12.00- Manifestació [Demostration]
    18.00- Xerrades : Lluites Locals i Okupació [Talks: Local Struggles ans Squatting]

    Diumenge - Sunday 20 juny
    10.00- Xerrades : Nous Sistemes de Control Social [Talks: New Systems of Social Control]
    18.00- Conclusions
    20.00- Kafeta-Concert

    Totes els dias hi haurà Exposició oberta i projecció de vídeos al mati i a la tarda. No oblidis portar qualsevol suport d’àudio (Mp3…) amb cascs per escoltar les traduccions simultànies.

    Totes les activitats menys les que s’indiquen es realitzaran a :
    CSO Laforsa---- - Av. de la Fama 41, Cornellà de Llobregat (BCN)
    FGC L8 Almeda (M) L5 Cornellà

    http://www.faunanocturna.net/press/jornadeseuropeesdokupacio
    Contacte : jornadaskny010@riseup.net


    sources :
     










    [Deux instances de sabotage de chemins de fer pétroliers]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Deux instances de sabotage de chemins de fer pétroliers] / Stephan Pilipa. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , jaune , violet , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : transports  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (voie ferrée déformée & oiseaux)

    Illustration from the beautiful “Economic Disruption” poster (by Stefan Pilipa, for Shawn Brant and the Tyendinaga Support Committee’s Defense Fund)

    texte :

    Deux instances de sabotage de chemins de fer pétroliers

    « Les infrastructures tentaculaires de l’état et du capital continuent de se prolonger, afin d’accélérer l’extraction et le transport des ressources vers le marché. Le vaste territoire du grand nord canadien, peu peuplé en grande partie en conséquence des stratégies de colonisation, de déplacement, d’isolement et de génocide des peuples autochtones, est une immense source de profit ; pétrole, gaz naturel, industrie forestière, barrages hydro-électriques, mines d’uranium, etc. De nombreux projets monstrueux d’expansion des infrastructures tentent présentement de connecter les sables-bitumineux de l’Alberta par des oléoducs qui longent le fleuve St-Laurent jusqu’à l’océan Atlantique. Ces projets impliquent la prolifération et l’expansion de nouvelles infrastructures comme les ports, les voies ferrées et les autoroutes le long des territoires colonisés.

    Durant les trois dernières semaines, nous avons temporairement interrompu à deux reprises la circulation sur le chemin de fer du CN dans le quartier de Pointe St-Charles. Nous avons attaché un fil de cuivre connectant les deux rails du chemin de fer pour déclencher l’envoi d’un signal indiquant un blocage sur les voies et freinant la circulation des trains jusqu’à ce que les voies soient vérifiées et l’obstacle enlevé. Cette section des rails est en reconstruction pour améliorer le transport de pétrole vers l’est jusqu’au port de Belledune au Nouveau-Brunswick.

    Pour bloquer un chemin de fer :
    1. Obtenez au moins 8 pieds de fil de cuivre non-isolé 3AWG (habituellement utilisé pour connecter l’électricité à un panneau électrique résidentiel).
    2. Entourez de fil les deux rails du chemin de fer, connectant les deux côtés, et assurez-vous d’un contact solide.
    3. Couvrez le fil entre les deux cotés pour qu’il soit plus difficile à trouver.
    4. Souriez à la possibilité de causer la perturbation de milliers de tonnes de trafic ferroviaire.

    Cet acte simple est facilement reproductible et démontre la vulnérabilité de leurs infrastructures malgré les technologies de surveillance et les efforts de l’appareil légal à émousser nos dents. Le renforcement récent des habiletés répressives de l’État canadien à travers le projet de loi C-51, maintenant effectif, comprend une législation ordonnant des sentences minimales de cinq ans pour ceux et celles trouvé-e-s coupables d’endommager les infrastructures capitalistes. Pour nous, cette législation met en lumière le rôle critique des infrastructures dans le bon fonctionnement des projets de dévastation écologique (et de la société qui en dépend) et à quel point un geste simple de sabotage peut être une contribution puissante à la lutte contre ces projets.

    Nous concevons notre lutte comme étant contre la civilisation et la domestication totalisatrice qu’elle engendre ; nous désirons rien de moins que la destruction de toute forme de domination. À cet égard, nous espérons contribuer à la formation d’une lutte spécifique contre ces projets d’expansion industrielle. Nous voulons nous organiser pour combattre ces projets de manière décentralisée et autonome, incluant des blocages répétitifs et contagieux des chemins de fer. L’organisation autonome échappe à la logique de mouvement de masse (imposer un programme à travers la ‘mobilisation’ des autres en attendant le ‘bon moment’ pour agir) et à la récupération politique imposée par l’activisme écologique réformiste. Les convergences peuvent jouer un rôle critique dans l’épanouissement des initiatives, mais il est également critique que la lutte contre ces projets ne se résume pas à cela. Augmentons la tension contre ce monde, propageons les attaques. »

    mtlcounter-info.org
    communication autonome pour la lutte contre l’autorité

    Cette affiche n’encourage ni ne condamne des activités illégales.


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/two-moments-of-oil-railway-sabotage-in-montreal-2/
    https://mtlcontreinfo.org/deux-instances-de-sabotage-de-chemins-de-fer-petroliers-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/PSCrailsab1.pdf


    2015
    Affiche liée