colonialisme
68 affiches :
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Samedi 3 juin 1893, à 8 h. 1/2 du soir
Salle du Commerce, 94, Faubourg du Temple
Grand meeting d’indignation
contre la condamnation à mort de l’anarchiste Foret
Ordre du jour :
1° Les victimes de la Bourgeoisie et la canaillerie des Jurés de la Seine. — 2° Les odieux verdicts des Cours d’assises. — L’affaire du député Baudin. — 4° À qui incombe les responsabilités des Crimes commis en 1871 par les Souteneurs de l’Ordre. — 5° Les actes de Sauvagerie qui ont été commis au Dahomey par les Émules de Boulanger et Galifet.
Orateurs inscrits :
Jacques Prolo, Leboucher, Tortelier, Brunet, Souvarine, Couturier, etc.Plusieurs Conseillers municipaux et Députés ont été invités.
Entrée : 25 centimes pour frais d’organisation.
N.B. — Il est un devoir à tous les Révolutionnaires d’assister à cette réunion.
Paris. — Imp. A. Lombardin, 148, boulevard Voltaire.
Eugénie Collot est également intervenue dans ce meeting :
https://militants-anarchistes.info/?article1776https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/foret_meeting.jpg- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ imagerie en 13 vignettes : dessin de Lapiz, texte de Jean Grave ]
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Imagerie des Temps nouveaux — Planche n° 1
Chauvinard
[vignettes numérotées]
1. Chauvinard tire au sort. — 2. Le jour du départ arrivé, les parents commencent à s’apercevoir que la Mère-Patrie prend plus qu’elle ne donne. — 3. Chauvinard commence à prendre un avant-goût du troupeau. — 4. I1 s’initie aux intelligentes manœuvres et à la politesse militaire. — 5. Il s’habitue de plus en plus à être mené en troupeau comme le bétail. 6. Et aux longues stations stupides. — 7. L’État lui sert généreusement la pâtée. — 8. Mais la cantine est là pour aider à l’abrutissement. — 9. Aux colonies, il est un héros ! — 10. Mais le nègre est un animal méchant qui, parfois, se défend. — 11. Sa maigre pension étant insuffisante, il mendie. — 12. Les gendarmes l’arrêtent. 13. Emprisonné, il commence à comprendre que l’organisation sociale ne profite aux uns qu’au détriment des autres.
J. GRAVE, Imprimeur-Éditeur, 140, rue Mouffetard, Paris.
Affiche parue insérée dans Les Temps nouveaux, 4e année, n° 15 (6-12 aout 1898).
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Élections législatives de mai 1898
Électeurs manceaux
Une fois de plus vous êtes conviés à exercer un droit à manifester votre opinion, c’est-à-dire à faire une fois de plus abnégation de votre souveraineté.
Après cinquante années (un demi-siècle) d’expérience, après les résultats obtenus et constatés, qu’a pu produire le Suffrage universel est-il possible de continuer, de perpétuer cette néfaste et criminelle comédie ?
N’est-il pas temps de porter un jugement sur la valeur de cette arme soit disant émancipatrice (le suffrage) qu’un bourgeoisie aux abois, assoiffée de pouvoir, jeta en pâture à tout un Peuple confiant, avide de liberté, et qui, dans ses premières manifestations se retourna si cruellement contre lui ?
Les boucheries de juin 1848 furent en effet les premières conséquences du Suffrage universel.
Vingt années d’Empire, la guerre de 1870, l’assassinat de trente-cinq mille Parisiens : les expéditions de Tunisie, du Tonkin, du Dahomey, de Madagascar, les turpitudes honteuses du Panama, tout cela n’est-il pas suffisant pour condamner à jamais l’usage de cette arme qu’on appelle le bulletin de vote.
Avec nous vous direz oui ! Oui ! Mille fois, oui !
Travailleurs,
Voter ! c’est assumer toutes les responsabilités des évènements que la lutte entre les exploiteurs et exploités doit fatalement produire comme à Aubin, à La Ricamarie, comme à Fourmies.
Voter ! c’est continuer et sanctionner toutes les iniquités sociales dont les travailleurs sont de plus en plus victimes.
Voter ! c’est attenter à la liberté et à la vie d’autrui, et même on vous a déjà promis de nouvelles tueries.
Voter ! c’est faire abnégation de tous ses droits, c’est faire abandon de sa souveraineté, c’est retourner au servage, c’est se faire un plat valet, puisqu’on se donne un maître. C’est s’avilir.
Non, mille fois non. Travailleurs, plus longtemps vous ne vous ferez les complices de ceux qui vous mentent de vos ennemis, de vous bourreaux.
Non, vous les fils de la Révolution, plus longtemps vous ne voudrez sacrifier votre indépendance, votre souveraineté, votre liberté, votre vie par le bulletin de vote, et vous vous abstiendrez.
Vous vous abstiendrez, et votre abstention consciente sera le premier pas qui doit vous conduire à la réalisation de vos aspirations qui sont les nôtres, et qui se peuvent définir ainsi :
Plus de gouvernants, plus de gouvernés ! Plus de dirigeants, plus de dirigé ! Plus de serfs, plus de valets, plus d’esclaves !
L’homme libre, dans l’humanité entièrement libre.
Ni Dieu, ni Maîtres.
vu : le candidat pour la forme :
Imprimerie du Père Peinard 15 rue Lavieuville Paris
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[ texte sur papier de couleur ]
- texte :
Éditons législatives du 8 mai 1898
Les travailleurs révolutionnaires libertaires de la région de l’est de Paris et de la banlieue
Aux travailleurs
Encore une fois nous sommes appelés à voter. Encore une fois ceux qui nous gouvernent et nous opprimes vont de par leur propre volonté nous faire choisir de nouveaux maîtres.
Avant de nous prononcer sur cette question nous nous sommes demandés ce que pouvaient bien faire pour nous tous ces candidats qui viennent solliciter nos suffrages.
Le suffrage universel depuis 50 ans qu’il fonctionne n’a produit pour tous les travailleurs que des déceptions et des colères ; depuis cette époque, les divers gouvernements qui se sont succédés, n’ont fait que puiser dans le parlementarisme, la force nécessaire à la conservation de leurs privilèges.
La République actuelle qui, dès sa naissance avait fait miroiter aux yeux des travailleurs, l’espérance en des améliorations sociales, n’a fait que continuer les errements des gouvernements précédents. Bien mieux le gouvernement de la République au lieu d’être la chose publique, est devenu un gouvernement tyrannique et bourgeois, en se faisant le défenseur des capitalistes et le complice des malversations et des voleurs de la haute banque.
Nos femmes, nos filles continuent à faire concurrence dans les fabriques à leurs époux et à leurs frères pour le plus grand profit de nos exploiteurs, nos fils continuent à peupler ces bagnes qu’ont nomment casernes où ils ne cessent d’être tourmentés par leurs officiers qui les excitent et les poussent à être les assassins de leurs pères.
Quand enfin, nous les travailleurs, lassés de crever la faim, nous voulons mettre un terme à nos souffrances au moyen de grève ou de manifestations quelconques : les fusils Lebel sont là pour nous mettre à la raison. Exemple : Fourmies.
Travailleurs, il est temps que cela cesse, il est donc inutile de compter sur nos représentants car chaque loi fabriquée par ces mannequins est une entrave à la liberté individuelle.
Souvenons-nous qu’il y a quatre ans, ces mêmes représentants ont voté les lois que nous avons appelées scélérates, ou le droit de penser et d’émettre une opinion contraire à celle de nos gouvernants est assimilé au délit d’association de malfaiteurs.
Que pensons-nous de ces voleurs de liberté ! Pensons aussi à ce que nous coûtent les impôts votés chaque année par nos représentants et voyons un peu la situation budgétaire.
La dette publique pour la France se monte actuellement à 35 milliards 821.000.000 de francs. Le budget actuel est près de 4 milliards : 634 millions sont sacrifiés pour entretenir 580,000 soldats en temps de paix pour la défense absolue des intérêts capitalistes et gouvernementaux. 296 millions vont à la marine pour le seul profit des expéditions lointaines et ruineuses, et pour la satisfaction et la cupidité des financiers véreux.
Sur ce budget de 4 milliards, 1.200 millions sont donnés aux rentiers au détriment de la classe ouvrière, laquelle est chargée d’impôts et fournit la rente aux rentiers ; 56 millions servent chaque année à entretenir les religions, lesquelles enseignent l’erreur et le mensonge en corrompant les jeunes cerveaux.
Travailleurs ! Ces faits bien établis, continuerons nous à être la dupe des gouvernants. Cette souveraineté dont on nous parle tant, n’existe pas pour nous. Tant que dans la société il existera des exploiteurs et des exploités, la liberté et l’égalité ne seront que des mots. Ne sommes nous pas sous la dépendance de nos patrons ?
Le suffrage universel qui n’a no sanction ni garantie pour l’électeur ne pet servir que les intérêts des ambitieux, car le candidat qui, la veille de l’élection se ait petit, devient, lorsqu’il est élu, le maître absolu de ses actes, et par conséquent de notre souveraineté.
Que devons-nous faire pour arriver à l’amélioration de notre situation ?
Nous abstenir de voter.
Il est inutile de perdre notre temps et notre énergie à soutenir et à nous servir d’un système qui n’a jamais pu et ne pourra jamais servir à notre émancipation. C’est pourquoi nous vous conseillons l’abstention : non l’abstention irraisonnée et indifférente ; mais l’abstention consciente et active. Partout dans nos ateliers, dans nos réunions, faisons comprendre à nos camarades que la société actuelle doit disparaître pour laisser place à une organisation plus en rapport avec le droit qu’a tout être humain de vivre — et non seulement de vivre — mais encore de jouir et de satisfaire aux besoins, sans aucune entrave. Combattons donc avec énergie tous ces mendiants de suffrages de quelques condition qu’ils soient, et de quel masque qu’ils s’affublent : ne voyons en eux que des dupeurs et dévoilons leurs intrigues. Sachons bien nous pénétrer de ces principes :
La liberté ne se donne pas, elle se conquière ; de même que la souveraineté du peuple ne se délègue pas, elle s’exerce.
Notre ennemi, c’est notre maître !
À l’impuissance et à l’hypocrisie de nos gouvernants, opposons l’action qui retrempe nos forces contre l’inertie qui nous aveulit.
Ne votons pas !! Agissons !!
Vive la Révolution Sociale !
Vu le candidat pour la forme :
Paris : Imp. Ch. Gardet, 264, faub. St-Antoine
L’adresse de l’imprimeur est celle du Père Peinard.
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Confédération générale du travail
Guerre à la guerre !
Travailleurs,
Demain peut-être nous serons en face d’un fait accompli : la guerre déclarée !
Depuis cinq ans, un parti colonial français dont Delcassé fut l’homme-lige prépare la conquête du Maroc. Capitalistes et officiers poussent à l’invasion de ce pays. Les uns pour tripoter et s’enrichir, les autres pour ramasser dans le sang galons et lauriers.
L’Allemagne capitaliste et militariste désireuse d’avoir, elle aussi, sa part su butin s’est interposée.
Les gouvernants allemands et français, fidèles serviteurs des intérêts capitalistes seuls en cause, ont élevé ces querelles entre agioteurs à l’état de conflit aigu.
Pour assouvir les appétits illimités de cette coalition d’intérêts, les dirigeants des deux pays sont prêts à lancer les unes contre les autres, les masses ouvrières d’Allemagne et de France.
Qui ne frémit à l’horreur de ces carnages ? Des millions d’hommes s’entrechoquant… fusils à tir rapide, canons et mitrailleuses accomplissant leur œuvre de mort…
Qui pourrait calculer les milliards gaspillés, arrachés au travail du paysan et de l’ouvrier ?…
Ce tableau n’a rien d’exagéré. Actuellement on arme dans les ports de guerre ; l’armée de terre est prête à partir.
En juin 1905 la déclaration de guerre ne fut évitée que par le départ de Delcassé. Depuis lors, la guerre est à la merci du moindre incident. C’est tellement vrai que le 19 décembre 1905 l’ordre de rappel de l’ambassadeur d’Allemagne à Paris ayant été connu par le gouvernement français, les communications télégraphiques restèrent suspendues pendant quatre heures, afin que le ministère pût, si besoin était, lancer les ordres de mobilisation en toute célérité.
La presse sait ces choses… et elle se tait.
Pourquoi ? C’est qu’on veut mettre le peuple dans l’obligation de marcher, prétextant d’honneur national, de guerre inévitable, parce que défensive.
Et de la conférence d’Algésiras, qu’on nous présente comme devant solutionner pacifiquement le conflit, pour sortir de la guerre.
Or, le peuple ne veut pas la guerre ! S’il était appelé à se prononcer, unanimement il affirmerait sa volonté de Paix.
La Classe Ouvrière n’a aucun intérêt à la guerre. Elle seule en fait tous les frais. — payant de son travail et de son sang ! C’est donc à elle qu’il incombe de dire bien haut qu’elle veut la paix à tout prix !
Travailleurs !
Ne nous laissons pas abuser par le mot : « Honneur national ». Ce n’est pas une lâceté que de faire reculer la horde des financiers qui nous conduisent aux massacres.
D’ailleurs, en Allemagne comme en France, la communion d’idées est formelle sur ce point : le prolétariat des deux pays se refuse à faire la guerre !
Ainsi que nous, autant que nous, nos frères les travailleurs d’Allemagne veulent la paix. Comme nous, ils ont horreur des tueries. Comme nous, ils savent qu’une guerre, en satisfaisant les intérêts capitalistes, est préjudiciable à la cause de l’Émancipation Ouvrière.
Donc, par notre action commune et simultanée, forçons nos gouvernants respectifs à tenir compte de notre volonté :
Nous voulons la paix ! Refusons-nous à faire la guerre !Le comité confédéral.
Texte de l’affiche paru dans La Voix du peuple n° 274 (14-21 janvier 1906).
Le numéro suivant de La Voix du peuple, le n° 275 (21-28 janvier 1906) rajoutera en sa « une » :
Défendons nos affiches !
Il nous revient qu’en bien des endroits, les affiches confédérales « Guerre à la guerre ! » ont été lacérées par les policiers.
Si nous faisons des affiches, — si nous payons l’imprimeur, l’impôt du timbre, le collage, etc., — ce n’est pas pour l’unique satisfaction de donner du travail de grattage à la police.
Nous usons d’un droit, — celui de dire notre pensée sous forme d’affiches. Si cette pensée est subversive, il y a en France assez de magistrats pour poursuivre. Mais, en tous les cas, que nos affiches soient répréhensibles ou non, dès qu’elles sont en règle avec la loi, — et elles sont par le seule fait qu’elle sont revêtues du timbre d’affiche, — elles deviennent inviolables.
Seul, le locataire d’une place réservée à son affichage particulier peut trouver à redire à l’affichage. Hors cette circonstance, nos affiches doivent rester sur les murs.
Il n’y a donc qu’une seule chose à faire : quand on voit un policier — un un quelconque quidam, — déchirer une affiche, il suffit de l’« l’inviter è avec toute l’obséquieuse politesse qui est de circonstance, à se rendre au prochain commissariat de police et là on somme le commissaire de dresser contravention contre,l’individu.
Pour cette opération, il est utile d’avoir avec soi des témoins, afin que puisse être constaté le mauvais vouloir du commissaire de police… si mauvais vouloir il y avait.
Certes, il ne faut pas exagérer trop de cette opération procédurière. Mais, comme elle s’appuie sur la loi, elle a tout au moins l’avantage de mettre en désagréable posture MM. les policiers.Le numéro 277 de La Voix du peuple (21-28 janvier 1906) continuera :
Guerre à la guerre ! : le manifeste confédéral et l’arbitraire policier
La police fait rage contre l’affiche confédérale Guerre à la guerre. En bien des endroits, elle s’est permis de les lacérer, violant ainsi les propres lois bourgeoises, car il faut bien se convaincre qu’en aucune façon et sans aucun prétexte les policiers ne jouissent pas du privilège de violer la loi.
S’ils le font, c’est parce que, par ignorance de ses propres droits, le peuple les laisse opérer.
Donc, il nous faut redoubler de vigilance et il faut, chaque fois que se manifeste un nouvel acte d’arbitraire que notre protestation se produise, — et se produise dans le milieu où l’arbitraire s’est accompli.
Sinon, si on s’avisait de subir toutes les fantaisies scélérates du Pouvoir et de ses laquais, nous dégringolerions rapidement dans un cloaque d’oppression.
Pour ce rendre compte jusqu’où peut aller la scélératesse arbitraire des policiers, il suffit de signaler qu’à Nice, ces jours derniers, que des camarades qui affichaient le manifeste Guerre à la guerre furent appréhendés par une bande de policiers et conduits au poste où ils furent retenus toute la nuit. Inutile d’ajouter que les affiches furent confisquées.
Nice est évidemment une ville qui doit relever du Pouvoir du tsar et non de celui de Rouvier et Cie.Saint-Claude, qui est cependant une ville du Jura, doit aussi relever du dictatoriat de M. Witte. À preuve que, samedi dernier, au moment où l’afficheur se préparait à placarder le manifeste Guerre à la guerre, la ballot lui a été saisi par le commissaire de police.
Les camarades ont voulu savoir en vertu de quel ordre opérait ce sbire. Le personnage a répliqué que c’était par « ordre du gouvernement ».
Or, pas davantage par ordre du gouvernement que par ordre du tsar, de Guillaume d’Allemagne ou de n’importe qui, nos affiches — dûment timbrées — ne peuvent être « légalement » arrachées et toute entrave à leur placardage est aussi « illégale ».
Il est évidemment ennuyeux d’employer ces termes ; mais, la légalité n’est pas pour nous que la constatation de libertés acquises et qui ne se peuvent nier. Par conséquent, il est de notre intérêt de déployer toute notre activité et notre énergie afin d’empêcher que les souteneurs du gouvernement violent aussi impudemment les lois qu’ils se prétendent chargés de faire respecter.Pour répondre à cette scélératesse, les camarades de Saint-Claude ont immédiatement ouvert une souscription dont le montant a servi à publier, sous forme de circulaire à distribuer, la manifeste Guerre à la guerre.
Une initiative semblable a été prise par la Fédération ouvrière de Besançon et de Franche-Comté.
Ne pouvant monter la garde près de chaque affiche, trique à la main, pour empêcher que, en violation de la loi, des malfaiteurs ou scélérats quelconques, — policiers ou simples particuliers, viennent la déchirer, l’affiche a été reproduite en circulaires à distribuer à la main et, de la sorte, quelques dizaines de mille ont été semées un peu partout.etc.
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Contre les bourreaux de la liberté
Nous avons tous admiré le beau geste par lequel les ouvriers d’Espagne se sont révoltés.
Qui donc pourrait blâmer, des pères de famille qui s’insurgèrent plutôt que de courir aux abattoirs du Maroc pour le profit des capitalistes internationaux ?
Ce fut un spectacle réconfortant que cette grève générale spontanée qui fit trembler tous les profiteurs de la monarchie cléricale et inquisitoriale.
Mais cette grève, trop localisée, malgré les actes héroïques de nos courageux camarades, fut vaincue.
C’est la Réaction sauvage, féroce, impitoyable qui sévit maintenant.
Tous les braves qui luttèrent, tous ceux qui ne sont pas morts en combattant expient leur acte sublime dans les cachots, dans les tortures, en attendant leur jugement, leur condamnation et leur exécution.
Les galonnés espagnols, vaincus sur tous les champs de bataille, prend bravement leur revanche sur les sièges des conseils de guerre.
Ils condamnent à mort tout ce que l’Espagne compte encore de noble, de généreux dans sa population.
Les hommes de progrès, les hommes de pensée libre sont voués au garrot ou au peloton d’exécution.
Laisserons-nous assassiner nos frères d’Espagne sans protester, sans crier notre admiration aux victimes, notre haine aux bourreaux…
Non !
Il faut qu’on nous entende !
Il faut que les tortureurs frémissent devant nos vibrantes protestations.
Toute l’Europe ouvrière proteste avec nous. Il faut que nos camarades en danger de mort reprennent espoir. Faisons tout pour les arracher aux cruelles et lâches vengeances des moines et des officiers
Travailleurs
Joignez-vous aux protestataires. Si vous êtes des hommes conscients, venez tous à la manifestation organisée par la CGT.
Le Comité confédéral
Appel d’octobre 1909, « affiché partout par les soins des Bourses du travail » (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1908-1910, présentés au XVIIe congrès corporatif, XIe de la CGT, tenu à Toulouse, du 3 au 10 octobre 1910, p. 13-15).
Il fait suite à un manifeste du Comité confédéral (en affiche ou non ?) en juillet 1909 :
Manifeste à nos frères d’Espagne
Dans un noble sentiment de fraternité internationale, dans un élan d’admiration et d’émotion, le prolétariat de France adresse à ses frères d’Espagne ses vœux les plus sincères pour le triomphe de leur lutte héroïque contre la guerre.
Nous comprenons trop bien, ouvriers de France, l’importance d’une aussi belle révolte du peuple espagnol pour ne pas nous réjouir aux moindres succès de la révolte ouvrière en Catalogne. Nous applaudissons aux actes d’insubordination militaire. Honneur à ceux qui refusèrent d’être des assassins !
Honneur aux femmes et aux jeunes gens d’Espagne, empêchant les hommes de partir pour la tuerie du Maroc !
Nous applaudissons de tout cœur à tous les actes révolutionnaires accomplis au delà des Pyrénées.
La Grève Générale proclamée par le monde ouvrier des centres industriels d’Espagne, aussitôt suivie d’un sabotage énergique des lignes téléphoniques, télégraphiques et de chemins de fer, c’est en somme, la réalisation des vœux émis en France, dans nos congrès ouvriers.
Il n’y a pas d’autres moyens en notre pouvoir pour empêcher les exploiteurs de partout d’arroser du sang du Peuple les territoires qu’ils convoitent, comme favorables à leurs opérations financières.
« Plutôt l’insurrection que la guerre ! » ont proclamé les socialistes au Parlement français.
« À la déclaration de guerre, nous répondrons par la Grève Générale ! » ont dit les ouvriers de France dans leurs congrès nationaux et internationaux.
Nos amis, nos frères d’Espagne mettent en pratique ce que nous avons mis en résolution. Nos souhaits les plus chaleureux les accompagnent et, s’ils sont vainqueurs, toute l’Internationale ouvrière voudra bientôt imiter leur exemple. S’ils sont vaincus,leur courage, leur héroïsme n’auront pas été inutiles. Le sang répandu ne l’aura pas été en vain : il fécondera, comme toujours, les idées de révolte, créatives de mieux-être et de liberté !
Quelle que soit l’issue de la lutte acharnée des ouvriers espagnols, un enseignement salutaire s’en dégage pour le Prolétariat universel.
Pour vous, braves camarades en lutte, c’est une expériences qui portera ses fruits.
Frères d’Espagne, courage !
Les travailleurs organisés de France sont avec vous !
Le Comité confédéral.
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[ texte ]
- texte :
Confédération générale du travail
Contre la guerre !
Pour protester contre les manœuvres dangereuses des bandits coloniaux du Maroc, la CGT organise pour le vendredi 4 août un grand meeting de protestation Contre la Guerre.
Après les incidents d’Agadir avec l’Allemagne, après ceux d’El-Ksar avec l’Espagne, il est nécessaire que la volonté ouvrière se manifeste.
Ces incidents peuvent demain se renouveler avec des conséquences plus tragiques.
Devant cette situation trouble, devant l’imminence du danger menaçant la paix du monde, rester indifférent serait lâche et dangereux.
En face de la coupable apathie du Parlement et la servilité gouvernementale, la classe ouvrière doit réagir.
Une guerre n’est possible qu’avec le consentement du peuple ; avec nous, avec les délégués, représentants les peuples frères, vous viendrez clamer votre volonté de vous opposer, par tous les moyens, à toutes les possibilités de guerre.
Pour faire cesser les agissements criminels des requins de la colonisation, vous assisterez à la
Grande manifestation ouvrière
qui aura lieu le vendredi 4 août, à 8 heures du soir, salle Wagram, 39.
Prendront la parole pour la France : L. Jouhaux, G. Yvetot, secrétaires de la CGT ; Merrheim, de la Métallurgie ; Savoie, de l’Union des syndicats de la Seine ; Péricat du Bâtiment.
Pour l’Allemagne : Robert Schmidt, député au Reichstag, de la General Komission ; Bauer des Employés de Berlin ; Silberschmidt, de la Fédération allemande du Bâtiment.
Pour l’Angleterre : Tom Mann, des Organisations syndicales anglaises.
Pour l’Espagne : Nègre, de la Conféderacion Nacional del Trabaja ; Vicente Barrio, de l’Union générale des Trabajadores.
Pour la Hollande : Koltkeck du Secrétariat du travail de Hollande.
[…]
Affiche contre la guerre au Maroc [1] (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1910-1912, présentés au XVIIIe congrès corporatif (XIIe de la CGT), tenu au Havre, du 16 au 21 septembre 1912, p. 12-15). Savoie = Auguste Savoie (1876-1949), secrétaire de l’Union des syndicats de la Seine de 1908 à 1913. Bauer = Gustav Bauer, vice-président de la GGD (futur chancelier, en 1919). Tom Man, délégué par l’ISEL. Koltkeck = Harm Kolthek, du NAS (Nationaal Arbeids-Secretariaat).
Voir aussi une précédente affiche de la CGT : « Contre la guerre » (1909).
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Comité de défense sociale
[…]
Justice pour Rousset !
[…]
Le comité de défense sociale
Titre hypothétique.
L’affiche, format double-colombier, a du sortir en mars 1912, à 6.000 exemplaires.
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- notes :
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[ texte ; dessin par Auglay ]
- texte :
Comité de défense sociale
[…]
Tous debout pour Rousset !
[…]
Le comité de défense sociale
Titre hypothétique.
L’affiche, qui a du sortir le 3 septembre 2012, a été imprimée autour de 5.000 exemplaires. Elle comporte 3 couleurs et une illustration d’Auglay.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Fédération communiste révolutionnaire
Une scélératesse !
Les traîtres et les bourreaux qui nous gouvernent ne veulent épargner aucune honte à ce pays. La République a déjà à son actif :
les fusillades des travailleurs en grève ; l’application des lois scélérates ; des lois d’exception contre les fonctionnaires ; des centaines de militants emprisonnés.
Mais à la réaction politique et sociale devait inévitablement s’associer la réaction militariste.
Non seulement nos gouvernants ont maintenu les Conseils de guerre et Biribi, qu’ils avaient promis de supprimer, mais encore, par le bluff des aéroplanes, le clinquant des revues et retraites, le projet de rétablissement du service de trois ans, la conscription forcée des noirs, ils essaient de réveiller l’esprit militaire et fortifier l’armée.
Pour couronner tout cela, le Parlement républicain a voté — sans aucune opposition — une loi odieuse qui envoie nos jeunes camarades coupables d’opinions antimilitaristes aux Bat’ d’Af’ et à Biribi.
On va donc faire subir aux jeunes gens ayant un idéal élevé de justice sociale, aux jeunes ouvriers condamnés pour délit de grève, le sort du malheureux Aernoult, lâchement assassiné par les officiers [de] l’armée française, le martyre de l’héroïque Rousset.
Camarades ! Nous ne vous convions pas à de vaines protestations. Nos jeunes camarades seront dans l’obligation de choisir : la mort lente, loin des leurs, sous le soleil d’Afrique, sous les to[…]les chao[…]bs, ou l’insoumission et la désertion.
Auront-ils le droit […]siter ?
À leurs frères de […]il de les soutenir en luttant contre le militarisme barbare.
Travailleurs ! [un]issez-vous aux anarchistes pour propager l’esprit de révolte et d’indiscipline dans les armées dont nous poursuivons la destruction.
Nous vous invitons au
Grand meeting
qui aura lieu
jeudi 13 juin 1912, à 8 h 1/2 du soir
Salle de la Maison commune, 19, rue de Bretagne
G. Yvetot, F. Delaisi, Pierre Martin, A. Laisant, Ch. Malato, [A.] Togny, A. Mournaud
Il sera perçu 0 fr. 20 pour couvrir [les frais]
Placement gratuit au siège
[marque syndicale] Imp. spéciale pour Affiches
Affiche éditée en 1912 contre le loi Berry-Millerand (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
Est-ce Albert ou Charles-Albert Laisant ?
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; vignettes (« Si nous avions notre gas ! », « Perdre 1 an de plus. Pourquoi ! ») sur fond de dessin par Gaston Raieter ]
- texte :
Comité de défense sociale
« Si nous avions notre gas ! » « Perdre 1 an de plus. Pourquoi ! »
Contre les trois ans
Cent milliards ! Chiffres donnés par le ministre des finances Klotz. — ont été engloutis ces 10 dernières années pour la défense nationale. Quel gâchis ! Quel pillage ! Quel gouffre ! Ce n’était pas assez : le gouvernement, avec l’appui de la presse nationaliste et d’affaires, veut imposer à la classe ouvrière, avec de nouvelles charges financières, trois années de service militaire au lieu de deux.
_ C’est monstrueux ! Les aigrefins du pouvoir prétendent que les nécessités de la Défense nationale exigent ces mesures. C’est faux, en temps de guerre, la loi de trois ans ne donnerait pas un homme de plus. 60.000 hommes sont, paraît-il, nécessaires pour renforcer les troupes de couverture. — Évacuons le Maroc où 80.000 hommes agonisent ; mobilisons les 25.000 fricoteurs — scribes, ordonnances, etc. — qui baillent et se trainent inutiles dans les bureaux militaires ; ajoutons les 30.000 hommes des garnisons de l’ouest et du centre, qui en temps de guerre n’ont rien à craindre du premier choc, et, cela donnera 135.000 hommes.
_ On nous ment ! À propos du Conflit balkanique, on nous a chanté sur tous les tons les beautés de l’armée française, armée forte, puissante, invincible. Aujourd’hui, pour justifier la loi des trois ans, on nous dit : elle est faible, mal organisée, insuffisante. — Quand nous a-t-on dit la vérité ? — On invoque le vœu de la Nation… La population des campagnes à laquelle la caserne enlève la plus grande partie de ses ouvriers agricoles ; la population des villes pour laquelle les armements sont toujours onéreux, toujours néfastes : ne veulent pas de la loi de 3 ans ! — Les deux cent milles manifestants du Pré-Saint-Gervais, les milliers et les milliers de travailleurs ne veulent pas de la loi de 3 ans ! — Le jeunesse des écoles, craignant pour la bonne marche de ses études, demande un régime de faveur. Reste pour le « vœu de la nation », trois cent potaches… c’est maigre.
_ Assez de bluff ! Classe ouvrière ! La loi de 3 ans permettra de constituer une armée rompue à l’obéissance passive, elle formera au bénéfice des patrons une gendarmerie nationale que l’on opposera aux jours de grève. Nous reverrons les criminelles journées de Fourmies, Châlon, la Martinique, Villeneuve, Narbonne, etc. — Mères de familles ! La loi de 3 ans est la cause initiale de la multiplication des envois de vos fils à Biribi ; d’assassinats, comme celui dont fut victime Aernoult ; de crimes, comme celui dont fut victime Rousset. Resterez-vous insensibles devant les nouveaux dangers qui menacent ceux que vous chérissez ? Non ! vous serez avec nous.
_ De toutes les poitrines doivent sortir des protestations énergiques. Partout doivent s’organiser des manifestations. Devant le crime qui se prépare, aucune hésitation n’est permise.
Tous debout contre la loi de trois ans.
_ Camarades agissons !
Le comité de défense sociale
[Marque syndicale] Imprimerie communiste L’Espérance - 1 & 3, rue de Steinkerque, Paris-XVIIIe - Tél. 42[5 ?]-32
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http://41.media.tumblr.com/7589230040bcc492d8f1d35115beb5ba/tumblr_mwxywsRB0x1sj1s0wo2_r1_500.jpg- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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UNION ANARCHISTE
À bas la guerre !…
Cinq années de carnage n’ont pas assouvi la soif de sang des vampires capitalistes.
Aux fabricants d’instruments de meurtre, il faut des débouchés. Aux industriels, il faut à bon compte des matières premières.
Le Maroc, qui détient dans son sol des richesses immenses, a éveillé les convoitises des requins de la Finance et de l’Industrie.
Les Gouvernants espagnols et français, à la solde, comme tous les gouvernants, des puissances d’argent, ont résolu de s’emparer de ce riche pays. Et ils n’hésitent pas à sacrifier des vies humaines pour ce but méprisable. Pour remplir les coffres-forts, chaque jour des hommes tombent frappés à mort.
Que font les politiciens ?
Socialistes, radicaux de toutes nuances, libéraux, soutiennent de leur vote et de leur parole, cette opération de brigandage et mêlent leurs aboiements à ceux des Maurras et Daudet, ces chiens qui, toujours, hurlent à la mort.
LES COMMUNISTES, eux, la dénoncent tapageusement, mais envoient des télégrammes de félicitations au dictateur marocain Abd-el-Krim qui soulève ses compatriotes au nom d’une soi-disant défense patriotique, mais n’est en réalité que l’agent d’autres puissances d’argent et ne rêve que d’établir sur les malheureux indigènes sa propre domination.
Prenant prétexte des poursuites exercées coutre eux, très courtoisement d’ailleurs, par le tortionnaire en chef Schrameck, les employés de Moscou, dictateurs en gestation, ameutent effrontément et trahissent la Classe ouvrière qu’ils prétendent servir.
Les Anarchistes sont contre toutes les Guerres
Logiques avec leur conception de liberté de l’individu, les anarchistes revendiquent pour les peuples coloniaux le droit de disposer d’eux-mêmes.
Seuls, ils ont le droit de dire aux Français, aux Espagnols et aux Marocains :
RÉVOLTEZ-VOUS !…
Mettez dans le même sac Painlevé, Caillaux el Schrameck, etc., sans oublier Briand, Primo de Rivera et son Alphonse, Abd-el-Krim et tous les aspirants dictateurs. Prenez conscience du rôle que l’on vous fait jouer et dont vous ne gagnerez qu’une mort misérable. Ne placez plus vos espoirs de vie meilleure et de paix humaine entre les mains des pantins de la politique, quelle que soit l’outrance de leurs discours ou l’éclat de leur drapeau.
Tous les politiciens trompent le peuple : tout est subordonné pour eux à l’intérêt de leur parti ou de leurs personnes.
On rendra la Guerre impossible en opposant aux appétits des capitalistes, des gouvernants, aux roueries intéressées des flagorneurs, la volonté agissante de ceux qui font les frais de toutes les guerres, exploités de tous pays et de toutes races.
D’autres carnages se préparent
Demain, profitant de l’apathie des masses ouvrières, les dirigeants organiseront de nouvelles hécatombes. IL NE FAUT PLUS QUE CELA SOIT.
Exploités, serfs du chantier, de l’usine, du bureau, préparez-vous à la résistance. Venez aider les anarchistes dans leur propagande anti-militariste, anti-patriotique, pour un idéal de justice et de paix. Assistez aux meetings qui se tiendront sous les auspices des organisations ouvrières qui ont su se soustraire à la tutelle des politiciens.
Il n’y a plus un instant à perdre.
CONTRE LA GUERRE MAROCAINE, POUR LA VIE
Contre toutes les guerres, TOUS DEBOUT !
LE COMITÉ D’INITIATIVE DE L’UNION ANARCHISTE.
Lisez chaque Samedi Le Libertaire, 9, Rue Louis-Blanc, le n° 25 cent. ; le 10 de chaque mois, La Revue anarchiste, 14, Rue Petit, Paris (19e).
[marque syndicale] Imprimerie de l’Union anarchiste
Archives nationales F/7/13172, dossier n° 2, A244 :
https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-22tl2jivg-v31knt5tf5sz/FRAN_0020_15859_L- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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Pas un homme pour l’Armée — Pas un sou pour la guerre
La guerre au Maroc
Comme nous l’avions prévu, il y a quelque temps, lorsque la Chambre, alias « Bloc des Gauches », votait d’importants crédits pour l’occupation du Maroc, la guerre avec le Riff n’était plus qu’une question de jours, maintenant c’est chose faite, depuis plusieurs semaines :
Le sang coule au Maroc
Hommes et femmes qui vivez en travaillant, il faut que vous sachiez qu’au Maroc, le Gouvernement Français, d’accord avec le Directoire de Primo de Rivera, a entrepris une guerre. Guerre voulue par les capitalistes européens vivant là-bas de la sueur des indigènes. Ces requins ont eu peur un instant que le peuple marocain ne se soulève et les expulse comme ils le méritent.
Notre Gouvernement, dit « pacifiste », a, dans cette circonstance, bien su travailler : « opération stratégique, pour la sauvegarde du Maroc français », a-t-il dit, afin qu’aucun murmure ne s’élève.
Et, chaque jour, la « Grande Presse » publie des communiqués officiels relatant les succès remportés par nos « braves soldats » avec des « pertes minimes ». Mais nous nous rappelons les communiqués officiels de la grande tuerie de 1914-18 et les formidables mensonges que dissimulaient ces mots « pertes minimes » !
Ce qu’on appelle Maroc français n’est qu’une horde d’aventuriers et de pillards légaux vivant du travail du peuple arabe et maintenant celui-ci dans la misère par des salaires honteux.
Ouvriers et Ouvrières de France,
vous devez exhorter vos fils à ne pas verser leur sang pour protéger ces bandits, vous ne pouvez pas les encourager à assassiner leurs frères du Maroc !
Si l’ordre de tirer leur est donné, ils doivent réfléchir avant d’obéir à cet ordre.
Et avec nous, vous clamerez tous votre haine contre les assassins officiels qui commandent les pillages, les viols et les massacres coloniaux.
La Guerre est une honte et un crime. Soldat, refuse de combattre.
Ligue Internationale des Réfractaires à toutes guerres.
Imprimerie spéciale de la Ligue des réfractaires.
Archives nationales F/7/13174, dossier n° 75, A268 :
https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-22tl6gg0q--mrpmev3vrd2v/FRAN_0020_15882_LAffiche diffusée par la Ligue internationale des réfractaires à toutes guerres en mai 1925.
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[ texte ; dessin (défilé militaire, politiciens en tête, au pas de l’oie, devant foule ouvrière matraquée par les police) ]
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Jeunesse anarchiste
Le fascisme s’installe en France !
Au Maroc, le sang coule !
Après avoir :
assassiné à Douarnenez
assommé à Japy
provoqué à Wagram
meurtri à Sèvresleurs adversaires politiques les fascistes de la « Liberté » s’étonnent aujourd’hui de la riposte ouvrière et crient au guet-apens. Donnant des gages à la réaction le gouvernement emprisonne deux travailleurs.
Clerc et Bernardon servent d’otages !
Exigeons leur libération !Continuant leur politique de provocation, la bande de Daudet-Taittinger ont défilé, au pas de l’oie, sous l’œil complaisant de la police
La classe ouvrière relèvera le défi
Au Maroc, à la solde de la finance toute-puissante, le bourreau Lyautey veut continuer la pacification du pays. Le sang a déjà coulé !
Mères, épouses, compagnes, resterez-vous insensibles à ce spectacle révoltant, indigne de nos temps dits civilisés ! Nous ne le pensons pas !Peuple de Paris, tu condamneras le fascisme, tu t’opposeras au massacre marocain.
Sans distinction d’opinion, tu assisteras au
Grand meeting de protestation
qui aura lieu mercredi 20 mai à 20 h 30
Grande salle de l’Union des Syndicats — 33, rue de la Grange-aux-BellesOrateurs : G. Bastien, J. Chazoff, André Colomer, Le Meillour. (Union Anarchiste)
J. Boudoux, M. Lepoil (Comité Défense Sociale), Mauzès (JA), un orateur espagnol (parlant en espagnol)
Il compagno Messeroti parlera in lingua italianaParticipation aux frais : un franc
[Marque syndicale] ïmprimerei [… Paris] Travail effectué par des ouvriers syndiqués.
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[ texte ]
- texte :
Travailleurs de cœur, hommes et femmes
Assistez tous au
grand meeting
contre la guerre
organisé par la Jeunesse syndicaliste avec le concours de la Bourse du travail et les Libérés et victimes de guerre
qui aura lieu samedi 22 courant, à 20 heures
Bourse du Travail, salle des conférences
orateurs :
Andrieux — Fourcade — Porte
Imprimerie « La Tribune », Saint-Étienne
Archives nationales F/7/13172, dossier n° 2, A232 :
https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-22tl2fmza-731ueul0siew/FRAN_0020_15846_LBourse du travail de Saint-Étienne ou de Lyon ?
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texte
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Peuple d’ici
Sous prétexte d’abattre le fascisme, tous les partis politiques de gauche ont épousé la cause de la Société des Nations.
Grâce à leur propagande, le bon peuple, naïf, a répété ces paroles d’un chef notoire “Contre le fascisme je mets sac au dos et je prends le fusil”.
Or, le peuple, une fois de plus a été odieusement trompé par ses chefs.
La Société des Nations n’est, pas plus aujourd’hui qu’hier, la Société des Peuples. Aujourd’hui. comme hier, elle reste, la Société des gouvernants, la Société des Capitalistes.
Lorsque la SDN a désigné comme l’agresseur : Mussolini, le Maître cruel, féroce, du peuple italien, elle a seulement exprimé la volonté des capitalismes d’Angleterre, de France etc. de participer au partage, à la curée, des richesses de l’Ethiopie.
Son premier acte a consisté à donner aux Ethiopiens des armes. Ainsi, ce peuple qui cossait la domination la plus effroyable, celle de ses Maîtres : ses Ras et son Négus, pour ne pas tomber sous la domination aussi douloureuse — mais pas plus — du tyran de l’Italie, aura la possibilité de se faire massacrer honorablement.
C’est le seul bénéfice que la S. D.N.accorde au peuple de l’Ethiopie en loi donnant des armes.
Et l’Ethiopie tombera, ensuite, aussi certainement que si elle ne s’était pas battue et n’avait pas fait tuer le meilleur de sa jeunesse, sous la coupe des négriers modernes, civilisés, blancs et Européens, les financiers de France, d’Angleterre, d’Italie et… d’Amérique.
Enfin, la S. D. N. a menacé Mussolini de sanctions. Et tous les politiciens de gauche, ont réclamé des sanctions. Duperie ! Les sanctions sont sans effet réel, diplomatiques, financières, économiques, tant qu’elles ne s’accompagnent pas d’un blocus très sévère de l’Italie et des pays neutres limitrophes. Or ce sont là sanctions militaires.
Et tout le monde sait que ces sanctions-là, c’est la guerre !
Les sanctions, c’est du chiqué, du bluff.
Ou les sanctions, c’est la guerre !En réclamant les sanctions, le peuple croyait-il demander, exiger la guerre ?
Non, certes ! Ses bergers. l’on trompé. Il croyait lutter contre le fascisme.
On ne supprime pas le fascisme par la guerre. Vaincue, l’Italie, vomirait sans doute son Duce et le fascisme aurait vécu dans ce pays.
Mais Victorieuse, la France se vautrerait aux pieds de ses militaires. de ses “glorieux héros”, de ses Ramollot ou de ses de La Rocque et connaîtrait à son tour le fascisme le plus abject.
“On ne porte pas la liberté aux peuples, à la pointe des baïonnettes”.
Peuple d’ici, jette tes regards autour de toi. À côté de richesses inconcevables, tu crèves de faim. Ta police et ton armée assurent “l’ordre” par l’éternelle méthode de la trique et du plomb. Tes prisons sont pleines de travailleurs, de penseurs, de pacifistes, cependant que cafés, théâtres, boites de nuit, casinos, regorgent de parasites, de viveurs de déséquilibrés.
Peuple d’ici, tandis que tes gouvernants festoient et merdoient avec les rois en rupture de ban, avec les militaires, tes financiers et les politiciens véreux des pays fascistes, leur police, par ordre, remet entre les mains de leurs bourreaux, les frères d’Italie, d’Espagne ou d’ailleurs, qui fuyant leurs tyrans venaient, confiants te demander asile.
Peuple d’ici, une à une on te vole tes libertés ! Ne cours pas chasser les fascismes d’au-delà des frontières, mais chez toi-même, chasse ton propre fascisme et donne au peuple éthiopien, comme eu peuple d’Italie, comme à tous les autres peuples, l’exemple d’une société fraternelle, sans Dieux, ni Maîtres.
Édition de La Révolte
Timbrer à 72 centimesLe Gérant, D. Fourton
Imprimerie spéciale
4 et 6, impasse du Square Palais-GallienAffiche parue en pages centrales de La Révolte : organe anarchiste du Sud-Ouest nº 17 (20 décembre 1935)
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[ texte ]
- texte :
Jeunesse Anarchiste Communiste
La faillite du Front populaire est consommée
Les crédits de guerre sont gonflés de nouveaux milliards.La préparation militaire obligatoire va être votée.Les ligues fascistes s’organisent, s’arment et provoquent ouvertement.Les avantages conquis en juin sont rognés peu à peu.La pause est en réalité le retour à la collaboration de classes.Le Front populaire pratique une politique d’Union nationale.Les représentants de l’industire patronale, Gignoux et Paul Reynaud, l’en félicitent publiquement.Mais du sang ouvrier est sur les mains du gouvernement.À Metlaoui, vingt grévistes tunisiens ont été assassinés. À Clichy, six travailleurs ont été massacrés par la garde mobile de Dormy.La preuve est faite que le ministère de gauche est en réalité un ministère de la bourgeoisie.La désillusion de la classe ouvrière ne doit pas profiter aux fascistes démagogues de Doriot ou de La Rocque !Il faut non reculer, mais accentuer l’action offensive.Il est temps qu’une politique prolétarienne indépendante soit menée.Nous appelons les jeunes socialistes, communistes, membres des jeunes qui n’abandonnent pas leurs doctrines révolutionnaires, à créer avec la Jeunesse Anarchiste Communistele Front Révolutionnaire de la Jeunesse
Contre la guerre, l’Union sacrée et la préparation militaire.Contre la politique de paix sociale.Pour la création de milices ouvrières.Pour le soutien effectif et pratique de la Révolution Espagnole par des manifestations de rues et la grève.Siège de la JAC, rue de Bondy, Paris Xe — Tous les jeudis, lisez Le Libertaire, organe de l’Union anarchiste, 0.50 le numéro
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[ texte ]
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Fédération anarchiste
Travailleurs
Des méthodes d’expression étatique viennent d’être adoptées sous le nom de Constitution, au milieu de l’indifférence et du dégoût général.
Les politiciens de toutes nuances vous appellent de nouveau à participer à la comédie qui doit leur laisser, pendant cinq ans, les mains libres pour continuer leurs tripatouillages et maintenir leur régime de corruption.
L’appétit de la classe dominante ne peut plus trouver d’aliments que par l’utilisation intensive des rouages de l’État.
L’État tend de plus en plus à se substituer au capitalisme privé dans la direction de l’économie par la généralisation de nationalisations équivoques.
L’État tente de contrôler toutes les formes de la pensée par ses organismes culturels, ses partis politiques, sa presse pourrie, sa CGT.
L’État maintient par la brutalité sa domination sur les peuples coloniaux pour s’assurer des bases en vue du futur carnage.
Voter pour les Partis, c’est voter pour l’État corrupteur et corrompu.
Boycotter les élections, ce n’est pas abandonner la lutte, c’est dénoncer la naïveté du système parlementaire générateur d’illusions qui détournent les travailleurs de la seule forme de lutte efficace à laquelle les appellent les anarchistes :
L’action directe
pour la gestion de la production et de la répartition par les travailleurs eux-mêmes.
Adhérer à la Fédération anarchiste, 145, quai de Valmy, Paris Xe — Lisez chaque semaine, Le Libertaire
Impr. gérant : R. Martin — Cette affiche doit être timbrée à 4 francs et rayée d’un trait de couleur — [marque d’imprimerie] Impr. Centr. du Croissant - 19, rue de Croissant, Paris
Vu dans Le Monde libertaire, n° 1638 (2-8 juin 2011), p. 18. L’affiche semble de 1947 d’après cet article, mais est plutôt de 1946 (élections législatives du 10 novembre). Elle semble être imprimée au nom d’un numéro du Libertaire. Il existe un reproduction de cette affiche (l’exemplaire du CIRA Lausanne, par exemple).
Affiche parue en dernière page dans Le Libertaire n° 53 (1er novembre 1946, 50e année, 5e série).
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[ texte ; photo (« Il avait voté… ») ]
- texte :
Vote donc !
[logo :] Internationale anarchiste
5 ans de législature, 5 ans de pagaïe. En 1946, les Français ont voté. Les Députés sont venus garnir les bancs de l’Assemblée Nationale. Qu’ont-ils fait ? Qu’ont-ils réalisé ? Beaucoup de paroles et de textes !
Résultat
Pendant que la guerre, la 3e Guerre Mondiale, dévastait déjà la Chine, menaçait à Berlin, en Grèce, se déchaînait en Corée, “NOS” parlementaires-corbeaux maintenaient “l’Ordre” en France :- Le pouvoir d’achat des travailleurs diminue chaque jour. Le chômage progresse. Les lock-out d’entreprises réapparaissent. La misère règne.
- Les impôts écrasent de plus en plus les travailleurs et les artisans. Des milliers de saisies sont effectuées à la ville et à la campagne. Le peuple est exploité.
- L’école publique est en régression. Les jeunes, ajistes ou étudiants, sont brimés. La reconstruction est abandonnée avant d’être commencée. Des milliers de logements, sont insalubres. Le Pays tombe en ruines.
- La répression s’abat avec férocité sur les grévistes, les organisations ouvrières, les Nord-Africains. C’est le régime CRS.
- L’oppression des peuples coloniaux se fait chaque jour, en Afrique du Nord, en AOF, AEF, Guyane, Madagascar, Nouvelle-Calédonie, Antilles, plus cynique et plus meurtrière. L’impérialisme tue.
- Les scandales se succèdent : scandale du vin (Gouin-Malafosse), scandale Joano, scandale de la Cour des Comptes scandale de la Sécurité Sociale, scandale des piastres, etc. On vole l’argent du travailleur.
- 1.000 milliards n’arrivent pas à combler le gouffre du budget de guerre. Les 18 mois sont promulgués. Le Pacte Atlantique est signé. Des corps expéditionnaires sèment la morts en Indochine et en Corée. Le réarmement s’intensifie : La troisième guerre mondiale est commencée.
Pour qui voter ?
Le RPF c’est le Parti du Fascisme. — De Gaulle n’a qu’un but : transformer le pays en caserne, l’esclavage de la classe ouvrière par la collaboration de classe, l’instauration d’un état meurtrier, d’un état FASCISTE.
Le MRP c’est le Parti des Jésuites. — L’Église fait de la politique à travers le Parti de l’hypocrisie anti-ouvrière. Les jésuites du MRP préparent la guerre (plan Schumann). L’Église est du côté des EXPLOITEURS.
Le RGR c’est le Parti des Combinards. — Queuille, Herriot, Delbos et Morice, au service du patronat, ont exigé les impôts sur les salaires. Le Parti des Combinards, c’est le Parti des PERCEPTEURS et des FLICS.
Le PCF, Parti de la trahison du peuple. — Thorez a partagé le pouvoir avec de Gaulle, renfloué le grand patronat avez son “produire d’abord, revendiquer ensuite”. Puis en caporalisant la classe laborieuse, en sabotant les grèves, le PC fait LE LIT DE LA RÉACTION.
La SFIO, Parti des Chéquards. — Le parti de Gouin, Béchard, Ramadier et Auriol à trempé dans le scandale, pourri FO, signé les pactes de guerre, torpillé l’enseignement, muselé la radio et la presse, dirigé les tueries colonialistes d’Indochine et Madagascar, ORGANISÉ LA RÉPRESSION.
TOUS SONT COUPABLES ! ALORS QUE FAIRE ?
AGIR
Ce qu’il faut, c’est une action générale de la classe ouvrière sur des objectifs précis :
Rajustement des salaires non hiérarchisé !
Semaine de quarante heures payée quarante-huit ;
Échelle mobile appliquée aux retraites ;
Suppression des abattements de zones. — Extension des congés payés.Les actions revendicatrices, axées sur un tel programme, sont seules capables de freiner la préparation à la guerre, de déséquilibrer le budget de tuerie.
MAIS, notre combat permanent contre les forces de régression doit aboutir à la prise en main et à la gestion par les masses populaires ouvrières et paysannes des moyens de production et de distribution : LA RÉVOLUTION SOCIALE.
Par le combat aux côtés des peuples sous la coupe du capitalisme occidental, contre la misère et la guerre, à l’exemple de l’Espagne libertaire !
Par le combat aux côtés des peuples martyrisés par STALINE, contre la dictature, l’hypocrisie et la torture, comme nos frères de Bulgarie, d’Ukraine, etc.
Par le combat aux côtés des peuples colonisés !
Contre la guerre : 3e Front révolutionnaire
S’organiser
C’est, par notre présence et notre vigilance contre les trahisons, dans les syndicats, les usines, les chantiers, les bureaux et les Universités, dans les villes comme à la campagne, que nous préparerons le renouveau de la lutte.Que reste-t-il en face des partis pourris et nourrisseurs, des centrales syndicales vendues ou politisées ?
Contre le parlement, pour le peuple, contre le vote, pour l’action :
La jeune et grandissante Fédération Anarchiste(Rayer d’un trait de couleur) — [logo syndical] Imprimerie Centrale du Croissant, 19, rue du Croissant, Paris-2e. — Chaque Vendredi Travailleur, Étudiant, Paysan, tu lis « Le Libertaire ») - En vente partout : 15 fr.
Cette affiche est parue dans Le Libertaire n° 271 (1er juin 1951), en dernière page.
L’indication « Rayer d’un trait de couleur » est liée au fait qu’en France, seule l’administration peut afficher une affiche blanche imprimée en noir.
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[ Texte annonçant la 6e conférence de Défense de l’homme, salle des Sociétés savantes à Paris, le vendredi 13 mars (1953 ?), par Maurice Joyeux, du groupe Louise Michel (Paris 18e). ]
- texte :
Salle des Sociétés savantes - 8, rue Danton - Vendredi 13 mars, à 20 h 30
6e conférence publique et contradictoire de Défense de l’Homme
Les anarchistes devant le colonialisme
Le syndicalisme tunisien ; le nationalisme marocain ; la guerre d’Indo-Chine
La collusion des blocs impérialistes et des nationalistes coloniaux
Faut-il évacuer les colonies
par Maurice Joyeux du groupe Louise Michel, Paris 18e
Dimanche 29 mars - 14 h 30 - Palais de la Mutualité : le programme sensationnel du gala annuel de la revue Défense de l’Homme
Vendredi 10 avril, 20 h 30 : « Dans un monde sans Dieu… qu’est-ce que l’homme ? », par Cotereau
Imp. Soudant - NORD-17-32
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Les travailleurs veulent l’indépendance totale des peuples coloniaux
NOUS SAVONS QUE les colonisés en lutte contre l’impérialisme, luttent aussi contre le capitalisme qui nous exploite dans notre pays.
NOUS SAVONS QUE le combat des colonisés, c’est notre propre combat, que les prolétaires n’ont pas de patrie, que les ennemis des Indochinois, des Marocains, des Tunisiens, des Algériens, des Malgaches sont nos propres ennemis.Chaque victoire du prolétariat des colonies est une victoire du prolétariat français contre ses exploiteurs.
Chaque jour des centaines de héros de la liberté tombent
POUR LA CAUSE DES TRAVAILLEURSEXIGEONS le retrait du corps expéditionnaire, car seul, ce retrait peut assurer une paix véritable .
REFUSONS l’envoi du contingent en Afrique du Nord et le rappel des réservistes ; le contingent en Afrique du Nord, c’est d’ailleurs la possibilité pour le gouvernement de renforcer les troupes de métier en Indochine.DÉJÀ 4.000 JEUNES ONT DU PARTIR AU MAROC pour faire les gardes-chiourme de l’impérialisme, pour réprimer la magnifique lutte du Peuple Marocain. Cela nous ne l’accepterons pas ! Les jeunes travailleurs ont choisi de combattre l’impérialisme français que ce soit en France, au Maroc et partout ailleurs.
Les travailleurs coloniaux luttent contre l’impérialisme français et contre leur propre bourgeoisie.
LES TRAVAILLEURS FRANÇAIS SONT AVEC EUX
La Fédération Communiste Libertaire
Lisez Le Libertaire
Adhérez à la FCL, 145, Quai de Valmy, Paris-10e
Avant affichage, cette affiche doit être rayée d’un trait de couleur
Le gérant : Jacques Tanforti.
Impr. Centrale du Croissant [marque syndicale] 19, rue du Croissant, Paris-2e
Affiche parue en dernière page dans Le Libertaire : organe de la Fédération communiste libertaire n° 393 (jeudi 15 juillet 1954).
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Vive l’Algérie libre !
Une répression sauvage s’abat sur l’Algérie
De nombreux travailleurs algériens sont surveillés ou arrêtés.
Le LTLD et son journal “L’Algerie libre” sont interdits.
Le Gouvernement Mendès-Mitterrand et la presse pourrie à gages couvrent d’injures et de calomnies les Résistants Algériens,
À cette campagne de haine destinée à camoufler les menées colonialistes, nous répondons :
Le terrorisme n’est pas un fait isolé, n’est pas provoqué par les émissions de la Radio du Caire.
La révolte est la conséquence de 124 ans d’expropriations, de surexploitation, de répression, de massacres.
Elle est le seul espoir des fellahs et ouvriers agricoles à 250 fr. par jour, des centaines de milliers de chômeurs, d’émigrés refluant vers les bidonvilles, s’engageant dans une lutte à mort pour l’indépendance, c’est-à-dire contre le colonialisme exploiteur.
Tous unis, malgré les mensonges des uns et le silence des autres (les grands partis dits ouvriers), nous manifesterons notre solidarité avec les travailleurs algériens et nous exigeons :
— le retrait du contingent et de toutes les troupes d’Afrique du Nord.
Nous ne voulons pus une nouvelle queue d’Indochine, nous ne voulons pas que nos fils et nos frères sous l’uniforme soient transformés en “chasseurs de fellaghas”— la levée de l’interdiction du MTLD et de son journal “L’Algérie libre”.
— la libération de Messali Hadj et de tous les militants du MTLD.
En avant contre le colonialisme avec l’Internationale Communiste Libertaire
La Fédération communiste libertaire
Chaque jeudi, tu lis le Libertaire en vente chez ton marchand de journaux. Jeudi prochain 11 novembre, tu liras notre numéro consacré à l’Algérie. - Adhère à la FCL, 145, quai de Valmy, Paris (10e)
[marque syndicale d’imprimerie] Imp. St-Denis - 56, fb St-Denis, Paris-Xe
Affiche de novembre 1954. Elle fut saisi le 11 novembre 1954 ainsi que le journal Le Libertaire (FCL) de même date.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ Texte ]
- texte :
Le Monde Libertaire plastiqué
Bombes ! plastic ! assassinats ! Les crimes qui marquent notre époque ne sont que l’aboutissement des contradictions du capitalisme et de l’État, dénoncées par les anarchistes depuis toujours.
Ces contradictions se sont accumulées de façon plus aiguë dans ces Colonies où la France a fait régner son sanglant impérialisme.
Tant d’injustices ne pouvaient que conduire, d’une part à la révolte des indigènes, d’autre part à l’avènement d’un fascisme militaire, le plus dangereux et le plus odieux qui soit, puisqu’il bénéficie des moyens dont dispose l’armée et de la complicité des pouvoirs avec qui celle-ci s’est acoquinée.
Voilà où vous conduit l’abandon des traditions antimilitaristes de nos anciens, par les partis politiques et les dirigeants des centrales syndicales.
Nous qui en restons les seuls tenants, nous qui sommes les derniers défenseurs de la liberté, il était inévitable que nous soyons frappés par les ennemis de toute liberté.
En effet, si l’on s’efforce de nous ignorer, si nous sommes l’objet de la conspiration du silence, si l’on feint de considérer comme négligeable notre action, nos ennemis de toujours ne s’y trompent pas, qui nous poursuivent et nous saisissent quand ils s’appellent le ministre de l’Intérieur, ou qui nous plastiquent lorsqu’il s’appellent l’OAS.
Malgré ses assauts nous continuerons de lutter pour que l’homme demeure libre.
C’EST AUX HOMMES LIBRES
que cette affiche s’adresse
Diffusez et abonnez-vous au Monde Libertaire
Imprimerie spéciale du Monde Libertaire — La Fédération anarchiste, 3, rue Ternaux, Paris (11e)
[ Texte, reproduit sous http://ml.ficedl.info/?article58 ]
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte
caricature (Valéry Giscard-d’Estaing, président de la République) par Le Fred T. [Thouron ?]
- texte :
La bête des Vosges a encore frappé : 40 morts au Sahara Occidental
Affiche du Groupement lycéens étudiants libertaires (Nancy).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[Visuel : homme, en sang, assis avec enfant (blessé ?) sur les genoux]
- texte :
Le Pouvoir opprime, à bas toutes les armées
[graffiti neuf] Paix au Vietnam, Russes, Chinois,
USGo Home ![vieux graffiti]
Français dehorsau bout du fusil : le peuple
[logo : ni dieu ni maitre et drapeau noir] Fédération anarchiste - 3, rue Ternaux, 75001 Paris
Imprimeurs Libres 16 passage des soupirs 75020 Paris
Affiche annoncée dans Le Monde libertaire No 279 (14 septembre 1978).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; photo : silhouette rouge de soldat au dessus d’un corps ]
- texte :
L’armée, c’est :
— l’école du crime, de la soumission et de la phallocratie
— la trique de l’État (bris de grèves, colonialisme)
— 7 % de pertes autorisées
— les tribunaux militaires
— 2 500 objecteurs insoumis27 oct. - République - 19 h
Manifestation contre la répression militaire
[…]
À bas toutes les armées
Fédération anarchiste, 3 rue Ternaux, Paris 75011
Parution pour la manifestation antimilitariste du 27 octobre 1978. Visuel repris sur la couverture du Monde libertaire No 285 (26 octobre 1978).
Le visuel est repris, en partie, page 8 du Monde libertaire n° 444 (13 mai 1982)
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; photo (portrait ancien d’un Amérindien, chef de tribu Zuni, vers 1905) par Edward Sheriff Curtis ]
- texte :
Journée internationale de solidarité avec les peuples indiens des Amériques
15 octobre 1983
Faculté de droit, 12, place du Panthéon
Paris 5e ) métro : Luxembourg, de 14 à 22 hparticipation aux frais et solidarité : 40 F
Parrainé et subventionné par le ministère de la Culture
Organisé par :
[logo] CSIA — [logo] [Diffusion ?] INTI — [logo] MRAP- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin ; photo ]
- texte :
12 octobre 1492 : avec la « découverte » des Amériques commencent l’impérialisme et la destruction de la culture et des peuples indiens…
13 octobre 1984 :
en solidarité avec les luttes indiennes d’Amérique
à partir de 14h
Des films
— « La guerre de pacification en Amazonie », Yes Billon
— « Le dernier des Miskitos », Yves Billon
— « Les Miskitos, un défi pour les sandinistes », Yvan Patry
— « La guerre des Mayas », Jean-Marie SimonetDes interventions
Yves Bataillon, ethnologue, de retour du Nicaragua
Mario Turpo Choquehanca, représentant en Europe du mouvement indien « Pedro Willxa Apaza »De la musique
Daniel Kiwayo - Florindo Alvis (duo de charangos)Des débats
Des diaporamas etc.
3, rue des Vignoles Paris XX
Entrée libre
Radio libertaire 89,5 MHz
« émission Uk’amau » (le samedi de 16 à 18 h) « Radio libertaria » (le lundi de 19 à 23 h)
[logo] Imprimerie des Gondoles — 4 et 6, rue Chevreul — 94600 Choisy-le-Roi Tél. 48 90 94 07
Affiche possible, visuel paru dans Le Monde libertaire n° 544 (11 octobre 1984).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte (en défonce) ; photo (jambes de soldats en treillis, arme au pied) ]
- texte :
Meeting :
Tchad, Liban… contre tout militarisme, contre tout impérialisme
mercredi 7 mars, 20 h, à l’AGECA, 177, rue de Charonne, M° Alexandre Dumas
Pour supprimer la guerre, supprimons l’État.
Fédération anarchiste ; 145, rue Amelot, 75011 Paris ; téL : 805.34.08
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
texte
dessin (3 guerriers kanaks au milieu de barbelés) par Mehdi Lallaoui
carte (Nouvelle-Calédonie)
- texte :
Solidarité avec le peuple kanak en lutte pour l’indépendance de la Nouvelle Calédonie
Pour l’abolition d’un système colonial intolérable
Pour le droit à l’autodétermination
Pour éviter une autre guerre coloniale
Soutenons le peuple kanak qui, uni et déterminé, lutte pour sa liberté et l’exercise de son droit d’accueilml84
Affiche pour l’Association Information et Soutien aux Droits du Peuple Kanak (AISDPK) ?
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
[Grand meeting d’indignation contre la condamnation à mort de l’anarchiste Foret]
[Grand meeting d’indignation contre la condamnation à mort de l’anarchiste Foret]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Chauvinard]
[Chauvinard] / Lapiz. — Paris : les Temps Nouveaux, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (lithogr. ), coul. (quatre ou plus ) ; 65 × 32 cm.
sources :
[Électeurs manceaux : élections législatives de mai 1898]
[Électeurs manceaux : élections législatives de mai 1898]. — Le Mans : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 63 × 43 cm.
sources :
[Les travailleurs révolutionnaires libertaires de la région de l’est de Paris et de la banlieue : éditons législatives du 8 mai 1898]
[Les travailleurs révolutionnaires libertaires de la région de l’est de Paris et de la banlieue : éditons législatives du 8 mai 1898]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 84 × 42 cm.
sources :
[Guerre à la guerre !]
[Guerre à la guerre !]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [80 ?] × [60 ?] cm.
sources :
[Contre les bourreaux de la liberté]
[Contre les bourreaux de la liberté]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Contre la guerre ! Grande manifestation ouvrière]
[Contre la guerre ! Grande manifestation ouvrière]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Celle placardée à Paris le 27 juillet 1911 citée (in : Guillaume Davranche, Trop jeunes pour mourir : ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914, L’Insomniaque, Libertalia, 2014, p. 181). ?
[Justice pour Rousset]
[Justice pour Rousset]. — [S.l.] : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Tous debout pour Rousset !]
[Tous debout pour Rousset !] / Auguste Auglay. — [S.l.] : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois ) ; x × y cm.
sources :
[Une scélératesse !]
[Une scélératesse !]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Comité de défense sociale : contre les trois ans]
[Comité de défense sociale : contre les trois ans] / Gaston Raieter. — [S.l.] : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Espérance, impr. l’ (Paris : 1910-1913)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[À bas la guerre !…]
[À bas la guerre !…]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 120 × 60 cm.
sources :
[La guerre au Maroc]
[La guerre au Maroc]. — Paris : Ligue internationale des réfractaires à toutes guerres, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 60 × 80 cm.
sources :
[Le fascisme s’installe en France ! Au Maroc, le sang coule !]
[Le fascisme s’installe en France ! Au Maroc, le sang coule !]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 83 × 62 cm.
sources :
[Travailleurs de cœur, hommes et femmes. Assistez tous au grand meeting contre la guerre]
[Travailleurs de cœur, hommes et femmes. Assistez tous au grand meeting contre la guerre]. — Lyon ; Saint-Étienne : Jeunesse syndicaliste [Lyon : de l’Union des syndicats autonomes ?], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 40 × 60 cm.
sources :
[Peuple d’ici]
[Peuple d’ici]. — Bordeaux : la Révolte (Bordeaux), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 76 × 56 cm.
sources :
[La faillite du Front populaire est consommée]
[La faillite du Front populaire est consommée]. — Paris : JAC (Jeunesse anarchiste communiste) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 28 × 22 cm.
sources :
[Travailleurs ! Voter pour les partis, c’est voter pour l’État corrupteur et corrompu]
[Travailleurs ! Voter pour les partis, c’est voter pour l’État corrupteur et corrompu]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 51 cm.
sources :
[Vote donc !]
[Vote donc !]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 54 × 37 cm.
sources :
1951 |
1951 |
[6e conférence publique et contradictoire : les anarchistes devant le colonialisme]
[6e conférence publique et contradictoire : les anarchistes devant le colonialisme]. — Paris : Défense de l’homme, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu , papier blanc ) ; 80 × 60 cm.
sources :
[Les travailleurs veulent l’indépendance totale des peuples coloniaux]
[Les travailleurs veulent l’indépendance totale des peuples coloniaux]. — Paris : FCL_ (Fédération communiste libertaire : 1953-1957) : Le Libertaire (1944-1956), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [37 ?] cm.
sources :
[Vive l’Algérie libre]
[Vive l’Algérie libre]. — Paris : FCL_ (Fédération communiste libertaire : 1953-1957), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 80 × 59 cm.
sources :
[Le Monde libertaire plastiqué... C’est aux hommes libres que cette affiche s’adresse]
[Le Monde libertaire plastiqué... C’est aux hommes libres que cette affiche s’adresse]. — Paris : le Monde libertaire, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rose ) ; 77 × 58 cm.
sources :
[La bête des Vosges a encore frappé : 40 morts au Sahara occidental]
[La bête des Vosges a encore frappé : 40 morts au Sahara occidental] / Lefred-Thouron. — Nancy : Groupement lycéens étudiants libertaires (Nancy), . — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 85 × 58 cm.
sources :
[Le pouvoir opprime. ; à bas toutes les armées : Paix au Vietnam]
[Le pouvoir opprime. ; à bas toutes les armées : Paix au Vietnam]. — [S.l.] : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe Sacco-Vanzetti (Chelles), (Imprimeurs libres (Paris), les). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 77 × 56 cm.
sources :
[Manifestation contre la répression militaire, 27 octobre, République]
[Manifestation contre la répression militaire, 27 octobre, République]. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge ) ; x × y cm.
sources :
[Journée internationale de solidarité avec les peuples indiens des Amériques, 15 octobre 1983]
[Journée internationale de solidarité avec les peuples indiens des Amériques, 15 octobre 1983] / Edward Sheriff Curtis. — Paris : CSIA (Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques-Nitassinan : 1978-....) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[13 octobre 1984 : en solidarité avec les luttes indiennes d’Amérique]
[13 octobre 1984 : en solidarité avec les luttes indiennes d’Amérique]. — Paris : Radio libertaire, (Gondoles, impr. des (Choisy-le-Roi : 1956-2006)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Meeting : Tchad, Liban… contre tout militarisme, contre tout impérialisme]
[Meeting : Tchad, Liban… contre tout militarisme, contre tout impérialisme]. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe de Houilles : FA__. Groupe de la Défense (Paris) : FA__. Groupe Eugène-Varlin (Paris : groupe du 15e arrondissement) : FA__. Groupe Libertad (Paris ?) : FA__. Groupe Louise-Michel (Paris) : FA__. Groupe Pierre-Besnard (Paris), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 90 ? × 60 ? cm.
sources :
1984 |
[Solidarité avec le peuple kanak en lutte pour l’indépendance de la Nouvelle Calédonie]
[Solidarité avec le peuple kanak en lutte pour l’indépendance de la Nouvelle Calédonie] / Mehdi Lallaoui. — Paris : CLA_ (Coordination libertaire anti-impérialiste), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 50 × 35 cm.
sources :
[Tchimbé red pa moli ! = Tiens bon, ne cède pas !]
[Tchimbé red pa moli ! = Tiens bon, ne cède pas !]. — Toulouse : Agora (Toulouse), (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 30 × 42 cm.