France

 

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Affichage par année

4564 affiches :

 


    [On recherche 7 millions d’ouvriers]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    On recherche 7 millions d’ouvriers]. — Lyon : Collectif pour l’affichage libre "Murs blancs peuple muet !" [et/puis] « Murs blancs - Peuple muet ! » : Librairie la Gryffe (Lyon : 1978-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDL (Lyon)
    • Liste des thèmes  : économie : industrie  ; mouvement ouvrier
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Levaray, Jean-Pierre (1955-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logo (« murs blancs, peuple muet ! ») ; photo (ouvrier penché dans une machinerie) ]

    texte :

    On recherche 7 millions d’ouvriers

    « Ça me tombe dessus, comme une vague de désespoir, comme une petite mort, comme la brûlure de la balle sur la tempe. »

    Ça, c’est le travail à l’usine où de plus en plus on perd sa vie à la gagner, dans des conditions qui empirent.

    Ça, dans la peur de l’accident, de la mort qui rôde dans cette usine chimique déglinguée classée « Seveso » de la banlieue de Rouen, sœur de l’usine AZF de Toulouse.

    Ça, c’est l’ennui des tâches répétitives, la fatigue absolue du travail posté ou l’alcoolisme, les cachets permettent de tenir.

    Ça, c’est le travail toujours plus rude, plus précaire, plus fragile entre dégraissages, rumeurs de fermeture, pressions de la hiérarchie, management oppressant et déstabilisant.

    Ça, c’est l’isolement, la disparition de la solidarité, de l’esprit de lutte collective face au patron.

    Ça, c’est le mépris de l’encadrement, des gestionnaires pour lesquels on n’est qu’un coût, un moyen de production, bon à rouler dans la farine à la moindre occasion.

    Cependant dans cet endroit, on tente de vivre pour soi : moments arrachés en douce au patron, apéros, belote, jeux vidéos...

    C’est la lutte dans un atelier qui tourne à la victoire des ouvriers.

    C’est la montée à Paris en car, la manif devant le siège social, le saccage, l’occupation des locaux, la crainte sur le visage des chefs petits, moyens, grands, face à cette perturbation inimaginable de leur ordre.

    C’est aussi la grève courte, longue, catégorielle ou non qui montre qu’on vit, qu’on résiste, qu’on pense, qu’on refuse.

    Jean-Pierre Levaray, ouvrier dans la chimie depuis 30 ans, parle de ce qu’il vit.

    Il raconte le quotidien des ouvriers sur lesquels la télévision ne se penche qu’exceptionnellement, à l’occasion d’un plan social plus brutal que les autres ou quand les ouvriers menacent de faire sauter leur usine.

    Cette classe ouvrière chargée dans les discours politiques et syndicaux d’un passé pas si lointain de changer le monde est devenue une véritable classe fantôme, absente, niée, transformée par la magie des mots en « opérateur », « salarié », voire « France d’en bas ». Ils sont absents des débats des plateaux de télévision, des films, des livres, de la radio, des chansons.

    Et pourtant ce sont près de 7,8 millions d’individus qui sont des ouvriers soit 27,6 % de la population active. Si on y ajoute , 3,7 millions de travailleurs précaires et 7,8 millions d’employés, cela fait du monde et cela pose beaucoup de questions sur le travail,le salariat,les projets de transformation sociales...

    Jean-Pierre Levaray est ouvrier, militant syndical CGT, animateur du label de musique « On a faim », libertaire. Il a publié : Putain d’usine et Après la catastrophe (sur l’explosion de l’usine AZF) aux éditions l’Insomniaque. Classe fantôme, chroniques ouvrières vient de sortir aux éditions du Reflet.

    Débat avec Jean-Pierre Levaray, samedi 13 décembre à 15 h

    [logo poing avec pinceau à encoller :] « Murs blancs, peuple muet ! » La Gryffe est membre du collectif Affichage libre - [logo] Librairie libertaire La Gryffe

    Librairie libertaire La Gryffe
    5, rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon - Métro Saxe-Gambetta - Tél. / fax : 04 78 61 02 25.
    Ouverture du lundi au samedi de 14 à 19 h - www.lagryffe.net


    sources :

    http://lagryffe.net/On-recherche-7-millions-d-ouvriers.html




    [SIDA, l’autre guerre : débat avec des militants d’Act-Up Paris]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    SIDA, l’autre guerre : débat avec des militants d’Act-Up Paris]. — Lyon : Collectif pour l’affichage libre "Murs blancs peuple muet !" [et/puis] « Murs blancs - Peuple muet ! » : Librairie la Gryffe (Lyon : 1978-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDL (Lyon)
    • Liste des thèmes  : santé
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logos (« murs blancs, peuple muet ! », « copy = right ») ]

    texte :

    SIDA, l’autre guerre

    Quand 10 000 personnes meurent chaque jour du sida, ce qui se joue, c’est une guerre.

    En décembre 2002 et après un an de négociations, l’OMC n’est pas parvenue à trouver une solution dans la controverse concernant l’accès aux génériques dans les pays en développement et cela malgré l’objectif clairement fixé durant la conférence de Doha en novembre 2001 et malgré de nombreux accords internationaux signés par les membres de l’OMC déclarant que l’accès au standard de soins médicaux le plus élevé est un droit humain fondamental.

    L’heure est au bilan : cette année 15 millions de personnes sont mortes de maladies infectieuses pour lesquelles existent des médicaments, plus de 3 millions sont mortes du sida en l’absence de tout accès aux traitements.

    Les médicaments génériques sont essentiels parce qu’abordables dans les pays en développement où les gens ne peuvent payer les prix exorbitants imposés sur le marché international par les multinationales pharmaceutiques.

    Il a été démontré que l’application aveugle des règles de protection intellectuelle qui prévalent dans les pays du Nord est inadaptée aux pays en développement et a des conséquences néfastes sur leurs populations. Dans le domaine de la santé, les multinationales n’ont pas besoin des marchés des pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et des Caraïbes pour rentabiliser la recherche et le développement de leurs produits et faire de très grands profits. En revanche, leurs monopoles tuent.

    L’échec cuisant des négociations à l’OMC portant sur l’exportation de génériques s’explique simplement. Pendant un an, un certain nombre de pays riches n’ont poursuivi qu’un objectif : revenir sur le principe acquis à Doha selon lequel la santé publique doit primer sur les intérêts commerciaux. Les pays riches, en refusant une véritable réflexion et de véritables négociations, ont prouvé l’inefficacité et la dangerosité du système qu’ils ont souhaité imposé au reste du monde.

    Cependant, un autre monde est possible, un monde où les gens peuvent avoir accès aux médicaments essentiels. Les multinationales pharmaceutiques font d’énormes profits sur le marché des pays riches. Pendant ce temps, les pays en développement peuvent développer les échanges Sud-Sud entre pays et le partage des technologies afin de produire ou d’importer des copies de n’importe quel produit de santé dont ils ont besoin pour leurs populations. (extraits d’un communiqué commun d’associations contre le SIDA à Porto Alegre).

    Nous recevrons des militants d’Act-Up Paris samedi 12 avril afin de discuter des dernières évolutions de cette guerre, de partager leurs expériences de lutte, et pourquoi pas, envisager des initiatives dans le cadre du prochain G8 à Évian…

    Débat avec des militants d’Act-Up Paris

    Samedi 12 avril à 15 h

    [logo poing avec pinceau à encoller :] « Murs blancs, peuple muet ! » La Gryffe est membre du collectif Affichage libre - [logo] Librairie libertaire La Gryffe

    Librairie libertaire La Gryffe
    5, rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon - Métro Saxe-Gambetta - Tél. / fax : 04 78 61 02 25. www.lagryffe.net
    Ouverture du lundi au vendredi de 14 à 19 h - le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h


    sources :

    http://lagryffe.net/SIDA-L-AUTRE-GUERRE.html




    [À Palaiseau comme ailleurs, non aux centre de rétention]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À Palaiseau comme ailleurs, non aux centre de rétention]. — Paris : Collectif anti-expulsions (Paris), [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (banderole sur grue de chantier)

    texte :

    À Palaiseau comme ailleurs, non aux centre de rétention

    Parce que lutter contre chacun de ces centres, c’est un moyen de mettre en échec les durcissements successifs des lois visant à empêcher la libre circulation et la libre installation…

    Parce que c’est un moyen d’agir concrètement contre l’offensive sécuritaire et le développement de l’univers carcéral qui nous menace tous, avec ou sans papiers…

    Parce que c’est un moyen de renforcer la lutte pour la régularisation des sans-papiers qui est un aspect de la lutte de tous les exploités…

    Parce que c’est un moyen de s’organiser pour rendre effective la liberté de circulation et d’installation…

    Parce que tout ça peut commencer eb se mobilisant à Palaiseau… et ailleurs…

    Partout en France, de nouveaux centres sont en voie de construction, d’autres sont en cours d’agrandissement sous prétexte de rénovation.
    L’augmentation du nombre de places en rétention est nécessaire à l’application de la Loi Sarkozy sur l’immigration.

    D’ores et déjà, une campagne d’organise pour faire échec à ces constructions et pour la fermeture de tous les centres de rétention.

    Depuis janvier 2004, rue E. Zola, à Palaiseau, un centre de rétention est en construction.

    Centre de rétention, c’est le nom que l’État donne à ses prisons spéciales pour étrangers. C’est là qu’il enferme les étrangers sans-papiers, sortant ou non de prison, en vue de leur expulsion. Ce projet date de 1996 et a été avalisé par les gouvernements de droite et de gauche successifs. Il est prévu pour enfermer 50 personnes.

    Aujourd’hui, la loi Sarkozy a fait passer le temps d’enfermement des sans-papiers en centre de rétention de 12 à 32 jours.

    En même temps qu’il veut doubler le nombre des expulsions, l’État précarise encore plus les sans-papiers en les privant entre autres, de l’Aide Médicale d’État.

    De plus en plus, dans les centres de rétention, les sans-papiers se révoltent contre cette situation insupportable : grèves de la faim, automutilations, émeutes, évasions se multiplient.

    Si le chantier est déjà commencé. Il est loin d’être terminé : il ne tient qu’à nous qu’il ne le soit jamais…

    Collectif Anti-Expulsions - 21ter, rue Voltaire, 75011 Paris - rép/fax : 01 53 79 12 21 - caeparis@free.fr - pajol.eu.org/rubrique6.html

    imprimerie spéciale


    sources :
     

    2004
    Affiche liée




    [Carnets d’un intérimaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Carnets d’un intérimaire] / Luz_. — Lyon : CNT_F (France : ≥1993) : Librairie la Gryffe (Lyon : 1978-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDL (Lyon)
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Martinez, Daniel
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logos (chat noir cerclé lisant, chat noir hérissé) ; dessin (capitaliste gras avec cigare allongé sur ouvrier maigre à quatre pattes« Vous manquez de flexibilité, mon cher… — … on sent les os. ») par Luz ]

    texte :

    Carnets d’un intérimaire

    Le gendre idéal de demain sera intérimaire. Ce slogan du patronat intérim tend à devenir réalité. Manpower va bientôt remplacer officiellement l’ANPE. De plan social en licenciement économique en passant par toutes les formes de restructuration, une bonne partie de la classe ouvrière pointe dans les boîtes intérim.

    Daniel Martinez, licencié économique par RVI à Bordeaux, nous présente à travers ses « Carnets d’un Intérimaire » son quotidien chez BIS. De mission en mission, on suit la lente dégradation de sa condition d’homme.

    L’intérim, c’est la fin du droit du travail, plus de vêtements de travail et de sécurité, pas de primes pour les boulots durs et insalubres. On lui octroie généreusement un salaire au niveau du Smic.

    L’intérim, c’est travaille et ferme ta gueule, car pour celui qui l’ouvre, c’est la fin des missions, et la dégringolade vers la misère, l’explosion de la famille, la solitude et la rue comme dernier refuge.

    L’intérim, pour en sortir, le poussera à mettre de côté sa dignité de travailleur au point d’aller quémander un emploi stable auprès des élus de droite comme de gauche. Mais son livre nous laisse l’espoir que cette classe ouvrière exploitée, dominée, mais toujours renaissante, se révolte un jour.

    Nous vous invitons à venir en discuter avec Daniel Martinez, le 22 janvier 2005 à 15 h à la librairie La Gryffe.

    Le débat est co-organisé par la CNT du Rhône.

    Extrait de Carnets d’un intérimaire (éd. Agone, 2003) :
    « Lorsque j’ai accepté cette mission, l’agence Bis m’avait dit qu’il ne s’agissait que d’un nettoyage de chantier. Au depart, il n’était aucunement question d’un quelconque transport de cloisons vitrées. Mais « les intérimaires peuvent tout supporter ». On nous fait transporter des portes ignifugées d’un gabarit assez impressionnant. Les vitriers utilisent des poignées avec de puissantes ventouses, que nous n’avons pas. Ils bénéficient d’un taux horaire de cinquante francs en qualité d’ouvriers qualifiés ; nous touchons le SMIC. Exténués, abrutis moralement et physiquement, nous débauchons à 18 heures. Je m’empresse de téléphoner à l’agence pour réclamer la prime de risque dont nous ont parlé les vitriers. Silence gêné. Réponses évasives. Le sous-traitant qui nous emploie n’a pas prévu cette mesure dans son budget. J’ai besoin de fric, j’ai besoin de bouffer. Je ne peux que fermer ma gueule. Combien ai-je côtoyé de copains d’infortune qui travaillaient sans chaussures adéquates ou harnais de sécurité alors que ceux-ci étaient obligatoires ? Combien en ai-je rencontré qui conduisaient un chariot élévateur sans permis de cariste ? À quoi sert l’Inspection du Travail ? ».

    Débat avec Daniel Martinez, samedi 22 janvier à 15 h

    [logo chat noir hérissé] CNT- Union départementale du Rhône — [logo chat noir lisant] La Gryffe

    Librairie libertaire La Gryffe
    5, rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon - Métro Saxe-Gambetta - Tél. / fax : 04 78 61 02 25.
    Ouverture du lundi au samedi de 14 à 19 h - www.lagryffe.net


    sources :

    http://lagryffe.net/


    [ca  2013]
    Affiche liée




    [Défense active]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Défense active] / Thierry Guitard. — Paris : Défense active, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , beige , papier blanc ) ; 40 × 60 cm.

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    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    12 vignettes par Thierry Guitard

    textes (chansons de : Audrey, Division Ruines, VIP, Unlogistic, Calavera, GRRZZZ, Rapaces, Un Tondu un Chevelu, Dominique Grange, René Binamé, La Fraction, Bière Sociale, Misspent Youth, Protestera, Cellule X, Kochise, Munda di Mierdo, Pekatralatak, Chance + Barbès D, Francesca Solleville, Serge Utgé-Royo, Ninanonyme, DCD) et strips au verso

    texte :

    DA


    sources :
     

    2004
    Affiche liée










    [La « mixité sociale » c’est la guerre aux pauvres]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La « mixité sociale » c’est la guerre aux pauvres]. — Paris : Collectif d’Autodéfense Sociale du 18e arrondissement de Paris, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; pauvreté
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (immeuble délabré et panneau d’opération immobilière ]

    texte :

    La « mixité sociale » c’est la guerre aux pauvres

    Aujourd’hui, dans le 18° arrondissement, il y a près de 11 000 demandeurs de logements HLM.
    8 800 ne peuvent prétendre qu’a des logements PLAI : le HLM bas-prix.
    Dans l’est de l’arrondissement, sur un millier de logements prévus, 27 sont du PLAI (dont 20 places de foyer).
    De la part de la mairie, c’est un refus politique de construire du logement pour les pauvres.

    La doctrine de "mixité sociale" justifie les moyens mis en oeuvre pour se débarrasser des pauvres :

    Sous prétexte de mélanger les "populations", la mairie construit
    — des faux-HLM-très-chers (PLS)
    — des immeubles où seulement 30 % des logement ont des loyers peu élevés (PLUS)
    — des "atelier-logements" pour artistes déjà logés
    — des logements sociaux à vendre (Accession Sociale à la Propriété)

    Ils détruisent les taudis mais construisent à la place moins de logements, réservés pour la plupart à la classe moyenne. Les derniers pauvres n’ont plus qu’a partir en grande et moyenne banlieues.

    Les pouvoirs publics organisent la spéculation immobilière par des mesures cosmétiques bidons, des équipements culturels (Louxor et Virgin à Barbés, Pompes funèbres transformées en centre d’art contemporain d Stalingrad…) et boutiques de jeunes créateurs (rue des Gardes aujourd’hui, rue Myrha demain). Les effets de celte politique portent déjà leurs fruits : en 2003, les prix des logements ont augmenté de 22,5 % â la Goutte d’Or, et de 18 % dans le le 18e.

    Ils cassent les solidarités de quartier, installent les bobos la où ils n’étaient pas encore à l’aise. Ils aménagent des espaces civilisés. Toul un environnement consensuel pour la petite bourgeoisie branchée : propreté, éclairage, police nationale, police artistique et associative... Cette nouvelle classe moyenne assoiffée de créativité et de culture installera bientôt son mode de vie anesthésié dans ces quartiers d’où les dangereux pauvres auront disparus.

    Ce qu’ils appellent des ghettos nous les appelons des quartiers

    Organisons-nous contre la neutralisation et la pacification


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?La-mixite-sociale-c-est-la-guerre : « Affiche datant à notre connaissance de novembre 2004 et signée du Collectif d’Autodéfense Sociale du 18e arrondissement de Paris » (17 mars 2009). Déjà publiée dans Non Fides nº 3.



    [Le propriétaire c’est le vol ! : debout les octets de la terre !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le propriétaire c’est le vol ! : debout les octets de la terre !]. — Lyon : Collectif pour l’affichage libre "Murs blancs peuple muet !" [et/puis] « Murs blancs - Peuple muet ! » : Librairie la Gryffe (Lyon : 1978-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDL (Lyon)
    • Liste des thèmes  : technologie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : BloukBlouk (2003-2010), collectif
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; logos (« murs blancs, peuple muet ! », chat noir cerclé lisant) ; dessin (pingouin du libre avec pied de biche et fléche cerclée des squarts) ]

    texte :

    Le propriétaire c’est le vol !

    Debout les octets de la terre !

    La première fois que vous vous êtes servis de l’alphabet pour écrire vos premières phrases, on ne vous pas demandé de payer l’utilisation des lettres. De toute façon à 5 ans vous aviez la tête ailleurs. La première fois que vous vous êtes servis d’un ordinateur pour faire votre CV, ou faire un graphique, on ne vous a pas demandé de payer. De toute façon on vous avait copié Word et Excel.

    Mais la différence c’est que si l’alphabet est gratuit, le traitement de texte ne l’est pas. Un jour son format peut changer et vous serez obligé de passer à la nouvelle version en payant, pour ne pas être coupé des messages du monde extérieur.

    Internet qui avait été inventé au départ pour permettre à des utilisateurs de machines différentes de communiquer entre elles est aussi en train de se refermer, puisque de plus en plus de sites réclament impérativement le navigateur web de Microsoft pour fonctionner.

    Avec l’extension des brevets sur le logiciel et la course effrénée aux mises à jour payantes beaucoup se posent la question de la libre circulation des informations dans le monde.

    Des logiciels libres ont donc vu le jour, qui sont gratuits et modifiables, comme OpenOffice.org pour le traitement de texte, Mozilla pour l’Internet, GNU Linux pour le système d’exploitation. Ils sont développés par des collectifs de bénévoles sur Internet.

    Pour découvrir ce que sont les logiciels libres et ce ce qui les menace actuellement - brevetage, loi sur l’économie numérique - nous vous invitons à venir rencontrer Blouk Blouk, atelier d’informatique libre lyonnais qui veut rapprocher militantEs politiques et militantEs des logiciels libres.
    Débat organisé dans le cadre du festival FELE-E-S ! du Collectif Lyonnais Après Gênes (Clag)

    La technique ne concerne pas que les techniciens !

    Débat avec BloukBlouk, jeudi 13 mai à 18 h

    [logo poing avec pinceau à encoller :] « Murs blancs, peuple muet ! » La Gryffe est membre du collectif Affichage libre - [logo chat noir lisant] La Gryffe

    Librairie libertaire La Gryffe
    5, rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon - Métro Saxe-Gambetta - Tél. / fax : 04 78 61 02 25.
    Ouverture du lundi au samedi de 14 à 19 h - www.lagryffe.net


    sources :

    http://lagryffe.net/Le-proprietaire-c-est-le-vol.html










    [Solidarité avec les prisonniers en lutte]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarité avec les prisonniers en lutte]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte avec reproduction de graffitis et photo des mutins de Clairvaux ]

    texte :

    Solidarité avec les prisonniers en lutte

    La politique du gouvernement c’est :

    1-Des condamnations toujours plus lourdes et plus nombreuses

    2-La dégradation systématique des conditions de détention : cration des ERIS (matons cagoulés), harcèlement, torture par isolement ou entassement, raréfaction des aménagements de peine, etc.

    Les prisonniers ont raison de se révolter

    Le 16 avril 2003, des prisonniers de la centrale de Clairvaux se sont révoltés contre ses conditions de survie. Une partie des ateliers a été incendiée.

    12 prisonniers ont été inculpés, beaucoup d’autres transférés et/ou placés en Quartiers d’isolement. Un premier procès en mars 2004 leur a valu de lourdes peines supplémentaires, enterrés dans des Centrales de Haute Sécurité. Ils font appel afin que le procès soit celui du système carcéral et de la politique sécuritaire. La date de l’audience n’est pas encore fixée, pour la connaître : http://vivelesmutins.freeservers.com

    [photo avec banderole :] « Ils veulent nous tuer »

    Solidarité avec les mutins de Clairvaux, soyons présents à leur procès en appel à Reims

    Avec les prisonniers, nous exigeons :
    — obtention automatique des conditionnelles
    — suppression des ERIS (matons cagoulés)
    — fin des quartiers d’isolement et mitards
    — rapprochement familial et affinitaire
    — stop à la construction de nouvelles prisons

    N’attendons pas d’être en taule


    sources :
     



    [Une grue occupée, un chantier bloqué... À Palaiseau comme ailleurs, reprenons l’offensive !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une grue occupée, un chantier bloqué... À Palaiseau comme ailleurs, reprenons l’offensive !]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ Photo d’une grue (entreprise Bouygues bâtiment Ile-de-France) bloquée avec banderoles « Non aux Centres de rétention », « Non à toutes les constructions » ; colonne de texte sur la droite ]

    texte :

    Une grue occupée, un chantier bloqué...

    Une campagne nationale d’actions contre le programme de constructions de lieux d’enfermement pour sans-papiers (nécessaire à l’application de la loi Sarkozy qui triple la durée de rétention) a commencé.

    Le 4 mai 2004, nous avons occupé le chantier du centre de rétention administrative de Palaiseau. En occupant la grue pendant douze heures, jusqu’à ce que nous en soyons délogés par la police, nous avons bloqué et désorganisé l’avancement des travaux. Cette action a été soutenue par de nombreux Palaisiens.

    La généralisation de l’enfermement comme dispositif de contrôle social se concrétise aujourd’hui grâce à la collaboration de l’État et de Bouygues qui construit la majorité des nouvelles prisons et des nouveaux centres de rétention en France.

    Ils construisent des prisons

    Ils construisent des centre de rétention

    Donnons-nous les moyens de les en empêcher…

    À Palaiseau comme ailleurs, reprenons l’offensive !


    sources :
     

    [ca  2004]
    Affiche liée















    [La police de Montreuil serait à la solde des spéculateurs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La police de Montreuil serait à la solde des spéculateurs]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : littérature : satires  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte canulard

    mise en page imitant une affichette de vente du quotidien Le Monde

    texte :

    Le Monde

    Régional

    La police de Montreuil serait à la solde des spéculateurs

    Mercredi 10 septembre, une quinzaine de policiers du commissariat de Montreuil investissaient une maison occupée depuis plus de 15 jours. Ils se sont introduits dans les lieux en franchissant une clôture et ont pénétré à l’intérieur des locaux sans y être invité par les habitants qui n’ont pu que constater l’absence de réquisition en ce sens du parquet. « Le plus surprenant, c’est qu’ils étaient visiblement dirigés par la propriétaire des lieux », nous déclare le Procureur de la République qui compte ouvrir sine enquête à ce sujet. Déjà les 15 policiers ont été placés en garde à vue pour violation de domicile et bris de clôture. Leur radiation est à prévoir…
    Lire page 3
    et notre éditorial page 13

    Jean-Pierre Brard nous déclare :
    « Je n’ai rien à voir avec ces voyous ! »
    Le Maire, visiblement éméché, s’est refusé à tout autre commentaire.
    en exclusivité


    sources :
     

    [ 2005 & ante]
    Affiche liée