papier orange

 

 
 

Affichage par année

74 affiches :

 


    [Contre la guerre qui menace... Grand meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre la guerre qui menace... Grand meeting]. — [S.l.] : la Patrie humaine, [ ?] (Cootypographie, impr. la). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 80 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : guerre (généralités)  ; pacifisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ Texte. Le lieu et la date du Meeting sont laissés en blanc ]

    texte :

    Les Amis de La Patrie Humaine, 13, rue Grange-Batelière, Paris-IXe

    Contre la guerre qui menace

    Plus que jamais, la guerre menace.

    Les dangers de conflits se précisent.

    L’Internationale sanglante des armements qui mène le monde, détient partout le pouvoir, dirige l’opinion par la presse asservie, s’emploie à exaspérer les haines ou les malentendus entre les peuples, afin d’accélérer sa course aux armements et, dans sa soif exaspérée de profits, elle ne reculerait pas devant le déchaînement d’une catastrophe où l’humanité tout entière risquerait de disparaître.

    La guerre de demain, guerre par gaz de toute nature, bombes incendiaires, ou chargées de microbes bactériologiques, étendrait ses ravages, moins sur les armées en campagne que sur les populations sans défense à l’arrière.

    Femmes, vieillards, enfants personne ne serait épargné.

    Et contre cette guerre d’extermination, il n’y a pas de moyens de défense efficaces. Le savant professeur Langevin l’a affirmé.

    Ce serait bien cette fois la dernière des guerres, car l’humanité serait anéantie !

    Comment lutter contre les fauteurs de guerre empêcher la guerre qui vient… ?

    Tels sont les sujets qui seront traités au

    Grand Meeting

    qui aura lieu

    Le ………………………, à …………………………

    Salle ………………………

    Orateurs : …………………………

    Venez en masse pour réaliser le front des bones volontés contre la guerre

    Participation aux frais : …………… fr.

    Tous les samedis, lisez La Patrie Humaine (directeur : Victor Méric), le grand hebdomadaire du Pacifisme intégral — 13, rue Grange-Batelière, Paris-IXe. — Le numéro : 0 fr. 50. — En vente partout. — Abonnements : 6 mois, 13 fr. : 1 an, 25 fr.

    [marque syndicale] 81572 Imprimerie "La Cootypographie", 11, rue de Metz, Courbevoie (Seine)


    sources :
     


    [À tous les travailleurs, élections législatives, peuple réveille toi !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À tous les travailleurs, élections législatives, peuple réveille toi !]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; délégation de pouvoir (élections)  ; parlementarisme et antiparlementarisme  ; patriotisme  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin humoristique (candidats escaladant le dos des bonnes poires pour s’asseoir sur le pouvoir et la patrie) ]

    texte :

    À tous les travailleurs, élections législatives

    Les Semailles : Quels qu’ils soient ! des promesses, encore des promesses, toujours des promesses

    La Récolte : de touts temps ! Scandales politiques financiers, 6 février ---, 12 février — décrets lois — misère — chômage — persécutions — Brest — Toulon — Limoges

    Surarmement, chauvinisme patriotique, menaces permanentes de guerres, dictatures des Banques et du Comité des Forges au service des 200 familles maitresses du patrimoine des Français

    Peuple réveille toi !

    Debout pour la libération totale. Réfléchis, agis, ne te donne plus de maîtres ! de chefs ! N’attends nul messie déiste ou politicien. La force est en toi-même, ta libération ne dépend que de ta propre volonté, tu peux disposer de l’arme la plus redoutée de tous les exploiteurs et des politiciens, brise leur dernier rempart et leur suprême espoir « qui est ta chaîne », le bulletin de vote. Fais la grève des électeurs, tout comme dans le cadre économique il n’y a que l’action directe : la grève expropriatrice.

    À toi de choisir ton sort ! être libre en faisant tes affaires toi-même ou être encore et toujours tondu, plumé, bafoué, sacrifié, à l’usine, aux champs, partout, en attendant les prochains champs de batailles de la guerre. « Si tu ne réagis pas. »

    S’il en était ou devait en être ainsi, aie la pudeur de ne plus gémir, de ne plus te plaindre, mais celle de te taire. Plus de frontières ni d’État. Contre la SDN des gouvernements autoritaires, pour la fédération internationale libertaire des peuples, la sereine Anarchie.

    Vive la Révolution sociale !

    Vu : le candidat.

    les Anarchistes.


    sources :
     


    [L’ennemi est chez nous !... Élections législatives 1936]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    L’ennemi est chez nous !... Élections législatives 1936]. — [S.l.] : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Cootypographie, impr. la). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 80 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; délégation de pouvoir (élections)  ; grève : grève générale  ; guerre (généralités)  ; pacifisme  ; socialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; papier de couleur ]

    texte :

    Union Anarchiste — Élections législatives 1936

    L’Ennemi est chez nous !…

    Prenant prétexte de ce que Hitler a réoccupé la zone démilitarisée du Rhin, toute la presse s’agite : « La France est menacée » ; « Notre honneur est bafoué » ; « Contre le fascisme, tous debout ! », etc.

    De l’extrême-droite à l’extrême-gauche, l’Union sacrée déjà se réalise.

    Travailleurs, souvenez-vous que c’est avec des mensonges semblables qu’on vous fit marcher en 1914. Pendant plus de quatre ans, vous avez cru vous battre pour la Justice, le Droit et la Civilisation. Votre sacrifice devait pour jamais, mettre fin au militarisme et à la guerre.

    En réalité, c’est pour la capitalisme international que vous vous êtes battus ; pour une poignée de profiteurs qui édifièrent sur votre misère et dans votre sang des fortunes colossales.

    Aujourd’hui vos dirigeants de tous les partis se préparent à recommencer ce crime :

    Le Front National, au nom de la Patrie bourgeoise, de l’honneur national ; le Front Populaire, au nom de la Patrie socialiste, de la défense de l’URSS.

    En fin de compte, le résultat sera le même et c’est d’abord pour Schneider, de Wendel ou Mercier que vous serez sacrifiés. C’est pourquoi nous, anarchistes, nous vous crions :

    Cette guerre, à laquelle on vous prépare, ce n’est pas votre guerre.

    Si vous devez vous battre, c’est contre l’ennemi intérieur : le fascisme et le capitalisme français. Il ne peut y avoir d’intérêts communs entre eux et vous ; entre les exploiteurs, les oppresseurs et vous, les exploités, les opprimés.

    C’est seulement de vous que dépend votre salut !

    Ce n’est pas des organismes nationaux ou internationaux de la bourgeoisie. Ce n’est pas non plus la SDN, tout exprès créée pour défendre les impérialismes vainqueurs contre les impérialismes vaincus.

    Ne vous laissez pas entraîner dans des rivalités dont, une fois encore, vous feriez tous les frais.

    Vous devez répondre par un non catégorique à l’idée même de la guerre !

    Et vous devez venir avec les anarchistes, avec tous les véritables pacifistes, avec tous les adversaires de la guerre et de l’Union sacrée organiser contre la catastrophe le barrage seul efficace de votre refus intransigeant, refus que vous exprimerez par tous les moyens d’action directe, y compris la grève générale qui, en dernier ressort, sera seule capable d’arrêter l’ignoble boucherie. Prolétaires, de toutes les forces, les anarchistes vous crient :

    Sous aucun prétexte, n’accepter la guerre. Vous, ses victimes, dressez-vous tous contre elle ! Détournez-vous des mauvais bergers blancs, bleus ou rouges qui veulent vous y entrainer.

    Et alors elle n’aura pas lieu !

    Vu : le candidat — Chaque semaine, lisez Le Libertaire, organe de l’Union anarchiste — [marque syndicale] La Cootypographie - 11, rue de Metz, 11 - Courbevoie (Seine)


    sources :

    Le texte de l’affiche (format colombier) est paru dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 490 (41e année, 4e série, vendredi 3 avril 1936).

    Cette affiche est parue en même temps que l’affiche « Travailleurs qui votez, les anarchistes vous parlent » (format double colombier) lors de la campagne antiparlementaire de 1936.







    [Offentligt diskussionsmöte : organisationsfrihet eller monopol]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Offentligt diskussionsmöte : organisationsfrihet eller monopol]. — Gävle ; Stockholm : SAC_ (Sverige arbaretares centralorganisation : 1910-....), (AB Federativ, Tryckeri (Stockholm)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 48 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : Suède
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Holm, Torsten
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ text ]

    texte :

    Offentligt diskussionsmöte

    Ämne :

    Organisationsfrihet eller monopol

    Talare från SAC : Sekr. Torsten Holm, Gävle

    i ………………}

    ‘‘………… dagen den …………… kl. ………

    Trots att föreningsrätten är i lag tillförsäkrad varje svensk arbetare, blir det ändå allt trängre för arbetarnas organisationsfrihet och rätt att bestämma. Detta gäller såväl ifråga om LO-förbundens uppträdande gent emot SAC:s medlemmar som mot de egna medlemmarna, vilka genom vetorätten och de ytterligare centraliseringsåtgärder som nu planeras i form av "avtals- eller expertråd" vid sidan av LO-ledningen, förlorar de sista resterna av rätten att få bestämma. Det är ett farligt spel som pågår med de demokratiska fri- och rättigheter, som arbetarna genom årtiondens kamp lyckats uppnå. Sätt stopp för ytterligare avdemokratisering av fackföreningsrörelsen ! Slå vakt om rätten att själva få bestämma ! Arbetare inom byggnadsindustrin — och alla intresserade i övrigt — möt upp till diskussionsmötet och tag del av de för Eder alla så viktiga frågorna.

    Tryckeri AB Federativ — Stockholm 1951

    SAC:s Byggnadsindustridepartement


    sources :
     

    1951
    Affiche liée



















    [Pour la révolution anarchiste]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pour la révolution anarchiste]. — Marseille : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : Groupe révolutionnaire anarchiste Berneri (Marseille), (SGI (Société générale d’impression, Toulouse)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 50 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : révolution
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bakounine, Michel (1814-1876)  ; Proudhon, Pierre-Joseph (1809-1865)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ Journal mural ]

    texte :

    Pour la révolution anarchiste

    Les Travailleurs vont payer les frais de la gestion capitaliste.

    Devant un possible affrontement, le pouvoir multiplie les appels au civisme, relance son offensive d’embrigadement de la jeunesse et décuple ses efforts pour aliéner l’homme au système. La répression attend tout ceux qui refusent de s’y intégrer.

    Face à cela organisons la lutte. Créons partout des comités de lutte contre la répression. Dénonçons les victoires empoisonnées et proposons une restructuration de la société par la lutte révolutionnaire.

    Depuis la dévaluation, tout le monde parle de crise économique mondiale. M. Rueff prédit une crise aussi catastrophique que celle de 1929.

    Alors que le pouvoir parle « d’assurer le développement humain nécessaire à l’économie s (Rapport-Montjoie-Ortoli), les grèves sauvages se multiplient et les mouvements sociaux prennent de l’ampleur. Les travailleurs de-vinent la tricherie du système social qui veut leur faire payer de leurs personnes la marche vers le totalitarisme

    Les travailleurs paieront

    La dévaluation devait, selon Chaban-Delmas, empêcher le déclenchement d’une déflation massive qui aurait provoqué une recrudescence du chômage. Mais nous avons la dévaluation et la déflation. Le coût de la vie augmente de 0,5 p. 100 par mois. Les impôts sur le revenu sont haussés de 25 p. 100. Plus de 400 milliards d’investissements les écoles, hôpitaux, logements, etc., sont bloqués.

    Les grands trusts à la faveur des mesures prises par le système, se développent au détriment des petites entreprises. Les commerçants et artisans ont déjà réagi, employant parfois l’Action Directe. Le chômage va aller s’accentuant et dépasser les besoins en chômeurs du profit capitaliste.

    L’AFFRONTEMENT EST POSSIBLE

    Le pouvoir craint qu’une grève générale ne survienne. Il lui faut prendre des mesures de prévention

    Les appels au civisme

    C’est dit : les Français doivent se mettre au service de l’économie et du système, rechercher toujours la conciliation, accepter que leurs enfants travaillent dans des classes surchargées, serrer la ceinture, en écoutant les belles recommandations que font sur les écrans leurs dignes représentants, savants et condescendants.

    Mais pour faire des Français ses « bons domestiques », le pouvoir ne se contente pas de paroles ; il a depuis longtemps commencé à aménager les structures de la société pour que les hommes soient toujours plus ses instruments.

    L’embrigadement de la jeunesse

    Le meilleur moyen d’embrigader la jeunesse, c’est le sport, faut que le sport soit un « Exutoire pour les jeunes ». Il faut leur donner le goût de la compétition, des olympiades dans le style Berlin 1936 ou Mexico 1968. Il faut les encadrer, les mobiliser pour qu’ils se défoulent et qu’il ne leur vienne pas à l’idée de remettre en cause leur véritable ennemi : le pouvoir d’État lui-même.

    Les activités physiques sont facteur d’épanouissement et de libération positive ; mais utilisées par la société capitaliste et étatique, elles ne sont plus que libération négative, enthousiasme pour un paradis artificiel.

    LE SPORT EST UNE DROGUE I que bien sûr la presse bourgeoise ne s’empresse pas de combattre et que le parti communiste utilise comme cheval de bataille.

    L’autre moyen d’embrigadement dont a toujours usé le pouvoir, c’est l’armée Elle a toujours été là pour ingurgiter les jeunes à qui la société n’offrait que la solitude et la misère, pour ne leur offrir qu’un « héroïque » renoncement. On reparle de généraliser l’Incorporation à 18 ans, à la faveur de laquelle : « l’Instruction civique pourrait être donnée en temps voulu et S’IMPRÉGNER PLUS FACILEMENT DANS LES CIRES MOLLES ».

    L’État a repris à son compte l’éducation jésuite ; il veut faire de tous les hommes sa soldatesque. Pour cela tous les moyens de mise en condition employés à l’armée sont également utilisés dans le « civil », en particulier par une pseudo-formation professionnelle, le travail a temps partiel et le chômage. Le système éducatif est bien conçu pour fabriquer les cadres et les nègres dont le système social a besoin.

    Aliénation de l’homme au système

    Les manuels scolaires le disent eux-mêmes : dans notre société, l’unité de mesure de valeurs, c’est le franc. La beauté d’un paysage, le charme d’une contrée n’ont plus le droit d’être appréciés que par l’intermédiaire du tourisme. Vivre, c’est profiter de ses loisirs mesurés à la machine à calculer. Ce qui fait la valeur de l’homme lui-même, ce n’est plus sa personnalité, mais la fonction qu’il occupe, son évaluation dans le cadre du système. Il est devenu l’objet, comme toute marchandise, de la loi de l’offre et de la demande. Il a ses carottes (télévision, voiture et tiercé) et son lapinier (HLM).

    Là où échouent les moyens économiques pour sauver une affaire commerciale en difficulté, la psychologie, elle, peut réussir. Elle se sert en premier lieu de la publicité. Tout capitaliste, tout commerçant qui « ne croit pas à la publicité, c’est celui qui ne croyait pas à l’automobile en 1900 » ; c’est le meilleur moyen de vendre des courants d’air.

    C’est surtout le moyen de créer des besoins chez les consommateurs venant suppléer à tous les besoins humains non satisfaits dans cette société, les libérant négativement et les mettant au service de la marchandise.

    La seconde utilisation de la psychologie au service du capital, c’est la propagande destinée à maitriser et à tromper les masses en leur apportant le ré-confort des formules exprimant la générosité solide et tranquille ainsi que les moyens les plus sournois.

    Dans l’entreprise, la psychologie Industrielle effectue un travail de sélection des individus uniquement au service du rendement. Toujours au service du rendement elle étudie la cou-leur, la luminosité, l’atmosphère de l’atelier ou du bureau, la hiérarchie des salaires, etc.

    Pour que les travailleurs ne se révoltent pas, la psychologie industrielle a imaginé le moyen de les transformer en participants par le développement des « relations humaines » entre dirigeants et dirigés. Ces relations sont en fait uniquement destinées à annuler la dynamique de la lutte des classes. On complète cette mesure par l’intéressement des travailleurs à l’entreprise, en en faisant une multitude de petits « actionnaires » du système, pour qu’il ne leur vienne plus à l’idée de le détruire.

    La participation est une arme à double tranchant, transformant les revendications globales en problèmes particuliers et finissant de détruire le sens de la solidarité ouvrière. Usine après usine, atelier après atelier, homme après homme, le front de classe est détruit

    Aujourd’hui le maître c’est le système et les esclaves ce sont les administrés comme les administrateurs. L’État tend à tenir la société comme une marionnette formidable, d’une seule main, au moyen d’une bureaucratie extrêmement compliquée et envahissante. Centraliste mais tentaculaire, là est l’habileté, il cherche à intégrer tous les aspects de la vie sociale (les syndicats, la vie économique et la vie politique). Il s’infiltre dans la société, s’accapare de chacun de ses rouages, comme un cancer.

    Répression

    Sous le gouvernement des savants et des technocrates l’épanouissement individuel n’a plus de valeur. La technocratie trace les routes au service du système en niant les hommes. Les hommes n’existent que statistiquement ; et quand ils gênent la planification centraliste on les supprime.

    Mais nous sommes nombreux à ne pas accepter les valeurs de cette société, et les rôles qu’elle nous assigne. Pour nous l’homme n’a pas d’autre but suprême que lui-même. Il faut donner à la vie le pouvoir de s’exprimer, de s’épanouir et de détruire dans l’enthousiasme les plus hauts obstacles. Revendiquons le « Tout est possible » et « Prenons nos désirs pour des réalités ». Nombreux sont ceux qui choisis-sent de refuser cet univers militaire où ils sont autant eux-mêmes que celui qui marche à quelques pas devant. Auparavant on se recollait contre : « Tu gagneras ton pain dans la sueur et la misère ». Aujourd’hui on se révolte contre : « Tu gagneras ton pain dans l’uniformité et l’ennui ».

    Nous sommes ceux que la société nomme des « inadaptés » — bien sûr, nous ne sommes adaptes qu’a la société future. Elle nous range avec raison parmi les « déchets », ceux que les bolcheviks ou les nazis exécutaient ou mettaient dans des camps de concentration, « La pègre et les anarchistes » qui selon Christian Fouchet avaient provoqué les événements de mai 1968.

    Organisons la lutte

    Le refus de s’intégrer à la totalité entraine automatiquement les foudres de la répression. Un complot fait que les victimes de la répression sont systématiquement isolées. Décider de lutter et lutter en ordre dispersé ou par petits groupes serait vouer d’avance notre combat à la défaite.

    Il faut se donner les moyens d’être le plus forts possible. La première tache c’est d’unir toutes les forces qui refusent et d’organiser la solidarité contre la répression sous toutes ses formes et en chacune de ses manifestations. Pour cela il est nécessaire de faire voir clairement le processus qui conduit à la répression : l’offensive étatique et capitaliste. Résister, riposter, mener l’offensive contre la répression conduira logiquement à lut-ter contre toute cette offensive, à organiser le combat révolutionnaire face au complot totalitaire.

    CRÉONS PARTOUT DES COMITÉS DE LUTTE CONTRE LA RÉPRESSION !

    ***

    L’action révolutionnaire est une expression des nécessités nées de la révolte. Elle doit tendre à briser les tables de valeurs, remettre en question les structures de la société, proposer d’autres tables de valeurs, d’autres structures.

    L’action doit remettre en cause tous les résultats de l’aliénation et de la conscience collective, aider à la construction de consciences individuelles par la prise de conscience. Cette prise de conscience ne peut se faire que dans l’action. Bakounine proposait l’émancipation par la pratique L’autorité devient anonyme. Il faut lui donner des noms : répression, état policier, fourmilière, démission, etc., les faire jaillir non seulement par la dénonciation ou l’explication mais par des ACTES RÉVÉLATEURS et faire participer le plus grand nombre possible de gens à ces actes révélateurs.

    Cette forme de propagande ne peut avoir de valeur que si les spectateurs sont heurtés de telle manière qu’ils prennent parti pour le propagandiste et deviennent acteurs.

    Il nous faut parvenir à rallier la grande majorité des travailleurs ou être certains qu’ils choisiront le camp de la révolution le moment venu.

    Non aux victoires empoisonnées !

    Les syndicats réformistes flirtent sans cesse avec les directions patronales pour obtenir de « nouveaux avantages ». Ils acceptent plus ou moins la participation prétendant qu’elle peut déboucher sur la satisfaction de certains intérêts formules par les travailleurs.

    D’après eux, si les jeunes ne trouvent pas d’emplois, si le pouvoir ne fournit pas les crédits nécessaires à l’instauration d’une véritable formation professionnelle pour tous, c’est parce qu’il les a « oubliés ».

    Et s’ils donnent des ordres de grève c’est parce que l’intransigeance patronale les y a « obligés ».

    Il faut le répéter, le patron c’est l’ennemi de classe et tous les avantages obtenus par l’action réformiste sont en fait uniquement destinés à provoquer la reprise, sans jamais remettre le système de gestion en cause.

    Ce qui est plus grave, c’est que depuis toujours on utilise les mouvements révolutionnaires pour les faire déboucher sur une prise du pouvoir d’État par la vole parlementaire. Même lorsque, comme en 1936, les partis dits de gauche ont accédé au pouvoir, cela n’a rien changé aux structures fondamentales de notre société et cela n’a jamais aboli l’exploitation de l’homme par l’homme ou le système économique et social.

    Parler aujourd’hui de gouvernement de la gauche pour créer « une démocratie avancée ouvrant la voie au socialisme », c’est ne pas tenir compte de l’expérience du Front Populaire, ou du pouvoir du Parti Travailliste en Grande-Bretagne. C’est aussi bloquer les luttes révolutionnaires en leur donnant un faux contenu — comme en mai 68. C’est enfin en venir à annuler la manifestation du 1er Mai 1969 pour préparer l’élection présidentielle.

    De toutes façons, de nos jours, les capitalistes et les dirigeants politiques se serrent trop les coudes pour risquer de se faire détrôner par un véritable gouvernement de front populaire. Ce n’est pas parce que nous le voulons, mais aujourd’hui c’est tout ou rien.

    Le pouvoir actuel ne peut être renversé que par un véritable mouvement révolutionnaire détruisant l’appareil d’État et donnant d’autres structures à la société.

    LES URNES SONT LE TERRAIN DE LUTTE DE LA BOURGEOISIE. — De plus, ce n’est pas en confiant le pouvoir à un quelconque parti de gauche que l’on préparera l’avènement de la révolution sociale. L’appareil d’État ne fait que changer de mains et le nouveau maître se montre très vite encore plus autoritaire que l’ancien.

    Même si par une lutte de type révolutionnaire, la Ligue communiste prenait le pouvoir, elle ne ferait que renouveler l’expérience des bolcheviks. Car elle est une organisation bolchevik, ayant les conceptions léninistes du parti. Elle est par là-même contre-révolutionnaire. D’ailleurs ses militants parlent d’hégémonie sur les syndicats, sollicitent des alliances avec le PC, font de la pêche à la ligne sur la CGT et en viennent à affirmer au printemps dernier, que voter Krivine c’est voter Révolutionnaire.

    Que reste-t-il des « Victoires de Mai » ?

    La reprise du secteur s’est faite sur des promesses. Comme de bien entendu les augmentations de salaires ont été effectuées. On sait que de toutes manières les prix les ont rattrapées depuis belle lurette.

    Par contre presque toutes les réductions d’horaire sans perte de salaire sont passées aux oubliettes, la sécurité de l’emploi est de plus en plus atteinte et presque tout est à refaire pour remettre le système en cause. Ce dernier continue son patient travail d’Intégration et d’asservissement des travailleurs.

    Il est nécessaire de pousser les grèves JUSQU’AU BOUT, sur un front le plus large possible JUSQU’À LA GRÉVE GÉNÉRALE, mettre chaque fois le système de gestion en contradiction avec lui-même, en l’obligeant à céder sur des points qui lui sont indispensables au maintien de l’exploitation — tels que l’embauche complète du personnel d’appoint, l’abaissement de l’âge de la retraite, pas de salaire en-dessous de 1.000 F, etc.

    Une grève bien menée, débouchant sur une remise en question de la gestion, est par là-même un acte révélateur. C’est par de telles luttes que l’on peut parvenir à une grève générale gestionnaire débouchant sur la création d’un double pouvoir. Les formes de la lutte sont à expérimenter chaque jour et son but est à envisager également en permanence. Quel but lui donner ?

    Une restructuration de la société

    Il n’est pas question, après avoir détruit l’appareil du pouvoir d’État, de le remplacer par un appareil encore plus autoritaire. Dès le départ il faut construire un système libertaire, qui loin d’être le communisme (ou l’anarchie), lui ouvre néanmoins l’horizon.

    « Dans le corps social comme dans le corps physique, l’ordre ne résulte pas de l’autorité, Il résulte de l’organisation » (Proudhon). Les principes fédéralistes libertaires demeurent les seuls conformes à la construction d’une société véritablement révolutionnaire qui ne peut se faire qu’a partir d’assemblées à la base coordonnant leurs efforts en se fédérant, ne donnant jamais le pouvoir de décision à quelques-uns.

    En toutes choses c’est le système qui est déterminant. Que signifie aplanir la lutte des classes de façon révolutionnaire ? C’est faire que par une organisation de la société la naissance de tyrans, de minorités dirigeantes et d’idoles soit impossible ; c’est aussi faire que ce soient les hommes qui administrent les choses et non l’inverse. C’est le système qui fait les fonctions et la lutte contre la constitution d’une bureaucratie ne peut se faire qu’en structurant la société de telle manière qu’elle ne puisse pas engendrer une bureaucratie.

    C’est aussi le système qui crée les difficultés quand il y en a. Un système révolutionnaire doit permettre aux difficultés de s’exprimer et ainsi d’être résolues. Les bolcheviks les faisaient disparaître en faisant disparaitre les hommes qui les exprimaient (en assimilant n’importe quel paysan à un koulak par exemple). Le système doit permettre la compréhension mutuelle.

    Pendant la Commune de Paris, pour la première fois « depuis les jours de février 1848, les rues de Paris étaient sûres, et cela sans aucune espèce de police » (Marx — « La Guerre civile en France Si la société est bien construite on n’aura plus besoin de système répressif, comme par ailleurs de la publicité, de la propagande et des dirigeants, car tout cela deviendra inutile.

    Groupe révolutionnaire anarchiste Berneri, Marseille.

    SGI - Toulouse


    sources :

    Daté octobre 1969, tiré à 2 000 exemplaires (annotation à la main).









    [Federalismo, acción directa, autogestión. 1 mayo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Federalismo, acción directa, autogestión. 1 mayo] / Savario [?]. — [S.l.] : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : Premier Mai
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ bande dessinée (ouvrier parlant, en marchant, devant usine et compangons) par Savario ? ]

    texte :

    CNT - AIT

    Federalismo, acción directa, autogestión

    1 mayo

    [Dessins :]
    « Mi emancipación comienza luchando en la vida cotidiana, pues es en esta que aparecen la explotación salarial la alienación, el autoritarismo. »
    No he de esperar de nadie a que me liberen. Solo yo, consciente, soy capaz de liberarme a mi mismo.
    « Pero no conseguiré nada si no me uno con mis compañeros, pues padecemos todos la misma explotación, y solo, unidos en la base sin que nadie sobrepase a los demás podremos emanciparnos a nosotros mismos. »

    Confederación nacional del trabajo


    sources :
     




    [Gruppo studi sociali E. Malatesta… augurano al convegno di studi su Andrea Costa]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gruppo studi sociali E. Malatesta… augurano al convegno di studi su Andrea Costa]. — Imola : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : FAI_. Gruppo Errico Malatesta : Gruppo studi sociale Errico Malatesta (Imola), (Mackhno (Imola)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 26 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Cerrito, Gino (1922-1982)  ; Costa, Andrea (1851-1910)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : colloque
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Gruppo studi sociali E. Malatesta

    Federazione Anarchica Italiana - Imola

    Il Gruppo Studi Sociali « E. Malatesta », aderente alle Federazione Anarchica Italiana e gli Anarchici imolesi

    augurano

    al Convegno di Studi su Andrea Costa di offrire precisi contributi che illuminino - anche attraverso un esame critico delle passate esperienze delle lotte del lavoratori — le drammatiche condizioni dell’attuale situazione sociale italiana, dove il potere politico, economico e gli organi dello Stato — con il preciso appoggio di determinate forze politiche — tendono alla creazione di una tragica situazione di repressione di ogni forma di dissenso che tenti di collegarsi e di organizzarsi all’interno della emarginazione giovanile e delle volontà di lotta di vasti settori di proletariato, nelle fabbriche e nelle città.

    L’esasperazione provocata dalle repressioni agli Internazionalisti, che costrinsero Costa e centinala di anarchici e socialisti al carcere ed all’esilio, è pari — per gravità — alla preoccupazione con cui stiamo seguendo, in particolare, il corso del recenti assurdi provvedimenti assunti, in questi mesi, dalla magistratura, dal padronato e dagli organi dello Stato per costringere le organizzazioni spontanee e di base dei lavoratori, e il dissenso, al silenzio.

    Su questo piano la teorizzazione della violenza trova, nello Stato, una fedele controparte nel seminare paura, violenza e repressione e, conseguentemente, qualunquismo, e disaffezione da quegli ideali di lotta per la libertà che sono i soli, da sempre, a poter garantire alle classi lavoratrici la propria Emancipazione, il Socialismo ed un mondo diverso, senza servi né padroni.

    Il Gruppo Studi Sociali « E. Malatesta » FAI di Imola invita i compagni e la cittadinanza ad un pubblico dibattito sul tema
    La svolta di Costa : l’opinione degli anarchici
    introdotto dal compagno
    Prof. Gino Cerrito - Ordinario di Storia Contemporanea presso l’Università di Firenze.

    Detto dibattito si terrà presso il Teatro Comunale alle ore 20,30 di venerdì 7 dicembre ’79

    Gruppo Studi Sociali « E. Malatesta »
    Imola

    artigiana-tipografia Mackhno — Imola - Via F.III Bandiera, 28 - Tel. 31627


    sources :
     









    [Fascisme contre les femmes : conférence de Rita Thalmann]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fascisme contre les femmes : conférence de Rita Thalmann]. — Genève : les Féministes contre la guerre ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : Archives du MLF-Genève
    • Liste des thèmes  : édition  ; fascisme et antifascisme  ; féminisme  ; femmes
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Thalmann, Rita
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (femme à genoux, laçant un officier nazi) ]

    texte :

    Fascisme contre les femmes

    conférence de Rita Thalmann, historienne
    suivie d’un débat

    Jeudi 6 février, 20 h 30, Uni II - S.260
    rue du général Dufour

    organisation : Féministes contre la guerre
    soutenues par Femmes, féminisme et recherche - librairie L’Inédite - OFRA - F-Informations - groupe féminin du PDT - commission ♀ SSP-VPOD - commission ♀ PSO - comité Paix-Ge - revue Réelles

    Dessin : affiche des années 30 contre montée du fascisme


    Le fascisme contre les femmes

    Dans une période de crise et de chômage qui favorise la remontée de l’extrême droite (Le Pen, les Vigilants, l’Action Nationale, le mouvement conservateur en Valais, etc.) et la réapparition de slogans racistes et bellicistes, banalisés par les média, il est important que les féministes réagissent !

    Racisme et sexisme sont étroitement liés. Ce sont deux formes de mépris, basées sur l’idée de différence biologique et d’ « ordre naturel » qui prétendent justifier l’infériorisation d’une majorité des êtres humains au profit des hommes blancs. Dans ces discours la place « naturelle » des femmes est au foyer, réduites à leur rôle de reproductrices, propriétés des maris et du pouvoir.

    Ces théories qui renaissent sont directement inspirées par l’idéologie fasciste qui divisait les êtres humains en deux ordres : le masculin auquel se rattachait la lumière, l’ordre, l’esprit, la raison et le féminin, propre aux femmes, aux juifs, aux barbares, caractérisé par les ténèbres, la matière, la décadence, le chaos.

    Pour introduire ce nouvel ordre, il fallait exclure les femmes, vilement attachées à la matière. Dans ce contexte, toutes les revendications des femmes pour l’égalité et la liberté devaient être cassées. En revanche, elles étaient utiles au pouvoir en tant que « ventres » et force de travail dans les usines d’armements.

    L’histoire des femmes allemandes, leur résistance ou leur utilisation, est riche d’enseignement pour nous, féministes et pacifistes de 1986 en Suisse. C’est pourquoi, nous vous invitons à venir en nombre à la conférence de l’historienne Rita Thatmann, spécialiste de l’étude du fascisme, auteur d’un ouvrage Être Femme sous le IIIe Reich (Laffont 1982)

    Jeudi 6 février 1986, à 20 heures 30
    UNI II, salle 260

    La conférence sera suivie d’un débat et, nous l’espérons, d’une série de réflexions et d’actions. (Un stand de la librairie-femme l’Inédite vendra l’ouvrage de Rita Thatmann, ainsi que d’autres livres sur le sujet).

    Les féministes contre la guerre

    soutenues par : Femmes, Féminisme et Recherche - Librairie-femmes l’Inédite - Ofra - Groupe féminin du PdT - commission ♀ SSP/VPOD - commission ♀ PSO - comité Paix Genève - Revue Réelles - Case postale 187 Genève 1


    sources :
     



    [Nous ne laisserons pas ré-enclencher Malville]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nous ne laisserons pas ré-enclencher Malville] / Roland Topor. — Genève : Revue de la Tempresse, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Firmann, Jean
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; vignette (Mort au coq fou) ; dessin (homme et femme sur un banc discutant d’un enfant fuyant du liquide de partout) signé Roland Topor ]

    texte :

    Nous ne laisserons pas ré-enclencher Malville

    [Dessin signé R. Topor :]
    — On l’appelle Centrale nucléaire parce qu’il fait de partout.
    — Tant qu’il ne pète pas…

    Un fait parmi tant d’autres
    Une mystérieuse maladie frappe les enfants de la ville ukrainienne de Tchernovtsy : 82 d’entre eux, âgés d’un an et demi à sept ans, ont déjà été hospitalisés depuis deux mois, après avoir commencé à perdre leurs cheveux et à souffrir de troubles nerveux, a rapporté un journal local. Tchernovtsy est située à 400 kilomètres à l’ouest de la centrale atomique de Tchernobyl.
    (Lu dans Libération, le 3 novembre 1988).

    [vignette « Mort au coq fou » avec un coq à deux têtes]

    Vous lisez « Les Chevaux sur la tête » - Revue de la Tempresse — Pan 74 - 4 novembre 1988 - Éd. resp. Jean Firmann - 55 Montchoisy. Eaux-Vives.


    sources :
     


    [Anarcho Band, Big Gyg, 15.12.90, Reithalle Bern]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Anarcho Band, Big Gyg, 15.12.90, Reithalle Bern]. — Bern Berne : Reithalle, . — 1 affiche (photocop. ), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; provo
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Pologne
    • Noms cités (± liste positive)  : Fydrych, Waldemar "Major" (1953-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte (manuscrit) ; extraits de presse (interview de Lacek de l’Alternative Orange polonaise / Pomarańczowa Alternatywa, de Wrocław, dans Blickpunkt) ; montage photo (policiers anti-émeute et voiture brisée) ]

    texte :

    Anarcho Band
    Big Gyg, 15.12.90
    Reithalle Bern

    Konzert + Infos + Film

    Orangene Alternative

    Brram + Kino 20 h 30

    Anarcho-dadaïstos aus Polen (Osteneurope)

    Die Polizei ißt ein Kunstwerk (u)nsympathische$

    Besser ein orangener Major als ein grïuner Offizier.

    Blickpunkt : Diese “Orangene Alternative” — sind das is erster Linie KünstlerInnen oder auch politische Initiativen ?

    Jacek : “Nein, es ist keine Musikerbewegung, und es ist überhaupt schwer zu erklären, was die Orangene Alternative eigentlich ist. Viele Künstler arbeiten dort mit und wir als Band eben auch. Der Kopf der Bewegung ist der Major, Waldeck Fydrich aus Wrocław (Breslau). Als er zum Militärdienst eingezogen werden sollte, ist er dort in einer Major-Uniform aus dem ersten Weltkrieg aufgetaucht und hat sich beschwert, warum er als Major noch den Grunddienst absolvieren sollte. Nachdem sich mehrere Psychiater mit ihm beschäftigt hatten, verzichtete die Armee freiwillig auf ihren Offizier. So entstand die Orangene Alternative. Heute sind es hauptsächlich Studenten, aber die Aktionene sind gut organisiert, so daß spontan viel Leute mitmachen.”

    Blickpunkt : Wie lange gibt’s euch Schon als Band ?

    Jacek : “Wir haben schon einige Jahre lang verschiedenen Zusammensetzungen gespielt. Aber Byg Cyc startete mit einer Aktion der Orangenen Alternative anläßlich des 75. Geburtstages des BHs. Daher auch unsert Name : große Brüste. Es war eine Art Kabarett, eine Provokation für die Medien und die Leute, die wahrscheinlich kamen, weil sie hofften, daß wir nackte Brüste zeigen würden.”


    sources :