fascisme et antifascisme
216 affiches :
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[ texte ; dessin (défilé militaire, politiciens en tête, au pas de l’oie, devant foule ouvrière matraquée par les police) ]
- texte :
Jeunesse anarchiste
Le fascisme s’installe en France !
Au Maroc, le sang coule !
Après avoir :
assassiné à Douarnenez
assommé à Japy
provoqué à Wagram
meurtri à Sèvresleurs adversaires politiques les fascistes de la « Liberté » s’étonnent aujourd’hui de la riposte ouvrière et crient au guet-apens. Donnant des gages à la réaction le gouvernement emprisonne deux travailleurs.
Clerc et Bernardon servent d’otages !
Exigeons leur libération !Continuant leur politique de provocation, la bande de Daudet-Taittinger ont défilé, au pas de l’oie, sous l’œil complaisant de la police
La classe ouvrière relèvera le défi
Au Maroc, à la solde de la finance toute-puissante, le bourreau Lyautey veut continuer la pacification du pays. Le sang a déjà coulé !
Mères, épouses, compagnes, resterez-vous insensibles à ce spectacle révoltant, indigne de nos temps dits civilisés ! Nous ne le pensons pas !Peuple de Paris, tu condamneras le fascisme, tu t’opposeras au massacre marocain.
Sans distinction d’opinion, tu assisteras au
Grand meeting de protestation
qui aura lieu mercredi 20 mai à 20 h 30
Grande salle de l’Union des Syndicats — 33, rue de la Grange-aux-BellesOrateurs : G. Bastien, J. Chazoff, André Colomer, Le Meillour. (Union Anarchiste)
J. Boudoux, M. Lepoil (Comité Défense Sociale), Mauzès (JA), un orateur espagnol (parlant en espagnol)
Il compagno Messeroti parlera in lingua italianaParticipation aux frais : un franc
[Marque syndicale] ïmprimerei [… Paris] Travail effectué par des ouvriers syndiqués.
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[ texte ]
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Union anarchiste
Arrière les dictateurs !
Par suite de la guerre et des charges créées par elle, et grâce aux massacres de Syrie et du Maroc où des millions sont engloutis, la République se débat dans des difficultés financières inouïes.
Sous le prétexte de sauver la France les clans réactionnaires s’agitent, poursuivant un but avoué :
L’instauration du fascisme
Dans tous les pays où règne un semblable régime, les libertés sont abolies. La terreur horrible règne sur la classe ouvrière.
Dans le Nord, les fascistes s’arment de Mauser. Ailleurs, on découvre des dépôts d’armes, chez les royalistes.
La fusillade se prépare
Il ne faut pas compter sur le Bloc des Gauches pour vous défendre, car, il n’a même pas poursuivi les factieux qui s’arment.
La dictature, quelle qu’en soit la couleur, c’est le gouvernement d’un seul ou d’une camarilla. C’est le régime du bon plaisir.
Les anarchiste sont contre toute dictature
Quels que soient les partis, quels que soient les individus qui voudraient instaurer la dictature, ils trouveront les anarchistes pour leur barrer la route.
La presse tout entière se fait la complice des ambitions dictatoriales.
Pour connaitre la vérité sur le fascisme et sur tous ses agissements, [. texte coupé]
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[ texte ]
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Les anarchistes aux travailleurs
Travailleurs, Camarades,
La situation peut toujours se résumer ainsi : Insécurité politique représentée par un militarisme ruineux, par l’impossibilité même entre alliés de la boucherie mondiale de s’entendre pour désarmer, par la menace permanente de guerre ; Insécurité économique dont le chômage est la manifestation la plus douloureuse, cependant que nos maîtres avouent que des crises plus formidables sont à redouter par le développement même du progrès industriel ; Insécurité sociale avec menace de retour à un passé maudit - les quelques conquêtes des révolutions du passé venant être supprimées - par un absolutisme clérico-fasciste.[…]
salle communale de Plainpalais, jeudi 1er mai […]
Soirée du “Réveil”
Causerie par le camarade L. Bertoni - Le Portefeuille, un acte d’Octave Mirbeau - le Père, un acte de J. Conti - Productions par artistes et amateurs distingués. Entrée 1 fr. 10
Groupe du Réveil anarchiste
Imprimerie, 23 rue des Bains
Collège du travail (Genève) : affiche du fonds Lucien Tronchet. Imprimé à Genève.
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[ texte ]
- texte :
Antifascistes !
Les anarchistes ne demandent pas la dissolution des ligues fascistes. Il serait vain de demander cela à un gouvernement qui est l’instrument même du fascisme.
Car, qu’est-ce que le fascisme sinon l’aboutissement, le sommet de l’œuvre de toutes les tendances politiques ? Sinon aussi le refuge de tous les politiciens qui ont peur de la colère de ceux qu’ils ont grugés, volé ou assassinés ?
Non, les anarchistes ne demanderont pas au gouvernement — qu’il soit blanc ou rouge — la suppression des bandits que le servent. les anarchistes savent trop que sou le prétexte de satisfaire à cette demande, ce gouvernement ne ferait que supprimer les dernières forces qui restent à la classe ouvrière. Nous considérons que la fascisme est imminent.
Si la masse ne secoue pas son apathie, la dictature est inévitable
Peuple !
C’est à toi que nous demandons d’éviter ta plus grande humiliation. Il faut répondre à l’armement des ligues fascistes par l’armement du prolétariat.
À bas toutes les politiques, tous les facteurs de fascisme !
Un jour viendra où tu comprendras que ton salut n’était aps dans les manifestations platoniques de rues où un nombre imposant d’ouvriers ont été tués par les hordes de mercenaires sans aveux, mail qu’il était réellement dans la seule insurrection armée
Défends-toi ! Vive la Commune !
Imprimé à Marseille ?
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[ texte ; dessin (prisonnier en habit rayé assis, bandeau 1934 au bras, boulet au pied avec symboles fascistes : faisceau de flêches, croix gammée) ]
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Jóvenes antifascistas luchar por la libertad del proletariado
[logo] Federación local de Juventudes Libertarias - Madrid
Ingresad en las Juventudes Libertarias
[…]
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[ texte ]
- texte :
À tous les travailleurs
Les anarchistes et le Premier Mai
Comme toujours, en ce Premier Mai 1934 - les anarchistes le disent : « Peuple révolte-toi, voici ton heure ! ».
Le régime qui pèse sur nos épaules depuis des siècles agonise. La crise économique place la France capitaliste, comme tous les autres pays capitalistes dans l’alternative : ou le fascisme ou la révolution.
Devant la vague révolutionnaire des mécontents, les forces de réaction s’arment et avec la complicité des gouvernants, se préparent à supprimer brutalement les relatives libertés arrachées par le peuple aux prix de longues et sanglantes luttes.
Balayant les politiciens, les anarchistes prennent place parmi les forces révolutionnaires, et seront l’âme des foules en révolte cherchant à ce groupe pour faire face au danger fasciste et pour substituer aux régimes d’escroqueries et d’assassinats permanents des formes sociales plus justes.
Car les anarchistes ont un programme précis de lutte et de réorganisation, qui est le suivant :
Destruction de tous les rouages étatiques
Suppression de tous les privilèges capitalistes
Expropriation totale et immédiate au profit de tous, des stocks d’aliments et marchandises bloquées par la crise.
Décentralisme et fédéralisme.
C’est-à-dire, la Commune, organisant librement sa vie économique et intellectuelle, car il ne peut y avoir de bonheur là il n’y a pas de liberté.
Anarchistes et partisans décidés de notre autonomie individuelle, mais aussi résolument contre tous régimes d’oppression.
Ouvriers, nous te disons que les anarchistes tentent de réaliser ce plan de travail, afin que la Révolution Victorieuse assure immédiatement à tous le maximum de liberté avec le maximum de bien-être.
Debout contre tous les fascismes !
En avant pour la Révolution Sociale !
Vile l’anarchie !
La Fédération Anarchiste Provençale
Camarades, lisez :
La Voix libertaire — Le Combat syndicaliste — Le Réveil anarchiste — L’Action libertaire — Le Semeur.En vente aux kiosques : cours Belsunce (face le XXe Siècle) et boulevard Garibaldi, 26.
Imp. [Costes et Sauquet … ?]
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texte
- texte :
Aux travailleurs manuels et intellectuels
Manifeste
Un fait économique sans précédent domine et commande toute la situation économique actuelle : le fait du chômage. Et non pas du chômage cyclique et partiel, mais du chômage organique et généralisé. Car, il faut avoir le courage de voir les choses. telles qu’elles sont, le courage plus grand encore, mais absolument nécessaire, de les dire aux intéressés : Vous demandez du travail, on ne vous en donnera pas.
On vous en donnera de moins en moins, de façon à la fois de plus en plus intermittente et précaire.
Mais compter, comme par le passé, sur la certitude ou la quasi-certitude du labeur quotidien, pour vous assurer les moyens de vivre, est un leurre.
Pourquoi ? Par suite des changements profonds qui ont transformé le mode de production actuel, et, par un paradoxe étrange, généralisé la misère en multipliant l’abondance.
L’utilisation, sans souci humain, des applications techniques de la Science ; l’utilisation de la main-d’oeuvre dans un but exclusif de profit, de lucre et d’autorité, voilà les causes essentielles de la détresse et de l’insécurité actuelles.
Nous assistons à ce fait monstrueux, invraisemblable, que la richesse engendre la ruine et que ce qui devrait être le salut provoque la perte de toute l’humanité.
Car cette humanité est riche, riche à un degré qu’elle ne soupçonne même pas. Riche de l’immensité de ses richesses actuelles et combien plus démesurément riche encore de l’infinité de ses richesses en puissance. En exploitant tout juste deux ou trois forces mécaniques : vapeur, électricité, houille blanche, elle arrive à produire et à surproduire. Que sera-ce le jour, certain et sans doute prochain, où les progrès de la technique permettront d’utiliser et les autres forces naturelles connues : chaleur solaire, puissance des marées, le vent qui souffle pour rien, les ondes de toute nature qui sillonnent la terre el l’éther ? Et, surtout, les autres force, actuellement insoupçonnées qui, infailliblement, se révèleront à nous au cours de nos recherches.
D’ores et déjà, le monde devrait être un paradis. Il est un enfer, une géhenne. Pourquoi ?
Parce qu’avec le régime économique et social qui est le nôtre, toute découverte qui augmente la production diminue la consommation et rend plus pénible encore l’esclavage des travailleurs.
Il vous fallait dix hommes pour effectuer un travail. Pour le même travail, il ne vous en faut plus que cinq, que deux, qu’un seul. Et voilà cinq, huit, neuf salariés qui, privés de leur emploi, perdent toute ressource et, donc, tout pouvoir d’achat.
Il peut même arriver qu’un homme, à lui seul, en remplace des centaines et presque des milliers d’autres. Pour charger en charbon un grand paquebot, il fallait cent quarante dockers travaillant nuit et jour pendant une semaine ; pour le ravitailler en mazout, il en faut UN ne travaillant QU’UN JOUR : une journée de travail en remplace huit cent quarante !
Dans une usine munie de l’équipement industriel le plus récent, une machine mue par un homme charge ou décharge huit mille tonnes par jour ; à elle seule elle remplace seize cents travailleurs !
Là même où l’opposition est moins brutale, elle reste certaine. On calcule qu’aux États-Unis, là où il fallait trois ouvriers en 1914, un seul suffit en 1932. Par ailleurs, on affirme qu’avec une production de trois mois, ce grand pays a de quoi suffire à sa consommation d’ UN AN ! Concluez.
On travaillera de moins en moins. Dès aujourd’hui, par millions et par millions. les hommes proposent leurs muscles et leur cerveau, et il n’y a d’emploi ni pour les uns ni pour l’autre. Manuels ou intellectuels sont également privés du seul moyen normal, qu’on leur reconnaisse pour l’instant, de se procurer des ressources. Or, ces ressources, elles existent à profusion, en surabondance d’autant plus considérable que les travailleurs ne peuvent consommer selon leurs besoins. On jette le café à la mer, on donne le blé aux cochons, quand ce n’est pas au foyer des locomotives. On ne consomme pas, on détruit, Et des masses de plus en plus considérables d’êtres humains crèvent de faim devant ces tas de blé, meurent de froid devant les amas de charbon, sont en baillons et vont nu-pieds alors que s’accumulent les stocks de laine, de coton et que les chaussures engorgent les magasins.
Le remède ? Supprimer la machine ? Impossibilité et hérésie.
Impossibilité : rien ne peut entraver la marche du progrès, rien ne peut faire obstacle à l’esprit d’invention. Le fleuve ne remontera pas à sa source. La Science et la technique multiplieront les découvertes théoriques et leurs applications pratiques.
Hérésie : car, si la machine, dans les conditions actuelles, écrase l’homme, la faute n’en est pas à elle, mais à ceux qui l’ont accaparée. Ils lui demandent un profit pour quelques-uns, alors qu’elle doit avoir pour objet la satisfaction des besoins de tous. Besoins indéfiniment multipliés et intensifiés, de manière à élever le niveau matériel, intellectuel et moral de l’existence.
Il ne faut pas permettre qu’a la faveur d’un régime social désormais caduc, on transforme un instrument de libération en un moyen de servitude.
À ces richesses, l’homme a droit. Cet homme, trop longtemps oublié, est relégué au second plan. Il faut le remettre à sa place : la première.
L’homme, qu’on a sacrifié à la machine ; l’homme, qu’on a asservi à la production ; l’homme le seul être réel, vivant, le seul qui compte, l’être de chair et d’os qui a faim et qui a soif, avec ses besoins physiques à satisfaire, l’être de pensée et de sentiment qui aime ou qui hait, avec ses aspirations à une vie spirituelle ; l’homme qui, emporté par le mouvement vertigineux d’un progrès technique qui l’écrase, s’est aperçu tout à coup qu’il était victime de ses propres réalisations et qu’il succombait à la plus atroce des misères devant l’accumulation imbécile et égoïste de richesses inemployées.
Le droit de l’individu à l’intégrale réalisation humaine, telle est l’idée directrice, non pas nouvelle, mais renouvelée, adaptée aux exigences de notre siècle, qui doit inspirer la transformation sociale à poursuivre. En un mot, le droit à la vie.
Droit absolu, imprescriptible, et qui ne consiste pas seulement dans ce fait négatif de ne pas voir attenter à ses jours, ou même de voir les plus faibles soumis à l’exploitation abusive et immorale des plus forts, mais dans l’affirmation positive d’une réalisation intégrale de toutes nos possibilités. Droit à la vie matérielle du corps qu’on alimente, droit à la vie intellectuelle de l’esprit qu’on instruit. Et, pour cela, avant tout et par dessus tout : droit à la sécurité.
De la minute de sa naissance à la minute de sa mort, il n’est pas un homme, pas une femme, qui ne doive être garanti contre la totalité des risques.
Utopie, dira-t-on. Que non pas. Utopie, hier, dans une humanité pauvre, prolifique et dénuée de tout. Possibilité et facilité, aujourd’hui, dans celle humanité nouvelle où les moyens de vivre abondent et surabondent, où les moyens de limiter les naissances sont d’un usage commun. Le problème de l’heure n’est plus un problème exclusif de production, mais, davantage, un problème de répartition.
Et qu’on ne parle pas de surproduction, alors que nous souffrons surtout d’une crise de sous-consommation due à la diminution constante de notre faculté d’achat. Avec une distribution rationnelle el équitable, en donnant à chacun les possibilités de consommation normale auxquelles il a droit, les biens de ce monde inutilisés ou détruits seraient, à de rares exceptions près, facilement absorbés.
Ainsi, que chacun se dise désormais : valide ou invalide, travaillant si je le peux — et dès que je le peux, je le dois — ou privé de travail, si je suis incapable d’en fournir, si, surtout, on est incapable de m’en donner, mon droit de vivre reste entier et rien ne saurait l’entamer. Je ne demande ni une aumône ni une assistance, je réclame mon dû. Ma sécurité est une obligation stricte de la part de la collectivité ; c’est-à-dire une obligation de tous envers tous.
Les modalités ? Celles-ci ne sont pas difficiles à trouver dans un ordre nouveau logique et humain, sachant répartir des richesses pléthoriques et ajuster le temps de travail à la puissance de production, elle-même fonction des besoins. Rendons-nous compte que les cadres de la Société actuelle craquent de toutes parts ; que, sous couleur de respecter la propriété, elle procède à l’expropriation féroce de presque tous au profit de quelques-uns, et que c’est de son développement même que le capitalisme périt. Mais, avant tout, c’est le principe qu’il faut poser et imposer.
Notre objectif est de créer une force nouvelle et révolutionnaire. Il n’est, ne peut, ni ne veut être de constituer un parti nouveau, quel qu’il soit. Nous allons… vers une destruction systématique de ce qui est et dont nous souffrons, pour une reconstruction de la Société sur des bases économiques telles que tout pouvoir ou tout État devienne impossible : les hommes « crèvent, d’utiliser des moyens de gouvernement, mais les politiciens blancs, tricolores et rouges triomphent…
Notre but : Ayant dégagé, et nous efforçant de préciser notre idéal largement humain, nous cherchons à en pénétrer les groupements dont nous faisons partie, à rallier autour de nous tous les hommes résolus, coûte que coûte, à réaliser l’égalité économique et sociale.
Nous nous efforçons, dans un monde vieilli qui est en état d’attente et qui sent confusément, mais profondément, qu’il lui faut innover ou périr, de dégager la nouvelle formule de combat et de vie indispensable à une nouvelle humanité.
Jusqu’ici, l’ordre social a reposé sur le principe du droit au travail. Devant l’impossibilité et, surtout, l’inutilité d’exiger de tous le labeur écrasant d’autrefois, la Société doit se reconstruire sur la base que nous lui proposons : « le droit à la vie ».
Et qu’on ne nous accuse pas de nous insurger contre le travail. Tout au contraire, dans la mesure où le labeur humain est encore indispensable à la production des richesses, nous estimons qu’il doit être fourni par tous. Mais les progrès vertigineux du machinisme auront, de plus en plus, pour effet de remplacer l’esclavage humain par l’asservissement des forces naturelles. Enfin libérée des besognes, c’est l’humanité tout entière qui pourra accéder à la culture, et l’organisation du travail s’effacera graduellement devant l’organisation des loisirs.
Nous appelons à se rallier à cette déclaration tous les travailleurs manuels et intellectuels. Car elle est, dans la pensée de ceux qui l’ont conçue et rédigée, la charte essentielle du droit humain, l’affirmation de l’égale valeur d’humanité de tous les hommes et l’indication de la voie où il faut, dès aujourd’hui, s’engager, pour la réaliser en tous.
Néanmoins, sur cette voie, un obstacle se dresse, fort de sa barbarie organisée, de l’égoïsme de ses privilégiés, de la formation et du développement de ses bandes fascistes : C’est le régime capitaliste !
Il serait vain d’espérer la réforme à l’heure où tout un parlement sombre dans la corruption et le banditisme. Toute réforme ne pourrait d’ailleurs que fortifier le monstre.
Nous en appelons à tous !
À tous les vaillants qui conservent assez de dignité pour vouloir conquérir le droit à la vie.
À tous ceux qui ne veulent plus subir le parlementarisme et la tyrannie des partis.
À tous ceux qui veulent lutter avec force, violence et cohésion contre le fascisme.
À tous, nous offrons la seule formule de combat qui puisse rallier les énergies éparses, écoeurées et trompées par les chefs : le Comité d’Action Antifasciste.
Aujourd’hui : vaincre ! Et vaincre sans délai… Demain construire ! Nous forgerons nos outils dans la bataille.
Vivent les Comités d’action antifasciste !
Ce manifeste peut être affiché à l’extérieur, à condition d’un trait bleu ou rouge et de le timbrer à 0 fr.72
Paru dans Le Flambeur : organe mensuel de libre pensée, d’éducation et de combat n° 77 (5 mars 1934).
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[ Texte ]
- texte :
Union Anarchiste
La guerre ? jamais !
En cet anniversaire de l’épouvantable catastrophe de 1914-1918, à l’heure où se précisent les menaces d’une nouvelle boucherie mondiale, les anarchistes lancent à nouveau le cri d’alarme pour alerter la classe ouvrière.
Bilan tragique
Le bilan de l’affreuse tuerie est dans toutes les mémoires : 10 millions de morts, 19 millions de blessés, 10 millions de mutilés, des ruines innombrables, des misères, de la boue et du sang.On se souvient aussi que ce sacrifice effroyable devait mettre fin à toutes les guerres.
La Guerre devait tuer la Guerre !
Enfin, les charges financières qu’elle a amenées font peser sur les nations un tribut de plus en plus lourde supporté par les seuls travailleurs.
La situation présente
Mais à côté de ce bilan tragique, la guerre a apporté par l’accélération du développement de l’économie capitaliste, le renforcement des rivalités impérialistes. Les grands courants économiques qui pourraient être canalisés par l’entente libre des peuples sont barrés par les impérialistes vainqueurs comme le nôtre.L’après-guerre qui devait amener le règne de la démocratie universelle a vu en fait le triomphe des formes politiques les plus brutales, tel le fascisme. Et celui-ci a pu trouver un sûr point d’appui en utilisant le mécontentement populaire, en Italie et en Allemagne notamment, né des circonstances politiques créées par les traités.
Par un enchaînement fatal, le cercle infernal se referme : une guerre en appelle une autre.
Le jour où le déséquilibre des forces en présence aura disparu, où les dirigeants fascistes des nations brimées par les impérialistes vainqueurs seront en état de soutenir une guerre, le conflit éclatera. La course aux armements où se sont frénétiquement engagés tous les gouvernements fait redouter que ce jour n’approche.
Les vetos dérisoires de la Société des Nations restent lettres mortes. Et cet organisme qui devait arbitrer par le Droit les différends entre peuples, démontre chaque jour un peu plus son impuissance. En Extrême-Orient, le Japon poursuit sa politique de rapines. Cependant que dans l’Allemagne d’Hitler, les chefs nazis reprennent la vieille revendication pangermaniste de la poussée vers l’Est ; l’Italie multiplie les provocations pour s’emparer de l’Éthiopie.
La question de la redistribution des terres européennes et coloniales sera de nouveau posée par la force. Les peuples se trouveront en présence d’une nouvelle guerre mondiale.
Il faut empêcher la guerre
Peut-on empêcher cette nouvelle boucherie ? Nous répondons oui !… Oui, à condition que le prolétariat comprenne où on le mène et veuille ne compter pour son salut que sur lui-même.Qu’il se souvienne de la honteuse trahison des chefs « révolutionnaires » en 1914.
Qu’il se souvienne qu’alors tous les peuples belligérants, abusés par leurs gouvernants respectifs auxquels s’étaient joints les chefs de la social-démocrates, partirent convaincus de la justesse de la cause qu’ils défendaient.
Maintenant comme alors, ce serait toujours l’adversaire le premier agresseur.
Contre la prochaine Union Sacrée
Ce n’est pas l’attitude actuelle des dirigeants socialistes et communistes qui peut nous rassurer. Jamais la méfiance qu’ils nous inspirent n’a eu plus de raisons de s’affirmer. La nouvelle politique d’alliance poursuivie par Staline, au nom de la Russie, risque de nous entraîner dans une nouvelle conflagration mondiale. La prochaine Union Sacrée déjà se réalise.La préparation psychologique à la guerre est poussée activement par les chefs révolutionnaires.
Nous ne sommes pas des pacifistes bêlants. Mais nous refusons d’être dupes des mauvaises raisons, ou des distinguos trop subtils entre guerres « justes » et guerres « injustes » qu’on invoque déjà à chaque occasion pour préparer les esprits à l’idée de la guerre.
Et nous disons que du jour où cette idée est acceptée, la catastrophe devient fatale.
Espérer transformer la guerre impérialiste en guerre révolutionnaire est un leurre, car la déclaration des hostilités serait une première défaite du prolétariat.
Dès maintenant le prolétariat doit répondre un NON ! catégorique à la guerre.
Et par l’opposition individuelle et collective, par la GRÈVE GÉNÉRALE INSURRECTIONNELLE, se préparer à dresser un barrage efficace au cas où le capitalisme oserait se lancer dans l’aventure.
C’est une tâche qui requiert, dès maintenant, l’union au-dessus des tendances, de tous les esprits clairvoyants et indépendants décidés à refuser toute participation à de nouveaux massacres.
Chaque semaine, lire Le Libertaire,
organe de l’Union Anarchiste, 29. rue Piat, Paris (20e)L’Union Anarchiste
[marque syndicale] Imprimerie Spéciale du Libertaire 19, rue du Croissant Paris
Celte affiche ne peut être apposée qu’avec un timbre de 1 fr. 08, plus les taxes minimales. s’il y a lieu.
Barrer cette affiche d’un large trait de couleur.
Affiche parue en pages centrales de : Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 460 (40e année, 4e série, vendredi 2 aout 1935).
La phrase « Barrez d’un trait de couleur avant affichage » rappelle, qu’en France, seuls les documents officiels peuvent être affichés imprimés en seul noir sur papier blanc.
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[ texte contre l’exploitation, etc. Imprimerie rue des Bains ]
- texte :
Les anarchistes aux travailleurs
Les maures du monde en ont menti ! La guerre pour la démocratie n’a été que la guerre pour l’absolutisme fasciste !
Paix et désarmement sont déclarés impossibles. Les hypocrites criminels qui déclament contre les quelques grèves de la lutte de classes dépensent des milliards en armements, en guerres coloniales, prélude à la conflagration mondiale.
Le régime bourgeois avoue ne pouvoir assurer aux peuples ni la paix ni le travail, ni les libertés fruit des révolutions du passé. À la place du « droit des peuples » donné comme but à la guerre mondiale, il n’est plus question que du privilège, du « pouvoir des hiérarchies ».
Les sinistres canailles qui ont menti à des millions de morts ne peuvent que continuer à trahir les vivants.
La « paix sociale » de la corporation clérico-fasciste n’est qu’une paix de Versailles, déclarant les travailleurs seuls responsables de tout conflit et les désarmant des droits d’association et de coalition pour accroître les forces policières et militaires des exploiteurs. Au surplus, nos soi-disant nationalistes prennent leur mot d’ordre à Rome, à Berlin ou au Vatican, alors que fascisme et nazisme déclarent ouvertement vouloir démembrer la Suisse.
Nous ne pouvons vaincre tous nos ennemis que par la conscience, la volonté et l’action de chacun venant se fondre dans un grand effort solidaire de tous.
Assez du régime cellulaire de la nationalité et de barrières toujours plus hautes entre les peuples ; que les divisions fratricides disparaissent avec les États qui les entretiennent !
Assez de monopoles et d’usurpations qui conduisent, par la fermeture des usines et la suppression des cultures, à l’abandon et à la destruction même de richesses, cependant que des millions d’hommes sont privés ainsi du droit au travail et à une existence aisée.
Assez d’une religion et d’une morale d’esclavagistes déniant la liberté de conscience, d’examen. de propagande et d’expérimentation et voulant ramener le monde au plus sombre passé inquisitorial.
Par l’élimination d’un pouvoir d’asservissement. de destruction et de mort ; par l’expropriation au profit de tous des biens, fruit du travail de tous ; par l’entr’aide mondiale, réalisons la paix, le bien-être et la liberté !
Vive la révolution sociale ! Vive l’anarchie !
Fédération Anarchiste Romande
Imprimerie, 23, rue des Bains.
Imprimé à Genève.
Disponible aussi au Collège du travail (Genève) : affiche du fonds Lucien Tronchet.
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texte
- texte :
Peuple d’ici
Sous prétexte d’abattre le fascisme, tous les partis politiques de gauche ont épousé la cause de la Société des Nations.
Grâce à leur propagande, le bon peuple, naïf, a répété ces paroles d’un chef notoire “Contre le fascisme je mets sac au dos et je prends le fusil”.
Or, le peuple, une fois de plus a été odieusement trompé par ses chefs.
La Société des Nations n’est, pas plus aujourd’hui qu’hier, la Société des Peuples. Aujourd’hui. comme hier, elle reste, la Société des gouvernants, la Société des Capitalistes.
Lorsque la SDN a désigné comme l’agresseur : Mussolini, le Maître cruel, féroce, du peuple italien, elle a seulement exprimé la volonté des capitalismes d’Angleterre, de France etc. de participer au partage, à la curée, des richesses de l’Ethiopie.
Son premier acte a consisté à donner aux Ethiopiens des armes. Ainsi, ce peuple qui cossait la domination la plus effroyable, celle de ses Maîtres : ses Ras et son Négus, pour ne pas tomber sous la domination aussi douloureuse — mais pas plus — du tyran de l’Italie, aura la possibilité de se faire massacrer honorablement.
C’est le seul bénéfice que la S. D.N.accorde au peuple de l’Ethiopie en loi donnant des armes.
Et l’Ethiopie tombera, ensuite, aussi certainement que si elle ne s’était pas battue et n’avait pas fait tuer le meilleur de sa jeunesse, sous la coupe des négriers modernes, civilisés, blancs et Européens, les financiers de France, d’Angleterre, d’Italie et… d’Amérique.
Enfin, la S. D. N. a menacé Mussolini de sanctions. Et tous les politiciens de gauche, ont réclamé des sanctions. Duperie ! Les sanctions sont sans effet réel, diplomatiques, financières, économiques, tant qu’elles ne s’accompagnent pas d’un blocus très sévère de l’Italie et des pays neutres limitrophes. Or ce sont là sanctions militaires.
Et tout le monde sait que ces sanctions-là, c’est la guerre !
Les sanctions, c’est du chiqué, du bluff.
Ou les sanctions, c’est la guerre !En réclamant les sanctions, le peuple croyait-il demander, exiger la guerre ?
Non, certes ! Ses bergers. l’on trompé. Il croyait lutter contre le fascisme.
On ne supprime pas le fascisme par la guerre. Vaincue, l’Italie, vomirait sans doute son Duce et le fascisme aurait vécu dans ce pays.
Mais Victorieuse, la France se vautrerait aux pieds de ses militaires. de ses “glorieux héros”, de ses Ramollot ou de ses de La Rocque et connaîtrait à son tour le fascisme le plus abject.
“On ne porte pas la liberté aux peuples, à la pointe des baïonnettes”.
Peuple d’ici, jette tes regards autour de toi. À côté de richesses inconcevables, tu crèves de faim. Ta police et ton armée assurent “l’ordre” par l’éternelle méthode de la trique et du plomb. Tes prisons sont pleines de travailleurs, de penseurs, de pacifistes, cependant que cafés, théâtres, boites de nuit, casinos, regorgent de parasites, de viveurs de déséquilibrés.
Peuple d’ici, tandis que tes gouvernants festoient et merdoient avec les rois en rupture de ban, avec les militaires, tes financiers et les politiciens véreux des pays fascistes, leur police, par ordre, remet entre les mains de leurs bourreaux, les frères d’Italie, d’Espagne ou d’ailleurs, qui fuyant leurs tyrans venaient, confiants te demander asile.
Peuple d’ici, une à une on te vole tes libertés ! Ne cours pas chasser les fascismes d’au-delà des frontières, mais chez toi-même, chasse ton propre fascisme et donne au peuple éthiopien, comme eu peuple d’Italie, comme à tous les autres peuples, l’exemple d’une société fraternelle, sans Dieux, ni Maîtres.
Édition de La Révolte
Timbrer à 72 centimesLe Gérant, D. Fourton
Imprimerie spéciale
4 et 6, impasse du Square Palais-GallienAffiche parue en pages centrales de La Révolte : organe anarchiste du Sud-Ouest nº 17 (20 décembre 1935)
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- descriptif :
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[ texte ; dessin (homme nu frappant un serpent tatoué « fascismo » avec une masse) par Monleón ]
- texte :
CNT comité nacional AIT
Oficina de información y propaganda
Mauleón
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (femme tenant un frapeau « Frente antifascista » derrière une ligne de soldats tirant au fusil) ]
- texte :
Gallur
Con el frente antifascista
propaganda editada por Comité regional de Levante CNT
nuestra victoria es segura
[…]
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (singe, avec couronne royale et crucifix, la main à l’oreille pour mieux écouter) par Aleix Heinsberger ]
- texte :
La bestia acecha
¡Cuidado al hablar !
CNT - FAI
[…]
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (silhouettes rouges d’hommes debout : milicien avec fusil, ouvrier avec marteau, paysan avec faucille) par Aleix Heinsberger ]
- texte :
Camarada en el trabajo, en la lucha
Une a tu voluntad
la disciplina
CNT - FAI
[…]
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- notes :
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[ texte ; dessin (flêche « Columna Iberia » transperçant la gueule d’un monstre-vampire sur fond de croix gammée brisée) par Monleón ]
- texte :
Monleón
FAI
¡Compañeros ! alistándoos en la columna
Iberia
reforzareis la lucha contra el fascismo
Oficina de alistamiento :
Paz, 29, Valencia“Graficas València” [… CNT UGT ?]
traduction :FAI Compagnons ! En t’enrôlant dans la colonne Iberia vous renforcerez la lutte contre le fascisme. Bureau d’engagement : 29, rue Paz, Valence.
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- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (armée fasciste surmontant une croix gammée arrivant sur un mut « CNT-FAI-AIT » surmonté d’un soleil levant) par Sanz Miralles ]
- texte :
[…]
CNT-FAI AIT
La barrera inexpugnable
[…]
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text
- texte :
CNT — Sindicat únic d’espectacles — AIT
Dijous 5 febrer 1937 — Nit, a les 9‘30 en punt
Majestic
Granollers - Telèfon 252
Gran festival
a benefici de les milícies antifeixistes
organitzat i interpretar per elements de la
Indústria Gastronòmica col·lectivitzada
de Granollers, amb la valuosa col·laboració del Sindicat únic d’espectacles
i de les notables primeres actrius del Teatre CatalàMarta Cazorla i Antònia Fornés
programa
I. — Representació de l’episodi dramàtic, en un acte, en castellà i en vers, de R. de Campoamor
¡Guerra a la guerra !
repartiment
Victor (soldat francès, sense peus), F. Salamero ; Enrique (soldat prussià, sense mans), F. Fainé.II. — Selecte concert per una orquestra de 50 professors del Sindicat d’espectacles
sots la direcció del mestre Ruers, que executarà Primer temps de la Cinquena Simfonia de Beethoven i una Tanda de Valsos, de Strauss.III. — Amb tota propietat serà representada l’obra en tres actes, de Santiago Russinyol
L’Hereu escampa
repartiment
Don Pasqual — Josep Tarrats
Glòria — Antònia Fornés
Julià — Josep Cases
Guillem — Ferran Salamero
Jaume — Francesc Fainé
Caterina — Marta Cazorla
Senyor Alcalde — Pere Serra
Secretari — Sebastià Riera
Eloi — Antoni Brossa
Met — Amadeu Novell
Vadó — Peré Rosquelles
Silvestre — Joan Pujades
Andreuet — Josep [Rocher ?]
El Jaio — Jaume Gutinell
Jornaler primer — Narcís Casanovas
Kornaler segon — Narcís Rierajornalers i batedors
Apunta Joan Gras i Antoni Clotet.IV. — Recital de cançons a càrrec del notable baríton, fill d’aquesta ciutat
Josep Tarrats
qui cantarà escollides composicions del seu repertori, acompanyat al piano pel Mestre Ruera.
V. — Recital de poesies per elements de la « Indústria Gastronòmica Col·lectivitaza »
Decorats de Lluís i Raig — Perruqueria, Petit — Sastreria, Piqué
Preus : Butaques platea numerades, 1’50 ptes. ; Primer pis, 1 pta.
Gràfiques unificades
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[ texte ; dessin (homme debout avec une hache, le pied sur le cou d’un monstre expirant une croix gammée) par Sanz Miralles ]
- texte :
Hay que dar el golpe definitivo
CNT - FAI - AIT
[…]
[…]
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- notes :
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[ texte ; image (deux hommes avec foulard rouge et noir et foulard rouge devant un feu contenant un sac d’or, un couronne religieuse et un sabre) par Vicente Ballester Marco ]
- texte :
[firma] V. Ballester Marco
Cartelistas
CNT - AITLa unión del proletario exterminará a la reacción
Consejo provincial de Valencia
Consejería de propaganda y prensaUT J Aviño - intervenido - UGT - CNT
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[ texte ; image (marin face à un navire de guerre avec croix gammée) par Vicente Ballester Marco ]
- texte :
[firma] V. Ballester Marco
[S.U.P.L. ?]
Cartelistas
CNT - AITCNT
[sello] Confederación nacional del trabajo - AIT — Comité nacional - Oficina de información y propaganda
Nuestras costas serán defendidas por nuestros
bravos marinos
Ortega […]-Intervenido - UGT-CNT
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- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (milicien ouvier casqué, marcahnt marteau à la main et fusil à l’épaule avec ses propres ombres, sur font d’usines et de chars d’assaut CNT ; drapeau rouge et noir CNT-AIT) par Ricard Obiols ]
- texte :
Ricard Obiols
Por las milicias
Controlado por il sindicato de artes gráficas - El beneficio a favor de las milicias antifascistas
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- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (milicienne avec drapeau rouge et noir CNT-AIT surmontant des miliciens dont un est à genoux à ses pieds) par Ricard Obiols ]
- texte :
Por las milicias
Ricard Obiols
Controlado por il sindicato de artes gráficas - El beneficio a favor de las milicias antifascistas
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Des hommes vont périr
Les meilleurs et les plus vaillants
Nous pourrions encore les sauver.
Voici 21 mois que les plus grands révolutionnaires du monde luttent contre l’accumulation des forces fascistes en Espagne.
C’est sans pain et presque sans armes — 10 avions, 10 tanks fascistes (italiens et allemands) pour un tank, un avion républicains — ; c’est avec le sentiment de l’abandon même avec des solidarités ouvrières internationales que le peuple d’Espagne oppose encore son héroïsme à la ruée fasciste sur le dernier seuil de ses libertés.
Les routes de Valence et de Madrid sont menacées d’être coupées et les hordes de Franco sont entrées en Catalogne.
Est-ce la fin de ces libertés ? Les espoirs espagnols en l’aide antifasciste du monde seront-ils vraiment déçus ?
Et le rétablissement, le sursaut, qui sauveraient tant d’existences, et nos libertés mêmes, ne seront-ils pas enfin permis, au gouvernement qui mène tout le combat antifasciste, par un gouvernement fondé sur l’antifasciste ? L’Espagne ouvrière n’obtiendra-t-elle pas, après sa lancinante attente, le droit de se procurer, en France et ailleurs, tous les moyens propres à son salut ?
Ou faudra-t-il alors laisser couler sur l’Espagne entière un torrent de sang ? Car imagine-t-on le sort qui serait réservé aux populations catalanes si le premier et dernier bataillon de l’antifasciste, celui où se brisa le premier élan des généraux factieux, était livré à leur haine vengeresse ?
Assistera-t-on sans rien faire au massacre d’être humains par centaines de mille ?
Il est impossible que l’âme des grands peuples encore livre ne se sente pas déchirée par une barbarie dépassant en horreur celle des âges les plus sombres et ne jette pas sa clameur indignée.
La classe ouvrière française et sa CGT doivent secourir avec plus d’ardeur l’Espagne crucifiée ; elles doivent l’aider à vaincre s’il se peut. Elles doivent mettre tout en œuvre afin d’obtenir pour elle tous les concours, même les interventions diplomatiques appropriées en vue d’empêcher l’ultime et odieux massacre.
Il faut également que le droit d’asile soit ouvert sans restriction en France, sans rien des mesquineries indignes et hargnes administratives qui n’ont pas épargnés les récents réfugiés aragonais. Il faut qu’un accueil sans réserve soit assuré à toutes les victimes du fascisme assassin.
Le prolétariat français sera mis en branle pour cette solidarité à ses frères de classe malheureux.
Mais nous espérons encore que la simple reconnaissance enfin, des droits du gouvernement républicain et régulier d’Espagne apportera au peuple espagnol les suprêmes moyens de tout sauver : sa vie et sa liberté !
Vigne, Bard, Panissal (secrétaires de la Fédération syndicale des mineurs) ; Lorriot, Le Gall, Piquemall (secrétaires de la Fédération des ports et docks) ; Largentier (secrétaire de la typographie parisienne) ; Chambelland (secrétaire des correcteurs) ; Poëncin, Biso (secrétaires du Comité intersyndical du livre parisien) ; Liochon, Journeau, Micheneau (secrétaires de la Fédération du livre) ; Capocci, Bertrand, Cottet (secrétaires de la Fédération des employés) ; Delerue (secrétaire de la Fédération de la pharmacie) ; Digat, Garcin (secrétaires du Syndicat des agents des PTT) ; Bureau, Bonissel, Juliette Marzelec, Gisèle Bernadin (secrétaires des syndicats d’instituteurs de Seine et Seine-et-Oise) ; Lefèvre, Bornal, Jayat (secrétaires de la Fédération des services de santé) ; Savoie, Didaret (secrétaires de la Fédération de l’alimentation) ; Jaccoud (secrétaire de la Fédération des moyens de transports) ; Ehlers (secrétaire de la Fédération des inscrits maritimes).
[…]
Affiche rappelée dans SIA, № 1 (10 novembre 1938).
Affiche publiée en mars ou avril 1938 à 15 000 exemplaires. Juste après l’affiche « Moins de paroles pour la défense de l’Espagne ouvrière, du Blé et des Armes ».
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[ texte ]
- texte :
SIA — Solidarité internationale antifasciste — SIA
MOINS DE PAROLES pour la défense de l’Espagne ouvrière du Blé et des Armes
Peuple de France,
S’il est vrai qu’à l’heure du danger tu sais avoir de l’initiative, de l’énergie et te tirer des situations les plus compromises, c’est le moment de le montrer.Tu as été insouciant envers le peuple d’Espagne. Tu lui as fait l’aumône de quelques pistolets, d’un peu de lait condensé, alors qu’il avait besoin d’armes et de vivres en abondance. Tu es donc cause, en partie, de ses morts, responsable de ses souffrances, et sa défaite te serait imputable.
Tu pouvais sauver l’Espagne ouvrière en quelques semaines, et voilà près de deux années qu’elle réclame en vain ton aide.
Que vas-tu faire, enfin ?
Entendons leurs appels déchirants
Peuple de France,
Franco, soutenu par les fascistes du monde entier, tente un assaut suprême. Nos camarades antifascistes espagnols sont obligés de céder devant le matériel de mort mis en action contre eux.Malgré cela, ils ne désespèrent pas. Mais leurs appels au secours se font plus déchirants.
Ne les entends-tu point ?
Ils te disent que leurs enfants et leurs femmes meurent de faim, alors qu’en France des silos regorgent d’un blé que les minotiers brûleront sans doute un jour.
Ils te disent qu’ils sont démunis d’avions, d armes et de munitions, alors que tu t’apprêtes à faire des heures supplémentaires en vue d’intensifier un armement qui ne leur serait pas destiné.
Ils te disent qu’ils sont à bout, que les forces humaines ont des limites et qu’ils vont périr sans vaincre, par ta faute.
Le permettras-tu ?
Sauvons leur liberté et la nôtre
Peuple de France,
Ce sont les travailleurs des champs qui devraient être maîtres de disposer du blé stocké, les ouvriers des arsenaux qui devraient pouvoir indiquer la destination des armes qu’ils fabriquent. C’est la CGT qui devrait comprendre, enfin, que l’action directe reste l’ultime argument des prolétaires.Nos gouvernants s’inclineraient devant une volonté aussi nettement exprimée. Ils ouvriraient la frontière franco-espagnole, et les cheminots et douaniers syndiqués feraient le reste.
Ton avenir, peuple de France, se joue sur de nombreux points du globe. c’est sur l’Espagne, toutefois, que tu dois porter ton attention. elle attend son salut de ton action directe. n’hésite plus, jette-toi hardiment dans la mêlée. il y va du sort du prolétariat espagnol, de ta liberté et du maintien de la paix.
[…]
Affiche (quadruple colombier) annoncée dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 594 (43e année, 4e série, jeudi 24 mars 1938), dans la rubrique « SIA ».
Affiche publiée en mars 1938 à 12 000 exemplaires. Suivie de l’affiche « Des hommes vont périr, les meilleurs et les plus vaillants » (15.000 ex.).
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- notes :
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- texte :
Comité pour l’Espagne Libre
Siège central : 26, rue de Crussel, paris XIe — Téléphone : Roquette 73-96
Sauvons l’Espagne antifasciste
Le grand drame qui se prolonge de l’autre côté des Pyrénées nécessite un effort accru de tous ceux qui sont attachés à la cause de l’émancipation humaine.
Camarades antifascistes,
Le Comité pour l’Espagne Libre vous demande de retenir l’adresse de son Centre Local sité :
[espace vide à remplir]
Notre Comité qui a adopté 200 enfants espagnols dont les parents ont été assassinés à Madrid et à Malaga par les mercenaires de Franco, soutient également les populations éprouvées par la guerre civile.
Nos transports par camions constituent un service rapide qui assure le ravitaillement en vivres, vêtements et médicaments aux régions les plus nécessiteuses.
Pensez, camarades antifascistes, à ce peuple qui lutte vaillamment pour défendre sa liberté et la nôtre contre la barbarie fasciste. Songez aux innocentes victimes, aux orphelins sans pain et sans abri. Manifestez-leur votre solidarité par des actes ; contribuez à remplir nos camions qui leur apporteront l’aide matérielle dont ils ont tant besoin. Rendez-nous visite, apportez-nous vos dons.
À tous, merci !
Le Centre local du Comité pour l’Espagne Libre
[marque syndicale] Imprimerie spéciale du Comité pour l’Espagne Libre
Au dos, date au tampon encreur : « le 30 mars 1938 » (coll. part.).
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Junta española de liberación
Cordes (Tarn)
19 juillet 1936
Jour historique pour le peuple espagnol, celui qui fit face à la plus grande bataille contre le fascisme international, pour la défense de sa République et de la démocratie mondiale.
Voici l’héritage laissé au peuple espagnol par le dictateur nazi, Franco, depuis son triomphe obtenu grâce à l’aide de ses maîtres-criminels, Hitler et Mussolini :
— des milliers de morts ;
— des milliers d’emprisonnés ;
— des bataillons de travailleurs forcés.Partout des geôles, de la misère, des camps de concentration comme à Buckenwald [Buchenwald].
Sa politique extérieure : Division bleue… Tanger… Gibraltar… et 1.000.000 de baïonnettes pour défendre Berlin…
Pour la libération de la République espagnole, pour la liberté de l’Espagne, nous, la JLE demandons au gouvernement du Général de Gaulle la rupture immédiate des relations diplomatiques avec la dernière demeure du fascisme international : l’Espagne franquiste.
Vive les Nations Unies !
La délégation de Cordes de la JLE
Affiche signalée dans le livre Républicains espagnols en Midi-Pyrénées : exil, histoire, et mémoire, ouvrage collectif, Presses Universitaires du Mirail, Toulouse, 2005, p. 323, avec cette présentation :
Dans les années 1944-1945.
Une affiche des Jeunesses Libertaires Espagnoles de Cordes-sur-Ciel [1]. Les réfugiés espagnols croyaient encore à une chute imminente de la dictature franquiste….Si des anarchistes ont participé à la Junte anti franquiste et anti-communiste, il n’est toutefois pas sur que JLE signifie Jeunesse(s) libertaire(s) espagnole(s).
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Comité de relaciones de la regional de Asturias León y Palencia
CNT — UGT
Organizado por este Comité y con el […] de militantes de la UGT asturiana, se celebrara un Gran mitin su el […] Plaza […] el domingo da 7 de octubre a las 9 y media de la mañana para conmemorar el once aniversario del movimieto revolucionario de Octubre de 1934.
Intervendrán […] :
Por la UGT
José Barreiro
López Mulero
[…]
Por la CNT
Acracio Bartolome
Ramon Alvarez
Presiderà : Avelino Roces
Trabajadores, antifascistas ¡Todos al mitin !
[Imrpimerie du Sud-Ouest, Toulouse]
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
XIIIe anniversaire de la Révolution espagnole
Meetings organisés par la Confédération nationale du travail d’Espagne en exil pour commémorer la victoire populaire du 19 juillet 1936 et protester contre la permanence du régime dictatorial franquiste.
Dimanche 14 juillet à 9 heures du matin
à Toulouse, théâtre Nouveautés
Orateurs : Juan Pintado, Luis Blanco, Aristide Lapeyre
un camarade de la CNT de l’intérieur d’Espagneà Marseille, cinéma de la Plaine
Orateurs : José Peirats, Sans Sicart, Cristóbal Parraà Bordeaux, cinéma des Capucins
Orateurs : Pedro Ara, Pablo Benaiges
un camarade de la CNT françaiseà Orléans, cinéma Forum
Orateurs : Andrés Capdevila, Roque Santamaría
Dimanche 24 juillet à 9 heures du matin
à Paris - Salle Wagram (métro Ternes ou Étoile)
prendront la parole :
J. Sans Sicart, pour la Confédération nationale du travail espagnole
représentant le Confédération nationale du travail française, M. Joyeux
Luis Blanco, secrétaire général de la Confédération nationale du travail en exilà Perpignan
Orateurs : Roque Santamaría, Juan Pintado, José Peiratsà Grenoble
Orateurs : Andrés Capdevila, Camus, F. Montseny(voir affiches de propagande dans chaque localité)
Travailleurs français : assistez nombreux à ces manifestations de solidarité envers la Résistance espagnole
Antifascistes espagnols : venez tous écouter la voix de la CNT d’Espagne
Pour une Espagne libre ! À bas Franco !
Lisez et diffusez Solidaridad obrera, porte-parole de la CNT d’Espagne en exil
Imprimerie […] Paris
Vu dans les Cahiers du CTDEE n° 5 (juillet 2016) : affiche — imprimée en rouge — parue dans Solidaridad obrera n° 228 (9 juillet 1949).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; photo (« Aujourd’hui, la Corée. Et demain ? ») ]
- texte :
[logo :] Anarchisme Vivra
Les menteurs sont en place !
Les 600 Menteurs sont maintenant en place, libres de poursuivre leur œuvre de guerre et de misère. Nous l’avions dit : Voter, c’était faire le jeu des arrivistes de tous les partis, donner aux partis une apparence de puissance. Et maintenant, après le vote, quelle est la situation ?
Le gang De Gaulle-Thorez veut exploiter à ion profit la misère dont il est coupable :
Mais la défaite du PCF n’est pas un désastre pour la classe ouvrière, car il existe d’autres méthodes de lutte que le parlementarisme. Le PC, il y a 15 jours, disait : Si vous ne votez pas, tout est perdu. Maintenant, le PC va tenter d’exploiter les méthodes de lutte ouvrière ! Soyons vigilants, ne laissons pas exploiter notre action à des fins politiciennes, et les masques tomberont…
La victoire mitigée du RPF et des “indépendants” (réactionnaires) n’est un danger réel que si les travailleurs abdiquent, que s’ils croient avoir tout fait après avoir voté. Déjà les partis de “Gôche” ont une lourde responsabilité dans l’affaiblissement de la combativité ouvrière. Le fascisme ne passera pas si le peuple sait réclamer son dû par une réalité de fer : GRÈVES ET ACTIONS RÉVOLUTIONNAIRES.
La demi-victoire de la coalition gouvernementale n’a, non plus, aucune signification
Elle ne pourra NI garantir le Pays contre le chaos économique, NI le sauvegarder du totalitarisme et de Gaulle le sait bien, qui juge à leur valeur les coassements des grenouilles social-démocrates, MRP et radicales, ses complices de demain. Là encore, seule, la puissance réelle des masses peut être efficace.
VOICI VOTRE PROGRAMME :
La guerre menace.Deux blocs impérialistes s’apprêtent à s’entre-dévorer. Staline comme Truman, Marty comme de Gaulle, Schuman comme Moch, tous préparent le massacre. Les peuples doivent réagir. À l’exemple de l’Espagne Libertaire en grève, des peuples Bulgare et Ukrainien en lutte, des peuples colonisés en révolte, contre les tueurs de Staline et de Truman, unis, les peuples doivent lutter 3e Front pour conquérir La Paix.
La misère. Ce qu’il faut contre elle, c’est une action générale de la classe ouvrière sur des objetifs précis : Rajustement des salaires non hiérarchisé ! Semaine de 40 heures payées 48 ! Échelle mobile avec application aux retraites ! Suppression des abattements de zones ! Extension des congés payés ! La Sécurité Sociale payée par les patrons !
TOUT CELA AU DÉTRIMENT DES BUDGETS DE GUERRE ET DE POLICE COMME DES BÉNÉFICES CAPITALISTES pour arracher le bien-être.Le fascisme ne passera pas car, pour la paix, la liberté, tout est encore possible si la RÉSISTANCE VRAIE, profonde, à la guerre et au fascisme existe dans le pays, dans les villages et les villes, les usines et les chantiers, si les jeunes, dans les écoles et les facultés refusent la préparation militaire et les “pelotons”, si l’esprit de refus est vivant, si les travailleurs se moquent des “nécessités” de guerre et revendiquent pour leur pain et leur dignité. Ainsi, ils feront respecter la liberté.
Notre combat permanent contre les forces de régression doit aboutir à la prise en main et à la gestion par les masses populaires ouvrières et paysannes des moyens de production et de distribution : LA RÉVOLUTION SOCIALE.
C’est le vrai Combat
Il faut s’organiser
C’est par notre présence et notre vigilance contre les trahisons, dans les syndicats, les comités d’action, comités de grèves, dans les villes comme à la campagne, que nous préparons le renouveau de la lutte.Que reste-t-il en face des partis pourris et nourrisseurs, des centrales syndicales vendues ou politisées ?
Contre le parlement, pour le peuple, contre le vote, pour l’action :
La jeune et grandissante Fédération Anarchiste(Rayer d’un trait de couleur) — [logo syndical] Impr. Centr. du Croissant, 19, r. du Croissant, Paris-2e. — Chaque Vendredi Travailleur, Étudiant, Paysan, tu lis « Le Libertaire ») - En vente partout : 15 fr.
Cette affiche est parue dans Le Libertaire n° 275 (vendredi 29 juin 1951), en dernière page.
L’indication « Rayer d’un trait de couleur » est liée au fait qu’en France, seule l’administration peut afficher une affiche blanche imprimée en noir.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ Texte d’invitation pour un meeting des intellectuels contre la montée du fascisme, illustré par un dessin montrant Hitler et Franco défilant dans la rue ]
- texte :
Assistez nombreux le vendredi 22 février , à la Salle Wagram, à 20 heures 30, au
Grand Meeting
organisé par la Ligue des droits de l’homme
sous la présidence d’Émile Kahn
avec la participation de : Georges Altman - André Breton - Albert Béguin - Albert Camus - Louis Guilloux - Jean-Paul Sartre - René Char - Ignacio Silone et d’autres intellectuels
Hommes libres, manifestez votre solidarité à l’égard de ceux qui ont le courage de résister au dernier survivant de l’Axe
[Société Parisienne d’Impression - 1, rue Saulnier, Paris 15e ?]
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
[Le fascisme s’installe en France ! Au Maroc, le sang coule !]
[Le fascisme s’installe en France ! Au Maroc, le sang coule !]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 83 × 62 cm.
sources :
[Arrière les dictateurs !]
[Arrière les dictateurs !]. — [S.l.] : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 75 × 63 cm.
sources :
[Les anarchistes aux travailleurs]
[Les anarchistes aux travailleurs]. — Genève : le Réveil (1900-1947), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 70 × 50 cm.
sources :
[Antifascistes ! Défends-toi ! Vive la Commune !]
[Antifascistes ! Défends-toi ! Vive la Commune !]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 62 × 85 cm.
sources :
[Jóvenes antifascistas luchar por la libertad del proletariado]
[Jóvenes antifascistas luchar por la libertad del proletariado]. — Madrid : FIJL (Federación Ibérica de Juventudes Libertarias : 1932-1969-….), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois ) ; 88 × 65 cm.
sources :
[Les anarchistes et le Premier Mai]
[Les anarchistes et le Premier Mai]. — Marseille : Fédération anarchiste provencale, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 123 × 85 cm.
sources :
[Manifeste aux travailleurs manuels et intellectuels]
[Manifeste aux travailleurs manuels et intellectuels]. — Brest : le Flambeau (1927-1934), (Imprimerie populaire (Brest)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[La guerre ? Jamais !]
[La guerre ? Jamais !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.] ; ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [80 ?] × [60 ?] cm.
sources :
[Les anarchistes aux travailleurs]
[Les anarchistes aux travailleurs]. — Genève : Fédération anarchiste romande, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.
sources :
[Peuple d’ici]
[Peuple d’ici]. — Bordeaux : la Révolte (Bordeaux), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 76 × 56 cm.
sources :
[CNT AIT comité nacional : Oficina de información y propaganda]
[CNT AIT comité nacional : Oficina de información y propaganda] / Manuel Monleón Burgos. — València Valence : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quatre ou plus ) ; 100 × 70 cm.
sources :
[Con el frente antifascista, nuestra victoria es segura]
[Con el frente antifascista, nuestra victoria es segura] / Manuel Gallur. — València Valence : CNT_ (España), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois ) ; x × y cm.
sources :
[La bestia acecha : ¡cuidado al hablar !]
[La bestia acecha : ¡cuidado al hablar !] / Aleix Hinsberger "Alexis". — Barcelona Barcelone : CNT_ (España) : FAI_ (Federación anarquista ibérica : 1927-….), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quatre ou plus ) ; x × y cm.
sources :
[Une a tu voluntad, la disciplina]
[Une a tu voluntad, la disciplina] / Aleix Hinsberger "Alexis". — Barcelona Barcelone : CNT_ (España) : FAI_ (Federación anarquista ibérica : 1927-….), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier de couleur ) ; 100 × 70 cm.
sources :
[¡Compañeros ! alistándoos en la columna Iberia]
[¡Compañeros ! alistándoos en la columna Iberia] / Manuel Monleón Burgos. — València Valence : FAI_ (Federación anarquista ibérica : 1927-….), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quatre ou plus ) ; x × y cm.
sources :
![]() 2004 |
[CNT-FAI AIT : la barrera inexpugnable]
[CNT-FAI AIT : la barrera inexpugnable] / [Rafael ?] Sanz Miralles. — València Valence : CNT_ (España) : FAI_ (Federación anarquista ibérica : 1927-….), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois ) ; 160 × 110 cm.
sources :
[Gran festival a benefici de les milícies antifeixistes]
[Gran festival a benefici de les milícies antifeixistes]. — Granollers : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 45 × 22 cm.
sources :
[Hay que dar el golpe definitivo]
[Hay que dar el golpe definitivo] / [Rafael ?] Sanz Miralles. — València Valence : CNT_ (España) : FAI_ (Federación anarquista ibérica : 1927-….), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quatre ou plus ) ; 100 × 70 cm.
sources :
[La unión del proletario exterminará a la reacción]
[La unión del proletario exterminará a la reacción] / Vicente Ballester Marco. — València Valence : CNT_ (España) : UGT_ (Unión general de trabajadores), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois ) ; x × y cm.
sources :
[Nuestras costas serán defendidas por nuestros : bravos marinos]
[Nuestras costas serán defendidas por nuestros : bravos marinos] / Vicente Ballester Marco. — València Valence : CNT_ (España) : UGT_ (Unión general de trabajadores), [ca ] (Ortega (UGT-CNT - València)). — 1 affiche (lithogr. ), coul. (quatre ou plus ) ; 160 × 110 cm.
sources :
![]() 2022 |
[Por las milicias]
[Por las milicias] / Josep Ricards Obiols. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois ) ; 35 × 50 cm.
sources :
![]() 1937 |
[Por las milicias]
[Por las milicias] / Josep Ricards Obiols. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quatre ou plus ) ; 50 × 35 cm.
sources :
![]() 1937 |
[Des hommes vont périr, les meilleurs et les plus vaillants]
[Des hommes vont périr, les meilleurs et les plus vaillants]. — Paris : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Moins de paroles pour la défense de l’Espagne ouvrière, du blé et des armes]
[Moins de paroles pour la défense de l’Espagne ouvrière, du blé et des armes]. — Paris : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux ) ; [170 ?] × [128 ?] cm.
sources :
[Sauvons l’Espagne antifasciste]
[Sauvons l’Espagne antifasciste]. — Paris : Comité pour l’Espagne libre, [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; 40 × 60 cm.
sources :
[19 juillet 1936]
[19 juillet 1936]. — Cordes : JEL_ (Junta española de liberación), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Ce nom est une création littéraire de 1947 et le nom officiel de la commune depuis 1993
[Gran mitin UGT CNT]
[Gran mitin UGT CNT]. — Toulouse : CNT_ (España) : UGT_ (Unión general de trabajadores), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 56 × 43 cm.
sources :
[XIIIe anniversaire de la Révolution espagnole]
[XIIIe anniversaire de la Révolution espagnole]. — Paris ; Toulouse : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge ) ; x × y cm.
sources :
[Les menteurs sont en place !]
[Les menteurs sont en place !]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [37 ?] cm.
sources :
![]() 1951 |
![]() 1951 |
[Franco assassine toujours !]
[Franco assassine toujours !]. — Paris : LDH (Ligue des droits de l’homme), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 120 × 81 cm.
sources :
![]() 1964 |
[Asilo ai perseguitati spagnoli, esperti militari italiani e spagnoli si cambiano visite, perché ?]
[Asilo ai perseguitati spagnoli, esperti militari italiani e spagnoli si cambiano visite, perché ?]. — Trieste : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Federazione anarcica giuliana, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 100 × 70 cm.