papier rouge

 

 
 

Affichage par année

121 affiches :

 

    [Fédération Révolutionnaire des Communes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fédération Révolutionnaire des Communes]. — Lyon : Fédération Révolutionnaire des Communes (Lyon), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : État et étatisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bakounine, Michel (1814-1876)  ; Beauvoir, Charles  ; Saignes, Eugène
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (1re « Commune de Lyon ») ]

    texte :

    République française

    Fédération Révolutionnaire des Communes

    La situation désastreuse dans laquelle se trouve le Pays ; l’impulssance des pouvoirs officiels et l’indifférence des classes privilégiées ont mis la Nation française sur le bord de l’abîme.

    Si le Peuple organisé révolutionnairement se se hâte d’agir, son avenir est perdu, la Révolution est perdue, tout est perdu. S’inspirant de l’immensité du danger et considérant que l’action désespérée du Peuple ne saurait être retardée d’un seul instant, les délégués des Comités fédérés du Salut de la France, réunis au Comité central, proposent d’adopter immédiatement les résolutions suivantes :

    Article 1er. — La machine administrative et gouvernementale de l’État, étant devenue impuissante, est abolie.
    Le peuple de France rentre en pleine possession de lui-même.

    Art. 2. — Tous les tribunaux criminels et civils sont suspendus et remplacés par la justice du peuple.

    Art. 3. - Le paiement de l’impôt et des hypothèques est suspendu. L’impôt est remplacé par les contributions des communes fédérés, prélevées sur les classes riches, proportionnellement aux besoins du salut de la France.

    Art. 4. — L’État, étant déchu, ne pourra plus intervenir dans le paiement des dettes privées.

    Art. 5. - Toutes les organisations municipales existantes sont cassées et remplacées dans toutes les communes fédérées par des Comités du salut de la France, qui exerceront tous les pouvoirs sous le contrôle immédiat du Peuple.

    Art. 6. — Chaque comité d chef-lieu e de département enverra deux délégués pour former la Convention révolutionnaire du Salut de la France.

    Art. 7. — Cette Convention se réunira immédiatement à l’Hôtel-de-Ville de Lyon, comme étant la seconde ville de France et la plus à portée de pourvoir énergiquement à la défense du Pays.

    Celte Convention, appuyée par le Peuple entier, saurera la France.

    Aux armes !!!

    E.-B. Saignes, Rivière, Deville, Rajon (de Tarare), François Favre, Louis Palix, B. Placet, Blanc (G.), Ch. Beauvoir, Albert Richard, J. Bischoff, Doublé, H. Bourbon, M. Bakounine, Parraton, A. Guillermet, Coignet aîné, P.-J. Pulliat, Latour, Guillo, Savigny, J. Germain, F. Charvet, A. Bastelica (de Marseille), Dupin (de Saint-Étienne), Narcisse Barbet.

    Lyon, Association typographique. — Regard, rue de la Barre, 12.


    sources :

    Affiche du 26 septembre 1870. Archives municipales de Lyon, 6fi 6833

    http://www.ephemanar.net/septembre26.html

    Cette affiche est reprise en couverture de Les Communards à Lyon : les insurgés, la répression, la surveillance de Matthieu Rappe (Lyon : Atelier de création libertaire, 2015).


    1871
    Affiche liée



    [Commune de Lyon]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Commune de Lyon]. — Lyon : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 64 × 49 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : État et étatisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bakounine, Michel (1814-1876)  ; Beauvoir, Charles  ; Saignes, Eugène
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (seconde « Commune de Lyon ») ]

    texte :

    République française

    Commune de Lyon

    Le Comité démocratique de la Garde nationale du Rhône,
    Le Comité central démocratique de l’ Alliance républicaine du Rhône, aux Lyonnais.

    Citoyens !

    La Commune vient d’être proclamée du haut du balcon de l’Hôtel-de-Ville aux applaudissements frénétiques de la population entière.

    Notre ville, qui la première, au 4 septembre, a proclamé la République, ne pouvait tarder d’imiter Paris.

    Honneur à cette courageuse et vaillante population lyonnaise.

    Elle vient de concourir au rétablissement de la liberté et de la vraie République.

    Elle vient de reprendre la direction de ses intérêts trop longtemps absorbés par le Pouvoir central.

    Avec la Commune, Citoyens, nous aurons un pouvoir unique, qui concentrera dans ses mains la Force armée et la Police municipale.

    Avec la Commune, les impôts s’allégeront, les deniers publics ne seront plus gaspillés, les institutions sociales attendues avec une légitime impatience par les travailleurs, seront fondées et mises en pratique.

    Une ère nouvelle, Citoyens, commence pour notre Cité !

    Bien des souffrances et des misères seront soulagées en attendant que disparaisse l’hideuse plaie sociale appelée Paupérisme !

    Que les habitants restent calmes et dignes dans leur victoire ; qu’ils aient confiance, et bientôt l’ordre et la prospérité ne seront plus de vains mots.

    Par notre attitude, prouvons aux ennemis de la vraie liberté que le Peuple ne confond jamais cette sublime institution appelée Commune, avec les débordements dont ils se plaisent à l’accuser.

    Bientôt, nos détracteurs eux-mêmes seront contraints de reconnaître que le Peuple est digne d’être régi par les institutions républicaines.

    Soyons unis et restons armés pour soutenir la République une et indivisible.

    Vive la Commune ! Vive la République !

    Pour le Comité de la Garde nationale Lacondamine, Malard, Jerricard, A. Delmas, Franquet.

    Pour le Comité central démocratique de l’Alliance républicaine Brun, Roland, présidents ; Goutorbe, Chapitet, secrétaires.

    Lyon, Association typographique, — Regard, rue de la Barre, 12.


    sources :

    Affiche du 23 mars 1871. Archives municipales de Lyon, 6fi 683

    La version du Musée d’Art et d’Histoire (Saint-Denis) est légèrement différente (plusieurs tirages ? : cf Le Monde libertaire hors-série nº 5, novembre 1995, page 14).


    1870
    Affiche liée






    [L’Action anarchiste au peuple !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    L’Action anarchiste au peuple !]. — Genève : Action anarchiste = Azione anarchica (1906-1906), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 52 × 72 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : Premier Mai
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte bilingue (français, italien)

    papier rouge

    texte :

    L’Action anarchiste au peuple !

    Ancora una volta, come da diversi anni, ti chiamano a festeggiare il Primo Maggio. Tu abbandoni il lavoro per sfilare in un corteo banale, pari alle processioni religiose, dove tu sarai attorniato cosi bene dal tuo compagno di lavoro come dalla spia che ti vende, e tu andrai con loro festeggiare la Pasqua, dei lavoratori ! ti ubriacherai, come in carnevale, di vino e sopratutto di frasi.
    Non costano molto in questo giorno le frasi… I furbi politicanti, colle gesta larghe che hanno imitato dai preti, e che hanno tanta influenza sugli ingenui, ti predicheranno le più incredibili assurdità sulle quali — l’ambiente abbrutito che ti circonda facendo il suo effetto —tu porrai le tue speranze.
    Quante frasi : libertà, giustizia, forte organizzazione, riforme, suffragio universale, pensioni, democrazia, socialismo, etc quante promesse, quante visioni di felicità.
    Ma all’ indomani, quando ritornerai al campo, al banco, al cantiere, alla mina riprendere il lavoro abbrutente, non comprenderai tu che ti hanno ingannato ? Non scorgerai la cinica commedia del politicante venduto al maggior offerente, che tradisce la tua confidenza nell’opera sua ?
    Non vedrai tu il socialismo patteggiare colla borghesia, trascinando nel fango e nelle brutture l’ideale di redenzione in cui tu speravi.
    Non ti accorgerai dell’aumento più intenso dello sfruttamento ?… il vuoto, la canaglieria delle istituzioni che ti schiacciano, vivono del tuo lavoro, per darti in compenso catene, mali e sofferenze che tu subisci senza rivolta ?
    Popolo, ti hanno ingannato, ti ingannano, t’inganneranno ancora.
    Ma sarai tu sempre la vittima credula dei tuoi padroni e dei loro strumenti ?
    Continuerai tu a produrre l’immensa ricchezza al profitto di qualche privilegiato, trascinandoti da uno sfruttatore all’altro, curvando la schiena dolorosa ?
    Continuerai tu a darti dei capi, dei governanti, dispensatori di miseria e di brutalità ?
    Popolo ! Il momento è venuto di deciderti !
    O tu resterai — per ignoranza o per viltà — la " folla " bestiale e pecorile, pronta a tutte le bassezze.
    Questa folla miserabile, che si gelosa, si spia, si massacra per conservare più a lungo la propria schiavitù !
    O tu romperai direttamente col passato e marcierai alla rivolta liberatrice.
    Noi ti chiamiamo a quest’opera !
    Dirai con noi che bisogna finirla collo sfruttamento umano, colla schiavitù abbrutente. Nonostante il tuo passato, i tuoi errori, noi crediamo nella tua forza viva misconosciuta.
    Noi ti crediamo antera capace di compiere uno sforzo virile.
    Non più leggi, affinché ogni individuo vada al suo istinto naturale, senza. legami, senza impedimenti.
    Non più eserciti, non più massacri, non più trascinasciabole brutali e perversi, non più padroni prepotenti, Non più giudici colpendo coloro elle ordine attrale di cose costringe, n violarne le leggi.
    Non più preti, parassiti, governanti, autorità !
    Colla libertà assoluta, la libera e felice anarchia !
    Popolo, lascia le fisime politicanti, le cose da te stesso, segui la via che ti condurrà alla tua emancipazione.
    Questa via è quella che noi t’ indichiamo, è quella dello Sciopero generale espropriatore, della Rivoluzione liberatrice.
    Popolo, non esitare, affrettati, preparati, la la lotta è vicina, e noi dobbiamo essere i più forti.
    Viva la Rivoluzione Sociale ! Viva l’Anarchia !


    Ai Lavoratori italiani !

    Il Consiglio federale si prepara a ricevere S. M. Gennariello di Savoia, sotto il cui regno, benché corto, si è già sparso tanto sangue proletario.
    Ecco lo stato dí servizio di questo signore :
    A Berra Ferrarese, Candela, Putignano, Giarratana, Lecce, Torre Annunziata, Galatina, Taurisano, Castelluzzo, Buggerru, Torino, Genova, Francavilla Fontana, Nardó, Gallipoli, Sava, Oria, Santa Susanna, Alessano, Acquara del Capo, San Marco in Lamis, Muro, Scorrano, Calimera, i suoi sgherri, i suoi bruti monturati hanno versato il sangue del popolo.
    Condanne feroci, persecuzioni accanite, sequestri, si sono succeduti a danno di chi parla, scrive e agisce in favore del popolo.
    Lavoratori italiani, la vostra condotta sia una protesta contro l’insulto che le feste indette per la visita del re d’ Italia sono per la massa lavoratrice. Operai, protestate ! Operai, scioperate !

    Primo Maggio

    Quanti « Primo Maggio » si sono passati dal giorno in cui dei socialisti non ancora marciti dalla vicinanza del potere, avevano proclamato questo giorno di sciopero generale come protesta perenne contro i delitti della borghesia, come perenne affermazione di nuovi diritti del proletariato ?
    Ed in questi primi e lontani « Primi Maggio » il proletariato che ancora non si era lasciato trascinare nelle vie tortuose e di traverso della politica, che era ancora ingenuo e incorrotto, dimostrava alla borghesia spaurita, che egli era capace, un giorno non lontano, di compiere, a sua volta, la sua Rivoluzione.
    Quanto terrore in quei giorni soffiava sulla borghesia che si curvava sotto il peso di una grande paura, grande quanto i delitti di cui è cacca.
    Ma di poi, il proletariato si è imborghesito, si è imputridito nella politica, si è creato nuove catene in nuove organizzazioni ed il socialismo si è venduto ai governi, ha stretto la mano dei re, ha ricevuto decorazioni, si è trascinato carponi nel fango e nel sangue al piede dei più feroci tiranni.
    E collo scoraggiamento dei vecchi combattenti e l’ indifferenza della massa operaia, di più in più avvilita e abbrutita, il Primo Maggio rivoluzionario ha tramontato, troppo presto forse per l’azione, ma purtroppo troppo tardi per i suoi dolorosi risultati. Dico dolorosi risultati, perchè il Primo Maggio ha lasciato troppe abitudini, troppi pregiudizi, come aveva al suo inizio nutrito troppe speranze.
    Il Primo Maggio è diventato pel popolino una festa, come Pasqua, come Ognissanti, come Natale. una festa che si fa per tradizione, perchè è entrata nel dominio comune, come le feste religiose, che si fanno per abitudine anche dai miscredenti.
    Il Primo Maggio ha coltivato questo pregiudizio, che esso sia un giorno diverso da tutti gli altri giorni, che in esso gli uomini si sentano più fratelli, più assetati di libertà, più desiderosi d’ emancipazione.
    Il Primo Maggio ci ha lasciato credere, che perchè tale, sia il giorno più adatto ad imporre le rivendicazioni operaie, più adatto a trarre con sè le masse popolari, più adatto per provocare un movi mento d’insieme.
    E’ per questo che la confederazione generale del lavoro aveva scelto come periodo fisso, per l’imposizione delle otto ore di lavoro, questo giorno di Primo Maggio, in cui d’abitudine un certo nu-mero d’ individui speculanti sull’imbecillità della folla, domandavano umilmente ai poteri costituiti, ciò che essi non potevano fare, cioè accordare agli operai questa riforma.
    Dobbiamo però finire per convincerci che è un errore, il credere in queste particolari virtù della data del Primo Maggio.
    La grande maggioranza dei lavoratori che non lavorano il Primo Maggio, per quel pudore speciale, che fa che anche i peggiori krumiri ci tengono a far vedere che non sono del tutto col padrone, van-no magari al corteo sbandierante, ma poi si limitano a fare il Primo Maggio come fanno le altre feste, cioè con una sbornia sonora e abbrutente.
    E voi non dimostrerete mai a costoro che il Primo Maggio non deve essere un mezzo per ubbriacarsi, ma un giorno di lotta, essi non vi comprenderebbero.
    Gli altri che si credono aver raggiunto un certo grado di coscienza di classe, si mettono in corteggi ciarlataneschi alla coda dei politicanti del socialismo o dell’organizzazione, per dare alla borghesia ormai tranquillante il piacere di vedere stilare davanti a lei, in parata, i suoi schiavi, che non seguono più i vecchi stendardi della vergine e dei santi che perchè hanno trovato altri stracci rosso fiammanti ed altri simboli di cui ricoprirli.
    E’ la pecoraggine, l’idolatria che continua nel proletariato, è la religione novella che rimpiazza la vecchia, che rovina, coi suoi nuovi dogmi, colle sue nuove cerimionie, colle sue nuove deformazioni del cervello umano.
    In quanto a noi, se ci asterremo dal lavoro in questo giorno di Primo Maggio, se in questo giorno indirizzeremo al popolo la nostra parola, noi non daremo però più alla fatidica data maggior valore di ciò che essa ha.
    Il Primo Maggio non è il solo giorno in cui si possa fare qualche cosa, in cui qualche riforma si possa realizzare, anzi il Primo Maggio la borghesia, sempre più paurosa, perchè ha troppe macchie sulla coscienza, è troppo ben preparata, ha ben troppe precauzioni abituali, perchè lo sfogo popolare si trasformi da una passeggiata festosa in una realizzazione rivoluzionaria, in un tentativo di emancipazione.
    Qualunque movimento, per avere occasione di essere vittorioso, deve scoppiare all’ improvviso, quando la borghesia non se Io attende, quando essa non è già da tempo preparata per annientarlo.
    Scegliere il Primo Maggio per affermare, una volta alt anno, le proprie convinzioni rivoluzionarie, per nascondere poi la propria impotenza nella viltà collettiva i restanti giorni dell’anno, diventa un atto assurdo, assolutamente irra giovevole.
    E’ tutto l’anno, giorno per giorno, che i rivoluzionari devono affermare colla parola e coli’ azione il loro rivoluzionarismo, che gli operai devono provare che essi sono capaci di resistere allo sfruttamento padronale, di strappare ai loro succhioni, ai loro aguzzini tutte quelle riforme che essi pretenderanno.
    E’ a formare una ferina coscienza, individuale nel proletariato, che devono consacrarsi, d’ora in poi, gli anarchici, l’educazione collettiva finora praticata nelle organizzazioni non avendo dato che nuove disillusioni, predicando la rivoluzione ha avuto per risultato un nuovo riformismo, combattendo le gerarchie materiali ha creato nuova e potente autorità morale, combattendo le idolatrie di uomini ne ha create altre.
    Perchè la massa operaia organizzata, non possiede una coscienza individuale, perchè essa non rappresenta quella minorità audace che compie le grandi trasformazioni sociali.
    Se noi creeremo invece in un gran numero d’ individui (coloro che ne sono suscettibili) una ferma coscienza rivoluzionaria, noi avremo raggiunto lo scopo che ci siamo prefisso, cioè noi potremo, ad un momento qualunque, strappare alla borghesia tutte quelle concessioni che noi vorremo pretendere, noi avremo fatto il maggior passo verso l’emancipazione integrale, verso la Rivoluzione, una rivoluzione cosciente e vittoriosa.
    Questo risultato che non otterranno mai, cento, mille primi di maggio, potrà ottenere la nostra propaganda continua, di tutti i giorni. E noi non ci troveremo più nella dura necessità di trovarsi come oggi, dopo aver discusso un hanno sul da farsi, costretti a non far nulla ed a non avere nè iniziativa, ne appoggio nell’azione.

    L’Azione Anarchica.


    Encore une fois, comme depuis des années, on t’appelle à fêter le 1er mai. Tu abandonnes le travail pour former un banal cortège où, coudoyant tes camarades aussi bien que tes mouchards, vous vous en irez tous ensemble fêter les Pâques du travailleur. Tu t’y soûleras comme en carnaval, de vin et surtout de mots Ils ne coûtent pas cher en ce jour les mots. Les politiciens roublards, avec des gestes larges empruntés aux prêtres et si influents sur les naïfs, te prêchent des absurdités incroyables sur lesquelles — le milieu abruti qui t’environne aidant tu placeras tes espoirs futurs. Que de phrases : liberté, égalité, justice, révolution, suffrage universel, retraites ouvrières, assurances, démocratie, socialisme que de promesses, que de visions de bonheur !
    Mais si le lendemain tu dois retourner au champ, à l’établi, au chantier, à la mine reprendre le même travail abrutissant, ne comprendras-tu donc pas qu’on trompé ? N’entrevois-tu pas la comédie cynique du politicien vendu au plus offrant qui trahit ta confiance en son œuvre ? Ne vois-tu pas le socialisme pactisant avec la bourgeoisie, jetant aux orties l’idéal de relèvement qui te plaisait ? Ne ressens-tu pas l’intensité grandissante de ton exploitation ? le vide, la fausseté, la canaillerie des institutions qui t’étouffent, vivant du travail de tes mains pour te charger en retour de chaines, de maux, de souffrances subis sans révolte,
    Peuple, l’on t’a trompé, l’on te trompe et te trompera encore !
    Mais seras-tu toujours la dupe de tes maitres et de leurs créatures ?
    Continueras-tu à produire l’immense richesse au profit de quelques privilégiés, trainant la savate d’un exploiteur à l’autre, courbant l’échine ?
    Continueras-tu à te donner des chefs, des gouvernants dispensateurs de misère et de brutalité ?
    PEUPLE ! Le moment est venu de choisir !
    Ou tu resteras — par ignorante ou par lâcheté — la foule bête, moutonnière, prête à toutes les bassesses. Cette foule grouillante, qui se jalouse, se moucharde, s’entretue pour perpétuer son esclavage.
    Ou tu rompras avec le passé, marchant à la révolte libératrice.
    A cette œuvre nous te convions ?
    Dis avec nous qu’il faut en finir avec l’exploitation humaine, l’esclavage abrutissant. Nonobstant ton passé, tes erreurs, nous croyons en tes forces vives méconnues. Nous te croyons capable d’un effort viril.
    Plus de lois, afin que chaque individu aille à son instinct naturel, sans entraves ;
    Plus d’armées, de massacres, d’officiers fainéants et pervers, de propriétaires insolents et brutaux. Plus de jugeurs frappant ceux à qui l’ordre social impose même de violer ses lois ; plus de prêtres, de parasites, de gouvernement, d’autorité ; c’est la liberté absolue, la libre, l’heureuse anarchie !
    Peuple, lâche la politique, fais tes affaires même, suis la voie qui te conduira vers ton émancipation.
    Cette voie est celle que nous t’indiquons, c’est la grève générale expropriatrice, c’est la Révolution sociale et libertaire.
    Peuple, n’hésites plus, hâtes-toi, prépares-toi, la lutte est proche et il faut que nous soyons les plus forts.
    Vive la Révolution sociale !
    Vive l’Anarchie !


    1er mai 1906
    La classe ouvrière française s’agite non seulement du fait qu’on lui propose de conquérir enfin la journée de 8 heures, mais surtout sous l’horrible impression de crimes capitalistes et gouvernementaux dans les régions minières ; surtout sous l’aiguillon de la faim, de l’intense crise économique sévissant de toutes parts.
    Autour de nous les gouvernants italiens viennent d’ajouter une nouvelle flaque de sang à la série de leurs forfaits périodiques.
    Si les vaillants ouvriers espagnols périssent de faim et des brutalités policières.
    Si les ouvriers allemands, abrutis ou par la misère ou par la vanité, tremblent devant le sanguinaire arlequin impérial qui les fascine, drapé dans sa bannière de Tamerlan moderne.
    Si les révolutionnaires russes, malgré leur héroïque défense, succombent momentanément sous la dernière étreinte, les dernières convulsione du tzarisme exterminateur frappé à mort.
    Ne verra-t-on personne, à l’exemple des mineurs belges, répondra à l’appel de nos frères de France en détresse. Tous les travailleurs, de tous les métiers, de toutes les régions, ne se lèveront-ils pas pour appuyer les mineurs et les métallurgistes qu’on écrase dans le Nord et le Pas-de-Calais. Pour essayer la grève générale !
    Un moment nous avions pu croire la classe ouvrière suis se disposée à profiter du mouvement général de cette année. Hélas ses comités, ses prési dents, ses secrétaires, en ont décidé autrement. Cela suffit pour la calmer. Elle obéit au mot d’ordre pris chez ses pires ennemis, ses maitres. Elle se cache, elle se terre cependant qu’on frappe les meilleurs d’entre les siens !

    Imprimerie commerciale ; rue Necker 3.


    sources :

    Placard paru dans le n° 3 de L’Action anarchiste / L’Azione anarchica (Genève / Ginevra, 28 april/aprile 1906)






    [Grand meeting de protestation contre l’inquisition en Espagne : Ferrer]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Grand meeting de protestation contre l’inquisition en Espagne : Ferrer]. — Lausanne : [s.n.], (Unions Ouvrières, impr. des (Lausanne)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Ferrer y Guardia, Francisco (1859-1909)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Grande salle Handwerck

    Vendredi 15 octobre, à 8 h 1/2 du soir

    Grand meeting

    de protestation

    contre l’inquisition en Espagne

    Travailleurs, Citoyens,

    Un crime rappelant les pires atrocités d’un autre âge a été commis :

    Ferrer

    coupable uniquement d’avoir consacré tous ses biens et toute sa vie à l’éducation du peuple vient d’être fusillé. C’est un défi de la réaction cléricale et monarchique la plus odieuse, lancé à la face du monde civilisé, c’est une négation infâme de la liberté de pensée et de conscience nous ramènenet aux sombres époques de l’inquisition, des tortures et des bûchers.

    Travailleurs, Citoyens,

    L’humanité toute entière, qui voit ainsi compromises ses conquêtes les plus précieuses, ne peut que se soulever avec le même cri de douleur et dans un même élan d’indignation. D’autres hommes pas plus coupables que Ferrer avaient déjà été exécutés et l’œuvre de mort ne parait pas devoir s’arrêter en Espagne, si une manifestation de réprobation universelle ne se produit pas contre les bourreaux.

    Unissons donc nos voix à celles de tous les hommes de cœur : affirmons cette grande solidarité humaine qui doit de plus en plus unir tous les peuples à travers toutes les frontières pour préparer un avenir meilleur. Que Ferrer soit le dernier martyr de la liberté de pensée et que sa grande mémoire soit impérissable ! Et préparons-nous à le venger en hâtant la réalisation du noble idéal de fraternité et de justice pour lequel il a donné sa vie.

    Fédération des syndicats ouvriers.

    Imprimerie des Unions ouvrières à base communiste - Pully-Lausanne


    sources :
     






    [Pourquoi voter ? : élections législatives]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pourquoi voter ? : élections législatives]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 62 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Anarchie (L’ : 1905-1914)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (sur fond rouge) ]

    texte :

    Élections législatives

    Pourquoi voter ?

    Vous allez voter, bons électeurs, le moment est venu d’exercer votre puissance : c’est-à-dire de charger un homme du soin de vos affaires, ce qui ne l’empêchera pas de faire les siennes, à vos dépens !

    Vous allez voter pour celui qui vous fera les plus belles promesses, le plus beau boniment, pour le plus rouge ou le vrai tricolore.

    Et après ? Qu’importe le résultat. Victorieux sur le terrain politique, vous serez quand même vaincus, écrasés dans le domaine économique. Demain, comme aujourd’hui, vous serez des miséreux, vous ne posséderez rien et votre dénûment vous asservira aux volontés des parasites et des exploiteurs ;

    En votant vous sanctionnez les rouages qui vous meurtrissent. Quelle que soit sa couleur politique, votre élu représentera l’Autorité, il défendra les possédants contre les exploités. Socialiste et révolutionnaire avant le scrutin, il deviendra opportuniste et conservateur, lorsqu’il aura palpé les quinze mille – grâce à votre naïveté, électeurs !

    Ne savez-vous pas, que « plus ça change, plus c’est la même chose » ? Avez-vous encore des illusions sur les mensonges des politiciens, ne savez-vous pas que leur charlatanisme ne changera jamais rien à votre existence douloureuse ?

    Les Anarchistes n’apportent pas de Système panacée – Ils disent simplement que la vie pourrait être belle, sans exploiteurs, sans codes, sans prisons – et que pour arriver à cela, l’homme doit s’affranchir moralement de tous les préjugés afin de pouvoir se libérer ensuite de manière effective des institutions sociales oppressives.

    Voter, c’est se résigner ! Voter, c’est accepter la Société capitaliste ! Voter, c’est perpétuer la misère, le vol, la souffrance ! Voter, c’est fournir le bâton pour être rossé ! Réfléchissez, ne votez plus, éduquez-vous, révoltez-vous !

    Pourquoi voter ???

    Vu le candidat :

    Imprim. des Causeries Populaires, 27, rue du Chevalier-de-la-Barre, Paris

    Demandez tous les jeudis l’anarchie, 0 fr. 10.


    sources :

    Affiche parue pour les élections législatives de 1910.

    http://www.parlements.org/histoire_politique_en_images/affiche_1910_6_miniature.jpg















    [Salvamos a Sacco, Vanzetti y Torres Escartin = Salvamo Sacco, Vanzetti, Torres Escarti]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Salvamos a Sacco, Vanzetti y Torres Escartin = Salvamo Sacco, Vanzetti, Torres Escarti]. — Saint-Étienne : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier rouge ) ; 120 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : mort  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; États-Unis
    • Noms cités (± liste positive)  : Sacco, Nicola (1891-1927)  ; Torres Escartín, Rafael Liberato (1901-1939)  ; Vanzetti, Bartolomeo (1888-1927)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    [ texte (bilingue castillan/italien) ]

    texte :

    Trabajadores españoles

    Salvamos a Sacco, Vanzetti y Torres Escartin

    En la España de los imbéciles militares hay un hombre, TORRES ESCARTIN que es un honrado Trabajador, que por el solo hecho, de pensar en un porvenir mas justo lo acusaron de la MUERTE del Cardinal de Zaragoza.

    Durante la celebración del Proceso se presento un sobrino de la victima con pruebas testigales, aprobando que los autores de la Muerte de su Tio, fueron los mismos Clericales.

    A dicho testigo no se lo escucho echándole de la audiencia, y, condenando a MUERTE a nuestro compañero y luchador TORRES ESCARTÍN.

    La libre America, país del dolar y de la democracia, para no ser menos que los países monárquicos condeno a la Silla Eléctrica hace cinco anos, a dos inocentes como nuestro companero Escartín, los dos conocidos luchadores SACCO y VANZETTI.

    Y para evitar que los verdugos se manchen las manos con la sangre de tres inocentes trabajadores, se os invita a un

    GRAN MITIN

    que tendrá lugar a la

    Bolsa del trabajo, Sábado día 5 de Junio a las 8 de la Noche, Sala de Conferencias

    Uno de los Oradores hablará en Español

    Salvamo Sacco, Vanzetti, Torres Escarti

    Lavoratori Italiani,

    La pena capitate ha da un ora all’attra per funzionare. Un grido di aiuto ci perviene dolla lontana Repubblica stellata, per Salvare due innocenti, il perfide e rapace, Capitalismo americano compreso il governo voglino ad ogni costo disparsi di Nicola SACCO e Bartolomeo VANZETTI ;

    Col rigetto della rivesione del processo e la conferma della pena di MORTE che si vuole infliger la macchinazione più infamanti di ogri origini poliziesco sta per avere il suo epilogo.

    Lavoratori Italiani,

    Due onesti organizzatori della lotta di classe due militanti anarchici per colpa di essere tali dovranno affrontare la SEDIA ELETTRICA.

    In piedi domine, e con mezzi rapidi e decesivi risponderemo occhio per occhio dente per per dente il mondo civile e con noi.

    Se SACCO e VANZETTI e TORRES Escarti dovranno morire sapremo a chi dovremme rivolgersi per rivendicarli.

    Lavoratori Italiani,

    Uniti nell’umana protesta agitiamoci per impedire che questo delitto si compia.

    Un Oratore che parla Italiano sarà con noi

    SALBATO SERA_ALLE ORE 8 GIUGNO 1926

    [marque syndicale] Imp. Nouvelle, 4, rue Balay, Saint-Étienne


    sources :

    Archives nationales F/7/13105, dossier nº 24, A52 :
    https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-8vos8fago—iue26c029ldv/FRAN_0020_15666_L

    Affiche diffusée par le Parti communiste (France).



    [Zum 50. Todestag von Michel Bakunin]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Zum 50. Todestag von Michel Bakunin]. — Bern Berne : [s.n.], (Unionsdruckerei Zürich). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : mouvement anarchiste : histoire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bakounine, Michel (1814-1876)  ; Bertoni, Luigi = Bertoni, Louis (1872-1947)  ; Marx, E. K.
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Zum 50. Todestag von Michel Bakunin

    Geb. 30. Mai 1814 in Premuchino, nordwestlich von Moskau

    An die arbeitenden Kameraden !

    Am 1. Juli 1876 starb in Bern Michael Bakunin, welcher einen so großen Platz in der Geschichte des revolutionären Gedankens und der Tat einnimmt. Das seither verflossene halbe jahrhundert erlaubt uns, im Lichte der historischen Ereignisse und Erfahrungen betrachtet, ein unpartelisches Urteil über sein Werk abzugeben.

    Bakunin hat die Einheitsfront aller Enterbten und Ausgebeuteten auf der Basis der breiten Solidarität in Verbindung mit der dem menschlichen Individuum zukommenden Freiheit propagiert. Seine Lehre bleibt lebendig, indem sie auch heute in den gegenwärtigen Verhältnissen nichts an Aktualität eingebüßt hat.

    Er hat jegliche Herrschaft als Quelle unerschöpflicher Kämpfe, Spaltungen und Knechtschaft verneint, weil dieselbe auch unter anderen Formen und anderen Namen die Ausbeutung des Menschen durch den Menschen beibehält. Die Tatsachen haben seine Voraussehungen vollauf bestätigt. Die Welt der Arbeit darf diesen unermüdlichen Kämpfer nicht vergessen, der den Grundsatz aufgestellt hat, daß die

    Proletarier aller Länder

    um zur Verwirklichung der sozialen Revolution zu gelangen, jeden Kompromiß abzulehnen haben und außerhalb jeder bürgerlichen Politik die Solidarität und die revolutionäre Aktion herstellen müssen.

    In der tragischen Zeitperiode, welche wir durchqueren, hat uns diese Solidarität und diese Tat gemangelt. Mehr als je handelt es sich heute darum, sle vorzubereiten und zu pflegen, angesichts der schweren ökonomischen, politischen und moralischen Krise, die die gesamte Welt erschüttert und sie in eine neue Katastrophe hineinzurelßen droht.

    Um dem Gedächtnis und dem Geiste Michael Bakunins Ehre zu erweisen, laden wir alle Arbeiter ein, an der am

    4. Juli, 10 Uhr morgens
    stattfindenden

    Manifestation

    teilzunehmen.

    Der Zug sammelt sich beim Restaurant Eilgut Bren

    um sich von da nach dem Friedhof Bremgarten zu begeben, wo die Gedächtnisfeier stattfindet.

    Französischer und italienischer Redner : L. Bertoni
    Deutscher Redner : E. K. Marx

    Unionsdruckerei Zürich


    sources :
     


    [Un crime !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Un crime !]. — La Louvière : [s.n.], [ & ante] (Arts graphiques (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Boston Public Library
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Sacco, Nicola (1891-1927)  ; Vanzetti, Bartolomeo (1888-1927)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Secours Rouge International
    Fédération du Centre

    Un crime !

    Tous les travailleurs ayant une conscience doivent protester énergiquement avec nous contre le crime de la justice bourgeoise américaine.

    Depuis 1921, deux travailleurs souffrent et attendent le jour fatal d’être exécutés.

    Condamnés à mort

    Accusés d’un crime dont ils sont innocents.

    De nombreuses preuves de leur innocence existent.

    Mais sans entendre les témoins à décharge, la justice américaine veut les faire exécuter.

    Pourquoi ?

    Sacco et Vanzetti sont surtout coupables d’avoir défendu les travailleurs.

    Voilà la raison pour laquelle on veut les faire disparaitre.

    La classe ouvrière ne permettra pas ce crime odieux.

    Ce scandale doit cesser.

    Exigeons la liberation de ces deux travailleurs.

    Travailleurs, assistez en masse au

    Grand meeting de protestation

    qui aura lieu le 17 juillet, à 3 heures de l’après-midi

    chez Walter van Eeckhout
    Place Cour-d’Haine, 14, Jolimont

    Orateurs
    Plisnier, président du SRI — Lejour, de la Fédération indépendante des étudiants socialistes — Guyomard, secrétaire-général du SRI

    Les Arts graphiques, 201, chaussée de Haecht, Schaerbeek. Gérand : J. De Wil.


    sources :

    https://picryl.com/media/un-crime-bb450c




    [Les anarchistes aux travailleurs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les anarchistes aux travailleurs]. — Genève : Fédération anarchiste romande, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : manifeste
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte contre l’exploitation, etc. Imprimerie A. Giamboni, rue Masbou ]

    texte :

    Fédération Anarchiste Romande

    Les anarchistes aux travailleurs

    Bien être, liberté et paix, voila ce que l’humanité, toujours trahie par ses maîtres, a cherché en vain à réaliser.

    Bien être pour tous, avec la suppression de tout monopole des moyens de production, de consommation et d’échange, repris et gérés par la société tout entière.

    Liberté pour tous, sans prisons et sans casernes, avec la disparition des distinctions en gouvernants et gouvernés, en propriétaires et déshérités, en patrons et salariés.

    Paix pour tous découlant de l’abolition des classes et des États, de la libre disposition reconnue à chaque population, de la fin de l’âpre compétition d’intérêts inavouables sur tous les points du globe.

    Le capitalisme engendre le chômage et la misère, la servitude du champ, de la fabrique et de la mine, les victimes et les ruines des répressions et des guerres. Il maintient sa domination par l’organisation militaire, policière et juridique de l’Etat.

    Contre le capital et l’État, préparons cerveaux, cœurs et bras la lutte que seule une Révolution pourra terminer.

    Plus d’exploitation et de pouvoir de l’homme sur l’homme et vive l’émancipation intégrale du travail et des travailleurs !

    Vive l’Anarchie !

    Imprimerie A. Giamboni, 4, rue Masbou


    sources :
     



    [Oubliettes bolcheviques ! : où est Alfonso Pétrini ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Oubliettes bolcheviques ! : où est Alfonso Pétrini ?]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : CIDA (Comité International de Défense Anarchiste), (Arts graphiques (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie  ; URSS
    • Noms cités (± liste positive)  : Day_, Hem_ (1902-1969)  ; Ghezzi, Francesco (1893-1942)  ; Moulin, Léo (1906-1996)  ; Petrini, Alfonso
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité International de Défense Anarchiste et Comité Italien PVP

    Pire qu’à Léo Moulin

    Oubliettes bolcheviques !

    Où est Alfonso Pétrini ?

    L’abominable machine policière dont se servent les dictatures russes pour exercer leur tyrannie sanglante — une poignée d’hommes de parti contre tout un peuple — a fait, ou veut faire, une nouvelle victime.

    Comme pour Ghezzi, qui, sans la pression de l’indignation populaire du monde serait, lui aussi, disparu dans les infâmes oubliettes russes, il faut que toutes les consciences libres exigent justice pour l’infortuné ouvrier antifasciste Alfonso Petrini.

    Le passé de cet homme est sans tache. Traqué à mort par les fascistes — frères d’infamie des bolchevistes — il crut pouvoir trouver un asile sur en Russie, mais bientôt ses idées libertaires le vouèrent à la persécution.

    Vers le milieu de 1927, sans la moindre présomption de délit, il fut arrêté administrativement par le Guépéou.

    Depuis 4 ans on ignore tout de lui

    Non seulement il n’a pas été jugé mais :
    1° Le Guépéou a fait ignoblement courir le bruit qu’il était au service du fascisme ;
    2° On n’a jamais pu connaitre ni les accusations formelles, ni la prison où il était enseveli ;
    3° En 1929, nouvelle officieuse de sa mort (contredite depuis) fut communiquée à sa famille, en Italie ;
    4° Le chef de l’État, Staline, le directeur du Guépéou, le commissaire à la justice, ainsi que toutes les représentations soviétiques à l’étranger, se sont refusées systématiquement depuis 4 ans, à donner la moindre explication.

    Cela doit finir. On a fait mordre le frein au triste Mussolini pour Léo Moulin :
    l’angoissante tragédie de Alfonso Petrini
    doit également arracher à tous les esprits libres le cri d’indignation pour que :

    Alfonson Pétrini soit, au moins, jugé publiquement ;
    qu’il puisse correspondre avec sa famille et ses amis ;
    s’il est mort, qu’on exige une enquête sur son assassinat.

    C’est à désespérer de l’avenir si l’on en est réduit à formuler des revendications aussi élémentaires et, de plus, à un gouvernement qui se dit prolétarien.

    Avec Alfonso Pétrini
    c’est le principe même de la vie et de la dignité humaine que nous défendons… Debout !

    Pour le Comité International :
    Hem Day.

    Bruxelles, le 3 octobre 1931.

    Les Arts Graphiques, s.c., 201, chaussée de Haecht, Shaerbeek-Bruxelles -Gérant : J. Van Trier


    sources :
     


    [Une nouvelle affaire Sacco-Vanzetti bolcheviste : Francesco Ghezzi]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une nouvelle affaire Sacco-Vanzetti bolcheviste : Francesco Ghezzi]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : CIDA (Comité International de Défense Anarchiste), (Arts graphiques (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie  ; URSS
    • Noms cités (± liste positive)  : Ghezzi, Francesco (1893-1942)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité International de Défense Anarchiste

    Prolétaires !

    Une nouvelle affaire Sacco-Vanzetti bolcheviste

    Francesco Ghezzi

    Le courageux militant anarchiste ayant tenté d’échapper à 16 ans de travaux forcés, dont le frappaient les tribunaux de Mussolini, se réfugia en Russie qu’il croyait libre. Le gouvernement de ce pays l’a enfermé, voici bientôt deux ans, dans une cellule moisie de l’antique couvent de Souzdal sans lui avoir accordé une défense publique.

    Un dernier appel lancé par dessus les murs du bagne signale que notre camarade se meurt rongé par la tuberculose.

    Une lueur d’espoir de le sauver subsiste encore :

    C’est votre intervention collective, votre protestation vigoureuse parvenant jusqu’aux oreilles des dictateurs moscovites qui les obligera, sinon à libérer Ghezzi, tout au moins à le laisser partir vers des pays où le prolétariat se fera une joie de l’accueillir à bras ouverts.

    Pour empêcher l’assassinat qui se prépare

    ouvriers belges

    Imposez la libération de Ghezzi aux bourreaux staliniens !

    Le Comité International de Défense Anarchiste de Bruxelles

    Les Arts Graphiques
    201, chaussée de Haecht, Shaerbeek-Bruxelles - Gérant : J. Van Trier


    sources :
     



    [Les anarchistes aux travailleurs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les anarchistes aux travailleurs]. — Genève : Fédération anarchiste romande, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte contre l’exploitation, etc. Imprimerie rue des Bains ]

    texte :

    Les anarchistes aux travailleurs

    Les maures du monde en ont menti ! La guerre pour la démocratie n’a été que la guerre pour l’absolutisme fasciste !

    Paix et désarmement sont déclarés impossibles. Les hypocrites criminels qui déclament contre les quelques grèves de la lutte de classes dépensent des milliards en armements, en guerres coloniales, prélude à la conflagration mondiale.

    Le régime bourgeois avoue ne pouvoir assurer aux peuples ni la paix ni le travail, ni les libertés fruit des révolutions du passé. À la place du « droit des peuples » donné comme but à la guerre mondiale, il n’est plus question que du privilège, du « pouvoir des hiérarchies ».

    Les sinistres canailles qui ont menti à des millions de morts ne peuvent que continuer à trahir les vivants.

    La « paix sociale » de la corporation clérico-fasciste n’est qu’une paix de Versailles, déclarant les travailleurs seuls responsables de tout conflit et les désarmant des droits d’association et de coalition pour accroître les forces policières et militaires des exploiteurs. Au surplus, nos soi-disant nationalistes prennent leur mot d’ordre à Rome, à Berlin ou au Vatican, alors que fascisme et nazisme déclarent ouvertement vouloir démembrer la Suisse.

    Nous ne pouvons vaincre tous nos ennemis que par la conscience, la volonté et l’action de chacun venant se fondre dans un grand effort solidaire de tous.

    Assez du régime cellulaire de la nationalité et de barrières toujours plus hautes entre les peuples ; que les divisions fratricides disparaissent avec les États qui les entretiennent !

    Assez de monopoles et d’usurpations qui conduisent, par la fermeture des usines et la suppression des cultures, à l’abandon et à la destruction même de richesses, cependant que des millions d’hommes sont privés ainsi du droit au travail et à une existence aisée.

    Assez d’une religion et d’une morale d’esclavagistes déniant la liberté de conscience, d’examen. de propagande et d’expérimentation et voulant ramener le monde au plus sombre passé inquisitorial.

    Par l’élimination d’un pouvoir d’asservissement. de destruction et de mort ; par l’expropriation au profit de tous des biens, fruit du travail de tous ; par l’entr’aide mondiale, réalisons la paix, le bien-être et la liberté !

    Vive la révolution sociale ! Vive l’anarchie !

    Fédération Anarchiste Romande

    Imprimerie, 23, rue des Bains.


    sources :

    Imprimé à Genève.

    Disponible aussi au Collège du travail (Genève) : affiche du fonds Lucien Tronchet.